Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 06 May. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 25 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zw18k7620b/
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mercredi <5 Mai 1914 CmQ CENTIMES 80B1 année X» 126 Le Nouveau Précurseur ABOIsnKTHnVCElSrTS - .«vtroq un an 12.00 fr.; six mois 8 50 tr.; trois mois 3.50 fr. ^ J^rurm » 15 00 fr.- • 8.00 fr.; * 4.50 fr. ffiff - 33.00 fr.; - 16 00 fr.; - S 00 fr. PriTPMBOORO, - 32.00 fr.; « 16.00 fr.; - 8 00 fr. UN^N POSTALE, . 43.00 fr.'; ■ 21.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux dos •oatM en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHGSES { ^in"°t?âaon: *• *«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -a-isrisr o:isr oe s - Ordikaiebs, la petite ligne. fr. 0.30 Réclames, la ligne. . . îr. 1.50 » , 1 à 4 lignes » 1.00 Faits divers, la ligne. . • 2.50 FmANOteuts, la ligne . . . o 50 Chronique Anvers . . . . 3.00 tes annonces de l'étranger et de Ut Belgique sont reçues aussi par l'Agence Banai, S, plat» des Martyrs, à Bruœellet, 8, Place de i a Bourse, à Paris, et 20, lïiah Holbom, à Londres. J^-vl Dela.Q37£ ûi LFMAGN L'armée allemande „rn les déclarations du général von Ft Dsp ministre de la guerre, au Reichsta W^Kllemande aurait été considérableme; l'annéei al hommes et en soldats dans auenlnt rte l'année dernière, mais il lui ma: '"St beaucoup d'officiers et sous-officier «M ilupart des orateurs qui ont pris la p i constatent que tous les pays allemant 1 . rîrets à faire les sacrifices nécessain pur maintenir la puissance de l'Allemagne. u contribution de guerre et les étrangers Dincieurs gouvernements étrangers on fa , ,r\Vilhelmstrasse des démarches pour o. Lf.pn faveur de leurs ressortissants,l'exem; ™ rte la contribution extraordinaire pour : 1! militaire. Quatre puissances, la Grèce, nmimanie, l'Italie et la Russie ont des trait, «viaux et analogues. Seule, la Russie se nrévalue. D'autres puissances, parmi le i miplles la Belgique, la Hollande et la Frant ■Sent, pouf défendre leur thèse, sur . ■Irni au traitement de la nation la plus favor (7 L'Autriche, les Etats-Unis et l'Angleteri „ ,ont abstenus de réclamer.Le gouvernemei français a fait appuyer par son ambassadeur Berlin la démarche russe et il a fait faire d( démarches analogues. Dans les milieux allemands, on rappelle lf déclarations officieuses du gouvernement alli mand d'après lesquelles il ne s'agit pas d'u jmnût' de guerre et dont, par conséquent, it ! étrangers n'ont pas à être exempts. On n ' semble pas disposé à croire au succès des ri I claraations présentées. RUSS1! Violences à la Douma la discussion du budget a commencé liie matin à la Douma. Au début de la discussion, le président ar nonce qu'il a reçu une motion, signée par S membres, demandant l'ajournement du <]■ tai sur le budget jusqu'à ce que le projet d loi sur la liberté de la parole pour les men 1res du Parlement ait été voté. La motion est rejetée par 140 voix contr "les membres du parti social-démocrate qui uni alors la salle des séances. L'assemblée commence ensuite la discussio immédiate du budget. Mais quand le premier ministre veut prer dre la parole, il en est empêché par les se cialistes qui sont rentrés dans la salle. La séance doit être suspendue et l'on ej pulje de force plusieurs députés socialiste qui sont exclus pour quinze jours. Enfin, le président du conseil peut prer dre la parole; il se borne à souhaiter la bier venue aux députés. Magistrats finlandais condamnés La côur d'assises de Saint-Pétersbourg condamné à huit mois de prison avec prive (ion du droit d'occuper des postes officiel pendant dix ans, MM. Ronimus, Zimmerman; Vuorinen et Hodelhelm, membres de la cou d'appel de Viborg, MM. Henrichsen, maire d Tavastehus, Palmia et Kommeljai, conseiller municipaux de Tavastehus, pour s'être oppe sés à l'application de la loi, non sanctionné d'ailleurs par le Parlement finlandais, accoi liant l'égalité des droits aux Russes en Finlai Ce. ROUMANIi La revision de la Constitution Le parlement a adopté en troisième lectui la loi concernant la revision de la Constiti tior II s'est ensuite dissous. Les nouvelle élections commenceront le 31 mai. La convi cation de l'assemblée constituante est fixée a 18 juin X TURQUII Convocation de la Chambre La convocation de la chambre deS députa est fixée définitivement au jeudi 14 courait. L gouvernement a envoyé l'ordre par télégr; phe aux gouverneurs des vilayets d'aviser 1( députés. Halil bey, député de Castamouni, pr sident du conseil d'Etat, est seul candidat la présidence de la chambre.Nail bey, sénatei et ancien ministre des finances, sera probabl ment nommé président du sénat. Pour hâter lo travail parlementaire Les députés ottomans ont tenu hier une ré ! nion préparatoire avant la session parleme; * taire, en vue d'examiner le moyen d'accelérer P le vote de près de 500 lois provisoires élaborées par le gouvernement depuis la dissolution de la dernière Chambre, qui remonte à deux £ ans environ. ALBANIE On 6« bat Des combats ont été livrés autour du monas-tère de Tsepo, où les Albanais se sont assemblés en force. Les troupes de l'Epire autono-^ • me ont, jusqu'à présent, réussi à arrêter l'a- vance albanaise. ^ Toutes 1 esprécautions militaires sur la frontière sont prises par le chef de l'armée hellénique d Epire, le général Papoulas. Les Albanais renforcés de nombreuses bandes des districs de Liapoufia et Kourvalessi, ont rudement attaqué la position défensive des troupes autonomes de Tsepo avec l'inten-" tion évidente de descendre dans la vallée d'Ar-~ gyrocastro. Les bataillons sacrés maintien-' nent jusqu'à présent leur position. Les combats sont très vifs à Tsepo. Les nouvelles du front ' est, du côté de Leskoviki et Herseka, continuent à être bonnes. 3" Les Epirotes ont repris une partie des positions qu'ils avaient perdues. Ils ont réoccupé . Frachari près de Remeti. Le gouvernement " provisoire épirote s'est insta'lé dans le village J ; de Yargoutsatos. ^ | L'anarchie i On mande de Durazzo à la «Correspondance ® i albanaise» que des bandes grecques ont oc-v ! cupé une grande partie du district de Kolo-^ nia. Le gouvernement albanais a décidé d'en-® voyer une forte colonne sous le commandement du capitaine Doorman contre les insur-!" , gés. Les nouvelles alarmantes qui, régulière-| rnent parviennent d'Epire, provoquent, dans „ | le; milieux informés de Vienne, peu de sensa-1 j tion. L'évacuation de l'Albanie par les trou-j pes grecques, qui est aujourd'hui accomplie, j a enlevé, dit-on, à la crise actuelle le carac-i tère international qu'elle aurait infaillible-i ment pris au cas où la Grèce se serait immis-! cée dans la rébellion. On semble toutefois ad-' mettre que M. Zografos, ainsi que les autres membres du gouvernement provisoire, per-' dent de plus en plus le contrôle du mouvement épirote et des chefs de bande crétois et macé-l~ doniens et que les éléments les plus violents de l'insurrection auraient déjà réussi à prendre la haute main dans les affaires de 1 Epire. ! Cela tendrait à rendre fort illusoires les espé-: rances d'un compromis fondées sur les négo-c ations actuellement en cours entre les délégués albanais et épirotes. MEXIQUE La médiation s • Il semble bien que la médiation des républiques sud-américaines est loin d'aboutir. Les médiateurs auraient décidé de se bor-| ner pour le moment à régler la question du ; salut au drapeau américain à Tampico. C'est | de la moutarde après dîner. Les médiateurs ont télégraphié au général i Carranza pour lui annoncer qu'en raison de son refus de consentir à un armistice avec le s général Huerta.ils retiraient l'invitation qu'ils lui avaient faite d'envoyer ses représentants r personnels pour participer aux négociations. e s L'avis do l'Angleterre e Hier, à la Chambre des Communes, un député a demandé si des représentations ont L. été faites aux Etats-Unis pour les inviter à abandonner l'idée que l'éloignement du général Huerta est plus important que le rétablissement de la paix et la protection des I personnes et de l'industrie a a Mexique. Sir E. Crey répond que l'A. B. C. sud-américain, ayant entrepris de réaliser la média-e tion, il lui semble mutile que le gouvernement fasse de son côté des propositions soit " à Washington, soit à Mexico. Répondant à une autre question, le minis-" tre des affaires étrangères qui, à la suite de démarches auprès du gouvernement fédéral de Tampico avait reçu de celui-ci l'assurance que tous les efforts possibles seraient faits 1 pour la protection des employés dans la région pétrolifère de Tampico, déclare que le général Huerta a promis également de donner des ordres afin que les employés de toutes les 's nationalités puissent reprendre le travail. e L'orateur ajoute que le général Huerta a L" même dit qu'il ferait de son mieux pour f qu'aucun combat ne soit livré dans la région des puits de pétrole et, qu'il empêcherait que à cette région du pays soit choisie comme base d'opérations. Les constitutionnalistes Le général Villa a repoussé toutes les of-fres des partisans du général Huerta, l'enga-, géant à se joindre à lui contre les Mexicains. Il reproche aux partisans du général Huer ta d'avoir eux-mêmes provoqué l'intervention de l'étranger pour arriver à leurs fins. Les généraux Obregen, Gonzalàs Nattora et Caballero et d'autres officiers supérieurs de l'armée constitutionnaliste, ont refusé de se joindre aux fédéraux pour repousser l'invasion américaine. Vers Mexico L'envol de troupes américaines à Mexico semble inévitable. Au ministère de la Guerre à Washington ont eu lieu de longs conciliabules pour fixer les conditions dans lesquelles aurait lieu la marche des Américains sur Mexico. Les troupes fédérales mexicaines ont miné la voie ferrée de la Vera-Cruz afin d'empêcher toute tentative de marche contre la capitale, de la part des Américains. A Vera-Cruz On mande de Vera-Cruz que la ville est menacée de famine,les Mexicains menaçant d'exécuter tous ceux qui y transportent des vivres. Apprenant que les fédéraux dirigent de l'artillerie de Mexico sur la Vera-Cruz, probablement pour le général Mass qui se trouve à < Soledad, le général américain Funston a fait j débarquer plusieurs pièces de canon sur le quai des douanes. Bien qu'on ne s'attende pas à une attaque, ces mesures sont prises par précaution. A Tampico Le vice-amiral Mayo dit que la fusillade continue toujours à Tampico entre fédéraux et constitutionnalistes. Le représentant des constitutionnalistes à Washington affirme que l'artillerie que l'on attendait pour commencer l'attaque est arrivée à Tampico. Zapata contre Huerta Une proclamation, signée par le général Zapata en date du 1er mai, a été publiée lundi ; soir. Elle annonce que les insurgés du sud at- ; taqueront Mexico mardi et ont condamné à ' mort les généraux Huerta et Blanquet. On considère que cette proclamation met fin 1 au bruit d'après lequel le général Zapata et Huerta coopéraient et que Zapata marchait sur la Vera-Cruz. 1 Le général Huerta Des réfugiés qui viennent de Mexico disent que le général Huerta, découragé, a décidé , d'abdiquer jeudi prochain. Cependant le général Huerta ne paraît guère manifester cette disposition dans la proclamation suivante, adressée samedi à ses trou-j pes. «Vous pourrez entendre dire que je suis ar-! rêté, que j'ai été exécuté par les Américains, que j'ai été assassiné. Tout cela pourra être vrai; mais si vous entendez dire que je vais donner ma démission, déclarez bien haut que c'est un mensonge. Je n'ai accédé à aucun , plan de médiation comportant ma démission». Le président Huerta, que certaines dépêches américaines présentaient comme brisé, malade, soutenu seulement par l'alcool, et qu'on disait se cacher, en proie à la peur d'être trahi et assassiné, s'est promené dimanche dans le parc de Chapultepec et s'est rendu dans un restaurant de la capitale. Partout où il a été reconnu il a été acclamé. Le président Huerta n'a pas encore choisi le , nouveau ministre des affaires étrangères. Il 1 faut une personnalité forte, capable d'assumer le pouvoir, car le ministre des affaires étrangères est appelé à remplacer le président, et celui-ci songerait pour ce portefeuille au général Blanquet, ministre de la guerre, ou au général Velasco. Tous les deux jouissent de toute la confiance du président Huerta. INDES NEERl AN DAISES Révolte d'indigènes On mande de l'île Savoé que la population païenne a incendié l'école, l'église et la maison de l'instituteur; elle aurait en outre poursuivi et tué le gouverneur. Des forces militaires sont parties pour réprimer ces désordres.La population de l'île Flores a refusé la corvée et commis un attentat sur la personne du gouverneur, M. Dunnenberger. CHINE Les Loups blancs Des détails sont parvenus à Londres, hier soir, sur le sac de la cité de Laohokow, en j Chine, par les partisans du «Loup blanc». Le • «Loup Blanc» apparut le 8 mars devant la j ville et ouvrit tout d'abord le feu contre les ■ ; remparts. Il entra bientôt dans la place, des traîtes .ayant immédiatement ouvert les portes et tiré, eux aussi, sur les troupes gouverne-j mentales, qui prirent la fuite en désordre. La I ville fut alors mise au pillage et partiellement incendiée par les brigands, qui n'étaient pas plus de cinq cents. Parmi eux figurait un enfant de quatorze ans qui, un fusil à la main, tirait sur toutes les personnes qu'il apercevait, avec tout autant de calme qu'il l'aurait fait sur du gibier. Un docteur américain raconte qu'il réussit à s'enfuir avec sa famille au prix des plus grosses difficultés. Tandis que les bandits étaient occupés au pillage, il gagna la rivière voisine et s'éloigna en canot jusqu'au milieu du fleuve, où il resta tout un jour et toute la nuit suivante. Les flammes de l'incendie projetaient une lumière intense et les cris de détresse des malheureux habitants ne cessaient de se faire entendre. Le docteur réussit un peu plus tard à gagner Taipingtien. BILLET PARLEMENTAIRE Le 6 mai 1914. La Chambre a siégé hier soir jusqu'à 8 heures; elle a voulu absolument en finir avec le projet de loi organisant les assurances sociales. La majorité a compris que sa tactique de rejeter sur l'opposition le retard subi par ce projet ne tiendrait pas et comme les élections sont proches dans les provinces industrielles de Liège et du Hainaut. elle n'a pas voulu se présenter les mains vides devant les électeurs ouvriers. De là cette hâte de voter le projet. C'est le gouvernement qui a écopé, surtout le pauvre M. Hubert. A plusieurs reprises il a déclaré ne pouvoir assurer l'exécution de la loi si on y introduisait les amendements proposés et ces amendements ont été votés. Par exemple, celui garantissant aux assurés le libre choix du médecin, celui qui donne aux assurés les avantages de l'assurance six mois après leur affiliation, M. Hubert voulait un an. Les ministres ont tous voté avec M. Hubert et ils ont tous été mis en minorité. Mais aucun ne songe à se retirer, pas même M. Hubert, paraît-il. La majorité de la droite s'est retrouvée pour rejeter la pension de vieillesse de 360 francs par an, proposée par M. Pecher. Tous les droitiers ont mangé la parole qu'ils ont donnée avant les dernières élections.Du reste, de l'avis quasi unanime, le projet de loi voté ne tient pas; il devra être refait par le Sénat, après les élections. * * a Le Sénat continue toujours à rejeter les amendements de l'opposition au projet scolaire.M. Speyer faisait remarquer qu'en vertu d'une disposition générale du code pénal, appliquée par la Cour de cassation, sauf disposition contraire dans la loi, l'amende devait être remplacée par un emprisonnement subsidiaire. Comme le projet de loi scolaire ne supprime pas cet emprisonnement, le père de famille qui n'envoie pas son enfant à l'école, devra faire de la prison.Ce n'est pas ce que la droite veut et par conséquent M. Speyer propose un amendement supprimant l'emprisonnement subsidiaire.L'amendement est rejeté comme les autres.C'est le parti pris le plus sectaire qu'on ait jamais rencontré. Jean GOSSING. Nouvelles de l'Étranger Françols-Kossuth agonise Le «Lolcal Anzeiger» annonce de Budapesth que François Kossuth est entré en agonie. Un roi comédien C'est aujourd'hui l'anniversaire de la mort d'Edouard VII, roi d'Angleterre, décédé le 6 mars 1910. A ce propos disons que la revue anglaise «Modem Society» affirme qu'Edouard quand il était encore prince de Galles, en 1833 ou 1884, monta sur la scène et joua la comédio devant le public de Paris qui, du reste, ne l'a pas reconnu. Le prince, d'après la révélation de cette re vue, qui la tiendrait d'un témoin oculaire e digne de foi, parut un soir sur une scène pa risienne, au Vaudeville pour préciser, au? côtés de Sarah Bernhardt. Il tenait le rôle d< Vladimir, dans le drame de Sardou, «Fédora» Et voici comment on expliqué cet inciden original dans la vie d'un roi. Le prince, qu: avait assisté un soir à la représentation di célèbre drame, s'entretenait après le specta cle, avec l'héroïne, de choses de théâtre. Dam la conversation, ayant exprimé le regret de n'avoir jamais pu réaliser son plus cher dé sir de jouer, une fois au moins, la comédie comme un acteur véritable, il fut pris à l'im proviste par la proposition de la grande tra gédienne de lui donner, le lendemain, la ré plique dans ce même drame. Le prince accepta séance tenante, et le len demain les Parisiens eurent l'occasion, sans s'en douter, d'applaudir Vladimir en la per sonne du futur roi du pays ami. il paraît que l'acteur royal s'était - acquHtt: de son rôle avec beaucoup de talent. Jean Richepin veut être député On assure que l'union républicaine de Cau dry aurait demandé à M. Richepin de pose] sa candidature dans la première circonscrip tion de Cambrai, où M. Le Roy, député sor tant, radical-socialiste reste seul candidat, M Beauvillain, socialiste unifié, et M. Deligne libéral, ayant retiré leur candidature. M. Jean Richepin n'a pas encore fait connaître sa réponse. Les flottes de l'Europe Les grandes marines de guerre européennes comprendront, en 1915, les effectifs sur vants: Angleterre: 81 navires de ligne, 90 éclai-reurs, 300 torpilleurs. Allemagne: 41 navires de ligne, 44 éclai-reurs, 160 torpilleurs. Italie: 14 navires de ligne, 10 éclaireurs, 100 torpilleurs. Autriche: 10 navires de ligne, 6 éclaireurs, 70, torpilleurs. Russie (mer Baltique): 8 navires de ligne, 10 éclaireurs, 100 torpilleurs. France: 27 navires de ligne, 24 éclaireurs, 220 torpilleurs. Si, pour cette année 1915, l'on attribue à l'Angleterre le coefficient 100, l'Allemagne aura 48, l'Italie 17, l'Autriche 10, la Russie 8, la France 30. Naturellement, ces effectifs augmenteront encore les années suivantes, dans les mêmes proportions, ce qui montre le côté aussi vain ; que coûteux de cette formidable course aux armements. Le meilleur des dirigeables Dans un long article que publie la «Tœg-liche Rundschau», le capitaine de vaisseau von Pustow relate avec enthousiasme les per-; formances accomplies par le nouveau diri-j geable «Schutte-Lanz, avant sa réception par I la Commission militaire. Le capitaine von Pustow fait ressortir que le «S.-L.-2» a une force ascensionnelle plus grande que n'importe lequel des dirigeables actuels et que l'on peut s'en servir soit pour augmenter son rayon d'action en augmentant les approvisionnements d'essence et d'huile, soit en le chargeant de grandes quantités de bombes et d'engins destructeurs. L'auteur de l'article estime que par sa vitesse de 85 kilomètres à l'heure le nouveau dirigeable est i supérieur à tout autre navire aérien et même aux Zeppelins, dont le record est de 79 kilomètres. Le capitaine von Pustow écrit: ; Avec la vitesse de 90 kilomètres, on peut ré-; sister à une forte tempête, et le «S.-L.-2» a [ atteint ainsi la vitesse des aéroplanes armés : de mitrailleuses ou d'appareils servant à lan-; cer les bombes. La lutte entre le dirigeable et | l'aéroplane prendrait ainsi une tout autre tournure que lorsqu'il s'agissait de dirigeables marchant à une vitesse de 75 kilomètres ou moins. On peut donc se rendre compte qu'avec le «S.-L.-2» la construction des dirigeables a accompli un énorme progrès. Ce qu'il faut y voir de particulièrement réjouissant, c'est qu'à l'étranger il n'existe encore en vue aucun dirigeable qui puisse être comparé à ce chef-d'œuvre des ingénieurs allemands. Si des événements imprévus ne surviennent pas, l'Allemagne pourra se féliciter d'incomparables succès dans le domaine de la navigation aérienne. Le divorce de Manoel Il y a un an le roi inpartibus du Portugal, le jeune Manoel épousait la princesse Victoria de Hohenzollern-Sigmaringen. Peu de jours après ce mariage se répendaient des bruits de désaccord profond entre les nouveaux époux. La jeune reine, disait on. refusait de suivre son mari en Angleterre. Depuis, la reine fut longtemps malade et des notes officieuses disaient que son mari la soignait. Maintenant la «Gazette Berlinoise de Midi» affirme que la jeune rein^e avait demandé au Vatican l'annulation de son mariage el qu'un divorce s'en suivrait. Le correspondant de ce journal à Rome ajoute qu'il n'a pu obtenir des renseignements à ce sujet au Vatican. Le procès de Mme Caïllaux M. Boucard, juge d'instruction a entendu, hier après-midi, MM. Le Couret et Albert Livet, publicistes, tous deux mis en cause samedi dernier par M. Dubarry, au cours de sa déposition. M. Le Couret, jeune homme d'une vingtaine d'années, qui est directeur du «Courier du Parlement», a fait au magistrat des déclarations qu'on peut résumer ainsi qu'il suit «J'ai su, avant qu'elle fût publiée, que la lettre «ton Jo» allait paraître dans le «Figaro». Et je vous avoue que, d'après la réputation qu'avait M. Calmette dans les milieux de presse, je n'avais pac cru que cela fût exact. • «Lorsque cette lettre parut, je me souvins alors qu'on avait vaguement parlé devant moi de plusieurs autres documents de même nature. Il me parut nécessaire d'avoir des précisions à ce sujet. «Dans l'après-midi du 13 mars, je me rendis à la Chambre, où je rencontrai la personne qui m'avait déjà si exactement renseigné. Elle me confirma que l'on devait publier d'autres lettres de M. Caillaux, d'un caractère tout intime, adressées à celle qui devait être plus tard Mme Caillaux. » On me précisa, entre autres détails, celui-ci: M. Caillaux parlait de sa situation de fortune et se félicitait de certaines opérations avantageuses, grâce auxquelles il avait pu réaliser de jolis bénéfices. D'une manière j générale, d'après ce qu'on me dit, il s'expri-; mait assez librement sur toutes sortes de su-! jets. | «Après cet entretien, je me mêlai à divers ; groupes et j'acquis la conviction personnelle, d'après les conversations, que beaucoup de gens s'attendaient à d'autres publications.» Je rentrai à mon bureau où je vis mon rédac-teur en chef, M. Albert Livet, qui de son côté, m'annonça qu'il avait également recueilli l'impression que de nouvelles lettres allaient être publiées par le «Figaro». J'en conclus que les lettres étaient bien entre les mains des ennemis du ministre des finances et qu'elles avaient été divulguées en petit comité. De son côté M. Albert Livet a déclaré au j juge qu'il avait lui aussi entendu dans les couloirs de la Chambre des conversations lui i donnant l'impression que de nouvelles lettres ! intimes étaient sur le point d'être publiées. Puis M. Boucard a entendu MM. Pinseton et | Quittard du «Figaro» qui ont confirmé que sur la demande de Gaston Calmette, blessé, tous les documents enfermés dans son portefeuille ont été remis au Dr Calmette sauf le rapport Fabre et la lettre «Ton Jo». NOS ÉCHOS Pauvre Zeebrugge Un phénomène intéressant est signalé sur notre littoral: Depuis quelques mois, on constate que l'estran, sur toute la longueur de la côte belge, se relève notablement par suite des apports de sable de plus en plus considérables. En certains endroits,les épis et jetées sont presque entièrement recouverts par les sables que dépose la mer à chaque haute marée. Il ne manquait plus que cela pour ensabler complètement le port électoral de Zee-brugge.* * . À Zurenborg- Le Cercle libéral de Zurenborg qui prend a cœur les intérêts des habitants de ce quartier, s'était adressé à l'administration communale pour obtenir certaines améliorations <Jans la voirie, l'éclairage, etc. Lo Cercle libéral de Zurenborg a déjà obtenu satisfaction sur divers points.La Ville vient notamment d'installer treize bancs à la place de l'Aurore et d'importants travaux" de voirie sont exécutés en ce moment rue Not-tebohm, rue du Taureau et rue du Bélier. En outre, le Collège vient de faire savoir au Cercle libéral de Zurenborg que des instructions sont données pour améliorer l'éclairage du quartier de l'Est. A cette fin on déplacera un grand nombre de réverbères et on procédera au placement: de 27 nouveaux réverbères ordinaires, de trois grands candélabres à cinq branches, dont deux destinés à la Place de l'Aurore et un à la Place Door Verstraete. Qos travaux seront commencés incessamment et exécutés aussitôt que possible. Pour ce qui regarde les autres demandes du Cercle libéral (réparation complète de terre- retuneton au «Nouveau jprecurseur» v u plus lor.Ti: Grand Roman PA n Robert SAI1WILWS Ses larges prunelles lançaient des fiâmes, son sein se soulevait. Elle était, en effet, bien belle, d'une beau-lé impérieuse, presque tragique. Et fascinée,subjuguée malgré elle.Angèle la .regardait sans pouvoir prononcer une paroie. — Aiî! vous n'osez répondre, ricana l'im-pitoyable visiteusé. D'ailleurs à quoi bon? Vous savez bien que je dis vrai! 'Jui m'a possédé ne saurait m'oublier. f-on souvenir se dressera toujours entre lui é\ tout autre femme. Daiïi vos épanchements amoureux, au Milieu Lq vos plus ardentes effusions, c'est J°j n9m> entendez-vous, mon seul nom que balbutiera le comte Pierre de La Roche-*nant.Cette fois ÀUle Frémont parut avoir re-Pris possession de soi-même. a ~~ "Ie vous déîtnds, fit-elle avec hauteur, calomnier mon fiancé! L autre partit d'uiv nouvel éclat de rire et, insolente: — Je le calomnie!... Que n'est-il ici cet nomme, votre noble fiancé? véritéaUra*s ^en *G f°rcer reconnaître la Où est-il donc? AU aIa^ ^aussé le ton en parlant. 1 aigré l'épaisseur des tentures, les éclats de sa voix parvenaient maintenant jusqu'à la chambre voisine. Inquiète, Mme Frémont accourut pour savoir la cause de ce tumulte. Elle aperçut cette femme échevelée, l'attitude d'Angèle qui, à moitié défaillante, s'appuyait contre le mur pour ne pas tom-ÏW1,Que ge ppsse-t-il donc, mon Dieu! s'exclama Mme Frémont, En même temps se précipitant vers sa fille l'enveloppa de ses bras. D'un mouvenRnt instinctif, Angèle se blottit contre l'épaule de sà _mère. — Cette femme, murmura-t-elle, m'niSUlte et calomnie mon fiancé. La visiteuse l'interrompit par un nouvel éclat de rire. Brusquement, elle ouvrit le carton qu'eîlp avait apporté et le retournant en vida le contenu sur la table. Des lettres, une photographie, des fleurs séchées s'éparpillèrent sur le meuble. — Tenez, dit-elle avec une tranquille insolence, lisez ce recueil. Contemplez les traits chéris de ce portrait et doutez alors de la véracité de ïnes paroles.Un dernier mot, sachez qu'on offense pas impunément Yvonne Lambert . Tôt ou tard on se venge. Dann yotre propre intérêt je vous conseille de rompre fti| plus vite toute relation avec le comte de la Reehelï^jît dont vous prétendez me voler le ceeup, Adieu, et sans revoir! Hâtivement elle roula ses cheveux, en torsades autour de sa tête, remit son chapeau, puia çgquissant une révérence moqueuse, elle sortit de i<i /chambre. Et m^inetnant la meif$ <4 la fpje étaient seules. Tout d'abord elles échangèrent un regard £an§terné. Puis, courbant la tête entre ses mair Angèle poussa un sourd gémissement. En' même temps un tremblement agiti ^toute sa persone. Mon enfant, ma chérie! s'écria Mme Fi mont, et se penchant sur Angèle, elle l'e: brassa. Mais déjà la jeune fille avait relevé front. Toute trace d'émotion semblait avoir d paru dé son visage, encore pâle, mais ti c fi lme. Ses yeux secs brill&ient d'un éclat insoli un pli de résolution serrait ses lèvres, line expression d'énergie était répandue s se» traits d'habitude si mobiles, Ma mère, dit-elle, l'homme que j'ali ne saurait être infâme, n'est-ce pas? — Non, certes ma chérie, répliqua Mi Frémont, je ne le pense pas. Mais J.'iîifiûT-.jop hésitante de sa voix, 1' quiétude çle son tegutd démentaient $$$ \ rôles. — Nous ne le croyons pas, reprit Angè mais il nous faut une certitude, Ou le comte de L'a Rochebriant est le d nier des misérables, et alors il est indig de l'amour d'une honnête femme, ou il vi( Éj'jHrg victime d'une monstrueuse calomn Èn ee'ctto cupt qiji n^e çe^tii'ai coin ble, puisque j'ai failli douter'dê sa lo^ctU Elle se dirigea vers la table où g'éta:lai< le^ papiers laissés par la visiteu&o, Effrayée, Mme Frémont fit un mou ment pour arrêter sa fille. . _ rrois-moi, mignonne, ne touche paf ces lcÙH'i, — Tu pourrais regretter ta curiosité. Si tu as confiance... — Il ne s'agit plus de confiance, int rompit Angèle, mais de trouver une prei de j-vahison, D'aiHeVïrsjje suis courageuse pi i)G ç^. pas d'affronter, la vérité. Et allongeant le bras, elle saisit résolu-^ ment la photographie. 11 C'était le portrait d'un jeune homme très beau à la physionomie hautaine. — Oh! mon Dieu! murmura la jeune fille, c'est lui, c'est bien lui. , Et une montée de sang colora la blancheur de son visage. . Fiévreusement elle détourna la carte ès photographique. A l'envers, griffonnés au crayon, se lj-. saient ces quelques p^ots; e{ <;À mon Yvonhe adorée, son fervent ad-ur mirateur, Pierre.>> Un subit éblouissement fit chanceler Mlle ne Frémont. Elle porta la main à son front. ne II lui semblait que les artères de ses tempes allaient éclater. n_ Sa vue devenait trouble. ia_ Toutefois et par un yiolent effort y.o: lonié, elle reprit possession d'elle-même. ' ,e — Allons jusqu'au bout, fit-elle çJ'UU ai] ' sorpbre, et pas de-ffû&lefiPè. fît elle ramassa l'une des lettres, se dis-3r" posant à la lire. n(J Cependant elle eut un instant d'hésita-'.nt tion. ie- j On eût dit que son courage reculait de f yant la certltiiflp, A-* quoi Bon accumuler les preuves dv int mensonge de son fiancé^ N'étalt-ollo pas suffisamment édifiée pai la photographie? Mais cette hésitation ne fut-pas de longiu i à durée. Brusquement Angèle déplia le feuillpt fe lelparc6unit des y.Bu\; 1 «Ma belle entre les belles, disait le billet er- je t'ai attendue ioute la matinée sur k ive lande, près du coin que tu sais, là où h mousse et les bruyères nous font un tapi: i)£ (]'Q£ et r]e PCjurpTQ; Pourquoi n'és-tu pas venue, méchante » Quel plaisir trouves-tu à me torturer par des raffinements de coquetterio indignes de notre amour? » Depuis cette ineffable soirée, où,n'écoutant que ton cœur, tu t'es donnée à moi, tu m'appartiens, Yvonne, et tu ne saurais te reprendre. » Souviens-toi de ces heures inoubliables où nous avons savouré toutes les extases de l'amour et ne sois, pas avare de ta pré-sepcf,;V Ne m'allègue pas la nécessité do sauvegarder les apparences, la crainte d'éveiller les soupçons de ton père. » Le bonhomme est trop absorbé par ses malades pour s'occuper de toi. » Quant aux mauvaises langues, le jour où tu seras comtesse de la Rochebriant, elles seront les premières à. rétracter leurs médisances. y Viens, mon adorée, viona vite, 11 me tarde d$ baiser tes youx, ces deux astres noirs, dont lea ténébrouses fulgurances me plongent en un ravissement infini. » Il me tarde d'appuyer mon front sur le frais et vivant satin de ta gorge. » Ci-joint un bouquet de bruyères qv\û je viens de cueillir. » Garçlo^û pouniiiî souvenir de ton adQ- fUfOUi.. Point de date ni de signature. Miii* Aftgfcle reconnaissait cette écriture lâchée, aux jambages irréguliers. Un billet amoureux accompagnait le bou-i quet que chaque matin lui envoyait »oh fiancé, [ tft c'était la même main qui avait tracé les lignes qu'elle venait de lire. , Farouche, l'œil sombre, les sourcils con-tractéSj Mlle Frémont jeta la lettre sur J;\ l table et en saisit une autjç. j Çeiîe'.ej ainsi conçue; ut Effroyable scène que tu m'as faite hier ! soir m'a confondu. » J'en ai encovê le cœur meurtri. >> Pourquoi ces injures, ces véhémences de langage, ces emportements inconsidérés?» Tu m'accuses d'avoir abusé de ta confiance, tu me menaces de tout aller révéleq à ton père. » Que tu es Injuste, mon Yvonne, et comme tu me juges mal! » Ne t'ai-je pas, dès le premier jour, mis au courant de ma situation? ii Faut-il te répéter que ce printemps, à bout de ressources,pressuré par mes créanciers, n'ayant que vingt-quatre heures pour régler une dette d'honneur, il ne me restait d'autre alternative que de me brûler la cervelle ou d'obéir k mon père? U 11 exigeait que je me vendisse cher lui; à cette condition, il consentait à m'envoyer des fonds. » Il fallut passer par son désir. » Je ne le regrette pas. « C'est mon séjour forcé en Bretagne qui m'a valu la. joie de te connaîtra. «Mais tâche de comprendre que je ne suis pas libre de mes actes. «Jo ne possède rien, rien! «J'ai mangé toute la fortune qui me venait de ma mère, «Maintenant je dépens uniquement, da mon pèïe. Et fleu sait qu'il n'est pas tendre, « Tu ne le connais pas. « C'est un vieillard tôtu et cassant, rempli de l'orgueil de caste, imbu de préjugés aristocratiques, inflexible, voire même arbitraire sur lea traditions nobiliaires. « g'ij venait à découvrir notra liaison il | serait homme à dénaturer sa fortune pour | me déhériter. ' (A continuer.)

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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