Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 10 June. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn11t6w/
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jHerei'ctil MO «ïuiu 1914 cinMf GBivrriacisfli Sl>œe aiïnéc — r*° iOO Le Nouveau Précurseur ^JBOj^txrEJS^rEjSTT'S : ANVERS. an an 13.00 ir.; six mois 6.^0 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; - 8.00 fr.; » t on HOLLANDE. . 32.00 fr.; » 16.00 ir.; - 8.00 fi. LUXEMBOURG, > 82.00 fr.; » 16 00 fr.; » ,n'2nf£* UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 11. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { jaaïSiu..: { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.Kr3SrOI<rCE 3 : Ordinaires, )a petite ligne, fr. 0.30 i Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 ■> 1 à 4 lignes . » 1.00 i Faits divers, la ligne. . » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 ' Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de Vétranger et de ta Belgique sont reçues aussi par VAgence Havas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, S, Place de la Bourse, à P.aris, et 20, Eigh Holborn, à Londres. Au Dehors ANGLETERRE La situation politique La Chambre des communes se réunira au-ioud'hui pour la première fois depuis la Pentecôte. La présente semaine sera réservée à la discussion d'un certain nombre de. projets de loi d'importance secondaire et à l'examen je divers chapitres du budget; mais, actuellement, tout l'intérêt se porte sur la Chambre des lords où le bill du Home rule va être envoyé pour la troisième fois et où le gouvernement introduira presque en même temps le bill d'amendenient qui doit, comme on le sait, modifier; sur" certains points, le projet primitif du Home rule. La Chambre des lords se réunira lundi prochain. Il est peu probable, cependant, que les nouveaux bills lui soient présentés avant les derniers jours du mois. Le gouvernement profitera de ce délai pour poursuivre les négocia tions avec les Irlandais et les conservateurs. FRANCE Le ministère Ribot Comme nous le disions, hier en Dernière heure, le ministère Ribot est définitivement constitué. A la dernière minute il a dû subir des remaniements.M.Noulens, qui avait accepte de conserver le portefeuille de la guerre, s'est retiré,disant qu'il ne pouvait pas faire partie d'un cabinet ne comprenant qu'un seul représentant de son groupe, celui des radicaux unifiés. M. Ribot a pris une rapide décision. Il a remplacé M. Noulens à la guerre par M. Del-cassé; celui-ci à la Mariné par M, Chautemps; et M. Chautemps aux Colonies par M. Maurice iMaunoury. Le Cabinet se trouve donc composé comme suit: Présidence du conseil et justice, Ribot, sénateur; Affaires étrangères, Léon Bourgeois, sén.; Marine, M. Ch. Chautemps, sén.; Guerre, M. Delcassé, député; Intérieur, M. Peytral, sénateur; Finances, Clémentel, député; Travaux publics, M. Jean Dûpuy, sénateur; Instruction publique, Dessoye, député; Colonies, M. MaU-noury, .député; Agriculture, M. Daria, député; Commerce, postes et télégraphes, M. Marc Réville, député; Travail, M. Àbél, dép. . Ce matin un conseil de cabinet désignera des sous-secrétaires d'Etat. Dès maintenant sont acquises les nominations de M. Guernier àtla marine marchande et de M. Lecherty à l'intérieur. Pour le sous-secrétariat des Beaux-Arts, on cite plusieurs noms, parmi lesquels celui de M. Laurains. Le nouveau cabinet L'influence du Sénat sera proportionnellement grande dans le nouveau cabinet. Le président du conseil est sénateur, comme ses principaux collaborateurs, 'MM. Léon Bourgeois, Peytral et Jean Dupuy. Le nouveau cabinet comprend cinq sénateurs et sept députés. Au point de vue politique, les sept députés appartiennent tous à la gauche râdicale, sauf M. Dariac qui est du groupe des républicains de gauche. Quant aux cinq sénateurs, deux MM. Ribot et Jean Dupuy, appartiennent à l'union républicaine, trois" MM. Léon Bourgeois, Peytral et Chautemps, apparf ennent à la gauche démocratique.Les cinq sénateurs ont tous été ministres autrefois et môme MM, Ribot et Léon Bourgeois ont été présidentalu conseil. Sur les sept députés deux ont été ministres antérieurement;ce sont MM.Delcassé,Clémentel. Cinq débutent dans les fonctions ministérielles: MM. Abel, Dessyoe, Dariac, M. Maunoury et Marc Réville. M. Alexandre Ribot M. Alexandre Ribot, dont on connaît la Ion gue et brillante carrière, la forte personnali té, la haute autorité, le prestige moral et lr ferme éloquence, est né à Saint-Omer le 7 fé vrier 1842. Depuis 1895, M. Ribot n'avait plus été prési dent du conseil ni ministre. A cette époque M. Poincaré faisait partie de son cabine •comme ministre de l'instruction publique. Nommé en 1903 membre de l'Académie de! sciences morales et politiques, en remplace mc-nt de M. Roussel, M. Ribot a été appelé ei 1906 à recueillir à l'Académie française la suc cession du duc d'Audiffret-Pasquier. La déclaration min'stérielle Ce sera probablement vendredi, que le ca •binet se présentera devant les Chambres e donnera lecture de sa déclaration. Si l'on en croit les renseignements recueilli J.——j-jœr. j..g ~-n• t^/s^frerv UUpitO UO ^lUOltUiO Iiumùliv-U] ministérielle sera tout à fait à gauche. Sur l'application des lois laïques, comme sur les problèmes financiers de l'heure présente, elle ne doit être dans l'esprit des membres du cabinet l'objet d'aucune critique sur les bancs républicains. En ce qui concerne la durée du service militaire, le cabinet Ribot considère que la loi établissant le service de trois ans, votée depuis peu de temps et qui commence à peine à recevoir son application, ne saurait être remise en discussion en ce moment, alors que rien n'est changé dans les circonstances qui en ont déterminé le vote par le Parlement. Au sujet de la question financière, le cabinet Ribot prendra à tâche de rétablir .l'équilibre dans les finances. Il annoncera le dépôt immédiat d'un projet d'emprunt destiné à fournir les ressources que réclame la situation budgétaire. Il déclarera en outre qu'il s'efforcera de mettre d'accord les deux Chambres -sur le projet d'impôt sur le revenu voté par. la Chambre à la fin de la précédente législature et incorporé par ellè dans la loi de finances pour 1914. Les républicains de gauche Les députés membres du groupe des républicains de gauche ne cachent pas leurs sympathies pour le nouveau ministère.. Ils se disent en mesure d'assurer qu'il aura à la 'Chambre une belle majorité et qu'il trouvera dans leurs rangs un ferme soutien. Les radicaux unifiés Hier matin, avant la constitution du cabinet Ribot, le groupe radical et radical socialiste s'est réuni au Palais-Bourbon. Dès le début de la séance M. André Hesse a fait observer que la désignation de M. Ribot, pour constituer un cabinet au lendemain des élections générales constituait «un défi» et il a invité le groupe à manifester immédiatement son sentiment à l'égard de la combinaison qui se prépare. MM. Simyan et Thierry-Cazes ont appuyé cette opinion et finalement le groupe a voté l'ordre du jour suivant: «Le groupe du parti républicain radical et radical-socialiste renouvelle l'ordre du jour voté le 1er juin, par lequel il déclare qu'il n'accordera sa confiance qu'à un cabinet s'ap-, puyant exclusivement sur la majorité de gauche, fermement décidé à poursuivre la réalisation du programme de Pau, et compte sur la discipline de tous les membres du parti.» Le groupe a décidé ensuite de surseoir à la •désignation de ses candidats aux grandes commissions et de -s'en tenir exclusivement aujourd'hui à cette manifestation. LUXEM BOURG Les élections Voici les résultats globaux des élections pour le renouvellement partiel dè la Chambre des députés. Canton d'Eternach; ballotage entre trois candidats libéraux et trois cléricaux. Canton d'Esch: 2. libéraux élus; ballctage entre 7 libéraux, 11 'cléricaux, 5 socialistes et un démocrate. I.uxembourg-ciTmpagne: 4 libéraux élus; ballottage entre o libéraux et 3 cléricaux. Canton de ..lersch: 1 clérical élu; ballottage entre 1 libéral et 1 clérical. ; Canton de Remich: 2 cléricaux élus, sans opposition libérale. Canton de Wiltz: 3 cléricaux élus. ALLEMAGNE Les socialistes et l'armée Le «Vorwaerts», devant la recrudescence des poursuites intentées à ses rédacteurs et contre les orateurs socialistes qui critiquent sé- ; vèrement certains incidents militaires et dénoncent les mauvais traitements dont les sol- • dats sont victimes de la part d'officiers et de : sous-officiers, déclare ceci : «Loin de nous laisser abattre, nous répon- t drons coup pour coup. Nous allons entrepren- 1 . i dre une campagne avec le concours de tous i . j ceux qui, ayant terminé leur service mili- , ; taire, pourraient nous signaler des faits de , mauvais traitements dans l'armée. DANEMARK Revision de la Constitution i Hier le Folketing a adopté par 102 voix con- J tre 6 de la droite, le projet préconisé par le • i gouvernement pour la revision de la Consti- i tution. Mais au Landtaeg, malgré les menaces de I dissolution, les 32 membres de la droite ont j continué à ne pas prendre part au vote, le projet a été voté par les 33 membres de la j gauche; comme il y a 6G membres au Land- i t taeg, le quorum n'a pas été atteint. Le présideot du conseil a eu une conférence 3 avec le roi. I IHLIL Troubîe3 et grèves Les événements d'Ancône, que nous avons relatés hier, ont produit une grande agitation ians tout le pays. La grève générale a été proclamée^ à Bari, Bologne, Brescia,- Florence, Forli, Gênes, Li-vourne, Milan, Modane, Parme, Pesaro, Pise, Reggio Emilia, Vivitta Vecchia, Rovigo, Turin 3t Venise. La grève n'a qu'un caractère partiel dans plusieurs de ces villes. L'ordre public est assuré et généralement on ne signale pas d'irici-lents graves. ' La grève de protestation s'est étendue à Faènza, Côme et San Pier d'Arella. Dans cette dernière localité, les équipes de déchargeurs travaillent à bord de huit steamers. A Gênes et à Turin, les magasins restés ouverts ont dû fermer sous la menace des grévistes.A Bologne, le service des tramways est sus- ; pendu. Dans les villes où la grève a été proclamée, les journaux ne paraissent pas. A Rome La grève a continué pendant toute la journée sans incident. Un grand nombre d'ouvriers ont stationné aux abords de la' bourse du travail pour con- ! naître les décisions des comités des ligues et ; savoir si mercredi on autorisera les meetings. \ Après 8 heures du soir, les manifestants ont \ été invités par le secrétaire de la bourse du travail à s'éloigner mais à assister mercredi I à un meeting. Mille personnes environ se sont dirigées 1 vers la Via Alexandrina en cortège. Des . agents, des soldats et des carabiniers à cheval ' ont èssayé de les disperser. Des conflits très ; vifs se sont produits. Les grenadiers ont fait ; feu neuf fois en l'air. Les manifestants se sont disloqués et une partie d'entre 1 eux çe sont dirigés vers la Place de Venise où là po.lice le s.'a djspersés à nouveau. Un grëhadier' a lté Jplesse d'un ,coup sous l'œil gauche.D'autrës ont été contusionnés légèrement. Il y a des blessés parmi les agents, la troupe et les manifestants. A Turin A la suite d'un meeting de plusieurs milliers de personnes, au cours duquel ont été | prononcés des discours de protestation, les : manifestants ont parcouru les rues principales de la ville. De nouveaux discours ont été prononcés sur la place Castello. Les manifestants se sont ensuite dirigés vers la Chambre du travail. A la hauteur de la rue de Gênes, les manifestants ayant rencontré deux chariots qui transportaient du tabac ont dételé les chevaux et se sont emparés de petites caisses de Cigarettes qu'ils ont lancées dans les vitres des maisons et d'un café voisins qui ont été brisées. Ils ont ensuite brûlé un certain nombre de caisses. La cavalerie a dispersé les manifestants. A Florence Hier, à Florence, après avoir tenu place In-dependenza un meeting de protestation contre les faits d'Ancône, une colonne de manifestants a parcouru la rue Guelfa. Les agents -voulurent la disperser. Un conflit s'en suivit. Les manifestants lancèrent sur les agents des briques et des pierres. Les agents ripostèrent par des coups de revolver. Un manifestant a été tué et deux blessés légèrement. Un lieutenant de police a reçu une blessure grave. Deux agents .ont été légèrement blessés. La troupe a dispersé les manifestants. Les trains arrêtés A Bergame, après avoir obtenu que tous les magasins et établissements de la ville fussent fermés* les manifestants se sont rendus à Borgo Santa Caterina, sur le chemin de fer du Val Brembera. Les femmes se sont placées en travers de la voie et ont obhgé de faire remiser un train dont les manifestants ont brisé les vitres. Il n'y a eu aucun blessé. A Prato, la gare avait été bloquée par les manifestants, mais à la suite de l'intervention des troupes, elle a été évacuée. Le service des trains est assuré. A Ancône, le train expresse de 1 h. 25 pour Bologne est parti avec plusieurs heures de retard. Les trains de la ligne de Bologne sont arrêté à Falconara. Près de la gare de Fabriano, des inconnus ont détruit la voie ferrée sur une longueur de quelques mètres, ce qui a obligé un traip à s'arrêter. On travaille à rétablir rapidement le service. Le train d'Ancône, qui devait arriver à Fo-ligno à 10 h. 38, n'a pu arriver à destination, un groupe d'anarchistes l'ayant fait arrêter peu après la gare de Foligno. Le train parti à 10 heures de Foligno, et celui parti pour Ancône à 11 h. 54, sont arrivés à Fossato di Vico, où ils assurent la communication entre Fossato, Foligno et Rome. A la Chambre, M. Salandra, président du conseil, a répondu aux questions posées sur les événements. Le ministre déclare qu'ayant appris que les bourses du travail de diverses villes, sur l'initiative de celle d'Ancône,avaient projeté des manifestations antimilitaristes pour le 7 juin, jour de la fête nationale, il donna des instructions aux préfets pour qu'ils défendent ces réunions. Il ajoute qu'il revendique l'entière responsabilité de ces instructions. (Appl. chaleureux, bruit à l'extrême gauche). Ces manifestations, ajoute M. Salandra, ont été empêchées dans tout le royaume sans incident,sauf à Ancône. Le. ministre fait le récit des événements qui se sont produits le 7 juin à Ancône, d'après les renseignements'qui lui sont parvenus. Il déclare que les carabiniers et l'agent qui tirèrent ont été mis en état d'arrestation et placés à la disposition de l'autorité judiciaire. L'orateur ajoute que suivant l'inspecteur général, envoyé à Ancône, il est établi que les carabiniers se trouvèrent attaqués vigoureusement à coups de pierres et se mirent, à tirer su. la foule lorsque plusieurs d'entre eux . eurent été blessés. M. Salandra fait le récit des troubles qui se produisirent hier et aujourd'hui à Ancône, ainsi que des manifestations qui se sont produites à Rome. Le ministre conclut en répétant qu'il revendique toutes les responsabilités. Différents députés socialistes, radicaux et républicains prennent ensuite la parole. Tous critiquent la défense faite par le président du conseil de tenir des meetings le 7 juin et regrettent qu'il y ait eu des victimes. M. Salandra, répondant à divers orateurs, fait un exposé du conflit qui a éclaté à Florence, et dans lequel un citoyen a été tué. Il déclare qu'il partage la douleur que cause cette mort aux Italiens, comme ministre et comme homme de cœur. Il repousse-avec -indignation iaccusation qu'il aurait excercé une pression violente sur î'esprit des agents. Peut-être d'autres influences -ont-çlles ,agi sur l'esprit, simple des foules' naïves et • impressionnables. (Vifs applaudissements à droite. Bruit à l'extrême gauche). M. Salandra assure que l'idée d'une politique de réaction est loin de ,sa pensée. Il reste le^ défenseur de la liberté mais aussi le tenace adversaire de toute violation de la loi. Comme ministre il ne manquera pas d'accomplir son devoir qui est de défendre l'ordre et les institutions publiques contre quiconque vent y porter atteinte. Liberté ne peut pas vouloir dire excitation au crime. Le président du conseil veut discuter au plus tôt la motion de blâme annoncée par MM. Chiessa et Modigliani parce qu'il est nécessaire que la chambre exprime son opinion sur la conduite du gouvernement. (Vives approbations et applaudissements). ROUMANIE Les élections Les élections législatives ont pris fin mardi. Ont été élus : 145 libéraux, 17 démocrates, 2 nationalistes, 22 conservateurs et 5 candidats indépendants. BULGARIE Le mouvement contre la Grèce Au Sobranié, parlant de l'envahissement et de l'occupation par la foule bulgare des églises grecques de Varna, Staniniakâ et Sofia, le président du conseil déclare que les faits qui viennent de se produire sont très regrettables non seulement pour le gouvernement mais pour la Bulgarie entière. La Bulgarie veut la paix et malgré les provocations de ses voisins, elle ne se départit pas de son calme ni de sa tolérance habituelle. Malheureusement les excès nombreux dont les Bulgares sont victimes dans les '.pays bulgares restés sous la domination étrangère, ne •: pouvaient rester sans écho parmi le peuple, S surtout parmi les milliers de réfugiés. L'ad-| ministration est étrangère à un mouvement né | spontanément de l'effet de ces persécutions i incessantes. Le gouvernement désapprouve les i faits qui se sont produits. Son désir est d'aplanir les conflits du passé et d'établir des rapports meilleurs avec ses voisins afin de sauvegarder l'élément bulgare en Macédoine. Quant aux coupables, ils seront punis. SERBIE La crise ministérielle L'entente n'a pu se faire entre le roi et le chef de l'opposition. Il est presque certain que M. Pachitch reprendra la présidence du conseil, avec le portefeuille des Travaux Publics. ALSANiE Pour soutenir le prince Les 750 Mirdites venus de Scutari ont tenu une assemblée à la suite de laquelle ils se sont rendus, leur capitaine Marco Gyconi à leur fait une ovation au prince, qui a remercie ainsi que la princesse. 2,500 hommes de troupes, qui ne sont plus nécessaires en Epire, ont reçu l'ordre de se rendre â Elbasan, où ils arriveront aprës-de-maln.L'enquête concernant les Italiens Dimanche a commencé à Durazzo l'enquête contre le colonel italien Muricchio et le professeur Chinigo, ainsi que l'examen de la cor respondance saisie, dans la maison du directeur des postes italien. La commission d'enquête se compose d'Ekrem bey Vlora, Feyzi bey et de M. Gura,kuki, et du capitaine hollandais Fabiuë, sous la direction du lieutenant colonel Thomson.' On a entendu quatorze té moins à charge, qui ont vu les signaux lumineux faits de la maison du directeur des' postes italien. • Le même soir, à deux heures de la nuit, a été rédigé le procès-verbal suivant con ornant l'examen des papiers du cplonel Muricchio: Nous, soussignés, donnons acte 'par le présent procès-vèrbal, que dans la réunion qui a (eu lieu le 7 juin, de dix heures à deux heures du dit jour, avons procédé l'examen des papiers et documents saisis le 5 courant chez la chevalier Alessio. A la suite de cet examen, quatre membres albanais, Feyzi bey, Ehrern bey, MM. Gurakuki et Thomson, en sont venus à cette conclusion, qu'une lettre est d'une nature compromettante pour M. Muricchio, parce que son contenu a des rapports moraux avec l'accusation dont le colonel a été l'objet. Les trois membres italiens, le marquis Carlo Durazzo le lieutenant Americo Andreoit et Mi Pietro Duniska, ont, de leur côté, conclu qu'aucune dés lettres en question ni aucun des documents ne contenait quoi que ce soit de compromettant pour lç colonel Muricchio, ni en général ni en rapport avec l'accusation doni il est l'objet.-Quant à. la lettre dont, il est ques tion plus haut, ils, assurent qu'il s'agit d'une lettre p'rivée Où le colonel Muricchio ne fait que manifester des opinions et appréciations personnelles n'ayant pas le moindre rapport avec l'accusation portée contre lui. En ce qui concerne le professeur Chinigo, tous les membres sont d'accord pour déclai-er que dans les papiers examinés ne se trouve rien de nature à le compromettre. L'audition des témoins a eu lieu lundi, l'enquête est terminée." D'après le correspondant du «Telegraaf» d'Amsterdam, écho des officiers hollandais, cette enquête aurait complètement tourné contre les italiens et les autorités italiennes. TURQUIE Persécution des Grecs chrétiens Ceci est de source grecque: La persécution systématique des Grecs en Asie Mineure continue. La situation à Adramyti a empiré. Les habitants, mourants de faim, campent en plein air. Ils ont été chassés de leurs maisons qui ont été mises à sac. L'émigration eh masse co'nti-; nue. Les bandes armées cernent Aivali, menaçant i la ville; les autorités ont interdit l'importa-i tion de la farine, et les communications étant interrompues avec la campagne, la famine est imminente. L'armée et les autorités participent aux persécutions. Les habitants de Tchesmé quittent la ville en masse. Mille réfugiés concentrés à Tchesme endurent les pires souffrances. Kfx cents Grecs du village de Naip ojit ét contraints par la' force de s'embarquer -pour Salonique. Les chrétiens des villages Adolepe, Narli, Pa-paoli, chassés de leurs maisons, se sont portés le long de la côté où ils se trouvent sans abri. Le nombre des réfugiés grecs arrivés à Mi- ! tylene depuis quelques jours, dépasse 6,000 j et près de 10,000 Grecs attendent, dans les di- ! vers ports de l'Asie^Mineure, l'arrivée des va- i peurs qui doivent les transporter sur, le terri- j toire grec. Les réfugiés fournissent les détails 'es plus \ émouvants sur les souffrances et les mauvais j traitements qu'ils ont eus à subir; un grand ; nombre d'entre eux portent encore la trace ; des coups qu'ils ont reçus. Ils racontent que, j partout, les bandes de bachi-bouzoucks ont in- : cendié et pillé les villages grecs, profané les 1 églises, outragé les femmes et les jeunes filles ' et enlevé un grand nombre d'enfants.Dans plu- : sieurs localités, notamment à Freneli.les Turcs ; ont dépouillé les églises grecques de tous leurs i ornements et les ont transformées en mos- i quées. Fermeture des églises et écoles greoquea En raison de la continuation du boycottage anti-grec et des nouveaux conflits qui se Sont produits entre Turcs et Grecs ottomans, au cours desquels un Grec aurait été tué à coups de fusil par des gendarmes, le Saint-Synode'a décidé que les églises et les écoles orthodoxes .seraient fermées à partir de ce soir. Le par-triarcat œcuménique va cesser ses fonctions pendant un certain temps. gouvernement est étonné de la décision du patriarcat de fermer les églises et écoles grecques, au moment, où le Galme commence a régner. Il donnera néanmoins les ordres nécessaires et espère que l'affaire sera réglée. Le ministre se rendra sur les lieux pour examiner la situation. MEXIQUE Vers l'entente v Les Etats-Unis ne réclameront aucune indemnité de guerre au Mexique. Les délégués américains ont fait savoir que leur gouvernement s_'estimera satisfait si un gouvernement mexicain sérieux succède à celui du général Huerta. La guerre civile On signale une avance générale des troupes constitutiQnnalistes vers ZaçatpCas, San-Luis-de-Po'tosi' et Gucàdalàiara'. L'objet de ce mouvement serait de fortifier la résistance que le général Carranza oppose aux demandes d'armistice qui lui sont adressées par les congressistes de Niagara-Falls. Les armes des ccnstitutionnaliste3 A l'issue du conseil de cabinet de mardi matin, le gouvernement des Etats-Unis a donné l'ordre de retenir à Galveston et à Baltimore deux cargaisons d'armes qui seraient destinées aux constitutionnalistes. SAINT-DOMINGUE La révolution Les fédéraux ont occupé' Marapicada après un violent combat. Nouvelles de VÉtranger Changement de front Le colonel Gimdell, qui a remplacé le colonel von Reutter à la tôte du régiment d'infanterie n° 99 à Saverne, vient d'adresser à un commerçant de Phalsbourg une lettre d'excuses et de regrets. Voici à la suite de quelles circonstances.Mercredi dernier, le sergent Muller, du bataillon de Saverne stationné à Phalsbourg, avait bousculé le commerçant qui ne lui avait pas cédé le haut du trottoir. Comme le commerçant protestait contre ce traitement, le sous-officier le jeta à terre et le maltraita si brutalement qu'il perdit connaissance. La victime de cet acte odieux déposa une plainte, mais la retira ensuite pour ne pas nuire à son commerce. Cet incident, qui fit grand bruit dans la petite ville, finit par arriver aux oreilles du nouveau colonel qui, après une enquête préliminaire, fit mettre le sous-officier en prison et écrivit en même temps au commerçant la lettre qui mettra fin, provisoirement, à cet incident.La neige et le froid La neige a fait sa réapparition dans le Jura. Elle est tombée en abondance aux Rousses, au bois d'Amont et aux Bouchoux. Le froid est très vif. Le bétail souffre dans les pâturages. On mande de Chambéry que la neige est tombée sur le-Nivolet.On y aperçoit une couche de neige assez épaisse, à une faible altitude. Un froid presque rigoureux règne dans la région de Clermont-F'errand. Les montagnes et les collines environnant la ville sont couvertes de neige à une altitude de six cents mètres. La neige est également tombée au Mont-Dore et à Saint-Nectaire, où de nombreux baigneurs sont arrivés -polir la saisôn estivale, et à Cler-mont-Ferrand même. Des journaux prétendent même que la neige est tombée hier matin à Paris. En Suisse, dans la région du Saentls, la neige est tombée ù. une altitude de 1,000 mètres, et lundi matin l'observatoire du Saentis annonçait 6 degrés de froid et une forte chute de neige. Au sommet, l'épaisseur de la couche est de 4 m. 50. Dans l'Oberland bernois, il fait froid comme en plein hiver. A la Petite-Scheidegg, on signale de nouvelles chutes de neige, et à 1# Wengernalp le thermomètre est descendu au-desous de zéro. Dans le canton de Claris, la neige est tombée jusqu'à 1,600 mètrfcs. La température est hivers nale. Dans la marine italienne. Une conférence a eu lieu ces jours-ci & la Chambre des députés à Rome entre les représentants des différentes villes maritimes et de ceux de l'Association des armateurs italiens, Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 34 LA PLUS FORTE urana Koraan PAR Rot><ea',t ®;%SI^irWIlLlL3ïI — Voilà qui ne m'intéresse guère! répliqua Yvonne dédaigneusement. — Tu as tort, la vicomtesse, car nous n'avons parlé que de toi! — Vraiment! vous n'aviez pas d'autres sujets de conversation? Mais que m'importe! — Oh! la vicomtesse, crois-moi, ne t'en îais pas une ennemie. C'est une femme dangereuse. — Dangereuse! je ne la crains pas. Que peut-elle contre moi? — Et vindicative, ma chère. — Elle est très irritée contre toi. — Pourquoi? Elle te traite d'ingrate et de mauvais cœur. Sois prudente. Yvonne Lambert partit d'un éclat de rire moqueur. Puis, toujours railleuse: — Je l'admire; elle m'a dévoré le peu que je possédais. , . En sortant de l'hôtel du Coq Gaulois j'étais presque sans ressources. ^ _ — Ca- c'est bien vrai, approuva Frétillon. N'importe, méfie-toi. Yvonne ayant fini sa tasse de thé la posa sur la table. Puis, allongeant la tête et regardant fixement son amie, elle demanda: — Et c'est uniquement pour se plaindre 3e mon ingratitude que la Bartel t'a fait ! visite? — Oui, d'abord. Et puis, quelque chose L'intrigue, cette femme. Tu ne devines pas quoi? — Explique-toi clairement, fit l'autre avec impatience., Je ne comprends pas les énigmes. — Eh bien! maman Bartel venait s'informer de ton enfant. — Mon enfant! répéta d'une voix étranglée Yvonne Lambert. Elle se leva, mais presque aussitôt retombait sur sa chaise. Une montée de sang avait rougi son visage, puis refluant vers le cœur, avait laissé son front pâle comme un linge. Un convulsif tremblement agitait ses na- i rines. Et ses yeux dilatés sembalient brûler de toutes les angoisses de la terreur. — Que lui as-tu répondu, à cette femme? murmura-t-elle enfin. — Mais ce que tu m'as répété toi-même cent fois: qu'il était mort! Un amer sourire effleura les lèvres d'Yvonne Lambert. — Mon enfant est mort, en effet! fit-elle d'une voix rauque. — Pauvre petite Hortense, larmoya Frétillon.Mais au fond, vois-tu, tant mieux pour toi. Voyons, que ferais-tu de cet enfant, et qu'en penserait M. Frémont? A ce moment, la porte s'ouvrit et la ca-mériste entra portant entre ses mains un paquet er une lettre. — De la part de M. F.rémont, dit-elle avec un sourire insidieux. — C'est bien, répliqua sèchement Yvonne, posez cela sur la console et débarrasser la table Victorine obéit et après avoir enlevé le couvert se retira. — Encore un cadeau! s'écria Frétillon en b.attant des mains. Quelle chouette femme tu es!... Puis-je regarder? Les yeux pétillants de curiosité, la danseuse détacha les cordons, arracha le papier qui enveloppait le paquet et découvrit un large écrin de velours bleu. Elle l'ouvrit précipitamment et aussitôt poussa un cri d'admiration. — Ah! que c'est beau, ma chère! Es-tu assez chançarde! Regarde, reluque-moi cela! En même temps, elle tendait à son amie l'écrin ouvert, dans lequel serpentait, sur un lit de satin crème, une superbe rivière de brillants. Mais Yvonne Lambeft jeta sur cette parure un regard assez froid. — Fort bien, en effet, répliqua-t-elle sans s'émouvoir davantage. — Et pourquoi fais-tu ta chipie? Ne dirait-on pas vraiment que tu as mar-ché toute t'a vie sur les diamants de la couronne. Moi, si j'avais un singe aussi généreux que papa Frémont, je l'aimerais à la folie, fût-il cent fois plus bossu que le bossu à maman Bartel. Et dame, le tien est un homme chic et qui marque bien. — Allons, mets une sourdine à ton enthousiasme et passe-moi la lettre qui accompagnait ce cadeau. — Tiens, c'est vrai, il y a un billet doux. Le voilà, ma chère. — Lis toi-même, enjoignit Yvonne en ! ! étouffant un bâillement. | Frétillon ne se fit pas prier, et décache-j tant la lette la lut à haute voix: j ((Voici, belle Irène, quelques pierreries j que je me fais un plaisir de déposer à voj pieds. » Il m'a semblé qu'hier soir, dans votre loge des Folies-Bergère, vous lorgniez avec insistance une parure du même genre à] partenant à la première danseuse du ballet. » Je ne veux pas que mon adorable vicomtesse ait rien à envier aux autres. » Ce soir, je viendrai vous demander à dîner. » Votre esclave, Gaspard Frémont.» — Quelle , délicatesse, quelle générosité! Tu as de la veine, toi! soupira Frétillon er regardant avec convoitise le collier de brillants.Ce n'est pas a moi qu'on fait de pareils cadeaux! Mais Yvonne l'interrompit en s'écriant avec humeur: — Bon! ce soir encore il s'invite à dîner! Impossible d'avoir deux jours de libre! — Comment! ce sont là tes remerciements. Mince de reconnaissance! — Au fait, ricana Yvonne, il m'envoie un cadeau et réclame son prix. Ce n'est que justice. — Sait-tu, Irène, que tu es une fière ingrate! fit Frétillon scandalisée. — Ingrate? répéta avec hauteur Yvonne, il ne saurait être question de gratitude entre l'homme qui m'entretient et moi. Il me comble de ses dons, moi je flatte sa vanité, je lui procure les voluptés qui le délivrent du morne ennui de son existence, je stimule ses appétits blasés. Nous sommes quittes, ou plutôt c'est lui qui m'est redevable. * Au sortir de mes bras, il ne saurait éprouver l'effroyable dégoût, l'horreur sans borne que chacune de ses visites m'inspire. — Ah! ça, tu es vraiment étonnante avec tes airs de victime! De quoi te plains-tu donc?. Tu es belle, tu es jeune, tu es adorée d'un millionnaire qui ne sait qu'inventer pour te faire plaisir, qui t'entoure d'un luxe royal, et tu n'es pas satisfaite. Voyons, que manque-t-il encore à ton bonheur, je serais curieuse de le savoir? ~ Ce qu'il me manque! s'écria Yvonne d'une voix d'abord contenue, mais qui montait et s'échauffait par degrés, il me manque, ce qu'aucune richesse ne saurait jamais me rendre, ma propre estime et celle des autres. Oui, tu l'as dit, cet homme m'adore, il m'entoure d'un luxe fastueux, il m'accable de ses prodigalités et de ses prévenances. Mais cette adoration est une insulte, cette opulence une misère, ces attentions autant de poignées de boue et de fange. Tant que j'amuserai ses caprices de libertin, il est prêt à se ruiner pour moi. Mais le jour où il sera lassé ou qu'il apercevra sur mon front les premières approches de la vieillesse, il ne m'accoredera pas un morceau de pain, et me laissera mourir sans remords sur un lit d'hôpital. Plus indigente que la plus pauvre des mendiantes, je suis forcée de faire de la honte ma compagne, de sentir les yeux de la foule braqués sur moi avec insolence, de subir le mépris des honnêtes femmes qui, à mon approche, se détournent scandalisées. Ah! poursuivit-elle avec angoisse, que ne puis-je échanger mon sort contre celui des humbles ouvrières aux mains calleuses, noircies par le travail, aux traits ravagés par les veilles et les privations, mais qui sont entourées des dignités saintes dt l'épouse et de la mère, et qui, respectées de leur vivant sont pleurées à leur mort! La vie de nous autres déclassées n'esl qu'un tissu d'opprobe et le seul hommage que nous puissions, à notre mort, espérei de la pitié des hommes, c'est l'oubli! A mesure qu'elle s'exaltait, une rougeui empourprait le Visage d'Yvonne, ses yeux s'allumaient d'une flamme insolite, un tremblement agitait ses membres. Brusquement, elle s'arrêta comme épuisée par sa propre véhémence. Et, surprise, ahurie, quelque peu troublée, Frétillon demeurait silencieuse. Peut-ê'tre que dans cette âme faussée, en cette conscience morte,un éclair avait jailli et fait entrevoir avec une aveuglante clarté l'abîme dans lequel, depuis si longtemps elle roulait! Yvonne cependant .s'était dirigée vers la cheminée et avait sonné. Victorine entra. — Apportez-moi une robe de mérinos noir, mon chapeau et mes gants. Et dépêchez-vous, je suis très pressée, commanda Yvonne. — Madame veut::eHe,; qu'on fasse atteler? domanda la camériste! — Non, c'est inutile. Faites-moi chercher un fiacre. Frétillon la regardait ébaubie. Pendant que Victorine allait exécuter les ordres de sa maîtresse, elle dit: — Tu roules en sapin, toi, quand tu possèdes un huit-ressorts? — Comme tu dis. — Oh! là! là! des feignants, tes chevaux!S'ils ne travaillent pas, tu les feras crever d'indigestion. Victorine était revenue avec la toilette demandée. Elle s'approcha de sa maîtresse et s'apprêta à l'habiller. Yvonne dévêtit son peignoir de dentelles et endossa rapidement la robe de laine noire. — C'est, bien, dit-elle à Victorine, je n'ai plus besoin de vous, ,r. ' ^ (A continuer J 1 ?

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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