Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 20 July. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kw57d2r67g/
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' -a w -m- a* ■ CSRJO ClHlV'IÏMKfe 80" année — IV SOS. Le Nouveau Précurseur A-BOlSTTSrBTwrEINTTS : INVERS un an 12.00 fr.; six mois 6.E0 fr.; trois mois S.50 fr. rnTiwim » 15 00 fr • » 8.00 fr.; ■ 4.50 fr, HOLLANDE ' ssloofr. . 16.00 fr.| . 8.00 fr. LUXEMBOURG, • 3g°0 &•! * if qR fr! 10 50 fr" UNION POSTALE, » 43.00 fr.; » SI.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous lis bureaux des parte* en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { »• W { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AîsnsroisroEs : Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 ! Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » i à 4 lignes . » 1.00 I Faits divers, la ligne. . » 2.50 Financières, la ligne . » 0.50 * Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de l'étranger et de i<i Belgique sont reçues aussi par l'Agence Havas, 8, place des Martyrs, à BruaéÙet, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, High Holbom, à Londres. Chronique anversoise Un concours annulé. — La chanson d'il y trente ans. — Fille de la folie! — L'Inspiration. — Préférences populaires. Devrons-nous renoncer au concours d chansons populaires? Il y a lieu, semble-t il, de poser cette question; en effet, le jur; a dû annuler le concours, cette année, pa suite de l'insuffisance de productions en voyées. Nos compositeurs «ne font plu avec», comme dirait Beulemans. Peut-étr bien y a-t-il parmi les jeunes, des coricui rents qui furent souventes fois évincés g qui, en fin de compte, ont perdu courage. Peut-être aussi s'abstiennent-ils parc qu'ils savent que leur œuvrette, même si 1 prix lui échoit, n'aura jamais les honneur de la vogue. Car il n'y a pas à se le diss: mu 1er: de toutes les chansons primées d< puis que le concours existe, malgré les e: forts des «Liederavonden», deux ou trois peine sont restées: elles sont inscrites a répertoire de quelques midinettes qui le fredonnent encore dans les ateliers, le soirs d'hiver, quand l'heure s'attarde... E pourtant, ce n'est pas qu'un jury grave e docte choisit les' productions les plus se vantes: c'est le public lui-même qui choisi en dernier ressort. La chanson n'a don aucune excuse si elle ne se popularise pa^ Je commence à, croire que nos compos: leurs,ayant tous été plus ou moins à l'écol de Benoit, affectionnent plutôt le genr sévère, la musique large et solennelle d maître, lequel entourait ses œuvres d'u certain luxe de mise en scène qui devait le imposer. Et il faut bien avouer, — mai qu'on ne m'accuse pas une fois de plus d «fransquillonnisme!» — que les chanson d'il y a trente ans: paroles flamandes, mai musique d'aucune école, tout simplemer mélodieuse, avaient beaucoup plus de.su< cès que celles qui doivent s'en tenir à ce; laines règles immuables. Naguère, nos mi ficiens ne connaissaient que la musiqu française; ils s'en inspiraient pour illustre les couplets des poètes flamands, et... o les chante encore. Car il est bien vrai, comme le dit Parnj «dans son fameux quatrain: Fille aimable de la Folie La chanson naquit parmi nous, Souple et légère, elle se plie, Au ton des *sages et des fous! Mais, ayant eu une mère aussi peu s rieuse, etf.le ne se laisse pas emprisonm par une é»?ole ou par un genre. Elle est cri du cœur, elle est spontanée,elle expriir une impression, "et, à cette ccmditioii-là sei lëment, elle peut être sincère. Chateai briand Va dit: «Les hommes chante) d'abord; ensuite, ils écrivent.» Combien ( petits -chefs-d'œuvre n'ont pas été composa dans le parfum d'un boudoir, après ui nuit d'amour, — ou avant! — ou "bien soi l'influence d'un vin généreux! La chansc doit s'envoler, libre, bavarde, gouailleus graciéuse, vive, souriante, spirituelle; el ne s'accomode d'aucune entrave. Elle m Ira chez l'artiste à la vue d'une belle fil ou d'un beau paysage. Olivier Basselin i chantait le vin que lorsqu'il avait bu; ma il le chantait bien. Chansons de route, chansons de chai brée, chansons estudiantines, «Studente lieder» qui célèbrent les vignes rhénane chansons d'amour ou d'ivresse, pour to tes il faut l'inspiration du milieu, de l'he re. Elles ne se font point sur commanc elles ne s'assujetissent pas à une moc Leur seule qualité, c'est d'être vraies: cette condition, elles deviendront popul; res. * * « C'est peine perdue, d'ailleurs, que de 1 ter contre la préférence de la masse, i semblez des jeunes gens pour leur appn tire telles chansons; distribuez des reçue: allumez l'enthousiasme, provoquez le d< re: le carnaval venu, on chante autre c se. Quoi? Ce qu'a popularisé la figure é; nouie de Deltenre ou la mimique imf>réï de Van Aerschot. Cela n'est pas de l'art? n'en demande pas. On demande de la m< die, du rythme, de l'inspiration. Encore i In „o+ filU, rlrt ln TTnlîf» i * ■ 1MI Voilà ce dont il faut tenir compte. L'insuccès du dernier concours peut nous faire ' réfléchir: nos compositeurs flamands peuvent-ils exceller dans la chanson populaire? Ils ont fait des opéras superbes, que la a France elle-même accueillit par des applaudissements. Ils font des cantates très belles, pour les fêtes nationales et pour les noces d'or de quartier. Ils trouvent la phrase làr-3 ge, imposante, ils tirent leurs effets des grandes masses chorales et instrumentales ( assemblées dans des décors, prestigieux, ac-r compagnées par la musique du carillon. Mais nous n'avons pas à enregistrer, à l'ac-3 tif de nos musiciens, des chansons qui ont 3 vraiment pris, qui ont véritablement bénéficié de la faveur populaire. t A Anvers, on encourage la chanson, mais on ne la chante pas. Puisque le peuple dé-e daigne celles qui sont faites pour lui et pré-e fère celles qu'il choisit lui-même, pourquoi s s'obstiner? On a pu tenter l'expérience, et l'intention était, certes, des plus louables. Mais puisqu'elle ne donne rien, autant sup-" primer des concours qu'on est tout de même obligé d'annuler par après. s Pierre MARZERELLE. Au Dehors t .06* - .c ANGLETERRE e Auteur du Home rule e C'est aujourd'hui que M. Asquith doit faire connaître à la Chambre des communes, le sen-1 timent des unionistes au sujet du bill voté s par les Lords pour amender le Home rule. s Le publiciste politique connu, sir Henry e Lucy, dans un article que publie r«Observer», s dit que M. ASquith recommandera lundi à la s chambre des communes de rejeter à peu près i tous les amendements votés par la chambre des Lords au projet de loi amendant le projet de Home rule. i- L'Intervention du Roi e r Le «Daily Mail» annonce que le roi a con-a voqué une conférence de tous les partis poui discuter la question Irlandaise. Cette conférence, à laquelle les chefs de partis natio-r' nalistes, unioniste, irlandais et libéraux assisteront, sera tenue très prochainement, peut-être même demain mardi. Il n'est pas douteux que la décision royale n'ait été prise & la suite des pourparlers très actifs qui ont eu lieu ces jours derniers dam les milieux ministériels, et très probablemem dans l'audience que le roi George donna i §- M. Asquith vendredi soir, à une heure très tar ;r dive. [e Selon toute vraisemblance, les membres de ie la conférence seront: Pour le gouvernement: MM. Aseniith rvrp mier ministre, et Lloyd George, chancelle) l" de l'Echiquier. u Pour l'opposition: Lord Lansdowne, leadei ie unioniste à là Chambre des lords, et M. Bonai ïs i Law, leader unioniste à la Chambre des com ie munes. ,s Pous les Irlandais nationalistes: M. Red in mond, leur leader, et M. Dillon, membre d< la Chambre des communes. f' Enfin, pour l'Ulster, sir Edward Carson ® membre du Parlement et chef des protesta î" taires contre le Home rule, et le capitain le Craig, également membre de la Chambre de îe communes. is Un précédent a~ il faut retourner à trente ans en arrière pou n" trouver l'exemple d'une semblable interventio s> de la couronne dans un conflit d'apparence il u- soluble entre les deux assemblées, u- En 1884, -la reine Victoria écrivit personnel^ e ment à Gladstone et au marquis de Salisbur i0' pour les inviter à, réunir les différents chefs e: partis dans les deux Chambres, afin de tâch< * d'arriver à une entente sur le projet de loi êle u". torale dit «Franchise bill», qui les divisait pr fondement. I<es négociations prescrites par la reine f rent engagées, et moins d'un mois après, Gla stone annonçait à la souveraine qu'elles avaie: .i abouti à un heureux résultat. ^s" Le revue do la flotte m- ls, !Le roi George a passé hier en revue la pi îli- formidable flotte qui ait jamais été réunie. io- C'est dans la splendide rade de Spitheed, : 3a- large de Portsmouth que cette revue a eu lie :.ie 246 navires de guerre s'y trouvaient dont n dreadnoughts et superdreadnoughs. Les pav Ions de 25 amiraux flottent sur cette immer 'l0" armée qui met en ligne plus de 2,000 cano me et dont le nottage atteint le total formidal de 1.011.033 tonnes. FRANC- Un prêtre espion On a arrêté à Bernay, un prêtre qui cherchî à se procurer les documents de mobilisât!' conservés dans les gares. Ce prêtre a avo qu'il agissait pour le compte de l'Allemagr et l'on se demande s'il n'est pas en proie à d troubles cérébraux. ALLEMAGN Pour rendre la visita La 3c escadre allemanele de Kiel annor que la 3e 'escadre allemande rendra vers 8 août dans un port anglais la visite que l'escadre anglaise à Kiel pendant la Semai nautique. AUTRICHE-HONGRI Une note austro-hongroise La «Militaerische "Rundschau» annor qu'une note de l'Autriche aurait été comn niquée aux puissances et ferait l'objet d' échange de vues des cabinets. Cette note ; rait un caractère d'ultimatum avec délai U court. L'instruction serait terminée et on att< drait seulement que la démarche soit eff tuée pour la publier. •L'officieux «Prager Tagblatt» mande que note est prête et que sa remise aura lieu i jourd'hui ou demain. Le bruit circule d'au part, ce soir, qu'un article de la «Samoup va», dont la paternité est attribuée au mir tre de l'intérieur, M. _Protich, va faire l'ob de représentations. SERBI LE rai Pierre Les journaux de Prague annoncent que roi de Serbie doit aller faire une cure a Cai bad dans les premiers jours du mois d'<joi Suivant un journal de Budapest, on s tend à ce que le roi Pirere abdique très p chainement. Le -roi- -s'est rendu de nouveai Vranska-Banga, une ville dleau serbe et 1 croit qu'avant son retour à Belgrade U tia férera définitivement le pouvoir et la c< ronne royale au prince Alexandre. BULGARI Toujours l'emprunt allemand Les groupes d'opposition, à l'exception i socialistes, avaient convoqué dimanche r tin sur une place publicpie leurs adhère afin de protester contre l'emprunt. Trois o teurs ont pris la parole. Pendant le disco' du dernier, une bagarre s'est produite qui amené l'intérvention de la police. La io a été dispersée. Au cours de la bagarre, r sieurs personnes ont été blessées légèreme GRECE ET TURQUI Pour une union patriotique Le ministre de la marine turque Djemal cha est arrivé sameeli à Vienne/Le bruit court ( pendant son séjour à Paris il a poursuivi tentatives de réconciliation avec les adver: res du gouvernement turc réfugiés a Pa Parmi ceux auprès desquels cette tentât aurait réussi, on cite l'ancien ministre o man à, Madrid Chérif pacha. Pour l'entente î L'entrevue du grand-vizir, et de M. Venize 3 va avoir lieu, à Bruxelles, un de ces. jours. Le jour n'est pas encore fixé. ALBAN r De9 négociations il i- Les insurgés ont envoyé des lettres aux présentants de la France, de la Russie, de 1' !- gleterre et de l'Italie, demandant une en y vue pour discuter .les intérêts de l'Albanie, e Ce-s messieurs ont fait répondre qu'ils ■r voulaient pas négocier en dehors des re; sentants de l'Autriche et de l'Allemagne. d- Les insurgés ont accepté de négocier ég ment avec les ministres d'Allemagne et d i- triche-Hongrie. Ils ont envoyé une lettre l- i mandant une entrevue pour le 22 juillet, it Cette lettre est signée par le chef Musta] Dans cette lettre, les minif.ires des six g des puissances, sont invites à se rendre a Cl mercredi, dans l'après-midi, en vue des p parlers. La lettre exprime l'espoir que les js nistres se rendront A l'invitation, attendu î les rebelles ne voudraient que pas la na tu i albanaise fut souillée de sang à cause de u. razzo. 55 Volontaire roumains se Un nouveau détachement de volontaires ns ! crutés parmi les Albanais habitant la Roi )lo nie, a quitté Bacarest," à dest'nation de i banie. p A Durazzo Une fusillade et une canonade très vives o commencé dimanche à 11 heures du soir co lit tre les insurgés. Le Jeu a duré jusqu'à mini )n 30. On s'est aperçu à ce moment qu'il s'agi aé sait d'une fausse alerte. [Q, D'après la «Correspondance albanaise» D es razzo serait complètement cerné. A Valona L Le capitaine Ghillard, avec 800 volontaires 2 mitrailleuses, est parti de Valona et marc! ce contre les insurgés, qui sont campés au-delù < lG Voissa. Suivant les journaux de Vienne, les Epirot ne ont cessé leur marche sur Valona, ils se re rent vers le nord de l'Epifé. r- Epirctes et Albanais Le »Piccolo», de Trieste, publie des révél i .tions sur un accord intervenu entre les insv ce | gés Epirotes et les Albanais. II.résulte de c IU_ } révélations que ces derniers reconnaissent l'a ~ ; tônomie de l'Epire et que des délégués des dei ' parties se rendront prochainement à Saloniq ; pour parachever l'accord. «- MEXIQU Pour maintenir l'ordre 11 _ Sept mille soldats constitutionnalistes c G reçu l'ordre de se rendre à Mexico pour ma: ^ tenir l'ordre en cas de troubles. jçi Un vapeur norvégien arrêté Le vapeur norvégien «City of Tampico» £. été arrêté par les constitutionnalistes, comi El il appareillait de Tampico pour Galveste a cause du refus de son capitaine de perin tre l'arrestation à bord du général fédéral Io retraite Juan Vasquez et de deux de ses co ,js. pariions, que les. consititu!t(ionnalfistes ace t sent d'avoir volé une somme d'argent. Le ; a'j.. néral Vasquez proteste contre cette accu r'0_ tion. Ce que l'on veut tout simplement, dit à c'est me ramener à terre pour me fusill on Le capitaine du navire a demandé à l'ami: ns. américain Mayo de le protéger, mais celui )U. a refusé, déclarant que les autorités de Ta pico agissaient dans la plénitude de lei droits. Le navire reste consigné à.Tampiç E Ùne nouvelle révolution Une nouvelle révolution a éclaté dans les Etats d'Aguas-Calientes et de Michoacan, la_ premier situé au nord-est et le second rjts sud-est de la capitale mexicaine. Le mou ra_ ment est conduit par le général Orozco, irs ancien soldat fédéral, et par le général C a denas. On dit qu'ils ont quatre mille homn j]e sous les ordres et qu'il ont commencé à at 1U_ quer des villages assez rapprochés de Me nt. co- Faux départ ^ Le départ du général Huerta a été reci pa- l'accompagner dans son exil et qu'il n'a [ue jusqu'ici trouver de navire pour eux. De no les breux officiers sont allés se joindre aux m iai- taires fugitifs qui se trouvaient h Puerto à ris. xico et on en attend d'autres avant le dép ive du général Huerta. ,to- m Nouvelles de l'Étrange ie —— Le procès de Mme Caillaux re. C'est aujourd'hui à midi, eiu'ont commer .\n- au Palais de justice de Paris, les débats tre- procès de Mme Caillaux, accusée d'avoir M. Calmette, rédacteur en chef du «Figaro» ne Les 'faits ont eu trop de rétentissement p )ré- que nous ayons à les rappeler. Madame Caillaux a été transférée de la pri aie. de Saint Lazare a celle de la Conciergerie \u_ est en communication directe avec le pa de- justice. I»ps débats sont présidés par le consei >ha. Albanel, qui a pour assesseur MM Katz, [■an- g°UI'y et Roty, ce dernier suppléant. ,jai< 'Le siège du ministère public est occupé -)ur- le procureur général, M. Herbaux, il : mi- assisté par l'avocat-général Mornet, mai: que premier seul prendra la parole. tion Au banc de la défense': M tre Fernand Lat DU. ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, a: té de ses coilabeirateurs, Mtres Lebeau et Ad de Pachmann. La partie civile ferait soutenir ses inté re. Par M tre Chenu, artc'en bâtonnier, et Si ima- ma.n La foule est énorme; mais elle est tem distance par des cordons de gardes répi cains. Rien qu'aux journaux on a délivré 15 cartes spéciales. ut Mme Caillaux a fait assigner plusieurs té u- moins, entre autre le Dr Doyen et le Dr Welsçh it médecin légiste à Liège. s- On constate que le jury de la deuxième ses sion de juillet est très compatissant. □- Ce jury a jugé un faussaire en faveur duquel en dépit de certaines circonstances aggravan tes, il a accordé les circonstances atténuantes ce qui permit à la cour de lu: infliger seule ment une peine correctionnelle de trois ans et et prison, mitigée par l'application de la loi di ie sursis. le Puis, ce jury, a jugé un postier faussaire e sa maîtresse, poursuivie pour complicité. Celle es ci a bénéficié d'un verdict négatif; cTelui-là d'ui Li- verdict affirmatijf, mais avec circonstances at ténuantes. Le postier a été condamné a la pein correctionnelle de trois ans de prison. La même jury a jugé le directeur commer cial d'une société d'huileries, qui, en 1912, dé a. tourna 7,400 francs, et en 1913, touclut quatr r. chèques d'un import total de 57,000 francs. I es perdit, d'ailleurs, le tout au jeu. u. Le jury a accordé, encore, les circonstance ix atténuantes et, une troisième fois, la cour . je prononcé une peine correctionnelle de treiz mois de prison. £ La grève des trams de La Haye La grève des trams continue à La Haye. Ce pendant grâce à la maré-chaussée et à la poli ce,des troubles ne se sont plus produits.On a ai rêté une' cinquantaine de jeunes garnements qu n" profitaient de la situation pour «pêcher en ea trouble». La population d'ailleurs, a compri aussi que son attitude pouvait contribuer grar dement à maintenir l'ordre. Pendant toute 1 journée d'hier le service a été organisé su a deux lignes de tramways. Dès mesures d'o) ne dre très sévères ayant été prises, on n'a e n> aucun incident à signaler. ct- La direction des tramways a, d'autre par en fait des propositions concernant un nouvea 111 ■ contrat de travail qui entrerait en vigueur 1 l* 1er octobre prochain. Ces propositions ont ét î'é- transmises aux grévistes par le collège de >a- bourgmestre et échevins. il. Le comité de la grève a déclaré par écrit, à 1 -T- municipalité que les employés des tramway 'a! sont disposés à reprendre le travail, s'il leu -ci est assuré qu'au mois d'octobre prochain, J rn" d'rection leur soumettra un contrat de trava ts collectif pour une durée de trois ans, et dan lequel contrat il sera tenu compte de leur principales revendications. Un musée Bismarck La ville de Dusseldorf organise pour l'a r)U prochain une grande exposition à l'occâsio ' du centième anniversaire de la naissance d ' " Bismarck. Une reproduction de la maison hab tée par la famille de Bismarck sera construit " et à l'intérieur de cet édifice seront placés le . ' modèles des divers monuments élevés dan l'empire ù la mémoire du chancelier de fer. Excentricité anglaise L,es promeneurs de Londres ont pu voi lié ces jours-ci, dans Hyde-Park, une élégante prt PWk,,n pu Le choiera en Russie rJj" Dix nouveaux cas de choléra ont été constate en Polodie. Au total 30 personnes sont malades et 14 oi succombé. Les krachs financiers en Suisse D'après les derniers renseignements, la situ tion financière de la Caisse d'épagrne canton le d'Uri serait beaucoup plus grave enco; qu'on ne l'avait dit. Le juge d'instruction a demandé â être d chargé de l'enquête, afin que cette affaire p être confiée à un juge spécial ayant l'expérie ce voulue en matière commerciale et indu trielle. La commission nommée par le gouverneme c£ demande qu'une enquête serrée soit faite s du la gestion et la situation des établissements i dustriels auxquels Ta Caisse d'épargne est i téressée et pour lesquels elle a du faire i 3Ur cemment de nouvelles avances; elle elemani en outre, qu'une enquête officielle soit fài 3on sur les différentes affaires de ces étàblisî (fUj riients et sur leurs engagements financiers. lais Elle voudrait également que la Société duciaire suisse soit chargée de procéder imn Qer diatement â une revision des comptes de la j-ja_ lature d'Alfort, des Verreries d'Ohen et de l'e treprise de chemins de fer de la Schoellenen Une grève violente , le On mande de Chicago que suivant un té gramme de Fort Smith, dans l'Aikenzas, u ori, grève a éclaté aux mines de Prairie Creeck.I .sis- grévistes ont attaqué à la dynamite la mi rien AnClior, à Frogstown, faisant sauter une p tie de l'exploitation et tuant ou blessant p rèts sieurs «renards». jlig. Après une bataille, au cours de laquelle nombreux coups de revolver furent tirés ie à chaque côté, faisant de nombreux blessés, îbli- assaillants furent repoussés. On s'attend à 'i ) nouveaux assauts, de la part des grévistes et des renforts ont été envoyés sur les lieux pour v défendre la mine. Femmes irascibles La salle de rédaction du journal conservateur de Stuttgart, la «Gazette de Souabe», a été le théâtre de scènes violentes. Le journal ayant signalé que dc-s "femmes avaient, au cours di'un meeting socialiste, î poussé des cris d'hystériques en entendant par-; 1er des mauvais traitements dans l'armée allemande, deux d'entre elles se présentèrent hier t a la rédaction du journal, demandèrent le lé-elacteur responsable, et le frappèrent violem-î ment à coups de cravache. i Grève maritime au Danemark On mande de Copenhague que, mardi prochain, tous les équipages des charbonniers qui 3 sont la propriété des importateurs de charbon, 1 se mettront en grève dans toute l'étendue du Danemark. Les matelots qui composent ces s equipages forment un syndicat spécial; ils de- 1 'mandent que .les conditions de travail soient les 2 mêmes pour eux que sur tous les autres navires danois. 300 touristes en danger Un incendie d'une intensité considérable s'est déclaré à bord du steamer «Massachusetts», bateau de plaisir faisant le service de Long-Island-Sand, près de New-York. Trois cents touristes, dont la majorité était des femmes et des enfants, se trouvaient a bord. Leur situation était critique, lorsque, fort heureusement, un bateau de secours du port de New-York, mis au courant du danger qu'ils couraient, arriva sur les lieux du sinistre et réussit à les sauver. NOS ECHOS 1 I Chansons populaires ® | Comme noHs l'avons dit vendredi, le jury d i pour la partie musicale du concours annuel 1 de chansons populaires vient de décider que s ; le concours de la présente année est annulé, s Cette sentence est basée sur l'insuffisance des œuvres envoyées par les compositeurs. De sorte que l'audition qui devait avoir lieu aujourd'hui, lundi, ne se fera pas. i ( Il faut supposer que cette mesure a été 1 ; prise avec la plus scrupuleuse équité, et e ^ dans ce cas, on a eu parfaitement raison de ne pas dépenser les deniers des contribua-s ' bles pour une chose qui ne vaut guère, s I II est à souhaiter, qu'à l'avenir, la même mesure soit appliquée, s'il y a lieu aux soi-j disant poèmes qu'on envoie pour les dits I concours; car, à parler franchement, ces r j textes sont en général d'une insignifiance i- . notoire. Les textes primés cette année-ci | Pour faire une chanson vraiment popu- ■ laire, il faut autre chose qu'une rimaillade s | plus ou moins passable; il faut encore que ; le morceau ait du sens, et surtout du bun ■ sens. -■ * * Une belle fête j_ | Samedi soir, le Cercle d'éducation physi-t. ejne a donné à. la Bourse de commerce une •e ! splenelide fête ele gymnastique à l'occasion du dixième anniversaire de sa fondation, é- } L'éclat de cette grande démonstration était rehaussé par la participation de l'école : normale de gymnastique et d'escrime de l'armée. ' Nous avons remarqué au premier rang jt des spectateurs MM. Desguin ,échevin de n- l'instruction publique; L. Augusteyns, dé-n- puté; Dr De Gueldrc, conseiller communal; le général Pittoors, président du Cercle te' d'études coloniales; le major d'état-major e' Coppejans, chef de l'état-major de la 2me c ; division d'armée, le commandant Léon Del-fi- fosse, commandant l'école de gymnastique ié- et d'escrime de l'armée; Gooyvaerts, ins-fi- pecteur ele l'enseignement communal, et le n" Dr De Marneffc. ! La musique du 5e régiment de ligne prêtait son concours à la fête; elle était elérl-lé- gée par M. E. Du Bois. n(j Après une leçon de gymnastique renelue 4es cl.^s plus correctement par la section de ne dames élu Cercle d'éducation physique,nous m- avons admiré les jeux exécutés par une lu- section de jeunes filles des «Cours publics d'éducation physique pour ouvrières«, or-ganisés en collaboration avec la «Vrouwen-le| ; vereeniging». tje | La fête a été clôturée par quelques vieil- mrÊBmmemi ■ " ona-uj. -.-ri*, -.Tcatr LA PLUS FORTE LA rLl)5 runi Grand Roman PAR ltoberi 8AIMVIL3 Elle était délicieusement jolie dan fraîche toilette printanière, la petite mara. Sous son mantelet de so\e claire, ur be de batiste richement brodée, l'ou •d'Angèle, des souliers mordorés c usaient ses petits pieds, et sur ses b( ibrunes un grand chapeau de paille d'1 enguirlandé de petites fleurs de charn; cadrait son visage rose dans leque ■yeux noirs pétillaient et riaient de p. — Vous avez des bagages, madame manda un des facteurs qui erraient ; plate-forme à la recherche de farde: porter. , — Oui, répliqua Angèle, un sac de ge et une couverture dans sa courroi — C'est tout? Vous n'avez pas de g bagages? Non, ils arriveront demain. Tenant dnns la sienne la main cl mara et précédée du commissionnair gèle traversa le remous des voyage' gagna la sortie. En quel hôtel voulez-vous deso demanda le facteur lorsqu'ils eurei teint la cour extérieure de la gare. i.i'i sous la pluie ruisselante piqu; îeuW lanternes rouges la dense opa< cette nuit trempée, quelques ommbi tionnaient depuis quelques instants. Mme de la Rochebnant regarda 54 —- noir, les flaques fangeuses qui se formai! sur le pavé. l"STil Puis, avec un soupir involontaire,elle 8^. pondit: JJJ — Je vais au château du Ménech; la % ture du marquis de la Rochebriant d m'attendre. — En effet, dit le facteur, je l'aperç là-bas. Hélant alors le cocher: — Hé, là-bas, la Rochebriant! an donc vieil, on t'attend! 3 sa I "" Voilà! voilà! articula lourdement i voix pâteuse. Aussitôt, décrivant un demi-cercle, i ,e r0- calèche à capote baissée e{ aux cbey: /rage piaffants se rangea près du trottoir. Iiaus. Le cocher flescendit du siège et ouvri mcles portière: talie, — Me voilà, madame la comtesse, js en- gaya-t-il d'une voix entrecoupée, je i"'ses bien heureux de vous voir... Montez doi aisir. Tiens! c'est votre bambine?... gentil >? de- gentille... ;ur ]a Mme de la Rochebriant le regarda I iux à une surprise mêlée d'inquiétude. L'automédon avait la langue embaràs vova- les mots semblaient sortir avec peine e. " .son gosier. rands A te clarté du réverbère, sa face con I tionnée, oti disparaissaient de petits ; gonflés et pleurards,était convulsée pa; e Ta- | ti'âglÎJlèment nerveux. 3, An- ùne vlokiije et nauséabonde odeur irs et c00l s'exhalalt de sa personne. , — C'est vous, le cocher de M. 1» > de la Rochebriant? demanda-t-elle dm it at- • ele aoute. int ele — Cocher, non, répliqu/v l'autre ave :ité de lubilité; valet de chambre, pour vous ls sta- vir. ...Marins Romagnoul, ancien caporr le ciel 3e zouaves, ensuite ordonnance du gér ~ j " ~ ~ >nt I — Mais si' vous n'êtes pas cocher, i ment se fait-il qu'on... ré. _ Mais non, je ne suis pas cocher! la faute à Jeannot, un idiot, qui crain oi- bigournes... il n'a pas voulu sortir, oit Alors c'est moi qu'on a envoyé à sa p De moins en moins rassurée, Mme i ois Rochebriant répondit: — Dans ce cas, je crois que nous fe mieux de remettre à demain notre dé 've pour le Ménech. j II fait si mauvais et je crains la fa ine ! (je ce nouveau trajet pour ma petite fi Voilà plus de douze heures qu'elle lne ge, et elle doit être lasse. !ux Qh1 non, maman! protesta Tar . , je n'ai pas sommejl du tout, Partons, je t'en prie! l é- Regarde, la voiture est couverte, no ,,I;S serons pas mouillées- lc Et puis, nous avons le chEile avec 1 Ip nous pourrons nous couvrir. Marius Romagnoul s'efforça de pr lVPft un air très digne. §j madame la comtesse croit e{ue .X. sais par e.MHlùjrs, dit-ii, rijadaine la et i' se m'offense bien Qruellement! On connaît les clievaux, on ti snigi poulets d'Inde et antres canassons d ?es; colonel et de son général, 'eux répète, montez, madame! ' Mon général se mettrait en rage si V£Pnis bredouille. d al" Il attend oti fa/7)'lie dans son plus be Ion avec tous ses lustres rpv nuis ze francs de bougies... excusez du peu 1 Kt ije.s fleurs, tant de fleurs que 1j son en est uiit<»ô;J££, Voilai montez, i ; vo- donc! sçr- — Non, non! s'écria Angèle, que e gage i]'w.rognë alarmait de plu? en p 1 du Refourne/ au Menecli, moi je vais é'ral. la nuit à l'hôtel, i ^ _______ «aa ; --y--"- ■ ; ;om- — O*1' non' maman chérie, partons, je supplie! s'écria Tamara. c'est Grand-papa nous attend, il sera trisi t les ne Pas nous voir arriverI En même temps elle sautait dans la lace, ture et prenait place sur la banquett le fond. Cette altercation avait attiré quelque rieux, Us se poussaient du coude en ricai - se gaussaient tout à la fois de l'ivres . Marius et des terreurs de Mme de la R ■jsue briant. ev — N'ayez pas peur, madame, lui e '°ya" facteur d'un ton conciliant, c'est M Romagnoul,. nous le connaissons tou; lara, brave et honnête homme. Il ne confiait jamais mieux que qua est en gaieté. .is ne — En effet, pensait Angèle, à i: ébranlée, mon beau-père ne lui aurai equel confié l'attelage s'il n'était pas sûr d Et alors à haute voix s'a dressant au endrp vençal, elle dit: — Vous me promettez de la pruder je ne • d'aller très lentement? iqteg: j — Oh! oui, lentement lentement, i | \\)0 là mil' cssc;. é des I Tout commp si nous allions à un c son I renient. Mais monte? doue! , Cette dernière facétie fit éclater d les quelques badauds qui commençai je re- ! sc rassc/nbler. -- Pas'brave, la petite dame! dit à au sa- voix l'un d'eux. r dou- Cette désobligeante remarque fit ! la jeune femme. i mai- Cette fols, elle monta résolument e iiontesf s'installer ^auprès ele' sa tille. Le facteur déposa devant elle le e la/i- la jjo^veruire dp yoyagn. |us. -u Âijonç;, elëmarré;, vieux soulareî passer t-il à Marius. la yoiiijre partit. r t'en Tout d'abord, le cocher parut très ma ele son attelage. ,e Il tenait les brides haut et ferme. Par instant, un des alezans pointait voi- Une parole, un «holà, Sultane, tien: 3 du tranquille, AtalanteU paraissait les mer. 3 eu- Le facteur avait, d'ailleurs, dit vrai. mais Marius ne conduisait mieux que ! îant. qu'il était ivre. e de Blottie dans le fond de la calèche, Dche- bras passé autour de Tamara, Mme c Rochebriant commençait à se rassun it le Elle riait maintenant de ses alarme: Eirius — Etais-je folle de m'inemiét&ï1, pèn un elle, il n'y a pas l'ombre d'un danger. De son côté, la petite Tamara se i n(* ^ trait très joyeuse. ; ' — Tu vois, maman, nous avons bier^ îoitie c|e partir. Les chevaux sont sages, t pas peu a, r>eu, bercée par le mouvemer 3rll'1' voiture, èt la fatigue aidant, la fi" * r0" s'assoupissait. ice et Angèle la prît fvl^rs. sur ses genou l'pnvelpp.pant7de ses bras, appuya la tô uada- l'enfant contre sa poitrine. La pluie, maintenant fivait cessé, anter- Mais, dans un ciel en tourmente, le chassait, déclinait, déchiquetait les m 3 rire cIui> venant de lv^, t^jer, s'en allaient fo ent à d'autres orages à l'horizon lointain. Par instants entre les déchirures d haute nuées, la lune versait sur les flaques miroitant dans la lande de blafardes *ougir cheurs; mais presque aussitôt une 01 noirceur venait voiler le çliçque éclatn t vint tout retombait dans une profonde obsr — ' Xi ue, .ïjkiltànè! Allons, courage, sac et : lante! répétait Marius, - | gn même te^iîS ï\ ir-èlait légèreme ! cria,: son fouet ftv croupe des alezans. tout oou.p eçux-pl dînèrent un flo çoîllei- furieux. itre 1 Romagnoul aussitôt tira sur ses brides; 1 un craquement sec se fit entendre. ! Bientôt une des rônes glissait et pendait \ à terre, 5-toi ' — Cap de dious! grommela Marius, une cal- ! des brides vient de se casser. i Malheur! Ja- | Puis secouant la tête et poussant un pro-ors" fond soupir: — Mais nom d'un... que m'arrive-t-il un donc? e la Est-ce que je deviens fou? Je ne vois plus -r. claiï\ et je tombe de sommeil! , Si cela continue, nous n'arriverons jasait- mais. En proie à un nuiîaise croissant et inex-non- pîicable, le Pi-ovençal avait peine à tenir s : tëtû droite, elle se penchait, appesantie sin fait sa poitrine. Son cerveau sen\hhtit vouloir éclater dam t de le crâne d-ovenu brûlant. D'étranges bour lette daviu^ments lui emplissalerit les oreiller. Ses yeux troubles voyaient danser de: _et lueurs ii régulÎKres ct mobiles. fû.dé L'?. Vv'iit-ife à présent bailotait de droite i gauche, de .gauche à droite^ A chaque instant elle menaçait de cha VOïït Virer et de verser. iagcs — Cocher! cria Angèle en pressant Tu rmer rcara qui s'était réveillée en sursaut, d grâce, allons plus lentement! 2 ces — A pas peur! répondit voix guttura? i'eau l'ivrogne. bian- Et les fvlo.SAns précipitèrent encore leu kwv.q c?uv'rapide. nt' et "*s ^a^ent parvenus «\ l'endroit où se d< mité, tachait eU lu i-tand'route le chemin de tr.-A ta veraa conduisant au château du MenecU. i phare et la nier. rit de k°s e'ievailx allaient passer outrer coup .. . (A commuer.) 7.V--

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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