Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 13 June. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883j05/
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gmncxlï 13 et Dimanche 14 Juin 1914 CIWQ CENTIME ancé« - 163 et 164 Le Nouveau Précurseur ABONNEMENTS : ANVERS, on an 12.00 fr.; six mois 6.60 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, - 15.00 fr.; - 8.00 fr.; » 4 50 fr. HOLLANDE, . 83.00 fr.; - 16.00 fr.; » 8 00 fr. LUXEMBOURG, » 83 .00 fr.; » 16-22 £•! " .5 22E* UNION POSTALE, » 48.OO fr.; - SI.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anver# au bureau du Journal et dans tous les bureaux das poste» «a Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉIÉPHOHES { 2£Sàtio«: N° { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.asrN03srcrES : Ordduiebs, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligna. 7 ". fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . » l.oo I Faits wve&s, la ligne. . » 8.35 Finakocèiibs, la ligne . . » 0.50 I Chrowqub Antkk ...» 8.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçue» aussi par VAgence Bavas, S, place des Uartgrs, à Druaeltts, I, Plaça d* la Sourie, à. ParUi e* ÙO. JTigh Holborn, à Londres, GRÈCE ET TURQUIE La guerre va-t-elle éclater entre la Turquie et la Grèce? £n Allemagne,en Autriche ou en est près que certain. A Paris et à Londres on en doute. La situation est très tendue, il suffit d'un rien pour que ces pays malheureux de l'O-uouvelle guerre. rient européen soient victimes d'une On sait bien, que grâce à la création de l'Albanie, il n'existe, dans les Balkans, qu'un équilibre instable .On sait bien qu'il n'y a plus aucune entente entre les quatre nations qui ont vaincu la Turquie. Celle-ci, habile tacticienne ailleurs que sur les champs de bataille, compte bien profiter de ce désaccord et reprendre, en détail, ce qu'elle a dû abandonner en masse. Déjà elle a réussi envers la Bulgarie. Ce sera bientôt le tour de la Grèce; et l'on conçoit que la nation ottomane, ou plutôt ses dirigeants, suscitent de tous les côtés des difficultés à la Grèce; qu'ils malmènent les Grecs partout où ceux-ci se sont établis dans l'empire turc et qu'on cherche à les éloigner. A cet égard les plaintes que M. Venizelos à fait entendre hier à la Chambre grecque ne sont pas sans fondement. La Grèce a remis à la Porte une note très énergique réclamant la cessation des persécutions et la réparation des dommages causés. On ajoute que l'ambassadeur de Grèce en Turquie a prévenu jle grand-vizir que si des incidents se produisaient encore, les relations entre les deux pays prendraient un caractère dangereux. L'opinion publique réclame du gouvernement une action énergique immédiate. Il est manifeste que la Grèce se prépare à la guerre. Des nouvelles concordantes de Constan-tinople, de Sofia et d'Athènes ne laissent presque plus d'espoir. La cause principale en est l'attitude de la Turquie envers les Grecs qui habitent son territoire autant que le désir de la Grèce d'empêcher la Turquie de continuer ses armements navals de manière à avoir la suprématie dans la mer Egée. La Grèce veut une guerre avec la Turquie avant que les dreadnoughts, achetés par celle-ci ne soient en sûreté derrière les Dardanelles; la guerre déclarée ces vaisseaux ne pourront plus être livrés et la Grèce conserve la suprématie sur mer. Le Times attribue la tension actuelle à ['Allemagne. Il se fait mander de Constan-linople que les persécutions endurées par les Grecs dans la Turquie sont provoquées par la mission militaire allemande à Con-stantinople parce que celle-ci envisage les Grecs comme des traîtres qui pourraient dans une guerre de la Turquie précipiter celle-ci vers la ruine. Seul le Times est de son avis. , ... ,. Il ne faut pas aller chercher si loin 1 ex-plication d'une situation sortie tout naturellement des événements. La question d'Orient pèse depuis des années sur l'Europe; elle ne trouve pas une solution définitive en quelques mois, fussent des mois de combats et de victoire. ZEDE. Au Dehors FRANCE La chute du cabinet Le cabinet Ribot est tombé avant même d'a-?nir nu effectivement entrer en fonctions. C'est une défaite plutôt personnelle pour M. RufcoaUcPUon'des'radicaux et des socialistes unifiés a admirablement manœuvré. . oM d^',aTécLr^„dm™sS l'atta- socialistes unifiés. C'est l'odre du jour Puech- DMinpuech ancien ministre développe cet or-lr:»'du jour', surtout en s'en prennant aux per--nnïtes D'abord à M. Léon Bourgeois puis à NI Ribot personnellement. Il lui reproche sa politique passée qui nUnspire aucune confian- CeMaUA.ugagnèuralviSent à la repousse. M. Ri-hnt se défend mais sur le terrain choisi par ses adversaires, il est très faible parce, qu en pffet M Ribot a un passé compromettant Ajoutez que M. Sembat, socialiste, a fait au sniet de la loi de 3 ans des déclaiations faisant prévoir qu'on n'insistera pas pour 1 abro-wion rie cette loi, et on comprend que la Chambre n'ait pas exprimé sa confiance dans un ministère qui la représente ort peu On demande la priorité pour 1 ordre du jour Pneeh-Dalimier; le gouvernement s oppose à Se priïwé qu'est votée par 306 voix conte 6Ç'est la démission du cabinet Ribot qui s'en 6Uit. L'ordre du Jour puech-Dallmier L'ordre du jour Dalimier est ensuite voté par 07/ vaîv ponte 187. 11 est aussi conçu. I a Chambre, respectueuse de la volonté ex-Drimée récemment par le suffrage universel, résolu à ne donner sa confiance quà ™ gciu-vernement capable de réaliser 1 union des forces de gauche et repoussant toute addition, jpasse à l'ordre du jour. La déclaration de M. Sembat y cemtat a déclaré que les socialistes ne demandent pas qu'on abolisse d'un trait de nlume la loi de 3 ans, mais qu'ils demandent njrtm étudie la mise en vigueur prochaine de» moyens permettant le plus rapidement possible le retour ci la loi de deux ans. C'est l'abandon de l'exigence de l'abrogation -i «luette de la loi de trois ans. ce terrain une entente devient possible, Répartition des votes I ,c wfi députés qui ont voté contre le mi nistère Ribof comprennent: 101 socialistes uni «és 23 ripùbïicains socialistes, 173 radicau: unifiés eî radicaux et 4 divers. T PS 2ôl députés de 1 minorité comprennent 2 radicaux unifiés, 63 radicaux, 3 radicau: socialistes, 53 républicains de gauche. 55 pre gressistes, 31 membres de l'Action libérale, 13 droitiers, 36 non inscrits aux groupes, mais presque tous élus avec un programme de droite. Il y a eu 31 abstentions dont 15 radicaux, ; 6 radicaux unÂfiés, 3 républicains socialistes, 5 républicains de gauche, 1 non inscrit I aux groupes et le président île la chambre. Enfin, un député était absent par congé. Les ministres à l'Elysée Immédiatement après avoir quitté la séance de la Chambre, les ministres sont allés en corps offrir leur démission à M. Poinca-ré.L'entrevue du Président de la République et des ministres démissionnaires a duré un quart d'heure environ. M. Poincaré a remercié très vivement M. Ribot et tous ses collègues de la collaboration qu'ils avaient apportée. Il a exprimé tout particulièrement à •M Ribot sa gratitude pour l'effort qu'il avait tenté, malgré son âge, dans des circonstances particulièrement difficiles. Les ministres se sont ensuite retirés, 'à l'exception de MM. Ribot et Bourgeois, qui ont eu une assez longue conversation avec le Président de la République.Lorsque M. Ribot a quitté l'Elysée, un groupe de curieux qui stationnaient faubourg St-Honoré, a crié: «Vive Ribot!» Un oabinet Viviani On continue à envisager comme très probable que M. Viviani sera chargé de former le nouveau cabinet. M Viviani procéderait avec rapidité, et il est possible qu'il puisse former le cabinet le soir même. Ses principaux collaborateurs sont, croit-on, à peu près choisis. Ce sont ceux dont il s'était assuré le concours lors de sa première tentative. Il faut cependant prévoir que le nouveau président du conseil devra tenir compte des indications qu'a pu fournir la séance de vendredi. En effet, dans les couloirs, des députés radicaux-unifiés exprimaient l'espoir de voir comprendre dans la combinaison M. Combes et un ou plusieurs députés qui se sont signalés dans la campagne menée contre le cabinet Ribot. Monsieur Poincaré C'est bien la première fois dans l'histoire des crises ministérielles en France qu'un Cabinet tombe, non pas sur son programme, mais sur un simple sentiment de défiance de la Chambre à l'égard des ministres. Malgré toute l'énergie de sa défense, Ribot a succombé. Mais il n'est pas touché seul, M. Poincaré et Léon Bourgeois sont aussi frappés par le vote des Chambres. Les radicaux socialistes ont visé le Président qui par deux fois a voulu imposer des hommes de son choix aux Chambres. Lorsque les.socialistes après la séance poussèrent le cri «et maintenant à Versailles», beaucoup de radicaux applaudirent. C'est d'ailleurs le sentiment commun que c'est M. Poincaré qui a subi un échec et non Ribot, Le Président de la République se trouve devant un dilemne, ou bien, il se soumettra à la volonté de la Chambre où il devra se retirer suivant l'exemple de Casimir Perrier, qui dans des circonstances analogues donna sa démission. "Plusieurs journaux d'ailleurs donnent ce conseil à M. Poincaré, mais il est fort douteux que le Conseil soit prisé par le Président. Il ne veut pas d'une crise présidentielle à ce moment et, s'il s'incline devant la volonté de la Chambre, il n'y aura personne pour lui jeter la pierre. Ces adversaires mêmes avouent qu'il a tenté de tenir tête jusqu'au bout aux radicaux-socialistes. S'il n'a pas réussi, ce n'est pas à lui que l'on doit s'en prendre, mais à la constitution qui a affaibli le pouvoir de l'exécutif a ce point qu'il n'y reste plus rien de personnel. ALLEMAGNE Les voyages de l'Empereur Gullaume II est arrivé à Konopischi, où accompagné du ministre de la marine, amiral von Tirpitz, il rend visite au prince héritier d'Autriche. Il a été reçu avec tous les honneurs impériaux.Guillaume II verra aussi le vieil empereur François Joseph, mais on affirme que l'entrevue des deux empereurs, pas plus que celle des deux ministres de la marine n'ont pour objet l'établissement d'une politique navale commune dans la Méditerranée.Dans les entretiens qu'auront les deux amiraux, l'amiral von Tirpitz et l'amiral Haus, il sera parlé uniquement des questions de constructions navales et des expériences qui ont été faites au cours du développement de la marine de guerre allemande.On dit que bientôt — si les événements des Balkans ne prennent pas une tournure grave — l'empereur Guillaume II ira à Bucarest pour resserrer l'amitié et l'entente entre l'Allemagne et la Roumanie. C'est un moyen indirect d'exercer l'hégémonie allemande dans les BalKans. Le roi de Roumanie est aussi un Hohënzol-lern, mais de la branche catholique de Sigma-ringen; c'est le frère de feu la comtesse de Flandre, et par conséquent l'oncle du roi Albert de Belgique. ITALIE Le calme Le calme est rétabli presque dans toute l'Italie; de ci de là, il y a encore un peu d'agitation ce sont les denrers spasmes d'un mouvement avorté. A la Chambre A la fin de la séance d'hier, M. Salandra, président du conseil, répond à des questions sur l'agilation en province. Il expose les faits connus. En ce qui concerne les faits qui se sont produits en Romagne. Il déclrae qu'ils sont l'explosion peut-être anticipée d'un complot.Il paraît que le plan préalablement arrêté avait pour objet d'isoler quelques villes, notamment Ravenne où le chef de la police a été frappé mortellement. La ville est actuellement &,ssez. tranquille, mais la campagne est toujours troublée. Le gouvernement a conscience de sa tâche pénible et il est résolu à l'accomplir avec humanité, mais aussi avec fermeté, (Vive approbation).Le président du conseil constate la prudence, la sagesse, l'esprit d'humanité et l'abnégatior dont î'ptrmée a donné les preuves. (Applaudis sement.s répétés.) ALBANIE Un ultimatum De Durazzo A la «Correspondance Albanai se»:te bruit court que le conseil des ministre aurait décidé d'adresser un ultimatum au: ■ insurgés dans lequel ils seraient sommés d se soumettre sans condition et de livrer leur • armes dans les vingt-quatre heures. Dans 1 ; cas où il? ne le feraient pas, 011 procéderai ' à une attaque générale contre eux. SERBIE Règlement de frontière Le gouvernement serbe s'adresse au gouvernement bulgare pour qu'il nommé une commission mixte pour s'occuper du règlement de certaines questions concernant l'ancienne frontière serbo-bulgare, ceci en conformité du traité de Bucarest. Pourvu que cette demande ne serve pas de point de départ é des difficultés nouvelles, très dangereuses au moment où la guerre peut éclater d'un moment à l'autre entre la Grèce et la Turquie. BULGARIE Un emprunt en Allemagne L'officieux «Marodni Prava» annonce que la conclusion d'un emprunt à Berlin doit être considérée comme étant assurée. Les conditions ne renfermeraient aucune clause relative au monopole sur l'exportation des tabacs. On admet néanmoins que la question de l'emprunt ne sera décidée qu'après le retour de M. Tbntcheff, qui aura lieu ces jours-ci. GRECE Graves déclarations de M. Venizelos M. Venizelos a déclaré hier soir, à la Chambre: «Le gouvernement a conscience que s'il n'est pas donné un terme aux maux incroyables dont souffre l'hellénisme, l'Etat ne saurait assister aux catastrophes perpétrées, en se bornant à verser des larmes avec les victimes et à soulager leurs misères.» Interrompu par de frénétiques applaudissements, le président du Conseil ajouta: «Je crois devoir déclarer qu'en outre des persécutions auxquelles sont exposés nos compatriotes, il ne se passe pas de jour sans que les conventions, les droits de l'hellénisme et la légation internationale ne soient violés.» Surexcitation anti-Turque L'opinion publique est très surexitée. Les journaux du soir conseillent au gouvernement, en termes énergiques, de ne rien ménager pour mettre fin à la situation. Tous les membres de l'opposition se sont réunis et ont décidé de soutenir le gouvernement en ce moment de crise nationale. MEXIQUE La médiation Il y a eu des entrevues générales entre les . représentants des puissances médiatrices et les délégués des Etats-Unis et du Mexique, c'est-à-dire, du général Huerta. Les Américains paraissent enchantés et ont dit aux délégués et aux médiateurs qu'ils s'entretiendraient ensemble plus souvent désormais.Le président Wilson s'attend 'à ce que d'ici peu de jours la conférence des médiateurs aboutisse à une solution favorable. Attitude du général Carranza Le général Carranza enverra trois délégués à la conférence de Niagara-Falls, mais sa note est muette sur la question de l'armistice. Il ne cache pas son intention de continuer la lutte contre les fédéraux. Des armes Le vapeur «Antilla» vient de décharger à Tampico deux aéroplanes et 1,600 caisses de munitions qu'un train spécial a aussitôt porté à l'armée constitutionnaliste. A notre Académie des Beaux-Arts Les travaux des élèves de notre Académie viennent d'être jugés et seront, au premier jour, exposés publiquement, ainsi qu'on en a la coutume tous les ans. Or, il court certain bruit, très fâcheux, sur la manière dont les résultats du jugement auraient été appliqués dans la classe des demoiselles. Nous ne savons pas jusqu'à quel point cette nouvelle est exacte; mais nous pensons qu'il est plus que temps d'apporter des modifications sérieuses et radicales dans la manière de procéder pour le jugement des dits concours. En effet, voici comment les choses se passent actuellement: Dans une salle, à ce destinée, sont déposés les peintures et dessins qui doivent être examinés et au dos desquels l'élève a préalablement fixé une enveloppe cachetée contenant son nom. Le jury, composé généralement de professeurs de bonne volonté, passe les œuvres en revue, et, après discussion ou éventuellement mise aux voix, proclame sa décision. Cette décision est consignée, séance tenante au moyen d'un chiffre qu'on appose à la craie, sur l'œuvre jugée; c'est-à-dire que le premier reçoit le chiffre 1, le deuxième le chiffre 2, le troisième le chiffre 3, et ainsi de suite. Cela fait, on détache du châssis l'enveloppe cachetée qu'y avait placée l'élève; et, après y avoir inscrit, au crayon, le chiffre ainsi que le nombre de points obtenus, on la remet telle quelle, et sans l'ouvrir, au secrétaire. Et c'est tout: la séance est terminée, sans autre forme de procès. Pas d'autres traces de constatation que de ! vagues chiffres à la craie et au crayon, i qu'une main quelconque peut ensuite aisément modifier ou transposer. Où reste, dans tout ceci, la garantie de sécurité que l'élève est en droit d'avoir? Certes, les examinateurs et le bureau sont des éléments respectables, mais la chair est faible, et l'éclosion d'une suspicion tient parfois à peu de chose. Pour éviter toute appréhension, et auss pour être plus logique, il faut que ce? épreuves soient entourées d'une sécurité plus grandg. Il îaut que les uns comme les autres soient à l'abri d'une surprise qui peut avoi des conséquences fatales. En vérité il serait si facile et si raisonna ble de faire un dépouillement, de procla mer à la séance même les noms des lau réats et de consigner les résultats dans ui pi'Oces-veL-Wl qfficiel, que les assistant confirmeraient par leur signature. Dans les plus infimes concours on prç 5 cède de la sorte: pourquoi ne le ferait-o: \ pas poui des juûtes aussi graves qu.e celle l d'une Académie'des Beaux-Arts'* e Pareille réorganisation s'impose et dor nca satisfaction à tous les partis. PENCIL. Nouvelles de l'Étranger Contre les suffragettes On mande de Braintree que les paysans du nord de l'Essex ont organisé autour de leurs églises une garde perpétuelle, afin d'empêcher les suffragettes de mettre à exécution les menaces incendiaires qu'elles ont formulées. Trois femmes suspectes oiit parcouru le district, à bicyclettes, durant la semaine dernière. Elles pénétrèrent dans l'église de Bard-fleld et de Finchingfield.mais en furent promp-tement chassées par les habitants de ces localités. Mercredi, elles arrivaient à Thaxed, dont elles visitèrent la magnifique eglise connue sous le nom de «Cathédrale d'Essex». Elles y passèrent une heure, mais la surveillance des villageois ne les lâcha pas un instant. A Londres, la police traque les suffragettes. Celle-ci a fait une descente dans le nouveau quartier général de la Ligue.. De nombreux documents ont été saisis et plusieurs arrestations ont été opérées. Journaliste condamné Vendredi soir, à 8 heures, le tribunal correctionnel de Mulhouse a rendu son jugement dans le procès intenté, sur plainte des autorités policières de Mulhouse, contre M. Geiler, rédacteur à la «Volkszeitung», journal socialiste. M. Geiler a été condamne à troi6 mois de prison. La bombe de l'abbaye de Westminster L'enquête concernant l'explosion provoquée à l'abbaye de Westminster n'a pas encore fait un pas, ou plutôt la police anglaise n'a encore donné aucun renseignement concernant cette enquête. Le public est encore toujours tenu aux sinï-ples suppositions. Les péages sur le canal de Panama La chambre des représentants des Etats-Unis a adopté par 216 voix contre 71 la suppression de l'exemption des droits de péage du canal de Panama pour les caboteurs américains,motion déjà votée par le sénat. La Pragmatique Sanction Un jeune historien hongrois, M. Csekey,professeur à l'Académie juridique de Kecskemet, vient de découvrir aux archives nationales, à Budapest, un document manuscrit qui semble être l'acte original de la célènre Pragmatique Sanction de l'an 1723 assurant le trône de Hongrie à la descendance féminine des Habsbourgs et confirmant les droits, prérogatives et libertés des Etats du royanme de Hongrie. Ce document contient le texte de la Pragmatique Sanction écrit de la main cte cinq fonctionnaires de la Cour viennoise et porte les signatures de l'empereur-roi Charles, du Chancelier Niv< las Illeshazy et du comte Joseph Sigray. Révolte de forçats Jeudi soir, une mutinerie a éclaté au bagne de Figuéras (Catalogne) pendant que les troupes et une partie du personnel étaient à la procession de la Fête-Dieu. Les mutins, armés de couteaux et der evolvers, on? attaqués les em-couteaux et de revolvers, on attaqué les em-grièvement blessés. Les troupes rétablirent l'ordre. Les chefs des mutins ont été mis au cachot. L'aventure du Mexique De toutes les personnalités marquantes mêlées à l'histoire tragique de l'empereur Maxi-milien du Mexique, il n'en existe actuellement plus que deux: l'infortunée impératrice Charlotte, veuve de l'empereur, et la veuve du général Miramon, ancien président de la république du Mexique, qui fut fusillé en même temps que l'empereur à Queretaro, le 19 juin Mme Miramon quitta le Mexique après ce tragique événement pour aller se fixer à Rome, où elle habite depuis quarante-cinq ans dans une retraite absolue. Agée de plus de quatre-vingts ans,elle a conservé un esprit très lucide et depuis l'an dernier elle s'occupe à. rassembler tous les documents ayant trait au rôle politique de son mari concernant l'empire mexicain. Ces documents, qui doivent être publiés cette année, sont, paraît-il, appelés à fournir des renseignements nouveaux sur les origines et le développement de ce qu'on a appelé 1' «Aventure du Mexique». NOS ÉCHOS Ignorance La Métropole régimbe. Elle avait pris l'habitude de lancer ses critiques inconsidérées comme des enfants perdus, sans plus s'en occuper. On avait beau lui montrer ses bêtises et les lui faire toucher du doigt, elle n'en avait cure et poursuivait sa route comme si de rien n'était.Maintenant, elle veut se justifier. C'est pas chose facile. A propos du ponton Marguerie qui a sombré pour une cause encore inconnue, elle s'était mise à attaquer le service technique de la Ville. Sur les données de qui? Sur celles d'un simple employé des douanes, avons nous dit,qui a inspiré indirectement notre confrère. Ce n'est pas vrai, répond la Métropole,les douaniers ne sont pour rien dans nos inspirations)).Et puis «Indirectement inspirer» est tout un poème. Tout doux l'ami. Si le Nouveau Précurseur a employé cette expression, c'est tout i simplement pour ménager votre amour ; propre. Et puisque vous prenez cela de mauvaise part nous allons préciser. ; La version que vous avez donnée le 11 juin est le décalque exact d'un articulet I paru la veille dans le Handclsblad,que vous vous êtes presque bornée à traduire; sauf que vous avez omis le nom de l'employé de la douane cité par le confrère flamand qui i aurait signalé l'accident et qui a donné les 3 renseignements à ce journal. Voih\ pourquoi noua ayons dit que vous avez été «indirectement» inspirée par un i agent de là douane. Une autre fois, noue s dirons carrément; «La MétrQP,ç>lç qui puise renseignements dans un journal fia-nnmd bans le nommer.» Quand vous voulez écrire quelque chosc de personnel, vous tombez dans le ridicule. Vous prétendez aujourd'hui que vous tenez vos renseignements ((de pilotes de mer». Or, il n'y a pas un seul pilote de mer à Anvers. Il faut être journal se piquant d'être l'organe du commerce maritime pour ignorer cela. Nous avons à Anvers des pilotes de l'Escaut, mais pas un seul pilote de mer. Cela montre toute la fantaisie qui règne chez notre confrère quand il est soumis à une de ses attaques de criticomanie aiguë, * * * Le dernier survivant Hier est mort à Bruxelles M. Auguste Tack, ancier officier de la marine royale belge, supprimée en 1848, et dont il était le dernier survivant. Au nombre d'une quinzaine, tous ces officiers entrèrent alors, les uns dans l'artil-rie de terre, tel le général Bouyet, d'autres dans l'industrie, tel le baron Sadoine, directeur général de Cockerill; quelques-uns entrèrent dans les services de l'Etat belge comme MM. Stesels et Petits qui devinrent hydrographes et M. Delcourt, qui fut ingénieur de la marine; d'autres encore, au nombre de sept, prirent du service dans la marine de guerre de la Confédération germanique, mais sans perdre leur qualité de Belge. Lorsque, en 1853, les étrangers ne furent plus admis dans la marine allemande, les sept Belges furent pensionnés avec le grade de lieutenant de vaisseau. M. Aug. Tack, qui était de ceux-là, entra alors dans la marine marchande et ce fut lui qui commanda le premier vapeur construit en Belgique faisant le service entre Anvers et New-York. Par la suite M. Aug. Tack devint industriel, et ce fut lui encore qui introduisit en Europe le système de conservation des traverses de chemin de fer par le créoso-tage.Il était le fils de M. Charles Tack, qui fit plusieurs campagnes sous Napoléon (il ; fut blessé à Bantzen et à Saragosse) et, en i 1830, la campagne contre les Hollandais où il organisa le régiment des dragons de la Meuse. M. Aug. Tack avait près de 93 ans. * * * Au canal de Willebroeck Les cadets du navire-école ont été visiter hier les travaux du canal de Willebroeck. Ils furent reçus à leur arrivée à Windham par M. Verhelst, délégué de l'entrepreneur, i M. Dumon, qui leur expliqua longuement les différents travaux effectués: détournement nécessaire du Vliet, creusement de la grande écluse, etc. Ils montèrent ensuite dans les petits wagonnets mis gracieusement à leur disposition par M. Dumon, et longèrent le futur canal jusqu'à Willebroeck. Pendant le trajet, M. Verhelst leur donna d'amples renseignements sur le creusement du canal et la construction des magnifiques ponts, ce qui excita l'admiration de nos jeunes marins.Arrivés à Willebroeck ils visitèrent les différents ateliers: la fonderie, les forges et montèrent ensuite à bord du House-Boat où M. Dumon leur avait fait préparer une collation. Après avoir remercié leur aimable cicérone, les cadets rentrèrent à Anvers, enchantés de leur visite. * * * Maladresse Nous avons relevé l'autre jour l'observation du Matin qui reprochait au bourgmestre et au collège échevinal d'Anvers de n'avoir pas assisté à la cérémonie de la translation des cendres de Frédéric de Mérode. Nous avons fait observer que là ville d'Anvers, c'est-à-dire son collège échevinal, n'avait été invitée par personne et que, par conséquent, elle ne pouvait se rendre à cette cérémonie de son autorité privée. Quant au bourgmestre qui a reçu une simple circulaire imprimée, il était retenu à l'hôtel de ville. Le Matin se l'est tenu pour dit; mais un confrère nous répond dans le Journal d'Anvers, avec une aménité toute attique. «Le Nouveau Précurseur, dit-il, avec sa maladresse habituelle, a voulu expliquer pourquoi l'honorable M. De Vos n'a pas assisté à la cérémonie de la translation des cendres de Frédéric de Mérode, qui a eu lieu, récemment à Bercheni.., » Quant à dire que M.De Vos était retenu à l'hôtel de ville par d'autres devoirs, cela est risible. M. De Vos, en effet, a reçu ce jour-là, à l'hôtel de ville, nous ne savons plus quels lustige vogelpikkers. Il pouvait très bien pour cela se faire remplacer par le premier Stroum venu.» En quels termes galants ces ehoses-là sont dites Sait-on qui sont les Lustige Vogelpikkers que M. De Vos recevait à l'hôtel de ville à l'heure même où se déroulait la cérémonie fr Berchem? Ce furent d'abord les athlètes étrangers qui venaient participer au concours organisé au Beerschot, et qui furent présentés au bourgmestre par M. Paul Havenith. Chacun sait que ce concours du Beerschot est la préface des Jeux olympiques que l'on espère avoir à Anvers en 1920. Mais pour certain journaliste, ce ne sont-là que des vogelpikkors. Vogelpikkers aussi les journalistes allemands, rédacteurs aux principaux journaux d'Allemagne, qui ont été reçus M. De Vos immédiatement apr^ Pas aimable pour ses confrères, le rédacteur du Journal dAnvers. 11 parle de la maladresse habituelle du Nouveau Précurseur; ce n'est pas chez lui que nous comptons prendre des leçons de tact et d'à propos, * * * T/aêronautique militaire Le comité anversois de propagande en faveur de l'aéronautique militaire a terminé ses travaux et tenu sa séance générale sous la présidence de M. Em. Van Migem. Après l'approbation du procès-verbal de la dernière séance, le comité approuve l'état tfet5 souscriptions remis par le tréso-sier M. R. De Visch, qui a fait l'e^oi au çomité national d'une somp; àe 3 530 fr 27 ; ce qui donne un t^i de 5,922 fr! 45 pou^ | les souscfVpKôWs anversoises. Il est néces-' faire observer que cette somme est le montant intégral de toutes les souscriptions reçues car tous les frais d'administration ont été supportés par le comité anversois.Outre ces souscriptions le comité anversois a fait don au comité national de 5,000 insignes (plus 600 se trouvent chez M. le baron de Vrière, à Ostende.Ces insignes représentent une valeur de plus de 500 francs. M. Jos. Bastin, secrétaire général fait part au comité de la remise qui sera faite à Mme veuve Verschaere de l'insigne en or frappé en souvenir du meeting sur l'Escaut auquel le-vaillant aviateur avait pris une part si active. M. Jos. Bastin remettra en môme temps une lettre conçue en ces termes: «Madame, » Le comité anversois de propagande en faveur de l'Aéronautique militaire avait fait frapper un insigne en or pour l'offrir à l'intrépide aviateur que fut votre regretté mari, en souvenir du meeting d'aviation sur l'Escaut. N'ayant pas eu le bonheur de le lui offrir de son vivant, nous nous faisons un devoir de vous l'offrir, Madame, en mémoire de celui dont nous gardons tous un souvenir ému.» M. E. Van Migem remercie ensuite tous les membres du comité d'action et particulièrement M. Jos. Bastin, secrétaire général,, et M. R. De Visch, trésorier, de tout le dévouement dont ils ont fait preuve. M. J. Bastin répond en reportant la grande part du succès obtenu sur le sympathique M. Van Migem, qui fut le président énergique et tenace qu'il fallait pour mener à bien une entreprise ayant eu des débuts aussi peu encourageants. La liste des souscriptions a été envoyée au ministre de la Guerre, sous le patronage duquel cette souscription avait été créée. * * * Les Belges à l'étranger Hier, se sont terminées au concours hippique de Londres, les épreuves internationales pour officiers. Le 1er prix de l'épreuve revient à un officier belge, le 2e, le 3e et le 4e à de§,offi-ciers français, le 5e à un Anglais. Le lieutenant belge Delvoye est 1er, avec 984 points sur un maximum de 1,000. Le lieutenant belge de Marchovelette est 7e, avec 956 points. # * # La jubilé de Di«sterwegr Le comité d'organisation des fêtes du 20me anniversaire de la fondation de la caisse de secours du Diesterweg adresse un dernier appel aux sociétés populaires qui nîont pas encore envoyé leur adhésion. Sous peu on arrêtera l'ordre dans lequel défilera le cortège qui précédera la réception à l'hôtel de ville et la grande fête artistique au Palais des fêtes de la place de Meir, où le chœur mixte du «Diesterweg>., dont il est superflu de faire l'éloge, exécutera trois choeurs importants et à laquelle plusieurs artistes de renom, parmi lesquels Mme Marie Levering, prêtent le concours de leur grand talent. En ce moment le nombre des sociétés qui participeront au cortège atteint la centaine. Ce chiffre sera certainement dépassé. Tout cela promet pour le 5 juillet prochain une manifestation grandiose. * * » La commission du commerce Les membres de la Commission du commerce se réuniront à l'hôtel de ville, jeudi, 18 de ce mois, à 8 1/2 heures du soir. A l'ordre du jour: 1. remorquage dans les bassins. — Revision du règlement-tarif. ; — 2. Grues. — Révision du règlement-tarif. — 3. Pont sur le bassin aux Bois.— 4. Hangar spécial pour vin en fûts. — 5. Engine spéciaux pour le déchargement de minorais, charbons, etc. * * * Plus d'essuie mairs Les Anglais poussent jusqu'à l'extrêma le souci de l'hygiène. Dans un certain nombre de grands hôtels, on vient de procéder à la suppression radicale des essuie-mains, véhiculeurs de microbes et d'une propreté par trop douteuse. Ils sont remplacés par une machine à sécher les mains. On place les mains humides dans l'ouVerture supérieure, et à l'aide du pied on manoeuvre un levier. Immédiatement, un courant d'air chauffé par passage h travers une résistance électrique vient procéder au séchage des mains. Vingt secondes suffisent pour l'opération, et cent séchages ne coûtent pas plus de trois centimes. * * * Naissances et décès Du 31 mai au 6 juin, il est né à Anvers 100 enfants,dont 2 de parents n'habitant pas notre ville. Le nombre des décès pendant la même semaine a été de 53, dont 4 de personnes appartenant à la population flottante. La population normale d'Anvers s'est donc augmentée de 49 habitants. La mortalité infantile a été excessivement minime, presque nulle, car on ne mentionne que le décès de 7 enfants da moins de 2 ans,dont 5 n'a,\'^ient pas 6 mois. contre, 1 âge avancé a payé un fort tribut a la mo^ on enregistre la mort de ^„°':t(?8'éCaires et de 10 personnes âgées de 70 à. 80 ans. La cause principale des décès a été la tuberculose qui a fait 8 victimes; puis viennent les tumeurs malignes avec 5 cas; les affections de l'appareil respiratoire aussi avec 5 cas; la diarrhée infantile, 4 cas; les maladies du cœur 3 cas, celles du cerveau 2 cas. En traitement dans les hôpitaux: 4 cas de rougeole; 5 de scarlatine; 1 de coqueluche; 2 de croup et 11 de tuberculose pulmonaire. . * » Le na,vlre-école Le navire-école viect d'arriver au Havre. La correspondance adressée au personnel du bçid doit être envoyée à l'adressa suivante: M. X..., • à bord du navire-école «L'Avenir» aux soins de MM. Vairon, Schwenn et Co. Le Havre (France). L'adresse télégraphique est: Concordia. — Havre.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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