Le patriote

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s.n. 1914, 02 August. Le patriote. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bv79s1mp2p/
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mmmmmm PPiBMPPil w^^mmtmm mm iW^PVPinpp - :'. MF■ —WW w& S centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 211 Dimanche 2 août 1911 administration (tél. «82) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagne-aux-H*rbes-Potagères, 12 manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Unjm, 10^. : 6 mois, 5 f, ; Étranger: Un an, 30 fr.: 6 mois, fr. 15.50; W3 mois, 8 francs, .flollande et Grand-Duché de Luxembourg: ■mois fr. 6.50; 6 mois fr. 1^.50 ; 1 an fr. *o.UU. Ta l'étranger, la plupart des bureaux posteaux ûê- Trent des abonnements avec .réduction sur ces prix. â^diticm 9 li. soir). pourraient-ils pas servir ie base à la conciliation ? A la suite d'une visite faite hier, tard dans la soirée, au Tzar par l'ambassadeur d'Allemagne, comte de Pourtalès. le bruit court, à St-Pétersbourg, qu'une légère détente s'est produite.. •*• L'armée suisse est mobilisée sur pied de guerre. *•• Le Canada, c au milieu d'un vif enthousiasme », va mobiliser une division. Le département de la milice est en grande activité : les officiers de l'état-major attendent une division de 20,000 hommes qui seront mobilisés pour le service actif. Les colonels de plusieurs régiments de milice reçoivent des offres de service. Samedi, 3 heures. L'ULTIMATUM ALLEMAND. L'ITALIE NEUTRE. A Rome, tandis qu'une note officieuse nie l'envoi de l'ultimatum allemand à.terme précis, on prétend que l'ambassadeur d'Allemagne, M. de Flotow, s'est rendu hier soir à 8 h. 15 rendre visite à M. di San Giuliano ; il lui a annoncé que l'Allemagne avait en^yé en même temps un ultimatum à la Russie et un autre ultimatum à la France. A la Russie elle demande de suspendre dans les six heures l'ordre de mobilisation. A la France elle demande de faire connaître dans les 18 heures au gouvernement impérial si en cas de guerre avec la Russie, la France restera neutre. L'ambassadeur allemand demanda ensuite à être renseigné sur l'attitude de l'Italie en cas de guerre de l'Allemagne et de l'Autriche contre la Russie et La France. Le marquis di San Giuliano a réservé sa réponse jusqu'à ce qu'il eut consulté le Président du Conseil M. Sanandra. Le ministre des affaires étrangères et le Président du Conseil se trouveraient parfaitement d'accord. Comme il ne s'agirait pas dans l'occurrence d'une guerre défensive, l'Italie se bornerait à constater et à faire constater que les engagements du traité d'alliance ne l'obligent pas à prendre les armes dans les conditions actuelles et qu'elle restera neutre. Il en serait ainsi tant qu'elle aura la cer- LA SITUATION Samedi midi. ;q8 griefs ai™.sds tAeussie ' Hier soir, à St-Pétersbourg, on constatait que l'Angleterre tente un dernier effort pour trouver, une formule acceptable 'par les parties en cause, mais l'espoir dans le succès était très faible, à cause, di-saiton, de l'Allemagne qoii se montrerait ^Bcalcitrante.■Récalcitrante à quoi ? A Paris aussi on inorimine l'Allemagne; on lui impute la responsabilité du fait que. en huit jours, « lacrise a pris des proportions excessivementgraves ». Or, à Berlin, un organe gouvernemental retrace les faits, à propos de l'échange de dépêches entre le Tzar et le Kaiser.• ■Le Tzar ayant écrit à l'Empereur Guillaume d'user de ses bons offices, le souverain allemand s'est rendu à ce désir. L'Em.perour. a employé ses efforts dans ce sensmalgré' la mobilisation partielle de l'armée russe et bien qu'on eût l'impressionque les sentiments de la Russie n'étaientnullement paoifiques. SËLa nuit de vendredi encore 1 action conciliatrice de l'Empereur Guillaume, de concert avec sir Edward' Grey, s'exerçait se- '"lon une formule qui laissait bon espoir. La mobilisation totale de l'armée russe doit donc être considérée comme une provocation des plus nettes. Autre fait: ces jours derniers des ruBfceurs relatives à l'attitude menaçante de fa Russie sur la frontière allemande étaient parvenues à la connaissance de l'Empereur ; le Souverain allemand a donc donné une preuve toute particulière de loyauté à l'égard du Tzar en n'abandonnant pas le rôle que celuici l'avait prié d'accepter .La Russie a répondu à cette confiance de la façon la plus outrageante. «L'Empereur Guillaume, conclut le journal berlinois, s'était montré jusqu'ici le prince de la paix, la Russie va maintenant trouver dans le descendant de Frédéric-le-Grand le prince de la guerre. » Hier, les manifestations patriotiques, à Berlin, ont commencé le soir et ont duré toute la nuit. A 6 heures, l'Empereur Guillaume, l'Impératrice et le Prince Adalbert apparurent devant la fenêtre de la salle des chevaliers du palais Impérial et furent l'objet de chaleureuses ovations. L'empereur a dit: Une heure grave a sonné pour l'Allemagne. Nous sommes cernés de tous côtés^ par des envieux qui nous obligent à nous défendre l'épée à la main. J'espère que si je ne parviens pas à amener nos adversaires à une autre conception et à maintenir la paix, que nous brandirons l'épée avec l'aide de Dieu d'une telle manière que nous pourrons la remettre au fourreau avec honneur. Une guerre demanderait des sacrifices eriormes au peuple allemand: Nous montrerons à nos adversaires ce qu'il en coûte d'attaquer l'Allemagne. Et maintenant je vous recommande à Dieu. Allez maintenant dans les églises, prosternezdevant Dieu et priez-Le d'aider notre vaillante armée. M)'immenses et frénétiques acclamations accueillirent ces paroles. Des ;« Och ■» furent portés en l'honneur de l'Empereur tandis que des chants patriotiques étaient .entonnés. .% tl semble qu'après cela, tout espoir soit jdu. L'engagement de l'Autriche de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Serbie, la substitution de commissaires russes aux commissaires autrichiens dans l'enquête réclamée par l'Autriche au sujet de la conspiration serbe ne LIER" Le « Figbro timent, dit ACHAT au compt. de t. espèce da marchand., môme abimée 0 meuble, vieux habits, tableaux. Se rend en province. Devuyst, 31, r. Phi-' lippedo-Champagne. G79a Montres Suisse Or, argent, niellé et nickel en tous genres pour Hommes et Dames. CHAINES, REVEILS, REGULATEURS 1 0 à 8 0 mois de crédit Dem. le Catalogue Illustré. J.TOLLET4C» Dépositaires des Usines ROSKOPF & C°, à Nodebais lez-Louvam. C345B pecterait a cas de calait international.Seulem# dans l'hypothèse où la neutra- i™1*? nese?aSV10î ' iStenonsàle titude que ses intérêts ne seront pas at- lité de laBelgique ne serait pas respectée [edire > en terminant, a nos lecteurs, et ateintsPar une Ire puissance, le Gouvernement. ]eurrapper les conseils de calme et de français laminerait quelles mesures Ü ^g-froio, que nous no esserons Je leur Quand le Roi aura approuvé cette ligne de conduite, le gouvernement communiquera officiellement sa déclaration. A Londres aussi, on affirme que l'Allemagne a adressé à la Russie et à La France un ultimatum. A la suite d'un échange cte dépêches entre le Tzar, le Kaiser et le Roi George,l'impression parmi les milieux ministériels de Londres était ce matin que l'Allemagne est maintenant disposée à exercer une influence sur l'Autriche en vue de la reprise des conversations diplmatiques snur les bases acceptées par les autres puissances euro- : péennes. Mais la Russie est déterminée à ! continuer les mesures militaires « pour empêcher des malentendus et des déceptions possibles >... LE ROLE DU JAPON. Le baron Kato, ministre des affaires étrangères a dit : « Si malheureusement les hostilités éclataient entre l'Angleterre ! gisent eiQlusivement à l'est de l'Allemaet d'autres puissances nous sommes prêts ' Sne- ^aijutralité de la Belgique, garantie à faire ce que noims oblige notre alliance (avec l'Angleterre), J'espère sincèrement que rien n'arrivera dans cette partie du monde mais sj nos alliés sont entraînés dans une giuerre il faudra faire notre devoir. » " Des tra d'Aix à quand laflontière est atteinte. Mais la jonc tion destlains ne se fait plus. Partout des soldats allemands en tenue de campagne, le fusil en bandoulière, le casque enveloppé d'une toile portant le numéro du régiment. Tous sontjimpassibles comme des statues. A travers la nuit, par des chemins sanslumière, ou des femmes et des enfants trébuchent et où des valises roulent dans les ténèbres, lalcaravane des voyageurs se dirigepédestrempnt de la gare frontière d'Herbesthal à celle de Welkenraedt, soit un demikilomètreJDes bébés sont portés à dos pardes homines compatissants; on les transbahute, inertes, épuisés de fatigue et de privations. , Enfin, la Belgique ! Yive la Belgique ! crient les Français et leur clameur réveille au loin duns les campagnes, les échos endormis. .Nous voyons alors vriller plus d'une larme... Vive la Belgique ! mOn salue au passage, de bravos enthousiastes, Cos troupiers debout, l'œil aux aguets, aux ouvertures des tunnels de la Vesdre. On accueille à bras ouverts les rappelés do Verviers et de Liège. Des scènes émouvantes se produisent à ces embarquements. Au milieu de la nuit, les mères ont amené là leurs enfants; et plus d'un rude houilleur revêtu de sa poussiéreuse tunique d'il y a dix ans s'essuie l'œil en pressant un petiot sur la poitrine. — Tu me rapporteras une poupée, papa, dis ! crie en dansant de joie une innocente fillette de trois ans. Le papa détourne la tête pour cacher son émotion. La locomotive haletante tire ce formidable chargement sur la rampe d'Ans. L'aube est venue. Et tandis qu'au-dessus des collines de Chcvremont se montre dans la fraîcheur du matin un ciel injecté de sang, les projecteurs des forts de Liège lancent aux étoiles qui s'estompent leurs regards aveuglants.. De Wiesbaden à Bruxelles, f dans la nuit de vendredi à [ samedi. train de fortune. Cependant, le train international pénètre à toute vapeur dans l'immense gare de Co- te, des Belges, des Anglais;des Espagnols, es Hollandais, beaucoup d'Américains, et des femmes traînant des ~ébés dans la cohue. Impossible de monter ou de descendre les escaliers; on se presse on se tasse; des officiers passent rapidement donnant des ordres ; pas un cri; mais la fièvre est peinte sur les visages. Du dehors arrive maintenant l'écho répercuté du « Deutschland liber ailes ». Déjà, tous les points stratégiques sont occupés; des soldats munis de mitrailleuses scrutent; l'horizon du haut des tours de la cathédrale et un projecteur militaire balaie le ciel d'un jet blafard. Quand partirons-nous? Très obligeamment, faisant face à la multitude des quémandeurs de nouvelles, le personnel de la gare engage les étrangers à poursuivre leur voyage fûtce au prix d'une lourde fatigue. Car de quoi demain sera-t-il fait? Que la déclaration de guerre soit lancée, et instantanément le télégraphe et le chemin de fer sont accaparés poi.r les besoins exclusifs de l'armée. Partez, messieurs, c'est plus prudent... La gare de Cologne a l'aspect d'une bastille investie. Le long des six quais, sur deux cents mètres, court une sextuple muraille de malles, de valises et de colis. Et chaque minute en apporte de nouvelles centaines. Sur lo quai contrai, cet amoncellement prodigieux dépasse la hauteur des wagons. A une heure ,enfin, surgit dans le lointain un international. On se rue à l'assaut des wagons. En moins d'une minute tout est bondé. On s'accroche aux portières. Quelques hourrahs discrets, poussés sans fanfaronnade par des Français * estes sur le quai saluent le âgga££.if&SfS^SML^JL^fJ^*' ■Fn de nos collaborateurs, rentré d'Allemagne puit dernière, nous envoie ce récit : [l est quatre heure» de V après-midi, venîdi. Sur les pelouses de Wiesbaden ont [u les concerts quotidiens. Rien ne trahit tquiétude. •A ce moment, tel un coup de foudre, éclaHa nouvelle de la proclamation de « l'état H guerre ». La foule se porte vers les buHux des journaux : on lui jette, du haut Hs balcons, des feuilles volantes reproduiflftnt la dépêche de Berlin. Pas un cri. Un Mence angoissant règne aussitôt partout. ^- N'attendez pas demain pour rentrer en ilgique, dit l'hôtelier. Un express quitte J;e gare pour Cologne dans une demiJnre, Prenezle, car demain vous pourriez vc pris dans la tourmente des trains milires... féjà, l'express arrive bondé de Francfort. recueille aux arrêts de nouveaux contin- ita d'étrangers. Ceux-ci ont 24 heures fur sortir d'Allemagne. ndifférents à ce tohu-bohu, les steamers Rhin remontent lentement le fleuve ro- ntique. Plus un touriste à bord. ''express brûle Ehrenbreitstein, entre atre rangées de canons massés au pied du t qui surplombe la Moselle. Le pont du Mnin de fer à Coblence est gardé par des dits aux angles et aux arches, comme ssi le pont de la Lahn comme encore le lod pont de Cologne. Partout, sur l'heu- .l'autorité civile a abdiqué entre les llD3 de l'autorité militaire. ^ Coblence, trois jeunes Français en villé- ltyre sont traduits devant un officier pour oir copié l'ordre de mobilisation affiche murs. On les relâche après enquête ■paaire et très courtoisie, dit un témoin. Jn automobiliste du Brabant tourne en *sse au confluent de la Moselle et du ■"E- Halte 1 Trop tard, on ne passe plus. Ht voiture reste à Coblence. Lo chauffeur Bâ|commj| il j>eut, juché sur guelg.ue Notre feuilleton : LA ROBE DE LAINE 1 en cinquième page* xiij abueuwuiu les événements, ia rarme, et les déserteurs dussent comparaître devantsur le marche belge, a augmenté de dix un conseil de guerre avant d'être vergés dan»francs par cent kilos., y— ^ Jjeura^ç^r^j^pe^^.-•' LÈGIA lo tr. PAR MOIS GomptoirCenîral des Phonotypes 13, r. delà Collégiale Bruxelles Palais des Merveilles 13, r.Souvoraln-Pont 1 LIËGE.| Apiiarells I*hoto3:rai>iiiii:Be* Léon Eovier, 168, b* Ans]pach], Brux . Dem.catal .grat679b11009 M ariage. Avocat 31 a.,b" santé,b.cond..dés.ép.jn» fille 20à25a.,catli..b.santé, fam.hon.jol ,intell., instr.. affect.,pas mondne.Auc.dot dem.Inut.rép.si pas ttesles cond. Discr.d'hon.T'*» lett. retourn. Répond, et joind, photogr. 7203, bur, duj1; H om. bon chrétien, veuf, 50 a., s» enf,s , petite fortune, dés. épousrpersonne à peu près môme condlt. Ecrire 6167 bur. Journal. Mariage sérieux, Monsieur catholique, trèf riche, première famille, V euf de la camp., 40 ans, 2 flllettes.'bon métier,b. propr.,épous. d1,eou veuve s* enf., bonne mén., cath., bonne santé, 29 à 35 ans. Lett. sign, et ph. ser. ret. Pas d'int. Eer. 7208 bur. j». irrivé.j >uvée morte dans son lift* Usait si vigoureuse I lis je t'en dirai davantage jmme te voilà grande eU 'tu vas tourner la tête et 18. ies gens ont bien^ autre s'occuper de moi. Dis est-elle chez elle ? ie monter tout à l'heure.' •asser. Puis, je redescend nps. avec toi. Tu vas ton* |que la vieillesse arrive tu as ta figure de trente par le grand escalier qui hier étage.Elle n'en avait? fee marches, d'ailleurs,? presque avec un jeune |t pour descendre aussi! lait pour grimper, vêtu; levai et la cravache à laf anne rougit un "peu. J s'écria-t-edle.Est-ce vouj Kt, si c'est vous, commenl s qu'on voua croit à l'au^ mit à rire, et prit la jqV l'on lui offrait, re bonjour au général mmes rentrés ensemble?! it simple, comme voua t à la vie Contre raffoieiat stuift. L'ordre et le ravitaillement M. Jaurès, chef du parti socialiste frana été tué à bout portant par un indiqui, bout semble l'indiquer, n'est qu'un démtnt. Quoi qu'il en soit à ce sujet, l'opinion de tous les catholiques s'exprimera haut et clair: ce cime ne peut ni se justifier ni s'excuser ea aucune manière, parce que c'est un attentat à la vie humaine, une violation du précepte capital : TU NE TUERAS PAS. Que le virdict Caillaux et le langage de certaine posse après l'assassinat de M. Calmette, le l'archiduc Ferdinand et dt la duchesse de Hohenberg, agissent là comme un réfljxe maladif, cela est probable. Ceux qui, tomme nous, considèrent comme un dogme 'inviolabilité de la vie humaine, maudissent tous les crimes, tous les attentats et denandent justice au nom de l'humanité. çais, vidu seront sauvegardés. Un député socialiste écrit: Les mouvements connus des troupes allemandes confirment du reste que les régiments descendent vers l'AlsaceLoiTaine.No-tre gouvernement affirme donc simplement sa volonté^ de faire son devoir, selon les traités. Nous insistons sur ce point afin d'éviter tout affolement parmi la population. Nous aurions donc des chances d'échapper à la conflagration, tout comme en 1870. inspiré par un louable sen ...Pour nus, qui n'avons cessé de combattre le direceur de 1' « Humanité » de dénoncer son rô\Udangereux, de condamner, chez un homme de jette extrême intelligence et de cette parfa;e probité, son attitude antimilitariste et ses erreurs en politique extérieure, nous, que .>h journal^ n'a pas toujours ménagés, nous aons le droit de proclamer notre indignation o: cet assassinat et de saluer ce, mort. Il ne faut pas non plus que l'on se figure que nos services publics vont cesser de fonctionner. Evidemment, la mobilisation et certains mouvements de troupes nécessiteront l'utilisation de trains et de divers moyens do transport; mais tous ï es services continueront normalement, chemins do fer, postes, télégraphes, téléphones, etc. Il ne faut pas se faire de fausses idées quant au ravitaillement de la copulation. Il n'y aura pas de famine. Dans les régions soumises des demain — comme aux alentours des forts — à l'état de siège, on a pris des mesures pour assurer l'alimeitation, non seulement des troupes, mais aussi des habitants. En outre, il convient de se rappeler qu'en 1870, la Belgique, au lieu d'être affamée, devint une sorte d'entrepôt. Aucun des navires dirigés vers Anvers n'a changé de route. Il n'est pas vrai qu'il y eut moins de bateaux à quai qu'en temps normal, à pareille époque. Si le gouvernement a acheté les grains disponibles à Anvers, c'est autant pour empêcher la spéculation que pour les réserver à l'armée. Si tous les régiments quittent Bruxelles ou certaines grandes villes — ce qui n'est pas du tout certain — la garde civique sera .appelée à son rôle de police. La nsifralitt belge et ss grands voisins, Si de grands services publics se voient privés de leur personnel — usines à gaz, électricité, distribution d'eau — le gouvernement interviendra. Si des abus de négociants rapaces se produisent, il agira aussi, dans la mesure de ses pouvoirs, et en période d'état de siège, ils sont vastes. DECLARATION DU REPRÉSENTANT DE LA FRANCE A BRUXELLES. Note offïeuse: M. Klobikowski, ministre de France à Bruxelles,!, eu un entretien avec M. Davi;$non;$, miiBtre des affaires - étrangères de Belgique,auquel il a dit qu'il était autor rise à déarer que conformément d'ailleurs à se declarations antérieures le Gouvernementele la République française resneutraldté de la Les Chambres seront réunies dans quelques jours pour prendre connaissance des mesures prises et envisager celles qui resteraient à prendre. Le gouvernement a envisagé Je cas où les treize classes seraient jugées insuffisantes; au lieu d'appeler les 14e et 15e, il croit qu'il vaudrait sans doute mieux alors d'appeler la classe de 1915, qui doit entrer en septembre et qui donnera plus de 35,000 hommes dont l'éducation commencerait à Anvers. Voilà l'essentiel des renseignements que nous avons obtenus du chef du cabinet.Nous avons pu l'entretenir pendant quelques ins- Bel°ique en ^ants, en particulier, et il nous a répété avec * force sa conviction intime que notre terri conviendidt de prendre daas l'intérêt de ?uff; sa propredéfense.. DÉCLAMIONS RÉCENTES DE L'EMPEREIH ALLE31AND ET DE SES MINISTKS. 1° Auxgjrandes manœuvres allemandes qui ont aivi la visite de l'empereur Guillaume IIÂi Belgique, celui-ci a dit au général Htmburger, notre envoyé militaire : « La Belmue a bien raison d'avofr confiance eumoi. » 2° A la:ommission du budget de l'empire en avril 913, le secrétaire des affaires étrangèrsjde l'empire M. von Jagow, répondant ijune interpellation de députés du Reichstajja» dit et répété : « La neutralité de la Bel&ue est fixée par des conventions inteimatiafales que l'Allemagne est dcoidée à rcpjpcter ». 3° Le alnistre de la guerre, à la même commissi^, a fait cette déclaration : La Belgiquene compte pour rien dans les motifs dijjla loi militaire dont les raisons L'heure est grave pour le pays, pour le prolétariat. Si le crime le plus formidable qu'il fût possible de rêver soulève la malédiction du monde civilisé, sachons rester dignes, à la fois du nom d'homme et du nom de socialiste.. Nous approuvons hautement ce langage. Le commerce n'a pas à craindre Le président de la Chambre du Commerce de Bruxelles écrit: La position-or de la Banque Nationale est plus forte qu'elle ne l'a jamais été; sa po-sitionargent plus solide qu'il ne faut pour faire face à toutes les nécessités. La Chambre de Commerce rappelle aux négociants qu'en 1870 la situation était autrement grave au point de vue financier. Et cependant la Banque fit front à toutes les demandes de remboursement sans sourciller et cela avec des ressources qui étaient loin d'avoir l'importance de ses ressources actuelles. par acte international, ne sera pas perdue de vue pij l'Allemagne. 4° S. I| l'empereur, en juin 1913, a fait siennes »| déclarations de ses ministres. Nos heaines politiques ne l'ignorent pas. î militaires roulent vivement ologne. Deux heures sonnent Les banques ont augmenté depuis deux jours leur dépôt d'argent à la Banque Nationale de 82 millions à 108 millions. A la même date et malgré les nombreux remboursements en espèces effectués dans ces derniers jours, la Banque a, par devers elle, Les agitateurs pan-serbes. Quelques jours avant la déclaration de guerre, le correspondant de la « Vossische Zeitu-ng » précisait comme suit le programme de la propagande pan-serbe: En 1906, lors du couronnement du roi Pierre, le chef du département des affaires étrangères présentait, d'accord avec Pachitch, un mémoire contenant le programme de la propagande panserbe. Voici les principaux articles de ce document: Alliance entre la Serbie et le Monténégro; convention avec l'Italie au sujet tdes questions relatives à la mer Adriatique; lutte à outrance contre l'administration autrichienne en Bosnie et préparation d'une révolution en ce pays ; formation d'un comité ambulant en vue de la réalisation des projets que la politique officielle serbe ne peut exécuter. (On sait que Princip et Cabrinovitch ;les auteurs de l'attentat de Serajevo, ont agi au nom de ce oomité.) Le roi Pierre approuva ce programme, dont le but ultime était la libération de toutes les provinces slaves habitées par des Serbes. Ce programme fut appelé naguère par le ministre actuel serbe de 1 intérieur « le torpilleur que la Serbie lancera contre la monarchie austro-hongroise et, en même temps, contre la triple alliance, -n- Toute une série de sociétés furent créées par ce oomité, notamment la a Narodna Öbrana » (dont l'Autriche-Hongrie vient d'exiger la dissolution, N. D. L. R.) ; celle-ci fut fondée par Jowanowits, l'ambassadeur actuel de Serbie à Vienne. Les chefs du mouvement révolutionnaire s'efforcèrent surtout de s'attirer la sympathie des jeuns gens slaves des provinces autrichiennes. Certaines sociétés d'étudiants des écoles moyennes constituaient un foyer do propagande na-tionalisteanarchiste. Les étudiants autrichiens de race slave furent reçus à-bras ouverts à Belgrade, et cette ville devint rapidement le centre de l'agitation anti-autriohïenno. Princip était un de ceux qui voulaient servir la soidisant cause nationale 2pour être glorifié ensuite comme un héros national. _ ...Les autorités autrichiennes laissaient faire,alors qu'il y avait dans toutes les villes desagents soudoyés par le gouvernement serbe.Dessignes non équivoques d'immixtion criminelledans les affaires intérieures de la monarchie semanifestèrent, calet 1«j à plusieurs reprises deouis 1909,r Pour lss familles île nos soldats. Nous recevons de M. l'architecte Francken Willemaers cette lettre: En ce moment de crise, où tous les Belges, à quelque classe de la Société qu'ils appartiennent, unis dans un effort commun, remplissent leur devoir envers la Patrie, n'estimez vous pas qu'il est urgent de venir en aide aux familles des soldats peu aisés qui ont laissé femmes et enfants sans ressources et ce sans la moindre distinction d'opinion ou de religion. " Je souscris pour la somme de cent francs, avec le vif espoir que tous nos compatriotes se montreront généreux en cette circonstance ! Il faut agir vite; ouvrez de suite une liste de souscription dans les colonnes de votre journal. •Le « Patriote » applaudit à cette idée nojblc et chrétienne. Ses directeurs souscrivent 500 francs. Bien des situations, par suite du rappel des classes, sont hautement intéressantes. On en cite en grande quantité. Le salaire du père, parfois charge de 3 ou 4 enfants, était le pain de toute la famille ;à maints foyers, une naissance est attendue. Donnons donc, vite et à propos. Nul mandataire n'est mieux qualifié que la Conférence de S. Vincent de Paul ou le curé do la paroisse.A eux seront remis les dons qui nous seront adresscs.Lc Conseil supérieur de la Société de S. Vincent de Paul s'interposera volontiers, croyons-nous, à cet effet, entre nos bureaux et les répartiteurs locaux. Il veillera à ce que les intentions des donateurs soient observées, et ce sans la moindre distinction d'opinion ou de religion. •*• Au moment de publier cet appel, un ami, en apprenant la destination et la répartition des fonds à recueillir, nous remet son obole: 100 francs. Le signataire de la lettre ci-dessus : 100 francs. Nous avons reçu encore de : Marie Elisabeth et Yves Devadder, 20 francs. Un abonnement au PATRIOTE ne coûte que fr. 1.75 jusqu'au 80 septembre et fr. 4.25 jusqu'au 31 décembre 1914. Envoi gratuit des numéros parus des feuilletons en cours. On s'abonne à tous les bureaux de poste ou par simple cafte postale"adressée au bureau du journal, 12, rue Montagaeaux-Herbes-Po ta gères, Bruxelles. La rapercussîon de la guerre m le niaroöe Des céréales et le piix M pain. Le bassin du Danube, que se partagent l'Autriche-Hongrie, la Serbie et les autres Etats balkaniques, est le grenier de l'Europe. Les/farines de Hongrie sont universellement réputées. La mobilisation est venue prendre les travailleurs agricoles à un moment où, heureusement, la récolte du blé est terminée. Le stock habituel de froment est donc assuré, mais les marchés de l'ouest ne pourront en disposer, les exportations étant suspendues. La production a été excellente dans la partie occidentale de l'empire austrohongrois; Test et le sudest,c'est-à-dire la région où passent l3s armées se rendant en Serbie, a été moins favorisée : on y constate un déficit de 7 à 14 pour cent. En Serbie, la population est surtout agricole. Pays de petite culture et par conséquent de production intensive, elle fournit annuellement dix millions de quintaux de froment, 2 millions d'orge, 1 million 1/2 d'avoine, 14 millions de maïs, et 2 millions de sucre de betterave. Le paysan serbe exporte tout son blé, et se nourrit de maïs. Les grains de la récolte de 1914 sont déjà emmagasinés dans les entrepôts communaux, une institution qui rend de grands services aux cultivateurs : la conservation de leur marchandise y est assurée, et ils peuvent toucher immédiatement une partie de l'argent que produira la vente. Le maïs est encore sur pied, et comme cette récolte se fait en octobre, il est essentiel pour la Serbie que la guerre soit terminée pour cette date. Le maïs constitue la base de l'alimentation du peuple serbe, or, c'est une céréale qui doit être récoltée à point voulu, elle se gâte vite sur pied, et ne peut alors être consommée qu'avec de grands dangers pour la santé quand viendra la SaintMichel (29 septembre), — qui est le signal de la moisson pour les grandes étendues de maïs qui couvrent la Serbie ; — le gouvernement serbe ne pourrait retenir les hommes sous les drapeaux sans provoquer de dangereux mécontentements. Si l'Autriche-Hongrie a terminé sa récolte des grains, il n'en est pas de même en Russie, où les semailles se font au printemps. Sauf dans l'extrême-sud, où la moisson est commencée, aucune récolte n'arrive en mar tu rite en Russie avant la mi-août. La mobilisation surprend donc les paysans russes à une mauvaise époque. Si la guerre devait éclater entre l'Autriche et la Russie, surtout si elle se prolongeait, l'Europe occidentale perdrait momentanément un de ses grands fournisseurs de blé. L'exportation des céréales est la principale source de revenus de la Russie Son commerce de grains s'élève en moyenne à 1 milliard et demi de francs, soinmo que se partagent les courtiers, les producteurs grands et petits, les propriétaires et les paysans. Qu'un blocus des Dardanelles par la flotte autrichienne et de la Baltique par la flotte allemande empêche l'exportation des grains russes : ce milliard et demi d'or ne rentrera plus en Russie, et le paysan russe connaîtra la misère à côté de son tas de blé. C'est là une des considérations économiques qui front du libre passage des Dardanelles une question vitale pour la Russie. En attendant les événements, la farine ANNONCES (téléphone 1182) Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, 12, rue Montagneaux-Hcrbes-Potagères et à l'Agence H a va s, 8, place des Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 -—- : de 1 à 3 lignes1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RÉCLAMES, . -r-;(avlles Bourses)la ligne 1.25 FAITS DIVERS (comm\milieuoufin):5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne2.00 On ne garantit pas les dates d'insertion. Des crieurs peu scrupuleux vendent V édition ordinaire du PATRIOTE comme édition spéciale au prix de 10 centimes! En cas d'édition spéciale, c 'està - dire tout exceptionnellement, quand des événements extraordinaires l'exigent, mention en est faite sous le titre du journal, et le prix du numéro reste invariablement fixé à 5 centimes le numéro, comprît-il 6, 8, 10 ou 12 pages. REVUE DE LA PRESSE i Esprit « radical » et esprit national. — Les lignes qui suivent donnent un échantillon de l'esprit du radical « Exipress » de Liège et de ses amis : Vendredi matin, place St-Lambert: Une trentaine de curés et de petits vicaires débarquaient de la gare du Palais et s'avançaient en groupe. : Tiens! s'écrie un loustio, on mobilise lescurés! Diable ! riposte un passant, si_ nous n'avonspas la guerre, nous aurons du moins de la vea>mine... Le « Matin » d'Anvers qui appartient an même parti que l'« Express » écrit plus di^ gnement : Un monsieur parlait, dans un tramway: — Pour ma part, s'écria-t-il, je ne peux malde défendre un tas de curés, de religieuses etun gouvernement oatholique! Erreur, Monsieur! Erreur qui ne pourrait justifier une lâcheté, ni une hésitation condam-. nable. Dans aucun pays, on ne demande de défendre le gouvernement. On ne défend que son ter* ritoire, que son sol et tous ses habitants indis-* tinctemnt: on se défend donc soi-même, pen-< sezy, Monsieur. Si l'horizon se fait menaçant, il faut que tout le peuple belge, sans distinction de classes ou de partis, se dresse pour la défense de son sol,

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This item is a publication of the title Le patriote belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1884 to 1914.

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