Le peuple gantois

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14 September 1914
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Edité par la Société Coop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. Edité par la Société Coop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. GANTOIS Les Allemands repoussés partout. Le mouvement de recul se dessine nettement — En SaSfjqye A Gand Un ordre Le Bourgmestre nous a envoyé oe jour l'ordre suivant: J'ai reçu avis de M. le Lieutenant Général Clooten, Gouverneur militaire, «d'avoir k avertir sérieusement les rédactions des journaux de la ville qu'il en suspendra la rédaction, si elles publient encore sur la garde civique des articles tendancieux.» Autour de Gand Hier nous nous sommes rendus à Heus-den, Meirelbeke, Zwijnaerde, en rentrant par la porte de Oourtrai. A Heusden ,avec son pont brûlé, pas de soldats et très peu de monde. A Meirelbeke, une petite patrouille par çi «t par la. A Zwijnaerde, sous la pluie battante, un poste de parde devant le pont. On y a creusé des tranchées le long du talus du baraque au moyen de perches, couvertes de claies de paille. Ceux qui n'étaient pas de garde se trouvaient dans les cabarets des alentours en compagnie de leurs femmes et de leurs amis, qui pour la plupart se sauvèrent en prenant le dernier tram pour Gand. Le long de la chaussée d'Audenaerde les tranchées étaient vides, les hommes étant logés chez les paysans, ne pouvant plus le tenir' sous la pluie et dans la boue. Les soldats qui avaient été postés plus près de la ville ont été installés aux baraquements da la plaine des sports de l'exposition laissant ça et la des sentinelles. Vers six heures des hommes étaient à l'œuvre pour faire la soupe, ce que nous disait un volontaire qui était à la recherche d'une casserole, un peu de sel et un peu de poivre ! Le dernier tram de Meirelbeke, arrivant à la Sterre, déchargea une foule de Bruxellois, hommes, femmes et enfants, qui, malgré la pluie torrentielle, apportaient quelque animation. La plupart de ces fugitifs, une fois à Gand. se considéraient comme «sauvés pour de bon » et ils se déchargeaient le cœur en racontant les histoires les plus fantaisistes sur la situation de la capitale. Quelques Bruxellois, qui attendaient sur le tram, confirmaient que le nouvelles troupes Allemandes sont entrées dans la ville que la plupart des boulevards sont barricadés et qu'autour de la capitale l'ennemi • creuse de grandes tranchées. A leurs concitoyens qui demandaient des renseignements concernant la possibilité de se rendre à Bruxelles, ils donnaient le conseil de rester à Gand Un très important envoi d'effets d'habillement «l'Angleterre Il est arrivé à Gand, à l'adresse di bourgmestre, soixante-sept énormes caisses envoyés par un comité anglais et contenant une très grande quantité d'effets d'habillé ments et d'objets de pansements. Les cais es ont été transportées dans les atelier: Carels, dont la direction a bien voulu char ger son personnel du triage de l'importan envoi. Des sept caisses ouvertes hier, on a retiri des centaines de chemises, paires de bas objets en laine, costumes pour hommes, ro bes, souliers, etc. L'envoi représente une grande valeur. Les formalités pour se rendra en Hollande Le consulat des Pays-Bas à Gand nou prie de signaler que, contrairement à la ru meur publique, tous les étrangers, quell <jue soit leur nationalité^ peuvent se rendr en Holande et y séjourner dans les grande comme dans les petites communes — à Pex «option de quelques places fortes. On exig seulement le certificat d'identité délivré pa f autorité communale ou le commissaire d police et légalisé par le consulat, qui doi également viser les passeports délivrés pa le commissaire d'arrondissement. Pour les Bruxellois Nous apprenons que des louageurs gantois ont organisé un service de transport de voyageurs entre Gand et Ninove. Malheureusement on ne nous a pas communiqué le point de départ des voitures, qui sera probablement la Sterre, hors de la porte de Courtrai. Il paraît qu'un même service va être organisé entre les communes qui ne sont pas reliées par le chemin de fer vicinal. * * % L'engagement à Melle Quelques détails rétrospectifsUn soldat qui a pris jiart au oombat, nous écrit : Vers 10 h., sur la ligne de feu s'étendant du viaduc du chemin de fer de La ligne de Gontrode jusqu'au delà de l'Escaut, nous avons reçu les premières balles allemandes. La riposte ne s'est pas fait attendre. Malheureusement il était très difficile à nos hommes de voir l'ennemi. Aussi il nous était impossible de tiiei avec précision.Lit-. I I*LI pi ■ , L u "!!• |.CU exe :n,OfZs i ' ^ ^ vers 1 h. nous étions en pleine action. Une demi heure plus, tard, un groupe de nos hommes, grenadiers et carabiniers, se sont dévoués sous le feu des mitrailleuses, pour reprendre de s de nos canons, dont les servants avaient été tués — probablement.Cette entreprise fut heureusement couronnée de succès. Vers 3 h. une lente retraite nous a été ordonnée. Nos hommes se sont repliés à regret. Quant à la Croix-Rouge, nous devons signaler son arrivée plus que tardive et encore avons-nous été obligé de chercher nous-mêmes plusieurs automobiles circulant en ville. Deux voitures du service militaire ont été obligées d'aller chercher, sous le feu de l'ennemi les blessés qui se oiuaient sans nous sur la route et au.\ abords de nos tranchées. Les médecins < ix-mêmes étaient difficiles à trouver, aussi avons-nous dû conduire nos blessés à l'hôpital de la Biloque. ^ Des nouvelles de Louvaia Jour de Kermesse Jour de Deuil Lundi passé, c'était le premier Lundi de Lcuvain-Kermesse... Et chaque année des milliers de gens venaient ce jour là dans la belle et joyeuse ville de Louvain. Des omnibus, des breacks, des voitures, des trains amenèrent les joyeux non seulement des environs de Louvam, même de Bruxelles. Tout comme les années précédentes il est venu des centaines de curieux à Louvain... Il en est venu de Tervueren, en voiture et à pied. , Mais oe n'était point des gens joyeux qui venaient se réjouir à Louvain-Kermesse. Us sont venus cette fois-ci pour déplorer la destruction de la belle cité... j L'année passée ils retournèrent en chantant un refrain: «Comme c'est plaisant à Louvain». Lundi beaucoup ont pleuré en , quittant les ruines désolantes; d'autres ojiI crispé les poings dans une rage impuissan I; te: tous ont maudit les féroces destructeurs de Louvain. * * * En dehors des quelques maisons de bour - geois, il est à noter que les quartiers ou vriers ont été beaucoup épargnés Ainsi les paroisses St-Jacques, Ste-Ger trude et St-Quintus n'ont presque pas éti touchées. k Le plupart des habitants de Louvain re tournent. 5 On demande des ouvriers pour déblaye: - les rues et les ruines. s C'est la seule besogne qu'on puisse \ b trouver. s Qu'adviendra-t-il donc des pauvres qu'oi - ne pourra employer? e ** * r Nous avons l'avantage de pouvoir infor e mer les camarades de Louvain que les ci t toyens Franckelemon, De Geyndt, etc., son r sains et saufs au local «Le Prolétaire», Louvain. Le bourgmestre de Louvain Colins, conseiller Van Lint, M. Van Orshoven so également sains et saufs. * * * Autour de Ninove Le correspondent du Vooruit décrit co me suit les agissements des Allemands q sont restés à Ninove pendant six jours, nombre de plus de 6.000 — et qui ne se partis que samedi matin: Une partie des Allemands se dirigea v< Renaixf une autre vers Grembergen, et restant vers Termonde. A Moorsel les Allemands se sont batt assez sérieusement contre des troupes belj et ils doivent avoir perdu beaucoup d'ho mes. A Audeghem, dans l'obscurité, les Al mands doivent avoir tiré sur leurs prop: patrouilles. A Santbergen les Allemands ont captu un bâteau de farine se rendant à Nino' Aux environs de Renaix lea Allemao auraient massacré une famille entière campagnards. A Maria-Licrde ils auraient fusillé qi tre prêtres qui ne voulaient pas lea salu A Schepdael tué, l'octoi s'était installé au château de Mu« V Hoorde. On l'avait trouvé mort dans s-lit. Sur le lavabo on avait trouvé une 1( tre dans laquelle il dit qu'il s'était si cidé, ne pouvant virre -plus longtemps loin de sa femme ^tjde ses enfants. Aya appris l'événement, les Allemands acci saient le jardinier e sa femme de meurt et les deux malheurjux furent fusillés l'instant. Il paraît que plis loin les Alleman. se sont retrouvés eljont encore dû se ba tre, en perdant bes coup d hommes avai de pouvoir se retir r sur Bruxelles * * * Les Allemar;fs repousré en Brique Les dernières nou lies confirment le bul letin officiel d lue] disant qu une armé belge, partie d'Anvs, a repoussé les der nières bandes Aller nues vers le Sud. C'est la grosse a llerie qui a rendu d< bons services penot cette chasse asse: hardie. L'armée belge se ploya sur une largeui de plus de dix kil êtres, entre Aerschoi et Louvain, et la î.-tance des —llemandi était très faible. j Ne pourrait-on s supposer que c'est I cette armée Allen ide qui s'est retirée I vers Bruxelles-, et i a été rencontrée par nos informateurs Ixellois d'avant-hier et d'hier soir 1 » Les aïiatirs belges Un homiiM du nl;r écrit à un journal anversois : « Il convient de tire un hommage spécial à nos a via tel tant militaires que volontaires, qui i.ssént de rendre les plus grands et s liés services à l'état-major.» La nature du I ail, très dur et souvent fort difficile effectuent nos hommes de l'air, ne p iet pas, du moins en ce moment, au gl public, d'apprécier . convenablement lj t qu'ils prennent à la défense nationa >Tos aviateurs, en ef-. fet, font surtout d econnaissances tacti-i ques, souvent à tri and rayon. Il ne se passe pas un jour qu'ils apportent les . renseignements lea? précieux sur les moindres évolution l'ennemi. Mais on • comprend, sans qu it nécessaire d'y insister. que précisi t la nature de ces r renseignements em que la presse en dise rien, ni même révèle le but des i randonnées de nos tteurs. Tout ce que nous pouvons dire, que ce but est toujours complètemec eint. Ce n'est qu'a- - près la guerre, ou jue r activité de nos - aviateurs se sera portée sur un autre t terrain qu'on pou 'omprende l'étendue i, des services rendu nos « airmen » nationaux. le » On sait que plusieurs . aviateurs volon-it taires se sont joints spontanément à nos excellents aviateurs militaires. Leur escadrille est en oe moment très complète et particulièrement active. » Elle comprend onze aviateurs. » Ce sont d'abord les spécialistes du mo-i- noplan. les sergents Olieslagers et Tyck, ii dont les noms et les mérites sont trop con-u nus pour que nous y insistions. it » C'est ensuite Hanciau, qui monte un excellent monoplan Duperdussin, puis "s Lambiotte et de Petrowski, qui disposent le de biplans Farman, enfin Willy de Roy, Mesdagh et Castiau, qui chevauchent des is monoplans Blériot. « 53 » L'utilité des monoplans, comme complé-ment aux biplans militaires, s'est fait spécialement sentir par grand vent, ou pour les reconnaissances à très grand rayon et 38 à grande altitude, où la vitesse est un élément primordial. » Malgré l'état de guerre, l'Ecole de Bras-schaet ne reste pas inactive. Elle forme en f8 oo moment trois jeunes pilotes, Tony, 10 Horta et Lagrange, qui, dans un avenir très prochain, prendront place dans les rangs des aviateurs volontaires et rivalise-r.~ rent aveo leurs aînés d'endurance et d'au-M" ■" ■*— mmmmm riln "Taiibe,, capturé r Samedi matin vers 10 heures un «Taube» si ^ ^eso??d« dans les lignes belges le long t du Canal de Louvain à Malines. Un offi- - °le,r aHemand a été tué. L'autre aviateur s a, ete fait prisonnier. L'appareil a été con- , duit a Anvers. n Al emagne 3®rlin en Deuil Journellement les rares express venant de 1 ouest ou de l'est à Berlin, amènent dos quantités de blesses, et chaque fois I qu un train de la Croix-, uge est signalé, t toule attend anxieusement en deux ngs serrés, sur la Potdamerplatz, la sortie des Ibesses. Les énormes hôpitaux de Berlin sont ai cm pleins, de militaires légèrement blesses qiu ont pu subir un long transport Les rense^netîîjînts con-csrjiaîit les morts et Ses blessés Devant un grand bâtiment de la Doro-tlieënstrasse, surnommée à présent la , «va lee des larmes», à Berlin, une grande I îoule sombre et silencieuse fait journelle-ment la queue. Des femmes, des hommes, des treres, des sœurs, 'es fiancés, des pa- f remts viennent chercher des renseigne-ments. ( Les «Verlustlisten» (listes des pertes) c que les journaux publient chaque jour au c long et au large, en y indiquant après chaque nom : « mort » ou « grièvement bles-se », sont forcément incomplètes. 0 Dans le grand bâtiment de la I irotheën- « strasse, les anxieux sont informés gentiment et autant que possible. Très souvent ils doivent reto irner avec des réponses insuffisantes. Et ils s'éloi- n gnent alors silencieusement, le cœur serré é les yeux pleins de larmes. ' « Le Deuil public es': défendu i< En Allemagne, c'est l'u ige, "n temps d de guerre, de porter le deuil dès qu'on ap- , prend la mort d'un parent. 1 Or, le nombre de femmes et d'hommes * qui portent le deuil dans les derniers f temps, est si grand qu'on a fait un appel "l \a population pour évl>r cette manifestation extérieure du deuil , le Les fuyards de la Prusse orientale Durant la semaine passée Berlin a vu 86 irriver d;s milliers de fugitifs venant de va a contree investie par les Russes. ca Ils viennent jeter la note déconcertante lans la capitale de l'Empire allemand. "m N Berlin pavoise Et pourtant Berlin pavoise depuis une semaine, comme si la victoire finale était déjà assurée, comme si on n'avait pas à pleurer des milliers de victimes de la guerre, en Allemagne. Qu'en doivent penser les blessés et les mutilés, qui se traînent dans les rues de la capitale, et les malheureux fugitifs ? # * * Les allemands doivent avoir perdu 260.000 hommes Le « Berliner Tageblatt », à la date du 1er septembre, avouait que les Allemands avaient perdu depuis le début de la guerre 260.000 hommes. Depuis lors, les pertes au cours des derniers engagements n'ont fait aue s'ac-eroitre.Nous avons déjà reproduit une information du «Daily Telegraph>, disant que l'Allemagne avait perdu de 3 à 400.000 hommes depuiis le commencement de la campagne. Les chiffres du journal anglais qui nous paraissaient invraisemblables sont donc La tactique Vmci exposé sommairement comment s'ex- mands : foudro^te des II" Dès qu'ils ont conquis une position nar bée°dp'bf^ " t J°Ur' ils font' avant la tom-wL L •' avancer leurs pièces d'artillerie. et parmi celles-ci se trouvent de lourdes Pièces, jusque tout contre leurs posi-tions d'infanterie. De cette nouvelle pWe tir <auel<?7Hes obus P°ur repérer leur tir soit sur un village ,un bois, un pont, un lqU ÏÏ?".6 OCCUpé par l'ennemi ou qui pourrait l être. C ela fait ils font exécuter un tir d'artil-lerie au début de la soirée souvent. Si ce tir déloge 1 ennemi, en incendiant un village Pj i exemple, c est bien. On peut être sûr que leur infanterie ne tardera pas à aller occuper ce point. Si les Allemands y étaient attaques a leur tour ils peuvent n'y pas résister puisque leur artillerie rendra tout de meme la position intenable. Ils n'avancent donc pas seulement le jour mais aussi la nuit Angleterre La flotte anglaise augmentera dans les proportions formidables M. Churchill a déclaré qu'avant douze [lois le nombre des grands cuirrasés, dont a construction sera achevée pour la grande-Bretagne, sera plus du double de eux de 1 Allemagne, tandis que le nombre es croiseurs sera quatre fois plus grand De sorte que dans les progrès de la lutte roître'11068 ^ Angleter.re ne feront que «omment ils posent des mines La dernière façon employée par les Allemands pour poser des mines flottantes a te découverte par le chalutier à vapeur A.gatha», de Grimsby. Celui-ci péchait dans la mer du Nord, )rsqu il aperçut un canot flottant aban-unne.Comme de coutume en pareil cas, le cha-itiei s approche pour le prendre à la re-orque, ainsi que le prescrivent les règle-ents de la marine qui veulent que les laves doivent être recueillies et remises i receveur du port. Le capitaine de l'«Agatha» aperçut dans canot une paire de rames et une voille, ii turent chargées à bord. On allait re-orquer la petite embarcation quand, usquemennt, une mine explosa, heureu-rnent sans faire aucun mal On découvrit alors qu'une mine se tron-'i attacnee au canot par une ligne. Le not servait donc d'appât sass^®aH»Hsai Le numéro : 5 centimes Lundi 14 septembre 1914

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