Le peuple gantois

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08 September 1914
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Edité par la Société Coop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. G-JLÏTTOIS Edité par ia Société Coop. « Volksdrukkerij ■ 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. Les Allemands repoussés au-delà de Saint-Quentin Ils abandonnent Lille et Roubaix Le « Vorwàrts » (Berlin) demande la paix La situation en France La marche des allemands Ils s'éloignent de Paris Paris, 6 septembre. Un communiqué idu gouvernement militaire (3 heures après-midi) dit que l'ennemi fait un mouvement enveloppant sur un large front. Il continue à laisser le camp retranché de Paris sur sa droite et à marcher dans la direction Sud-Est. A Bordeaux, le ministre de l'Intérieur a donné connaissance des rapports des préfets.Paris, 6 septembre. Le communiqué du gouvernement militaire, 23 heures, dit que l'armée allemande continuant à s'éloigner de Paris, poursuit encorej vers le Sud-Est, le mouvement entamé par elle depuis deux jours. Il résulte des renseignements recueillis que les troupes ennemies ont évacué la région de Compiègne-Senlis. *** Le communiqué du 6 septembre dit qu'à l'aile gauche il n'y a pas de changement notable dans la situation des armées française et anglaise. Le mouvement de l'ennemi paraît décidément arrêté. Au Centre et à l'aile droite, en Lorraine comme dans les Vosges, situation également inchangée. Autour de Paris, d'où l'ennemi s'éloigne pour le moinent, les travaux des fortifications se poursuivent avec zèle. A Maubeuge le combat d'artillerie se poursuit avec une extrême violence. Bien que trois forts aient été détruits, la position tient encore. Brillant succès des troupes anglo-françaises La Légation de France en Belgique confirme officiellement la nouvelle communiquée précédemment, relative au succès des troupes Anglo-'Françaises, qui repoussèrent brillamment les allemands à 20 kilomètres au-delà de Saint-Quentin, leur faisant ■ubir des pertes considérables Le nouvel accord franco-russe-anglais Voici la substanoe de la nouvelle convention qui a été conclue entre les trois gouvernements de la Triple Entente, respectivement représentés par MM. Cambon, Grey et Beckendorff: m Les gouvernements britannique, français et russe s'engagent réciproquement à ne pas conclure la paix séparément au cours de la présente guerre. » Les trois gouvernements S'engagent, au eas ou les négociations pour la paix •'ouvriraient, à ne pas demander des conditions sans l'assentiment de chacun des aonditions sans l'assentiment de chacun des autres alliés. » Les Allemands abandonnent Lïlle et Roubaix Jeudi étaient arrivés, à Lille, de nouvel-las troupes allemandes, composées de 1.100 seld^ts au 55e regiment de la landwehr, de 100 cavaliers et de deux automitrailleuses.: Ledétàch ement était sous les ordres du lieutenant-colonel Koppel. Samedi matin, on apprenait que les soldats allemands avaient quitté Lille subitement ne laissant pas un homme dans la place. Toici comment les chos&s ge sont passées : Samedi matin, on remit au maire de Lille une lettre dans laquelle le lieutenant •olonel KOppel l'informait qu'il quittait la ville avec son détachement pour aller faire * des réquisitions dans la région. L'officier ^ supérieur allemand ajoutait qu'il reviendrait probablement, mais que peut-être aussi, d'autres troupes viendraient rempla-i cer les siennes Cette lettre était accompagnée d'un certificat que l'officier donnait au maire. " Dans cette pièce, l'autorité militaire alle-~ mande reconnaissait la parfaite tenue de r la population lilloise pendant les derniers jours. 3 A ces documents étaient joints des affi-1 ches imprimées que le maire était invité à faire placarder. Ces affiches contiennent 1 des nouvelles « officielles » allemandes : NOUVELLES VICTOIRES Grand Quartier Général, 2 IX, 14. Le Centre des troupes françaises, com-" prenant environ dix corps d'armée, fut refoulé hier entre Reims et Verdun. La k poursuite continue aujourd'hui. Une sortie des Français de Verdun a été repoussée. L'Empereur se trouvait, pendant la ba-1 taille dans l'armée du prince héritier et restait pendant la nuit, au milieu des troupes. Le chef du quartier général, Signé : Von Stein. . L'état-major autrichien annonce à la . même date : « La bataille acharneé qui se prolongeait pendant une semaine, entre Zamosz-Tys-» zonize, se terminait hier par la victoire . complète de l'armée Auffenberg. On a fait de grandes quantités de prisbhniers et pris > jusqu'à maintenant 100 canons. Les Russes . sont en retraite au-delà du Bug. » Cambrai, 4 IV 1914. > Signé: Von Bertrab, lieutenant-général. Après le départ des allemands, M. Dele- salle, maire de Lille, a fait placarder en ville l'affiche suivante : « Le Maire de Lille remercie la popula-i tion d'avoir écouté ses appels au calme, et lui demande plus énergiquement que jamais de persévérer dans son attitude. » A Roubaix i C'est le mercredi 2 septembre, dans ; l'après-midi, que Roubaix a reçu la visite ; des allemands. Vers 1 heure 1/4 de l'après-midi, deux autos venant de Lille, s'arrêtent devant l'annexe de l'Hôtel de Ville avec le lieute-u.iht de hussards allemand von Offes. quatres soldats armés de fusils, M. Guis-' lain, conseiller municipal de Lille et un agent de police de cette ville. Le lieutenant descend de voiture et place ses soldats devant le perron. Puis s'a dressant à M. Delbart, sous-inspecteur de police, de service, il lui dit : « A ma disposition. » Et en même temps un soldat se place derrière ie sous-inspecteur. « Allez prévenir Maire et conseillers mu nicipaux », ordonne le lieutenant Des agents cyclistes appelés, von!, prévenir les autorités. M. Fray, secrétaire général de la Maire, qui se trouvait près de l'Hôtel de Ville arrive immédiatement, ainsi que MM Ver-beurgt et Desurmont, conseillers munici paux. L'officier allemand leur donne dix minutes pour lui amener M. le Maire MM. Fray et Guislin se rendent au do miciile de M. Lebas, et le ramènent rapi dement. Bientôt arrivent MM. Waltremez. De Brâbants. adjoints; Wargnier, commissaire Central, et plusieurs conseillers munici paux. Le lieutenant leur déclare qu'ils vont être conduits de suite à Lille comme ota ges. Dans la soirée de mercredi tous les mem bres de la municipalité rentrent à Rou baix, excepté deux qui sont gardés comme otages. Dans la journée de jeudi et de vendredi tin service de permanence avait été établi entre les conseillers municipaux pour se rendre à Lille à tour de rôle. , La menace d'occupation de Roubaix ne | s'était réalisée ni jeudi ni vendredi, quand, samedi matin, s'est produit le coup de i théâtre du départ précipité des Allemands j de Lille. A Tourcoing, les chose? se sont passées de la même façon, les otages se relayant ' toutes les 24 heures. p Aucune résistance n'ayant été faite, la ~ population n'a pas été molestée. En Belninue Encore le bombardement ! de Termonde é (De notre correspondant particulier) ^ P Comme partout ailleurs les Allemands, r . venant en masse d'Alost par Hofstade, ; Andeghem et Appels, prétfcTiùuieiiu que des jj t civils avaient tiré sur eux et qu'on avait ( tué un de leurs colonels. 2 C'était donc pour se venger qu'ils ve- f( naient bombarder la paisible ville de Ter- n . monde, qui n'est plus qu'Un tas de ruines (?) ti Les soldats belges les attendaient devant e la porte de la ville, mais bientôt, après s: avoir tué des centaine» d'Allemands, de- 1; . vaient se retirer, devant les forces supérieures de l'ennemi. q i En peu de temps celles-ci furent maîtres d • de la ville. Ci 1 C'était vers 10 heures que les premiers o ; incendies s'annonçaient par de colonnes a formidables d'une fumée noire, bientôt vi-1 sible à une grande distance. Des rangées li entières de maisons furent bientôt la proie c< des flammes, tandis que d'autres étaient s; déjà détruites par le bombardement. Quand le soir, je me rendais en vélo à ti la ville, la première personne que je ren- n contrais fut un vieillard, s'appuyant pé- p niblement sur un bâton, qui me dit: q 1 « Ah, monsieur, je demeurais au «Vestje» un quartier ouvrier. Toute la ville brûle. L Il pleut constamment des balles et des obus. Je fus atteint à la jambe. Je ne peux presque plus marcher. Tout le monde ; s'enfuit et je ne puis suivre. Je me suis T traîné jusqu'ici et je veux me rendre auprès de mon frère à Appels. a Arrivé devant la porte de la ville je pouvais facilement constater que la grande g rue, donnant sur cette sortie, n'était plus ét qu'un monceau de décombres. Plus loin g nous constations la même chose dans les m Kerk- et Beursstraten. Me trouvant au Marché, j'entendis de ^ nouveau des coups de fusil Je me retour- ]> nai et me trouvai devant un groupe de sol- ^ dats allemands qui me criaient « Handen auf ! » Le chef me demanda en bon fia- tc mand ce que je voulais, et quand je lui avait dit que je cherchais des membres de a. ma famille il me «conseilla» de quitter la ^ ville aussitôt que possible. q J'obéis, mais il m'était difficile de trouver mon chemin à travers Jes rues démo- r( lies, à travers une fumée intense, à tra- zi vers une puanteur indescriptible. Arrivé devant l'Hôtel de Ville je ne reconnaissais plus l'endroit et de nouveau des projectiles vinrent tomber à mes pieds. Des murs entiers s'écroulaient autour de P1 moi. — Après avoir rencontré d'autres groupes de soldats allemand, qui me visaient mais m qui ne tiraient pas quand je levais les ^ mains, — après avoir vu des centaines de maisons écroulées et incendiées, je quittais la ville sans avoir rencontré un seul habitant, qui aurait pu me donner quelque? renseignements. C'est en maudissant la guerre et ceux qui en sont la cause que je quittais la s malheureuse ville. » b, * it vt * * * et Un autre correspondant nous assure que B rien ne serait arrivé à Termonde si l'autorité communale était restée à son poste. d< Les Allemands, étant maîtres de la ville, di avaient demandé de négocier avec le bour et gemestre Bruyninckx, député, concernant la contribution de guerre, MAIS CE MONSIEUR N'Y ETAIT PAS. (!!!) Ne trouvait personne, les Allemands ont donné deux heures de temps aux habitants pour quitter la ville, et ont commencé leur œuvre de dévastation. En quelques minutes de temps le Palais de Justice, la Banque Nationale, les maisons environnantes, les grands cafés et les magasins flambaient. Un énorme nuage de fumée flottait jusque au dessus de Wette-ren, emportant des masses de papiers à moitié brûlées. Il est impossible de décrire la terreur des campagnards, qui ne savaient plus dans quelle direction fuir pour sauver leur vie. * # * UNE TB0ISIEME LETTRE: La forteresse déclassée de Termonde était défendue par les 4e, 8* et 11" régiments de ligne. H y avait de l'artillerie de campagne et les pièces étaient placées sur les remparts. Nos soldats se défendaient comme dea lions et plusieurs fois les Allemands ont du se retirer. Après avoir perdu plus de 2.000 hommes, ils sont revenus avec leurs formidables cannons. C'est alors que les nôtres se sont retirés en ordre parfait. Avent de se retirer notre autorité militaire avait donné ordre de partir aux civils et le directeur de la prison a donné l'occasion à tous ses pensionnaires de gagner le large. Le correspondant ajoute sérieusement qu'avant de partir notre troupe a pu inonder les environs de la ville, oe qui eut pour conséquence que des centaines d'Allemands ont du sauver leur vie à la nage, laissant armes et bagages. Une formidable collision parait avoir lieu à Capelle-op-den-Bosch, où plusieurs centaines de soldats allemands apparaissaient en uniforme belge du 9* de ligne. Nos soldats avaient bientôt découvert le truc et aussitôt que par des «hoch» l'ennemi commença l'attaque, ils répondaient par une fusillade terrible qui faucha jusqu'aux dterniers des traîtres. Les inondations entre Termonde et Anvers Des voyageurs nous assurent qu'entre Termonde et Anvers, en plusieurs endroits, l'artillerie du secteur Sud-Est d'Anvers aurait démoli les dignes de l'Escaut. Les polders sont inondés sur une très gra,nde superficie, et les Allemands, qui y étaient campés, ont du sauver leur vie en grimpant sui les arbres et sur les toits des maisons. Plusieurs canons et mitrailleuses allemands seraient ensevelis tous les eaux et l'on estime que le jour auparavant les Allemands ont perdu dans ces contrées plus de 5.000 hommes, qui ont trouvé leur tombe dans les eaux. Ce matin, entre 1 et 4 heures, nous avons entendu nettement le bruit d'une canonnade aux environs de Massemen et Oordeghem. Dimanche soir des patrouilles belges ont rencontré des Allemands égarés à Neder-zwalm. Les ennemis ont pris la fuite après avoir tué un soldat belge. A Zele aussi il doit y avoir eu un engagement mais les Allemands ont pu s'échapper dans la direction de Termonde. Comment on donne de fausses alarmes Hier après midi des soldats venant de Wetteren par Laerne, ainsi que des pay-saiis de ces parages, avaient répandu le bruit que des milliers de soldats allemands, venant de Termonde, marchaient sur Gand et avaient même atteint la chaussée de Bruxelles, à Quatrecht. Quand vers S heures de fortes colonnes de soldats belges furent envoyés dans cette direction, par lès chaussées de Hundelghem et de Bruxel) », les plus incrédules furent t forcés de croire que le danger était sérieua - et les plus curieux se rendirent en massé dans cette direction. t Vers 3 heures aussi des gendarmes à che-s val, vinrent se poster devant l'usine des r Trams, défendant le passage à tous ceux qui ne pouvaient prouver qu'ils demett-s raient de ce côté là. i- Arrive ensuite à grande vitesse une mi-s trailleuse blindée, suivie de plusieurs e autres autos, dans une desquelles se trou->- vait le général Clooten lui-même, à Et comme plusieurs personnes prétendaient avoir entendu la fusillade aile» s mande, l'inquiétude grandissait toujours^ s comme des autres assuraient avoir « vu » des masses, les habitants de la porte de Bruxelles, parlaient de partir et de s'enfermer dans leurs caves. Le va et vient des autos et des autorités e militaires ne discontinuait pas. A 7 heures, g à 8 heures, à 10 heures, on n'avait pas eo-. core entendu un seul coup de feu ni vu un B seul soldat allemand ! Des centaines d'habitants de la porte <is g Bruxelles n'auront pas fermé l'ceil durant t la nuit écoulée et nous laissons responsai» B blew ceux qui, en perdant la tête, en <ml B été la cause. s Ce matin, vers 7 heures, un avion, allemand s'annonça à l'Ouest, à une hauteor _ d'au moins 3000 mètres. g Aux alentours de Meirelbeke et Hundflt . ghem des grenadiers et des carabiniers bet-9 ges ont tiré longtemps sur la taube en donnant de nouveau une alarme assez ridi-t cule, qui pouvait avoir pour conséquence . que des centaines de campagnards se mi-f rent en fuite vers Gand. s 4- -- . . ■ ■ Encore deux "Taubes" à Gand Dans la nuit de Dimanche k Lundi un aéroplane, probablement un « Taube » m survolé la ville de Gand. Un autre taube a été vu Lundi matin dans les environs de la ville vers GentbWg-ge et Melle. Il est monté à une grande hauteur dès que les soldats postés dans lès environs se mirent à tirer vers lui. Il a jeté une grenade à Everghem-les-Gand.A Gand La Banque nationale fermée La Banque nationale de Gand a fermé ses guichets oe lundi vers 11 1/2 h. du matin.* * * L'Arsenal de l'Etat fermé L'Arsenal de l'Etat à Gendbrugge a fermé ses portes lundi matin vers 10 heures. Ainsi le nombre de chômeurs involontaires, qui était déjà considérable en notre ville vient de s'augmenter d'environ 1500. * * * La garde civique rappelé* sous les armes Lundi matin les gardes-civiques gantoises ont été rappelées sous les armes. On aurait recommandé aux ouvriers de l'Arsenal et aux habitants de Gendbrugge dp déménager. AVIS Les correspondances pour LE PEUPLAI GANTOIS ioiveut être adressée* t le Volksdrukkerij, rue Hautpert, 29. Les bureaux sont ouverts pour les vendeurs à 4 heures soir. Le numéro : 5 centimes Mardi 8 septembre 1914A —mmmmMmsmMBBrimmmmHBwmmmmmBBBBi

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