Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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06 October 1915
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s.n. 1915, 06 October. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5d8nc5t79w/
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21e ANNEE. — Série nouvelle. -N« 529* Le numéro ] 10 Centimes (5 UKWTIMES AP FRONT) Mercredi 6 Octobre 1915 RÉDACTION &ADMINISTRATION !6tu ni it la Bourse — LE HAYRB Téléphone: Le Havre n* 14.05 Birecieor : FEBBAHD SSÏÏHA? fontes tes communications concernait la rédaction doivent être adressées s S**', me de ta Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE* 21, Panton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Franc© ....... 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmastr* Angleterre..., 2sh.6d. par mois. • .... 7sh.Qd. par trlmsstra Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. 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Ceux-<?i estiment à un demi-million d'hommes le nombre des indigènes qui pourraient être recrutés dans les colonies de l'Afrique occidentale, 6qiKi.toria.le et. orientale, en Indo-Chine et sur la côte des Somalis. On remarquera qu'il n'est point question ici des pays de l'Afrique du Nord (Algérie, Tunisie et Maroc) qui ne sont pas à proprement parler des colonies et sont exploités déjà d'une manière relativement intensive. . Combien do soldats pouvons-nous tirer Sde nos colonies ? Quelle est leur valeur militaire ? Notre empire colonial, en deihors l'Afrique du Nord, compte de 35 à 45 anillions d'haibitanits. A nous en tenir au chiffre le plus bafi, une telle masse humaine exploitée selon les règles du recrutement européen, fournirait trois millions lat demi de soldats. Personne n'y songe sérieusement dans l'état actuel de notre pénétration ooloniale. Mais, comme le totai de nos troupes indigènes — non comprises bien entendu l«s troupes arabes — ne se monte qu'à 90,000 hommes, la disproportion est évidente entre les possibilités o1 le rendement effectif. Au début de La guerre, nous disposions de 36 bataillons de Sénégalais dont la moitié furent envoyés en France. Dix autres allaient en Algérie et au Maroc. D'autres enfin assuraient la conquête du Togo, et nous • permettaient l'administration d'une grands partie du Cameroun. Mais avant d'improviser une grande ar niée noire, une question préalable se pose, Les noirs de l'Afrique occidentale peuvent ils au bout de quelques mois d'instruction constituer de bonnes troupes de premiei cflioc ? M. Ceocaldi, chargé du rapport sui îles crédits, répond ; « Après l'attaque de la Maison-Blanche, où I< régiment Lavenir. composé de reorues et impar faiteiment encadre, se maintint malgré ses lour des perirs, — plus Oc- In is bataillons sur aua tre, — sur la position qu'il avait it défendre, ceu> même qui ne croyaient pas a l'irtilité des troupe: noires sur le front métropolitain sont enthou :siasles des formations qu'elles constituât. » *** La valeur au feu du soMat n'est plui :tlissutai>lo. D y a eu un exemple, qu'en tou te impartialité il faut signaler, où les Sé «égalais n'ont pas répondu à l'idée excep tionnelle qu'on s'en faisait. Un régimen levé â'ia hâte, dès le début des opérations t composé d'anciens tirailleurs réservistes o 1 de recrues mal instruites, encadré d'offi \ ciens de fortune, et mal engagé d'ailleurs <lit-on, eut un instant de défaillance. La ré : puiation de troupes de choc faite aux trou pes noires en parut compromise, bien qu< ___ tîes défaillances sem-blables pussent être si ~~~Ena!ées dans toutes les armées du monde Mais ce moment de faiblesse fut bien vit< «'acheté. Les officiers qui les ont comman !dés les ostiment égales ou supérieures aui ■troupes blanches. Un chef de corps qui, an térieurement, avait servi aux chasseurs estime nue son bataillon était comparable à n'importe quel bataillon de chasseurs On a tiré de ces unités sénégalaises, saru ■nerfs, insensibles aux effets de l'artillerii grosse et petite, ce qu'on a voulu, et nom ■bre do citations ont démontré ce que l'oi pouvait attendre de ces soldats. Peut-on invoquer contre l'utilisation ea masse dos noirs des considérations clima •tériques ? Voici la réponse de MM. Masse !i et Maurice Bernard ; n lOtO, il fut décidé d'installer on Algéri bataillons sénégalais, dits d'expérience. fi premier de ces bataillons fut constitu même armée : le second, par contre, ne fu qu'en 1913. Installés dans des garnisons d il rude, avec des postes détachés sur le B-Plateaux, ces bataillons s'acclimatèrcn rablement et accusèrent un état sanitair ieur même à celui des troupes algérienne (lilieu desquelles ils vivaient. D'autres te ms, — treize, _ créés pour les besoins d npation marocaine, furent amenés par 1 loppcmcnt de notre zone d'influence dans le bs de l'Atlas. Bataillons sénégalais d'Algéri u Maroc se retrouvèrent enfin, au cours d nerre actuelle, dans les brumes flamandes <■ ranchées de l'Yser, au cours du dernier h: On leur reprocha un sommeil assez lourt l'ent, en effet, à la nature du noir, et de 1 re des pieds. Ils ne furent pas les seuU uniment. II n'apparaît pas qu'à aucun m< t le climat eut û intervenir dans la questio utilisation de ces bataillons. Ils disparurei Iront, comme on l'a dit, faute d'effectifs, 1< s ayant fondu au feu, mais non pour ra s de santé, commo certaines formations t rique du Nord. » :eci dit, l'utilisation au printemps pr un, des troupes indigènes, que nous fo rons au cours de l'hiver, lève au su ts toute indécision d'origine climatéi ^«nibien d'hommes bien sélectionn ut-on lever en. Afrique occidentale ? I ccaldi ne croit pas qu'on puisse dépa p le chiffre de 150,000. Cependant la ni >n Mangin allait jusqu'à 320,000, et 1 antaiBjes que l'on offrait alors aux Sér lais étaient très inférieurs à ceux q 'H proposés aujourd'hui. " Dans la ^lus grande partie des territoi : l'Afrique centrale française, dit le rapp uciel, les indiffénps ne demandent ou'à en fprc. Guerriers nar temnérarnent. ils snnt '■ bittes les opérations de guerre, nourvu qu l'I1 tienne compte de leur effort et de leurs Prendre rang dans les formations sé é lises fut toujours et est encore un grand h * K' pour tfincun d'eux ; et bien des villa j*cn,<>nt posséder un certain nombre de tir ; retraités. L'entraînement vers nos r-ts a donc été, chaque année, considérabl si plus encore depuis la truerre ; aussi il . V avoir, et il n'y aura oas de grande ™ en acceptant les chiffres auc nous av qués, » 1. Ceccaldi estime qu'en dehors d<|. 1 [ne du Nord, il n'est qu'un groupe mies oft nous puissions quant à p t. recruter immédiatement des coml t-s, celui de l'Afrique occidentale. To re conception lui parait excessive et < mérique. Sons doute, en ce qui concerne lTmdo-Chine, nous manquons de tout précèdent. Mais nous pouvons raisonner par analogie, puisque 1 exemple de la guerre russo-japonaise suffit à prouver quel soldat on peut tirer de la race jaune, tenue, voici un demi-siècle seulement, comme rebelle aux choses militaires. Nous pouvons invoquer aussi l'histoire. Celle des Anna^ mites est un drame de mille ans, ayant comme dénouement l'indépendance enfin arrachée à l'oppresseur, le colosse chinois. Nous savons aussi les longues luttes que nous avons dû soutenir pour conquérir pied à pied le Tonkin à l'aide de ces mêmes Annamites et sur les bandes aguerries des Pavillons noirs, jaunes,pirates de toute espèce, dont la ténacité et la valeur n'a pas toujours désarmé devant nous, si l'on se souvient des soumissions conditionnelles du De-Tham. Rien, « a priori », ne permet donc de suspecter la valeur au feu des troupes indochinoises, puisqu'elles n'ont pas encore subi l'épreuve, épreuve à laquelle ils pourraient être d'ailleurs graduellement entraînés, comme l'ont fait les Anglais pour leurs contingents des Indes. *** La question la plus délicate à résoudre est celle de l'encadrement de la nouvelle armée. Les cadres européens sont les plus faciles à trouver. D'aucuns vont jusqu'à affirmer que l'aimée coloniale seule pourrait les fournir.- Elle comptait, au début des hostilités, environ 7,000 sous-officiers de métier. Elle en a incorporé environ 5,000 à la mobilisation, soit 12,000. Malgré les pertes extrêmement considérables subies au feu, malgré l'encadrement d'un second corps d'armée coloniale, créé depuis les hostilités, de nombreux régiments de réserve, des formations sénégalaises des Dardanelles, ses ressources en soldats de carrière sont demeurées telles que.depuis cinq mois, il n'a pu être nommé d'adjudants dans les dépôts parmi des candidats à ce grade de 8 à 12 ans de service en moyenne, que les candidats sous-lieutenants qu'elle présente comptent de 12 à 17 ans de service, et dans les troupes métropolitaines commanderaient tous des compagnies. Elle n'a même pas épuisé ses ressources en candidats caporaux. U se trouve actuellement dans ses dépôts plus de 200 anciens soldats rengagés ayant fait campagne au Maroc ou en France, blessés ou cités à l'ordre du jour, qui attendent encore le double galon de laine et n'arrivent pas à l'obtenir. Il est inutile d'insister sur la solidité de tels cadres. Ils sont d'ailleurs entièrement préparés à leur mission et la tâche qu'ils 1 auront à remplir n'est certainement pas | au-dessus de leurs forces. La question de l'encadreraient indigène est plus malaisée à résoudre, i La formation du gradé indigène est, em ■ effet, le fruit d'une collaboration du temps, dies cadres européens, des campagnes lu' tes et du sang généreusement versé. Cepen. , dant, les troupes noires qui ont servi en . France,aux Dardanelles, au Miaroc, au Cameroun. contiennent aujourd'hui des élê-. ments aguerris susceptibles de fournir une ■ première assise. Mais elle ne sera pas as ses large, à n'en pas douter. Voici la solu- ; tion que propose le général Pineau, com-. mandant supiérieur des troupes do l'Afrique occidentale ■ « La société noiro, dans la majorité des grou-, ethniques, est étroitement hiérarchisée* » Les premières troupes sénégalaises furent re- ■ crutées par engagements volontaires, parmi a anciens captifs que notre intervention a va il > libérés : les rivalités de caste n'y pouvaient dcm< . exister et l'ascendant acquis au feu par les . gradés indigènes se suffisait à soi-même. » Depuis cinq ans, les choses ont changé. D* plus en plus, toutes les classes de la population viennent prendre place dans tios rangs. Des pré- > jugés sociaux, toujours vivaces, se sont déià manifestés sous forme d'actes collectifs d'insubordi- j nation, (Tailleurs sans gravité, que les caporaux » et sergents indigènes, livrés à eux-mêmes, se sont montrés impuissants à prévenir ou à ré duire. 1 » Oes incidents comportent un enseignement t ne pas négliger. i » Or, parmi les nouveaux venus figurent d'ns . sez nombreux fils ou parents de chefs tenant, ? honneur de servir la France et de témoigne] ' ainsi de leur adhésion irrévocable à nos institu tions. L'autorité naturelle qu'ils détiennent de< mœurs ancestraies subsiste au régiment. ïls ap 3 paraissent ainsi comme de futurs gradés tout in diqués qu'il est avantageux pour nous de pous - ser rapidement jusqu'au grade de sous-officie: 1 indigène.... » I A 5 Comme illustration vivante à ces éviden s ces, il suffit de remarquer la conduite élo - gieuse qu'ont tenue, depuis le début dei - opérations, les fils de chefs illustres d« ' l'Afrique noire. Mandé 'l'ouré, fils de Sa g mory et adjudant, a obtenu aux Darda r. nelles une admirable citation.Le fils de Ma t demba blessé, sera prochainement officier - Un fils du ro.i Behanzin est aujourd'hu • lieutenant, ainsi que le fils du roi DinaJ a SaJifou. En Indo-Chine, l'encadrement indigèm iï ne présenterait pas d'obstacles. Il devrai it même être étendu bien au-delà du grade di « sous-officier. Les fils de lettrés sont uni i- pépinière excellente — des exemples nom le breux l'ont prouvé — et rien ne serait plu aisé que d'en tirer un contingent impor 3_ tant/d'officiers subalternes, servant au ti p. tre non pas indigèm, mais français, et qu r_ l':ippât de la naturalisation suffirait am I- plement à recruter parmi des sujets in£ truite et de valeur. jg En résumé, la mi«e en oeuvre de nos rw (j sources coloniales re présente aucune im s_ possibilité « a priori » et les hésitations qu s. peuvent venir quant au résultat définit] gjg portent seulement sur la masse plus oi moins importante les effectifs à utiliseï ui mais non sur l'wciamce latente de ces et fectifs que nous n'avons pas le droit d négliger au cours ûliitte période sans équ: yvq valence dians notre histaSre. -f A. VIRE Y. ^ " -- ■. * ■ i . i BEAUX TROPHEES t -«■— «f LE MATERIEL DE GUERRE PR7S g; AUX ALLEMANDS " " e ; Les journaux de -yon signalent le pa-ss n° ge en gare de cette fille de trains tranapoi (,fr" tant dans le Mkli du matériel de guerr )ns pris aux Allemand; dans les deomiers con bats- Ce matériel, onsistant en mitraillet •A- «:s, fusils, baïonnetes, saos, etc., occupa de près de 100 wagon. _55 wagons ont été d ré rigés sur Lun-el, oi ils seront garés en a at- tendant lem' décha*ement ; 26 wagons or ute été envoyés à Nlm< et une quinzaine dan :hi. une autre gare (çyfidi. •sfltsn tas U Vktefrc »0« UN MANDEMENT DU CARDINAL MERCIER Le « Telegraaf » d'Amsterdam » annonce que le eardinal Mercier a envoyé le mandement suivant aux prêtres de son diocèse, à l'occasion de La fête de saint Michel, patron de Bruxelles : « Il y a un an, nous craignions tous pour notre indépendance. » L'agresseur avait, l'avantage, comme force et nombre, et (les plans soigneusement élaborés. » Ali point de vue purement humain, nous avions tout à craindre, et je me souviens parfaitement que le 8 septembre 1914, à Marseille, alors que trois oardinaux français et moi-même placions nos pays sous la nrotectiom de la Sainte Vierge, nos yeux se tournèrent vers le nord, et nous répétâmes avec la psalmiste : « Ils ont leurs chariots de guerre et leurs cavaliers, mais nous, en nous repe-sant sur notre droit, nous avons ferme confiance en Dieu, notre Seigneur », et si je ne me trompe pas, co joiir-là même de l'anniversaire de la Vierge Marie, nous parvinrent les premières nouvelles glorieuses de la bataille de la Marne. » L'invasion était arrêtée; la retraite commençait; prions ardemment le Sacré-':rœ"r rie Jésus, la sainte Vierge et saint Michel, afin qu'elle se hâte, qu'elle s'accomplisse. » * 7— —— LA SITUATION iiLITAÎRE —0— Mardi 5 octobre^ midi. La « première phase de la bataille » en Artois et en Champagne est terminée ; c'est le maréchal brench qui nous le dit. Et il annonce, en même temps, dans un ordre du jour qu'il adresse â ses troupes, que l'on en est arrivé maintenant à la <c phase définitive de la grande bataille ». Il serait malaisé d être plus explicite et nous voici tous renseignés. Où se livrera cette « phase définitive » de la bataille commencée giorieuse-. ment le 25 septembre ? C'est le secret des états-majors. Dès à présent, le front en feu s'agrandit. La canonnade gronde, terrible, au sud de la Somme, sur l'Aisne, en Ar-gonne et dans les Vosges. En Artois, au nord de Lens, les Allemands s'acharnent à reprendre pied) dans leurs ouvrages perdus ; mais ils ont affaire à forte partie. Il y a là, d'après le rapport du maréchal French, les l«r, 3° et 4" corps actifs, la 28" division, le 11° corps de réserve, le corps indien, la 3« division de cavalerie et des éléments de la 2e armée. Sir Douglas Haig commande ces troupes intrépides et c'est assez dire qu'elles sont en bonnes mains. Repoussés au nord dans le secteur d'Hulluch, les Allemands ont tenté, au sud, dans le secteur de Loos de reprendre la redoute Hohenzollern : leur tentative n'a réussi que partiellement, malgré les sacrifices consentis. D'antre part, sur le front.français d'Artois, l'ennemi s'accroche désespérément au rebord de la crête de Viniy et est parvenu à reprendre pied au earrefour des Cinq-Chemins. Tandis que les Allemands se dépensent ainsi en Artois ils paraissent beaucoup moins en haleine en Cha.mpa.sne, où leur activité se borne à des actions d'artillerie. Petrograd continue à envover des dépêches rassurantes et réconfortantes. Les vigoureuses contre-attaques locales menée' «ar les Russes sur le front Dwina-Niémen «emhlent bien nrès de revêtir le caractère d une contre-offensive générale et leurs suc-eès. plus au sud, vers la St-ry, favorisent singulièrement le redressement de leur front. Dans cruelques semnines, la neige. • ilwwda.nte et tenace, rouvrira d'un lin roui tout le champ de bataille et le gel terrible ! "inrdra au vif hommes et bêtes. Déjà, l'hiver dernier, en Pologne, a fort maltraité . 1 armée allemande qui était cependant alors . ravitaillée directement par ses nombreux chemins de fer. TTn frisson d'angoisse doit la parcourir maintenant à la pensée des misères d'un hivernage dans les profon- - deura de la T.itbunnie et de la Russie bla,n- - che. Les armées moscovites, il est vrai, dis-1 fiineront peut-être cette angoisse en rame 1 nant l'ennemi dans ses foyers à coups dt - baïonnettes et de canons. Il n'y a pomt lieu de s'étonner, an poirr - de vue du droit, d'un débarquement de trou , n<\s anglo-françaises à Salonique. A la vé i rité, la Serbie exerce sa souveraineté dan; 1 une partie de ce port, comme elle l'exerr* aussi, à titre de a rondominium », sur U ) section du chemin de fer Salonique-Usknb t Nich-Relgrade, située en territoire grec. Ei , vertu du traité de Rucarest, la Serbie a pri: > h bail pour cinquante ans une partie dei . ouais de Salonioue et v peut accueillir qu g elle veut bien. Elle peut, de même transpor . ter ce qui lui plaît sur la ligne ferrée qui h . relie fi la mer Kffée. Dès lofs, le corps exné 3 dd'onnaire imslo-franeais sera ou est déji . l'hôte de la Serbie h Salonique et c'est dan , ses wagons qu'il sera mené en territoin serbe. Tout ceci, au demeurant, n'a quelqu, . intérêt que pour autant oue>la Grèce n'en . tre peint en ligne et celte hvnothèse est im j nrobable. On annonce, en effet. <rue la Rul jf Corie, persuadée de voir la Grèce se dres j ser contre elle, enverra 140.000 homme. . vers .'.a frontière grecque et 210,000 homme • vers la frontière serbe. On ne sait encor 6 si la Turquie renforcera l'armée bulgare ai moven des ouelques corps dont elle disnos. encore on Thrace. Mais admnltons et ebit frons, par hypothèse, leur effectif à 100.00 hommes. II en résulterait nue nos ennemi ' mettraient en liflne 700.000 hommes : 250,00> A.ustro-Allamands, RriO.OfiO Rulgares r TOO.WO Turcs, h quoi Vs Alliés pourraient sem,ble-t-il. onnoser 300.000 Serbes, 250.00 Grecs et 1^0.A00 Anclo-Francaîs. Les effec tifs s'équilibreraient donc dès à présent e rien .ne dit que la Roumanie ne tirera pa, l'énée'et nue la Russie n'amènera point 1; _ puissante armée rassemblée fr Odessa, soi e ou'elle la débaroue sur 1» littoral bulgare d 1- la mér Noire, soif, qu'elle la transporte pa 1- les chemins de fer roumains. Hindenburi it n'est point encore à Nicli. i_ Paul Crokaert. >. .c it Le Caire, 4 octobre. — Saleh Abdel-Latii s l'agresseur de Fethi pacha, ministre de Vakoufs, a été pendu ce matin. Nos martyrs ENCORE SIX JEUNES GENS EXÉCUTÉS A BRUGES Nous lisons dans le ti Tijd » du 27 septembre : » Noitre correspondant nous communique en date du 24 septembre, de la frontière sud de la Flandre : « Lundi, six jeunes gens ont été fusillés à Bruges après jugement (lu tribunal militaire. Ils étaient accusés d'espionnage. J'espère pouvoir publier leurs noms bientôt. L'un d'eux était M. Achtergael, fils du commandant des pompiers de Gand. L'exécution de ces six martyrs a été annoncée par 1e général allemand von Schro der dans un avis apposé sur les murs dt Gand. Cet avis parle de pendaison, mais ne cite pas le nom de la ville où eut lieu le draina Le voici : « Le général commandant von Schroden fait savoir : n D'après la décision du Conseil de guer » re, six citoyens belges ont été condamnés » à la peine de mort pour espionnage et » d'après les lois die la guerre, ils ont éK » pendus en présence des échevins de 1« » ville. » Heure viendra qui tout paiera I —0— UN RECIT EMOUVANT DE LA TRAGEDIE DE LIEGE Le 8 juin dernier, sept hommes ©t une femme, condamnés à mort par les Allemands, sous la prévention d'espionnage, furent exécutés au fort de la Chartreuse, l Liège. Nous avons signalé ce drame en sor temps, mais 1'"Indépendance du 2 octobr< en publie un récit détaillé par un têmoir oculaire. Les débats du conseil dé guerre furen .tirés courts. Onze des vingt-cinq inculpés furent condamnés à être fusillés, les autres aux travaux forcés à perpétuité. Parmi le< condamnés à mort on en choisit huit pou] être exécutés. Les trois autres furent ad mis à signer un recours en grâce. Les victimes ne purent revoir leur fa mille. L'exécution fut hâtée et décidée poua le 8 juin. Les condamnés furent prévenu! dans In nuit et transférés de la prises Saint-Léonard à l'ancien fort die la Char treuse. Pour former les pelotons d'exécution, 01 fit d'aibord appel aux volontaires, mais per sonne-ne se présenta. Il fallut les désigne] par >rdre et menacer. u \_naquie peloton, dit l'Indépendance ■ était composé de dix hommes. Presque toui étaient des Bavarois. Ils ne devaient tire: qu'une {seule fois, puis rejoindre le détache rnent, qui comprenait une centaine d'hom mes âgés de plus de quarante ans. Les con damnés furent amenés dians des fourgoni vers 5 heures. Plusieurs prêtres, prévenu; la veille au soir, les accompagnaient. L'aurore était splendide et une brise lé gère agitait doucement le large oadre de: peupliers. L'air, chargé die brume matinale était encore frais. Les malheureux devaient être adossés ai mur en pierres bleues du fossé. Des po teaux avaient été préparés pour les y lie: dans te cas où ils n'anraient pas le cou rage de se soutenir. Un sergent lut la courti sontenoe aux condamnés. Chacun de ceux ci était surveillé par doux soWats. ■u Lia femme Louise Frenay sera fusiltéi la première », dît en français l'officier qu ftt avancer le premier peloton. Les soldat! curant manifestement un geste d'hésitation mois l'officier prit en main eon revolver Les hommes ignoraient, parait-il, qu'il: avaient une femme à exécuter, mais ili n'eurent pas besoin de se concerter pou: diécider ce qu'ils feraient, et lorsque l'ordri de tirer fut donné, les uns visèrent, sur ii côté et les autres le plus bas possible. C'es ainsi que la malheureuse Louise Jrrcnay, i qui on avait bandé tes yeux, s'affaissa m criant, atteinte aux jambes, mais non mor tellement blessée. L'officier voulut faire recharger les fu sils, mais cette fois les soldais s'v refusé remi nettement. La victime, toujours hur tant à la mort, les mains liées, se tordai sur le sol. Un piètre se trouva mal. L commandant appMa un sous-officier e celui-ci, d'un coup dte pistolet dans l'oreille mit fin à cette horrible scène. Los. autre exécutions furent menées plus rapidement , apisès que le chef fut allé faire une court . harangue à ses hommes. Les pauvres gen furent fusillés par groupes, les yeux ban dés, les mains liées. Ils ne moururent pa tous sur le coup et de longs gémissement . succédaient parfois au bruit die la fusillade . Une partie des assistants se détournaient : les prêtres pleuraient. . Julien Lenders mourut le dernier. Il aval | répété plusieurs fois déjà : « Vive la Bé . giqiie I » quand les balles le clouèrent a 1 mur. . la tragédie avec ses préparatifs aval J duré plus dfe dix interminables minutes ; L'exécution terminée, on fit venir des ^sp . (lats qui attendaient un peu plus loin àv'e 1 des bières de sapiin. Ijes prêtera s'étaient groupés. L'officié 1 vint les saluer, mais ils ne répondirent "a/ , Ils esquissèrent de loin vers les carlnvrî , des martyrs un dernier geste de bénédii , tion, puis, serrés les uns contre les autre' . les jambes flageolantes, le dos courbi . noire et blêmes, i!ls s'éloignèrent ■ dans 1 . matin calme. Les corps des suppliciés furent proviso s rement inhumés côté à côte, au cimetièi , de Iloliermont, tout proche. » ! Les Belles repoussent 5 une attaque 1 »Ott 4 octobre. Bombardement extrêmement violent c 1 nos positions aux aiords do Dixmude. Ui - petite attaque d'infanterie a été aisémei t repoussée. i Lu «rai fies troupes lUipio " »0« LES DESERTIONS EN HOLLANDE Le Telegraaf se dit en mesure d'affirmi - que,pend£Jit, une période de trois semaine , 25 soldats allemands rot passé en Hollan* 3 rien que par la frontière du Brabanl méi (fioiTiail. Un ultimatum de la Russie à la Bulgarie Vingt-quatre heures pour se débarrasser des officiers austro=al lemands Le minisire de Russie à Sofia n remis au gouvernement bulgare, le 3 octobre, l'ultimatum suivant : « Les événements actuels en Bulgarie prouvent que le gouvernemnet du roi Ferdinand a pris la décision définitive dé remettre le destin de son pays entre les mains de i Allemagne. La présence d'o{[iciers allemands et autrichiens au ministère de (« guerre et à l'état-maior de l'armée, la con-çentralîbn des troupes dans la zone frontière de la Serbie et l'appui financier cotisidé-rable accepté par le cabinet de Sofia de la part de nos ennemis, ne laissent plus aucun doute sur le but des préparatifs militaires : actuels de la Bulgarie. » Les puissances de l'Entente, qui ont à cœur [a réalisation des aspirations du peuple bulga,re, ont, à de nombreuses wpiises. informé M. Radoslavof que tout acte^dir'igé contre la Serbie serait considéré comme également dirigé-contre elle-même. Les assurances données par le chef du cabinet biilgare, en réponse à ces déclarations, sont contredites par les faits. » Le représentant de la Russie, liée à la . Bulgarie par le souvenir impérissable de ea libération, dujoug turc, ne peut laisser supposer par sa présence j/ue la Russie reste indifférente aux préparatifs d'une agression fratricide contre un peuple sla-ve et allié. » En conséquence, le ministre de Russie i a reçu l'ordre de quitter la Bulgarie avec le 1 personnel de la légation et des consulats, si 1 le gouvernement bulgare ne rompt pas ou- • vertement dans les vingt-quatre heures avec ■ les ennemis de la cause slave et de la Russie, et ne décide pas immédiatement le ren- ■ voi des officiers appartenant aux armées • d'Etats qui sont en guerre avec les puis-■, sances de l'Entente. » 1 II est certain, que cet ultimatum a été ■ adressé à la Bulgarie après entente entre les Alliés ; il doit donc être envisagé comme 1 émanant h la fois de l'Angleterre, de la ■ France, d£ l'Italie et de la Russie, mais ' présenté par cette dernière puissance, il aura sur la population bulgare retentls-, sement particulier <ie tout ce qui vient de ' la Russie libératrice. LES PREPARATIFS MILITAIRES On assure que l'armée russe de 000,000 j hommes concentrée à Odessa pourrait bien 1 êlre envoyée en débarquement sur la côle bulgare de la mer Noire. Pour éviter une - rencontre entre soldats russes et soldats i bulgares, les officiers allemands qui font la , loi à Sofia auraient décidé de garnir oelte côte de soldats allemands (rappelés de Tur-l quie ?). Les effectifs alliés dont le débarquement • à Salonique est imminent auraient pour - mission, dit 1e Petit Parisien, de défendre : la ligne diu Vardar, qui couvre la Macê-. doine serbe. La Grèce, s'il faut en croire la Gazette de Fwncfort, est décidée à mettre > 100,000 hommes à la disposition de la Ser-i bie. ; On mande d'Athènes que les trois cin-, quièmes des forces bulgares iront à la fron-. tière serbe et les deux autres cinquièmes à i la frontière grecque. ; Trois voiliers grecs ont été chassés par • un cotre de la douane bulgare, qui a fait ; (eu à plusieurs reprises. ; Le Corriere délia Sera reçoit de Sofia une t dépêche annonçant qu'on y a la certitude i qu'un accord est, depuis longtemps signé 1 entre la Bulgarie, l'Autriche et l'Allemagne. Aux termes de cotte convention, l'armée du tsar Ferdinand devra attaquer la Serbie - avec six divisions, dans le secteur Vaïet-. oliar-Nich-Piirot, cl enverra des soldats ma-. cédoniens sur le Vardar pour détruire les t communications par chemin de fer avec 5 Salonique, et empêcher ainsi les Alliés de t venir au secours de la Serbie. Les chefs die l'opposition, MM. Ghôna-5 dietf, MaMnoff et Guéchoff, ont fait une , volte-face complète. . Après avoir été jus-^ qu'à menacer le roi, ils proclament main s tenant l'union sacrée. L:atUvque austro-al.fcman'de contre la Ser-s bie commencera, d'après los renseigne-3 ments de Vienne le 6 ou te 7 octobre. Les . forces d'attaque seraient estimées à 300,00C • hommes, et pourraient être portées à un demi-million. | EN ROUMANIE L' La Roumanie vient de conclure un nouvel emprunt à Londres. t Un graïKl parti vient de se constituer, 1. ious le nom de Fédération unioniste, polu I- réagir contre la politique neutraliste dt c gouvernement roumain. Ce parti englober; te parti conservateur dont le chef est M. Fi r lipesco, le parti conservateur démocrate i. dont le chef est M. Take Jonesco, et la Ligut s ouîlureRe, dont (ont partie tes Roumains a< 1- Transylvanie et de Bu&ovi.ne. I,a Fédéra 1, '.ion' a proclamé chef M. Filipesco. Ce i, homme politique a rédigé un manifeste in e «iiaint te peuple à s'associer à la lutte poui ta grande Roumanie. t- M. Venizelos, dit la Gazette (le Francfort e a invité le gouvernement roumain à fairi ii Sofia une démarche commune, afin d( _ âéclarer au gouvernement bulgare que le: consôcpiences d'une attaque contre la Ser biie seraient très graves. L'gpssB irilitîië rte les assauts suii ie* »Ou It COMMUNIQUE DU MARECHAL FRENCF Londres, A octobre. — Hier après-midi S l'ennemi, après un violent bombardement a prononcé des attaques répétées et déter minées en terrain découvert contre no tranchées situées entre les carrières et 1 route d'Hulluch à Vermelles. Toutes ce attaques ont été arrêtées et l'infanterie n': ir pu, nulle part, aborder nos tranchées, s, Plus au nord, l'ennemi a reipris la plu te grande partie de la redoute HohenzoUem i- Sur le reste du front, situation inchar DERNIERE HEURE Communiqué offieisl français 1 Paris. 5 octobre, 15 heures. EN A.P1TOIS, bombardement assez violent de part et d'autre sur tout le front au nord de la Scarpe. Lutte à coups de bombes et de torpille*) DANS LUS SllCTKilRS DE QUIiNNEVIB~\ RES ET DE VIC'-SUR-ÀISNE, et sur le plateau de ftouvron. EN CHAMPAGNE, même canonnade rdcK proque, particulièrement dans la région da l'Epine de Vedegrant)?. près de la fermé Navarin et la hutte de Souain. EN ARGONNb, combats de tranchée A! tranchée à coups de grenades et de pétards^ à Courtes-Chaussées el à la Fille-Morte. AU NORD DE VERDUN, aux environs; cCOrnes, notre artillerie a atteint, un train allemand cl provoqué uns très violente ex~ plosion. Rien A signaler sur le reste du front. Une de nos escadrilles a lancé une c(n»i quantaine d'obus sur la gare de Biaches, près de Péronne. LES ALLEMANDS FORTIFIENT HATIVEMENT NAMUR, LIEGE ET GAND Londres, 5 octobre. — On mande de Rot»! terdam au Daily Mail que, suivant les jour» naux, les Allemands travaillent hâtivement aux défenses de Namur, de Liège et de-Gand.Ils ont transporté les gros canons d# Liilfe à Douai. »£}«'- LES POSITIONS ANGLAISES AU NORD DE LENS —o— Londres, 5. — Les dura tranchées reconf quiises par tes troupes britanniques, dont a fait mention le récent communiqué du maréchal Freneh, sont situées à le. fosse 8, à 2,400 mètres environ à l'est de la cote 70 et à la même distance au nord-est de Lena. LES ESCADRES RUSSES DANS LES I EAUX BULGARES Eondtes, Te 5" octobre. — L'agence Reulet apprend que ta Bulgarie n'a pas donné de réponse à l'ultimatum de la Russie. Les dépêches de Salonique signalent 1* présence de- deux escadres russes dans les eaux de Varna. Dans les cercles officiels de Serbie, on publie sous réserve la nouveilo que des troupes russes auraient déjà dé--bàrqué dons ce port. »o(( LES OFFICIERS ALLEMANDS A SOFIA! Nisch, 5 octobre.— Le gouvernement bu-V gare a fait démentir officieusement la pré* sence d'officiers altemaHds à Sofia. Ce dé* menti est lui-même un mensonge ; le fait de la présence à Sofia de nombreux offi« ciers allemands ne peut être nié. »OH L'ACCORD TURCO BULGARE —0— : On mande de Salonique que tes Turti auraient évacué le port d'Enos, dont m Bulgares auraient pris possession. LËSFAITSDU JOUR' On apprend de Washington que to noté remise à M. Lansing par le comte Bern-storff ne donne pas satisfaction à la requét£_ du gouvernement améiicain demandant que l'Allemagne désavoue le coulage de l'Aral>ic ou en prenne la responsabilité. M. Lansing ne veut pas dire quelle sera la prochaine démarche des Etats-Unis ; mais on croit savoir que le comte Bernstorff sera invité à venir à Washington pour entendre l'opinion du gouvernement américain, et aussi ■ que le refus formel de l'Allemagne d'aller aurdevant du point de vue américain pour-rail entrainer la rupture des relations diplo' matiques entre les deux pays. wwwm On mande de Constantinople à ia Gazette de Voss que le don de l'èpèe de l'iman Hassan et du drapeau de l'iman Abbas à l'état-major de l'armée turque d'Irak, par ordre supérieur, doit êlre considéré, d'après l'opinion des cercles persans de Constantinople, comme le signe avanl-coureur d'une entente entre la Perse et la Turquie. • « 4 ; Notre liste des morts \ ■ »c« Nous parvenons à grand' peine à assurer l'expédition régulière <ifc cette liste à ■ tous ceux qui nous la demandent. Nous les prions donc de prendre un peu de patience» si leur commande n'est pas servie aussi rapidement qu'ils le souhaiteraient et que " nous voudrions. En réponse à une questio:-"» qui bous a été adressée, (Ssons que cette liste çai est plus complète que toutes celles qui ont été pu» bliées jusqu'ici ne contient cependant pas las noms de tous nos héros. On y trouve 1 les noms d'environ cinq mille officiers, ) 'jous-officiers et soldats belges tombés au champ d'honneur, mais depuis treize mois , qu'elle combat, notre vaillante armée a tait à la patrie des sacrifices plus considérables . et il y aura à ajouter un certain nombre , de pages encore au 11 LIVRE D'OR » que - nous avons consacré à l'héroïsme de nos 3 sokJats. 1 Rappelons que cette liste sera "envoyés 3 franco sur demande accompagnée de 1 0 Sr. 70, adressée à nos bureaux rue de la Bourse, 2S ter, au Havre. Notre bureau de 3 Londres (Panton Street,21, (Leicester Square) S. W.) l'enverra de même aux abonnés - et lecteurs habitant l'Angleterre, sur demande accompagnée de 7 pence.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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