Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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21 December 1918
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s.n. 1918, 21 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n29p26r57x/
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SAMED! 21 DÊCEitiBRE 1918 ..,.>,,„", UUNION DANS UACTION VINGT-QUATRfEME ANNtE 10 cönt,rnw* ■ ^Ie numero A80NNEMENTS J&MfufiKii 31 mar» 1019 & franca Directeur : CR TYTGAT Instaurare omnia in Chrfsto Redaction ©t Administration: 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles TAR1F DES flHHOHCES Annoncescommerc,petite lignefr. 0.5 Reclames avant les annonces, la ligne fr. 2.0 Faits divers • • l . . 5.00 et 4.01 Sports*vv,fr. 2.0 Reparations judiciaires . • • > 3.0 Necrologies . . . . . '^ • » 3.0 Nos petite» annonces, paralssan simoitanóment dans le c XX* Siècle et le c Journal de Bruxelles » au reduit del FRANC les 3 lignes, chaqu ligne supplementaire 40 centimes. Pavement par anticipation. Les pPovit)ces i^éi^aiies JS la Beigicjde et la Ffaïjce Il «e mène9en ee moment, une campagne de nature n nous ïnquiétei». öae partie de la presse francaise mène en ce moment une campagne discrete au sujet o> Pavenir qui doit être réserve aux provinces rhénanes. Cette campagne, si elle aboutissait, pourrait exposer la Belgique a un grand peril. C'est la faison pour laquelle nous croyons devoir en étudier les origines et Ie but. On peut dire qu'a l'heure présente Ie grand fleuve allemand, Ie NU de l'Occident, est'tout entier aux mains des puissances AHiées et les - Allemands subissent dès maintenant Ie pesant fardeau d'une défalte sans honneur et sansespoir. La presse francaise se réjouit de cette consecration matérielle de^la victoire et nul sentiment ne pourrait, a coup sur, être pins legitime. Pour notre part, nous nous associons pleinement a cette joie et nous sommes d'autant plus autorisés a Ie faire que jamais, au cours de ces quatre années de guerre, nous n'aurions osé prévoir qu'un jour nos armées iraient affirmer leur triómphe a Aixla-Chapeïle et a Dussefóorf. Mais entre presse beige et presse franoaise il y a cette difference que la première ne songe qu'a un régime d'occupation,tandis que la seconde parait déja hantée d'un certain désir d'annexion formule avec plus ou moins de réserve. La camp igne a commence, il y a quelques jours, par une lettre qu'adressait au Temps un « officier supérieur ». Le dit « officier supérieur.»_y. démontrait que la France a un intérêt vital a se garantir contre tout retour offensif de 1'Allemagne, que le Rhin est a eet égard une barrière stratégique" d'importance capitale et que ce sera a la diplomatie a trouver la combinaison politique qui- assurerait a la barrière stratégique toute tsa valeur. Nous avons reproduit cette lettre et nous nous sommes permis d'ajouter qu'elle soulevait une question qui, pour la Belgique aussi * était de la plus haute gravité. Le ^eufxms exnrimait du reste le même avis, et Jana''les commentaires dont- il faisait- suivre ia publication de cette lettre, il disait : « C'est une question de sécurité a établir pour la France et la Belgique que nous ne sëparerons pas »'. Puis,examinant ce problèmedescombinai&ons& diplomatiques laissé en suspens par la lettre de r « officier supérieur », le Temps '• ajoutait : « Peat-on faire da Rhin Ia barrière qu'il fut ;autrefois, avant les néfastes traites de 1815, sans conquète ni annexion * En ce cas tant mieux, car si les Rhénans Üennent a disposer d'eux-mêmes, les Francais ne sont ïuïlemeni désireux de leur faire un sort au-dedans de tos frontières. Quoi qn'il en'soit, les populations rliélanes doivent prendre 1'affaire au sérieux et chercher rincèrement one solution qui rassure et garantisse la trance et la Belgique contre tout danger. Qu'elles y rélêchissent: c'est. aïijourd'hui, la situation mème de 1815 qui se présente, maïs retournée. Les Btats du Rhin et la Bavière, Bade, aussi, ces f creations de 1'Empire francais, ont devant eux non pas settlement des gouvernements, mais. les peoples entiers de l'Angleterre et de l'Amériqus, qui veulent, non moins que la France, un Rhin économiquement libre et milifcairement inoffensif. Leur sort dêpendra de leur propre volonté, mais ils doivent a notre soreté et a la I pais du monde les plus larges garanties. Les données •' en sont: point de monopole du Rhin pour une grande 'puissance; point de Prusse sur le Rhin; toute frontière militaire reportée pour TAUemagne au dela du fleuve. Si les Rhénans tiennent a être eux-mèmes dans leurs propres frontières — ce que neus ne desirous pas moins qu'eux, — ils savent ce qu'ils doivent consentrr : ni baïon&ettes, ni forteresses. ni Prusse, de Bale a Cologne. C'est done, si nous comprenons bien, une i invitation tres nette adresséeaux pays rhénans de se séparer de Berlin, de s'organiser comme le coeur leur en dirait, mais dans des conditions assuranfc la pleine sécurité de la France, partant de la Belgique, sous la forme de barrière, ou d'Etat-tampon jouant cetfe fois visa-vis de la France le róle que ce même pays avait joué, en 1815, mais cette , fois vis-a-vis de la confederation germanique. Ia ce langage prudent,:la Belgique pourrait • souscrire des deux mains : elle n'aurait eu qu'a applaudir a une combinaison qui lui garantirait sa pleine sécurité pendant de longues generations sans lui imposer le fardeau insupportable d'une annexion du reste impossible. Les considerations du Temps empruntaient une valeur particuliere au fait que les provinces rhénanes étaient travaillées a ce moment par un mouvement séparatiste tres nettement accuse. Ce mouvement était avouó par le premier bourgmestre de Cologne, M. Adenauer, dans une interview du 9 décembre et l'avant-veillela Gazette populaire de Cologne avait proféré a l'adresse de Berlin cette imprecation furieuse; « Nous voudrions voir' Ie feu du cieï consumer Ia Babel berlinoise. A bas eet état-d'ame berlinois sans ecsur,violent ennemi de toute culture ! Une monstmeuse dette de sang s'ihscrit dans le livre de rhumanitè, au pasaif de Berlin. Celui qui ne s'est pas .encore rendu compte du monstrueus état d'esprit régnant depuis des Nouvellesde Tétranger ESPAGNE. — Le chef rebelle Abdul Malik qui combattait depuis le printemps 1915 dans la zone francaise s'est enfui et a pénétré dans la zone espagnole. Son arrestation est imminente. BRÉSIL. — Le ministre du Brésil a remis au ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque une note par laquelle son gouvernemenfreconnait la République tohécoslo-vaque. sièéles dans la capitals prussiënne, celui-la est un aveugle volontaire! » #*# Jusqu'ici la campagne de la presse franchise n'a rien qui doive nous alarmer. Sous la-signature du lieutenant-colonel Rousset, le Petit Parisien avait emboité le pas au Temps; ici comme la, on invitait les provinces Rhénanes a faire bande a part. Mais déja le colonel Rousset ajoutait: •• Plus 1'Allemagne luture sera morcelée^ moins elle sera dangereuse: D'ailleurs, si elle ne se divise pas d'elle-même, nous serons pour notre sécurité, contraints de V// forcer.» C' était l'amorce d'un système complémentaire que nous trouvons exposé tres nettement dans YEcho de-Paris du 17 dóeembre, cette fois sous la signature du general Cherfils. La gradation, on va le voir, ést pratiquée dans les idees, comme elle Test déja dans la hiërarchie des signatures. Or done, le general Cherfils, après avoir rappelé a grands traits les relations historiques du pays rhénan avec la France et constaté « qu'il est devenu francais d'enthousiasme », expose ses espérances tres franchement. L'esprit de separatisme des pays rhénans, ècrit-il, longtemps tourné vers la France, se trouve aujourd'hui réveille nar ranarchie de Berlin et la peur dudésordre. Les armées de la Nation leur avaient apporté le souffle de la liberté. Voici que les armées de la France, que la victoire amène sur le Rhin, y représentent aujourd'hui l'ordre et la sécurité derrière la victoire. Les paroles que, le 21 octobre 1792, Custine, entrant en vainqueur, prononca a Mayence, sont aujourd'hui reprises dans le même esprit, sinon dans la mème lettre, par le general Fayolle. L*histoire a des recommencements étranges. Ce que la chute de Napoléon a détruit, les victoires de Foch peuvent le refaiïe. L'ünité allemande n'est qu'une fiction. Elle est forgée par la victoire de 1870-1871. La défaite de 1918 la peut briser. Le chancelier de Bethmann- Hol weg n'at-il pas fait l'aveu, du haut de la tribune du Reichstag, que 1'unité allemande n'existait pas. Il dépend de notre politique que. cette vérité soit confirmee par Ia réalitë. » Et pour qu'il n'y ait aucun doute sur sa pensee, le general ajoute avec une belle confiance: fLa conquète dés esprits-est taite; cell e des coeurs suivra .. L'occupation des pays rhénans confiée a nos grands états-majors permettra a ceux-ci de mettre en OBuvre, poor le plus grand bien de Ia France, cette preparation intellectuele qui a fait dv eüx des organes admirables... La France en verra bientót les merveilleux effete. Ajoutez-y une allusion rapide a l'occupation francaise de la rive gauche du Rhin en 1792, a la creation de quatre départements francais a titre do mesure d'administration et dites-nous si, dans la pensee du general, le fait de l'occupation ne contient pas déja le germe d'une idéé d'absorption? „ * „ • Voila oü en sont les choses et nous pre nons la liberté de les examiner froidement. Nous ne partageons pas, confessons-le, les illusions optimistes du general Cherfils.'Nous ne'croyons pas que les populations rhénanes sont ou deviendront « francaises d'enthou siasme ». Nous ne croyons pas davantage' a une « conquète des esprits » próparant la '• conquète des cceurs ». Nous attendrons, pour y croire, que la separation d'avëc Berlin soit f ai te et que la République rhénane soit constituée. Mais s'il ne s'agissait que de la constitution d'une république rhénane indépendante, nous laisserions volontiers le general a ses espérances. Nous souhaiterions même que les événements ne viennent pas briser un peu brutalement ses lyriques espérances. Mais ce qui ne laisse pas de nous inquiéter ce sont des idees d'absorption vaguement dissimulées et nous nous demandons avec quelque inquietude quel sort serait réserve a la Belgique si elle voyait se créer a nouveau, sous une forme quelconque, fut-ce a titre de mesure administrative, « les quatre départements » francais maintenus jusqu'en 1815? Imaginez-vous cela et dites-nous si la Belgique ne serait pas condamnée fatalement a devenir tót ou tard un cinquième departement! Car nous serions encerolés complètement; nous serions coupes complètement de l'Ouest et notre destinée économique et politique serait si complètement rivée a celle de nos voisins du Sud que nous serions voués dósormais a une dépendance totale. Nous serions-nous mépris sur les intentions de nos amis de France ? Tant mieux.Mais ils nous permettront de leur demanderde ' parier franc et de leur dire le caséchéant le plus aimablement du monde: La Belgique aime beaucoup la France, maisce qu'elle aime par-dessus tout c'est son indépendance et sa -liberté complete. Qüedeviendraient dans votré système notreindépendance et notre liberté? Et nous avonscette confiance que la France comprendranos inquietudes.a. Z. Il peste encofe 23,000 magons suspects sapnotpe Péseaaï L'adminisfcration des chemins de f er nous envoie cette note: « Croirait-on qu'a l'heure actuelle ü existe encore sur le réseau beige plus de vingt trois mille wagons chargés d'explosifs, munitions, materiel de guerre et marchandises diverses abandonnés par les Allemands ? Cet état de choses n'est pas sans causer de vives preoccupations a 1'admkiistration des chemins de. fer. » Il y a de quoi l Comment les Boches ont " arraagê „ sos viciaanx Votkn, laAi* «tutjet de 1&> &it>uta&OB da«ns- iaquidlïe fe Badbss out Ms-'sé Ütes oheimns de for v-icinia/iiix:, cpu-dliqaijes' 'reJQBeigTiem-eüifcs qui ponwiFont intiéilpesseir le public. Cette sïtEuütion anéribe dJ ejuitiaaufc plu;s dJêtaie eiguaiéa, qm'^Iille f-oroiie uai étèênn&ufo imporbanib de l3actwel ptrto'bl'èaiifö dfes tffiamispor^s qiuft pèse tres loourdieméTïfc «sur le •reölè-vèmètJit d» notre GoiadiiCcKrfc éaonomique. uantd iets AOiLemiaocfe ont eatfwahi lia. Beigicpuie, id's opt 03211» imimiédjiiarfsömiee* -lia- TüaèüJ^O/V BidÊ ötamjD® de for, qui'ïïlfs on* ptnesque'Stmssiifeot ï'éoingaaiisés dianis I'mfaeret «excüiüisiil die L&nais opériaftfljoins militaire». G© n'ösb güère qme fongtieimpe après dia pdfee d'Axifraars qui'ifils ont sicwi^é a orgajnuisen a rflot/r© intention um servdöe plons oou memss ffégnilóiejr. Enooste lie I'dDft-dDs £ait que diamis lia f^iMb mesare pedmése par llbuin's dfligponii?bdOii)t«» en personnel technique et par les exagemoes die leiw service de gnenre. Iniu'tL'Ite' df'dmsi'steif suir'd© point; tDöti& n'avons qne trofp gaarder üle isoai^eniir1dfea ennuais quie nonis vialiut d'anis ce domauinje l'ocoupation enjnemie. La ^ifeuiation fiulb légèrétoleaiib differentie et) oe qui concernie lies viednamx. L'es. Aü3jeöïand3 ne taondeirieait pa«i a fse r&adpe oampia dss serviioesi cpe ponivaiib leutr remdtne» wa T?&sea.ü domt 'ledieveioppement atte-int 4,500, Ml;omèttne® et iflft eussenjfe valontaerB -afÊeoüé ieurmatierie'li a ^•ea^oataitkxzi diös ©nainldfe chemins d'efer. Mais les vdoinaux kurienifc sauv^è a ce pain/t 'de vnfle par urne dincönstancê q^i j^adds aviait eouüjevé de si véhrémentes ciitlq-n^s. Que o'«iv

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