Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 30 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nz80k27q1j/
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TROISIEME ANNEE. — N° 1041 Le Numéro • lO centimes iîEUDt SO "AOUT 1917, PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Femarid. NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tef Téléphone i 64t Beige ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestré Angleterre .. 2 sh, 6 d. par mois — 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — » 9 fr. par trimestre La note pontificale et la Belgique En publiant le texte de la note c Souverain Pontife relative à la pai nous nous étions permis une double o' servation. Nous avions regretté que ce tains passages se rapportant à la Be gique ne fussent pas plus clairs et not avions ajouté que, tout en accueillai la note pontificale avec la plus granc déférence, les catholiques belges cont nieraient à s'inspirer de l'intérêt de le; pays pour réclamer des réparations, di sanctions et des garanties qu'aucune pai de compromis ne peut assurer aux pei pies de l'Entente. Que notre désir de plus grande clar fût légitime, nous en avons eu la recoi naissance officielle par les explicatioi que le Saint Siège lui-même a jugées n cessaires. La Secréta.irerie d'Etat a fa publier à YOsservatore Ro?nano une no officielle déclarant que l'exception pr vue par le Saint Père au système c « condonation » réciproque pour la r paration des dommages de guerre do s'appliquer avant tout à la Belgique qi doit être indemnisée complètement c toutes ses ruines. D'autres communie, tions officieuses au Corriere d'italia, la Croix, à VAssociated Press ont égal ment- accentué dans un sens favorable notre pays la déclaration pontificale. Il y a lieu de s'en réjouir, bien qye : méthode dont la chancellerie romaine usé en l'ocurence ne soit pas exempte c danger. Une dépêche d'agence ne prétei dait-elle pas hier présenter comme un o gane autorisé de la pensée pontifical le signor Angelini, que nous avons d rappeler jadis au respect de la vérité < de la justice lorsque, dans YOsserratoi Romano, il méconnaissait svstématiqui ment, au profit de l'Allemagne, les sou frances du Cardinal Mercier et le ma: tyre de nos prêtres?.Les Belges n'ont.pa oublié te rôle joué en 1914 et en 1915 pa Je journaliste romain et ce serait nuii singulièrement au prestige pontifical qu de les obliger à chercher sous une plum aussi suspecte l'expression des sent ments du Pape envers la Belgique. * * Quant à l'accueil à réserver aux sué gestions pacifiques du Vatican, nou avons eu ia joie da nous trouver parfa tement d'accord avec l'immense majorit des catholiques des pays alliés. En Angleterre, le célèbre Père Vai ghan a déclaré très nettement que « le alliés ne peuvent pas discuter les cond lions de ia paix avant qu'ils soient e mesure de dicter cette paix à Vennemi > Il en a été de même chez les catholique français et nous voyons aujourd'hui IV Louis Dimier, q,ui avait paru d'abord d< fendre sans réserves l'initiative pontif cale dans YAction française, conveni qu'il y a lieu de distinguer entre la ne litique menée en Europe dans toute l'ir dépendance de ' sa souveraineté par 1 Chef de l'Eglise et ie dévouement de catholiqus de chaque pays à l'intérêt d leur patrie, « Le cas d'une politique du Pape- dis tincte de celle que le devoir national con mandait à ces citoyens, écrit à ce propq M. Dimier, s'est présenté je ne sais con bien de fois dans l'histoire. Dans des cil constances bien différentes de celles qu fait régner l'état de choses actuel,. mai où les principes étaient les mêmes, il a' lait parfois jusqu'à mettre en oppositio: ces politiques. On vit des cas extrêmes o «ette opposition engendrait la guerre : pa «xemple, quand le pontife Jules 11 en .ployait l'armée pontificale à repousser le Français d'Italie et la commandait en pei sonne. Cela n'empêchait pas, chez les soldats d Louis XII, la fidélité au Saint-Siège. » On avait d'ailleurs eu un spectacl analogue au temps de Saint Louis lu même, ainsi que le rappelait l'auti jour le catholique Pertinax dans le c; tholique Echo de Paris. De ces conflil entre le nationalisme légitime et les vue politiques de la diplomatie pontifical noué comptons des exemples dans noti propre histoire. Quand le roi de France Philippe i Bel voulut s'emparer de notre Flandn il trouva un allié dans le Pape Ciémer ,V qui excommunia les Flamands et leur alliés Wallons. Le peuple de Guy d Pampierre, comte de Flandre et mai quis de Narnur, n'en marcha pas moir sans hésiter, dans les plaines de Coui trai, contre la chevalerie aux éperon d'or. e w » m J Les Belges d'auourd'hui n'ont pa; Dieu merci, un ennemi dans le Pontif dteRome. Ils en reçoivent,au contraire de témoignages d'affection dont ils lui so>r reconnaissants. Mais il-s. entendent sei vir leur pays avec la mêrfte énergie qu leur aïeux. Ils sont unanimes dans cett volonté. On a pu voir côte à côte, dan notre numéro d'hier, la déclaration d journal des aumôniers belges de Pari ot l'admirable résolution des socialiste du pays opprimé. , , Il serait fâcheux .quon pût s'y. tron per à l'étranger, Aussi ne voyons-nous ^ pas sans regret certains journaux ita-« liens tirer des conclusions un peu exces-ij sives de la note par laquelle le gouvernement belge a accusé réception au Saint Père de son message du lor août. Nous avons signalé cette note, d'après une dépêche de Rome, dans notre numéro du 26 août. En voici la traduction d'après le texte italien publié en tête de YOsservatore Romano du 27 : u « Le Gouvernement Royal a eu l'hon-K neur de recevoir le message par lequel le ' Saint-Père a présenté aux chefs des peuples belligérants ses vues touchant les bases sur lesquelles devaient reposer la 1- réorganisation des futures relations entre is les nations actuellement en querre. Il étu-it diera avec la plus grande déférence les [e propositions que le document pontificale j. expose dans un langage si élevé. Le gou-r vernement du Roi se plaît à trouver un nouveau témoignage, d'un grand prix, pour ■ lui, de l'intérêt particulier que Le Saint-x Père porte à la nation belç/e si cruelle-l- ment et injustement frappée par la guerre qui afflige l'humanité. Il est heureux de té pouvoir Lui exprimer sa vive et profonde v gratitude. » 13 B- Les journaux italiens ont raison de kg voir dans ce document un témoignage g. de la reconnaissance des Belges envers le le Saint Père, mais ils auraient tort d'y chercher une adhésion qui ne s'y trouve it pas. Nous les prions d'attendre pour juger des sentiments du peuple belge à [e l'égard des propositions de paix une ré-ponse plus explicite de son gouverne à ment. 3_ Nos confrères de Yltalia en particulier. ^ avec qui nous avons eu au début de la guerre, à propos de la question belge, ' a des échanges de vues que nos lecteurs ■ a n'ont peut-être pas oubliés, nous parais-[e sent un peu trop pressés d'utiliser à des i- fins de polémique le document reproduit r_ ci-dessus. Nous nous permettons de 6 croire que ce procédé n'est pas sans dan-û ger et nous souhaitons par déférence même pour le Saint Siège, que les jour- 4 .g naux catholiques italiens se-gardent de \ -commentaires contre lesquels la vérité j f. et l'intérêt de notre pays imjus oblige- ] raient à protester. " T s LE XX' SIECLE. t r f (Voir en Dernière Heure la réponse de s e M. Wilson aux propositions du Pape). ( p * VWW* ' I 1 . r " Les Etats-Unis et le lois l Nouvelle et énergique ordonnança (e jS de M. Wiison P . t e New-\ork, 23 août. g Le président Wilson vient de compléter ' l" et de préciser dans une ordonnance rendue J S publique aujourd'hui celle du 9 juillet der- j nier instituant l'embargo sur les exporta- t n tions américaines. i Le président énumère, cette fois, les ar- c s ticles qu'il n'est pas permis d'exporter sans c une licence spéciale. Cette liste comprend L [' tous les articles nossibles, non seulement T . les articles alimentaires mais les articles t l" de luxe. La caractéristique de cette nou- c r vell© ordonnance est que le président y ( )- partage le monde en deux parties pour 1 i- rémunération des pays auxquels s'appli- t e CfUient les interdictions. La première partie 6 s comprend les puissances centrales et les e pays neutres adjacents, tels que la Suisse, J la Hollande et les paya scanuinaves. La £ deuxième partie comprend les Alliés et les ï; pays éloignés tels que l'Argentine. e [. Cette distinction fait l'objet d-s» tous les i s commentaires. — (Radio.) N L" —VW'W Y - C t ? Contre Stockholm j r UN TELEGRAMME ENERGIQUE D'UN 1 ANCIEN DEPUTE SOCIALISTE ITALIEN 1 s Le 2G août, la veille même de»l'ouverture 1 du congrès socialiste interallié, tenu à * Londres, M. le professeur Bossi, de Gênes, : e ancien député socialiste au Parlement ita- ) lien, agissant en qualité de président de la r Fédération nationale des Ligues antialle- c ® mandes d'Italie, adressait à M. A. S. du 1 l- Mesnil-Thoret, secrétaire général du Co- c e mité International des Associations anti- ^ i- germaniques, un télégramme dont nous c ;s donnons ci-après la traduction : :S <i Fidèles à notre programme de lutte c universelle contre la race allemande jus- i g qu'à déconfiture définitive, nous prions le Comité International des Ligues antiger-a maniques de bien vouloir faire connaître f partout et particulièrement demain à Lon- 1 dres, par 1 entremise des Ligues antialle- c ^ mandes d'Angleterre, qu'au cas où le con- ^ s o-rès socialiste interallié qui va s'ouvrir en j e venait seulement à consentir à discuter sur •- la possibilité de participer au congrès de 3 Stockholm, concurremment avec des enne-mis, la Fédération des Ligues antiallernan-" des d'Italie considérerait que ce congrès interallié commettrait non seulement une grave erreur de tactique des plus préjudi- • ciables à l'enthousiasme guerrier des Alliés , qui doit aller toujours en croissant jus-'' qu'à la déconfiture linale des Empires Cen-e traux, mais qu'il porterait encore un coup s funeste aux droits lps plus sacrés des peu- n t pies alliés qui ne peuvent ni permettre, ni '- tolérer aucune tractation avec l'ennemi, e pas plus de la part d'individualités isolées e que d'un parti politique, car l'initiative et la conduite de semblables tractations, 'le iour où elles deviendraient opportunes, s u doivent être réservées aux gouvernements 1 s qui sont seuls les représentants qualifiés 's et responsables d.e toutes les classes socia- é les et de tous les partis politiques d'une ï t nation. » g ■LES MANŒUVRES DE L'ALLEMAGNE Elle a demandé aux Alliés de lâcher la Russie M. Keretisky vieut de le révélés à la Conférence de Moscou Le Times publie, du discours j de Moscou, un compte-rendu qui pn plomatiqués la plus vive sensation. Voici un extrait particulièremer « ... IL Y A PEU DE TEMPS, INDIGNE A UNE PROPOSITION D QUES JOURS, NOUS AVONS ETE SUR DES BASES SEMBLABLES, j PRES DES ALLIES. CES DERNIE INDIGNATION. — AU NOM DU C ALLIES QUE C'ETAIT LA LA SEl D'EUX. » Le correspondant du Times sou se dressa et, se tournant vers les rep trouvaient dans une, tribune du Grar Londres, 28 août. rrononcé par M. Kerensky à la conférence -)duit ici dans les milieux politiques et di <t significatif de ce discours : VUS AVONS REPONDU PAR UN REFUi. è PAIX SEPAREE. OR, IL Y A QUEL TEMOINS D'UNE AUTRE TENTATIVE TENTATIVE FAITE, CETTE FOIS, AU RS L'ONT RE JETEE AVEC UNE MEMl iRAND PEUPLE RUSSE, JE DIS A NO! JLE REPONSE QUE NOUS ATTENDIONS ligne qu'à ces mots l'Assemblée tout entièr tésentants diplomatiques de l'Entente qui s d Théâtre, les acclama chaleureusement (Radio.) La part du combatlao! LA SOLUTION BRITANNIQUE L'Empire britannique a envisagé sérieu .ement le problème de la récompense, oi ivec plus de justice, du dédommagement i i.ccorder aux soldats qui au service de 1< 5atrie auront dépensé plusieurs années d eur vie, et aux familles de ceux qui l'au ■ont. sacrifiée tout entière. Il s'apprête » i r.ouJrc selon des v tes très Inigafc afc 4* ormément à un plan d'ensemble judicleu emnt établi, cette question de la « Part di lombattant », œuvre de reconnaissance e £ justice qui s'impose à tous les gouver lemèrots Alliés, M. Edouard Laskine vien .'exposer dans la « République française e que la Grande-Bretagne prépare à se oldats à leur rentrée au foyer. A la fois pour récompenser leur héroïsin t pour conserver au service du pays le capl il que représentent le travail, l'intelligence t le courage de ces hommes, écrit-il, l'Ins itut colonial de Londres, d'accord avec 1' ouvernement britannique, a cliargé un honi ne particulièrement expert en matière d'éco loinie asu'icole, sir Rider Haggard, d'aUer s> endre compte sur place des avantages offert ar chacune des colonies anglaises de la zon empérée aux colons qui voudraient s'y éta ilir après la guerre. Sir Ridder Haggard : onc parcouru toutes les colonies britanm rues, dans un voyage qui n'a pas duré moui le six mois. ' L'Afrique méridionale a paru se prete noins à une immigration en masse qu'à l'e ablissement de soldats jouissant d'une pen ion et disposant d'un certain capital. L; Compagnie anglaise de l'Afrique du Sud me ine superficie d'un million d'acres à la dis losition des anciens soldats qui voudraien 'y établir. De l'Afrique du Sud, Rider Haggard passi n Oceanie. Le gouvernement de Tasmam-ui a offert d'ores et déjà de préparer l'etabU? ement de plusieurs centaines d'anciens sol lats En Australie, l'Etat de Queensland coii acre aux vétérans un million d'acres de ter de culture et d'élevage. L'Etat de la Nou eHe-Galles du Sud offre d'établir plus di nïlle familles «ans la ma.gnifique provmci e Yanca. « L'Australie occidentale sengag' accorder aux anciens soldats de la métro «oie tous les avantages considérables qu'eJi e propose d'accorder Ci ceux de ses piopro oldats qui auront fait la campagne. L Aus r-aiie méridionale, la Victoria, en feront au mit, » La Nouvelle-Zélande et le Canada s. iioposent de favoriser de tous les m03en: •établissement des vétérans ; des projets pre is ont delà été déposés par le ministre d. int/'leur à la Cliam.bres des Communes ai 'anada ; on v offrira à tous les soldats an lens cultivateurs 1.60 acres de terrain, et ui ►rôt remboursable de 10.000 trancs leur sen onspnti comme fonds de premier établisse nent : le gouvernement du Canada se propos 'enlever aux spéculateurs de terrains .es mil ions d'acres sur lesquels ils ont mis la suait lans les provinces d'Alberta, de Saekatclie an et du Manltoba pour les faire mettre ei ulture par les soldats de la grande guerre., l'idée de la « Part du Combattant » a doni essé dans l'empire britannique d être un prin ipë théorique pour entrer dans la voie de: éalisations. • On ne peut qu'envier à la Grande-Bretd ne un gouvernement assez perspicaci iouir comprendre qu'un problème auss ompliqué et aussi étendu ne pourra se ré ■oudre en une heure d'improvisation ai our où l'on démobilisera. . ■ -■ ■ 'WWW- * Lire en quatrième page : la vse militaire . VVVIW 4,500,000 HOMMES *eis sont les effectifs que nous préparfini les Etats-Unis New-York, 28 août. 7 * L'éitat-major général américain arrêtf es plans en vue de la lever et d'équipei ;ne année de 4,500,000 hommes. Une trentaine de sujets allemands en' té arrêtés dans le Dakotas du Sud poui ropagande contre le sei*vice militaire o-bli atoire. —• (Rario.) n L'MUdSlTMl Un garçon intelligent doué d'un gran bon sens, sergent du génie quelque pa ' ^ vers Dixmude, me disait hier : « Les Etaï . Unis ? ils nous donnerons de l'argent • , des vivres, certes; mais des soldats ? Ils 1 , seront .j aimais prêts avant l'a lin de i guerre. » lOn a vu l'Angleterre mettre trois ans i f ;°™;n , tabilité et l'incompétence ministérielles d ^ courager les meilleures volontés; les pari ménts enrayer toute la machine gouvern " I mentale par des ingérences tracassières 1 ; n irritantes. Et l'on conclut par analog ; que l'intervention américaine sera lente ' J pas tardive. Et l'on ne songe pas à vérifier l'anali ne gie. Or il n'y a aucune analogie, entre ] P1- grande république américaine et nos répi bliques d'Europe, plus ou moins couroi le nées. Déjà avant la guerre, le présidej m. Wilson était, comme chef d'Etat, pli ;0- puissant qu'aucun souverain d'Europe, 'se kaiser compris. Les hommes d'affaires qi rts ont établi -la Constitution américaine, 01 ne compris qu'à un Etat, comme à une raiso te- sociale, il faut une direction unique, sar î1 autre responsabilité que celle d'un dire n* teur d'usine devant ses actionnaires. I tout est de bien choisir cette directioi ter Aussi, aux Etats-Unis, si le pouvoir légi l'é- latif appartient exclusivement au Congrè. ?n- le pouvoir exécutif est non moins exclus La veinent entre les mains du seul présiden let U n'y a pas, aux Etats-Unis, de ministre i®- proprement dits. Le président choisit se aides, des secrétaires d'Etat, responsable devant lui et non devant le Parlement. ye En temps de ,guerre, c'est mieux encori jP. Le président est le chef effectif des armé< oV de terre et de mer. M. Wilson, qui, on : )ti. sait, est un juriste, a tenu à faire défin; er- par quelques bonnes lois, ses pouvoirs m; >u- délimités par la Constitution. Il a obten du Congrès le vote de la conscription, l'ai 1 torisation d'expédier une armée en El rope et celle de contrôler toute l'activil île industrielle, agricole et commerciale de •es Etats-Unis. is- En face de l'autorité présidentielle, il u- a le Congrès, parlement composé du Sém se et de la Chambre des représentants. Dar l'enthousiasme du début de la guerre, ] de" Congrès a voté tout ce que, par pure défi (îu ronce, le président Wilson lui demandai n. Et çà et là le Congrès est encore invité im voter un bout de loi utile. Mais, le Cor ra grès a voulu étendre ses droits et élargi 5c- son, action sur la guerre. Les tentatives s '?a résument en la demande d'adjoindre a '! ' président une commission parlementai! chargée de contrôler l'administration r< en" gulière, donc de la tenir en tutelle. Le Parlement a ses commissions .régi ne lières, qui reçoivent les rapports admini: in- tratifs, sous la seule sanction de l'apprc les bation ou la désapprobation de l'opinio publique. Le président Wi'lson en jurist habile, a rejeté la prétention du Congrè: £e La commission de <( liaison o> edmme l'aj pelaient par euphémisme ses parrains, s< rait inconstitutionnelle ; elle constituera au' un empiétement de la législature sur l'exf '■utif ; en outre elle impliquerait une côopi ration impraticable entre l'administratio — et la législature, coopération qui rendra: impossible la tâche du président dans 1 conduite de la guerre. Enfin, l'exécuti «tant investi de toute la responsabilité d gouvernement, la création de la commis sion équivaudrait à un manque de co-r ~ fiance dans son chef, le président. C'est administré de main de maître; 1 Congrès se le tient pour dit, d'autant plu que le président Wilson réélu il y a que! ques mois a incontestablement la conflanc ni de la nation. La presse d'ailleurs approuv unanimement l'attitude raisonnable c strictement constitutionnelle de M. Wilsor On volt dès lors ce que la guerre est pou les Etats-Unis. Une grande affaire entre te prise avec d'immenses ressources, une vc er lonté que.rien ne peut traverser; ejle es conduite sans tâtonnements, profitant d nt l'expérience cruellement acquise au cour ur de trois années de guerre., aussi bien pa li- les Allemands que par les Alliés, P. L'OFFENSIVE ITALIENNE nmmmrn / Encore mille prisonniers Officiel. Rome, 29 août. Sur le plateau de Bainsizza, le combat a continué hier. 9 APRES AVOIR EU RAISON DES AR-RIERE-GARDES ENNEMIES. NOS TROUPES ONT TROUVE ET ATTAQUENT A PRESENT UNE PUISSANTE LIGNE DE RESISTANCE ORGANISÉE PRECEDEMMENT ET QUE L'ENNEMI DEFEND AVEC ACHARNEMENT. Sur les hauteurs à l'est de Goritzia, nous 0 avons réalisé quelques gains. PENDANT ' LA JOURNEE, NOUS AVONS CAPTURE - PLUS D'UN MILLIER DE PRISONNIERS ET PLUSIEURS MITRAILLEUSES. Un total de deux cent quarante-six avions ont participé à. la bataille. Une es--, cadrille de quarante Caproni a concouru à 5 l'action à l'Est de Goritzia, jetant plus de - -sept mille kilogrammes de projectiles sur les batteries ennemies postées dans le bois ' de Panovizza. Sur le Carso, lutte d'artillerie et actions J de patrouilles. Dans la région du Stelvio (Trentin), à 5 l'aube du 27, l'ennemi a attaqué un de'nos > postes avancés parmi les glaciers de la haute vallée du Zebru, réussissant à y pénétrer. Les nôtres ont pourtant pu occu- 0 per une cime plus élevée d'oji ils maintiennent l'ancienne position sous leur feu. it La nouvelle ligne autrichienne serait déjà entamée .Rome, 29 août. — La nouvelle ligne de défense sur laquelle Boroevitch retire ses S troupes, passe par ; Selo, Lom, Kal, Vrho-vec, Madoni et Britoff avec le versant oriental du plateau de Bainsizza. Selon les dernières nouvelles, les troupes italiennes auraient déjà entamé cette se-(j conde ligne. (Radio.) et Le roi Victor-Emmanuel au Monte Santo ^ Rome, 29 août, a Les nouvelles reçues du front s'accordent à reconnaître l'héroïque attitude du roi à Victor-Emmanuel au cours des ijécentes x- opérations militaires. 5- Le roi s'est constamment tenu au milieu des troupes de première ligne, qu'il a en-3. couragées par son exemple personnel. 3. En compagnie du général Capello, il' a ît assisté ,d'un observatoire de la deuxième ie armée, à la conquête du Monte Santo. si « Cette journée, déclara le roi, en se tournant vers le sous-secrétaire d'Etat à 5_ l'intérieur qui l'accompagnait, cette jour-„ née est décisive pour no-tre victoire .(Ra- .1- dio') !" L'alarme dans l'armée ennemie. ^ L'anxiété du haut commandement. Berne, 29 août. 11 Les personnes arrivées d'Insbruck rap-n portent que l'encerclement de certaines |g positions a été opéré dans des conditions particulièrement tragiques. Le bataillon de i6 chasseurs qui occupait le Kuk de Canale, j fut pris, se voyant perdu, d'un véritable 3* accès de folie, et on vit Tes officiers s'élan-. ceT au devant des Italiens en riant aux éclats. (_ On rapporte de Leybach que l'occupation ,g de Bainsizza a répandu- partout l'alarme. ;s De Marurg et de Steinbruck, importants ,s centres de rassemblement, de longs convois de troupes furent envoyés vers Ley-5 bach et qiuelques uns poursuivrent leur 'j marche jusqu'à Tolmino- Ces forces seront g réparties entre cette dernière place et les r positions qui ferment le côté oriental du j plateau; et où le commandement autrichien (] a établi une deuxième ligne chargée d'op-!_ poser une résistance désespérée à l'avance italienne qui menace de couper les comanu-^ nicat-ions entre le front du moyen Isonzo et . le reste de l'Empire. v La conquête de l'Hermaaa "t ouvrirait le chemin de Trieste ® Rome, 28 août. >- Plusieurs journaux, dans leurs cominen-t. taires de la situation militaire, insistent à sur l'effort italien contre le mont Herrnada qui constitue, après le Monte Santo, le plus r formidable obstacle opposé à une marche e sur Trieste. Déjà la 2° armée poursuivant u son avance victorieuse, s'approche de l'Hermada dans des conditions'excellentes. Si elle parvient à s'en emparer, la voie sera ouverte vers Habresina où sont orga-[. nisées, suivant le plan le plus moderne, les défenses immédiates de Trieste. i- n Les pertes austro-hongroises ;. Turin, 29 août. La Gazetta del Popolo apprend que l'of-fensive italienne a porté un coup très grave non seulement à la puissance mili-taire, mais aussi à la résistance morale de l'Autriche-Hongrie. De source hon-n groise, 011 annonce que les pertes dépassent 1 toutes celles des précédentes offensives ; î elles ont été surtout supportées par les troupes hongroises. Les croates et les.slo-\ènes ont été, elles aussi, fort éprouvées : « On parle, écrit-elle, de 100.000 hommes hors de combat. Dans les cercles de Vien-e ne, ont est très pessimiste et l'on s'attend s à de nouveaux succès italiens. On y affir- - me que le commandement a décidé" de re-e prendre l'action avec une extrême énergie, e De forts contingents seraient en route des t fronts russo-roumains et de Serbie pour le • front italien. Le commandement assure r encore le gouvernement qu'il est en mesure - de résister. » (Information.) t » ■ " ■ VWW» .1 I. £ — Le gouvernement autrichien fait savoir s officiellement qu'il n'est pour rien dans l'ar-r restation du général Pildzuski, se désolidarisant d'avec l'Allemagne dans la question po-, lonaise. AU FRONT OCCIDENTAL mmsi détail Contre>attaque à Oosttaverne COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Des coups de main exécutés avec succèf cette nuit au Nord-Est de Gouzeaucourt et au Sud-Ouest d'Hulluch nous ont valu, un certain nombre de prisonniers. Nous avons enlevé au Sud-Est de Langemark un point d'appui qui était resté aux mains de l'ennemi immédiatement en avant de notre ligne, 20 heures 30. Le temps demeure orageux. Une attaque à la grenade diriqée ce matin contre deu xde nos postes à l'Est de Oosttaverne a été repoussév avec pertes pour les assaillants. Aucun événement important à signaler sur le reste du front. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Sur le front de l'Aisne, lutte d'artille* rie intermittente. Nos tirs ont fait éclater un dépôt d& munitions dans la région de Courtecon. Sur le front de Verdun, canonnade assez violente dans le secteur Avocourt-côte 304. Nous avons repoussé des reconnaissant ces ennemies qui tentaient d'aborder nos lignes au. nord du bois des Caurières. LE CHIFFRE DES PRISONNIERS VALIDES QUE NOUS AVONS FAITS DANS LA REGION DE BEAUMONT DEPUIS LÉ 26 AOUT S'ELEVE A MILLE QUATRE CENT SOIXANTE-DIX, DONT TRENTE-SEPT OFFICIERS. Nuit calme partout ailleurs. 23 heures. Journée calme sur l'ensemble du front sauf dans la, région du Monument d'Hurte-bise et sur les deux rives de la Meuse où l'artillerie s'est montrée très active de part, et d'autre. COMMUNIQUÉ BELGE Pendant la nuit du 27 au 28 et du 28 ati 29 août, grande activité de nos patrou.il! 'î. A la suite d'une attaque exécutée par un» de nos reconnaissances au Sud de Dixmude, nous avons dispersé un détachement ennemi et ramené des prisonniers. Faible activité d'artillerie en raison dvt mauvais temps. VIFS ENGAGEMENTS DE PATROUILLES AU FRONT PORTUGAIS (Communiqué portugais) Au cours de cette semaine, nous avons repoussé un coup de main au sud d'Ar-mentières. L'ennemi a laissé trois prisonniers entre nos mains. Sur tout notre front, vifs engagements de patrouilles qui ont toujours été reports-sés. continuant les bombardements de part et d'autre. L'ennemi a fait un grand usage de bombes de gaz. Nos pertes furent très légères1 vendant cette semaine. Le moral des trouves est excellent. A VERDUN M. Poinearé s'est rendu à Verdun, où, sur la Place d'Armes de la ville, il a remis au général Petain, avec le cérémonial d'usage, la Grand-Croix de la Légion d'honneur. Il a prononcé à cette occasion unft impressionnante allocution. Accompagné du général Pétain et da M. le ministre Pain-levé, M. Poinearé a; assisté mercredi matin au défilé des troupes victorieuses dans les derniers combats* 1 www . .. LA GUERRE VUE DE LONDRES N'OUBLIONS PAS Les Boches d'après la guerre (Correspondance particulière du XX0 Sieclé.) Londres, 27 août. « Mais pouirra-t-on se passer complètement des Roches après la guerre ? » Qui de nous n'a entendu, au moins une fois, cette phrase prononcée, da bonne foi, par un sincère ennemi des Boches ? 11 ne faut pas que cette question puis» se se poser. Le problème, ainsi trace, est mal établi.. Nous sommes en guerre avec l'Allemagne maintenant, et nous le serons davantage encore avec l'Allemagne, après la guerre. C'est l'Allemagne entière qui s'est levée contre nous, c'es^ l'Allemagne entière que nous combattons, c'est l'Allemagne entière que nous aurons à combattre. Seuls les rêveurs ou les illusionnés volontaires peuvent vouloir établir une distinction entre un Kaiser, un Kronprinz d'une part, et d'autre part quelques stockholmistes qui se sont sentis de nouveau inlornationalistes et pacifistes — comme par hasard, le jour où ils se sont sentis battus. Nous combattrons les BocJtes, — la Boche. Sous la forme industrie, sous la forme influence ; comme commis-voyageur ©t comme Deutschtum ; comme race malfaisante et comme individu. 11 faut commencer dès aujourd'hui la-grand nettoyage, sous peine d'être net* tovés nous-mêmes. Quand on est convaincu de cela — • - - J

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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