Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 08 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 02 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8g8ff3mx3f/
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LE XXe SIECLE ABONNBMBNTQ Pour toute la Belgique Un an. . . • . . ♦ fr. 0.00 Six mois . •••••• 4*fli0 Trois mois «•••«« 2.15 Gr.-DuchôdoLuxemb, 20.q0 Union postale. . ^ . 20.06 Direct< Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition (10 fa. soir) Edition À (minuit) ANNOMOe9 ajvkjscm «nlhi.. petite {lgne . 0.4$ Kédames <9» page), la ligne. 1.59 Faits «Tivers corps , . » 4.00 Faits divers fin. • • » s.00 Séparations judiciaires » s.co Nécrologies . . • • • 84mi Les annonoes «ont reçuei «a bureau du Journt^ 5 centimes le numéro HE. iCM3 I Téléphones 3546 et 3S8G m ». _ ■ • _ Instav^ are oznnia in Ohrista —vw w * ^ V aiiovaru ai (7 uxuuxa AU VU Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles .*11! WW'PW. jjiimi aaMMMpB^Mgaggpçg^^iwwas-jwi—.m.iu iwniwm innamamp nwmm im tmt<niMW,l»n■ « IijUBUl EDITION * 4 La Terre et le Peuple de Suède Au chant vingt-neuvième du «Purgatoire», le Dante décrit une forêt merveilleuse, qui lui donne un avant-goût des joies éternelles. E vidi le fiammelle andare avante, La^ciando dietro a sè i'aer dipinto Sotto cosî bel ciel, corn' io diviso, Ventiquattro seniori, a due a due, Coronati venian di fiordaliso. Je ne sais par quel enchaînement d'images la vision du poète florentin me revient à l'imagination alors que je voulais brièvement évoquer celte terre de Suède, dont ma mémoire a gardé l'enchantement. Sans doute, la lumière y revêt les plus délicieuses nuances, qui fout le sortilège de la forêt Scandinave aussi puissant peut-être que celui de la forêt dantesque ; mais faut-il s'attendre à y faire la rencontre,cheminant deux à deux, des vingt-quatre vieillards couronnés de fleurs cte lis ? La chance m'en paraît assez peu vraisemblable, bien que cependant on trouve, chez ce peuple du Nord, de si surprenants mystiques qu'après tout il n'en faudrait pas jurer. Mais alors, par souci de la couleur locale, au lis serait substituée la fleur suédoise, la petite linnée boréale rose au parfum d'amande. La nature suédoise C'est de sa lumière qu'est, fait le charme de 'la ■Suède. Le soleil, bas sur l'horizon, Lasciando dietro a sè l'aer dipinto y laisse, en effet, derrière soi, l'air irisé. Chez nous, parfois, au crépuscule, telle une fresque byzantine, une silhouette noire de ville s'enlève sur fond d'or. Le couchant seul est incendié et la beauté grandiose de ces fins de jour est faite du contraste entre l'écran lumineux et les ombres grandissantes qui viennent's'y projeter. Sous 'les latitudes au Nord, aux heures crépusculaires, l'espace souvent est baigné de lueurs, pareilles à ces flammes changeantes de l'alexandrite, cette gemme des monts Durais, tant prisée des grandes dames moscovites, verte le jour, mauve aux lumières, et qui semble, à nos yeux d'habitants des zones tempérées, avoir quelque chose d'irréel. Qu'on ne m'accuse pas de prêter ici trop d'importance à des couchers de soleil! Les lignes du paysage suédois sont, en général, : peu tourmentées. Sauf les grandes nappes ' d'eau des lacs et les eoulées des fleuves, point ; de vastes horizons. Dans ce cadré restreint, ' l'âme se replie comme absorbée dans un , §onge et elle tend à harmoniser les choses j iâvec les couleurs de son rêve. « C'est le be- < soin de voir le paysage dans le ton », dit ' Çarl Laurin {La S'aède vue par ses peint res. ' Stockholm, 19H>, qui explique sans doute ' aufisi pourquoi l'on peint, chez nous,tant de tableaux de nuit, surtout de nuits d'été, -alors qu'un pâle crépuscule dissimule tous les ; défauts et fait accorder toutes les couleurs 1 trop vives. La note générale devient liomo ( gène et s'harmonise. De même que la casso- f Iette exhale plus fortement son parfum pendant la nuit, nombre de Suédois timides ou 1 vrent leur cœur et épanchent ce qu*îls ont ( de plus intime et de meilleur, lorsqu'ils voient le paysage sous la clarté à la fois étrangère j et bien connue du rêve, et un pont est ainsi j jeté entre la réalité et la fantaisie. » C'est { donc bien sous cet aspect que la Suède révèle j sa physionomie, sons cet aspect qu'elle laisse j entrevoir aux regards de ses fils son charme y fait de mystère. b _ t Ses peintres ont mis tout leur génie à le ( faire passer sur leurs toiles, et c'est avec une sorte de nostalgique plaisir que je le retrouve 1 dans le délicieux album de Laurin. Gunnar Hallstrom nous rend les bouquets , de bouleaux. « Ils dressent leurs troncs blancs, nobles et imposants d'a-spect ; un Lr murmure rêveur bruit dans leur couronne de -feuillage, sur les tumulus de Bjôrkd, à l'en- , droit où IBirka, l'antique ville des rois, au , milieu du fjord aux eaux bleues, reçut le ' Franc Ansgar, l'apôtre du Nord, parmi ses « guerriers barbares et ses femmes aux orne- ' jnents d'argent. Tout ce que Hallstrom a des- ^ siné ou peint respire un parfum suédois, non , pas artificiel et affecté, mais réel, comme * jaillissant de -la source suédoise telle qu'elle ? est sortie de cette nature où notre peuple a , d'abord pris conscience de lui-même, dans 1er ^ enclos du Sôdermanland, où les jeunes filles , écoutaient le coucou dans les nuits de printemps, ou bien sur les plaines glacées de l'Upland, où l'on se réjouissait autour des sacrifices sanglants qui rougissaient la neige et où, ivres et sauvages, nos ancêtres immo- , îaient des victimes pour s'assurer d'une bonne moisson. » iBruno Liljefors évoque la forêt et la mer, c avec le monde des animaux qui les hantent : ? canards, grands-ducs, renards, tétras. Selma 1' Lagerlof en a ouvert pour nous les perspec- cl tives enchantées, et rien n'est plus aisé que d'entreprendre, à travers la Suède, avec Nils e ïïolgersson, un merveilleux voyage, en com- ^ pagnie des oies sauvages. Dans cette charmante fantaisie,chaque province de la Suède nous apparaît avec sa physionomie, ses lé- £ gendes, e à travers une saga familière, naï- \ ."vement expressive ». Le folklore suédois Si, maintenant, vous étant pénétré du F charme de la nature suédoise, vous désirez 1« entrer dans l'intimité du peuple, connaître t l'originalité de ses coutumes, sa maison, son a mobilier, ses costumes, son « folklore » en un p mot, c'est-à-dire sa vie familière dans son î cadre d'autrefois, allez, par un beau soir « d'automne, vous promener au musée en.plein il air de Skansen, à Stockholm, ou sinon, feuil- n letez du moins l'album : « L'art rustique en u Suède», publié naguère par le Studio. Lors- il que, vers 1830. Arthur Hazelius entreprit de s sauver de l'oubli ces humbles mais éloquents t vestiges du passé, commençaient à se perdre n les vieux usages. Jadis, chaque village avait c ses types de costumes bien définis. Ils furent n longtemps entourés de vénération et les an- v ciens des paroisses les préservaient jalouse- d nient de toutes influences étrangères. (Le soin I! de les fixer et de les surveiller avait été con- d né au clergé par une proclamation de Gus- h tave-Adolphe en 1630. On ne les rencontre d plus guère aujourd'hui qu'en Dalécarlie. s; Encore le costume masculin tend-il à dispa- d raître. Les paysans échangent contre la ba- le nale défroque moderne la lévite bleu foncé, p Je gilet de feutre vert aux manches rouges, fi la culotte de peau d'élan, les bas bleus ou ri noirs, les souliers, le petit chapeau rond sous fi *a coiffure au. bol, qui leur donnaient, en s' somme, un accent si fier ! Et chaque village, k jusais-je, avait le sien. Bien plus, outre le cos- si tume en Dalécarlie, le dialecte différait de d filage à village. L'illustre peintre Anders c; forn m'expliquait ce fait par la jatlousie des n jeunes gens, qui empêdhaient les jeunes filles il' «e se marier, au dehors. lies dialectes dalécar- liens, me disait Zorn, sont ceux qui se rap-j proenent le pftus du vieil islandais. Les anciennes coutumes dalécarliennes, comme les mariages, qui donnaient lieu pendant plu sieurs jours à des fêtes aiwcqueHes prenait part tout le viKage, comme la grande foire annuelle de Mora, à laquelle se rendaient tous les daléc&rQiens de coutumes différents et qui parvenaient à grand'peine à se comprendre, n'étaient plus pour Zorn Que des souvenirs de prime jeunesse. De même aussi, ces petites industries domestiques, cominc l'horlogerie, où excellaient les artisans de Mora, succombent devant l'invasion des articles à bon marché. Un des derniers horlogers de village a été immortalisé par le pinceau do Zorn. Exception, cependant, doit être faite pour l'industrie textile, dont les origines remon tent aux temps légendaires des Vikings. La fameuse « Tapisserie de Bayeux » ou « Tapisserie de la reine Mathiîde £ (qui. d'ailleurs, est une broderie, non une tapisserie), si curieuse au point de (vue de l'nistoiro des mœurs au xi° siècle, témoigne de l'importance de la broderie chez les Normands, ces descendants des VildngK du Nord. Chez ces peuples, à une époque très reculée du paganisme, déjà, ies tissus, déroulés en bordures ou appliqués sur de larges surfaces, constituaient un auxiliaire indispensable de l'architecture. L'imagination des paysans pouvait librement s'y donner carrière. En Dalécarlie, dans les tentures peintes, les motifs empruntés à l'Ancien Testament étaient très populaires. Bref, dans les ateliers rustiques de la Scandinavie, se manifestait un art acquis par de lointains héritages, et lorsque le mouvement créé par Ruskan et Moitis lui donna un intérêt nouveau, il n'y eut rien à fciire que de l'entretenir pour lui rendro une vigueur nouvelle. Mais, je le répète, réserve faite pour l'industrie textile, dont la rénovation est due à des causes particulières d'ordre esthétique, ies industries paysannes disparaissent avec îe costume. L'originalité cède à l'invasion du rail. Les soi-disant conquêtes économiques sont à ce prix. L'âme suédoise Tout cela, cadre intime de la vie dans les rouges villages épars à ia lisière des forêts, au bord des lacs ou des eaux dormantes, dans l'immensité des landes, tout cela ue nous fait pas pénétrer jusqu'à ce qu'il nous intéresse rait surtout de connaître : l'âme suédoise. Il est un mot, dans la langue, qui en exprime la note intime. Oe moi» esc k'higian, qui si gnifie désir inassouvi. Pudeur ©rg^ieilleuse, silence, aspiration perpétuelle au mysticisme, tel est le Uingian. Comme il se troune. exprimé, le l&nfftan, dans ces vers de Gu* taf Froding, « le plus grand lyrique que nous ayons eu depuis Belfinàn », dit Cari Laurin, vers tirés des «Chansons du Yerm-land » et dent j'emprunte ici liieureuse traduction à M. André Bellessort : Chante-moi ta chanson, petite Inga, ma mie, Je suis si solitaire^ au chemin de la vie, Et mon âme est si seule en sa mélancolie ! Chante-moi ta chanson; chante-moi ton doux [air, Qui sonne si gaiement dans mon palais désert ! Chante-moi ta chanson, petite Inga, ma mie, La chanson vive et tendre et qui vole sur l'eau, Ft qui court à travers le chaume. fôt je te donnerai tout l'or de mon château, Et la moitié de mon royaume. L'or et l'argent de mon château, c'est ma ten- Et la moitié de mon royaume, [dresse, C'est la moitié de ma tristesse. As-tu peur de la tristesse, Petite Inga, ma mie ? L'énergie des anciens Yikings, tempérée aujourd'hui de gravité, se retrouve surtout en Dalécarlie. Elle éclate dans le rouge ardent des costumes, elle frémit dans les sons âpres et sauvages des trompes en écorce de bouleau, résonnant dans ses forêts. La robuste beauté de ses filles est aujourd'hui partout exaltée, grâce aux tableaux de Zorn. Ses cultivateurs et ses forgerons ont été chantés par un de ses enfants, de souche paysanne lui-même, Karlfelt. « Ils siégeaient en rois dans leur propre maison et les jours de grandes fêtes ils s'offraient une bonne ivresse. Ils embrassaient les jeunes filles au printemps de la vie; l'une devint leur fidèle-épouse. Ils honorèrent le Roi, craignirent Dieu, et moururent sans éclat, rassasies d'années. » Roi dans sa maison, 1e paysan suédois siégeait, jusqu'à la réforme constitutionnelle de 1865, à côte des trois autres « ordres » de l'Etat : noblesse, clergé, bourgeois, aux réunions de la Diète (Riksdag) ; il siège encore, avec le pasteur, parmi les anciens, aux conseils d'Eglise et avec le bailli, parmi les assesseurs (numndeman), aux sessions du ting. Si orgueilleux qu'il soit de la gilebe où il enfonce ses pieds, le paysan suédois continue de jeter au vent, selon l'expression de Bellessort, « l'inquiétude de ses graines vigoureuses i>. Il émigré par pauvreté, par ambition et aussi par appétit d'aventures. Selma Lagerlof nous montre tout un village de Dalécarlie poussé vers Jérusalem par un souffle de mysticisme. Dans la vallée du Daleîf impétueux, au pied des collines bleues, ils accomplissaient les gestes héréditaires. Ils avaient pour pa-s-teur un petit homme aimable et doux, « mais, avec la meilleure «volonté du monde, on ne pouvait lui reconnaître un talent d'orateur ». Les vieux paysans se murmuraient à (l'oreille: « En vérité, notre pasteur l'a qu'un sermon • il ne parle que de la Providence et des manières dont Dieu gouverne. » Un jour arrive un forgeron, qui aivait émigré à Chicago, où il dirigeait une petite communauté, en possession d'une foi et d'une doctrine bien à elle-L'idée lui était venue que le diable avait retiré quelque chose de la Bible, afin que le christianisme allât de travers. Il en avait retiré ce commandement : « Vous tous qui voulez mener une vie chrétienne, vous dovez i chercher assistance dans votre prochain. » -Il exprimait ainsi, comme tous Ses fondateurs de sectes qui depuis deux, siècles ont révo- ; lutionné les cantons suédois, 'la protestation < des âmes contre 'la théorie luthérienne du : salut individuel. Hellgum jeta donc les fon- < dements d'une communauté, la vraie Jérusa- 1 lem descendue des cieux. Et quelle meilleure j preuive? disait-il. Les dons de l'esprit qui i furent répartis aux premiers chrétiens se ] répandent aussi sur nous. Les Dalécarliens f furent persuadés. L'esprit leur inspira de i s'établir à Jérusalem. Ils abandonnèrent < leur Dalécariie. Des fermes, dont la posses- ] sion ^e perpétuait depuis plusieurs siècles < dans la même famille, furent vendues à l'en- i can. Quand leur cortège traversa pour la der- : nière fois le village, des gorges serrées par ' l'émotion sortit ce chant) d'adieu : J « Belle et douce contrée, maisons *ougie9 — ^ J>1 i « _ Bulletin politique eLe retour, & Londres, de M. Asquitk qui sera élu aujourd'hui sans avoir eu de compétiteur aura coïncidé avec le vote en seconde lecture, par la Chambre des Com-ip- munes, du bill sur le a home rule ». Le lés t"0!*1.a vo/é Par 356 voix contre 2y6. ;;1 Le voici définitif. La discussion qui a pré-iit le vote a montré tous les -partis can-tre tonnés dans leurs propositions dernières. Les Unionistes notamment ont réclamé l'exclusion complète de l'Vlster de l'ap. es plication du bill et sans réserve de temps si, les libéraux persistant à n'admettre l'ex-"<-■ chtsion que pour un terme de six années. J; Au surplus, ces questions et ces réserves i0- ont perdu de leur importance, les élections .u- générales qui sont prochaines devant fournir aux électeurs l'occasion de se pronon-'i'r cer en dernier ressort, ja — A Rome, où l'on suit avec la plus is- vive attention les événements d'Albanie, s, on déclare maintenant que l'aide la pftu ^arSe sera frétée au gouvernement alha-)SJ nais pour arriver à reprimer le mouvement es épirote. Il ne semble pas que le gouveme-es ment soit disposé à envoyer en Albanie un a; corps expéditionnaire, ce qui serait de na-ture à provoquer de graves tiraillements, ,T- mais il serait prêt à fournir à Essad pacha u- des armes et des munitions. Ce ne se'rait f pas l'intervention et c'en serait une. Mais que dira-t-on à Vienne d'une intervention italienne qui, si elle se réalise dans ces c- conditions, se traduira par un renouveau 1® d'influence. " — Aux élections pour la deuxième le chambre de Suide les socialistes ont gagné un mandat sur les modérés à Gôteborg. • n- Jusqu'à présent les partis de droite ont ga-\ ea gné quatre sièges et en ont perdu un; Us 1 gauches ont perdu deux sièges; les socia- ' lu listes ont gagné un siège et en perde»' deux. - ■ 1 ■ - ■ 1 ■ ■■'-»—■ ■' - -"i i ÎS 'à le temps qu'il fait... et celai qu'il fera e "T" i- r Uccle, mardi matin. La- pression ne dépasse plus 760 mm. que sur V' le sud-ouest de la France et les péninsules hispanique, italique et balkanique. c Le reste de l'Europe est couvert par une dé-=>• pression dont le centre, inférieur à 730 mm,, îe -se trouve à l'ouest des J les Shetland. fl Un minimum secondaire, voisin de 743 mm., ï- s'observe sur la côte sud-orientale de la Suède. ^ Le baromètre monte légèrement sur le nord de la mer du Nord et de l'Ecosse, et sur la France, la presqu'île ibérique, la Méditerranée, l'Autriche-Hongrie, l'est de l'Allemagne et l'ouest de la Russie : il baisse partout ailleurs. Le vent est modéré, d'entre sud-ouest et ouest x sur nos contrées, où la température est com-r, prise entre 4 degrés et 7 degrés. ! Prévisions : Vent ouest, assez fort; pluie. et blanches dans vos épais bouquets d'arbres, maisons amies, champs et pâturages, longue J" vallée dont la souple ivière a fendu la ver- • dure, écoutez-nous! Prions Dieu que nots nous revoyions encore une fois! Puissiom-nous, ah, puissions-nous nous revoir a i Ciel ! » e Quand ce livre parut, ^a Suède l'accueillit t des mêmes transports dont la Provence salua *- jadis l'apparition du « Mirèio.» de Mistraiî. s La critique reconnut au Selma Lagerlof « la e vraie filleule de la mère Svea- » (Buede — >- Svearike : royaume de Svea). Nulle part no '- se trouvait rendue comme dans cette œuvre i. l'inquiétude religieuse qui agite là-bas le? é âmes. En dehors du lut'hérianisme officiel, r- les sectes s'y ilèyent à foison, Le mysticisme n ou l'angoisse religieuse est partout dans l'his-e toire de la Suéde. Ainsi que dans la forêt •• dantesque, les prophètes se dressent à tous i- les carrefours de la forêt Scandinave : Sve-r- denborg, la Mède Anna, Lœstadius, Erick1 t Janson. L'édifice de la Confession d'Au-gsbourg a des lézardes par où l'on entend sii'î^r le vent^ - des ruines. Le rationalisme a ébranlé les e pierres du temple et nombre de pasteurs, j« d le tiens de la source la plus autorisée, ne croient plus à la divinité du Christ. Si l'édi- - fice conserve une stabilité apparente, c'esl , qu'il est étayé par un droit public qui a faii» i de l'Eglise# officielle sa chose. Tout fonction s naire doit jurer adhésion à la. religion d'Etat.! Les catholiques,en -Suède, n'ont accès qu'aux 1 charges électives. Dans la déroute des croyances, les uns s3 e sont jetés au piétisme, les autres au socia-.- lisme. Si la Dalécarlie des forêts et des la* - bours n'est pas entamée, il se propage au i. iourd'hui dans la Dalécarlie des mines. Dais e la riche Scanie, il atteint, pour la Suède, 15 n plus haut degré de violence. Il y a lieu aussi de tenir compte, dans un? ^ i mesure que je ne puis apprécier, ae l'action t des sociétés secrètes, très en faveur dans - toute la Scandinavie. Je sais bien qu'il serait , injuste de les envelopper dans la juste répro-| r bation où l'on tient la franc-maçonnerie, en? . pays latins. Elle a, dans le Nord, une pliysio-; ; nomie bhsn particulière, et j'ai entendu por-i • ter sur elle un jugement qui, tombé de telles] lèvres, causerait chez nous le plus vif étonne- 3 ment. Rome, toutefois, ne l'a pas exceptée; i de sa censure. Il va de soi que, répandue - comme elle l'est dans tout le pays, son action . sera pour ainsi dire décisive dans la crise t actuelle. Dans quel sens agira-t-elle ? Nous î verrons bien. t Ce peuple, nous l'avons vu*, semble avoir i hérité de ses lointains ancêtres la nostalgie des pays du soleil. Entouré d'une nature âpre* » et sévère, au sourire charmant, il est vrai, i mais si court! il ne respire que l'air glacé du - protestantisme et il se sent envahi par V; i « lângtan ». Religieux jusqu'au fond de l'âme, i il se raidit dans la notion sèdhe et nue dn - devoir. Tolérante envers les sectes, contre* - lesquelles,notez-le,elle se garde bien de pro , î noncer le bannissement, l'Eglise de Suède i.<5j i reconnaît, en somme, qu'un çrand adversaire,j î l'Eglise cathodique. Le parti radical a mis k\ i son programme la séparation de l'Eglise i de 'l'Etat. Puisse cette rupture, vers laquelle : on s'achemine à l'exemple des autres pays - protestants, se réaliser bientôt, et la natioli » de saint Eric et de sainte Brigitte reprendra _ - à côté de la nation de saint Edouard et dt - saint Thomas le Martyr, 6a place, trop long- r temps abandonnée, au banquet du père de* i familie ! ^ René PAILIiOT« ^ NOTRE NOUVEAU CASQUE ^ .Tftwiirii ■! 1 - « 'eH II sera présenté aujourd'hui aux Bruxellois... s'il fait beau. t- e -- "* . . ~ 1 i 1 11 . 1 ""j" ■ ■ 1 - i C'est donc aujourd'hui — si le. temps le] deux autres nous montrent le msque de. bien équilibrée et ventilée à souhait, yrât1 t permet — qu'on verra pour la première fois grande tenue, orné l'un d'une crinière et à un dispositif assez ingénieux imaginé $ à Bruxelles nos soldats coiffés du nouveau l'autre d'un plumet. pour dégager le front et faire reposer lé ^ casque qui doit devenir la coiffure de toute La coiffure est en tissu gris bleu avec gar- poids sur la partie posteri\ure du crâne. \notre armée. Cinquante soldats du 9e ré- nittires bronzées (vert-antique) pour la Souhaitons que le soleil qui nous a boudé s giment de ligne ont été chargés de porter troupe et dorées pour les officiers. Ceux-ci ces jours-ci se mette résolument de la fête 'i ' ce casque à la Revue qui doit avoir tient- ce ont un panache en plumes de coq blanches, et nous permette d'assister mercredi à une ,matin à Voccasion de Vanniversaire du Roi. On remarque que la nouvelle coiffure ne revue qui, grâce à l'importance actuelle de ç. Nous donnons ci-dessus trois photogra- rappelle ni le co.sque allemand, ni le casque notre garnison, promet d'être un des plus a ph-i.es de la nouvelle coiffure. L'une nous anglais; elle relève plutôt du casque ro- beaux spectacles militaires qu'on ait vus & e offre le casque sans panache, tel qu'il sera main dont la crinière et les jugulaires con- Bruxelles depuis longtemps. porté par les soldats en petite tenue. Les stituent les principaux ornements. Elle est Est-ce vrai ? 0hJ*0t>2<0 ». UuaSre colonels, d'après S' « Etoile », ri auraient donné l'exemple de i'indis- „ J cipline. Nous lisons dans l'« Etoile s du 7 avril : f] « Ainsi que nous l'avons annoncé, les épreu- a /es auxquelles sont soumis les colonels proposés pour 'e généralat ont eu lieu au camp de S( Severloo. j Nous avons dit que dix-sept colonels étaient appelés à se présenter devant le jury et que j», sept colonels avaient été exemptés pour des rai- e( sons qui n'ont pas encore été exposées. To-ot c< cela provo'que dans Farmée de multiples com- f£ mcntaîres et du découragement. _ a Un incident dont on patie beaucoup vient de se produire Qautre colonels inscrits pour siibii ti le nouvel examen ont refusé de se présenter à l'épreuve et ces officiers supérieurs ne sont pas les moins brillants de l'armée : l'un d'eux ap n, parcieat à l'infanterie, deux autres à l'anillerie et le quatrième au génie. L'un d'eux a sollicité une audience du mi- di nistre de la guerre auquel il a déclaré ne pou- pj voir se livrer aux hasards d'une épreuve à la- }a quelle sept de ses collègues étaient dispensés de se présenter ». Nous ne pouvons croire que l'information j- de l'« Etoile » soit exacte.Il se serait trouvé, ja dans l'armée belge, quatre cokmels pour se révolter contre l'autorité, pour donner à Far- m mëe et au pays l'exemple de l'indiscipline! n< Non; le témoignage de l'« Etoile » ne sufcfit ^ pas à nous persuader. Si le fait était exact, le devoir de l'auto-rité serait évident. Plus les coupables sont élevés en grade, plus la punition doit être prompte et sévère : la rei-fcfturation de la dis- j.* cipline et le salut du pays sont à ce prix. ^ Quel chef pourrait eneore se flatter de faire obéir des soldats si la désobéissance de quatre officiers supérieurs demeurait impunie? P< Et quel conseil de guerre oserait encore oon- pt damner des soldats qui se seraient rendus]m coupables, dans un moment d'exaltation ou Pc d'ivresse, d'indiscipline ou de mutinerie? LE Xr*SlÈClE E e^t le moins cher des grands ig&ioli'lîesiâ belles iUiigircâ. ^ — :n JLES g Iodes parisiennes „ ^-»|<;o^<« Une toilette vue ces jours-ci aux ' courses d'Auteuil j ' Contre le « piston » Sous ce titre, le « Petit Journal » de Pa> ris, certes peu suspect de cléricalisme, féli cite M. de B*oqueviIle de sa circulaire prévenant les officicrs qui mettent en jeu des influences politiques pour obtenir de l'avancement que le fait d'avoir recours à des influences étrangères à l'armée est de nature à diminuer leur cote de mérite. « On n'a plus confiance dans sa valeur pei-sonnelle, dans son courage, dans sa volonté dit la feuille parisienne. Tout cela, semblè-t-il ne vaut pas une bonne recommandation. Ei l'on n'a plus foi, non plus, dans la conscience e.t dans la probité des chefs. Je vous dis qut cette déplorable croyance dans le pouvoir dt favoritisme a concouru plus que toute autre cause à l'abaissement ele nos mœurs. Aussi ne saurait-on trop approuver des initiatives comme celle de ce ministre belge. 1 serait à souhaiter qu'en tous pays où sévit ce fléau, les ministres, les chefs des grandes administrations d'Etat rappelassent à tout propos aux citoyens que toute demande de faveur illé-«aile est une injure pour celui auquel on l'adresse. L'exemple est certes bon à suivie. On prétend que la Belgique nous imite : imitons la donc pour une fois ». Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois : on ne compte pas les réformes dont l'initiative a été prise en Belgique, et que la France a appliquées après nous. Et dire que c'est un affreux gouvernement clérical et réactionnaire qui donne à nos grands voisins des « exemples bons à imiter ». C'est ce que fait remarquer un autre journal parisien l'« Eclair » en signalant à ses ; lecteurs ce document si fier et si courageux, i Ï1 le publie sous le titre : « Point de favoritisme... en Belgique» et il ajoute les réflexions que voici ; m _ Nous avons eu souvent l'occasion de citer ici l'exemple de la Belgique et d'admirer la prospérité dont elle jouit sous le sage gouvernement des catholiques qui s'y sont maintenus au pouvoir depuis trente ans. Si l'on veut connaître les raisons de cette stabilité gouvernementale, que l'on médite cette circulaire que M. de Broqueville, lè ministre de la Guerre belge, vient d'adresser aux hautes autorités militaires de son pays. Doit-on donner plus d'éloges aux électeurs qui ont remis le pouvoir en de telles mains, ou bien au parti qui, possédant le gouvernement depuis trente ans, exerce la puissance avec tant de justice, de sagesse et de modération? » Nous signalons ces appréciations à nos adversaires... et à nos propagandistes. Pour nos écoles 0*0*0 Nous voici à la veille du Jeudi-Saint. Comme chaque année, des milliers de catho liques visiteront ce jour-là la plupart de nos églises bruxelloises. Nous nous permettons de leur rappeler qu'ils trouveront au seuil de ces églises des ieunes gens dévoués qui les solliciteront en faveur clés écoles catholiques. Qu'ils donnent généreusement et ne s imaginent pas que la nouvelle loi scolaire allège nos écoles de toute charge. L'appel lancé il y a quelques jours à Pâtria par iS. E. le cardinal Mercier prouve assez qu'il n'en est rien. Nous avons réclamé énergiquement pour les cathodiques le droit d'aller faire leurs dévotions dans nos églises le jeudi-sainb sans devoir payer leur chaise ,et nous avons obtenu gain de cause. Nous le rappelons à nos amis en leur demandant cle faire e~n sorte que cette réforme devienne tout à fait générale et en leur demandant aussi de se montrer d'autant plus généreux envers 'les jeunes collecteurs qui leur tendront la main en faveur de nos petits écoliers. — Oa arrête l'auteur fie l'attentat de Debreczin « »o« Cataraù, l'auteur présumé de l'attentat contre l'évêquo roumain de Debreczin, attentat qui coûta la vie à six personnes, a été arrêté dans les environs d'Uskub. Le consulat d'Autriche-Hongrie s'est entendu avec ta légation de Belgrade au sujet des démar-îhes relatives à l'extradition. On a été mis sur les traces de Catarau par me lettre qu'il a adressée à ses parents et ians laquelle il disait qu'il séjournerait à [Jskub et irait plus tard en Suisse. LE « CARÊME » du Père lésasse s Saint=Jac^'dss=sur= Ccmdenkrg p (4«î<) « La renaissance ets la Foi Le P. Hénusse a commencé dimanche efc lundi l'étude de la, renaissance de la Foi. en examinant d'abord quelle est la part de réapprit dans la genèse et la vie de la croyance jathoKque. La première condition nécessaire pour que l'homme retrouve la Foi, c'est un retour à la îimpHcité de l'esprit. La raieem est faite pour la vérité : entre le frai et l'intelligence il y a adéquation. De à tout naturellement l'homme est persuadé lu'il est capable du vrai et l'histoire de la raison commence donc par un sens rivant ie la valeur de cotte raison. Mais à cette -aison claire, simple et forte, succèdent des systèmes plus parfaits de logique critique. la philosophie du sens commun se substitue la philosophie des systèmes : l'homme 'eut connaître les rapports multiples et com-nuns des choses, remonter de cause en cause usqu'au principe premier. Et les recherches, es discussions entraînent l'examen de thèses liverses, souvent erronées. Du spectacle des •ontradietions et des erreurs des systèmes 'homme en arrive à se troubler et à se dé-Ler de la raison elle-même. Doutant alors des raisons de sa raison 1 se réfugie dans une des attitudes également condamnées par l'Eglise : l'agnosti-lisme psychologique 011 le fidéisme raéftcal. Le remède à ce désarroi de l'a naison sera m retour à la simplicité préparant lui-même me renaissance d'une Foi saine et bien équi-ibrée. C'est la leçon donnée à Nicodème par résus lorsqu'il lui dit : « En vérité, je te le lis, personne s'il ne renaît de nouveau ne >eut voir le royaume de Dieu. » Mais si la simplicité de l'esprit et du cœur ist requise pour que la lumière surnaturelle, ombe dans l'âme, il ne faut cependant pas légliger le rôle de l'esprit dans la genèse de a Foi. En réalité le Christ condense et concentre in lui tout le problème de la Foi. Quiconque e sent inquiet par le problème de sa des-inée, doit tôt ou tard rencontrer sur sa oute le Christ et se poser la question : le 3hrist est-il oui ou non Dieu? Comment 'esprit opère-t-il cette reconnaissance du Jhrist ? Quand un homme se présente avec une ioctrine de vie pure, et d'obligations mora-3s très hautes, le premier sentiment qu'on prouve à son égard est la défiance. Tant ue nous ne sommes pas convaincus qu'il est mcère et que la vérité qu'il dit il la fait pas-er dans son action, nous ne nous livrons ias à cet homme. Et ce n'est que justice près tout : puisqu'il s'agit d'une vérité de ie dans la formation de laquelle entrent 'autres éléments que des éléments purement intellectuels, il est raisonnable de tenir ompte de la valeur morale de celui qui la ropose. Il faut que la conviction de celui ui nous prêche une formule de vie soit démontrée parfaitement et la. mesure de la érité, c'est la mesure de celui qui la, prêche. Le Christ lui-même n'a pu échapper à un xamen critique de la vie. Depuis le jour où a prêché sur la montagne, on a scruté sa ie... et on n'a rien pu y découvrir qui ne Dit l'expression d'une sincérité entière, 'une loyauté parfaite et d'une conviction bsolue. Dans cet examen de sa vie on n'a u glisser une pensée de défiance ou un mpçon d'imposture. Lui seul a des paroles ui, tout en restant des paroles humaines, aspirent la Divinité : «Je suis la voie, la érité et la vie, qui me conv rainera de pé-hé? Celui qui croit en moi ne marche pas ans les ténèbres. Ceci est mon corps, ceci ît* mon sang ». Quand donc un docteur a prouvé son dé&-itéressement, les hommes examinent avec empathie la Doctrine : ils veulent que la 'oçtrine ne heurte pas les tendances de leur ature et qu'appliquée à la vie, elle promise des fruits de vie et se manifeste par es résultats pleins de force, de beauté, de onté, d'harmonie. On s'est demandé com-tent la doctrine chrétienne sonnait et quel m elle rendait. Et on a trouvé que tout Evangile était en harmonie avec notre naire profonde : les idées y sont belles et bon-as, les actes parfaits, la vie pleine et sur-Dondante.Quant aux résultats : ils sont consignés ans l'histoire c]ui nous montre que du iristianisme dérive un large courant moral ii s'identifie avec le mouvement de la civi- t L'UNION DANS L'ACTION lïTOFfCTTEOI Q AVHTl. VINGTIEME ANNEE - - N° »93

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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