Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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14 February 1914
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s.n. 1914, 14 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gt5fb4xm7n/
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abonnements Pour toute la Belgique Un an* ..•••.&. 9«OG Six mois .•••••• 4.80 Trois mois •••••• 2*99 Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union portait 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h.ioir) Edition ( 10 **• *oir> Edition (minuit) LE XXe SIECLE Téléphones 3646 et 3S8G Instaizi-are ozania in Qtaristo Rédaction et Administration s 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0*40 Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • • » 4.00 Faits divers fin. 0 » » S.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologie# . . . . m 2*00 Les annonces sont reçues su bureau du journal 5 centimes le numéro EDITION * Encore l'avancement dans l'armée J'ai exposé naguère l'économie de nos nouvelles règles d'avancement : j'ai montré qu'elles sont de nature à procurer à l'armée, pour chaque grade d'officier supérieur et d'officier général, des chefs de réelle valeur et en tout cas, les meilleurs parmi les candi-! dats proposés et soumis aux épreuives élirai-| oatoires. J'ai fait voir, d'autre part, que les ! intérêts particuliers dos officiers étaient sauvegardés.jjepuis lors, il a été fait une application du | système : elle a permis de constater que l'éli-} mination, par l'epreuve comparative, des élé-f ments les moins aptes, de manière à ne pour-; voir qu'au nombre moyen annuel des va-! cances, peut se faire sans difficulté. Il faut : et il suffit que la commission soit composée d'officiers de valeur indiscutée. Le classement arrêté par celle qui a fonctionné en décembre pour les candidats majors n'a pas été critiqué, ce qui prouve qu'il était inattaquable. Ce résultat fait honneur aux hommes qui ont été chargés des épreuves et la confiance viendra, après quelques expé-• riences aqalogues. On ne saurait trop insister sur la nécessité qu'il y a de mettre le corps d'officiers en confiance au sujet du mode d'avancement qui est appelé à régir les carrière*. Les garanties de justice et d'impartialité qu'il ofire doivent être telles que la confiance en lui s'impose, profonde et durable. On ne l'obtiendra que si l'on entoure l'administration de l'avancement de toutes les _ précautions nécessaires pour éviter le favoritisme ou les erreurs, parfois irréparables. Tous ceux que leurs fonctions appellent à participer à cette administration de l'avancement doivent le faire de telle sorte qu'on ne puisse en aucune façon suspecter leur honnêteté professionnelle. J'entends par là que les chefs hiérarchiques : appelés à examiner et à noter leurs sous-ordres ! candidats à l'avancement doivent s'abstraire de toute considération étrangère à la valeur | des intéressés. Le régime actuel est celui du [ concours : les meilleurs seuls arrivent, les jaioins bons sont exposés à sombrer. S'il est légitime que les chefs hiérarchiques exercent, à l'égard de l'avancement de leurs subordonnés, l'influence que leur pouvoir et leurs responsabilités rendent indispensable, il faut absolument que cette influence soit dégagée de toute préoccupation secondaire | d'ordre intéressé ou sentimental. Ce n'est ; qu'à ce prix que la garantie exigée des chefs [ qui proposent peut avoir sa valeur. Il faut encore que les autorités investies S de la tâche délicate du classement des candidats admis organisent les épreuves avec le souci absolu de l'équité la plus stricte : le classement qu'elles établissent doit être inat- ■ taquable en principe comme en fait. _ Enfin, il faut que le ministre, qui n'a pu K exercer son pouvoir lors de l'agréation des [ candidatures, s'en tienne au classement éta-[ bli par les commissions, sous.peine de tomber [ dans l'arbitraire ou le favoritisme : « Il faut, [ écrit le commandant D... (France militaire [ du 2 février 1914), qu'en matière d'avance-I ment une législation^ aussi impératrve que K possible défende le ministre contre les inter-! ventions politiques ou autres. » A ce point de vue, d'aucuns déplorent que ■ notre règlement n'ait pas été promulgué sous B forme de loi. Il est indéniable que la loi ■ donne des garanties plus formelles que l'ar- ■ rêté royal, mais, chez nous, et en l'espèce, on B peut, je pense, faire largement crédit au rè-B glemert. Les nominations des officiers sont, B en effet, légalement au choix du Roi. Ayant ■ approuvé le règlement, le Roi ne peut man-B quer de veiller à l'observation des principes ■' auxquels il à donna son adhésion. K _ Chef de l'armée, à laquelle il s'intéresse à B juste titre, il se doit d'y faire régner la stricte ■ justice en une matière où il apparaît précisé-B ment comme le gardien vigilant des titres et B des droits de ses plus dévoués senviteurs. B Le ministre est donc défendu contre « les ■ influences politiques ou autres», non seule- ■ ment par un règlement à l'aide duquel il s'est ■ interdit tout abus, mais encore par le con-B.trôle du souverain. I' La confiance s'établira donc, mais à condi-■tion qu'aucune faiblesse ne vienne énerver ■l'application des règles adoptées : le moindre ■ accroc à la loi commune serait de nature à ■ ébranler cette confiance indispensable cepen-Bdant, sans laquelle aucune loi d'avancement B oe trouvera grâce devant le corps d'officiers. SAINT-GERMAIN. B Allborons I Tous vous rappelez comment M. Feron ■ « efforçait, la semaine dernière, d'apitoyer ^B la « Chambre » sur 3e sort des malheureux ■ libres penseurs opprimés dans leur propre ■ pays et d'obtenir en leur faveur des mesures de protection contre les agressions des mé-! chants instituteurs libres. yes instituteurs officiels, il n'était pas nicme question, ces braves gens étant évidemment des modèles de délicatesse et de discrétion. Les journaux ixellois viennent de nous en donner une nouvelle preuve,^ en publiant le texte d'un rapport approuvé le 24 janvier dernier par le Cercle des instituteurs et institutrices d'Ixelles. 'Ce document est signé par le président et le secrétaire du groupe et a donc toute la valeur d'un manifeste officiel. Or voici ce qu'on peut y lire : « Il fallut que le néfaste projet scolaire d'un parti que caractérisent le fanatisme 'le plus intransigeant et la haine séculaire pour tout ce Qui touche à la libération des esprits et à l'émancipation, des masses, vînt contrecarrer nos Projets... •■•A L'heure actuelle les moins sceptiques ne •Ç nourissent plus d'illusions. Les millions sertiront au trafic honteux des consciences. Le Projet actuel en est la rançon. Les débats parlementaires font ressortir chaque jour davantage le but que poursuivent ceux qui, serviile-®eiit, plient l'échine devant la crosse papale. "5 veulent les ténèbres, l'asservissement du ttrps, la déchéance de la pensée ». .évidemment, les pions «neutres» qui ont Élaboré ce chef-d'œuvre ont tout ce qu'il fout pour enseigner aux petits Ixellois la tolérance... et le français! "U'osse papale » est, à lui tout seul, un PQJ chef-d'œuvre. I] est signé Aliboron, cela de soi... La politique en Espagne Déclassement et confusion des partis (De notre correspondant particulier) Madrid, le 10 février 1914. Il se produit depuis quelque temps en Espagne un déclassement des partis qui engendre une certaine confusion en attendant que chacun d'eux ait pu. prendre position. Vous allez vous en rendre compte. Les Jaimistes, anciens Carlistes, sont en général peu satisfaits de leur prétendant om Jaime. Celui-ci a plus de quarante ans et il n'est pas encore marié. Son célibat prolongé menace d'éteindre la représentation dynastique du parti. Par ailleurs, les plus exaltés, dans leur conversation privée, lui reprochent son inaction ou son libéralisme. De temps à autre des divisions intestines se font jour dans les journaux ou les manifestations publiques. C'est ainsi qu'à Barcelone on a pu voir les deux conseillers municipaux jaimistes voter contre les adjoints z*~ gionalistes, cependant catholiques,en faveur des adjoints lerrouxistes, anticléricaux. Les républicains aussi sont divisés. D'un côté Azcarate et Melquiadez Alvarez qui ont fait des avances à la monarchie et dont les partisans ignorent à cette heure s'ils sont ou ne sont pas républicains ; de l'autre Ler-roux, avec ses radicaux, aussi brouillé avales républicains nationalistes de Catalogua qu'il l'est avec les réformistes, couleur Melquiadez Alvarez et avec les socialistes. De tout côté on entend des appels à la concorde, mais rien n'y fait. Elle ne paraît même pas t devoir se réaliser pour les élections contre les monarchistes. # c Les socialistes ne sont pas plus unis. Ils ne '< s'entendent que pour foncer contre les radicaux de Lqitoux et contre le capitalisme. B L'alliance avec les républicains, voulue par le chef Pablo Iglesias, n'est maintenue que £ grâce à son prestige. La grande majorité du * parti nTen veut à aucun prix. Que dire des libéraux? iCest le désarroi complet. On ignore encore quel est leur chef et on l'ignorera de longtemps. Romano-nès et Garcia Prieto parcourent l'Espagne, noircissant les journaux pour se faire donner l'investiture. On prétend que le gou- d vernement conservateur a reconnu Romano- s nés pour chef. Ce serait en sa faveur un gros atout. Mais d'autre part Garcia Prieto. c ayant donné sa démission de sénateur pour f pouvoir être aux Cortès avec tous les au- c très leaders de groupes, le ministère seconde ^ ses désirs. Il décidé de ne pas avoir de candidats dans le district de Navalcarnero pour r laisser le champ libre à Garcia Prieto. Je r vous ai assez souvent parlé de ces marchan- 1 dages entre les partis tournants pour n'avoir c pas besoin de souligner celui-ci. Il n'est pas c le seul, vous le pensez bien' Aujourd'hui, P c'est le tour des conservateurs. Demain, ce P sera celui des libéraux. Ainsi vont les choses, ainsi se perpétue le règne du caci-quisme et de l'insécurité politique, jusqu'au jour où le peuple espagnol daignera se mêler de ses affaires. Il n'y a pas jusqu'aux intégristes, ces fougueux disciples de l'absolu, même en politique, qui ne se mettent dans le train, je d veux^dire dans la confusion. Les mânes c des N oeédal ont dû en frémir ! Leur organe, 1( le « Siglo Futuro », qui, depuis huit ans qu'il n existe, a livré tant de violentes batailles P contre tous les libéralismes, surtout contre J les libéralismes de ses coreligionnaires, ca- f. tholiques, conservateurs et même Carlistes, ^ ce même * Siglo Futuro », à propos de la ri mort de Alberto Aguilera, maire de Madrid v sous le ministère Romanonès, vient d'écrire d un article où il déclare que ce libéral avancé s n'était pas libéral au sens doctrinal de la proposition 80 du Syllabus; il n'était qu'un l' simple ami de Moret, dont les idées, en fait £ de libéralisme doctrinaire, sont parfaitement b connues ! Je vous dis que les mânes des No-cédal ont dû frémir de colère devant des é affirmations qui sont un démenti donné à Sl toutes leurs# idées, à toutes leurs campagnes c et dans le journal qu'ils ont fondé 1 Quelle ne doit pas être la stupeur de nombreux lec- d teurs du * Siglo Futuro » en découvrant f; cette prose d'une odeur si peu intégriste 1 d Enfin vous connaissez la division produite s: chez les conservateurs par le refus de M. Maura d'accepter le pouvoir et par l'ar- p rivée au ministère de M. Dato. Vous le savez p aussi : on parle de fonder un parti d'extrême droite politico-religieux dont M. Maura serait le chef, t El Debate », et quelques autres ^ intégristes déguisés, ne sont pas les moins v ardents à le pousser dans ce^ sens, eux qui ~ n'avaient pas assez d'anathèmes pour lui reprocher son prétendu libéralisme. Jusqu'ici ^ il se tait. Mais il faudra bien que ce mutisme p prenne fin, car les situations semblent de plus en plus se préciser. Le gouvernement, par la j-bouche de M. Sanchez Guerra, ministre de t( l'intérieur, dans un grand discours, a pris l'offensive contre ses détracteurs, il a pré-senté l'arrivée au pouvoir de M. Dato comme un acte de dévouement à la Patrie, au Roi et ' au parti conservateur, après le refus formel ç de Maura. Il a insisté sur ce dernier point, j. Les élections sont proches. M. Sanchez £ Guerra a déclaré que le gouvernement ne « mettrait le coin ministériel que sur les can-didats qui seraient dévoués à sa politique, £ car il ne voulait pas passer pour faux-mon-nayeur... Il ne faut pas que les voix soient V obtenues dans les districts par des gens qui , s'y donneront pour ministériels pour passer dans l'opposition une fois élus ». Ces mots visent les ccmservateurs dissidents qui pré- p tendent avoir l'appui du pouvoir tout en se le réservant de le combattre une fois aux aî Cortès. _ . Je dois cependant ajouter que des tenta- a tives sont faites pour réconcilier les deux groupes conservateurs.il faut désirer qu'elles aboutissent. Quant au résultat des prochaines élections, ^ il ne faut pas s'en mettre en peine. Les gl « adictos », les dévoués au ministère auront j€ aux Oortès une forte majorité. Vous savez V( pourquoi. {( Luis Molina. q, % îtns ^kiraés | ' te De nombreux retards nous sont signa- p| lés dans la remise du journal -par la poste à nos abonnés. Il ne faut s'en prendre » qu'au chemin de fer, car la poste n'en est ( pas plus responsable que nous. En effet, à toutes nos réclamations il est répondu que les retards sont imputables à la mai-che irrêgulière des trains.., & JSos patineurs au pays de la neiger > —; — — L équipe seconde du Club des Patineurs de Bruxelles vient de remporter 1 une belle victoire au tournoi de hockey de Superbagneres (Luckon). — De gauche à droite : N. Minnigk, /a Van Dyck, R. Moriiaux, J. Boset, A. Gisseleire> L. Hu- ! venne, et f. Loicq I III mm rlr-rTTr-mffWnnr^mrr~r]m j CHRONIQUE DU JOUR DESARROI... | -La « Gazette » ces jours-ci s'est occupée ' lu désarroi des chemins de fer. Fort heureu-■ement, on ne l'a point attendue Rpur y por- i •er remède. Il faut croire que l'étude de ' :ette question ardue a passionné notre con^ rère au point que par sympathie ou contagion le désarroi s'est faufilé dans ses eo- t onnes. , Nous retrouvons au fond ^un classeur, •éservoir à copie non urgente, deux coupu-'es de la « Gazette ». L'une est du 4 février, 'autre du 5. Dans le premier de ces articles notre confrère démontre que nous avons rop de locomotives. Dans le second il repyo-he amèrement au gouvernement de n'avoir >as acquis le matériel roulant indispensable. Il a dû arriver un accident... »o« ILS N'EN VEULENT PAS A LA RELIGION... Dans le .« Journal de Charleroi » du 12 février nous découpons ceci : « D'une façon plus générale, le porte-paroïe les missionnaires aurait dit, dans son dis-:ours : « Le « Journal de Charleroi * reproche e sadisme à certains prêtres ». Entendons- : îous : il est parfaitement exact que pour ré-, jondre aux prétentions des organes de l'Eglise l monopoliser la morale dans les sphères re-igieuses, nous signalons 'au public tous les aits qui arrivent à notre connaissance et qui lémontrent que la faiblesse humaine n'est pas noindre sous la soutane que sous l'habit ci-'il ; mais ce ne sont pas les prêtres indivi-luellement que nous rendons responsables des attentats auxquels ils sont entraînés. Nous aisons remonter plus haut, à la doctrine de 'Eglise même, la cause du dévergondage spé-:ial dont les tonsurés sont trop souvent les léros devant les tribunaux. » Epinglons, comme nous avons l'autre jour pinglé l'expression de la morale socialiste elqn le « Peuple » en ce qui concerne l'obs-énité et l'union libre. Le « J ournal de Charleroi », organe officiel le son parti, s'en prend donc non plus au ait de quelque isolé mais directement à la loctrine catholique cause de dévergondage pécial. M. Vandervelde fut toujours plus habile et •lus sincère aussi, nous n'en doutons point, [uand il protesta contre pareille imputation, lais le «Journal de Charleroi» n'ayant pour 'instant à songer à aucune élection,ne s'em-tarrasse point de l'opinion de M. Vander-elde, pas plus qu'il ne partage les théories iue le « Peuple » lui-même délendit à ce su-et, aux mauvais jours de l'affaire Furné-aont. Gageons qu'à ce moment il ne serait •as venu à la pensée du t Journal de Char-3roi » de faire remonter à la morale socia-iste même la cause du dévergondage du ci-oyen.Qu'un libre penseur tente de tuer un pro-•agandiste catholique, qu'un socialiste as-assine un prêtre en Fhonneur du S. U., u'un citoyen tourne mal, les bons apôtres urent avec véhémence qu'il est injuste de aire pâtir leurs doctrines de ces accidents, lais qu'un prêtre vienne à faillir ou même u'un calomniateur zélé invente de toutes ièces un scandale anticlérical : vous verrez os Tartufes à l'œuvre 1 Du coup, la morale atholique^ sera une morale de dévergon-age. Ils imprimeront cela froidement et, 3 lendemain, leurs amis du Parlement affilieront avec la plus vive indignation que ce ont les catholiques qui jettent l'outrage et î mépris sur les convictions de leurs aaver-aires.Continuez ce jeu-là, citoyens. Ce n'est pas nous qu'il fera du tort. »o«-— LE COMITE DE DÉFENSE CONTRE LA MAUVAISE PRESSE ient précisément de publier son rapport ur l'année 1913. L'activité de cette excel-3nte institution ne se ralentit pas. On trouera dans le rapport la longue liste des scandales cléricaux » sur lesquels ses en-uêtes ont fait la lumière en démontrant que 'étaient de pures inventions ; on y lit éga-îment les jugements intervenus dans les rocès intentés par des prêtres et des reli-ieux, à l'intervention et sur les conseils du omité de défense, aux journaux calomnia-aurs : naturellement, le « Peuple » figure n tête du palmarès. Actuellement, treize rocès du même genre sont en instance. L'action énergique du comité de défense . obligé les calomniateurs du clergé à plus e prudence, ainsi qu'en témoignent ces ii-nes du * Matin » d'Anvers qui veulent être ne rouerie et ne sont qu'un aveu : ] ri Les organes socialistes le font exprès j our ennuyer le bureau de vigilance cléricale J1 tabli pour exercer le droit de réponse,intenter ' ! { ei des procès et autres gentillesses à l'adresse de cer la presse. Quand ce bureau doit taire une en- ^ quête au Japon ou au Chili, ça lui coûte très ^ cher, parfois pour ne rien trouver du tout en m présence des déformations que les noms pro- et ; près subissent en ricochant de typographe en il j typographe. la I ^ Il est donc de bonne guerre, afin de ne pas , ' être soi-même persécuté, de choisir parmi les fc • scandales les plus éloignés. » ^. I Nous recommandons vivement la lecture des rapports annuels du comité de défense aux propagandistes catholiques. Ils peuvent cc , se les procurer à l'imprimerie Joseph Ku- C1 . pers, rue de la Glacière,' à Seraing. Nous prions tous nos amis de signaler au comité si de défense (rue"Glacîère, à Seraing) les arti- vc cles suspects imprimes par les petits jour- a' naux locaux, Q'1 — , I Plâsiletiffs poiitiqu© J i, Les bureaux de la Chambre italienne ce ont désigné jeudi les commissaires char- tr gés d'examiner le projet de loi cotisa- m crant l'antériorité obligatoire du mariage ^ civil. Sept candidats ministériels, un membre de Vopposition et un socialiste . ont été élus. En attendant, le correspon- Pc i dant romain du Temps constate que pas j® même le projet de loi de jadis consacrant J" l'existence du divorce ne souleva en Ita- E\ lie, de la part des catholiques, opposi■ m. tion aussi ardente. — Il se confirme aujourd'hui qu'en Russie le président du conseil ne s'est pas ^ retiré seulement « pour motifs de santé » su La retraite de M. Kokovtzoff aurait été va surtout provoquée par des tiraillements\ ^1 au sein du ministère. On ajoute que le j ^ minisire des affaires étrangères, M. Sa- 1 p[ zonoff, dont les vues personnelles ne s'ac- i cordent guère avec celles de M. Goremi- j '» kine, le successeur de M. Kokovtzoff, sui■ ! pc vr<a probablement celui-ci dans sa re- i eJl traite. _ ^ fn — Le chancelier de l'Empire allemand au dans un discours prononcé mercredi soi f' au Conseil de Vagriculture, a fait uni , nouvelle allusion à certains incidents po aîi litiques récents et dénoncé « cette vieilU gr tare de l'Allemagne, le particularisme. qui vient de faire de nouveau son appa m' rition ». Il a dit que la tâcke qui s'imposL ^ à VAllemagne est de u grouper en un faisceau tous les éléments de l'Empire que guide la conscience des intérêts de l'Etat, pour contenir les forces qui, loin I de chercher à consolider les institutions p publiques, s'efforcent de les désagréger et de les ruiner ». — La nouvelle nous vient de Durazzo j qu'Essad pacha, achevant son évolution j politique, a remis ses pouvoirs de prési- j M dent du Sénat albanais à Itt commission j jc internationale de contrôle, et s'est em- l va barqué avec le consul d'Italie et la délé- et galion albanaise à bord d'un navire ita-lien qui l'a conduit à Bari. Essad pacha ! m' et la délégation sont attendus à Berlin -en par le prince de Wied.-Avant de s'embar- foi quer le pacha a projioncé un discours di- f}: sant que le devoir de tous les Albanais ^ est maintenant de cimenter la fraternité ]ei entre chrétiens et musulmans et de prêter fai serment d'obéissance au prince qui vient 'e.s réorganiser le pays. ! — En France, les manifestations con- ' gîJ tre le projet Caillaux se multiplient, j int Après le comité Mascuraud dont la réso- • lution connue jeudi au Palais Bourbon y j ,P° a provoqué un vif émoi, voici de nou- < j°l velles manifestations d'hostilité des $ sta Chambres de commerce de Reims et de i tio Poitiers, celle-ci présidée par un séna- t "f0 teur de la Vienne. Jeudi, toute la séance \ du Sénat a été remplie par un discours de i. de M. Tour on qui a vigoureusement com- soi battu le projet Caillaux.■ l'E ™ L'OBSERVATOIRE [ol Le vent est modéré d'entre S.-S.-W. et W. rn!; sur nos contrées, où la tompérature est com- ^ l prise entre 2°5 et 6°. et [ Prévisions : Vent S.-W. modéré; nuageux; coi beau. l'oi 1 Déoldnaison magnétique 12°52'4.i mé Les Réflexions dëM. Geaindorge » (sfctï<) « Les Rois ne s'en vont pas..« Qu'est-ce que vous dites des Suédois? Moi, je les admire. Quelle leçtm ils viennent de donner aux politiciens qui, insoucieux ou ignorants du véritable sentiment national, croient que tout est dit et que tout est fini quand une majorité parlementaire se prononce ou s'obstine! Quel avertissement aussi! En proie au pacifisme, asservi à la démagogie, le parlement suédois refuse d'augmenter Varmée et de prolonger la durée du service militaire. Minute, répond le peuple des campagnes : j'ai mon petit mot à dire; c'est mon sort qui est en jeu; le jour où le pays sera vaincu, envahi, démembré, annexé, c'est moi qui souffrirai le plus. Des milliers de paysans, rassemblés dans la capitale, ont demandé au Roi de faire son devoir de chef en assurant la défense nationale. Non moins patriotes et non moins courageux, les étudiants des Universités ont suivi le mouvement. Le Roi a reçu et harangué les manifestants; il leur a promis de ne rien négliger, dans les limites de son pouvoir constitutionnel, pour « le maintien d'une Suède libre et forte »/ d'après les dernières nouvelles, il est probable que le Roi et le peuple gagneront la partie. Laissez-moi applaudir ce peuple qui offre spontanément, pour la patrie, son or et ses enfants, et ce Roi qui prouve la nécessité de sa fonction en exposant, pour l'indépendance de son pays, sa tranquillité et peut-être sa couronne. / Sans do'ute vais-je me faire traiter de césa-rien par les démocrates de gauche et même f par quelques démocrates de droite, qui voient : rouge, les uns et les autres, dès qu'ils enten-, dent seulement le mot d'autorité. Gela m'est j égal. Je me pique d'être un homme positif I et de juger le gouvernement des Etats, quand cela me plaît, selon les principes et les idées qui ont fait la prospérité de mon usine de Chicago. Pour bien gouverner un Etat comme pour bien conduire une usine, tout le secret est, selon moi, de savoir mélanger comme il faut, par un dosage idoine, l'autorité avec la liberté. j Sans une forte autorité, les usines font faillite et les Etats se dissolvent. Quoi qu'en disent les démagogues, l'addition des énergies individuelles ne suffit pas à créer la force et la richesse. Il leur faut le multiplicateur de Vautorité, et cette espèce de fiât créateur qui, génie ou volonté d'un chef,centuple, en l'electrisant, l'effort par soi-même '■ stérile de la masse inorganisée. Rappelez-vous le mot de Napoléon Ier : mieux vaut une armée de cerfs commandée par un lion qu'une armée de lions commandée par un j cerf!... Gela a toujours été vrai, cela sera f toujours vrai, et dans tous les domaines. Au xviiï0 siècle, l'élément autorité dépas sait généralement la mesure, et de beaucoup. Le pouvoir central, sans cesse accru par la destruction ou la ruine des institutions locales, affligé d'une hypertrophie monstrueuse, paralysait quantité d'énergies indi- 1 Vf d'il elles dont l'emploi, on l'avait vu dans les siecles antérieurs et on le vit mieux encore ! dans la suite, est une condition essentielle \ de la santé nationale. Mais aujourd'hui, après plus d'un siècle de libéralisme et de ! parlementarisme, c'est au détriment de l'au- \ iorité que, dans plus d'une nation,. Véquilibre est rompu. Chaque fois que j'en vois aug- \ inenter la dose dans le gouvernement d'un Etat, mon vieil instinct d'homme d'affaire ' me pousse à applaudir. 1 Un peu partout en Europe, les peuples redécouvrent aujourd'hui les lois naturelles • qui fondent la nécessité de l'autorité politi- j que. Quel chapitre, quel livre même à écrire < sur les merveilles de cet instinct de conservation nationale qui, enfin victorieux de ' l'ivresse de la liberté sans frein, exige des 1 gouvernements qu'ils gouvernent, fallût-il ( mettre les clans à la raison et remettre les politiciens à leur place. Sans doute lisez-vous de temps en temps, tomme moi, dans des journaux qui se croient J populaires, que le temps des rois passe ou est presque passé. Vaine rhétorique\ et gonflée. de sottises surannées. Un même instinct fait comprendre aux peuples qu'une forte autorité est l'essentielle, l'indispensable condition du bien et du salut publics; et que la monarchie héréditaire est, pour cette plante nécessaire, le meilleur terrain, celui où elle a le plus de chances de pousser et de grandir. Pour les rois qui connaissent leur temps, qui ont l'âme haute et qui savent leur metier, ce n'est pas un crépuscule qui s'annonce, mais une aube .* je vous développerai cette idée une autre fois. i Graindorge. I Pour le reclassement des vagabonds »o« La loi du 29 novembre 1891 sur la répression du vagabonda;ge et de là mendicité rend le travail obligatoire pour tous les individus valides internés dans les dépôts de mendicité et leur alloue une rémunération journalière dont une partie sert à leur constituer une masse de sortie. L'expérience a montré que les recrues font, en règle générale, un très mauvais usage des fonds qui leur sont remis au moment de leur élargissement. Au lieu de chercher à rentrer dans les rangs, des travailleurs réguliers, la plupart des libérés se livrent de nouveau, dès leur sortie, à la débauche, à l'ivrognerie, à la fainéantise; entraînés par des racoleurs qui les attendent à letfr retour du dépôt de mendicité, ils dissipent en quelques jours, voire en quelques heures, les sommes parfois considérables qu'ils ont acquises pendant leur internement. En vue d'empêcher, dans la mesure du possible, que le pécule de sortie ne soit détourne de sa destination, le ministre de la Justice vient de décider qu'à moins de circonstances exceptionnelles, laissées à l'appréciation du directeur du dépôt, la partie de la masse remise au libéré au moment de sa sortie sera strictement limitée à la somme indispensable à ses premiers besoins. L'excédent de l'avoir sera envoyé, soit en espèces, soit sous la forme de la Caisse d'épargne de 1 Etat,a une personne, à une société ou à une institution publique ou privée s'intéressant au reclassement des mendiants et vagabonds, ou, à leur défaut, au bourgmestre de la commune sur laquelle le libéré sera dirigé. Cet avoir sera remis au colon libéré, au fur e et a mesure de ses besoins, suivant les cir- p constances à apprécier par la personne ou 1< 1 organisme qui aura accepté le rôle d'intermédiaire. c À propos du désarroi aux chemins de fer —IOI Une lettre des Associations industrielles et commerciales Les associations industrielles et commerciales de Belgique viennent d'adresser au ministre des Chemins de fer une lettre collective où elles réclament un remède énergique à la désorganisation actuelle du raiîway. Cette lettre est très intéressante, mais trea longue, et nous ne pouvons pas songer à la reproduire. Résumons-en les passages essentiels.Après avoir signalé les dommages causés à l'industrie et au commerce belges par la désorganisation des chemins de fer, la lettre examine les causes qui ont amené la situation actuelle. Elle signale en tout premier lieu « la confusion, l'incohérence qui régnent en maîtresses dans les sphères supérieures... Suivant la fantaisie du moment, on y a vu se succéder tour à tour un directeur général, un conseil d'administration, un comité de direction, puis la série recommencer de ces transformations mal venues ». Les grand travaux. — Ils sont décidés et entamés sans plan d'ensemble et sans liaison. La ligne de Bruxelles à Gand, la ligne de Fexhe-Kinkempois, le dédoublement de la voie entre Liège et Chênée, les travaux de Yerviers et de Schaerbeek, la jonction Nord-Midi : autant de tra vaux qui ont englouti de nombreux millions restés improductifs parc© qu'on n'achève rien. Pour la ligne du Luxembourg, qui est congestionnée à l'excès, on remet au lendemain, depuis longtemps, dea travaux de première nécessité. D'une façon générale, on a modifié le trafic, allongé le« convois, alourdi les moteurs, sans faire le» modifications nécessaires aux quais d'embar» quement et sans renforcer les voies. Le trafic. — Les gares et leurs dépendances sont d'une insuffisance notoire ; on conserve avec obstination le garage à rebroussement, malgré l'expérience des pays étrangers. 1a signalisation anglaise n'a été adoptée que sur, deux lignes : on n'a pas d'argent pour l'imposer sur les autres. On ajourne les approvisionnements et. les entretiens les plus nécessaires à la solidité de la voie et à la sécurité du service. Le personnel. — cc II faudrait, dit la lettre, » à la tête de l'exploitation, multiplier lea » agents d'élite, à l'esprit ouvert, aux pon-» naissances étendues, sans cesse soucieux » d'informations et de perfectionnements ; » il faudrait préparer même, dans des sortes » d'écoles d'application, des chefs et des » sous-chefs de gare intelligents, vigilants, » recrutés avec soin ; il faudrait, mis en des » mains expertes, un service central de dis-» tribution du matériel, réglant les « eou-» rants », empêchant que locomotives et wa-» gons suivent t'rop souvent le chemin de* » écoliers... Tout cela existe à l'étranger. ». Le matériel. — Il n'est pas à la hauteur des nécessités ; on l'utilise mal; on le répare hâtivement, à la diable, résultat des primes dites de Rowan. Enfin, ce qui contrarie le bon fonctionnement de l'administration des chemins de fer, c'est le jeu des influences politiques et électorales, la brigue et l'intrigue. L'intervention 3es protecteurs supprime les réprimandes et lève les punitions ; la faveur et l'avancement pont, non pas aux plus méritants, mais aux nieux recommandés. Le découragement et l'insouciance grandissent, la discipline s'émousse, l'anarchie fait les plus redoutable» progrès. Toile est la substance des chapitres les plu» intéressants de la lettre des industriels. Zîeux-ci demandent, en terminant, que satisfaction soit donnée à des protestations unanimes et que l'on ne soit pas contraint à pro-îoncer la faillite irrévocable de l'exploitation ies chemins de fer par PEtat. 1. Pierre de la Gorce à l'Académie française .<*>&>« Un beau portrait de l'historien catholique Des trois écrivains que l'Académie française vient d'élire, M. Pierre de la Gorce îst sans doute le moins connu du grand public. De M. Alfred Capus tout le monde con-îaît la verve, l'humour et le sain optimisme M. Pierre de la Ooree t si très peu ont lu une ligne de M. Bergson, ersonne du moins ne peut ignorer le phi-^sophe à la mode. M. de la Gorce? lui, ne connaît aucune de es deux popularités. Il en mérite une meil- I SAïVnfDï 14. FEVRIER <914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE~N"45

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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