Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 24 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w08w951t12/
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21e ANNEE.— Série nouvelle. — N° 254 V Le numéro : 10 Ceutïmes (5 CENfïMSS AU n&OKT) Samedi 24 Juillet 1915 RÉDACTION & administration ÎSUt ras ili l> Bwrss — LS HATRE Téléphone: Le Havre n* 14,05 Directeur : FERîîMD KEJM7 Tontes les communications concernan la rédaction doivent être adressent p8u',rue de la Bourse, Le Havre. LOfJDON OFRCE: gljPanton Street {Broacimead House) LE XXe SIÈCLE : ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trime3trt Hors Franco.. 8 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par tri maître Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » *... 7ah. 8 d. par trimestre PUBLICITÉ ^adresser k l'Administrât' jn du Journai au Havre ou à Londres Annonces 4* parjet 0 fr. 40 la ligne Petite8annonco84* page: 0fr.30la ligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. O&sotidfen ImsSo© paraissant au t~ievre ifêros ignorés EN LORRA5NE BELGE A Fernand Neuray en souvenir dSi son coin de terre inutile. tas dermere éohos de la bataill« de Tinr $p'n y-Rossignol s'étaient éteints au fond dea bois épaia, dans te creux des collines. Les Allemands contiinuaient à s'avancer, incendiant ça et là des villages, se contentant, ailleurs de fusiller dos habitants. A X..., omrnuL'û ■ du bas-Luxemnourg, pays giaurnet ou Lorraine belge, ils avaient tué quelques hommes et pendu le vicaire au féverbère, à un carrefour de routes, sous oréte\te que, parai les accessoires de comédie du patronage qu'il dirigeait, se trouvaient deux vieux pistolets rouilles; y a-t-il pour nos bons paysans, de scène vraiment ^motionnante si l'on n'y tire quelques coups ■de feu? Dans le erand cataclysme qui sa-battait sur sa paroisse, le bon vicaire, oubliant ces jouets des jours heureux, avait néglige de les remettre à l'envahisseur. La iùi-ine du prêt. - tant de fois manifestée par ii\- barbare1 durant leur traversée de la Oelgiqua. trouva là un grief capital. On 3e » .bit du pauvre abbé, on lui passa la corde pu cou et on le bissa au gibet improvisé, fît quand le corps se balança inerte, un offi-vier, pour ajouter la dérision à la cruauté, plaoer le "tricorne sur la tête penchée du t-adavre; la soutane fut ouverte et le vêtement lacéré, pour que la nudité apparût. Ces exemples de srjdlsme furent nombreux *e ours i.ie l'invasion; Eulenbourg avait de nom' i-eux acolytes dans l'armée de son ami le Kaiser. A quelques pas (je là, des officiers d'état-major et des pilotes du champ d'aviation installé à cinq cents mètres du village, s'abreuvaient. à la terrasse du cabaret- du coin, attendant les ordres que devait leur transmettre le télénlione de caimpagne. Renversé? sur lo dossier des chaises, ils humaient leurs grog cigares et las faisaient fumer comme des cheminées d'usine, cependant que les ordonnances leur passaient les ver-: es au-ritôt vidés que remplis. Bien repus, ils se complaisaient à la vue du supplicié Nom !i -nsi t'aMe locrue se balançait doucement -'H' un fond" de maisons îiweuiuet» dans lesquelles le feu achevait de mourir, lorsqu'un sifflement qu'ils connaissaient bien retentit à leurs oreilles d'où s'essorent. des poils fauves. Ils furent sur pied jl'un bond, pâles et les yeux agrandis pai l'inquiétude. La fusillade crépitait, les abeilles de fer les entouraient de leur bour-dpnncment sinistre; la plupart s'engouf-ri1 rent en désordre dans le cabaret, mais i'un 'l'entre eux, ayant voulu traverser la roule, chancela, s'affala lourdement et se ait grutier le sol comme un lièvre blessé, a\ t û' tre saisi par l'immobilité définitive; ane petite rigole rouge s'ouvrit dans 'a poussière blanche du chemin. Les soldats allemands, remis de la surprime, ripostaient.déjà au feu des Français. La n-.-'V-.nuelerle faisait rage dans les jardins et les venelles; les haies frémissaient; les pici t c. des murailles claquaient sous les .-ailes et i . niaient un instant; on répondait il es feuûtres; quelcpaes rauques commandements se faisaient entendre à travers le fra-:as de la mitraille. C'était un© compagnie française qui, se r .uni .nt à travers le damier des champs, était-"arrivé© pour surprendre l'état-major ôj- i : i-1 i et tenter de détruire les appareils du champ d'aviation. Mais, mal renseignée i.u niai uuidée, elle n'avait pas assez contourné Je villa-gé et n'avait pas franchi 'a t'iviore au bon endroit. Néanmoins, elle 1,n-:it, de-la besogne et taillait en plein drap; ou .'tout, on voyait sauter la viande ni lui ii.i 1 de'sous les pruneaux invisibles des ï.ébel; 1 ■> vitres volaient en éclats, les ardoises s'effritaient les portes s'éfcoilaient de petiw t roi:une grande rumeur agitait 'es vergers. Bientôt le bruit devint assourdissant, les Allemands arrivaient en force; la faute initiale empêchait le coup de main des Français de réussir comme ils l'avaient espéré, sous le nombre; il fallait reculer.Mais quelques enragés ne voulaient pas en diémordre; bravant la mitraille qui pleuvait, de plus en plus dense, ils continuaient à s'avancer de porche en-porche, de venelle en venelle, à travers des étables. Un sergent parvint jusqu'en carrefour, se glissa dans une maison, ï portée du cabaret où les ofliciers s'étaient réfugiés, et, du soupirail de la cave, tirait sur tous les Boches qu'il apercevait dans l'alentour. Peu à peu, la fusillade ee raréfia et s'éteignit au loin, la horde couleur de cendres avait pris le dessus; bientôt il ne resta que cette meurtrière de cave qui continuait à les inquiéter. — Ce sont des civils qui tirent de là, dit cm sous officier, il faut nous emparer de la bicoque. Line douzaine de'soldats se glissèrent 1 us-ijtte-lèfc ils cognèrent à l'huis qui s'ouvrit aussitôt sous*la pression. Le mettre du <o-cris et ses deux fils-, debout dans la cuisine les reçurent sans broncher. — Il y a des Français ici,vociféra !c sous-officier.'— Non, dit le paysan. — Si. reprit le Boche furieux, il y a des Français: — Je vous dis qu'il n'y a pas de Français dans la maison. Les Français, ils sont loin maintenant, les derniers viennent de disparaître là-bas, derrière la crête du plateau.— On a tiré d'ici. —- Cci n'est pas vrai, répondit audueieu-sement le père approuvé par ses fils. — Ali. vous niez, eh bien nous niions voir. Les Allemands fouillèrent le rez-de-chaussée et moi 1 i i' ront à l'étage, sans trouv. - ,• ù nio qui vive, ils avisèrent la trappe qui .'ouvrait sur la cave et scrutèrent les ténèbres; une iran'- lit» froide glaça la sueur de leurs villages, iis ne découvrirent rien. —"A la parte', s'écria le gradé, 011 vu juger ces francs-tireurs. On lit sfu'iir les trois hommes pour les iuiu-i devant leur demeure. Un'officier arriva; rapport lui fu1 fait sur ce cfu i s'était passé. — .T'ai vu rirer de celle uviison. iîif-i! nu ■ paysan qui le regardait tranquillement, les bras levés sous la menace des baionneittes, et vous persistez à répondre qu'il n'y a pas de Français chez vous ? — Il n'y a pas de Français chez moi i "— Vous niez aussi, continua-t-il en se tournant vera chacun des fils. — Il n'y a pas de Français chez nous, affirmèrent à tour tour les garçons. Le hobereau prussien, habitué à voir trembler devant lui ie troupeau qu'il commandait à traiter les civils comme une chi-ourme, avait beau froncer le sourcil sur un monocle insolent, son air impérieux et furibond ne parvenait pas à en imposer à ces trois têtes dures du bas-Luxembourg. C'est que les gars de ce pays n'ont pas froid aux yeux; ils ont dans la caboche quelque chose diu roc sur lequel poussent leurs maigres moissons. Lit tradition de la résistance est ancrée eai eux. Leur contrée fut souvent ravagée, notamment par les troupes de Piccolomini, duc d'Amalfl, lors du siège de Thionville; elle fournit, de tout temps des soldats héroïques; à la bataille d'Almanza, en 1707, un fort contingent de oes Lorrains figurait parmi les gardes-wallonnes qui décidèrent de la victoire, au nombre desquels onze frères d'Huart dont huit restèrent couchée dans la. plaine, la poitrine trouée. Ces trois hommes entourés de casques à pointe et de baïonnettes en arrêt, avaient l'âme aussi haute que leurs glorieux prédécesseur®.Alors, reprit le jomcMieer vaincu par leur calme méprisant, s'il n'y a pas de Français chez vous, c'est donc vous qui avez tiré. Vous allez être fusillés. — Vous ferez ce que vous voudrez, dit le père, dédaignant de faire observer que les armes avaient été déposées à la maison communale. . Le oadavre du vicaire se balançait toujours au bout de la corde attachée au réverbère. le canon grondait au loin. On mit les trois paysans contre le mur; les soldats voulaient leur bander les veux. C'est inutile, dit le père, nous savons regarder la mort en face. Déjà les bourreaux prenaient du champ pour tirer sut ces victimes de l'honneur, lorsqu'un linge blanc s'agita à la porta, le sergent français apparut. — Me voilà, cria-Wl à l'officier. C'est moi qui ait tiré, je ne veux pas que ces braves gens, qui sont innocents, paient pour moi, je me rends. ' Le jonckheer resta rouet de surprise l'av pace d un instant. Puis, content d'avoir fait un prisonnier, il commanda à ses hommes de lâcher les trois villageois. Biesse, dit le père au sergent français, ?;!!?,,,3on patois giaumet, tu n'avais nas 3 . i'Hukui uo noats, n tturait urèr dans lo tas. Tu avais un fusil, nous n'en avons pas. Maurice dea OMB1AUX, LESFAITSDUJOUR Le coi 1 es pondant romain du Da/iiv News and Leader croit pouvoir affirmer que l'Ita lie prendra bientôt l'initiative des hostilités contre l'Allemagne et contre lu Turquie. h\\\\V\Vl La Frankfurter Zeitung parle avec insistance des obligations auxquelles serait tenus la Roumanie gui doit, dit-elle, laisser le libre passage aux armes et aux munitions. « Nous attendons, conchit-elle, la décision que ses intérêts bien compris doivent prescrire à la Roumanie. ». wmmt La Vossische Zeitung de Berlin reçoit de son correspondant de Bucarest la nouvelle qu'il ne faut pas croire aux descriptions d'après lesquelles la Serbie et son armée seraient dans un étal de délabrement. Il ne manque rien aux Serbes, ajoute le corres pondant ; il n'y a pas d'épidémie chez eux, et, après six mois de rêves, -leurs troupes sont complètement remises des {alignes de la guerre. « l/VYVWWVV» Les journaux allemands tont grand bruil autour d'un discours qu'a prononcé, l'autre jour, le président du conseil de Suéde, M. de llammarsltiold, en répondant, à une harangue d'une délégation pacifiste. Le premier ministre déclarait que, tout en étant résolument pacifique, il devait envisager des cas où il serait obligé de renoncer i, la neutralité. Naturellement, la presse d'oulre-Rhin interprète cette harangue dans un sens défavorable à la Russie. En fait, depuis le début de la guerre, et bien que le parti progermain dirigé par l'explorateur Sven Hedin, — l'hôte du quar-lier général allemand et du luiiser, — ail essayé d'exciter l'opinion suédoise contre le cabinet de l'elrograd, celle opinion est demeurée parfaitement calme. Les frictions ■ml été, au surplus, beaucoup plus nombreuses avec l'Allemagne qu'avec la Russie cl /'Angleterre, et les éléments démocru-liques, qui disposent d'une forte majorité A la Chambre de Stockholm, ne sont point, loin de là, germanophiles. La presse russe envisage avec beaucoup de sérénité le discours de M. de llammarsltiold, où '.lie ne découvre aucun sujet d'in quiétude.. UVWVWWfc Le texte de la note des Etats-Unis à l'Allemagne n'est pas encore officiellement connu, mais la teneur en est dès maintenant certaine.La note esl nette et ferme. Ecartant toute discussion juridique, elle reçusse toutes les prétentions allemandes : d'abord la- prêtai lion de ne respecter les vies américaines >ut les navires américains qu'à charge de garantie par les Etats-Unis que ces navires ne transporteraient pas de contrebande de guerre; ensuite l'impertinente proposition de mettre à 1" disposition des Américains, iiour traverser VAtlantique, les, navires allemands que la crainte d'être capturés par les Alliés retient actuellement dans les ports amiri-cains.. Sans revenir sur les arguments déjà produits dans les précédentes notes am&ris-ii-nes, le président Wilson avertit nettement l'Allemagne que tout renouvellement lo l'atterri I ri t fin LvsiUnria sera considéré comme un'.ici/! inliamical. A/lesscm, le gouvernement de Washington laisse entendre qii'en eus d'acte anllamical, los relations rtip'.orr.a-r-mics seront imniéiliatemént rompues ILS YBDLBNT ETODFFEB LA ÏOH DD PAPE DÉFENSE DE PUBLIER EN ALLEMAGNE SES DECLARATIONS EN FAVliLR DE LA BELGIQUE. On mande de Cologne au « Tijd^ que l'autorité militaire a interdit aux journaux de publier la déclaration officielle du cardinal Gasparri, exprimant les vues du Pape sur la eBlgique et sa condamnation de la violation de notre neutralité par l'armée allemande.Aucune mesure ne pouvait mieux souligner l'importance de la condamnation pontificale. Aucune mesure, non plus, n'eût pu mieux mettre en -lumière les véritables sentiments du gouvernement alltr.-and à l'égard du Souverain-Ponlife. Au moment même où il s'efforce de faire croire aux catholiques des pays neutres qu'il voudrait rendre au Pape son indépendance et ses Etats, il interdit la publication d'un acte capital du magistère pontifical. Puisse cet acte ouvrir les yeux des ca-tholiques qui croient encore que l'intérêt de I Eglise est lié à la victoire des Empires centraux. Un loiiicaiîijus ISi[. ENCORE UNE LÉGENDE DE FRANCS-TIREURS Simple histoire et qui n'a que le mérite, étant rigoureusement authentique, de montrer do quel réseau d'intrigues et de calomnies les Allemands avaient réussi à entourer le Vatican pour empêcher le Pape de donner aux Belges la justice à laquelle tant de crimes leur donnaient droit. Ceci se passait tandi3 que le baron d'Erp représentait encore la Belgique auprès du Saint-Siège. Un jour, au cours d'une conversation entre notre ministre et le cardinal Gaspard, le secrétaire d'Etat demanda au baron d'Erp si peut-être quelques prêtres belges n'avaient pas provoqué par leur attitude les mauvais traitements des troupes allemandes. En effet, un personnage neutre très sérieux venait de lui raconter qu'un Dominicain belge récemment arrivé à Rome avait affirmé avoir tué de sa main quatre soldats allemands. Comment s'étonner alors qu'il y ait eu des représailles sanglantes î Le baron d'Erp répondit que cette histoire qu'en tout cas n * iu ut ïi^'â 1 ce Dominicain pour recueillir son témoignage.On n'eut pas de peine à découvrir le religieux à l'un des couvents romains des Frères Prêcheurs. 11 venait, en effet., d'arriver de Belgique et était bien le seul Dominicain dont il pût être question en cette affaire. — Eh ! bien, mon Père, lui dit notre ministre. il parait que vous avez des choses intéressantes à raconter 1 — Evidemment, monsieur le ministre, comme quiconque réussit à sortir de. Belgique en ce moment. — Oui, niais on m'a dit que vous aviez tué quatre Allemands... — Moi. Par exemple. Mais je n'ai rien tué du tout. Oui peut avoir raconté cela ? Le baron d'Erp donna les détails rae lui Avait rapporté le cardinal secrétaire d'Etat — Ah I dit le religieux. C'est sans doute à ceci qu'on a fait allusion. Depuis que je suis arrivé ici, j'ai vu plusieurs personnes et on m'a naturellement interrogé sur ce qui s'était passé dens mon couvent. J'ai raconté qu'un jour, non loin de chez nous, une estafette française avait été surprise par une patrouille allemande. Le soldat français avait tué deux uhlans, puis un troisième ; blessé lui-même, il avait d'une dernière décharge abattu le quatrième et s'était alors réfugié dans notre couvent où nous l'avons soigciî. — Et c'est tout ? — Parfaitement, repartit le religieux. On aura mal compris 011 mal rapporté ce que j'ai raconté. Vous pouvez l'affirmer catégoriquement et vous me ferez plaisir en le répétant. Le baron d'Erp s'en retourna chez le cardinal Gasparri qui convint qu'on l'avait induit en erreur. Or, sait-on de qui il tenait ces renseignements ? Du cardinal Van Ros-sum.L'incident se termina par une lettre de regrets et d'èxeuses du cardinal hollandais. ECHOS DE LA GUERRE UN S3ANDALE MILSTA1RE EN AUTRICHE Un scandale vient d'éclater dans l'administration des hôpitaux militaires de Buda pe=t. lieux entrepreneurs, Josef Steiner et Josef Smger. ont été arrêtés, le premiei pour avoir fourni des alcools étendus d'eau le second pour avoir vendu de la mauvaise nourriture aux hôpitaux. UNE CHIENNE CITÉE A L'ORDRE DU JOUR L'tt Eleveur » apprend qu'une chienne de race bergèix) du Midi, affectée comme chienne sentinelle à un bataillon du 93" de ligne, vient d'être citée « à deux reprises » à l'ordre du régiment. Par deux fois, elle a prévenu 1e petit poste d'écoute avec lequel elle était en sentinelle, et ce, suffisamment à temps pour que la petite troupe puisse se replier; sans elle, le poste aurait été massacré ou fait prisonnier. NOUVELLES BRÈVES — L.e gouvernement de l'Union Sud-Afri-caine a permis à ses soldats et officiers de contracter un engagement dans les années <te lo Grande-Bretagne. — Niscli. ■— On mande de Dofek que 60 soldats serbes faits prisonniers par les Autrichiens ont été victimes d'un éboulement dans le tunnel où ils travaillaient. — On mande d'Amsterdam à la « GazetH populaire de Cologne » c[ue, mercredi ma tin, un aéroplane anglais monté par deuj officiers, a atterri près de Philippine. Les officiers' ont incendié l'appareil qui étail armé d'une mitrailleuse ; ils ont été internés it Tcrneuzen. ta in niés le Sa m — — »ox ON A INAUGURE JEUDI AU HAVRE L'INSTITUT BELGE D'ELECTRO-ME- CANOTKERAPIE. Parmi les devoirs les plus impérieusement imposés par cette guerre figure '-a rééducation des mutilés. Nous avons dit récOrraïient de quelle manière le gouvernement a commencé de s'acquitter de ce devoir en organisant le magnifique établissement ouvert à Rouen. A.i Havre-cette extension indbpensable à l'œuvre des soldats convalescents ou réformés due à l'initiative de M. Schollaert, président de la Chambre, vient de lui être donnée grâce à l'action persistante du docteur Smets, le distingué praticien bruxellois, qui se prodigue ici, depuis bientôt dix mois, tant en faveur de la colonie belge que de nos soldats, a fini par triompher de toutes les difficultés. L'inauguration officielle de l'établissement, installé rue Ancelot, dans un local très confortable, a eu lieu jeudi après-midi, en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles nous avons noté : MM. Schollaert. président de l'œuvre; les ministres Henry Carton de Wiiart et Helleputte; Mme Helleputte; le comte Goblet d'Alviella; Mll« Huysmans; Mme Peltzer; le député Bovai; M. Hoefkens, consul de Belgique, et Mme Hoefkens; M. B'iéro; M. Sergeysels représentant le ministre de l'intérieur; le docteur Lebran, médecin en chef de l'armée au Havre; le docteur Richard, du Havre, auquel nos soldats doivent tant; le greffier" do la Chambre M. Pauwels; le lieutenunt Bou-senval, officier d'ordonnance de 1 amiral Biard, représentant celui-ci; Mme et Mlles Smets; M. Senne; les docteurs Goris et Viaene: les commandants de Broux et Van der Minnen; les capitaines comte de Renesse et Cayenne, etc. C'est le docteur Smets qui, avec sa cordialité et son empressement habituels, a reçu les personnalités présentes, et, dans la grande salle du centre de l'Institut, où elles se trouvaient toutes réunies, a prononcé au sujet de l'œuvre entreprise, de sa portée, de ceux à qui on la doit, un petit speech tout à fait charmant. Il me faut féliciter particulièrement M. Schollaert, a-t-il dit notamment, de ce qu'il a fait pour nos soldats. Vous avez, Monsieur le président, créé pour eux la maison hospitalière — « t'huis a — où ils ont retrouvé le foyer paternel absent. Nous' y avons vu passer jusqu'à 1300 de nos braves soldats, éclo-: ' pierre... A Iajjrem'ifere et modeste d'autres ; partout, grâce aux soins des bonnes sœurs venues de Belgique, exilées elles aussi, il y ont trouvé avec le confort des soins d'hygiène pai'faits; sucessivement les métiers, à leur tour, ont succédé aux métiers et, aujourd'hui, les soldats peuvent s adonner à l'apprentiiissage de treize métiers différents. Le docteur Smets tient à féliciter particulièrement les officiers qui ont consacré « leur énergie et leur cœur d à la réussite et aiu bon f •nctionnement de cette œuvre : les commandants de Broux et van der Minnen ; les capitaines de Renesse et Cayen, les lieutenants de Briey et Disgrand. M'ais. œntinne-t*;ij, la liàlche n'était pas finie, il y avait d'autres institutions à créer, tefle l'œuvre que nous inaugurons aujourd'hui et qui est venue, enfin. Avec l'appui savant du docteur Richard, médecin français. en qiui dès !« première heure, j'ai trouve un collaborateur si dévoué à nos soldats, l'institut mécano-electro-thérapique a pu être installé. Il vient, M. Schollaert, couronner la belle idée généreuse du début de votre oeuvre. Qu'il me soit permis de vous féliciter. » On applaudit chaleureusement ce discours, dans lequel l'excellent et toujours trop modeste docteur Smets, fleurissant tout le n onde, a oublié l'artisan principal do toute cette organisation, le travailleur obstiné et infatigable à quii on la doit essentiellement • c'est-à-dire lui-même ! Nous répondrons certes au désir de tous en comblant cette lacune et. en lui adressai)/ ici les félicitations chaleureuses et enthousiastes que méritent son labeur intelligent, son dévouement el son énergie. La visite c-e l'établissement a suivi ; les Essistants se sont sons la conduite du docteur Smets et de ses aides, répandus par les diverses salles où fonctionnent les appareilsi et où, depuis plusieurs jours déjà, a commencé la rééducation de nos muliiés. L'institut comporte notamment deux grandes salles de méeaiothérapie comportant de nrnibreux appareils ; un premier groupe esl fait d'appareils aux mouvements doux, réguliers, à billes : iil s'agit de faire faire au* membres des mouvements passifs à force graduée ; un second groupe comprend des appareils assez semblables à ceux du système Sander. Il est beaucoup plus vaste el comporte.des appareils à mouvements actifs et à force graduée, où plusieinns malades peuvent travailler à la fois ; chaque membre ayant, ainsi que choque articula Son — comme dans le mouvement précédent d'ailleurs — ses appareib propres. Ajou/lons-y des appareils de canotage, des échelles horizontales avec échelons de diverses hauteurs pour les démarches ataxiques, des bicyclettes fixes, des irtechin.es à cr/udre. tous appareils ayant pour objet de rendre de la vie à tel membre atrophié, de remettre en mouvement telle musculature endormie. Mais voici une salle de massage-massages vibratoires de toutes espèces ; à cûté des appareils, des masseurs expérimentés s'attachent à assouplir dtes cicatrices, faire fonctionner des articulations et des tendons. les rééduquer... Une salle d'é'ecirothérapic permet de donner des bains électriques locaux à courant continu ; à d'autres fables, d'autres patients sont pharadisés ; d'autres encore i<eçoivent des douches d'air chaud ; un au-tre groupe consiste en d'énormes caisses i air sec et chaud, où les membres sont emprisonnés et mis en contact avec cet air. Une salle d'hydrothérapie, claire, lumineuse de propreté dans son ripolin blanc, fournit des bains et des douches en pluie, en jet direct, en palette, en arrosoir, et ce è toutes les températures ; à côte, une série de cabines parfaites d'installation. Au total, une installation parfaite de simplicité, d'hygiène, de confort et d'espri scientifique — et <fui, déjà, pour plusieurs estropiés de la guerre, a eu dtes résultat! surprenants. Faut-il dire «?u.e le docteur Smets a été ■ de la part de tous, l'objet de vives' et. sin i cèr c.s féî'ièitations '! LA SITUATION MILITAIRE Vendredi 23 juillet, midi L'opiniâtreté des troupes françaises d'Alsace leur a fait encore gagner du terrain au point que des batteries françaises tiendraient déjà sou3 leur feu l'un des faubourgs de Mulhouse. La guerre, là-baa, dans les sapins et les rochers des Vosges, dans les vallées vertes et limpides, est n endiablée » : n'est-elle pas menée par les « diables bleus » ? Un de leurs officiers noua écrivait l'autre jour : « Notre espoir est immense. Nous serons à Mulhouse avant qu'il soit longtemps, et quand nous le tiendrons, nous le tiendrons bien et définitivement cette fois. » Heureux augure : croyons-y. Au saillant de Varsovie, les Russes continuent à manœuvrer pour resserrer leur front et y insérer les places fortes de la Na-rew et de la Vistule. Il est maintenant près-que de doctrine que les forts bétonnés à artillerie fixe sous coupoles n'ont pas répondu au crédit qu'on leur accordait et on leur préfère lea « régions fortifiées n à gross« artillerie mobile, roulant sur wagons ou sur véhicules à moteurs. Cependant, les forts Intercalés dans un front de tranchées, encore que leurs coupoles une fois repérées par l'artillerie ennemie ne puissent résister longtemps aux obus-torpilles, constituent de solides fianquements et points d'appui, ne fût-ce que par la masse inerte de leurs escarpes et de leurs massifs de béton. C'est pourquoi nous pouvons espérer qu'au nord et à l'ouest du saillant de Varsovie les troupes moscovites opposeront une longue résis-tance, même à un ennemi supérieur en nombre. Dès à présent, voici comment se développe le front russe. Au nord, les têtes-de-pont fortifiées et le cours profond de la Na-rew, région boisée et accidentée. A l'ouest, au confluent de la Narew et de la Vistule, le camp retranché de Nowo-Georgiewsk ; plus bas, sur la rive gauche de la Vistule. les tranchées russes couvrent les approches du camp retranché de Varsovie et de la place forte d'Ivangorod. Arrivés là, nous sommes au sud du saillant : le front brusquement s'incurve vers l'est, dans la direction de Lublin et de Cholm, le long de la grande voie ferrée que la « phalange massive « de Mackenson n'est pas encore parvenue à atteindre. Elle n'en est plus séparée cependant que de dix ou quinze kilomètres. L'ennemi parait donc avoir abandonné le projet ambitieux de tourner le saillant de Brest-Litowsk, qui est situé à Iti5"kil0nie-tres à l'ouest de la capitale polonabe et qui a une ceinture de forts modernes. On prêta maintenant à l'ennemi le dessein de frap per à la fois au nord, sur la Narew, au sud vers Lublin, et d'y percer les lignes russes d'outre en outre, de manière à opérer la jonction de ses troupes à Siedlec, qui n'est situé qu'à S0 kilomètres à l'est de Varsovie et qui n'est, qu'une ville ouverte. Pour mener ces grandes opérations principales et les offensives secondaires en Courlando, sur le Niémen, sur le Bug et sur le Dniester, les Austro-Allemands doivent disposer d'effectifs considérables. iLes il corps allemands de von Hindenburg et le9 12 corps autrichiens, dont il est question dans certaines dépêches, ne peuvent suffire 9 pareille tâche : ces 53 corps à effectifs variés ne représentent, en effet, guère plus de deux millions de combattants, ce qui ne donnerait qu'une densité dérisoire d'un soldat et demi par mètre courant. Il est plus vraisemblable que les Empires centraux ont accumulé là toutes leurs réserves actuelles et mènent la charge avec trob ou quatre millions de baïonnettes. Pour résister, les Russes ont leur vaillance et leurs tranchées. Nous ne savons encore s'ils disposent d'abondantes munitions. On assure cependant que le Canada leur en expédierait régulièrement, par la ligne de Vladivostock. Sur toute la rive gauche de l'Isonzo, l'ardente armée italienne développe son offensive. L'angoisse, dès à présent, doit être vive à Vienne, car les positions de l'Isonzc y étaient réputées inexpugnables. Paul CROKAERT. DERNIÈRE HEURE Communiqué sf'Ssis-I frassais Paris, le 23 juillet, 14 h. 35. Nuit assez agitée sur plusieurs points du iront. 1 EN ARTOIS, autour de Souciiez, violenté caiionriade et combats à coups fie pétards. Entre l Oise et VAisne, dans la région dê Quermevières, et le 'plateau de Nouvron. sur la rive droite de l'Aisne., ytès de Soupit et sur le front de Charnpa-gn-e. on sianalô également plusieurs actions d'artillerie. LN ARGONNE^ [usillade "et canonnade dans la région de Bagatelle où une de nos compagnies a■ réussi, en s'emparant hieti a un élément de tranchée de Venncmi, à rcc<-tiiier le front à notre avantage. Poni à-Mousson a été bombardé par inter*. mitlcnce au cours de la huit. Dans la région d'Arracourt, une forte re~ connaissance^ ennemie, appuyée par un t&t '/ artillerie, s est repliée devant nos feux dyU& lanterie et d'artillerie. DANS LES VOSGES, une tentative d'attw* allemande contre nos positions, au sud de La Faye, a été facilement repoussée. Sur les crêtes du Linge et du BarrenhopL très violent bombardement des positions auA nous avons conquises. A lest de MetzeraL, Vennemi, après avotf réussi momentanément à pénétrer dans U3î9. partie de nos lignes, a été rejeté par uné contre-attaque énergique de notre part. LE 21 JUILLET A BRUXELLES Une dépêche d'Amsterdam signale qii'$ bi uxelles, à 1 occasion de la Fête Nationales des a/Uroupemen-ts considérables se sonl formes sur la place de Brouckère. Les soldats allemands sont intervenus. II n'y a pal eu de collisions, mais plusieurs arrestation! ont été opérées. Comment ils ont détruit les Halles d'Ypres ——»0(( La < nous apprend de quelle façon les artilleura allemands ont accompli leur sacrilège sui les Halles d'Ypres. Après avoir expliqué longuement, il va sans dire, que les tours d'Ypres servaient aux opérations militaires, le journal militaire officiel poursuit : « Il y a quelques jours, lorsque le temps était clair, que nous avions le soleil dans la dos et que nous jouissions d'une vue magnifique sur Ypres, ils revinrent. Alors mon major prit rapidement la décision d'abattre la tour. C'était là une petite aubaine exceptionnelle pour le commandant de la batteris des mortiers. (11 allait enfin pouvoir détruire quelque chose de vraiment beau, un chef-d'œuvre d'architecture, un souvenil historique, une pièce cataloguée. Réd.) Rapi. dement, les ordres furent, donnés, le mortie* chargé et voilà que le premier obus file vers V'pres. Des secondes se passent, puis un coup sourd suivit : le but était touché. Lea rectifications du tir furent alors déterminées, el dès le quatrième coup la buse de la tour était, atteinte. Le bâtiment entier tressaillit. Alors les coups se précipitèrent La huitième coup atteignit exactement la plate-forme de droite. Un violent nuage de poussière et de fumée couvrit le bâtiment tout entier. Le vent emporta ce nnase qui avait plané longtemps comme un rideau de voile. Nous vlnies alors que la tour de droite était fendue jusqu'au milieu. Inlassablement, lea obus sifflèrent clans le clair matin de prin-temps et frappèrent à gauche à droite, de- Ivant et derrière le bâtiment. Au seizième i'ip, la tour s'abattit. Les ruines furenl rincées dans les airs de toute part, n La célébration du 21 Juillet L'hommage de Bruxelles A l'ocasion de la fête nationale le collège échev-inal de Bruxelles a adressé au Roi Albert le télégramme suivant : (t LE 21 JUILLET, WUR DES FETES NA-■IlONALES, LES BRUXELLOIS ELEVENT I.EURS PENSEES VE1RS LE ROI SYMBOLE DE LA PATRIE. DANS LEUR CONFIANCE INEBRANLABLE, ILS S3 RAPPELLENT LE S MOTS QUE LE ROI PRONONÇAIT LE i AOUT 1914, DEVANT LES MANDATAIRES DE LA NATION : « UN PAYS QUI SI ■.i DEFEND S'IMPOSE AU RESPECT DE n TOUS ; CE PAYS NE PERIT PAS. » Le collège échevinal : (s.) MM. Lemonnier, 'Louis Sleens, Km. Jacqmain, Max Hallut, Jean Pladet. « IMPORTES CÉRÉMONIES NATIONALES A LONDRES lin tel discours ds M. Paul Hymans Nous avons dit quelques mots hier des manifestations qui ont eu lieu à Londres mercredi à l'occasion de la fête nationale ! belge. Complétons notre récit au moyen des nouvelles p'ius détaillées qui nous viennent . de là-bas. AN CIMETIERE DE BROMPTON C'est ù nos braves petits soldats, c'est aux héros, morts pour la défense du sol natal ; qu'est allée la pi-i "' pensée en cette journée du '.'I iui!! ■' ■1 fui. dans sa simplicité voulue, la plus émouvante manifestation d< gratitude envers nos chers morts. Au Brompton Gemetery, non loin d'Earl'9 Court, reposent seize de nos compatriotes, parmi lesejuels le commandant Guffens. Lea lombes de ces héros sont entretenues avec un soin jaloux par les autorités anglaises. Un cortège imposant, dans lequel on comp-t-ait de nombreux officiers et sold/ats s'v rent« dit. J M. Achille CJiainaye célébra en termes élevés la gloire des soldats morts pour la Patrie. M. De Bauw y ajouta quelques paroles et Mme Bianca Conta récita : i< Tom< bes Fleuries », de Wyseur. Une cérémonie, non moins émouvante, eul heu au n Saint Mary's Cemetery, où FaMwS 1 rims, on flamand, et après lui le secrétaira de la Ligue des Patriotes, apportèrent un hommage ému à ceux qui glorieusemoûJ sont morts pour la Patrie. Une délégation de soldats du Ki-ng Alberto Ilospital assistait à la cérémonie, qui se teaV mina par des prières à l'intention de non valeureux morts. C est également dans la matinée que li Ligue des Patriotes alla faire visite au f Maire et lui présenlu uhe adresse de romerf ciements. A LA CATHEDRALE DE WESTMÏNSTEH La cathédlrale catholique de \Vestmins< 1er, si vaste cependant, était absolument comble pour In cérémonie du « Te Deum ». Parmi les autorités- présentes, il faut citei Mme la duchesse de Vendôme. IJ-. A. A. RR. le prince et la princesse Napoléon, qui furenl reçues à l'entrée par Mgr Carton de Wiart. Mgr Brown et M. Hymans, ministre de Belgique, acco-ufiagné des membres du la légation. Dajl l'assistance nous avons noté la présence du 11. dom Cabrol, de Mgl Dcicscluzc, de Mm - Davignon. de M. Denyn. La messe fui célébrée par Mgr De Wach» ter, éveque auxiliaire-de Malinès, assiste dit doyen de .Dixnmde, du P. Deloiiche et du R,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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