Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 22 May. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h707w68870/
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RÉDACTION & ADMINISTRAT»} JStn fob de 1« Bonrsa — LE EATRE Téléphone : Le Havre n* 14.0 Directeur : FEMÂHD NEURAT f entes les communications concerné la rédaction doivent être adresse 98UJ,ruc de la Bourse,Le Havre, LONDON OFFICEî 21, Panton Street ABONNEMENTS Franoa 2 Tr. 50 par mois. » ........ 7 fr. 50 partrlmestr* Ihflloterre,... S«h. ©d. par «rts. » .... 7sfr-tf d. par trlmest* Aviron pays.. 3??r œtâ • . 9 :p. » par trlm«strt PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration yurnal au Havre ou à Londrs» Annonças 4* page: Ofp. 40 la ligna Petites annonces 4* page: 0rr.30ta ligna Les petites annonces sont également reçues à La Société Europèene de Publi-rtifft. rn.rii* dc.ln. Vir.tni.rp.. Pn.ri.a. miion Quotidien belge paraissant ou Havre MM .111 — a—^^M—M Il—■ DANS LA DUNE BELGE —o— 'NOTES D'UN AUMONIER MILITAIRE FRANÇAIS m mm on Un nouveau régiment venait d'être affec i notre division pour combler ses perte H nous arrivait précédé d'un renom de l>r taure. On savait qu'il avait combattu Sîaimogneux et soutenu, au bois des Gaure tes chasseurs de Driant. Nous avions toi lu l'ordre général signé Pétaifl : « Le général commandant la . arm< cite à l'ordre de l'armée le ...' régime d'infanterie. Admirablement entraîné pi ion chel le colonel Vaulet, tué glorieus ment, a résisté, au Vrte de vertes énorme ;pendant trois jours, au bombardement plus violent et aux attaques d'un ennei très supérieur en ■nombre ; a sa.ns ces contre-atlaqué dans un esprit de sacrifi absolu, 5 . Pareille citation constitue des lettres noblesse pour le oorps tout entier. C'éte donc le drapeau dlu régiment qui devait r cevoir la croix de guerre. La dècoratk n'avait pu se faire pendant que nous étioi sur le « front de mer », au. demi-repos., Noi l'attendions avec impatience depuis not arrivée aux nouvelles positions. Le matin (in 29 avril, dans un <îe nos ca Jonnement-s, je vis « sortir le drtapeau C'est une cérémonie dont j'aime le rite sir pie et noble. Une compagnie en armes range, avec la a clique », devant la maisi ou Ci baraque du colonel. Le porte-drape; pénètre avec la garde qui a mis baïo nette au canon. Garde à vous I Quand1 il i paraît sur le 9euil et s'y arrête, offrant a' hommages de la troupe le glorieux emblèr déployé, le capitaine lait présenter les arm et, levant Mut le sabré, commande : i drapeau ! Clairons et tambours sonnent Mitent l'air traditionnel, suivi — si la ir sique est là — d'une mesure de la Marse taise. Alors tous les hommes qui se trouve dams le village ou dans le camp, même < ctmés aux corvées, se dressent dans l'ai tude du respect, talons joints et la main front. Ce n'est pas settl^roffit où il pas que ie drapeau est salué, c'est surtout arrivent les notes de la sonnerie joyeuse martiale, annonçant qu'il est déiployé, qn va ci sortir ». Vous devinez combien ce sa: émeut davantage quand on est près J'ennêmd et qu'on entend l'éclatement d obus qui arrivent ou les « départs » rageu / «te 0'OS 75. Comme les petits écoliers et les vie retraités de nos villes de garnison, je sui^ le drapeau et musique, devinant bi qu'ils allaient ii une revue, à la grande J vue annoncée. Le terrain choisi était au milieu d •Hunes. Imaginez une vaste plaine couve] de sable fin. Tantôt il s'étale en nappes q le vent ride comme des flots. Tantôt s'amoncelle en petits monticules. Çà et iquelques plaques vertes indiquent line pa vre végétation qui cherche à s'établir, nu qui demeure anémique, rabougrie. De k en loin, tels de gros coquelicots, les to rouges des villas qui commençaient à p£ pler ce petit coin de tenre quand la guei est venue. A l'horizon un moulin à ,ve gesticule : deux petites chapelles dresse rieurs pignons surmontés de la croix. La plaine est traversée dans sa longue .par les rails d'un tramway qui d'écrit u courbe pour se diriger vers la ville voisi — la ville où le Roi-chevalier, a établi s quartier général, et où la petite Reine, si: ■pie et vaillante, panse les blessés. Cette large bande sablé® qui longe ligne est déjà occupée par les trouipes. EU prennent position à mesure qu'elles ar vent. Je m'installe dans la villa dm « cons de guerre », non loin de celle du « Très et Postes ». Chacun de nos services a ai» son hôtel i>articulier. C'est une bonne t hune pour jouir du spectacié qui se prépa; Voici, en commençant par la .gauohe, ] f peurs, puis la musique, les artilleurs ïd. les fusiliers marins, l'infanterie, 1 zouaves, la cavalerie à pied. Toute la di sion est représentée. Chaque régiment a f voyé une compagnie avec son drapea Seul le régiment cité à l'ordre du jour fourni tout un bataillon, le deuxièn commandé par le plus ancien de ses ol ciers, un vieil « africain » dé belle aillui ■le compte huit drapeaux ; ils sont vem comme des frères d'armes, comme des moins d'honneur, esoorter et glorifier ce: qui va être décoré. lin attendant ils claque joyeusement à la brise de mer. Je recc nais les couleurs ternies de l'un d'eux et grande déchirure que lui fit un shrapnell Coincourt. Garde à vous ! Le général de divisi commandant le groupement, arrive. Il moi un beau cheval qui soulève, en piaffant, d jiuages de poussière. Brillante escorte : • général anglais, prince de Teck, memJi de la famille royale ; les colonels commo diant les brigades ; les états-majors. Marseillaise éeiiate. Le cortège carae* Marseillaise éclate. Le cortège caracole de le sable,suivant le général q-ui passe la re\' Nous voyons suir tout le front, si ;nin n peuvent porter nos yeux, les drapeaux s' cliner devant lui, les commandants de co: pagnie saluer du sabre, les hommes pu son ter les armes. Voici le moment solennel. Le général mis pied à terre ét se place vers le centre terrain de manœuvre. Les officiers su] rieurs se groupent derrière lui, puis la foi — pas de revue sans foule. Celle-ci est co posée de quelques officiers des services, soldats et marins sans armes, de femm et d'enfants du village voisin. Un bon ci; •belge (pii passait, la pipe en main, s'est ; rêté. Un gendarme belge est là aussi. U bonne Soeur. Il ne manque que le petit pât sier et le télégraphiste traditionnels. Sur un signe la musique s'est approcha et aussi les huit drapeaux, avec ter gardes, qui se rangent en ligne. Le géné appelle, comme une personne vivan .comme te lauréat d'une distribution de pr « Le drapeau du ...° d'infanterie». On voit quitter le front de son bataillon s'avancer lentement, à travers la diirié. Il place en avant des autres ; II s'incline vf le chef. — « Ouvrez le ban !». Et le gén< épingle la croix de guerre dans la soie bleue, près de la hampe. Puis il recule de quelques ; pas et. d'un grand geste du sabre, il salue le dirapeau décoré. Alors retentissent les commandements. Ils se répondent comme des échos : larges et solennels chez le géné rai, pins brefs, plus impérieux dans la bouche du colonel qui présentait les troupes ei des commandants d'unité : — Faites présenter les armes 1 — Présentez vos armes ! — Présentiez... armes 1 Sabres, mousquetons, fusils, baïonnette! ^ se dressent et s'immobilisent comme uni haie d'acier. C'est le salut des armes, silen cieux, solennel, impressionnant. C'est l'horn ' mage des braves à une brarvouri plus grande. C'est le témoignage d'admira tii® et de reconnaissance aux glorieu: ie morts de Verdun. il Après le drapeau, quatre officiers ou ad ir judants sont décorés. L'un d'eux, déjà cit une autre fois, ne reçoit que la palme à join dre à la croix de guerre qu'il porte. s> Maintenant c'est le défilé. Les troupes fon le un à-gaïuche rapide et gagnent du champ ni Pu's exécutent une volte-face impeccable ;e Pour défiler ! Arme sur l'épaule ! A ce ma ment les baïonnettes sont frappées par 1 soleil sous un angle sans doute favorable e étincellent de mille feux. C'est un véritabl ie flamboiement. La courbe du terrain aug il mente encore l'effet prodmit et la perspectiv e_ ferait croire qu'il y a là toute une armée, m Un roulement de tambours, puis la mai is elle de Samhre-et-Meuse, et la colonne s'a is van.ee. Le pas est bien rythmé, malgré 1 :'C difficulté que présente le sol sablonneux Toutes les compagnies défilant avec ens*>m n. ble. Mais, plus homogènes, les fusiliers me n. rins et les zouaves se font remarquer pa n_ un alignement parfait. Les bérets à pom se pons rougies, les capotes résédas semblen )u tirés au cordeau. m Les derniers cavaliers sont passés qu n_ nous regardons encore, émus par ce bea ■e_ spectacle militaire. Quelqu'un dit. à côté d lx moi : « Il n'a manqué qu'un petit discour ae bien en'evé- Le général aurait dû dire qjue es ques mots. » Je ne suis pas de cet avis. D [u rares assistants auraient entendu les parole et du chef. Combien je trouve plus émouvant il- les simples détails que j'ai essayé de racor il. ter : ce général casqué, botté, en tenue d nj campagne sobre, austère, descendant de so )c_ cheval pour décorer un drapeau et 1e saluar tj_ diu sabre tandis que. sonnent les fanfares iU Le geste muet est plus éloquent qu'un dis se cours où .. Comme je revenais aux cantonnement et j'ai rencontré des fusiliers marins, 'il — A.h ! mes amis, je vous félicite. Vos a ■ut marades ont rudement bien défilé. Mnii de dites-moi, vous ne portez donc pas le cas es qllG ? Je n'a.i vu que des pompons rouges. ,rs — Monsieur l'aumônier, on a le casqu dans tes tranchées ; mais pour une revut 1X vous comprenez, on aurait l'air de fanta; •is siins. Ainsi, l'autre jour, epiand le oère Joffr -..n est venu, on avait dit au commandant çu'o :e. aimerait mieux ga.rdier les bérets. Alors ! commandant l'a d'it au généra] qui a riqol es et qui a dit : n C'est des bons gars ! Lai: ■te sez-y leura bérets. » Et quand te père Joffr ue les a vus. il a dit au général : « Tiens, i n'ont pas le casque, vos marins ? ». Alors là général lui a rnconté la chose, et le pèr u_ Joffre il a n rigolé ». lis J'avoue que j'ai fait comme ie père Joffri ;in Jean LIMOSIN '^s (chanoine G. A.), re Tels chefs, telle Innée ! ur ne ■ »o« -i ne 3«o Judicieuses réflexions de M. Georges B* taïul dans la « Gazette de Lausanne » d la 17 mai : es ri- <c Certaines gens, anûs sans doute pa eil cette haine de toute supériorité qui est an or des rançons de la démocratie égalitaire, a tsi tribuent au 'miraculeux hasard ou à l'éia ri- instinctif des masses la vicloire de la Ma; •e. ne, la victoire des Flandres .et la résistar es ce de Verdun. On endosse aux chefs la re; à ponsabilité des erreurs, on leur retire le bt es néflee des_ succès. Pour conformer les thé' /[- ries on hésibe pas à déclarer, comme Léo n- Tolstoï, que la personnalité du chef i :u. compte presque pas, elle ne compte qu a pour les fautes dont la masse électoral ie, ne saurait être.responsable, mais les vicïo fi- res sont le fait de la masse. On admirer *e. jamais assez les soldats de la France, mai is, on n'admirera jamais trop les chefs qui le :é- commandent et au 'premier rang le gén< ni ralissime, le général Joffre. Napoléon, ai ht quel on ne saurait refuser une certain n- compétence militaire, ne cesse d'enseigne ia qu'il ne faut jamais dire : Telle armée, t< à chef ! mais : k Tel chef, telle armée ! » <( La présence du général, disait-il, ej >n indispensable ; c'est la tête, c'est le toi te d'une armée : ce n'est pas l'armée roma es ne qui a soumis la Ga.ule, mais César ; c m n'est pas l'armée carthaginoise qui (faisa re trembler la République aux partes de Rom' n- mais Aniïibal ; ce n'est pas l'armée mac* -a (ionienne qui a été sur l'Indus, mais Alexar île dre ; ce n'est pas l'armée française qui ns porté la guerre sur le Weeser et l'Inn, mai ie. Tnrenne ; ce n'est pas l'armée prussienn ue qui a défendu la Prusse contre les trois plu n- grandes -puissances de l'Europe, mais Fr< n- déric-le-Grand. » C'est le général Joffre, st *é- fondé par les lieu-tenants qu'il a choisis av^ un admirable discernement, qui a gagné 1 a bataille <3o la Marne, la bataille défensiv 3u des Flandres, la bataille défensive de Vei >é- dun et qui, il faut le souhaiter pour la Frar île ce et ses nlliés, gagnera demain la bataill n- de... la Victoire. de Le fait que le général Joffre a sous se es ordres d'e magnifiques officiers généra u ré comme les Casf.elnau, les Foch, les Pétai r ir- les Franchet .d'Ksperey, pour ne parler qu ne dns rommandants de' groupes d'armée is- n'enlève rien à sa gloire, majs y ajoute a contraire. Rien n'est moins facile que (i ie, choisir les hommes et de distinguer les mei rs leurs. Le. généralissime est responsable '1 *al ses lieutenant s devant le gouvernement d te, son pays. N'est-il pas iuste qu'il puisse r x: reposer sur eux sans que quiconque ait I le droit d'v trouver à redire. Aucune in sinus et tion ne prévaudra contre la vérité qui ver se qu'une affectueuse estime et une confianc rs rénnroqup lient les uns aux autres, le gv I £ %èral en chef et 6es chefs d'armée. » Iwmw—M— ■IWIIIBII IUI;■■■ Il I II II ''L'Allemagne ne peut pa: avoir soufferi pour rien... ——»0« C'EST EN PARLANT DE LA BELGIQU QUE LA « KOELNiSCHE VOLKSZEITUNG » OSE ECRIRE CELA ! O — C'est vraiment à se demander si on rêv 1 Les journaux allemande, si nrompts à s'en ■ parer du mot de « paix « partout où ils : rencontrent, ont natureltemient commenl avec abondance l'interview accordée par s - Edward Grey aux Chicagc\ Daily News. I tous ces commentaires, retenons quelqu* - passages particulièrement intéressants poi nous, puisqu'il y est question de la Bel" l qU'8. La Frankjurter Zeitung a une phrase ar bigua qui donne à croire que dans la pensi du. grand journal radical on ne doit pas e-eore renoncer à voir se concilier des poin de vue ceipendant tou-t à fait contradictoire « Sir Edward Grey ne parte que fort p< des revendications anglaises en ce qui co. cerne les conditions de la paix et ce peu noi montre que ,dans une des questions prin( pales qui ont été nettement pesées par guerre à l'Allemagne et à l'Autsleterre, dai la question belge, des conceptions en atte daini absolumeîiï contradictoires s'opposer bienj que ce fait ne soit ni étrange, ni dé nitif. » Le comte Revenllow, lui, n'- met pas ta d>3 façons. Dans la Deutsche Taqeszeilun il expose fougueuisement la thèse annexio ni si e et invoque à son appui des argumên cent fois réfutés ; Sir Grey dit que le chancelier a avoué l'i s justice commise contre la Belgique, il Si - que ce n'est plus vrai depuis iongtemy e Après qu'on eut appris que la Belgique avi s violé déjà elle-même, activement et passiv s ,ment..sa neutralité et qu'ainsi cette neutr - lité belge n'existait plus depuis une dizai: e d'années, cette première déclaration i i chancelier a été déclarée nulle et. non av t nue. Il est également faux de dire comr :■ M. Grev • Le chancelier avait promis le i i- tablissement de la Belgique après que l'Ai magne aurait atteint son but militaire, n s Oet annexionniste forcené a cependa trouvé pins brut.nl nue lui. On ne s'étonne ï" plus que le journal qui lui dame le pion si ;■ la Koelnische Volhszeilung de M. Julius B " chen. e _ « On- ne peut absolument pas dire, éc i, l'organe du Centre, que le programme ._ paix anglais s'adapte au programme al e mand. On n'a pas besoin d'entrer profonc n ment dans des discussions concernant g but de guerre pour proclamer la concepti. A générale allemande, comme elle a du. res . d-éjà été formulée par 1e Chancelier ~lu e (même que l'Allemagne ne peut vas avoir li s té souffert et yajncn pour rien, qu'il fa g qu elle soit suffisamment assurée contre e paireiltes menaces futures. M. Grey, , moins en ce qui concerne la Belgique, : , nous semihle pas le moins du monde dispo à reconnaître ce point de vue. u L'Allemagne ne peut pas avoir souf/t pour rien.:. Et c'est contre la Belgique v: lée. pressurée, torturée par les armées al mandes que le journal catholique de Coi gne ose écrire ces paroles monstrueuses? Cet incroyable défi recevra le châtime qu'il mérite. Devant le sang versé et 1 ruines amoncelées sur leur pays innooei tous les Belges se sont juré que la Belgiq n'aura pas souffert pour rien. Mftme vai '■ eue, elle eût fait expier leurs forfaits à cei u qui l'ont martyrisée. Victorieuse, pille vo dra complète la justice- à laquelle elle droit. Que Ses insulteurs de Cologne et d'à leurs se le tiennent pour dit. Ce serme 1 sera tenu, car ce n'est pas un serment d'-' e lemand. «n l'Epie d'IiooDëBr do M ffill I- Paris, 21 rhai. — M. Léopold Bella n chargé d'offrir, au nom du peuple de Pari e 1 épée d'honneur au Roi Albert, quittera P e ris aujourd'hui. e II sera reçu au Grand Quartier Génér i- du Roi. cl • g - : Pour dimisuer le pris du charbg m LA QUESTION DU Fil ET. — LES REDU TIONS EN PEItSPKCTIVE. — UNE , OFFRE DES COMPAGNIES '} ANGL,\ISES Des conférences se poursuivent à Lo ® dres entre délégués anglais et français po arriver à une réglementation- en matière fréts. Il s'agit avant tout d'arriver ii flx un maximum au Jrét des matières de,.pi mière nécessit, tel le charbon. Le « Daily Telegraph n publie à ce prop • des informations qui font prévoir une r duction importante Pour prendre un- exemple concret, ; transport du charbon anglais de Tyne, i c Hul'l ou de la cote arientale au Havre co a tait i shellings et demi la tonne avant e guerre. Il s'est élevé maintenant à 45 shi / Iings, — et le sheiing vaut 1 fr. 27 1/2, ! _ lieu de 1 fr. 25 en 1914. D'après le tarif pr 0 posé, ce frêt serait réduit à 25 shellings demi. Une réduction proportionnelle sen s calculée pour tes autres ports de France, v Avant qu'on n'arrive à une règlement tion établie,tes compagnies maritimes d'A r gleterre ont offert de leur propre gré < consentir une réduction de 20 p. c. sur u frét du charbon, leur offre, n'a pas enco e été agréée, parce qu'on n'a pas encore i - prendre les garanties qu'elles réclamer e pour que le bénéfice ainsi réalisé aille i e consommateur français et non au ma e chand. e t g — La loi de l'avance de l'heure en A: > gleterre est entrée en vigueur cette nuit - 2 heures. îlluressiois taMsi ? E ON TIENT BIEN Un de nos amis veut bien nous commt quer quelques noies au'il vient de recei de Bruxelles. On verra que nos compat tes continuent à faire preuve d'un « m( épatant » ; Bruxelles, 6 mars 191< _e ' ^ ...On vient de fusiller sept malheureu ^ Mons, dont un notaire de Sotteghem. A ( ® de ces grands crimes, que d'oppress: '.r oui va jusqu'aux plus petits détails. Ain défense de cuire des pommes de t( » après » les avoir pelées, sous menace v la formule consacrée de peines pouvant ^e 1er jusqu'à 3,@00 marks d'amende ou 3 de prison. On vient d'afficher que celui ts osera dire que l'on a envoyé des pomi ^ de terre en Allemagne sera sévèreir <u puni, l'affiche reconnaît cependant qu'o v a envoyé » provisoirement » (sic) 180 iS tonnes.'Mais « défense » de le dire. En i_ tendant il faut cacher ses tubercules et [çt arrête les gens en rue quand ou supi ÏS qu'ils en transportent... Nous avons passé quelques jours éî { vants à la suite rlp l'affichage du plar ■[. annonçant la chute du premier for? de 1 dun. Ce qui est extraordinaire c'est que affiches n'ont pas été portées à la cohr sance du public namurois. Un neu part on avait, pour ce. soir-là, organisé des 1 n~ quets, ils ont été décommandés. Un offi avait dit à Anvers : « Si ce soir nous vons pas pris Verdun, notre mouveir n- est rafé. lit s. 12 avr lit e_ Les boches sont tombés l'autre jour a_ Collège St-Louis. Ils ont emmené le di teur et un professeur nommé Truyens. IU puis, on ne les a plus revus; mais on qu'ils sont emprisonnés à Louvain. i ie journaux racontent que ces arç^atàt e. sont provoquées par la dw-tonciafior c_ deux jeûnes élèves qui, arrêtés dans environs de Moll, ont préiendu que l professeurs les avaient engagés à rejoii et leur avaient fourni des pièces fnuss-^a Targent et un guide. C'est évidemment Jit mensonge ce ces :nfàmes feuilles, mai? a" sait, quels procédés les Boches emplo pour faire parler les gens qui n'en ont 'it envie. ie Depuis quelques, jours, nous n'avons ï e- oue plus de journaux hoilar.dais et ce lé- dant ils laissent passer Bien des chc le Ainsi hier soir, la « Nieuwe Rotterdam >n cour, it » avait une correspondance de ] te drè. t Une dé Constant inople qui n'éta i- pas iquées des vers. Dans la premièi [t- était affirmé que tous les récits, faits ut les boches, des exploits faits en Anglet de par les Zeppelins étaient de la pure far m magorie et dans la seconde, que la ie quie et la Bulgarie en avaient assez d sé exploitées par des sociétés'allemandes mettent ces pays en coupes réglées et portent, tout ce "que l'on peut se mettre ; rt la dent. °" On m'a raconté hier qu'un Monsieur e" ici à Bruxelles, a encore conservé un^ °" vernaiite allemande, avait appris de cel qu'ayant une somne de 1,000 marks c nt une caisse d'épargne de son pays, elle a écrit pour avoir un peu d'argent et q lui avait envoyé 100 marks en lui fai Je savoir que tout le reste avait été transfo n_ en titres de l'emprunt. Or il est. certain Jx comme les caisses d'épargne n'ont pas li IJ- fonds disponibles, et emploient ceux-c des placements divers, de ce côté-là a ''1- les souscriptions ne peuvent servir qu< ^t contre-valeur à des engagements de 1 ■I- en proiTiCsées ou Uons du l'résor. 11 se en banque que le dernier emprunt de — milliards 600 millions de marks n'a de que 600 millions en argent. Et cepend en Allemagne, la situation doit encore moins .mauvaise qn'en Autriche, Saqu n'a ni ies mômes ressources ni surtou n même organisation. ' On me disait hier qu'un journal aljem avait avoué que on n'avait plus que \ trois semaines de café pour les civils et l la provision pour l'armée n'irait pas delà de quatre mois ? Nous avons vu une carte de restaui _ de Cologne, à la date du 27 mars, on a pour 3 marks : une soupe aux pois jau n | du merlan sauce tomate et « une » pon " de terre; pour 1 mark en plus on ajoi un plat de salsifis ! Quand on a fini c un restaurant, il ne s'agit pas de rec C* mencer dans un autre, car tout ce que \ mangez ou buvez doit être annoté sur v carte de vivres qui vous suit comme boulet attaché à vos pieds. Nous som encore loin de là, ainsi nous avons eu n- jourd'hui à déieûner des pieds de coch jr et des fricadelles et ce soir «les côtelettei 1-» mouton à la purée de marrons et des Dr de houblon aux œufs pochés. 2- Les Boches donnent aujourd'hui et main deux auditions du Messie, au Con 3s vatoire. Les chœurs et l'orchestre sont més par des compagnies de Landsîurm •pense que les voix sont prises dans Zangverrein quelconque. Les places s à 6 ma.ks 50, ce qui est déjà un beau • ût pour <"es misérables boches qui ne toucl i" plus rpie des soldes modestes. Il est • qu'ils n'ont pas à paver de logement, toi les malsons vides ayant des garnisons v a. pour le moment énormément de fem: ' j j Boche? à Bruxelles, on les voit se nrorm .J ! avec leurs époux ou leurs pères. Elles v u i nent sans doute pour se refaire, troin | davantage à manger ici. Tî y a aussi b' H" ; coup d'équipages, les vieux officiers ont j1^" victorias à deux chevaux et les jeunes . tonneaux nu des charrettes anglaises, i e taines voitures sont assez bien attel mais elles sont toute? conduites par >u cochers militaires, ce qui n'ajoute rien ^ luxe de la voiture, iiï ' r- . ^ — Le ministre du Portugal h Rome a "* iirié én-tfevuë avec le ministre de Ta ma' italien. Ils ont pris lés dispositions né i- saires pour le passage au service de 1' à ; lie de navires allemands, saisis par le c j vernement portugais. ]g £« s crimes (omis «n pays enVa »0« UNE INTERESSANTE PROPOSITIO DU SENATEUR FRANÇAIS ETIENNE FLANDIN mi- (Correspondance particulière d'à XXe Sièc )Oir Paris, le 18 mai 191( ri0~ Un intérêt die haute moralité commai ' de ne point laisser soustraire aux flét c sures de la justice des crimes de droit cc mun que l'état de guerre ne saurait c }* vrir. Les conventions international Gomme les législations pénales de tous *\[ pays, sont formelles à cet égard. !0 e Par une singulière ironie des choses, °.n^ délégation allemande à la Conférence de S1 • Haye avait fait insérer dans le Règlem T£e des droits et coutumes ~8e la guerre c< V clause additionnelle : ^ « La partie belligérante qui violerait . dispositions du Règlement sera tenue à i 5pc indemnité s'il y a lieu. Elle sera responsa p® , de tous les actes commis par les person . faisant partie de sa force armée. » — On saisit dès lors, observe M. Etien J, F'Landln, toute 1 importance qui s'attache " à pouvoir, an cours des négpciations p le traité de paix, apporter la preuve ji ' ciairement établie des atrocités commi par les officiers ou les soldats allemaw . I Enfin, il ne serait pas moins utile d'as ' rer, par une procudttire régulière, à c ' e" qui, chassés de leur pays, y ont été Victor „:B. d'actes de vol et de pillage concernant ou'f valeurs mobilières au porteur, le mo; (an' d'établir, à l'appui de la revendication c'jer leurs droits, leur titre légitime de propr n'a. et la dépossession criminelle dont ils eiît été l'objet. C'est cet ensemble de considérations a déteiminé le sénateur de l'Indre à insi: Il auprès de la Haute Assemblée sur l'urg* nécessité de ne pl:us réduire aux autor au judiciaires 1 i mi t a ti veinent indiquéès pai rec- Code d'instruction criminelle le droit De- suivre sur les plaintes de personnes victii sait crime ou de délits commis dans les te toires envahis, où la justice française ions peut actuellement être saisie. i de Et M. Etienne Flandin propose le t< les suivant : ïurs îfire Article unique. — Jusqu'à la fin des hostil s,d ? toute personne victime d'un crime bu d'un un commis dans des territoires occupés par on nemi, qui se trouve dans l'impossibilité de ienl sir de la < onriaissance de ce crime ou de ce pas la juridiction compétente aux ternies de V cle 63 du Code d instruction criminelle, peut ,res- sir de sa plainte le Procureur de la Bépnb] pen- ou le juge d'instruction du siège de sa résick se?. Le Procureur de la République et le juge c =chc truction, saisis de la plainte aux termes du i,on- ru.graphe premier du présent nrticle. sont < ient pétents pour requérir ou ordonner toutes rr •e il res nécessaires à l'effet de rassembler les \ par ves du crime ou du délit et d'en déférer , les erre leurs ou complices aux tribunaux chargés d-tas- punir. rur- être Diverses propositions s'inspirant qui m.éime esprit ont été déposées à la. Cham ex- Esipérons que le Parlement fera que sous ciliose pour donner satisfaction à Ja c< cience puiblkîuë. A. VIRE' g ' is ïBisls cïaFltâ si! pirlss Isîés telgis à Loeî =n.nt not rmé 1nR Le Wounded Allies Committee, dont 'u"s connaît l'ôeuvre si bienfaisante en fa\ i à (jcs blessés alliés et particulièrement ussi blessé-s belges, organise une grande v< ^ a.u profit de ses diverses organisations ( bulances. etc). Cette vente aura lieu le. 6 et 7 juin, au Caledonian Market, situ 19 Islington, London N. nné Qn y vendra toutes sortes d'objets, h< ^ ou usagés, k un prix inférieur à leur vai j;., réelle, et la vente sera faite par des dai f y anglaises, assistées de dames des différai 1 nations alliées. , Un groupe de dames belges, .sous la ■ mir sidencè de Mme Hymans, y prêtera l0,,I concours, et fait un pressant appel à t les Belges à Londres pour tes aider d teur tâche. , Tout envoi sera, reçu avec reeonn ■t sance, même les objets usagés. ÎJ' Les ouvrages confectionnés par nos o . ' p patriotes, fût-ce même le tricot ou le < , chet et tes pâtisseries nationales seront ] 1 n tiiculièrement appréciés. om_ 11 ne faudrait qu'un petit effort de cha 0Ug pour assurer aux boutiques belges le su< fliéSiiré par tous. un Les envois, marqués Caledonian. Mat T,es peuvent être adressées S Mme Maton, nu. Bim Park Gardeiis, S. W. ons ' T f* , "T jet Le guerre jiisqu an Dont de- "°" ser- JUSQU'AU TERRASSEMENT for- DE L'ENNEMI ! ' Le Tzar, répondant à un télégramme " . président de la Douma, M. Rodzianko, a "' notamment : « Je puise dans les sentim* _tl, qui me sont exprimés une force nouv : pour mener à bonne fin, conjointement « ,,e les peuples de l'Entente, l'âpre lutte U qu'au terrassement complet de l'ennem nés/ t-E TSAR BULGARE VEUT ncr UNE FIN RAPIDE DE LA GUERR ien- On mande de Satonique au Morning Pc •ant l( Au cours d'un banquet donné à Mor 'au- tir par les Allemands, le tsar Ferdinan fies déclaré qu'il ne .pouvait qu'espérer que : /tes iïamee avec les empires centraux portât "er- fruits, mais qu'une fin rapide de. la guf était de touite nécessité aussi bien pour ûfs Allemands que pour les Bulgares. » au « AUCUN ESPOIR DE PAIX » DIT UN PRiNGE AUTRICHIEN On mande de Vienne que le prince Sel naich-'Carolath, membre du Reiehstag eu l'un 4es chefs du parti libéral autrichien, 'ine terviewé r>ar ie correspondant du Budap. ^es- Uirlap sur les chances de paix, a répond) lia- « Je dois, en toute sincérité, reconna ;ou- qu'il n'y a, pour la moment, aucun esj j de paix, n Comment les Allemands traitent jj{ les prisonniers de guerre u UN CAMP DE REPRESAILLES POUR ' SOUS-OFFICIERS FRANÇAIS ET BELGES EN WESTPHALIE Un grand blessé belge, qui vient de passer d'Allemagne en Suisse, envoie à un de nos amis, qui nous les communique, des ide diétatls sur un camp de représailles que tes ris- Allemands ont établi à Minden, en West-im- phalie. ou- Qe camp est destiné uniquement à des .es, sous-officiers français et belges. Un beam les jouir, un général boche choisit les victimes et leur tint en substance ce petit discours : La « Une entente a été conclue avec nos en- en t nemis pour que nous ne fassions plus tra- 'tîê vailler les sous-officiers. Nous ne pouvons donc plus vous obliger à le faire; mais je ]es fais appel à des travailleurs volontaires 1 me cea-x f™ ne se présenteront pas, je m-'ar- b]e rangerai bien, pour les y contraindre ! n Qes Bien entendu, aucun volontaire ne se présenta. Alors les représailles commen- , . ' c&rent. On commença par supprimer le ait service religieux ; puis on s'en prit à la •>ilr nourriture : les sous-officiers belges et fran- ® " çais n'eurent bientôt plus comme unique ses aliment que de la soupe aux pommes de ls- terre non épluchées et non lavées. Des consuls des pays neutres allèrent un rio= '0Uitr visiler Ie camp. Les prisonniers furent "es enfermés à ctouible tour dans les baraque- ^esj ments pour que ces importuns visiteurs ne >"®n puissent les voir ni les interroger. Mais .J?® par les fentes des cloisons, eux virent les . consuls, «t chose curieuse, les consuls ont s'entretenaient avec des prisonniers fran- . çais ! On découvrit bien vile la superche- 9jji rte : quelques dizaines de Boches parlant ntp ,e français avaient été revêtus d'uniformes "e belges et français ; ils jouèrent les prison- ' niers et racontèrent ce qu'ils voulurent aux ' le oons-iils qui se retirèrent satisfails. ™ C'est au mois de janvier dernier qjia ces "e.s malheureux sous-officiers fui'ent enfermés rrl" au camp de Minden. 11 n'y avait, là ni cou- îje vertures ni sïios à paifle, et ils furent obli- . gés, en plein cœur de l'hiver, de dormir :xle pendant quinze jours sur la terre nue. Beaucoup y contractèrent, des maladies qui ... tes mettront au tombeau. îé'it camP c!e misère et de supplices existe l'en cncr""c- Les courageux soldats qui y sont •" enfermés endureront cet. enfer des années délit ™orlre- s''' Ie fnu'- plutôt que de consentir a (i à travailler pour l'ennemi. On leur a eoup<i sai" toute communictition avec leur pays ; il iaië '^llr tout juste permis de recevoir ug nc„ colis de tabac "chaque mois. r" ■jHgl Ces odieux traitements infligés à des pri- pa_ sonniors de guerre, dont plusieurs étaient ;nm. abîmés au point de justifier leur rapatrie- esu- ment par la Suisse, achèvent de classer les ,,-eu- Allemands dans la catégorie des peuples au- sflutvaffes... et justifient de la part des A'.làéa , ]es des représailles qui, nous l'espérons, ne tarcteront pas. un * 1 are ,,-lie EN SUISSE >ns- . U iison I «il» :8S ls llope on >,0(( eu.r des Quelques détai s intéressants sur l'hospitalisation 5 5, des prisonniers malades é à —o— >ufs Nous avons dit qu'à la suite de l'accord eur intervenu entre les belligérants sur l'initia-Ties tive du Saint-Siège, un certain nombre de ites soldats belges, prisonniers en Allemagne et dont'la santé a été compromise par le ré-3re~ gime des camps boches sont arrivés en son Suisse pour y rester 'jusqu'à la fin de la ous guerre. Un journaliste anglais vient dé pu-ans blier dans la <c Binningham daily post » (n° du^ mai), des détails fort intéressants ajs" sur les conditions dans lesquelles sont hébergés les 12.000 soldats français, belges et )rn~ allemands hôtes de la Confédération helvé-,rv>" tioiie. >ar" Nous extrayons de son article les priiv cipaux passages : Le service médical. — En chemin de fer et dans les fcôicts. ieU Toute l'organisation que nécessitent l'ire . ternement de tous ces malades et les servi' ces qu'ils réclament est placée sous le con« trôle du Département^ politique fédéral et sous la surveillance directe du corps sani' taire de l'armée suisse. Chacun des dis* trîcts où se trouvent des prisonniers c&! giierre esî sous les ordres d'un médecin militaire et le service médical est assuré du par les médecins et chirurgiens de la ledit calité. Et les médecins suisses étant terus ;nts des hommes très compétents et à la hau-ëjfe teur de leur tâche — on connaît la réputa-vec tioa dont le corps médical suisse jouit dans jus- Ie monde entier — on peut dire que, à cet i. n égard, ces braves gens ne manquent de rien. p Le transport des convois de la frontière allemande, ou française, aux lieux de Tin-'• ternement, se fait par les soins de la Croix-Rouge suisse. Les Chemins de fer fédéraux ? a et les Compagnies privées ont accordé aI" pour le traiet une réduction de tarif de ^ moitié. Pour les officiers, qui ont chacun ^re leur propre chambre, le prix de l'entretien les est de '6 francs' par jour, et pour les sous-officiers et soldats, qui ont une chambre pour deux ou pour trois, il est de 4 fr. Les uns et les autres ont la liberté de se pro-loe. curer à leurs frais tous les suppléments jet qu'ils désirent. La nourriture qu'ils reçot-in- vent est la même que celle offerte aux of-tsti ficiers suisses ou aux particuliers qui des-, : cendaient dans les hôtels choisis. En règle tre générale, il n'y a dans chacun des hôtels, ioir oui sont de bonnes maiso.is de second ordre, que 30 à 40 soldats et sous-officiers* Lundi 22 Mai 1916 Le numéro : 10 Centimes (5 S1OTSM1S Aïï 25* ANNËE. — Série nourelle.- N» 559

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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