Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 10 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h12v40kx7n/
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t n V Ve çTPr? "P LL ÀÀ uiLuliL ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an, fr. 9.00 Six mois ....... 4.H0 Trois moif •«•••« 2.19 6r-Duché de Luicmlj, 20.OS Union poataîa • • • • • 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Idlticn ¥¥¥ (6 h. soir) Edition (10 li. soir} Edition (minuit) TU iimiii' ■wnrwir«sm5ea»isawaH»^T'yii*^iVgB*W3gaaB ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 040 Réclames (3* page), la ligne. IJSO Faits divers corps . « » 4.00 Faits divers fin. . . i> 3*00 Séparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . . , . a 2M0 Les annonces sont reçues au bureau "du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3B4Q et 358S Instanïare omnia in Oliristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles W île Jofonrlro Wniic h-p rfltprnns iamais nnitr nui fi « ■■ m t* «' /w yis ^ u ■, I (tfWk B RI 1&*Sa SEtlS 25 R H W™ I S" „ ^ — EDITION Les catholiques et les •lections ei France 0^40^0 e catécMsme électoral de l'archevêque de Lyon (De notre correspondant) Paris, le 8 avril 1914. « Est-il permis de voter pour un candi<1 ai rtoins mauvais afin d'empêcher Vélection ''un pire? » Telle est la question à l'ordre du jour dans ertains milieux catholiques, à la veille des lections. Jusqu'ici le bon sens' populaire vait répondu affirmativement. Mais, en ces erniers temps, des hommes sont venus se îer le doute et le désarroi, précurseurs de x déroute, et il a fallu qu'un archevêque se ressât pour venir, la théologie à la main, u secours du bon sens. Et d'abord, la question a-t-eîle une impor finee pratique? Une importance énorme, iiiaùue dans plus de 150 circonscriptions. ^à-dire dans une sur quatre, I'opposi ion progressiste, libérale ou conservatrice 'a pas de candidats. Dans ces circonscrip-ions, c'est entre blocards et briandistes que e livre la bataille. La plupart de ceuv-ci se éclarent partisans du maintien des lois di-ss laïques, mais ils se prononcent nettement ontre le monopole de l'enseignement, même léguisé sous la forme de la proposition Irardj pour le maintien de la loi de trois n's et pour la réforme électorale. Au second tour de scrutin, dans les trois uarfcs de ballottages, la lutte sera circon-crite entre un républicain fédéré et radical nifié ou un socialiste unifié. Il est certain t incontestable, que l'abstention — je ne is pas de tous les catholiques — mais d'un ombre important de catholiques aurait pour onséquence l'écrasement des candidats de i Fédération des gauches et du parti réjju licain démocratique. Ce serait; la majorité ssurée aux blocards qui se hâteraient cîc ous enlever la_.p]us importante des libertés, elle de l'enseignement, de rétablir la loi e deux ans et d'enterrer la réforme électo-[ile. Nos frontières seraient ouvertes et nos eoles fermées. Voyons ce que répondent les docteurs laïc-la question que je posais au début de cet iticîe. A la fameuse réunion du 28 février, provo uée par MM. Keller, de Bellomayre, No«r-isson, Souchon et Guiraud, pour constituer n comité catholique en vu» dos élection1'. I. de Bellomayre s'exprimait ainsi : « Notre attitude vis-à-vis de ceux qui briguent is suffrages populaires dépendra de l'attitud? u candidat lui-même. S'il inscrit notre formulé dans sa profes-ion de foi « publique », il sera le « bon » can-idat ■; nous 'le soutiendrons toujours et tou->urs nous voterons pour lui. S'il répudie notre formule et s'il se déclare artisan des lois dites « intangibles », il sera : « mauvais » candidat; nous î.e combattrons mjours et « jamais » nous ne voterons poui ii. S'il repousse notre formule, sans s'avouei artisan des lois dites « intangibles ». il sera : candidat de 1' « équivoque » : à son égard, - en réservant des « hypothèses » exception-elles — la logique, la sincérité, la dignité )mmandent l'abstention ou le bulletin blanc ». C'était très clairement prêcher l'absten-ion dans tous les cas où aucun candidat 'accepterait le programme des revendica-ions catholiques dressé par ces messieurs. Immédiatemnt, un vigoureux journaliste ^ dressait contre ces étranges prophètes ; dénonçait leurs conseils comme dangereux. Dmme mortels même pour la France et l'Elise de France. Voici ce qu'écrivait M. [enri Langlais, directeur de la « Dépêche u Nord » : « Ce que nous avons voulu mettre en évidence ir l'heure, — car il y avait urgence, —"c'est caractère excessif et dangereux des conseils re ces stratèges improvisés veulent donner .ix catholiques à la veille de la bataille élec-•ralc. Nous disons à nos lecteurs : «c N'écoutez is ces avis, car la tactique qu'on entend vous ire suivre n'aboutirait qu'à un seul résultat, est d'assurer le triomphe des plus mortels memis de la religion et l'avènement de la olitique des Combes, des Debierre et des jures. » Si par malheur, — et nous nous refusons à croire, — la mentalité des catholiques avait é façonnée de telle sorte qu'elle les entraînait, malgré nos raisons et malgré la raison, :rs les déplorables solutions du pire, nous isserions à ceux qui les préconisent la respon-tbilité d'une pareille besogne et nous^ résiste-ons à ces entraînements dont, les conséquences emières seraient d'annihiler les catholiques ms.maintes circonscriptions et de les obliger, ! qui est inadmissible, à renoncer à exercer ute influence électorale, et dont les consé-lences plus lointaines, mais certaines, se-iént de réaliser avec la fin de la France « finis alliœ », la ruine religieuse « religio depopu-ta ». Dans un autre article, M. Langlais con-atait que « la plupart des signataires de îtte déclaration sont des royalistes et ne en cachent pas ». Ce sont précisément ceux iii, hier encore, nous traitaient dédaigneu-jment de « votards » qui prétendent, au-mrd'hui, nous dicter notre attitude aux ections. ; La conclusion du second article de M. enri Langlais n'était pas moins juste et rte que celle du premier : « Bien loin de constituer une « union », l'ini-itivc prise par MM. Keller et de Bellomayre >t de nature à diviser encore les catholiques, assurer, aux prochaines élections,le triomphe : leurs pires ennemis et à rendre encore plus écaire lav situation déjà si mauvaise de nos 'êtres, de" nos religieuses et des fidèles eux-Omes.A toutes les époques, les outranciers ont com-omis les intérêts qu'ils se flattaient de sauve-irder. Non seulement nous ne les aiderons ts dans cette œuvre, mais nous nous efforçons d'empêcher l'opinion publique de les ivre. C'est notre rôle et notre devoir ». Puis le silence s'était fait. Les amis de . Keller n'en continuaient pas moins leur impagne. Bientôt, nous apprenions par les urnaux que « les catholiques de Montau-m », réunis cette iois, sous la présidence de ur cvêque, Mgr Marty, avaient voté disses résolutions dont voici la plus impor-nte : « Nous voterons, en dehors de toute opinion litique et de toute considération personnelle, •ur qui acceptera notre programme et voudra le défendre. Nous ne voterons jamais pour qui ne l'acceptera pas, alors même que ce serait un candidat « moins mauvais ». Car ce candidat, n'acceptant pas le programme catholique, voterait contre' l'Eglise et, par une conséquence nécessaire, contre la France. Dieu -d'abord... et la France après et avec lui! Dieu' et la France ne se séparent pas ». Dans le diocèse de Cahors, c'est à peu près la même note : c Refusez impitoyablement votre voix et à tout candidat, se dirait-il libéral, modéré, antigouvernemental, qui ne voudrait pas souscrire, au grand jour à ces légitimes revendications ». Dans l'archidiocèse d'Auch? voici la note donnée par l'orateur du comité diocésain : « Voici le cas de deux candidats, l'un ouvertement sectaire et tenant des idées révolutionnaires, l'autre nouveau venu et garantis- ; sant surtout qu'il veut arriver jusqu'à son siège de député. Et dans son programme, pour attirer les voix conservatrices, il mettra quelques . sourdines et beaucoup de silences. Devant ce candidat de l' « équivoque », quel parti prendre? Je réponds, toujours avec M. Bellomayre : En réservant des «hypothèses exceptionnelles», 1 !a logiqae, la sincérité, la dignité commandent le -bulletin blanc. Ce qui pourra paraître insensé à quelques-uns et dur à beaucoup. Mais la même réponse vaudra pour tous, de l'une et l'autre catégorie ». *** Oe sont, sans doute, ces manifestations qui ont amené Mgr Sevin, archevêque de Lyon, à traiter la question, au point de vue exclusivement théologique. Il a fait ipsérer dans sa a Semaine religieuse » un petit catéchisme électoral qui envisage tous le§ cas qui peuvent se présenter et repond avec autant de clarté et de précision que possible à toutes les objections, en invoquant l'autorité des docteurs : « D. — Un catholique peut-il voter pour*un candidat mauvais ou pour une liste où sont inscrits des candidats mauvais, afin d'éviter un plus grand mal? R. — Oui, sous « certaines conditions-» et , dans les circônstances ordinaires. Telle est la i ligne de conduite tracée au moins par la plu- j part des docteurs. D. — Comment la légitimer? J R. — Par application du principe d'un usage < courant dans la vie : entre deux maux qu'on ne peut éviter tous les deux à la fois, il faut choisir le moindre t. Les conditions réclamées par Mgr Sevin * sont au nombre de trois : « On ne peut voter pour un candidat mauvais que si l'élection d'un candidat catholique est i impossible. ' ' \ On ne peut porter sur une liste catholique ] des candidats étrangers à nos principes que si ( le succès d'une liste purement catholique est ( impossible. _ • On ne peut jamais voter pour un candidat dit moins mauvais que son rival, s'il a la haine -de l'Eglise, ou s'il professe d'ailleurs des principes subversifs du bien public », Mais Mgr Sevin - pose courageusement \ d'autres questions qui sont loin d'être dénuées d'intérêt : « D. — Est-il permis de voter pour un candidat mauvais, même lorsqu'il n'est pas en i concurrence avec un candidat plus mauvais? ] R. —- Oui. En certaines circonstances excep- , t ion nelles. Ainsi il sera permis de voter pour , un hérétique, un athée, si leur accession au , pouvoir est nécessaire ou grandement utile au j bien public, et s'ils sont bienveillants pour l'Eglise; mais il sera interdit de le faire si cp can- j didat, orateur, financier, soldat, administrateur de haut mérite, est an ennemi de la religion 1 ou professe des principes subversifs. Nous voterons pour lui, dans la première hy- J pothèse émise, parce que le bien produit par < son élection l'emportera sur le mal qu'elle est de nature à engendrer; nous ne voterçns pas pouî lui, dans la seconde hypothèse, puisque le mal l'emportera sur le bien ». Qu'on veuille bien remarquer que Mgr Se ! vin est considéré comme tout le contraire de 1 ce qu'on appelle, en France, un évêque libé- 5 ral. Mais l'examen de la situation électorale dans son diocèse lui a certainement montré 1 quels dangers, non pas vagues et lointains, l mais précis et immédiats, feraient courir à J la religion en France et à la patrie, l'appli- ^ cation des théories du comité Keller. A. Vfrey. >-^4» < 1 BULLETIN ! POLITIQUE , — Les relations de l'Autriche et de -VItalie traversent derechef une -période de 1 dépression. Sans doute les organes offi- ^ ciels affirment la solidité mieux établie 1 que jamais de l'alliance austro-italienne, 1 mais la presse italienne note avec un cer- ( tain dépit qu'à mesure qu'approche la date J fixée pour la rencontre du marquis de San- i Giuliano avec le comte Berchtold, la chro- 1 nique des manifestations contre les élé- ^ vient s italiens en Autriche semble augmen- < ter d'importance. Le Messaggero signa i lait, mercredi encore, qu>,e le conseil mw-u \ cipàl de Zagabria, en Croatie, a voté un crédit pour la création d'une école croate à Trieste et qu'une rixe violente a. éclaté à la gare de Trente entre des soldats autrichiens et des voyageurs italiens. — On donne aujourd'hui quelques précisions au sujet du projet de réponse à Ici note grecque, soumis par les cabinets de Londresy de Paris et de Saint-Pétersbourg aux Puissances de la Triple-Alliance.Cette réponse parait être assez anodine : garanties accordées aux Epirotes en matière scolaire et religieuse;, recrutement régional de la gendarmerie albanaise; neutralisation du canal'de Cor fou; rectification de la frontière du côté d ' A r gyr-o Castro ; garantie de paisible possession de Chio et Mity-Icne donnée à foi Grèce. Mais aucune mesure coercitive n'est prévue. Les Puissances de la Triple-Alliance pourront accepter tout cela, dit-on, sans s'engager à grand'chose. Elles semblent du reste vo?i- j loir toujours séparer la question des îles de la question de VEpire et l'on remarque, à ce sujet, les longues conférences que le chancelier d'Autriche a eues avec l'ambassadeur de Turquie. —>-» 4 LE XXe siècle: est lu pour sa RÏJEîStSQUfiS SPOUTIVE comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES 'T LITTERAIRES | VENDREDI-SAINT n- 2U — ■ ■ ■■ ' ■■ « Voilà l'Homme!... » disait le proconsul aux Juifs, En leur montrant Jéstis -pâle, les yeux pensifs, Enveloppe de pourpre et le front ceint d'épines. Et, comme chaque mot de ces pages divines, Cet ironiqut outrage au prisonnier muet au Soudain se magnifie et jette le reflet D'un si mystérieux, d'un si puissant symbole te . Qu'un monde tout entier tient dans celte parole. — Voilà l'Homme! — Drapé dans le manteau des rois, \0. Où s'en vaH-il? Vers son Calvair, , vers sa Croix. is- . C'est pour l'ensanglanter que le sort le couronne, ^■c Pour le tuer qu'un peuple immense Venvironne... eb- — Voilà l'Homme! — Héros d'un triomphe qui ment, ce Victime qu'un bourreau vêt somptueusement Et qui n'a de recours, dans la sinistre féte, «j . Que de courber l'épaule et de lève la tête : nt L'épaule pour porter le faix du bois mortel, La tête pour chercher du regard, lans le ciel, et Le Père qui nous fit une loi du supplice. ns — Voilà l'Homme! — et qui doit vider l'amer calice, je Dans l'abandon, certain de reconnaître un jour xe Que cette loi si dure est une loi d'amour. er a- Paul BOURGET. as LES NOUVELLES Au Palais (lo Bruxelloc Le Roi a reçu en audience, jeudi matin, à 11 heures et demie, Mgr Yawler, évêque auxi-iaire de Saint-Paul de Minnesota, aux Etats-Unis. Le prélat américain était porteur d'une ettre de Mgr Ireland, l'émment archevêque ie Saint-Paul. Jeudi Saint Beaucoup de monde hier dans toutes les îglises. Le Roi, la Reine et les enfants -oyaux ont assisté à l'office en l'église Saintr facques-sur-rG'oudenberg. Pour être un peu gris et incertain, le ;emps a cependant favorisé les visites traditionnelles de la foule, qui a été très nom- j areuse un peu partout. Les reposoirs étaient îomme à l'ordinaire ornés avec beaucoup de ;oût et on a particulièrement admiré ceux ; le Sainte-Gudule, de Saint-Jacques,de Saint- ! Nicolas et du Sablon. Dans l'aprèsdîner, S. A. T. la princesse lrictpr-Napoléon et S. E. Mgr Tacci Por-[;elli ont visité plusieurs églises, salués paiv ' :out avec une respectueuse sympathie. Une alerte à la Chambre Il y a eu un moment d'émoi jeudi après-midi, vers 3 heures, aux abords du Palais de la Nation. On avait vu les pompiers du poste ie la rue de Louvain se îïâter vers l'hôtel présidentiel de M. Schollaert et carillonner: iux portes des tribunes publiques. Toutes | les commères du voisinage étaient sur le pas j le leur porte efc commentaient l'événement. \ 3n parlait déjà d'un incendie allumé dans, es combles du Parlement... Le bruit n'était heureusement pas fondé. Les pompiers n'ont eu à combattre qu'un simple feu de cheminée. Deux torpilleurs français à Gsiemte Jeudi, à 9 heures du matin, sont arrivés 2,u port d'Ostende les deux torpilleurs français « 231 » et a 258 », commandes respectivement par les lieutenants de vaisseau Ert-s-ershof et Dubaut. Ils sont armés de deux lance-torpilles et tiennent de Dunkerque pour chercher la torpille repêchée en mer, il y a quinze jours, bar la chaloupe « B37 Marie-José », de Blan-tenbergbe.Une commando cîc wagons Le ministre de#- chemins de fer vient de ixer au 6 mai l'adjudication pour la fourni-;ure de 854 voitures à voyageurs. o—- Une nouvelle église ittire, depuis quelques jours, les regards des • -oyageurs des trains quittant la gare du j Siord. C'est l'église Sainte-Elisabeth dont la première pierre a été bénie le 15 octobre der- j lier. En quelques mois on a fait des merveilles : l'église est déjà à huit mètres de ( îauteur et sera certainement sous toit avant j 'hiver prochain.Inutile de dire que le curé de 1 ?ette paroisse qui a en outre la charge de deux ; îouvelles écoles, est en plein dans la « de* ihe » et que tous les dons, si minimes soient-ls, seront reçus avec reconnaissance.On peut es adresser à M. l'abbé Denayer, avenue M. Masson au pied du mur.., »fc|<0!>i<«i —» Ne parvenant pas à blanchir -son nègre de T enregistrement ni son Négus des Vicinaux, i M. Masson se livre à des pantalonades du plus haut comique. A bout d'argument, il t veut faire croire à sa clientèle qu il a eu le i dernier mot et bat Vestrade tant qu'il peut. Il constate solennellement à notre suite, sans avoir l'air de rire, aue la nomination du j. nouveau directeur des Vicinaux a coûté dix 1 r mille francs par an à la Siociété. _ j Mais ces 10,000 francs _par an, c'est UN i \ ANTICLERICAL, AMI DE M. MASSON, j QUI LES EMPOCHE... A moins qu'il ne se moque intentionnelle- ! ment de ses lecteurs, M. Masson a perdu la, tête. 11 nous reproche, figurez-vous, de par- j courir les bureaux des ministères, le fer oans une main et le feu dans l'autre, pour tra- c Q-'iier les fonctionnaires libéraux! Comme £ s'il fallait une loupe pour voir les figures réjouies de ces messieurs, maîtres de la place, et pourvus de prébendes qui leur rapportent i deux et trois fois plus que le traitement!... t M. Masson a voulu faire passer pour des martyrs du » Cléricalisme oppresseur » ces r chanoines opulents et bien rentes. Nous lui l avons ri au nez, nous avons fait rire le public à ses dépens,nous avons désauréolé les soi-disant martyrs dont il avait rêvé d'exploiter les tourments imaginaires ; nous avons ^ démontré enfin que les fonctionnaires libé-vaux, loin d'avoir à se plaindre du gouvernement «clérical», sont au contraire traités en t favoris, en privilégiés. £ Contre notre démonstration, M. Masson t; n'a pas un argument à élever, pas un fait à c citer. Pour masquer son embarras, il entasse c des frises et des chapiteaux d'adjectifs sur * des colonnes de substantifs, préalablement 5 ornés de guirlandes de gros mots. Peine inutile, monsieur Masson. Nous vous avons mis ( au pied du mur ; vous y resterez tant que £ nous le voudrons. Quant à contenter votre curiosité touchant les prébendes et indemnités touchées subrepticement par bon c nombre de vos amis et indicateurs des minis- e tères, nous n'y manquerons pas : vous pou- S vez y compter. Mais nous choisirons notre J moment. Nous ne sommes pas à vos ordres. . Et puis, nous voulons faire durer le plaisir. ( C'est si amusant de voir trembler tel ou tel 3 potentat, terrible aux petites gens, arrogant i c et superbe, et qui se ronge- en se demandant, j r, dans le moment même où iL plastronne le plus : « quand sera-ce mon tour '?... » 1 Au plaisir donc de vous revoir, monsieur r Masson; nous nous reverrons bientôt... Lire en 4e ei en 5e pages : t ; ERREURS ET PRÉJUGÉS SUR VINQUISITION : ( UN LIVRE PRECIEUX: , YÀNNIK, conte pour le Vendredi-Saint; c LE CENTENAIRE DE Cl7 ILLOTI N ; t LE VRAI JOSEPH DE MAIST1ÏE; , ÇA E<P LA: c 7.4 VTT?. XfPnTfTTVTi! r>tn Petits bateaux qui vont su r leau.., | Vue prise au concours de canots-automobiles qui a iieu en ce moment à Monaco TOI JÛUB »o« POLITIQUE DU POING SOUS LE NEZ Tandis que les « traîneurs de sabre » défilaient dans les rues, insultant aux convictions des pacifistes aniis du «Peuples, deux • catholiques et un 'libéral, M. Trasenster l'ancien député de Liège, exposaient à la commission des XXXI leur hostilité au S. U. Aussi conçoit-on que le «Peuple» soit de méchante humeur. Dans son numéro de jeudi, il fait une scène épouvantable à cette pauvre commission. Il la somme, d'abord, de terminer immédiatement ses travaux; secondement, de condamner le régime existant. « De deux choses l'une : s'écrie-t-il. ou bien la commission a pour mission de fournir aux Chambres 'es cléments d'une réforme électorale ou bien elle n'a été imaginée et composée, que pour chloroformer les 400,000 ouvriers en grève l'an dernier ». Quand donc, «Peuple» courroucé; vous dé-ciderez-vous à rayer ça de vos papiers? Lr> commission des XXXI, faut-il le répéter pour la trente et unième fois — au moins! — a pour mission d'examiner la possibilité d'ap pliquer à l'éleetorat provincial et communal une formule nouvelle. Cette formule-là, qui donc la lui a apportée jusqu'ici? Serait-ce le «Peuple»? Il se moque de l'éleetorat provincial et communal. Il lui faut le S. U. Que la commission des XXXI s'arrange comme elle peut, mais qu'elle le lui donne. Comme elle ne se presse pas de le lui don-! ner, il s'exaspère, et parle de « cruelles représailles ». A M. Trasenster, le libéral cou-! pable de ne s'être point prosterné devant le dieu S. U., il donne le choix entre « le néant ou la stérile impuissance doctrinaire». Et il menace déjà M. Verhaegen qui n'a pas encore exprimé son avis, et tâche de le pousser de force dans les brancards de la charrette révisionniste, qu'il entend ne pas laisser dévier de son ornière à lui. — Il faut qu'on en finisse ! hurle-t-il ,adoptant des allures de sans-culotte, pour terroriser la galerie. « Si les XXXI, dit-il en conclusion, ne sont pas encore éclairés pour se prononcer sur une formule d'avenir, c'est bien fâcheux pour leur réputation de sagacité. Mais si, travaillés par les menées de M. Woeste, ils ne veulent pas ou n'osent pas condamner le régime existant^ — sans quoi ils n'auraient pas de raison d'être — i! est temps que leur malfaisant sabotage soit dénoncé au pays. Il suffira alors que les défenseurs de la réforme se retirent de ce lieu suspect pour qu'une définitivè disqualification l'enveloppe. Malgré les efforts des nôtres, les XXXI sont en train de se rendre ridicules; on ne leur laissera pas le temps de se rendre odieux ». "La manière socialiste ne change point. Elle ne sort point de l'injure, de la violence*et de l'intimidation. Tout de même, si le «Peuple» croit que ses menaces font peur aux bonnes gens, c'est bien fâcheux pour sa réputation de sagacité. ANTICLÉRICALISME PUR ET SIMPLE Nous lisons ceci dans le journal du citoyen Camille Huysmans : « Nous serions d'accord pour voter la proposition de loi de M. Mélot accordant la personnification civile à 1' « œuvre du Grand Air pour les petits » si l'oeuvre en question n'était devenue une machine cléricale. 11 suffit qu'une candidate sorte d'une école officielle pour ne pas être admise dans les cadres du personnel surveillant. C'est parfaitement inexact. Un confrère catholique donne à ce sujet 'les renseigne ments suivants : _ « Pareille accusation a été^ lancée autrefois dans le « Peuple ». Le comité de l'Œuvre-s'en émut et répondit. De commun accord entre lui et le journal de F. -. Vandervelde, une enquête fut décidée. Le président de l'école française, dont le témoignage n'est pas suspect, fut designé" comme arbitre. 11 fut reconnu et proclamé que l'Œuvre était absolument neutre et que les accusations portées contre elle étaient dénuées de tout fondement. Au surplus, "ST M. Huysmans connaît des faits, qu'il les signale. Tous les enfants, qu'ils sortent des écoles libres ou des écoles officielles sont admis au même titre puisqu'ils sont désignés par les souscripteurs. Quant à la surveillance, elle est assurée pai des religieuses pour les enfants catholiques et par des institutrices « en fonctions » dans les écoles officielles pour les enfants non catholiques.A la colonie mixte de Wenduync, la surveillance est mixte ». En réalité, la large tolérance du citoyen C. Huysmans ne peut supporter qu'une œuvre de charité ne réserve pas ses faveurs aux seuls enfants des écoles officielles. Des petits cléricaux en profitent aussi. Dès lors, c'est une machine cléricale, et le cléricalisme intégral du citoyen s'en écarte avec horreur. Va-t-il porter l'excommunication contre MM. Hymans et Masson et les co-citoyens Vandervelde et Destrée? Ils ont. eu l'audace de signer la proposition de loi de M. Melot! MINCE! La propagande de nos adversaires en vue des prochaines élections doit aller bien mal. On n'imagine pas les trouvailles qu'ils font pour exciter les électeurs. Voici, à titre de spécimen, un des arguments que la « Gazette de Charleroi » développe dans son numéro du 9 avril : « A présent, voici que l'application du projet Poullet va nous imposer un surcroît considérable de sacrifices. D'après des calculs très sérieux, l'augmentation sera, en ce qui concerne Charleroi, de cinquante millions par an ». Cinquante millions par aïi pour Charleroi! Heureusement que ça se base sur des calcul:; très sérieux! Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Uccle, jettdi matin. La pression est supérieure à 700 min. sur le nord de la Russie, et sur l'Autriche, l'Allemagne du Sud, la Suisse, la,-France, à l'exception des côtes de la Manche et du nord-est de^ la péninsule hispanique; elle est inférieure à 7-10 mm. au nord-ouest de l'Irlande. Un minimum secondaire voisin de 753 mm. s'observe au nord-est de l'Allemagne. Le baromètre descend au nord-ouest de la Scandinavie, sur les îles Britanniques, à l'exception du sud-est de l'Angleterre, et sur le sud-ouest delà France et le nord de l'Espagne; il monte partout ailleurs. Le vent est modéré d'entre sud-ouest et ouest-nord-ouest sur nos contrées, où la température est comprise entre 5°5 et 9°. Prévisions" : Vent sud-ouest modéré; pluie. m iiiiitiûti loo m oiiysd » « BRONZES EN PLATRE. — CURIEUSE TRANSFORMATION. — COMMENT ON DUPE CEUX QUI VEULENT DES OBJETS D'ART A PRIX REDUITS. — UNE REVOLUTION DANS L'INDUSTRIE. — Comment trouvez-vous mon bronze ? — D'abord, ce n'est pas un bronze... — ...Oseriez-vous prétendre... — ...Que c'est du plâtre? Parfaitement! Du plâtre « armé », si je puis m'exprimer ainsi, mais du plâtre tout de même. Grâce à la galvanoplastie, on parvient à donner ainsi aux gens l'illusion de posséder des bronzes d'art. Et ce, à très bon marché! — Ma parole, vous m'étonnez. C'est un cadeau qu'on m'a fait : je croyais avoir là* une pièce superbe, et... —...Et si vous en doutez, je vous ferai voir comment se fabriquent les « œuvres d'art » en question ! Mon interlocuteur était sceptique. Je résolus de lui enlever ses doutes, et voilà comment je le conduisis, au fond de Molenbeek-SaintJean, dans une usine, où, très obligeamment, l'industriel voulut bien,à m? demande, opérer, devant nous, — commencer, tout au moins» — la transformation d'un buste de plâtre de quinze sous en un bronze» de grand prix... Les statuettes qui sont destinées à ce genre de travail doivent subir une préparation préalable, si on veut qu'elles donnent l'illusion parfaite : il faut, quand le plâtre est encore à l'état liquide, qu'on y insinue des morceaux de métal, voire des plombs de chasse, de manière à en augmenter le poids. C'est,surtout, le socle qu'on « garnit » ainsi : s'il est creux — ce qui arrive ie plus souvent — on le '« farcit » au moyen de lingots de plomb, de pierres même. Mais cela demande un certain doigté, car il ne faudrait pas qu'ils fissent saillie : il faut que le plâtre les recouvre bien de toutes parts. Une fois la statuette démoulée, on Ja met, pendant deux jours, à sécher dans un four chauffé de vingt-quatre à trente degrés.Puis, on la trempe dans de la paraffine, pendant une heure, une heure et aemie même, selon l'importance de la pièce. Cela fait, il s'agit de la « plombaginer ». On la recouvre d'une sorte de mine de plomb,qu'on enlève ensuite au moyen d'une brosse, de manière qu'aucun dépôt ne subsiste dans les creux. On met alors la pièce dans un récipient contenant du sulphure de potasse qu'on fait flamber, et, après l'en avoir retirée, on la passe à l'alcool pour en enlever toutes les impuretés. Cela, ce sont les préparatifs préliminaires. Alors seulement vient la grande opération : la mise au bain galvanoplastique 1 Dans une énorme cuve contenant trois mille litres d'un mélange d'eau* d'acide sul-furique et de sulfate de cuivre, sont placées cinq traverses auxquelles sont appendues des anodes ou plaques de cuivre — rouges celles-ci. Ces anodes représentent le pôle négatif, tandis que le pôle positif est représenté par des tringles auxquelles seront attachés les objets à « galvanoplastiquer » — et non à galvaniser, ce qui n'est pas la même chose ! C'est donc, malgré son poids, à une de ces tringles que fut accroché solidement notre plâtre, devenu terriblement pesant par la quantité de boulons, de morceaux de plomb et de débris de tuyaux à gaz qu'on y avait introduite par le creux ed dessous et qu'une épaisse couche de plâtre, bien sèche à présent, maintenait solidement. Et, dans le bainj on fit passer un courant électrique, qui varia entre 20 et 60 ampères, durant les deux jours que demanda l'opération. Car il fallut tout ce temps. .Quarante-huit heures plus tard, donc, nous retournâmes à l'usine et le succès le plus complet avait couronné l'opération : mon r.mi n'en revenait pas ! Les sels de cuivre, mis en mouvement par le courant électrique, étaient venus s'appliquer sur le plâtre, le revêtant complètement d'une épaisse couche métallique — c'est pour arriver à une épaisseur considérable que la pièce était restée aussi longtemps dans le bain, car, pour de petits objets, quelques heures, quelques minutes suffisent parfois — si bien qu'au toucher même, au son, tout faisait croire que nous avions en mains un bronze véritable. Et voilà comment des gens peu scrupuleux trompent les naïfs qui se croient très malins en acquérant pour quelques francs un bronze de grand prix. Que supposent-ils donc ceux-là ? Que l'objet d'art qu'on leur offre en vente a été volé ? Ou bien spéculent-ils sur la misère du vendeur? Quoi qu'il en soit, s'ils sont volés, c'est fort bien fait! Voilà pour la galvanoplastie. Pour l'argenture, la dorure à froid, le nic-kelage par galvano, car l'usine que nous vi. sitions s'est fait une spécialité de toutes ces choses, le procédé est le même. La composition des bains, seule, diffère. Et l'on est parvenu ainsi à donner l'apparence du cuivre à des pièces de fer et d'acier, dont la solidité est beaucoup plus grande et qui coûtent beaucoup moins. Cela rend, dans la fabrication des pièces d'automobiles. notamment, des services énormes : c'est ainsi qu'on est parvenu à rendre absolument rigides des vitraux jointés au moyen cîe plomb mou avant l'opération. Et ce procédé nouveau a réellement révolutionné l'industrie de l'automobile, et fait réaliser de notables bénéfices, aux carrossiers notamment. CAM. • ^8^ Pour le personnel scientifique de nos Musées On nous signale une situation sur laquelle 1:attention de M. le ministre Poullet doit être appelée. Le 30 décembre 1007, le personnel scientifique des musées a obtenu, à la suite de nombreuses demandes faites à la Chambre et au Sénat, un barème de traitements. C'était le barème en vigueur à la Bibliothèque royale et aux Archives générales "depuis l'année 1S78- , « .o- Le 30 avril 1912, un notfveau bareme a été accordé à la Bibliothèque royale et aux Archives, et le 21 décembre de la même année le même barème était appliqué à l'Observatoire et au Musée d'histoire naturelle. Depuis ce moment, le personnel scientifique des musées sollicite en vain l'obtention de ce barème; requêtes et demandes d'audience sont restées sans réponse. Il doit y avoir là négligence ou mauvaise volonté des fonctionnaires compétents. Nous demandons à M. Poullet de s occuper personnellement de cette affaire. Les savants de nos musées méritent qu'on s occupe d'eux ; en leur accordant satisfaction, on ne leur donnera encore que très peu de en os*», en considération du travail qu ils fournissent. VENDREDI 10 AVRIL 1914 L'UNION PAIMS L'ACTION VINGTIEME ANNEE : — N*100

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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