Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1462 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 28 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 02 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4x54f1nh5s/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

23" ANNEE — Sério nouvellô — N° 861 IL.© iSTïlmêro ï © C?©*itïiML&s €?©»tïm©£ att F^Orit) au , ■ ■ ■ -■ - — IIJmii >if Ç vl 'HERCftEDÎ m , ': y SÉDACTION & ADMINISTRATION S3, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 PAR I S Téléphone : Guter.berg 139-63 BUREAUX AU HAVRE; 28"r, ne de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE . 4 LONDON OFFICE : 21, panton street Leicester Square, S. V/. Directeur : FERNAND NEURAY LE XXE SIÈCLE \ \ ABONNEMENTS V' Franc*...g. 2fr.S0 pan mois » 7 fr.SO par trlmsalp# Angleterre. 2sh.6d. par mois * . 7sh,6d. partrlmeatr» Autres pays 3 fr. — par mois • 9 fr. — par trimestr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration 8a Joins ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont ègalemcrtk reçues à la Société Europécano de Publicité, 10, rue de la Victoire, Pari qui en a le monopole pour Paris. Quotîdfen belge paraissant au?; Havre et à Paris Les machines de guerre allemandes u sfnum JM1SIMIIIL On a vu hier pair une de nos dépêches de « Dernière Heure » Cfue le gouvernement allemand vient de réaliser en Belgique la séparation administrative.L'onnemi poursuit son œuvre de destruction et de division : il achève, di pnême coup, de montrer à tous les Belles le damgier de certaines menées par-îicularistes dont les excès risquaient, Oès avant la guerre, de compromette î'unité nationale. Parallèlement au travail accompl dans le domaine administratif, le gou vernement allemand a fait mener pai les journaux paraissant en Belgiqu* sous son contrôle étroit une campagm destinée à convaincre nos compatrio tes opprimés de la nécessité d'un régi me séparatiste. On devine tout ce qui a été écrit l cette fin dans les feuilles flamingante: activistes par les Borms et- sousrBormi enrôlés à la, solde du Kaiser. Les jour naux K K rédigés en un français qu sent toujours un peu l'agence Wolff n'ont pas déployé un moindre zèle. Le* uns et les autres, faisant les bons apô très, ont développé cette thèse que 1< meilleur moyen de satisfaire tous le: Belges est de permettre aux Flamand: d'un côté, aux Wallons de l'autre, d< s'administrer, de s'organiser indépen damment, quitte à n'avoir plus en com mun que quelques services indivisibles l'armée elle-même étant divisée en ré giments flamands et régiments wal Ions. Plus les Flamands seront exclusi vement Flamands, plus les Wallon: seront exclusivement Wallons, mieu: les uns et les autres se montreront bel ges. Le vrai patriotisme doit être fon dé sur le fédéralisme et le régionalis me- , , , Nous avons trouve quelques unes di ces idées munies de l'estampille aile mande en tête du Bruxellois des 13 e 14 mars. Sous le titre : « Vers le Féde ralismo et le Régionalisme », çetti feuille de mark défend ces deux réfor mes contre ce qu'elle appelle « les cri de coterie du XX" Siècle. » Il lui a suffi pour cela de reproduir deux articles extraits d'une petit feui'lte wltlllingante publiée à Pari quelques jours auparavant. La doctr; ne développée par cette feuille est plei nement approuvée par le journal erri boché qui félicite « les activistes wal lingants enfin logiques avec eux-mt mes ». „ , Puissent ces félicitations d un oe agents les plus répugnants des Boche éclairer les braves gens qui nourraien encore s'abuser sur les dangers de tou mouvement séparatiste. Rien de plus respectable que 1 at.tn chement à la petite patrie, à sa langue à ses traditions, à condition que ce sein timent se subordonne toujours à ce qu l'intérêt supérieur de l'unité national réclame de tous les Belges. En dehor de là, il n'y a place que pour une poli tique de clans exposant aux pires cata: trophes, avec la nation tout entière, le petites patries au nom de qui on pri tend parler. Pour ne parler que d ai très victimes de l'Allemagne, 1 exeir pie de la Pologne et des Polonais es assez éloquent pour qu'il soit supcrll d'v insister... www — ■ — LE RAVITAILLEMENT DE LA BELGIQU Jusp'a présent flmestsMr ONT ÉTÉ PERDUS malgré lespromesses allemands Londres, 27 mars. — Le Times appren que depuis -que la commission améneak d© secours en Belgique a commencé c fonctionner, em novembre 1914, dou®> ste< mers de diverses nationalités, emptoyi par la commission, ont été perdus. Ces actes de destruction ont été aecom plis malgré la promesse formelle faite ,pi les autorités allemandes aux ministres d< Etats-Unis et d'Espagne à Bruxelles, qi le Allemands n'entraveraient pas les me vements des navires portant des provisioi pour les régions occupées. WWW Au cap Ferrât Nous avons reçu au sujet de la situatk à l'hôpital militaire belge du Cap Ferr une lettre contenant; des renseignttieti extrêmement détaillés. Nous remetêdoi le lecteur qui a bien voulu nous docuime ter ainsi et nous lui promettons de tir le meilleur parti de sa communication, nous permettra cependant de ne pas publier actuellement. Une enquête est o verte par l'autorité compétente et il e permis d'espérer que cette enquête se: sérieuse. Nous y aiderons pour notre pa en versant au dossier de cette affaire, tjo; toutes les conditions de dscrétion néc< saires, Isa renseignements qui nous ont ( fournis. Nous avons confiance que tout choses seront bientôt remises en bon ord ït que nous n'aurons plus à y attirer 1'; '.en tion j?uM£oie„ la transfiguration des nations La page de la Belgique M, S. N. Watson', recteur de l'église américaine protestante de Paris, vient d'écrire dans la Ttevue hebdomadaire n» du 24 mars), un bel article sur la transfiguration des nations par la guerre actuelle.Nous détachons de ces pages pleines de sympathie pour les peuples de l'Entente, ce passage où l'auteur rend à la Belgique un précieux hommage : ... Et il y a, en outre, une autre transfi-1 Quralion qui a suivi celle de la Belgique et qui y a trouvé son origine, je veux dire une transfiguration de (• rite l'idée d'une vie nationale terre.-lrs ; et c'est bien là de quoi nous donner un ' immense espoir pour l'avenir de ta ja-s a. car on a vu tous ceux qui pensent ' moralement acclamer ces jours-ci ceux qui nous ont dit ■: « La Belgique ne sera pas écrasée ; nous ne le pcimet-1 irons pas ; » tandis que ceux qui ont ' cherché seulement à étayer Vexistence '' corporelle de la Belgique sont inquiets ; et mécontents d'eux-mêmes. 1 La Belgique surgira de ses cendres ; i elle sera glorieusement reconnue com- > me le représentant de tout ce que le ' monde considère comme la signification ! de la vraie vie d'une nation, parce > qu'elle n'a pas tenu à tout prix à gar-' 11er sa vie en elle-même. Par sa trans-: figuration, elle a démontré une vérité ' éternelle, que maintenant le monde ' connaît, et cette leçon sera inscrite dans • le livre d'or de tHistoire. . . WWW — : Sous la botte allemande LES ARRESTATIONS SE MULTIPLIENT A BRUXELLES 3 t La domination allemande se fait de plue - en plus tracassière en Belgique. 3 M. Paul Terlinden a été condamné à un - ,an d'empriaDnneïîTént en. Allemagne. <Dé-, puté suppléant de l'arrondissement de 5 Nivelles et bourgmestre de Rixensart, il était resté à son poste, protégeant ses ad-3 ministres contre les vexations des AHe-î mands. Sa tille, la baronne Jean- de Co-3 ninck, qui secondait son père a été con- - damm.ée à un mois de prison à Bruxelles. Le baron de Coninck est au front et Madame Paul Terlinden est depuis deux ans infirmière à l'hôpital de Poperinghe. Le fils et le gendre du baron de Fajve-reau, président du Sénat, 6ont emprisonnés depuis plusieurs mois à la caserne de 3 la Chartreuse, à Liège. 5 ^ WWW — ! L'appel des socialistes belges ; m socialistes rosses 3 5 Nous avons dit que- MM- Vandervelde el de Brouckère ont adressé, au nom des s socialisteis belges, un appel aux socialistes r russes. . . , .... Plusieurs journaux parisiens ont public die cet aippel un texvte contenant quelques inexactitudes de détail. Voici 1© texte au-k thentiqu-e du télégramme envoyé à M. Ke-i rensky, ministre de la justice daifs le gouvernement provisoire : Au nom des ouvriers belges, réduits au silence, depuis trois ans, par les envahisseurs e de leur pays, nous envoyons au prolétanal ~ russe notre salut fraternel. L heure est décisive. U en est parmi vous qui attendaient de la défaite la chute de l'autocratie : c'est l'et I fort victorieux du peuple russe lui-même qu: S vient icîe la faiire tomber. Désormais, il n'y a iplus de dou/te possiiblc sur le caractère et la portée de la lutte su prème qui a le monde entier pour champ d( bataille. , , _ D'un côté, il y a tous les peuples libres b qui font dans l'intérêt commun, une guerr< de défense, de libération ou de solidarité. De l'autre, il y a les trois derniers repré sentants de Tabolutisme, qui ont commi: 1 inexpiable crime de déchaîner la guerr< d pour satisfaire leurs ambitions et imposer î e l'Europe leur régime politique et militaire. 0 Si la grande cause de la liberté triomphe , ce sont les voies largement ouvertes à l'é miancipaifian des travailleurs ; c'est demain 5' internait-ionale rétabllie sur les bases di l'autonomie des nationalités et du droit de i- peuples de disposer d'eux-mêmes. il- .Si pour le mallheiur du monde, le diespe tisme devait l'emporter par la déiaillanc de ceux même qui viennent de donner au: , travailleurs d'Allemagne et d'Autriche, 1 plus splendide des exemples, ce serait la fli ls de toutes nos espéranccs, et, pour les petite nationalités, pour la Belgique surtout, qu n'est entrée dams cette guerre que pour rem - plir ses obligations internationales, la n« gation même de son droit à l'existence et s condamnation à une insupportable serv: tude. Mais nous avons confiance dans nos frt res de Russie. Nous avons l'absolue convic tion qu'après s'être libérés eux-mêmes, il ,tr] continueront la lutte pour assurer la libère II flion des autres, et c'est avec cet espoir qu ts nous saluons la révolution russe, qui do; is assurer et réaliser, pour être comiplètemer n- victorieuse, la défaite décisive des dernier -.r représentants de l'autocratie en Europe. Il Les membres du Bureau du Conseil généré la du Parti ouvrier résidant hors Belgique Emile Vandervelde, Louis de Brouckère. iwvwwv - rt is LésccrctdcWilhelmshavei «- té es Londres, 27 mars. — Les journaux d ne Wilhelmshaven annoncent que le port ser kt- fermé au public pendant une quinzaine c ■mm. jSept villages enlevés de haute lutte ■ ■ WV+T+WV La cavalerie britannique entre dans Longuavesnes, Liéramont et Equancourt ■ wv^vw Les Français emportent les deux Goucy, Petit-Barisis et Verneuil COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Au sud de l'Oise, nous avons poursuivi nos progrès dans la basse forêt de Coucy dont nous.occupons toute la partie rord. L'ennemi a été rejeté au delà de la ligne Barïsis-Servais. Au sud de la forêt, nos troupès ont en-levé brillamment, au cours d'une attaque de nuit, le village de Goucy-le-Château, énergiquement défendu par les Allemands. Dans la région au nord de Soissons, nous avons enlevé une ferme au nord-ouest de Margival et un point d'appui tenu solidement par l'ennemi. En Argonne, nous avons réussi un coup de main dans le secteur du Four-de-Paris et ramené des prisonniers. En Lorraine, une tentative ennemie sur nos petits postes de la région de Létricourl a complètement échoué. Nuit calme partout ailleurs. 23 heures. Entre la Somme et l'Oise, l'artillerie ennemie violemment contrebattue par la nôtre a bombardé nos postions sur le front Roupy-Essigny-Benay. A plusieurs reprï. ses, les Allemands ont fait des tentatives d'attaque qui ont été arrêtées net par nos feux. AU SUD DE L'OISE, NOS TROUPES ONT POURSUIVI LEUR SUCCES. TOUTE LA BASSE FORET DE COUCY AINSI QUE LES VILLAGES DE PETIT-BARISIS, VERNEUIL, COUCY-LA-VILLE SONT TOMBES EN NOTRE POSSESSION. NOS ELEMENTS AVANCES ONT ATTEINT EN QUELQUES POINTS, LES LISIERES OUEST DE LA FORET DE SAINT-CO' BAIN ET DE LA HAUTE FORET DE COUCY. Nos pertes ont été Ngères au cours des combats livrés dans cette région. DANS LA REGION AU NORD DE SOIS SONS, NOUS AVONS REALISE DE SE- RIEUX PROGRES AU NORD DE NEU-EST DE LEUILLY. En Argonne, un coup de main sur les lignes allemandes du secteur de Bolante nous a permis de faire une vingtaine de prisonniers. COMMUNIQUE BRITANNIQUE Londres, 27 mars. CE MATIN NOTRE CAVALERIE A CHASSE L'ENNEMI DES VILLACES DE LONGUAVESNES, LIERAMONT ET EQUAUCOURT QUE NOUS OCCUPONS. AU COURS DE CETTE OPERATION, NOUS AVONS FAIT UN CERTAIN NOMBRE DE PRISONNIERS. Pendant la nuit, l'ennemi a attaqué pour la troisième fois notre position au nord de Beaumetz-les-Cambrai et a eu un succès momentané. Ce matin, de bonne heure, nous avons repris le terrain perdu et rétabli nos positions. La nuit dernière, un raid ennemi a été arrêté, par notre feu à l'est de Ploegsteert. LES ALLEMANDS PREPARERAIENT-ILS UN AUTRE RECUL 7 SchaJhouse, 27 mars. — Il n'est pas encore établi qiue le recul allemand reste limité au front Soonme-Oise, lit-on dans le Bund. Et le critique militaire suisse, dont les sympathies pour I'état-ma.jor .allemand sont connues, émet cette curieuse suggestion : « Il reste à attendre si demain on ne verra pas un pivot semblable aiu pivot Co-ndé-Vailly iplanté en un autre point. Ainsi on gagnerait encore plus de temps avant de futures opérations, tout ein abandonnant de nouveau du terrain aux Français. » Lire en 2e page : LA SITUATION MILITAIRE La Situation ei) Russie ***** fr**** ■ ■ ■ ■— ■ » Le gouvernement provisoire, le comité des 1.600 et l'oeuvre de réorganisation et de défense nationale Ce n'est pas à Moscou, mais à Pétro, grade qiue se réunira l'Assemblée coinsti tuante russe. Aucune communication offi cieîle n'a fait connaître la significatior de ce clmais il n'est pas téméraire d< penser qu'en somgeant à réunir cette as semblée à Moscou, le gouvernement provi soire tentait de la soustraire aux influen ces démagogiques déchaînées dans la capi taie actuelle. Il n'est pas téméraire nor plus de supposer que, s'il a renoncé à son-dessein, c'est en raison de l'opposition di conseil des 1,600. Le général Komiloff commandant en chef du district de Pétro grade, doit compter, lui aussi, avec ce; révolutionnaires ombrageux. Il s'est vi contraint de laisser à Pétrograde « poui y défendre le nouveau régime » une par tie de la garnison qu'il voulait employer î la défense nationale. Chefs et troupes du front réclament ce pendant avec instances du renfort. « Il es nécessaire que ceux qui dirigent les mas ses populaires n'oublient pas que devan nous se trouve un ennemi puissant et dan gereiux » dit le général Roussky. « Ne tou chez pas maintermit à l'armée. Elle peu : sauver ou perdre la Russie. Nous avon deux ennemis prineipajuj, : les Allemand ■ et les provocateurs ; occupez-vous des dei ! niers, laissez-nous les Allemands et non : aurons la victoire » écrit de la premier 1 ligne des tranchées le 116» régiment d'ir fanterie au comité des 1.600. 1 Le gouvernement provisoire comprem i certainement son devoir et il semble dés: : reux de le remplir. Une dépêche annonc 3 que le général Komiloff a été chargé d déclarer aux 1.600 « qu'ils doivent choisi ; entre la continuation de la guerre ou 1 ^ capitulation devant l'Allemagne et que I i guerre est impossible s'ils continuent leu i agitation présente parmi les troupesl et leu 5 invitation séditieuse au peuple de ne pa i souscrire à l'emprunt de guerre. » Il est certain que l'énorme majorité de " Russes sont fidèles au gouvernement pr< 1 visoire et déterminés à tout ce qui est ni cessaire poui' défendre leurs libertés noi velles contre l'ennemi. Le sentiment de I province n'est pas douteux et à Pétro s gjsede même on a vu dimanche la foui •- ouvrière acclamer des régiments dont le 6 soldats défilaient, portant des pancarte -J avec des inscriptions qui disaient : « Oi J vriers, travaillez pour la défense de 1 Russie libre ! — Pensons à nos frères dar les tranchées I — Nous n'abaindonneroï ' pas les tranchées ! — Nous mènerons 1 : guerre jusqu'à la victoire finale ! — Gue re à outrance ! — Fabriquez des projet tiles ! » Le régiment de Volhynie, qui fut le pr mier à passer dans le camp révolutioi * naire, s'est rendu tout entier à la Doumi aux accents de la Marseillaise et drapea déployé. Plusieurs députés -sont vent e haranguer les soldats, leur promettant qi a tout serait fait par le gouvernement pr e visoire pour assurer la victoire complèt ■Trait signifigaty. iplujsieujg pacifisti ■ ayant essayé de prendre la parole ont été réduits aui silence ! Le gouvernement travaille de son mieuj i à tourner au profit du pays ces bonnes dispositions. Une dépêche de source diplomatique russe fait remarquer qu'en 24 heures il vient d'arriver à Kieff plus de vivres que pendant tout le mois de février. Avec la défense militaire, c'est évidemment i cette œuvre de ravitaillement qui est la i plus ungemte en ce moment. Puisse le gou-i vernement s'acquitter aussi de la tâch< , de direction pour laquelle l'armée et la - population lui font visiblement crédit. : « A l'exception d'un petit groupe d'où-i vriers imbus d'idées anarchistes emprun-' tées à l'Allemagne — dit une note offi- - cielle de Pétrograde, — tous les Russes l sont fermement décidés à défendre leua pays et la liberté. » ; Que lie gouvernement provisoire veille t donc à ne pas rendre vaine par défaut de - courage la volonté nationale. Il n'est pas t nécessaire d'être réactionnaire (pour lui - souhaiter de l'énergie. n Pourvu que nos amis les ouvriers e-t les soldats de La Commune de Pétrogradf 3 aient la bonne idée de coller sans hésita 3 tion douze balles dans la peau à tous le: - pacifistes bêlants qui excitaient le peupli 3 en ce moment à faire la paix avec les dcjjf, s autocrates de Vienne et de Berlin ! » Ces lignes sont de Gustave Hervé c'...r. la Victoire... — Stylo. e LES NEGOCIATIONS ENTRE LE COU ® VERNEMENT ET LE CONSEIL DES 1.60 Pétrograde, 27 mars, r Les négociations très délicates entre 1 r gouvernement provisoire et le comité mix s te des délégués des ouvriers et des soldat continuent en vue d'arriver à un compro s mis qui permette 1e parfait rétaBIïssemen p- de l'ordre et qui assure en même temp i- la conservation de la discipline parmi le i- troupes. ^ Si les négociations prennent un couir favorable, le mérite en revient surtout ai député de la Douma général Potapoff. C | général a affronté les forces obscures d 5 l'anarchie et a gagné l'estime et la cor l;" fiance du comité, et c'est lui qui les a pei a sluadés de publier une proclamation au ® années pour déclarer que la disciplin 5 doit être strictement observée et que le a or-dires aux troupes puibliés par le comit ■* des soldats et ouvriers se rapportaien seulement à la garnison, de Pétrograde. I LE CONSEIL MUNICIPAL DE ROME ET LA REVOLUTION RUSSE u is Le Conseil municipal de Rome télégrc :e phie le correspondant de la Croix de P; 3- ris,— a envoyé son salut i la nouvelle Ru: e. sie. Le docteur Borroméc, conseiller catlu w lique, parla, le premier, La députaliOD permanente DU BRABANT démissionne en bloc La Haye, 27 mars. — On apprend de Belgique que la députation permanente du Brabant vient de démissionner en bloc. On ignore le motif de cette décision ; on doit le chercher sans doute dans les entraves apportées par le pouvoir occupant à la gestion des intérêts provinciaux.La députation permanente démissionnaire est composée de MM. Ch. Jans-sen. Th. Lacourt, E. Richard, P. Raey-mackers et Ch. Gheude. — — ■ www — - LES FINLANDAIS et la révolution russe Les exploits d'un gouverneur germanophile Londres, 27 mars. On mande de Pétrograde à la Daily Chronicle : Jusqu'il y à quinze jours, la situation des Finnois était parfaitement impossible. A tout ibouft de champ leurs droits étaient méconnus, on les accablait d'indignités ; le mot d^oixlre était de leur reprocher leur inaction, et d'insinuer qu'ils étaient déloyaux. La censure empêchait toute expression de leurs sentiments, même en faveur de la Grande-Bretagne, de la France et des Alliés de la Russie.Le gouverneur germanophile, général Seyn, était entouré d'une clique d'espions et d'informateurs dqnt tous les efforts tendaient à semer le mécontentement dans la population. Accusés de sédition, les Finnois étaient bâillonnés s'ils essayaient de faire preuve de loyauté à l'égard de la cause des Alliés. Les villes finlandaises avaient organisé d'excellents hôpitaux pour les blessés russes, mais Seyn empêcha qu'on leur en envoyât. Rien d'étonnant que les Finnois eussent perdu l'espoir et se demandassent avec amertume pourquoi l'on appelait la guerre « guerre de libération ». Deô délégués finnois envoyés à Pétrograde «pour se mettre en rapport avéc la Douma furent suivis par les espions de Seyn, leur correspondance fut interceptée ; tous les efforts furent faits pour supprimer l'intérêt des Finnois à la guerre, et orienter leurs sympathies vers l'Allemagne. Si ces efforts n'ont pas eu de succès, c'est principalement parce que la majorité des Finnois continua d'avoir foi dans la Grande-Bretagne et dans la France, et parce qu'ils avaient une vague idée : que la source de leur oppression résidait dans l'esprit allemand du gouvernement russe. Mais le résuiltat premier de la politique de Seyn a été d'affaiblir la frontière Scandinave de la Russie en excitant la population finnoise et par là en causant de graves inquiétudes à la Suède. La restauration des libertés de la Finlande est un grand pas vers le renforcement des défenses russes dans le Nord. Il y a une armée russe qui demeure en Finlande, naturellement, pendant la période de guerre ; mais au lieu d'être environnée d'une population bourrue, soupçonneuse et que les sentiments éloignent d'elle, elle aura derrière elle un peuple libre qu'inspire l'enthousiasme pour la défense de la commune patrie et de la cause commune de la liberté. 1 M. Svinhu.foud4 le courageux président de la Diète finlandaise, qui fut déporté en. Sibérie il y a quelques années, va être ramené dans son pays ; de même tous les autres finnois emprisonnés ou exilAs pour leur fidélité à leurs convictions. DES VOLONTAIRES FINLANDAIS QUITTENT L ARMEE ALLEMANDE Londres, 27 mars. D'ajprès un télégramme de Stockholm à la i Morning Post, le Dagens 'Nyheier rapporte , que 13,000 Finlandais qui avaient pris du service dans l'armée allemande pendant la guerre ont décidé de rentrer en Finlande. —www ; Le Prince Frédéric-Charles A SUCCOMBE A SES BLESSURES 1 Londres, 27 mars. — Selon le Daily Express, le prince Frédéric-Charles de Prusse, qui fut abattu au cours d'un combat aérien au-dessus des lignes anglaises, est mort de sa blessure. Vq,vci dans quelles circonstanees exactes il l'avait reçue. Cannonné par l'artillerie britannique, i près d'Albert, son avion fut contraint d'atterrir dans les lignes anglaises. Le prince était blessé au pied. Il tenta de s'échapper au lieu de se laiser capturer. Un soldat anglais fit ce qu'il devai tfaire : il tira. Le prince fut touché aju ventre. Ilfut recueilli et transporté dans un hôpital d'Albert. Une ) péritonite se déoliara qui causa la mort,malgré les soins empressés qu'il reçut. www j L'armée grecque » de Salonique 5 ... 1 3 Salonique, 27 mars. — Un grand nombre e de volontaire de la Vieille-Grèce arrivent - journellement à Salonique pour rejoindre - l'armée du gouvernement provisoire. î Du 15 mars au 21, six cents volontaires e sont arrivés, parmi lesquels plusieurs offi- s ciers. é t www Un aviateur allemand tué Uilë ilote officielle de Berlin annonce .- que « le sergent aviateur Manchott est ,- tombé le 16 mars après avoir détruit le :- jouir même un baEon captif ennemi ; en i- trois mois, il avait "abattu 8 appareils et 3 1 ballons c^Etife. s, LES ÉTATS-UNIS ET LA GUERRE M. Lansiig fait présager . la coopération militaire et financière { DE L'AMÉRIQUE 5 New-York, 2G mars. — Le fait Important 1 du jour, en dehors de la première moi<ilU sation des milices, qui s'esS opérée avec 1 beaucoup d'ordre, es! une déclaration dE( - M. Lansing taisant présager la coopération^ ' militaire et financière des Etats-Unis avec la France. M. Lansing a déclaré aux mem-, 1 bres de la commission des affaires er.té-> j riofires que le président étudie un projet de? 1 loi où serait prévu l'envoi éventuel d'urf J corps expéditionnaire américain en France1. : Il étudie également un projet qui cssureV rait à la France une aide financière très '' importante. M. Lansing a ajouté qu'aucune décision n'ayant encore été prise i ces divers points de vue, il serait Tréma* , turé de communiquer dès à présent Ic-s a'é« 1 tails de ces projets à la commission. LE RECRUTEMENT DE L'ARMEE Et, ' DE LA MARINE EST POUSSE AVEC J INTENSITE i Washington, 27 mars. — On f,ssure ici | que tous les moyens sont employés pou? procéder sans autre autorisation au recru- j tement intensif dans l'armée et dans la< marine. Le Président Wilson emploiera le sys* , tème du recrutement volontaire jusqu'à cê( -qu'il ait obtenu les mesures législatives votées à la session du Congrès qui va $tre convoqué à cet effet. Dès à présent, il dispose des forces det guerre suivantes : 287,000 hommes de il ou-, f pes régulières et 88,000 hommes de milice., J Reste à compléter 127,000 hommes de milice nationale. Le6 effectifs de la marine de-f vront être augmentés de 26,000 hommes ?, pour que les forces normales de guerre ds l'Union soient complètes. Le secrétaire d'Etat pour la marine, M.i i Daniels, a lancé lundi l'appel de 4,600 hommes de supplément pour le corps de la ma-> rine. Des agents parcourent tout le pays eut = automobiles ornées de drapeaux pour le-< ver des recrues. M. Lansing a laissé entendre que le pré-j , sident pourrait demander au Congrès de déclarer la guerre en faisant valoir lesf' ( avantages qu'il y aurait à prendre les de- t vants. On s'attend à ce que le président!! Wilson demande au Congrès de fournir la France une aide financière et militaire. Seuls, quelques membres du clergé contrarient la fièvre d'enrôlement qui a répondu à l'appel du président. 1 Appel da Fusiliers Marins Washington, 2G mars. — Le Président Wilson a autorisé le recrutement d'un régiment de fusiliers marins, dont l'effectif sera porté de 10.000 à 17.400 hommes., ' (Havas.)— . ^ifH ' »• Le t Saint-Louis » arrive en Angleterre C'est le premier paquebot américain armé , Washington, 26 mars. — Il est officiel- ; lement annoncé que le transatlantiques américain Saint-Louis est arrivé sairt' et sauf dans un port anglais. C'est le pre* mier transatlantique américain qui effec-" tue la traversée de l'Atlanticjue depuis lar | rupture diplomatique des Etats-Unis aveq l'Allemagne et le premier paquebot amé« ricain qui ait été armé. [Le Saint-Louis, construit à Philadelphie er? 1895, est un vapeur à deux hélices de 164 mètres de longueur et de 21 mètres de largeur ; \ il jauge 11.629 tonneaux, est commandé paB i le capitaine Jamieson et appartient à l'Inter-' ■ • national Mercantile Marine Cy, du port de j New-York.] www « EN ALLEMAGNE i Il n'est pas question d'abroger la loi contre les jésuites Bâle, 27 mars.» La liœnische Zeitung publie cette note( ;! datée de Berlin : « Dans les milieux parlementaires bieitf ' informés, on déclare sans fondement lea 1 informations de la presse annonçant l'a* 1 bro-ga.tion prochaine de la loi sur les jésuà* . tes. En abrogeant cette loi, le gouverne* ' ment ferait encore, pendant la guerre, un}', premier pas vers la nouvelle orientation politique et devrait, pour être logique* déférer aussi aux vœux des Polonais, cora- r cernant lia modification ou l'abolition dess i; lois polonaises, ainsi qu'aux désirs de ceux*. 1 qui demandent l'élaboration d'un nouveau droit électoral pour la Diète prussiennes) ' Or, le gouvernement a réservé ces ques-tions pour le temps de paix, et il n'esft 1 guère probable qu'il change rien à cettei décision. On croit d'ailleurs qu'il se . trouvera", cette fois, une majorité au sein du Conseil i d'empire en fa.veur de l'abrogation de lct loi sur les jésuites. » f : j ———— WWW t ( AU BRÉSIL, îa Ligue de 3a défense nationafs dénonce le péril allemand 1 Rio-de-Janeiro, 27 mars. — La Ligue dq ' défense nationale, récemment fondée, vient ■ de tenir sa séance inaugurale, sous la pi é-^ < sidence do M. Altiuo Arontes, présidents 1 de l'Etat de Sao-I'aulo. L'assemblée a. adopté à l'unanimité une) | • motion d'énergique protestation contre lu i blocus allemand et ses procédés. Par !aj ! même motion, la Ligue se mettait à la dis- . position du gouvernement fédéral pour; préparer la défense du pays et étudier ton- 1 tes les mesures que comporte la protec» i tion de ses cont^ljtJ^nLWSB®'1

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods