Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1931 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 23 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2f7jq0tp0t/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

MARDI 23 JUIN 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNE - N° 174 abonnements Pour toute la Belgique Un an. • ■ » « * . fr. 3.150 Six mois. • « • - 4 » ■ 4.QS Trois mois « • . i. • • 2.SJ Gr.-Duchô de Luiemî). 20„2ïï tfiuoD poBtsIe. . « « ... • 2 0.0 5 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition (10 h. soir) Edition £}■ (minuit) LE XXe SIÉCLE Téléphones 3B4Q et 358Q Instarzl-are omnia, in Oùristt Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANRINCES Annonces ordin., petite Hgne i <MJQ Réclames (3* pege), la lign®. 6.53 Faits divers corps * • » 4.6HB Faits divers foi. • i »> fî-QO Réparations judiciaires » 3.0G Kécrologiea , » « 4 » 2.99 Les annoncos corrt reçues au bureau du journal 5 centimes 1© numéro EDITI ON & Religion, capitalisme et socialisme J'ai essayé de montrer ici même qu l'Eglise n'est pas responsable des méfaits d capitalisme. Le «Peuple» revient à la charge et j'ai 1 regret de constater qu'il me lance à la têt toute une volée de faits historiques parfaite ment irrélevants : Oharles-Quint, Philippe II la situation des paysans sous Louis XIV, le opinions de M. Woeste, Léopold II et la pt litique sociale du gouvernement eatiholique !. Il aurait pu ajouter l'Inquisition, Galilé et la papesse Jeanne! Décidément nous ne nous comprenons pas et sous les mêmes vocables nous entendon des choses différentes. Là ou je parle religio et doctrine, le «Peuple» répond politique. Un simple mot sur les questions acoej soires. L'Eglise n'est pas responsable de 1 politique du gouvernement qu'elle ne dirig en aucune manière; M. Woeste n'est pas que je sache, un Pèro do l'Eglise, et Léc pold II, malgré ses éminentes qualités, n' jamais prétendu au nom de très chrétien. Mais le débat est ailleurs. J'ai dit et j maintiens que l'Eglise n'est poyr rien dan les abus du capitalisme, et cette thèse est f évidente que je m'excuse de devoir insiste] *** Qu'est-ce donc que le capitalisme, don tout le monde parle pour le nonnir ou pou l'exalter, mais dont personne ne parle ave indifférence ? C'est tout d'abord un ensemble de fait d'ordre économique et technique. C'est I machinisme, la grande industrie, l'élargisse ment du marché, le développement du crédil bref une structure déterminée de l'organism économique. Devant tous ces faits techniques, l'Eglis est incompétente. Elle ne condamne ni 1 machine, ni le chemin de fer, ni le billet d banque, ni la culture intensive., Tout eel est en dehors de sa sphère d'action. Au cor traire? elle sympathise d'instinct avec ton ce qui permet d'accroître la domination d l'homme sur la nature. L'Eglise accepte tout cela successivemeu comme des faits providentiels. Donc elle r< çoit le capitalisme au sens technique du mo' comme elle a reçu toutes les# formes ant< riettres d'organisation économique. Mais le capitalisme signifie autre chose il implique une philosophie, une conceptio de la vie' individuelle et sociale, des droits c des devoirs de l'Etat, des droits et des de voirs des sujets. Or cette philosophie, je l'ai dit, c'est 1 philosophie du xvme siècle, saluée par tou les ennemis de l'Eglise comme la grande libi ratrice des esprits. Dans l'histoire des idée? le xviir siècle porte un nom significatif c'est le siècle de l'a aufklarung », c'est. le sie cle des lumières. Avant c'étaient les ténèbre* l'immobilité, le froid, l'ignorance, la superf tition, la misère. Après, c'est l'aube, puis 1 plein soleil, la lumière qui rayonne et la che leur qui réchauffe. Nous connaissons cc antithèses. La littérature les a revêtues d'u brillant manteau de métaphores clinquante et le journalisme les a fait entrer comme de dogmes dans l'esprit populaire. Or toute cette philosophie n'est pas autr chose qu'une dogmatique de l'égoïsme. L'économie politique libérale prétendai organiser la société par le seul jeu automo tique des intérêts en vidant les rapports so ciaux de tout contenu moral. La^ société ira d'elle-même, sans qu'il soi besoin ni même utile d'y faire interveni l'Etat, ni la justice, ni la charité. Adam Smith, Malthus, Uicardo, les phy siocrates, ces fondateurs du matérialism historique, nous introduisent dans un mond étrange et déconcertant, où rien de ce qu fait la vraie grandeur de l'homme n'apparaî plus, où la vie sociale se réduit à la produc tion des richesses et à l'échange; un mondi rigide et froid comme un mécanisme d'acier Toute cette idéologie est la négation radi cale des principes chrétiens. Or tous les mau: du capitalisme dérivent, non pas do 1; grande industrie qui est bonne en elle-même mais de l'atmosphère intellectuelle et moral» dans laquelle elle s'est développée. ^ Traduite dans les faits de la vie quoti dienne, cette philosophie matérialiste e athée a produit des maux incalculables. î Les patrons,les industriels, les financiers e 1 les marchands allaient poursuivre 6ans scru gule, au mépris des droits de la personne umaine, la richesse et le luxe. j Le résultat est suffisamment connu, c'es - le long martyrologe de la classe ouvrière. , Où donc est, dans tout cela, la responsabi s lité de l'Eglise? *** 2 Pas un seul instant l'Eglise n'a cessé d-protester contre ces doctrines de mort et le ' fruits de perdition qu'elles engendraient. Pa * les encycliques des papes, les mandement des évêques, les prédications des prêtres, pa la parole, par la plume, par l'exemple sur v tout, elle a multiplié les avertissements e -, les objurgations. Rien n'y a fait. L'Eglis< s'est heurtée à la coalition de toutes les puis ' sances. Les gouvernements ont été laïcisés e i avec eux la politique, le droit privé et le droi public, le droit international; et la force i a régné seule comme au temps du paganisme g On a laïcisé la morale, l'école, la littérature I l'industrie, la finance. Cela veut dire qu'oi a chassé l'idée chrétienne do la vie indivi auelle et de la vie sociale, et le résultat a ét ce qu'il devait être : en haut le luxe insolent la richesse sans devoirs corrélatifs; en bas 1; misère et la révolte. r L'Eglise a fait ce qu'elle a pu.D'abord ell c a duré, elle a maintenu sa doctrine et sa hié rarchie, elle a _résisté à toutes les attaque 5 sournoises ou violentes et cela,je vous assure n'a pas été peu de chose. Si le xix° siècle, vu du côté industriel, fai apparaître un lutte cruelle entre le capita et le travail, il nous montre d'autre part 1; lutte entre l'Eglise et la libre pensée. C'es l'époque des « kultùrkampf » dans tous le pays. L'ennemi est le même pour les ouvrier et pour l'Eglise. C'est la classe bourgeois libérale et franc-maçonne, dont Karl Mar: a disséqué, d'une plume tranchante comm un scalpel, la mentalité égoïste et mercan tile. Comment les socialistes peuvent-ils ne pa 1 voir l'étonnant parallélisme qui existe, a xix° siècle, entre la situation des ouvriers e ' celle de l'Eglise catihclique ! La religion n'est pas ralliée du capitalisme; elle en est la victime 1 1 * •» Les allié§ du capitalisme, je les vois, dan les chefs bourgeois du socialisme, dans ce ^ échappés des loges maçonniques qui essayer) . d'inoculer aux ouvriers ce venin d'anticlcri ! calismc qui a corrompu les bourgeois. Et c'est vraiment une énigme doulourcus' ! que celle qui se pose aujourd'hui. Oui ou noto 1 le peuple va-fc-iî se laisser prendre à cett< suprême duperie et se baisser corrompre jus ! qu'aux moelles par ses plus mortels ennemis ^ Ce que l'on pourrait faire est vraiment ma I gniûque. La société est mûre pour Torgani s sation pacifique de toutes les forces sociales \ De sourds désirs longtemps imprécis pren 3 nent aujourd'hui ime forme définie. 5 Aux luttes ardentes de la concurrence ei vue de l'or, succéderait l'organisation de j classes en vue de la vie, d'une vie toujoui meilleure, plus riche de biens, de vertus e !j de bonheur. Paix entre les hommes, entre le: . classes, entre les peuples ! A ces aspirations 'légitimes, la religion di Christ peut seule donner une direction et un--, sanction. L'Eglise d'aujourd'hui, dépouillée de lourds manteaux de la puissance et de la ri - chesse dont les siècles do foi l'avaient revê ; tue, a regagné la liberté et la souplesse d< i ses mouvements. i Une puissante sève de vie intérieure couh ; à travers ses membres.Le «Peuple» croit per - ceyoir dhez les catholiques une ineli£férenc< ; religieuse qui va s'accentuant ! Erreur pre fonde! Les derniers d'entre nous se senten ■ touchés par le renouveau de l'Egljfe. Il y < : des saints à nos côtés et nous vivons avei , eux. , €5i les ouvriers, mal gouvernés par de mau ! vais bergers, passent à côté de ce mouvemen sans le voir, ou pour le combattre, ils ren ■ contreront de nouveaux maîtres et de plu: i durs esclavages. AGEICOLA. ÏNos officiers à i étranger y O-Q-O- Le concours hippique de 'Londres La lieutenant Delvoie & lanciers, instructeur adjoint à Vécole d'équitation cVYvreu, qui est sorti vain-3ueur des épreuves équestres qui se sont poursuivies à Londres 2»'"dont quatre jours, 'f- Dehoie, qui a obtenu 984 pointsk avait pour concurrents des officiers anglais, français, norvégiens et russes.1 — jCe que coûte le socialisait aux finances publiques Voilà le ^«Peuple» parti pour une croisai financière. 1) Dans le «Peuple» du 22 juin, un Ion article du financier et administrateur ém* rite qui s'appelle Bertrand. 2) En de tumu tueuses italiques, le «Peuple» (même numére fait le procès du gouvernement « clérical qui, dit-il, a s'obstine à ne pas chercher l'argent où il esi c'est-à-dire à ne frapper que de façon dérisoire les valeurs mobilières entassées dans les co: fres-forts et tant de successions qui rusent ave l'impôt? > Ainsi donc le «Peuple» qui, l'an dernlei ameutait les rentiers et les financiers contr les projets du gouvernement frappant les""va leurs mobilières dans une mesure très me dérée, demande aujourd'hui qu'on augment ces impôts mêmes! Pour du toupet, c est d toupet. La conclusion de la philippique de l'illus tre citoyen Bertrand? vous la devinez : Pou rétablir l'ordre et la prospérité dans leur finances, les nations européennes n'on qu'une chose à faire : renvoyer leurs gou versements « bourgeois » et appeler les se ckilistes au Pouvoir!... Voire — comme disait l'autre. Nous avon vu les financiers et les administrateurs se cialistes à l'œuvre. Est-ce qu'ils ont fait mei veille? Est-ce que, dans nombre de commu nés soumises à leur bon plaisir, les taxes e les emprunts n'ont pas fleuri, tout de suite comme par enchantement? Qu'on demand aux habitants de Seraing, par exemple, o de Schaerbeek ce qu'ils pensent des grand financiers socialistes et s'ils estiment que 1 citoyen Bertrand est qualifié pour donner c: cette matière des leçons à qui que ce soil Qu'on demande également l'avis des Anvei sois, qui ont payé si cher<au témoignage d l'échevin libéral Louis 'Strauss, l'honneu d'avoir un échevin socialiste! *** Fort de l'autorité que fui confère sa mei veilleuse capacité, M. Bertrand fait le pre cès non seulement du gouvernement belge mais encore de tous les Etats bourgeois. « Cc qui caractérise actuellement les Etat gouvernés par la bourgeoisie, écrit-il, c'es leur mauvaise situation financière. Dans le monde entier, on constatcun déve loppement incessant et excessif des dépense publiques. C'est le cas pour ce qu'on appelle les grande puissances : France, Allemagne, Angleterre Russie, Autriche, Italie. C'est le cas aussi pou les petites nations, la Belgique, la Hollande c même la Suisse. C'est le cas pour les républi ques bourg-eoises comme pour les monarchie et les empires. Le mai est général et il prom des proportions effrayantes ! Voyons ce qui se passe en France. En 1890 le budget total de ce pays s'élevait à 3,289 mil lions.. En 1914, à 5,373 millions ! En un quar de siècle, le budget des dépenses a augment de plus de deux milliards de francs! C'est un véritable course à l'abîme ! j> Les audaces du citoyen Bertrand, parlan finances, n'étonneront jamais personne. Tou de même, ses aperçus sur la situation de 1; France déconcerteront plus d'un pur socia liste pour qui la «Marseillaise» est Thymn national de tout citoyen de l'univers. Hé ! Si la France se débat dans une tell détresse financière qu'elle doit emprunte: aujourd'hui, rien que pour combler le défi eit, 800 millions d'un coup; si pour trouve des ressources — car il-ne suffit pas de paye ses dettes — la France se croit obligée d'éta blir l'impôt progressif sur le revenu et l'im pot progressif sur le capital, à qui la faute s'il vous plaît, sinon à la démagogie radi cale et à la démagogie socialiste ? La course à l'abîme, en France, a com raencé le jour où le parti socialiste, grâce i la faiblesse et à la complicité de la bour geoisie radicale, a été associé au gouverne ruent et au pouvoir. Sur l'ordre do M. Jau rès, Pelletan et André, incapables notoires ont été installés au ministère de la marin) et au ministère de la guei-rc. Quand ils on enfin vidé la place, il a fallu dépenser de: millions par centaines pour réparer les brè ches faites par leur incapacité dans la cui rasse de la France, pour remettre l'armée e la marine françaises en état de soutenir un< attaque éventuelle. Prisonnier du parti so cialiste. 1& gouvernement français, tout 1< temps que le Combisme a duré, a subordonne les intérêts nationaux aux intérêts des fac tions démagogiques : ceci est l'histoire d'hier. Et voici l'histoire d'aujourd'hui : s M. Doumergue, pourtant radical bon teint a quitté le pouvoir; si M. Ribot n'a pas tenv plus d'une séance; si M. Viviani est menac< de tomber prochainement, c'est que M. Cail laux, sûr d'être secondé, ouvertement ov. sournoisement, par le groupe socialiste, t décidé de redevenir prochainement le maître de la France, le chc^E du gouvernement. Si le cabinet Barthou avait pu, l'an passé émettre l'emprunt rendu nécessaire pour h service de trois ans, il aurait emprunté plu: facilement,à de meilleures conditions,à 3 p.c au lieu du 3 et 1/2 qu'il va payer aujour el'hui. Mais M. 'Oaillaux ne voulait pas. E' M. Caillaux a trouvé, pour l'aider, tout le groupe socialiste français, plus responsable que personne du retard de l'emprunt et par tant des conditions déplorables dans lesquel les cet emprunt va se faire. *«* Quand donc M. le citoyen Bertrand pro pose .aux nations européennes, précipitées ai déficit et menacées de la ruine à cause de? excès d'une démagogie tous les jours plus avide et plus audacieuse, de confier leurs fi nances aux hommes d'Etat du parti socia liste ; quand il affirme que les finances de lr République française se relèveront comme par miracle le iour où elles échapperont an gouvernement ae la bourgeoisie — M. le ci toyen Bertrand se moque du monde. La dé niagogie, c'est-à-dire le radicalisme et le so cialisme sont pour une grande part dans les gaspillages des nations modernes. Croire qu'elle puisse sauver les organismes qu'elle a empoisonnés, ce serait donner dans l'homéopathie la plus baroque et la plus saugrenue. Tous les Bertrands du parti socialiste se prennent pour des. Hercules, nous le savons bien. Mais chaque fois qu'on leui a confié, sur leurs belles promesses et sui leurs boniments, le soin de nettoyer une écurie cI'Augias, il en ont remis, et point petitement.Co n'est pas encourageant, loin de là'..-a QHRONIQUE DU JpUF EXCOMMUNICATION Le la-Peuple» annonce que le citoyen Boi Ranger, conseiller oommunal de Forest, a ét rayé de la liste des mandataires socialistes. rîous avons dit l'origine du conflit surven entre le citoyen Boulanger et ses amis pol tique3. Affligé de voir dans quelle détress financière l'incapacité de la majorité carte liste avait plongé sa commune, il s'indign le jour où les dignes administrateurs sollic tèrent du conseil communal... une augmenta tion de traitement. Il refusa net de s'associe à cette dharge nouvelle et justifia^ son refu en montrant, point par point, le gâchis org£ nisé par les aelministrateurs en mal d'aug mentation. Nous avons rendu compte de débats auxquels ses protestations donnèrec lieu. Les socialistes ni le «{Peuple» ne réfutèrer jamais les accusations que le citoyen Boi langer dirigeait, notamment, contre l'adm nistr-.tion de l'nôpital. Le «Peuple» ad me ; que' l'on traite les malades pauvres à pe près comme des chiens et excommunie soler neliement celui qui a dénoncé les abus, celi qui, seul de son parti, a tenté de défendr les intérêts de ses concitoyens. Le citoyen Boulanger, aurait tort de s'e chagriner beaucoup. POUR LES SAUTE-RUISSEAU On se préoccupe beaucoup de la protectio de l'enfance. On compte beaucoup sur The mis pour assurer -une application efficace d la législation récente. On a raison. Ceper dant. c'est dans le temple même de la Juï tice aue se produit chaque jour un abus qu': serait granei temps de faire cesser. Les avoués et les huissiers doivent — e cela vaut bien quelques dépens — copier de montagnes de documents. On imagine diff cilement ce que la procédure en divorce, pou ne citer que celle-là, fait noircir de beau pa pier timbré. Avoués et huissiers mourraient d« fatigu s'ils devaient copier tout cela eux-mêmes Aussi chargent-ils de cette besogne un 0 plusieurs saute-ruisseau. Cet office ne néces sitanfc d'autre capacité que l'art d'écrire peu près lisiblement, avoués et huissiers 1 confèrent souvent à des gamins ou à de adolescents dont les prétentions sont me destes. Or, en matière de divorce, mainte requête: maint procès-verbal d'enquête, maint juge ment contiennent l'exposé détaillé des plu abjectes ignominies. Quand la justie>e prononce sur des faits, : faut bien qu'elle les connaisse de façon pré cise et excluant toute équivoque. Mais c'es abuser de l'enfance ou de l'adoleseeuce qu de les mettre au courant de ces choses. Sans doute il est des avoués et des huis siers qui n'ont point recours aux services d s et nous n'entendons nullement éten elre à deux honorables corporations le re proche que méritent des abus individuels Mais ceux-ci sont assez considérables pou que nous les signalions. Il nous paraît que les avoués et les huis siers, qui ont une chambre de discipline feraient œuvre sage et digne en prenant eux mêmes les décisions que la situation com porte. Bulletin p@iiti«gaa® «-—»o« " A-paisement très marqué dans Us rela tions de la Turquie et de la Grece. L'es prit conciliant du gouvernement ottomai dans le conilit avec la Grece proviendrai non seulement de la pression faite par le. puissances, mais aussi de la constatatioi que les accusations portées contre Vad ministration grecque cle Macédoine, < l'égard des musulmans, étaient sans fon dement réel. De l'examen auquel on s'es, livré, sur la provenance des nombreux réfugiés musulmans, on aurait acquis h conviction qu'ils venaient soit de Bulga rie, soit de Serbie, et un cinquième seule ment des nouveaux territoires grecs. Le. drogmans des diverses ambassades par tent pour Smyrne, où ils iront rejoindri Talaat bey et commencer leur enquête Dans les cercles diplomatiques de Cons tantinople, on tient que le danger d> guerre est conjuré. ■— Toujours à propos de la Conférenct de Niagara Falls le petit jeu de bascuL habituel. Samedi pessimistes, les nou velles redeviennent optimistes. M. Naon délégué de V Argentine, a vu à Washington MM. Wilson et Bryan, et à la suite de cet entretien, a dit : « Jamais je n'a, eu plus de confiance qu' aujour d'liui dan: le succès final des opérations de médiation », tandis que, de son côté, le président Wilson déclarait que les perspectives d'accord lui paraissaient meilleures. — Au sujet des affaires albanaises, h désaccord entre presse autrichienne ei presse italienne 's'accentue. La première, se faisant l'écho des opinions exprimée; dans les Cercles « bien informés », déclan que l'Autriche, ne voulant pas favorisai l'avenement en Albanie d'un prince musulman,est résolue à défendre le prince dt Wied. Elle ajoute qu'il n'est pas impossible que les rebelles albanais aient désormais affaire à des troupes autrichienne.< régulières. C'est l'annonce peu dissimulée d'une prochaine intervention militaire dt l'Autriche en Albanie. Les journaux officieux italiens, qui ne s'intéressent à l Albanie que dans la mesure où elle assure l'équilibre dans l'Adriatique,.envisagent maintenant l'érection des ports albanais en ports francs, sous le contrôle des Puissances, et seraient bien prêts de laisser à l'hinterland albanais le soin de régler lui-même son avenir. NOS FEUILLETONS TRES PROCHAINEMENT i « Petite Princesse », une œuvre délicieuse ri'Hnn™ P.RPVÎLLE Les Réflexions de M. ûhaindorg! Le patriotisme et l'école L'autre jour des journaux rapportaier, que des instituteurs allemands réunis e congrès à Kiel avaient été invités par U autorités navales, à visiter, les navires a guerre de la flotte. Nouvelle sans importance? Non pas. C n'est qu'un fait divers, je le veux bien, ma. combien caractéristique! C'est bel et bie l'application d'une méthode ingénieuse i > prévoyante employée pour inculquer au maîtres d'école d'Outre-Rhin le patrU - tisme et le culte de là force allemande. L'homme simple qui acquiert des connais sances étrangères à celles de son milieu i ' croit très vite un esprit supérieur. Son de l'ignorance, il s'imagine pour cela avoi sondé tous les mystères de la science. S ; bornant à contempler avec suffisance toi1 ce qu'il sait, il ne se rend pas compte d' Vénorme étendue de ce qui Lui reste à a; prendre. Et c'est souvent avec une confiant prétentieuse que vous Ventendrez disserte sur les problèmes dont les difficultés n'aj paraissent qu'aux hommes vraiment cuit vés, seids capables d'en mesurer la con plexité. Il ne prétend se laisser guider dans Vexi men de ces questions que par la logique, l logique simpliste qui est l'apanage de la nu diocrité. Enthousiasmé par Vabstractio dont ;il goûte les charmes sans en voir le dangers, il suit des raisonnements absolu dont il admire la hardiesse. Que peuven Vexpérience, les faits, les exceptions contr la rigoureuse exactitude de ses syllogismes Fi donc de tout cela! Les esprits émancipe, ne s'arrêtent pas à de semblables détails Et voilà la source de beaucoup d'idées, aust dangereuses que fausses, répandues sur l Liberté, la Justice, sur l'idée de Patrie! Se recrutant pour une grande part dan la ccLtégorie des gens qui commencent Va> cension de l'échelle sociale, les instituteur,< quels que soient par ailleurs leur intelh gence et leur dévouement, sont exposés < tomber dans ces erreurs, à enfourcher cc chimères. Aussi faut-il veiller avec soin no: seulement sur leur enseignement mais auss sur leur mentalité. C'est ce que l'on fait c, Allemagne où l'on ne manque aucune occo sion de montrer aux membres du corp enseignant l'armée, la flotte et, en générai tout ce qui symbolise la nation. On a dit que tes véritables artisans de victoires allemandes n'étaient pas tant le généraux et les tacticiens, mais bien le maîtres d'écoles. Ce qui est plus vrai encor c'est que l'esprit \public, en France, a dé, cliné dans la mesure où les instituteurs d la République se sont mis à prêcher Vantx militarisme et le socialisme révolutionnaire Veillons donc, nous autres Belges, sur l patriotisme de nos instituteurs ; veillons avec d'autant plus de soin que la loi le exempte de la meilleure école de nationa lisme : le service militaire, Graindorge. — Le temps p'il lait... et celui p'il fera Uccle, lundi matin. La pression est inférieure à 755 mm. sur le îles Britanniques, à 'l'exception du sud de l'An gletcrre, la mer du Nord et l'Océan au 3arg-des côtes ncirvégiennes et supérieure à 765 mrn sur la Russie, le golfe de Gascogne et la pénin suie hispanique. Le minimum, inférieur à 753 mm., se trouv au large des Hébrides. Un minimum secondaire voisin de 760 mm s'observe sur l'ouest cle l'Allemagne. Le baromètre descend sur le nord-ouest de: îles Britanniques. Il descend aussi très légèrement sur l'oues de la Baltique, le centre de l'Allemagne di Nord et la Bavière, et monte sur le reste d< l'Europe. Le vent est faible, de directions variées, su notre pays, où la température est comprise en tre 11° et 14°. Prévisions : Vent ouest à sud-ouest faible orageux. J Wilmart en correctionnelle L'auclicncs de lundi DEPOSITION DE M. DELANNOY ! _M. Delannoy, président de l'Union du Crédit, est cité comme témoin à décharge. Il dit cjue l'Union du Crédit a eu en report o à 7000 5 titres de Gand-Terneuzen, On n'a jamais véri-» fié ces titres : 011 ine le (ait jamais quand le ^ déposant est honorablement connu. ' ^ Au cours de 1910, M. Delannoy fut mis en ; défiance par le trop grand nombre de titres an nnm dp M D . pvîops 1p vAm_ e ! boursement. M. D... lui dit qu'il représentait 's an groupe et vint le trouver à ce sujet. / D'accord avec certains membres du barreauy ,■ qu'il a consultés, M. Delannoy estime que les ' obligations irrégulières ne doivent pas être considérées comme fausses. L'Union du Crédit ; demandait à ce moment 6 à 7 % d'intérCt et s empruntait à 4 et 4. 1/2 %r On entend ensuite la ;; OEPOSÎTÏON DE M. VAN DER MAELEN à Le témoin, chef du service des titres a s l'Union du Crédit, est également cité comme n témoin à décharge. Cette banque aurait eu en ■ l dépôt 8060 titres environ. 11 ne les vérifia point n car les personnes qui faisaient les reports , étaient honorablement connues et agissaient pour un groupe formé en vue du rachat des f titres de la ligne Gani-Tcrneuzcn dont on at-') tendait la reprise par l'Etat. Vient ensuite la BEPOSIT.ON DU CHAUFFEUR KELL£N3 5 Le vendredi 17 octobre, le témoin reçut l'or- 0 "dre de se trouver à midi avec l'auto de Wil-e mart devant les bureaux de Gand-Terneuzen. . A 2 heures il conduisit Nestor, rue Defacqz cy puis à Charleroi et à Mariembourg. Là, ils rencontrèrent Henri Wilmart, le jockey Stern et une dame et vont à Monalmc. Le leneîemain, " Nestor se fait ramener à Mariembourg. 11 c gagne alors Chimav où il prit le train. V Le témoin retourne chez ses beaux parents, s il reste sans nouvelles de Nestor jusqu'au 18. Ii a appris la fuite de son patron par les journaux.M. le président. — Vous aviez été chargé de transporter une malle : i avez-vous fait ? Le témoin. — J'en ai été empêché : le trans-. port a été effectué par le cocher de Germaine I-Iuber. On continue alors l'audition de la DEPOSITION DE L'EXPERT DUMOPJ M. Dumon dit qu'en ce quiconcerne Henten-ryck, celui-ci a conclu diverses opérations avec Waechter sur 8,645 titres, pour 2 millions 1/2; avec Dethier sur 440 titres pour 171,000; avec s Rasquin et d'autres, en tout il a opéré sur ^ 9,675 titres pour 2,628;000 fr. c Rasquin. — Te n:ai jamais fait de report • avec M. Van Ilentenryck. Van Henténryck. — Dethier me disait d'envoyer de l'argent à Rasquin au siège de Gand-3 Terneuzen; on n'a jamais protesté. M. Dethier. — Si j'ai dit cela à Van Hentcn- ■ ryck c'est sur les indications de Wilmart. M0 Braun. — Van Hentenryck avait déposé s on même temps que les Gand-Terneuzen, des Crédir Communal et des lots de ville : 800,000 t francs, n'ont-ils pas été perdue par Van Hen- 1 tcnryck i 5 M. Dumon. — En effet, Van Hentenryck a retiré un bénéfice de 161,000 fr. syr des opéra-r tions faites avec Waechter pour un total de • 567,000 fr. En 1911, Van Hentenryck payait Waechter avant d'avoir reçu ; c'est ainsi qu'il J a versé à Waechter 100,000 fr. de trop. Souvent c'est sur son propre avoir disponible que Vat. Ths champions cyclistes « >—»<.•—< 10 kilomètres à l'heure.f ! 1 Victor Lïnart qui dimanche, au Karreveld, 'derrière son entraîneur 'Junggeburth, gagna le champion* nat de Belgique de demi-fond, qu'il avait déjà gagné l'année dernière. Victor Linart a parcouru îe.s 70 kilomètres en 1 heure SS secondes (le rouleau de la moto se trouvant à 60 centimètres.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods