Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 03 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mc8rb6x40t/
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21 ANNÉE. — Série nouvelle. — N" 205 Le numéro : 10 Centimes (5 CEMTÏMES AP FRONT) Jeudi 5 Juin 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION filtr m fie la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n* 14.05 Directeur : FOAND ÎJEÏÏRA7 Tontes tes comrmmiciiïlons concert ant la rédaction douent être adressées 38" , rue de la Bourse. Le Havre. UONOON OFFICE: 21, Pan ton Strest (Broadmead House) LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 par mots. » 7 fr. 50 par Mmastr* H ors Franoo.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimo3ti*4 Angleterre 2sh.8d. par mais. » .... 7 sh. 8 d par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou .« Londres Annonces 4" page: 0 fr. 40 la llqne Petltesannonces4* page: 0ir.30la ligne Les petites annonces sont également reçues d la Société Européenne do publicité, lo, rue de la Viçtoir., l'aria, qui en a le monopole pour l'aris. Quotidien fc&eàoe paraissant ou Havre Lecpime du "Lusitania aFztQiirné contre rgUemoone uneA»A Mitée par 7QQ.Q00 Mmm • )»Q<t UNE LETTRE DU PROFESSEUR VANDERESSEN Nous avons déjà signalé, avec les louanges qu'elle. méritait, l'activité cle notrç compatriote M. Vanderessen, professeur à l'Université de Louvain, qui, appelé par l'Université de Chicago après le sac de Louvain y occupe une chaire d'histoire. Sur les trois millions d'habitants que compte la population de Chicago, plus de 700,000 sont Allemands. A l'Université même bon nombre de professeurs sont d'origine voire de nationalité allemande. Milieu particulièrement ingrat pour un avocat de la Belgique martyre. Notre compatriote n'hésita pas cependant. Dans des brochures, dans des meetings publics et contradictoires organisés pur ses soins, il fit le procès de l'Allemagne, le récit des abominations commises en Belgique par les soldats allemands, avec calme, avec mesure, avec toute la vigueur scientifique qu'on était en droit d'attendre d'un homme rompu, comme lui, à toutes les exigences de la critique historique. Sa cause, nous voulons dire celle de la Patrie, était à moitié gagnée quand les Allemands assassinèrent les innocents passagers du « Lusitania ». Ce forfait a achevé de les perdre dans l'opinion du peuple de Chicago. La lettre ci-dessous, adressée par M. Vaadercssen à l'un de ses amis, est pleine de détails intéressants qu'on lira avec plaisir. - Chicago, lo 15 mai 1915. Mon cher ami, J'ai bien reçu ta lettre du 30 avril. J'y répondrai longuement après-demain, car je suis surchargé de besogne. Le jour de la justice de Dieu a enfin sonné. Tu sais que les Allemands ont coulé le « Lusitania », tuant 1.450 hommes, femmes t enfants, parmi lesquels 115 Américaine. C'est le digne pendant de l'incendie de Louvain ot de la Bibliothèque universitaire des massacres de Dînant et d'Ancienne; c'est le plus grand crime de l'histoire, mais c'est aussi le crime qui a tué l'Allemagne. La justice de Dieu a voulu qu'ils commettent cette monstrueuse bêtise: VAmériaue tout entière est enragée. Les journaux, môme ceux qui favorisaient les Allemands, publient des articles stigmatisant le crime et demandant réparation. Tous à part quelques-uns, obstinés à défendre l'Allemagne malgré tout, crient vengeance. Le gouvernement américain vient de protester ce soir près du Kaiser, demandant réparation et la promesse que l'Allemagne cessera ses attaques contre les na-jVires marchands, même anglais. Or il est (presque certain que le Kaiser refusera. Dès lors est-ce la guerre ? Non, le président S Wilson est pacifiste et la plupart des Américains ne désirent pas la guerre. De plus, Sis n'ont pas d'armée. L'Amérique commencera par renvoyer l'ambassadeur allemand et par rappeler son ambassadeur de Ber-tln. Elle rompra toutes relations diplomatiques. voulant signifier ainsi qu'elle regarde /l'Allemagne comme exclue des nations civilisées. Cela peut conduire directement à la guerre. D;ans ce cas, les Américains aideront les Alliés. Voilà la situation. Elle est très sérieuse. La flotte américaine s'assemble ce soir à New-York. Quoiqu'il arrive. l'Allemagne est perdue. Tu ne peux pas te figurer la colère des gens ici. Les Américains, si sceptiques. appellent maintenant les Allemands dos Huns, des barbares et des meurtriers. Les Allemands d'ici ont une peur bleue : finie leur arrogance, finie la sympathie américaine. Oui l'Allemagne est perdue. On publie des lettres dans les journaux pleines do menaces pour les Allemands,des poésies sur le « massacre du Lusitania », et. quoique tout le monde reste calme, la colère a onvahi tous les cœurs. Ici, à l'université tous les professeurs sont d'accord pour dire que l'Amérique doit en finir avec les Allemands: le président de l'université a publiquement déclaré que la destruction du « Lusitania » est contraire au droit international. 11 y a chaque pour quatre éditions spéciales des journaux. Tu comprends que je lis tout cela avec avidité. Une autre conséquence.c'est que les Américains croient maintenant tout ce qu'on leur a dit des Allemands. Par une rencontre providentielle, il s'est fait que la Commission anglaise, qui a examiné les atrocités belges, vient justement do publier son rapoort. Les jonmaux l'ont imprimé ce matin, en dix colonnes. C'est une accusation terrible. Or ce rapport est signé par Lord Bryce. ancien ambassadeur anglais en Amérique un historien que les Américains respectent comme un Dieu. C'est le plus grand malheur qui pouvait arriver aux Allemands ! Plus personne ne doute à présent des atrocités-commises en Belgique : le nom de Lord Brvce suffit, et le « Lusitania » a achevé la conviction des hésitants. Oui, il est providentiel que ce rapportait paru en ce moment. Les j on maux lui consacrent dp longs articles, appelant les Allemands des brutes et des assassins. C'est une explosion de colère et de haine. Quel '«eau couronnement pour ma pro-pagnande ! Le rapnort anglais confirme Tï*es brochures. Ce midi,fous les nrofpssp'irs sont venus me féliciter, en me disant qu'ils étaient contents de voir Lord Bryce confirmer mon témoignage. La cause belge a donc définitivement triomphé. Vraiment, c'est le moment de la justice qui a sonné ! T/Allemagne a fini dans le monde : la Belgiaue est bien vengée 1 — lie roi d'EsT>agne, luttant contai les meilleurs tireurs, a gagtné au tir aux pigeons la ooupe offerte par M. Santiago Pi-gal. Il ni abattu vm?t figeons à 30 mètres o-aus en manquer un seul. — Par suite des achats des pavs belligérants, le chiffre total du stock d'or de la Rénublique Argentine est monté à 1.540 milliVvna /I.-» fr>r»r><-«a Traits d'héroismo Comment meurent nos officiers —0— (De notre envoyé spécial au Iront.) Tout récemment, les Allemands avaient réussi à prendre pied dans uno de nos tranchées les plus avancées de la léte-de-pont einevée réceinmeiu par nos troupes en avul de Dixmude. 11 fallait absolument les en dé-loyer.Le commandant avait nrécisément sous la main mi officier, ancien congolais, paBsô du , curps des transports ci l'iiUautefie, le capitaine Albert Van Egroo. On lui donne l'ordre de reprendre la tranchée coûte que coûte. En tête de sa compagnie, il s'élance en suivant tout d'abord les boyaux de communication ; puis, soudain, surgit, sabre au pomg, suivi d'un autre oflicier et d'un clairon qui --onne la charge, en rase campagne, à cent mètres de la tranchée ù reprendre. Electri-sés par son exemple, ses hommes le suivent, la baïonnette basse, hurlant comme des démons. En vingt secondes, ils sont sur l'ennemi. Quelques coups de feu, un cliquetis d armes blanches, la position est reprise et l'ennemi en fuite, laissant des prisonniers dans nos mains. Déjà, le capitaine éparpille ses soldats dans la tranchée, en face de chaque meurtrière, assignant à chacun le meilleur pos-le pour tirer sur les allemands qui ont fait demi-tour. Lui seul -voit pour tous, s'expose pour tous, pour mieux diriger les coups. Brusquement, ii tombe comme urie masse, le sabre toujours au poing, saris mouvement. Une balle l'o frappé en plein front: il es! mort sans souffrir, dans l'ivresse do la victoire, en songeant à la délivrante prochaine de la patrie, de sa patrie, de sa famille, de son père, vieux soldat qui est resté là-bas'et qui lui a dit en.août, comme à ses deux frères, officiers eux aussi, au moment dos adieux : ci Votre devoir ! » Comment un jeune soldat belge fit échouer une mine ûerii/ante Nos soldats font aussi, chaque jour, preuve du plus grand calme et du sang-froid le plus complet au milieu des dangers. Sous quelque forme que le péril se présente, il rencontre toujours nos petits Belges décidés et résolus. Le vendredi 28 mai, des sentinelles signalent 6ur le littoral une mine de contact sous-marine qui, ù la suite du bris de la chaîne qui la fixait à son ancre, s'en allait drossée par le courant et ia marée montante vers quelques barques de pêche ancrées à proximité de la rive. Elle passe entre deux d'entre elles sans les toucher, puis se dirige par saccades vers une troisième barque sur laquelle elle devait infailliblement se jeter. Des soldats, des femmes, des enfants se trouvaient à proximité, inconscients du danger. Tout à coup, un jeune soldat se précipita a la mer, se dirigeant vers la mine. SI parvint» à s'emparer du bout de chaîne qui restait fixé au terrible engin, quelques secondes a va ni que celui-ci ne heurte le oatè&u ; puis, il le tire à lui, l'entraîne et le fait échouer sur le sable, conjurant ainsi une catastrophe.La conduite de -ce jeune soldat,volontaire de guerre, Henri-Marcel R..., témoigne d'autant plus de bravoure que *»eu de temps auparavant, une mine avait explosé au moment de l'atterrissage, près du même endroit. A. M. DERNIERE HEURE Communiqué officiel français Paris, 2 juin, li h. 45. DANS LE SECTEUR NURD D'AliltAS, le combat a continué cette nuit dans le labyrinthe au sud-est de Neuville. Nous avons enlevé plusieurs tranchées et Sait de nombreux prisonniers. Le nombre total des prisonniers faits, depuis lundi scrir, sur ce point, dépasse quatre cent cinquante. A Neuville même, nous avons conquis un groupe de maisons où nous nous sommes maintenus mahjré plusieurs conlte-allaques. Dans les autres parties du secteur, notamment à Loretta, combats d'artillerie. SUR LE RESTE DU FRONT, rien à signaler, si ce n'est le bombardement deux [ois répétés de Reims et plus particulièrement de la cathédrale. LES OPERATIONS AUTRICHIENNES CONTRE L'ITALIE Amsterdam, 2 juin.— La « Vossisclie Zai-tung » apprend d'fnnsbruck que lo chef d'état-major général de l'armée autrichienne opérant contre l'Italie est lo général major Pichler. DOtf LES OPÉRATIONS RUSSES Petrograd, 2 juin (officiel). — Dans la région de Chavli, nous nous sommes emparés | du dernier village, fortement organisé par l'ennemi. Sur la rive gauche de la Vistule, l'ennemi a employé des gaz asphyxiants contre nos i positions de la Bzoura. Nous avons repoussé toutes ses attaques. En Galicie, l'ennemi a prononcé une série d'atlaques contre les fronts ouest et nord-ouest de Przemvsl. Il réussit à s'approcher A 200 pas de quelques-uns de nos secteurs, et il entra momentanément dans un fortin. Nous l'avons rejeté avec de3 pertes im- 1 menses, capturant 23 officiers et 000 soldats.Petrograd, 2 juin (officiel), — Dans la région de Van, nous continuons à poursuivre les Turcs, qui pe retirent rte Mnnsjhelaw. Nous sommes arrivés à Kopsel. ''IHIÏEKillEJE IA REINE Le Moniteur Belge du 1" juin publie la note suivante : « Se souvenant avec émotion des nombreux témoignages d'attachement qui Lui Lurent adressés à l'occation de sa fête patronale, S. M. la Reine, en présence du deuil qu/i atteint tant de familles en Bel-g'k|ue, prie ses compatriotes de remettre à plus tard les manifestations qu'ils voudraient organiser à l'occasion de son prochain anniversaire. » On député telgs arrêté et emmeM Allemagne Ainsi que nous le disions récemment, les Allemands ont décidé d arrêter, sans autre forme de procès, tous ceux qui exercent quelque ascendant sur la population belge, espérant ainsi attiédir les sentiments patriotiques de nos compatriotes. C'est ainsi qu'ils viennent d'arrêter, à Me-nin, le députe socialiste Debunne et de le transporter*"en Allemagne. M. Debunne avait rendu les plus grands services.aux populations des Flandres, dont il avait assuré lo ravitaillement. Cela gênait évidemment beaucoup les Allemands pour lesquels il n'était pas tolérable qu'un Belge s'occupât d'œuvres de bienfaisance et de salut public jusque sur les lignes de feu. Ils ont donc accusé M. Debunne d'intelligence avec le gouvernement belge pour l'enrôlement de volontaires et le paiement de salaires, et l'ont expédié Outre-Rhin 80019 autre forme de procès. L ÉS FÀIT SDU j 0ÏÏR. »t )« On télégraphie de Neus-York que la réponse du président Wilson à la note allemande définira les intentions du gouvernement américain dans la crise actuelle, de façon à ne laisser aucun doiUe quant à faction future qu'il se propose de prendre. Le pays est décidé non seulement à parler, mais à agir, s'il est nécessaire, au nom de l'humanité. La tactique allemande de vouloir igneyier le point de vue de l'humanité et se perdre en arguments techniques sur les points en discussion-, recevra une réponse appropriée. On. croit que Ut- nolo du président Wi7.ton, qui sera probablement envoyée aujouid'hui% mentionnera que, selon l'enquête officielle, la Lusitania ne possédait aucun canon, soit monté, soit démonté, et que le transport de petites armes et munitions avec des passagers ne constitue nullement une violation des sjàhiis fédéra>ix. On pense que la note insistera ensuite pour obtenir un désaveu formel du torpillage, du Lusitania et exigera que la guerre de sous-marins soit conduite dorénavant d'une façon plus humaine. Pas de nouvelle précise au sujet de la Roumanie. On assure cependant que son intervention ne tardera plus beaucoup. Les négociations entre la Roumanie et la Russie au sujet de la ligne du Pruth et du banal de Temesvai\ ne sont ' rs loin d'aboutir. Dès à présent, l'entente est, assure-l-on, absolue entre les gouvernements bulgare et roumain. Ce dernier ferait une rétrocession territoriale en Dobroudja au cabinet de Sofia., et aurait toutes garanties pour son action à l'occident. La Bulgarie entrerail en même temps en ligne et-prendrait position contre la Turquie. Les entretiens diplomatiques seraient achevés entre les deux Etals balkaniques, et ce serait la coordination des pffnr-t$ militaires qui serait actuellement à l'élude. i // est intéressant de noter que la presse allemande a en ce moment à l'égard de la Roumanie l'attitude qu'elle avait naguère envers l'Italie. Des journaux comme la Koel-nisrhe Zeitu-ng et la Frankfiuler Zeitung s'efforcent de démontrer que la aspirations nationales de la Roumanie pourraient être satisfaites par les Austro-Allemands mieux que par la Triple-Entente. Ils ajoutent, à Vadres- ! se de l'Autriche qu'il n'y a pas de raison | pour que l'on refuse à la Roumanie des con- \ cessions équitables, alors qu'on était prêt à | en faire de surprenantes à l'Italie. I e priucp de Wedel, ancien statthalter VAlsace-Lorraine, est, paraît-il, à Bucarest pour aqir dans ce sens, mais il n'est guère vraisemblable qu'il réussisse dans une td- \ che aussi difficile que celle où le prince de Bûlou) lui-même a échoué. mvvvw On mande de Budapest., au sujet d'une audience accordée par Vempereur-roi aux chefs I des partis d'oj)position à la Chambre hongroise, que le comte Apponyi a déclaré à nédacteur du Pesti Hirlap que lui, M. Ala-darzichi et le comte Andrassi avaient demandé à Vempereur-roi linp audience pour faire connaître franchement à Sa Majesté les vues que, dans les circonstances actuelles, il ne serait guère possible d'exprimer au Parlement.«vwww Les chances d'adoption du projet de loi hollandais fendant à rétablir temporairement auprès du Vatican la légation sunnri-mée en 1872 ont sensiblement diminué depuis la semaine dernière. Sur l'assurance dennée par le gouvernement qu'un intérêt national était en iqu, la Chambre s'y était h'.outrée généralement favorable; toutefois, elle n'a pas mis à l'examiner la hâte que désirait le gouvernement et qui aurait pu en assurer le voie. Aujourd'hui, il rencontre dans la presse de vives oppositions. Tandis que des milieux protestants y dénoncent une complaisance inadmissible à l'énard des catholiques, d'au-hes craignent qu'il n'y ait là une mesure destinée à servir les desseins de la diplomatie allemande. Quoi qu'il en soit, il parait bien certain que ces oppositions auront leur répercussion A la Chambre. .MAAA1 En Espagne, on signale quelques manifestations neutralistes de milieux germanophiles dont le Correa Espaftol continue à être l'organe le plus passionné. Ce journal vient de réclamer la tête du député Lcrroux, coupable d'avoir dit que l'Es1.to.g%1e devrait se joindre aux Alliés. D'autre part, on remarque la réserve prudente du leader iai-mAste Vanquez dr Mella, qui, parlant à Madrid, n'a }Hts du tout fait les professions de foi' germanophiles que le.s carlistes atleivJaient. LA BATAILLE DES FLANDRES MOU ■ ■ ■ — COMBATS D'ARTILLERIE Le grand quartier général belge communique la note suivante : iiluation le 1er juin : Bombardement intermittent de divers nohi.ts de nos lignes, principalement vers RamscapeUe, Pervyse et ha tête de pont au nord de Dixmude. —o— Au saillant d'Ypres L'AVANCE DES ALLIES PRES DE SAINT JULIEN Un télégramme de Rotterdam au « Daily Ma l » annonce que les Alliés avancent sur Saint-Julien. Devant les vigoureuses attaques précédée» d'un bombardement effectif des tranchées, la ligne allemande affaiblie c^e du terrain au ncrd-e*t. d'Ypres. En déipit des efforts désespérés des offi- 1 -oq n-sver"® trénp- ral disant do tenir les tranchées à tout prix, l'ennemi perd graduelement le terrain cm'il avait gagné il y a un mois. La 1 ■ <me -de l'ennemi a été percée sur différents points, mais il lutte avec un grand dAfeiir'n.iit charme maison, chamie bouaupf. d'arbres pt ehamie n'erre de mur. Au lieu de consister en une longue série de tranchées intactes leur Hrrne défensive pst mnîrtpnnnt irrégidiAre ot en no+its fortins improvisés à la hâte tout le long de la route entre Ypres et Dixmude. UN DEP**"*" DE L'ENNEMI SAUTE Amsterdam, lor«juin. — D'après les nou-vo'i <5 <r >nsmices par le correspond ant par-t;entier du « Telegraaf » d'Amsterdam un déoôt de munitions a fait explosion à Poel-capelle.il v eut oent tués et soixante-quinze blessés allemands. LES GAZ ASPHYXANTS Un officier belge nous écrit : « Lundi, à partir de 2 heures du matin, nous avons vécu à nouveau des moments terribles, car ces satanés Allemands étaient parvenus, grâce à leurs ga zasphyxianis, dont on sentait les effets jusqu'à 5 kilomètres en arrière, à percer notre front à l'ouest de la localité où mon bataillon est retranché. Mais une vigoureuse contre-attaque oDérée, le lendemain, le long du che-m n de fer a permis aux alliés de briser cette offensive. Ce genre de combats sont toujours très sanglants de part et d'autre. » Quand donc se décidera-t-on, de notre côté, à appliquer à ces misérables la peine du talion et quand les asphyxierons-nous à notre tour ? C'est d'autant plus urgent qu'il est difficile de résister à ces gaz empoisonnés môme lorsqu'on est muni d'un masque pour la respiration; ils vous aveuglent littéralement. » Tout cependant établit notre maîtris. » Dans le combat d'homme à homme, nous sommes supérieurs aux Allemands; du côté de l'artillerie, m'est avis que pour l'instant nous les surpassons à en juger par lo peu de dégâts qu'ils causent, si ce n'est sur les villes où ils tirent sans relâche avec des projectiles de très gros calibre, du côté avions, nous sommes les maîtres puisqu'ils fuient devant les nôtres; quant à leurs zeppelins n'en parlons pas : cela ne tue que les g°ns qui logent sous les toits. » Notre correspondant peut se rassurer et rassurer tous ses camarades puisque lo gouvernement français vient de déclarer dans une note adressée aux puissances étrangères qu'il entend, en s'inspirant uniquement de ses besoins militaires, recourir à tous les moyens qui lui paraîtront propres à mettre les soldats et les autorités militaires allemands hors d'état de commettre leurs méfaits et leurs meurtres. Et l'on sait que lord Kitchener a fait déjà personnellement des déclarations aussi catégoriques. »o« MOUVEMENTS de TROUPES ENNEMIES D'après des informations reçues par le <« Maa^bode » d'Amsterdam, il nasse à la gare d'Iïerbcsthal, de longs trains de soldats allemands grièvement blessés. D'autre part, on y voit passer aussi un <rrand nombre de trains contenant de l'infanterie qui a pris part aux comhats dans V Carpatbes. Ceux-ci sont dirigés vers la Franco. Il est passé en outre ici un train venant ^e 'a Frnm'p avec sent canins emi^mma.-gés par les Français aux environs d'Arras. AU MEXIQUE Dana le seul Stat de Mexico, 6C0.0G0 personnes (les deux tiers de la population) vont mourir de faim si l'on n'intervient pas 'La Croix-R-n-ge américaine adresse un .ajpei «ponr qu'on puisse envoyer dos secours au Mexique ; elle déclare •que la fametne résine d'uni bout à l'autre -de lia IU\r>ub!'iqiue; 600.000 personnes sont en danrjer d'O mourir de far!m à MexVo. Des énmmutefe ftt&quehtes .sont soulevées pafr La poipalace (pi a envaihi une fois la Gliaimbre des députés en criant : « Nous avons faô/m ! » Une épidicVm::ie de typhus a éclaté en pl>u-"siiiéniirs enidiroits. Un jour, la foule s'est précipitée sur la carcasse d"une moule morte die faim. Des enfanits ont été écrasés ot des femmes •biessées parm1 la fo-uilie durant une distribution d'aliments. On oroit que M>. Wilson enverra sous peu 'line nfo.be, «ous forme d'ultimatum, aux dliafs des différentes factions mexicaines. LE MEMOIRE BANNINI(1) Cornent la Belgipo lit mutilée an pli! ieia Prise 1814 Se 1815 viwvwmwwwM Enfant mal venu, géographiquement mai bâti, ia lieigique eat par dessus le marché un einanl exposé, daus le bons chinois du mol, c'est-à-dire que ia précarité de su irontière de l'est, aussi arbitrairement tracée que dil'iicile à défendre, la mettait à la orci d'un puissant voisin, dont les convoitises, depuis 16^1, s étaient plus d'une fois manifestées au grand jour. Avant de raconter la naissance dilliCile de la Belgique nie derne et d'indiquer,d'une main a m-si ferr que discrète, les redressements nécessaires, Bauuiiig a décrit cette chétivilé congénitale, au début du chapitre 111 de son mémoire, en quelques traits précis et vigoureux. Du seul point de vue littéraire, qui n'admirerait ce raccourci, où sont rassemblées et mises en lumière, avec un relief qui n'appartient qu'aux maîtres, toutes les leçons de plusieurs siècles d'histoire ? « Les territoires qui s'étendent entre la Meuse et le Khin sont, depuis des siècles, et resteront longtemps encoro, 1 objet d'appétits invétérés, de compétitions sanglamob. Li^> agues ce iiuulkre qui tes coupent sont entièrement artificielles ; elles ne correspondent pas a des groupes nationaux non plus qu'à des déterminations géographiques ou historiques. Des vues politiques, des convenances militaires les ont établies exclusivement. C'est un des rares traités qui subsistent des traités do 1815, et lu conférence de Londres a plutôt empiré qu'amélioré ici l'œuvre du congrès do Vienne. » Le traité de Paris du 30 mai 1814 qui consacrait la défaite de Napoléon et qui préparait lo remaniement de i Lurope pievo^uit, dans ses articles secrets, la création d'un royaume des Pays-Ras. « Seront réunis à toute perpétuité à la Hollande les pays compris entre la mer, les ironticres de la l-rance telles quelles se trouvent réglées par le présent traité et la Aieuse, — disait l'articie m . les frontières de la rive droite de la lieuse seront réglées selon les convenances militaires de ia Hollande et de ses voisins. » Donc, voilà la Belgique menacée, dès 1814, h''ire coupée en deux. Seules les provinces situées sur la rive gauche do ia Meuse sont assurées de demeurer unies sous le sceptre du roi de Hollande ; celles de la rive droite deviendront ce qu'il plaira aux alliés vain-;urs.L'article IV du même traité augmentait cette incertitude et ouvrait la porte à un démembrement. 11 portait : « Les pays allemands sur la rive droite de la Meuse, qui avaient été réunis ù-la Fraiv-o m 1 serviront à l'agrandissement de la Hollande et à « des compensa lions pour la Prusse et lès autres Etats allemands. » La Prusse allait essayer tout de suite de confisquer tout le morceau. En vertu d'une convention militaire conclue entre les alliés le lendemain (31 mai 1814) du traité de Paris, la Prusse obtenait le droit d'occuper militairement toute la rive droite de ia Meuse, tandis que les armées anglo-hollandaises devaient occuper la rive gauche. Aussitôt, les hommes d'État prussiens travaillent à convertir ce droit d'occupation en un droit de souveraineté. Sans l'opposition de lord Cas-telreagh, ils mettaient une garnison à Liège et Dieu sait.quand on aurait pu les en déloger. La précipitation et la brutalité germaniques, qui devaient faire tant de tort, cent ans plus tard, à leurs héritiers, dans toute l'Europe, et annuler en partie la supériorité militaire de l'Empire, allemand, leur mirent l'Angleterre à dos. Ce fut leur perte et notre salut. Castlereagh objecta que Liège, étant sur la rive gauche, se trouvait en dehors des limites assignées ù l'occupation prussienne. Et Wellington afiicha le projet de porter immédiatement jusqu'au Rhin, — déjà ! — la frontière des Pays-Bas. Devant la résistance acharnée de la Prusse, le vainqueur de Waterloo céda. Peut-être n'avait-il exagéré les prétentions de l'Angleterre que pour faire reculer le gouvernement de Berlin. Quoi qu il en soit, sur la lisière de la Meuse et particulièrement sur la principauté de Liège, le cabinet de Londres tint bon. Et c'est grâce à l'appui prôlé par Castlereagh à l'habile et énergique diplomate choisi par le roi de Hollande pour défendre ses intérêts au Congrès de Vienne que la Pru^e dut- faire son deuil de nos provinces de l'Est. Fait curieux : ce diplomate, Gagern, était Allemand. N'empêche qu'il servit honnêtement son souverain d'occasion. 11 réclama au Congrès de Vienne, pour la maison a orange,outre la Meuse, la principauté de Liège et le Luxembourg. 11 réclama si fort et si bien que Stein, 1 un des représentants de la Prusse, lui chercha une querelle d'Allemand, c'est le cas de le dire, puisqu'il lui reprochait de trahir l'Allemagne au profit de la Hollande. « Princes allemands », disent aujourd'hui encore, avec l'accent que*l'on sait, les journaux d'Outre-Rhin, en montrant le poing â tous les princes d'ascendance allemande qui se permettent de mettre au-dessus des intérêts do Guillaume Tl 'es commandements de l'honneur et l'intérêt de leurs peuples... Gagern avait fort à faire. Metternich soutenait la Prusse de tout son pouvoir. La situation de l'Autriche exigeant, selon hiî, an'on établît fortement la Prusse et la Bavière sur; la rive gauche du Rhin, il était difficile do confier à la Hollande la garde du Luxembourg. Une figure de patriote tranche sur tous ces maquignons. Le prince-évêque de Liège, dont la souveraineté allait périr sans retour, sa fit l'écho et l'avocat de ses anciens sujets, orv redoutaient le joug prussien— déià ! — à l'égal de la peste. Sa documentation fut infiniment précieuse à Gagern, qui finit par ^nçrne^ In tyirt;e Anv termoQ Hes ar+;Hos 25 et 26 du traité final de Vienne, les Pays-Piq gardaient, à aueVmes cantons près • Einen, Monioie et Ma.lmédy, les anciennes (1) Voir les « XX* Siècle » des 21 et 25 mai. WVWWWVV i(VWVV V 1 pn.v : Liège, de Limbourg et da Luxembourg. 1 mi . -oiig et difficile combat livré par la Prusse aux iJays-Bus et a 1 Europe pour la possession de noire rive gauche de la Meuse. Battue, mais non pas rési.jnée, elle ne devait pas larder, nous le verrons tout de suite, à essayer de prendre sa revanche. La victoire fut longtemps disputée, et Banning avait raison d'écrire : « Il s'en est fallu de i>eii que la Belgique ne subit. en 1815, une mutilation irréparable. » Encore la Prusse avait-eUfle obtenu — avantage très précieux! — en faisant rattacher le dî:<hé de Luxembourg et le duché de Umbou-rg à la Confédération germanique, deux bastions sur nUtne Meuse», doux poternes pa.r où ses trompes pouvaient, un jour ou l'autre, dié-boucher facilement en Beltgi'que. A défaut de mutilation, l'Europe lui imposa une humiliation qui avait au moins l'avantage de tnaduire clairement le caractère subalterne du royaume des Pays-Bas, constitué dans l'intérêt de l'Europe uniquement, et à titre de barrière contre la France. Dans la pensée de Wellington, le nouveau royaume démit être une tête de pont de l'Angleterre. La Prusse voulait reculer jusqu'à la Meuse, d'une manière ou de l'autre. sa frontière militaire. D'où le fameux protocole militaire du Congrès d'Aix-la-Chapelle en vertu duquel un certain nombre des forteresses des Pays-Bas devaient recevoir des garnisons anglaises et prussiennes dès que le casus fœderis serait déclaré contre lu, France. La Prusse s'était re.orvée Huy, Namur, Dinant. Charleroi, Mariiembourg et Ph lippe ville. Ainsi l'Allemagne prenait moralement pied sur la Meuse, concluait Banning. Même dans une matière aussi grave, moralement, appliqué à l'Allemagne, prête à rire. Dans tous les cas. nos voisins n'étaient gens, pas plus en 1815 qu'aujourd'hui, à se contenter d'a-v-antagîes platonii.jjes. La Prusse osa demander. à cor ei à cris, par l'organe de ses généraux, que l'Europe autorisât un de ses corps -d'armée à se tenir en permanence dans le Bas-Rhin, concentré et tout prêt à entrer en campa,gne, de façon à pouvoir so porter en Belgique 9ans attendre une d'éefara.t'on de guerre. Heureusement, le roi de Hollande se rebiffa. Grâce à l'appui de l'Angleterre, il esquiva cette nouvelle avanie, comme il avait esquivé, un peu auparavant, les garnisons étrangères qu'on avait parié de mettre, en supplément de celles citées ci-dessus, à Liège, à Anvers et à Tournai. La Prusse néanmoins avait fait un pas sur la Meuse, objet perpétuel de ses convoitises nationales. LE DEMEMBREMENT DE 1839 La Révolution de 1830 non seulement laissa notre jeune royaume dans la situar l:ion où !e traité de Vienne et les conventions additionnelles avaient placé les Pays-Bas vis-à-vis de l'Europe, mais aggrava encore notre quasi dépendance. Banning l'avouait sans ambages : « La Conférence de Londres, au lieu d'améliorer les conditions territoriales de l'ancien royaume des Pays-Bas les aggrava contre nous. » L'Angleterre voyait disparaître avec regret l'œuvre de 1815. Sans le prestige personnel do Léopold 1er, il n'est pas sûr qu'elle eût consenti à tenir, même en rechignant, la Belgi ue nouvelle sur les fonds de baptême. Sans doute s'y rendait-on compte qu'un pays si rebelle à la domination étrangère, si spontanément soutenu par la France et si heureusement gouverné par un prince entouré de l'estime universelle ne se laisserait pas mutiler facilement. En Allemagne, oè fut de rirritatioh. C'est elle qui m:it le plus de hâte et le plus d'âprelé à exiger que la Belgique reprit vis-à-vis de l'Europe l'obliga',ion imposée en 1815 aux Pays-Bas. D'après l'article secret de Ja convention des forteresses du 14 décembre 1831, ratifié par le roi Léopold le 5 mai 1832( les quatre Puissances peuvent tenir garnison dans plusieurs de nos places fortes et le roi de Prusse a le droit d'occuper éventuellement la forteresse de Namur avec, il est vrai, cette henreuse restriction, fondée sur une convention conclue en 1818, auo !e casus fœderis devra être déclaré au préalable oar les quatre cours de Londres, Berlin Vienne et Saint-Pétersbourg. Rêvons-nous ou s'agit-il d'événements antérieurs au déluge ? r Si le traité des 24 articles était à refaire, écrit Rv-ning. les Pays-Bais, l'Angleterre, la l-rance et la Russie elle-même montreraient certainement autant d'empressement ù renforcer la Peljiinue qu'elles v marquaient de répugnfihce autrefois. C'est que la Belgique- ouverte du Nord au Sud sur la frontière orientale, a laissé la place libre ù l'Allemagne qui. transformée en pmssnnl état militaire, ayant substitué à l'ancien système (lé-fensif de là-Confédération une org^nis^. on essentiellement offensive, de Cologne. d'Aix. do Trêves et de Melz. «.disse aujourd'hui ?mssî irrésistiblement vers 1° Meuse que la France se portait jadis vers le Rhin. » T.es Irai tés de 1831, ratifiés on 1839, enlevèrent à la Belgique une partie du Limhotirg et du Luxembourg, où ils installèrent définitivement. la Confédération germanique avec la Hollande et l'Allemagne. C'est donc au profit de l'Allemagne que s'accomplit, cette année-lft. le démembrement de la patrie. Si sa marche en avant vers la Meuse, on dépit de la victoire diplomatique qui lui donnai4 oes postes avancés, subit un temps d'arrêt, ce ne fut point faute d'ambition ou d'anné-<'t. piais uniquement à cause de l'esnôoe do nnralvsie dont elle se trouva frarwnée par l'antagonisme auquel ia Prusse ot l'Autriche fnrent aux nrîsos pendant plusieurs armées. On 1p vit bien amrès ouand la u Confé dération germanique, constituée nnur la défense. eut fait place à l'Empire d'Allemagne, gouverné par une dvnastie conquérante ». » Qui tient Ja Meuse tient la Relgianc n ; nu'on se rappelle cet axiome de Jommi. R.aiwoehée de la Meuse par l'Europe. l'A,11e-m-a.'mo était du même coup rapprochée de la Belgique : l'Europe et la Rel.çriqup viennent de V vérifier à leurs dépens: Banning voyait très bien, lui, dés 1881, 11 Que le grand-duché de Luxembourg n'a qu'une existence précaire ; 2) que la Hollande est

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