Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 18 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vh5cc0w256/
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25e AN-^ÉE.— Série nouvelle.—N* 648 Vendredi 18 Août 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION Il<er, raa ds la Boursa — LE HÂ.YRE TÉLÉPHONE :n'64BELGE BUREAUX A PARIS : 33, tue Jsan-i/acques-fiousseau, 33 nQ« londoisï offices 21. PANTON STBEET L s/ce star Square, S. W. Siretleor : OTASB HEÏÏRiT iwvwwwwr 10 cent, te (%1° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franco...... 2 f r. 50 par mois » 7 fr. 50 par t^mestra Angleterre.. 2 «h. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestro Autre» pays. 3 fr. — par mois » , 9 fr. — par trimeslro PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçue« à la Société Européenne do Publicité, 10, rue de la Victoire, Paru-«ut en a le monopole pour Paris. 5 cent, au "front M Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris L'alcoolisme en Belgique Prohibition, Monopole ou Taxation ? Nuire article du 12 août dénonçant les grave* débuts de la loi de 1912 sur la vente de l'alcool a élé très remarqué cl c'est jusure, l'aaleur de cet article étant un spécia-Hsle des questions fiscales. Nous recommandons également ù l'attention de nos lecteurs la seconde partie de son élude qui rçe lés irtléresseva pas moins que la première : Il est donc établi que noire plus récente loi sur l'alcool (12 décembre 1912) a été ,au 'point de vue de la lutte cfrntre l'alcoolisme, uttal heure ise.'Où faut-il chercher le remède ù ce fléau national ? 11 exislfe un remèdfe d'une efficacité abso-•fue et décisive : la prohibition totale de l'alcool. Mais, hélas ! bien que tous les partis s'associent généreusement' à la lutte contre l'alcool, il y a peut-être lieu de craindre que notre Parlement lie soit pas assez fort ou plutôt — disons le mot — assez courageux pour voter une mesure aussi radicale. Ou invoquera les neinibreux intérêts que cette suppression compromettrait : l'intérêt du lise (iin demande à l'impôt sur l'alcool une bonne partie de ses,revenus (plus de 70 millions par an) ; — l'intérêt des industriels, fabricants, cabaretiers et intermé-^Uaires de tous genres qui y trouvent leur '.bénéfice ; — l'intérêt de l'agriculture qui fournit aux distilleries les matières premières et qui en utilise les déchets pour l'élevage ; — et même l'intérêt du malheureux ïpii s'intoxique et qui se venait privé de la (satisfaction passagère et factice que l'alcooi lui procure !... On pourrait répondre d'un seul mol è fouîtes ces objections que, si l'intérêt généra' exige la disparition de l'alcoolisme, tous les autres intérêts, y compris celui du fisc, /doivent passer au second plan. Mais, il y s {vus-*, ..ces intérêts particuliers eux-mêmes firafitéraient de la prohibition de l'alcool. -N'oyons' l'exemple que vient de nous don aier l'a Russie. En pleile guerre, alors que les dépenses allaient sans cesse croissan "ot que les difficultés budgétaires augmen (aient, ello n'a pas hésité à renoncer au rno ingpo'e Cf l'alcool et à diminuer ses recette* '4c près d'un milliard de roubles. Mais im médiateinenl, ainsi que'le déeterâ/t derniè ireimcnl, à Paris, M. Bark, mtnisèra des Fi naneçs de,Russie, les heureux effets de lf "suppression de l'alcool se sont fait sentir Ceis chiffres qu'il a cités quant à l'épargne lipublicpie le prouvent à l'évidence et oerth wighfien talion d,e la, richesse lui a permis d< jehtiirchier. dans d'antres impôts, une compen 'kiWon du revenu qu'il venait de perdre « Nous nous réjouissons de cette tripla conséquence dé la su(tpcsèetatt de l'alcool vMiicliiiait M- Bark : saritA, sobriété écono Mie. Sans môme escompter le résultat1 clié 1; guerre, nous pouvons dire, dès à présent que la Russie sera demain moralement e .matériellement, plus forte, que jamais. » î<jn dépit, de cet exemple, nous douions ce pendant que la prohibition totale de l'aîcoo i-mii ù la veille d'être édictée en Belgique jF,n France.; on n'a pas osé supprimer, mêirn >-mporaireinenl. le privilège des bouilleur: cru. M. Ribpt a. élé forcé de se rallier ; «a amendement cari réduisait ce privilège : MiK litres. Il a d'ailleurs a«i très sagement car en celle matière, îi défaut d'obtenir G tjiuie l'i.11 voudrait, il faut accepter ce qu'il es p< ssible d'obtenir. ... t liai s le cas, où il faudrait se résigner, fia Belgique, à acccpler une mesure moins radi raie que la prohibition, on songerait vrai (semMableme.nl au monopole, qui a été consi jidéré, dans beaucoup d'e pays, comme 1 «noyen fiscal le plus efficace. Mais établi iin'mouopiite est toujours chose très grav surtout loisqn'il doit aboutir à l'expropria lion d'exploi la lions libres. Sans aborder ic 4a discussion de la question du monopol nu général, nous nous bornerons à dire qu nous ne lui sommes pas absolument hostile ot que nous l'admettons pour des nécessité d'ordre public et quand les avantages qu' présente l'emportent de beaucoup sur le inconvénients. Mais, à notre avis, ce n'es pas le cas :pour la Belgique en ce qui coi cerne je monopole de l'alcool. Il présenterait d'inne part de liés grand ;àinconvénients. S'il s'agit d'un monopol ■complet de fabrication et de venle — le sei qui soit vraiment logique —■ l'Etat devra '•Mut d'abord exproprier toutes les distilleries Or, il y avait, en 19I2, 125 distilleries ai ïtives et l'on devine aisément quel capit; Lsera.il nécessaire pour réaliser sembla!)! '/opération. L'Etat, qui est reconnu comme u 'très mauvais industriel, serait seul ensuil >à mettre en œuvre toutes les matières pr< Entières : grains, betterave^ fruits, etc. Enfi Ml devrait procéder à la vente des alcools < créer encore dans ce but toute une armée c: (fonctionnaires et d'agents, ce qui ne para |n,ul 1 en i e ni d és i ra b le. D'autre part, queJ but se proposent le i-partisans du monopole ? Procurer, des ré: ;rtouroes au Trésor : di mil nier la consomma lion de l'alcool; livrer à la consommatio Ides alcools plus purs et mieux rectifiés. " Or nous pouvons très bien, sans recour au mtonopole, obtenir ces résultats par de rrîoveins dont nous disposons «actue,llcimen Il suiffirait de tes transformer et, outre qu'i ipermietiraient d'éviter les inconvénients d imonoipoîc, ils dH'riraieint le grand avanlas de ne pas sou,1 e ver la défiance et l'oppositio (qui accompagnent toujours de nouvelles di; hiositoins fiscales. 3ï--Ï!> _ i .four la pureté des'produits, "Me pourra (être assurée par le contrôle du fisc d'aï ioutes les usines en général. Ce contrôle e très rigoureux cl, ,au lieu d'être limité J'imipôl'. il pourrait porter sur la valeur dit produits au point de vue de l'hygiène p jblique. Pour comballre l'alcoolisme, nous avoi Vliit que les moyens fiscaux employés j.usqu ^pii'iserit avaient, été insuffisants. Cela ' i veut pas dire qu'ils aient été inefficaces e de fait. la relèvement des droits combi.ni avec La taxation des débits et la propagani antialcoolique avait produit d'heureux résultats. La consommation de l'alcool de bouche, qui était encore de 10 1. 03 par tète avant l'aggravation fiscale de 1896, est descendue progressivement ù 9 1. 37 en 1900, 5 1. 50 en 1900 et y 1. 2<> en 1910. Quant au nombre des cabarets, il âVail augmenté, de 1870 à 1889 — ce fait résulte d'un discours prononcé par M. Beernaeit en 1892 — de 81,273. Après" la loi du droit de licence, de 1859 à 1898, il augmenta-de 0,901. 11 aurait augmenté de 39,000 si l'augmentâtkin avait conlinué avec la, même rapidité qu'auparavant. Cies résultats ne sont pas encore suffisants, c'est entendu ; mais rien n'empêche de renforcer les moyens qui les ont produits, d'augmenter encore les droits sur l'alcool et de taxer à nouveau les débits. Sur ce dernier point, il ne faudrait plus de demi-mesures, plus- de distinction entre anciens et nouveaux cabaretiers, mais une taxe qui, très forte et payable chaque année, soit en quelque sorte prohibitive. Ce relèvement, des droits et cette laxe per-mieUtraient aussi de réaliser le troisième but, c'est-à-dire de procurer des ressources au Trésor. Les droits qui seraient perçus sur chaque hectolitre seraient facilement supérieurs aux bénéficies que l'Etat, mauvais pa.tnon, réaliserait lui-même. C'est en Russie,, croyons-nous, que le monopole fiscal produit l'es bénéfices les plus élevés. Le bénéfice y atteignait plus de ;t00 francs par hectolitre'. En Suisse, il est de 90 francs environ. Or nos droits sont déjà de 200 francs sur l'eaiurde-vie indigène et de 225 ou de 150 fr. sur les eaux-de-vie étrangères en cercles ou en bouteilles. Augtnei^ons encore ces d'inîts, si c'est nécessaire, et, d'emblée, sans courir aucun risque ni engager aucun capital, nous obtiendrons un revenu supérieur à celui que pourrait nous, donner le monopole. * sk 3k Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce sùijei. car nous n'avons pas la prétention de l'avoir épuisé, d'avoir produit tous les argur ments ni rencontré toutes les objections. Nous avons simplement voulu souligner certains points du! problème, laissant aux techniciens le soin d'approfondiir la question. La lutte contre l'alcoolisme dépend d'ailleurs encore d'autres facteurs ; elle trouvera un pré-■ cieux adjuvant dans le développement que 1 prennent, en Belgique, l'œuvre des habita-lions ouvrières et les autres œuvres sociales. ainsi que dans l'augmentation de la 1 question des vins français. Il importe de. se préparer à résoudre la ' question avant la coitàkjsion de la paix. Ja-' mais meilleure occasion ne se présentera. 1 La réforme fiscale pourra s'accomplir en même temps que la réforme géaiéra.te des • impôts Que les événements aurbnl'sjns doute ' rendue nécessaire et l'union qui se sera éla-1 Me entre tous lès parfis pendant la guerre facilitera considérablement la réalisation de ! oetlie œuvre qui intéresse au plus haut point ; -le bien commun et qui exige le concours de ; toutes les bonnes volontés. ECHOS i Un oubli réparé. I Parmi les officiers 'supérieurs de notre . armée qui ont jeté sur la division de fer (le ; 3e D. A.) une lustre que déjà rilistojre s ; cmisaca;", ligure au premier rang, ainsi, que i l'écrivait récemment le général Jacques, i (chef actuel de cette division), le généra , Meiser, commandant la brigade dont fai ï saiont partie, des 9e et 12e de ligne, qui ré t sLsIa du 18 au 25 octobre aux hordes aile mandes, devant Divmude ; nommé com mandeur ele la Légion d'honneur et décore de la Croix ele guerre française, le généra Meiser, dont les régiments, cités à l'ordri i du jour de l'armée, avaient été décorés d< - l'Ordre de Léopold, et dont la plupart de; - officiers avaient été décorés également - n'avait pas encore lui-même la Croix di e guerre, belge. r ~ Le Roi vient de réparer cet oubli en don 3 nant la Croix de guerre belge au généra - epi la méritait si bien, «pour le courage c •i le dévouement, s'exprime l'arrêté royal e- dont il a fait preuve dans le commande e nient, successif d'un régiment et d'une bri s .gade, qu'il a exercé au début de la campa s yne, » 1 s ., -0- t Le duc de Westminster, le plus riche '.propriétaire foncier d'Angle s terré; de retour d'un raid en automobile i e frontière extrême de la Tripoli laine, — ci i! il eut maille à partir avec les S.enoussis, -il a clé pris, à Paris, d'une forte crise d i. fièvre. Le duc a été' transporté à l'ambudane il insitafiée par lord Michelham à 1 Hôtel As e toria, d'où il sera dirigé sur l'Angieterr n dès que son ctal de santé le permeitra. e —o— n >t A l'évêché de Luxembourg. e it Mgr Koppes, l'évêque de Luxembourg dont l'état de santé avait inspiré à soi s entourage de sérieuses inquiétudes, ,va s- paraît-il beaucoup mieux. On ne croit pia i. cependant qu'il puisse continuer à admi n nistrer son diocèse. Le « Tijd » dit qu'oi s'attend à ce que le Pape lui donne pou r successeur l'abbé Kirch, prêtre lnxemboui s geois actuellement professeur à l'universi t. té de Fribourg en Suisse. s »r— O—^ c Mariage. 3- Jeudi dernier a eu lieu dans l'intimit ,'"le mariag'e ele M. Léon Collette, soldat bei ge blessé à Liège, attaché aux usines d munitions, avec Mlle Josépha Ortegat. La bénédiction nuptiale leur a été dor it née en l'église de la Sainte-Trinité à Se is \enoaks. 3t Les témoins étaient pour le marié, so à beau-frère, l'adjudant Léon Roussea.ux e •s pour lo mariée, son frère le sergent Loui i- Ortegat. ' —o—• IS , , 'y Générosité. 10 t. \\*us avoas ver-n 3 francs clo X... d ;« t'Vser,, pour une ' couvre ele bienfaisanci [C i Merci. LES SUCCÈS DE L'ARMÉE BELGE D'AFRIQUE Rien de plus encourageant, dit le " TIMES que la marche triomphante des colonnes belges wwwww vvwvvvw \w\vwv vvwvvvv OCCUPATION DU PORT DE KAREMA Le Times, du 15 août, consacre un Icadinq à la, guerre menée en Afrique Orientale Allemande. On y peut lire cet éclatant hommage) rendu à l'armée beige du général Tombeur : HOMMAGE BRITANNIQUE A L'ARMÉE DU GENERAL TOMBEUR Jjes dernières séiies de mouvements, qui enferment graduellement les Allemands el leurs troupes indigènes dans une région unique, ont commencé par les opérations des forces belges du générât Tombeur entre te lac TangangUa et 'le lac Yiclorià-Nyanza. RIEN DE PLUS ENCOURAGEANT DANS LA CAMPAGNE D'AFRIQUE QUE LA MAR CHE TRIOMPHANTE DE CES COLONNES BELGES DEVANT LESQUELLES LES ALLEMANDS FUIENT A CORPS PERDU HEUREUX PRÉSAGE POUR L'AVENIP DANS LES ÉVÉNEMENTS D'EUROPE. Le 27 juin, les Belges ont atteint le (ai Victoria en deux points, tandis que le H iuh une force de'Sud-Africains, comman/léc pu, •le général de brigade sir ( ■ Cren'e, débar quait à MwaÂza, à la pointe sud du lac Belges et Anglais, par des mouvementi combinés, chassèrent l'ennemi des région: nord-ouest du pays, et le reste des force, ennemies qui opéraient sur ce théâtre de h guerre fut refoulé jusqu'à Tabora, vill< importante sur la voie ferrée centrale. Le 3 août, les Belges prirent Vclfifi, su le lac TangangUa, et Kigema, terminus di chemin de fer sur le lac, et ils coulèrent h dernière el la plus forte des canonnière allemandes du lac. Les armées de Rhod^si• s'étaient déjà emparées de BismarcUbur, et d'autres forts, si bien que le lac Tanga nyka est aujourd'hui, tout entier entre le mains dei Alliés. On peut dire la ,mcm> t'hose du lac Victoria. i LES BELGES OCCUPENT LE PORT ARABE DE KAREMA SUR LE TANGANIKA Dans le Times du, U août, une dépêche .annonce que des forces belges ont occupé Ivarema. Informations prises au ministère des Colonies, nous pouvons dire qu'il y a tout lieu de considérer celte nouvelle comme exacte. Lancina est un port arabe sur la rive orientale du lac Fanganyka, situé à environ 200 kilomètres e!o l'importante ville d'Uct-.jiji, occupée par la brigade belge Olsen. Vu la distance qui sépare Udjiji de Ka-rema, il est vraisemblable que c'est à la suite d'un débarquement que Karema a été ■ pris ot occupé. Le nom de Karema nous reporte tiux ïointainés origines des expéditions belges j en Afrique Centrale. lorsque nos exploratoire, venant ele Zanzibar, abordaient le i continent mystérieux par le rivage" de l'océan Indien. Karema fut, croyons-nouB, visité par Crespel, Storms et d'autres héros de la phalange du début. Comme Tabora, — aujourd'hui citadelle centrale allemande vers quoi convergent toutes les forces belgo-brilanniques, — Karema exerce une vraie fascination sur l'imagnalion de nos Africains. Leur entrée dans celle ville a dû être pour eux une heure par dessus tout émouvante et glorieuse. LE « TIMES » CONFIRME LES LOURDES PERTES INFLIGÉES PAR LES BELGES A L'ENNEMI t t Perçu ceux qui seraient peut-être tentés ? de s'imaginer que la vaillanîe armée élu gê- - n ('irai Tenïbeur n'exécute qu'une marche / miMIakçe, nous elùôns que le dernier com- - mun.ioqué officiel britannique confirme eme, ? élans les violents combats des et lï juillet, ' " e$ troupes beriges ont, inlli.g4 à l'ennemi des i pertes exceptionnellement lourdes. Nouvelles de la Patrie Beige a/vvwvwvw. www\nmv\\\\v\ iw ECHO DU 21 JUILLET A NAMUR Voici le texte d'un avis qu'on se passait M. Golenvaux a-t-il été fusillé ? sous le manteau en Belgique à partir du ler juillet dernier : . annonce ele divers cotes que M. Go- riTA\ ,'vc ppt pjjq lemaux, le l. f. de bourgmestre de iVumir, L.11 U \ r.Ab biiLUlv., a été fusillé sans jugement par les Boches Depuis bientôt doux ans, les Allemands à Liège. i ont violé la neutralité, ne reculant devont II convient d'attendre dés ren.seigncmenls • aucun crime, ni aucune forfaiture pour' complémentaires, mais il est incontestable essayer de nous plier à leur joug de barba- que le cas de M. Golenvaux est très obscur rie. Prouvons-fleur par une nouvelle dé- et que personne, depuis plusieurs semaines. ■ monstration, plus formidable encore que n'a reçu de ses nouvelles. ' celle de l'an dernier, que plus que jamais I nous resterons fidèles à notre patrie, à no- »o«—• ! Ire Roi, à notre drapeau. : Belges, que le 21 juillet soit pour nous un A T T|< IIP > jour de chômage complet et général. Abstenez-vous de tout travail, n'entrez L'admirable patriotisme des Liégeois ' dans aucun magasin pour y acheter,m dans aucun café pour y consommei. Les populations du pays de Liège où se ; .Promenez-vqus en ville en costume de Hvrèrent les premiers combats de la grande I dimanche-et portez a la boutonnière un m- r guerre, ont commémoré, à leur manière, i. signe vert : symbole de 1 espérancc._ malgré toutes les interdictions de l'occu- lermcz magasins, cafés, naministialio , ^ant, l'anniversaire des terribles batailles bureaux, etc., le samedi 22 juillet; cies ^ - a0(-,[ 191^ qui arrêtèrent la mar- Viive la Belgique libre ! che de l'envahisseur et bouleversèrent le N-B. — Afin de faire boule de neige, co- Pffn d^,campagne du grand étal-major niez ceci plusieurs fois el rcmeltez-le à dit- ?Uemano. Le correspondant liégeois d'un lé-rentes personnes. journal inspiré par la kommanclaftur de L'UNION FAIT LA FORCE. mxelles écrit a ce sujet r << A 1 occasion de l'anniversaire des ba- )>ou—— tailles des G et 7 a.oût 1911, un 1res grand i ......i,.. . g. A n. ni riTAMT nombre de personnes; se sont rendues dais I ND VF F 5s n F PâR ï Oui 08 (hvers Cimetières des endroits où repo-_ nUUWCLLtO Ut UU senties soldais belges morts ù cette époque. ■ 0 -1 aii rendu visite aux lombes eie Sainte» , aMt, Waliburge, ele Votlem et de Rhée à Her-stail, e ou j'ai constaté que les Belges n'oublient On annonce la mort de : l'as leurs morts : des couronnes, des ger- — M. Osoar Chabot, conseiller.provincial, 'jouquels avaient olé partout ap- oultivaleur, décédé à Jelray-Bodcgnée, à ], f .a, 'Pf°fos«?n. A Rabosee, une messe l'âge d'une quarantaine d'années ; • !° Ct''.ebree le, dimanche G août, en M. liOUis Baelen, bourgmestre et ou'lli- m^'s c'"f, n aura heu e;n après la valeur, décédé à Betlnincourt (Warenime). 'noisson', le août, je croas. . annee eler-' mère, les moissons avaient été pieti.nees .—»o«—1 par la foule. C'est pour éviter qu'il en soit encore ainsi que la cérémonie a été post-i S RPTTYPT T pC posée. Néanmoins, une foule considérable s'e.st rendue à Rabosée et les tramways ont s Exposition de jardins fait de fructueuses receltes. » L Associâtioar des soldais réformés \ Il n'est pas une des branches de l'acti- s'est rendue, en corps ou en délégation, aux r vite nationale que les Belges, demeurés en divers cimetières où reposent, les frères - territoire occupé, ne soumettent à révi- - sion ou ne renforcent, en vue de l'action , —<5 — économique qu'ils comptent mener dès la cessation des hostilités. , DANS LE LIMBOURG A ce point de mic. l'initiative de l'œuvre xm i/&iuiuv/uivu nationale la ;< Société du nouveau jardin La faillite Nagels IJittoresque » est tout à fait typique. La é Société a ouvert, à Bruxelles, une exposi- Par jugement en date du 3 juillet dernier, - lion, qui a obtenu grand succès, dans le la Couir d'appel de Liège a confirmé le juge e but de répandre le goût des plantes vivaces nient élu tribunal civil de Hasselt pronon nationales. Elle a montré, par les meilleurs ja faillite du 'notaire Nagels, de Saint .- exemples, la variété de la flore belge. Elle Trond. :- se fait forte, affirment ses dirigeants, de former pour chaque mois de l'année, même Le développement industriel II les mois d'hiver, une jolie exposition flo- t raie, sans recourir, en aucune manière, Selon toute® probabilités, la Campine de s ,-iux fleurs exotiques,et aux plantes de serre, viendra, le siège de grands établissement.- Le succès de l'initiative du ((Nouveau jar- industriels. Les demandes de vastes ter din pittoresque m' aurait pour conséquence nains dans la région dos mines deviennen dte populariser davantage encore le goût de plus en plus fréquentes. D«s proprkUé,- ele l'horticulture et de l'ornementation flo- de centaines d'hectares sont déjà vendues rate déjà répandu en Belgique et d'assurer, Il y a même des amateurs de ctiàteaux. d< e par le fa.il même, un "développement consi- bois, de fermes, etc. Jamais les notaire' ■. dârablc de la plus charmante des indus- n'ont eu autant de besogne que maintenant tries belges" d'armes morts pour la Patrie, n Les sympathies italo-belges s—»0«-^ Un télégramme chaleureux du Général Gadorna ■—•—»o« En réponse à un télégramme de félicitations r;me lui avait adressé ST. de Broque-ville, le général Cadorna a adressé au chef de Cabinet belge unie elépéclic ainsi oonçuie : « En parcourant infatigablement je chemin qui doit conduire ù la victoire certaine des Alliés, l'année italienne ne saurait oublier l'exemple lumineux de la Belgique indomptable que nous suivons de nos vœux les plus ardents dans sa grande lutte. A Votre Excellence, ù son héroïque el vaillent pags l'expression de ma plus vive reconnaissance. (S.) Cénéral Cadorna. Nos lecteurs verront plus -loin, par une intéressante Vitre de notre corrcs|iondaut romain, que les sympathies italiennes pour notre pays se sont, encore manifestées ces jours-ci en plus d'une occasion. Voir e» deuxième page : Les nouvelles de la guerre —^— Les Alleiaiiis ant feu iscBrpré te Belaes Sans leur ai* DIX BELGES « DESERTEURS „ ONT PASSÉ EN HOLLANDE Le » Beigisch Dagblad » déclare tenir de source in discutable que des Belges ont bien été incorporés dans l'année ■allemande, ainsi que l'a signalé le gouvernement belge dans une protestation communiquée aux gouvernements des pays neutres. Voici les faits tels que les expage notie confrère : Avant la guerre, un grand, nombre de Beiges des régions voisines de la frontière de Prusse allaient travailler dans les usines allemandes, notamment dans tes nia-turcs et' Ai via-Chapelle, et d'Eupen. Plusieurs de ces ouvriers s'étaiient mémo établis à elemeure en Prusse, mais sans abandonner pour cela, la nationalité belge : ta grande majorité conservaient leur çlomiei'e '<jn Belgique el làIs'aienria navette soit Ions les jours, .soit toutes les semaines. Ce sont de ces ouvriers-là que les auto-1-llés militaires allemandes ont incorporés dans l'armée jusqu'à l'âge de 15 ans. I."arrêté les appelant sous les armes .avait à peine paru qu'on .s'emparait d'eux ; on leur donna un équipement militaire, et sans la moindre préparation ils furent envoyés au front russe. Une dizaine de ces rnaliheureux ont réussi à s'échapper au moment où on venait de. les photographier à Aix-la-Chapelle ; Ms sont arrivés en Hollande. Dès que cette « désertion » fut remarquée, les Allemands affichèrent à Aix-la-Chapelle des avis donnant le nom des ((déserteurs,». Le journal y De.r Volks.freund »■ d'Aix-la-Chapelle, a reproduit cet, avis. Si bien qu'il sera tout à lait impossible au gouverne; ment allemand de nier celte nouvelle violation dos Conventions de La Haye. Los dix Belges « déserteurs » «ont originaires de Thimister (province de Liège) et des communes voisines. Voyons les Allemands tels qu'ils sont »0((—• « VICTORIEUX, IL COMMET LACHE-MENT TOUS LES CRIMES. BATTU, IL EST CAPABLE DE TOUTES LES VI-LENIES. VOILA LE BOCHE ! » écrit l'Abbé Wetterlé - Gara aux illusions ! répète encore l'abbé \Yetlerlé élans le « Malin » du 11 août, en adjurant l'opinion française de voir le Bo che tel qu'il est. L'ancien membre, du Reichstag écrit que quand l'Allemand, après avoir é;lé si longtemps trompé, se rendra compte enfin ele ia situation désespérée de l'empire, il ne sera plus qu'une loque. I n quart d'heure après avoir encore menacé l'univers, il tombera humblement à genoux et demandera grâce avec dos sanglots dans la gorge. « Tiouvi'ia-t-it alors, demande l'hfcbé Wetterlé des bonnes finies pour oublier ses attentats contre le droit des gens ? Espérons que non, car cc valet sanguinaire n'éprouverait que du mépris pour qui l'épargnerait, après l'avoir réduit à l'impuissance, tandis qu'il léchera les bottes de ceux qui ]e traiteront comme il eût lui-même traité les autres et comme il s'attend à être traité. Ignorant la pitié pour plus faible que soi, 1' ne verrait dans les ménagements qu'on lui lé moignerait qu'un indice de faiblesse et il se re dresserait immédiatement, la menace à la bou che, dans l'espoir d'obtenir davantage. Des événements de la guerre, retenons dern gestes syrpboliques qui nous révéleront toute 1; - mentalité ele nexs ennemis. Un soldat, qui vieil de massacrer d'moffensifs civils et d'incendier pour l£ simple plaisir, une ferme, est cerné pai les troupiers français. Il lève les bras et, er pleurant, il crie : Kamerad ! Un autre est tombé clans les premières lignes • Un médecin milifaire français s'approche et lu ■ prodigue ses soins. Au moment nù le bon Sa maritain se lève et va plus loin, le blessé aile mand lui tire dans le dos. Voilà l'Allemand. Victorieux, il "commet là chement, tous les crimes. Battu, il est capable d j toutes las vilenies. 11 n'a aucun goût et aucun. ! admiration pour la générosité et ne profess. " que du mépris pour ceux epii lui prodiguent de \ bienfaits. Il faut que cet être malfaisant, habi : tué çlijs son enfance à servir, trouve des mai ■ très, justes si l'on veut, mais très durs. Il n< ; respectera jamais les autres. » Vérités, qu'il ne faut pas oublier un son instant si on veut vivre.. ; APRES LA PRISE DE GORIZ1A L'opinion italienne et la guerre Contre l'Allen» et pur la Belgique (Correspondance particulière dit XX® Siècle.) Rome, 11 août. Les dépêches so-us onl annoncé la bonne! nouvelle. La place forte d« Gorizia, l'une des plus formidables, a clé cmquise par les Italiens après Irois jours el'assaiils conduit^ avec une ardeur sans pareille. Le peuple italien a compris 1 importance de, la conquête el dans toutes les villes il ;.i manifesté sa joie el sa reconnaissance à l'armée vaidaule el victorieuse. C'est le plan de Cadorna qui se développe el -qui s'affirme avec un succès qui aura! elles e^inséquenees inililaires et politiques très favorables aux Alliés. Hier soir, des millers de personnes obligèrent la musique muuici|iarè à descendre du kiosque ele la place Colnnua et un imposant, cortège se dirigea yers la Via SX set-trmbre, où se trouve le ministère de la Guerre. En [jassant. sous les fenêtres dij Collège Belgfc qui était pavoisé, le cortège s'anCla pour acclamer la Belgique. Des milliers d'hommes de ton lo condition so,-cialé acclamèrent etialeui eusc-îiienl le roi Albert et l'héroïque aimée belge. Le dis-tii\g-ué recteur élu Collège, Mgr de T'Ser-cises, était à une des fenêtres avec d'autres ecclésiastiques et ils i éponelirent la foule eu entant : n Vive l'Italie ! ». Au ministère de la Guerre, on fit une ovation magnifique à l'armée, f.a fouie atta ensuite acclamer la reine Marguerite, et très lard l'animal ion a été grande dans toute la ville. • * * * A ceux qui s'enquèrenl avec une cerUtinç anxiété des raisons pour lesquelles l'Italie n'a pas _encore "déclaré la guei te ùl'Alle-magne, je i'époneiiai. comme eu 1915, lorsqu'on demandait pourquoi l'Italie n'avait pas encore déclaré la guerre à l'Autriche : « Ne -soyez pas impatients; ! » Lorsqu unie nation est gouvernée par un r<»i rigoureuse, ment constitutionnel et lorsque les affaires étrangères ele celle nal.ioir sont dirigées iwic un homme honnête et loyal comme le baron Suuniuo, on peut faire large crédit ?i son, g,ouve'Viieingnl. 11 faut c-iuisid-'i-er ptus la, substance (Tes choses que leur tonne apparenter L'Italie a signé .le Pacte de Londres. L'Italie n'est pas nue Allemagne, elle res[>ecte sa signature. Elle a adhère aussi aux conférences économiques des Alliés el elle a pris Imites les ines«ii«s arrêtées dans ces conférences. Invitée par le haut commandement français à prendre i uftensive pour empêcher les Aùrric.h.ienis d'ensoywr d'es renforts à Verdun, l'Italie, en plein hiver et sans préparation, prit l'offensive. On se demandait ici si Gadorna élail devenu fou pour oidonner dey- attaques en pleine neige. 11 savait bien ce qu'il faisait. Et les Autrichiens furent cloués sur notre 'Iront, ils furent même obligés à préparer l'offensive dans le Trèntin dans l'espoir de briser à jamais toute volonté cii'fèfisive de la part des iUriie.ns. Ils éeliouèrent, el ainsi ta tâche des Russes fut moins difficile, les Fratico-Anglais altaqiuèreni sur la Somme et tes Italiens reprirent leur route au delà ele l'Isonzo, car c'est bien là le point enl l'on peut frapper sur l'Autriche le coup mortel. Hier, Gori/ia lut i'alienne, demain Leopol sera russe, après-deimain les Franco-Anglais repotiss«*>x»nt 'v.s Allemands et les Beiges quitteront les rives immortalisées par leur héroïsme ponk enfamer la marche triomphaie vers la délnrance. 'l'onu s:cnchalne. C'est bien le front uni- . que. Et lorsque, sur ce fnonl, les Ila-Hens rencontreront des Allemands, ils les bâtiront avec la même vaillance et avec la même ardeur qu'ils mettent contre les Autrichiens. Si demain des forces italiennes sont requises sur d'autres secteurs du front unie;ue. elles s'y trouveront. N'oublions pas que. c'est à Rome que fut proclamé le front 'unique. * * * On a discuté, el malgré les déclarations très nettes du baron Sonniim, on discute encore la formule de l'adhésion de l'Italie au pacte de Sainte-Adresse relatif à l'avenir de la Belgique. J'ai déjà signalé aux lecteurs du XX" Siècle l'énergie avec laquelle le baron Sonnino prononça la partie db son discours qui loin ehait à la Belgique. Ijçrscpi.'jl dit : c 1.'Italie y a adhéré Pl.KIN'KMENT », il a bien a.c-oeiri'tué ce mol, el lorsque M, Sonnino parle il faut croire à sa parole. To'ttt doute ou discussion, après cela,. est inutile ou .jde mauvaise foi. Il faul ajouter à ce>la la visite de ( là dormi au front belge, el on petit être assuré que lorsque celle visite lui sera rendue, Ics'rc-prés-:ntunls de l'héroiejue armée belge recevront en. llaliie raceîu'eil le plans chaleureux: et le plus sincère. On sait avec, quel enthousiasme le peuple ele Rome a reçu le cardinal Miercier el lés honneurs qu'il rendit à tous les chefs (le gouvernements -alliés qui sont venus h Rome trailer des affaires importantes. Bié-tt plus grands et plus chaleureux seraient..teè hommages et les honneurs que Rome, l'ItO lie et le gouvernement Station îendraieiit au chef du gouvernement de ta noble nation belge, si. comme il est arrivé de tous les autres chefs ele gouvernements alliés, une affaire importante l'amenait à Rome. Alors les semeurs de méfiance auraten! ( définitivement perdu la partie; Bruzio Romano, . a > L'illeiap lléan le rEnrope Le célèbre révolulionnaire russe Bakou nine écrivait en 1871 : » L'Empire knouto-germanique, que W patriotisme alleniand élève aujourd'hui sui les ruines de la France, promet de surpasser en horreur ljimpire ele toutes les Rus-siies. Voyons, l'Empire russe, tout déteçe tadklâ qu'il est, a-t-il jamais fait à l'Allcma- à l'Europe, la centième partie du mal ■ru* l'Allemagne fait aujourd'hui h la France 1 ftt qiw'elte menace de faire ï l'Europe tout ■mirera ? »

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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