Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 06 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q52f767c35/
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21 ANNÉE. — Série nouvelle. — N°* 206 et 207 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AV FRONT) Dimanche 6 et Lundi 7 Juin 1915 , rédaction & administration * 2Bter me âs la Boiras — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n- 14.05 Directeur : FEENAHS NEURA? Tontes les communications concerr.ant la rédaction doivent être adressées s>8*',rue de la Bourse,Le Havre. LONDOW OFFICE: < 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 60 par trimestre ors Franoe.. 3 fr. » par mois. » « 9fr. » par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.8d. par trlmeati*# PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* paget O fr. 40 la ligne Petltesannonces4* page:Ofr.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. «HUMi «flnkdHHb «aUHi "qQHr dHHkdHBV tÊMSÊBÊm Quotidien beige paraissant au Havre -z&zâesespsx £e "peuple prédestiné"! « Nous sommej le sel d la terre. Cest nous le pei pie prédestiné » (Chœur des intellectuel allemands). LEUR SOIF DE RAPINE D'APRÈS LE! CHRONIQUEURS ALLEMANDS DU MOYEN-AGE Le vol des pendules par les Allemands d 1870 est un jeu d'enfant à côté du pitlag savant de 1914-1915, des trains spéciaux qu amènent, en Germanie nos œuvres d'arl les mobiliers de nos maisons de ville, le instruments aratoires de nos campagnes Lo .capitaine B.„, que je connais bien, c qui a réussi à s'échapper d'une geôle o on 1e détenait comme prisonnier de guerre a rencontré dans sa captivité deux cent civils des environs de Liège, encore soumi à l'heure actuelle à la tyrannie de ces bar bares. L'un d'eux, rentier et fortuné, a ét pris sans raison dans un coup de filet, et : n'était pas d'un quart d'heure entre le mains des bandits qu'on l'avait dépouffl de 12.000 fr. d'or — lisez bien, — que le pau vre vieillard portait cousus dans ses vête ments. Plus tard on pourra publier les noms. On pourra aussi proposer à l'admiralio! des catholiques neutres, le geste de cet ai mônier qui après avoir obtenu l'autorisa tion de célébrer la messe dans une chr polie privée, glissa dans sa poche un supei be calice en or, que la maltresse de céan avait mis à sa disposition, et qui répliqu à ses protestations indignées : « C'est 1 guerre. J'ai droit de prendre ce que j veux. » Ils appellent cela « emporter u souvenir ! ». Déjà, aux temps de Tacite, les Germain étaient reconnus pour n'être que des o seaux de proie : « Gallos pro libertate, Bt tavos pro gloria, Germanos ad praeda.m. Le Gaulois se bat pour la liberté, le Batav pour la gloire, le Germain pour le butir Quel trait de psychologie nationale marqu au front de ce peuple rapace, « prédest: né » à perpétuer la barbarie dans le monde Car ils n'ont guère changé. Tels ils furent sous Auguste, tels ils fu rent au Moyen-Age, tels ils sont aujoui d'hui. Leurs chroniqueurs se chargeait de pei pétuer 1e souvenir de leurs abominable rapines. Je cite entre beaucoup d'autre cette page du livre de M.^Reynaud sur le ^ « Imous- savons ce qui attirait surtout ei Italie et en pays slave la foute des guer i-iers et des clercs de'cette nation (1 Aile magne) et les empereurs eux-mêmes : 1 désir (le s'enrichir. Othon de Freismg, 1 biographe de Frédéric II, a parle de • « faim de l'or ». Adam de Brème preten que l'or, l'argent, les fourrures rendent se compatriotes fous. L'évêoue M'einwerk, d Paderborn, se faisait céder des domaine en distribuant aux seigneurs du voisina® de beaux manteaux fourrés... » Tous, du t>lus grand jusqu au plus pe tit. écrit un chroniqueur du temps, obéis saient aveuglément à. leur avarice, indiffe rents à Dieu et aux hommes ». « Avec l'ai gent, dit un autre, nous pourrions nou délivrer des mains de nos ennemis, résiste aux armées, apprivoiser les indisciplines calmer les furieux ». Aux siècles courtois il n'en sera pas ai] trament La fameux margrave Hermann d Thuringe. connu pour sa bienveillance er vers les poètes, changera de parti à plr sieurs reprises pour des raisons sonnante ■»t trébuchantes. Walther von der Voge. ffeido, le g^nd lyrique allemand, couvrir cyniquement d'injures dans ses chant payés, les princes qu'il louait la veille e personne ne s'en offusquera. C'est à pein si la critique allemande moderne s'en étor no. A la fin du moyen-âge, l'opinion ri gnera en France que tout le monde en All< magne est à acheter. Il n'y avait pas dar: toute la chrétienté de troupes redoutées l'égal des troupes allemandes pour leu zèle à piller. Le « Raubrittertum », vérit; blo institution nationale allemande,—Cou mines en note l'existence avec surprise, -se prolongeait par là au dehors. Nov avons cité le cas de ces « chevaliers » a.ll< martds qui, en pleine église de Saint-Pieri à Rome à l'occasion du couronnemer d'Henri V,dépouillèrent de leurs vêtemenl et de leurs joyaux des prélats italiens. O oonnait également les imprécations prof< rées contro les guerriers d'Othon Ier pa Atton de Verceil : « Ce sont des homme auxquels il est impossible de vivre ave modération, ils volent tout ce qui a que que prix, môme dans les sanctuaires, i violent les femmes nobles. Quand ils oi fait du pays un désert, ils commencent' se retirer. Car il est impossible de reten longtemps ensemble ces bandes à l'étrai ger »... En Hongrie, suivant le même auteur, 1( Allemands du prêtre Gottschalk s'en vraient, dérobaient le vin, le grain, 1 bœufs,les moutons, ét tuaient les gens q voulaient leur résister, (p. 420 et 421). Encore une fois, les Allemands de 19 n'ont rien à envier à leurs ancêtres c moyen-âge. Il sera dit que la guerre a tuelle aura en-lev■' le peu de vernis q s'était déposé sur leur grossière nature mis au iour leurs plus affreux défauts. Allons, Messieurs les professeurs de thé logle moral.fi, qui avez si sottement signé manifeste des 93. Un bout de théorie s vous plaît pour démontrer qu'un prêtre c tholique peut glisser de.4 calices d'or dai sa poche, à condition qu'il soit allemand. ! Mwuebach est tout désigné pour ce travail, venait do publier, peu de temps avant guerre, un gros ouvrage sur la morale Sainit-Augustin'. — Pauvre Saint-Augusti cpii a écrit de si belles pages sur Vimmu bililé des lois morales., sur les incommul bitiavera, sur l'universalité des préceptes c tholiquies. Comme il a été trahi par cet ( gueillewx Teuton qui approuve les excès, 1 f vols do l'armée allemande, en bloc sans rie.ni connaître. Si on les laissait faire, c gens pervertiraient, au profit du germ raisiné, ce qui tait) l'essence même de morale catholique. GRAINDORGE. foisr-asaS n@ perai êire çesas? I® SEMTPIÏSS on S PEffll sa âssflefspï®. . Italie eî Belgique e Echange de télégrammes royaux 3 a l'occasion de l'entrée en guerre de l'Italie, le roi Albert a envoyé au roi Victor-Em-^ manuel lo télégramme suivant : > /l llieure où l'Italie donne à la cause des Alliés l'apftui de ses armes, je tiens à exprimer à Votre Majesté les vœux ardents nue 3 la nation belge et moi-même nous formons a pour le succès des armes et la gloire & t le ■J bonheur du peuple italien. (S.) ALBERT. Le roi Victor-Emmanuel a aussitôt fait à J notre souverain cette réponse : \ Je remercie Votre Majesté des paroles , amicales qu'elle a bien voulu rrfadresser et s je forme des vœux ardents pour le bonheur 3 et la gloire de Votre Majesté et de son ar- - mée. Au moment où l'Italie prend les armes $ pour Vaccomplissement de ses destinées 1 naitonales, toute s les sympathies vont à la s valeureuse nation belge. (S.) VICTOR-EMMANUEL. LES COMMERÇANTS BELGES AUX COMMERÇANTS ITALIENS 1 M. Eug. Allard, président de la Chambre - de commerce belge de Paris, a adressé à M. ■" Salmoiraghi, sénateur et président de " l'Union des chambres de commerce italien- nés, un télégramme exprimant au nom de la s Fédération des chambres de commerce, des a associations commerciales et industrielles a belges, des vœux ardents pour le triomphe e des armées italiennes. a M. Salmoiraghi a répondu à M. Allard par un télégramme exprimant des vœux pour le 3 triomphe de la grande cause commune aux " deux pays. \ Un historique kip ; Ét la pm Nous aurons la bonne fortune de publier, - dès la semaine prochaine, en feuilleton, un 3 Historique Belge de la Guerre. Ce travail a s la portée et toutes les qualités d'un document 5 d'histoire et de critique. Il a, en effet, peur ÏÏontïâ science ët ifîîfLpaftidlUé sont égales i à la vaillance. Témoins et acteurs des hauts . faits de l'armée belge, ils en fournissent une . relation détaillée, précise, documentée. p Le chapitre relatif à la mobilisation et à 3 la concentration de nos troupes n'est pas le y moins intéressant^ car U fournit la pi cuve l lumineuse et définitive que notre pays n'avait s partie liée avec aucune des puissances ga-e rantes de notre neutralité. Cest sur tous les s fronts que nous étions prêts à fa-ire face. q Liège, Haelen, Hauthem-Sairite-Margue-rite, Najnur, Anvers, la Retraite, l'Yser : autant de chapitres vivants et héroïques de notre épopée où, au jour le jour, celle-ci revit pour la plus grande gloire de la Bel-" gique. On v voit notamment la noble frater-~ nilé des armes itfiir en un faisceau émou-vaut de solidarité et de piété nationale soldats et officiers de notre armée, si bien que ' désormais nul ne pourrait sans sacrilège distinguer entre les défenseurs de la Patrie. Une liste partielle des officiers tombés au 0 champ d'honneur accompagne l'Historique, — martyrologe éloquent qui dit leur esprit ' de bravoure et d)e sacrifice. ! LE XX» SIÈCLE. 1 : râirope 3e iemain s LE CARACTÈRE ET LA DURÉE DE LA à COALITION ANTIALLEMANDE, d'après r M. DELCASSË. J" On mande i' Rome, 30 mai, au « Corriere délia Sera » : L* d Idéale Nazionale » publie une lettre f de Paris, dans laquelle sont rapportées quel-ques déclarations fc'tes par M. Delcasse au e correspondant du journal, sur la raison, le caractère et l'avenir de la coalition antialie-s mande actuelle. D'après M. Delcassé, cette 11 coalition n'a pas le caractère d'une alliance provisoire, limitée aux fins et au temps de r la grande guerre actuelle, mais elle est un * groupement nécessairement définitif. c M. Delcassé rend un plein et complet hom-1- mage à la grande et exemplaire loyauté de s la politique italienne. Le seul fait de la d prompte et loyale neutralité italienne sauva à la France d'un néril terrible, et lui permit de r concentrer utilement toutes ses forces dans i sa défense contre l'invasion allemande. Ensuite, petit à petit, des raisons profondes, is vitales, tirées de l'histoire et de la nationa-i- lité de l'Italie, l'ont conduite à prendre son noste de combat aux côtés de la France ot ai de la Triple-Entente. Selon M. Delcassé,- maintenant que s'est 15 constituée de droit et de fait une nouvelle r arande quadruplice italo-franco-anglo-russe. r- elle ne peut pas ne pas survivre d'une ma-ai nière stable ft la guerre commune et à la et commune victoire. Quand l'Angleterre aura repoussé la menace allemande dirigée con-0. ire sa puissance navale, son trafic et ses co-]e lonies, elle aura toujours un suprême intérêt ,*l S réfréner une rivalité germanique renais-„ santé. Quant la Russie aura soustrait entière-\ ment la Pologne h l'Allemagne ou à l'Autri-che et ruiné la politique autrichienne dans , tes Balkans, elle aura toujours un suprême ; intérêt à résister à la pression allemande J® dans l'Est. ^ Quand l'Italie aura recouvré toutes ses ter a~ res de l'Adriatique septentrionale et orien-a" taie, elle aura toujours un suprême intérêt a" à résister à la pressietn allemande du Nord et ir" à la marche allemande vers la Méditerranée et l'Orient. Quand toutes les quatre puissan-in ces se seront réparti les zones d'influence, es alors la domination directe du patrimoine ?" héréditaire de l'Empire ottoman sera un su-Ia prême intérêt pour elles toutes de rendre impossible une nouvelle alliance turco-alle-mande.m) Certainement, a dit M. Delcassé, entre ces quatre grandes nations, pourront surgir des _ divergences d'intérêts de pur détail, mais ® tous ces intérêts mineurs devront et pour-_ ront. être spontanément et sincèrement hnr-a monisés et accordés en vue des intérêts suprêmes, fondamentaux, do la commune défense cefctre le péril allemand. LESFAITSDUJOUP La Chambre française a commencé la dis ciusion d'une proposition de loi de M. Da< biez, dirigée contre les « embusqués ». L qouvernement s'y est rallié en principe Leux déclarations à noter. M. Mitlerand lait remarquer qu'à aucun moment la Frar, ce n'avait été préoccupée par la question de cjtectijs. M. Deschanel a /ait remarquer un député socialiste qui proclamait que l classe ouvrière fait son devoir, que toute l France est unie pour la défense de la patrie M AWW1 M. Asquith vient de rentrer en Angleterr après avoir consacré qmlques jours à un visite de l'armée britannique en France e en Belgique Le Premier anglais a tenu se rendre compte personnellement de l'oi ganisation nécessaire pour compléter l'aj. pvovisionnement en nourriture et en mate riel des forces militaires. On peut s'attendr à ce qu'il appuie énergiquement les effort (le Lord Kitchener et de M. Lloyd Georg pour obtenir des ouvriers anglais qu'ils fn briquent plus de munitions. La presse allemande semble suivre ave inquiétude la campagne anglaise en faveu (lu service militaire obligatoire. Plusieur journaux constatent que celte réforme don nerail des résultats capables de change: considérablement le cours des événements L'augmentation du nombre des soldats c surtout des officiers aurait une répercussion énorme sur la situation européenne, et beav coup de calculs devraient être changés s l'Angleterre, à côté d'une flotte puissante était capable de mettre en action une armé militairement forte. UVWVWM) La situation des Balkans inquiète auss beaucoup l'opinion allemande. Des renseignements de source privée, re çus de Sofia et de Philippopoli, confirmen que d'importantes forces militaires sont e. voie de concentration, d peu de distance d la frontière turque. Une greinde activité se remarque, depui quelques jours, dans les arsenaux bulgares et les postes de gardes-frontières ont été partout, renforcés, notamment dans la Thra ce bulgare. L'impression générale est qu'un confli ne tardera pas à éclater. La presse allemande elle-miUne semblt ne plus garder d'espoir de ce cMé et ne lent plus d'efforts qu'à l'endroit de la Roumanie wvwvw» u e \ lunvie, on annonce que i empereur t eu avec les chefs de l'opposition hongrois-des entrevues importantes. On assure que l souverain solliciterait leur adhésion à de concessions à faire, sur pression de l'Aile magne à la Roumanie ou même d'offres re latives à l'Albanie à faire à la Serbie. Le nationalistes hongrois se montrent fort mè contents de la politique de plus en plus en vahissante de l'Allemagne. «/WIVWV» Allemands et germanophiles continuent ■ parler de la paix. Fait signif icatif : le dépat national-libéral Paasche, via prèsulrnr a lieichstag,n'a pas craint de déclarer dans discours que l'Allemagne ferait peut-êtr bien de renoncer définitivement à Kiac Tchéou. La Société coloniale allemande s'es émue et a voté une motion pour affirmer qu' la conclusion de la paix, le gouvememen allemand devrait réclamer le retour d toutes les colonies allemandes perdues a cours de la guerre. La présidente de la conférence féminist en fuvçur de la paix tenue la semaine dei nière à Berne a exprimé sr> rœii.r au ? sident de la Confédération helvéliqiu M. Motta a déclaré qu'il considérait que l moment n'est pas opportun pour parler d ptaix. wvwvw» On affirme à Washin.gton que le cabine tout entier est uni avec le %résident dans s détermination de faire abandonner à VAIU magne sa guerre sous-marine contre le non-combattants comme prix de ta ccntiieue tion des bons rapports entre les deuo iu. tions. Même MM. Èryan et Daniels, qui, au di but, étaient opposés à une action (nergiqut sont maintenant d?avis que les Ëlats Uni devront prendre une attitude ferme vis-à-v\ de l'Allemagne si on tient à sauvegarder le progrès de. la civilisation. JWWWW Suivant un télégramme de Berlin à Ci ptnhague, M. Deraburg sera chargé par i gouvernement allemand% à son retour de Etals-Unis. d'organiser des u bureaux d la presse d clans les pays scandi.nuvcs ave bureau central à Copenhague. Une vigoureuse campagne germanophi sera alors menée dans les journaux scand naves. Souhaitons à M. Dernburg le même succè qu'aux Etats-Unis ! O Ssssre m sénateur be!g§ arrêt Les Allemands continuent à cherchi noise aux mandataires publics erui s'effo cent de venir en aide à la population belg Aux noms du bourgmestre Max, du sén teur Ruzette, des députés De Bue et D bunne, voici qu'il faut ajouter celui de J le sénateur Van Naemen. bourgmestre ( Saint-Nicolas. Le vénéré vieillard qui e âgé de 80 ans, est enfermé dans son oh: teau sous la surveillance d'un poste de se dats. Les fonctions de bourgmestre sont rer plies par un des échevins, M. le Dr I Smet. La guerre barbar] Une dépêche d'Amsterdam dit epie k Tijd » publie une lettre d'Allemagne aya: échappé au contrôle de la censure et anno çant qu'un bâtiment a été construit à l'usii Krupp pour la fabrication d'un nouvel eng de guerre mystérieux. On croit que c'est ui machine monstrueuse permettant de lanc du liquide enflammé à une grande distanc _ Du 15 octobre 1914 au 31 mai 191 l'agence internationale des prisonniers i guerre que dirige le conseiller Gusta' Ador, a fourni 216.507 renseignements ai familles, et le nombre des personnes r eues à l'agence s'est élevé h 48.779. ■I Ru oilori j M ' UN FLAMINGANT ATTAQUE,A ANVERS, ^ LA FRANCE ET LES FRANÇAïS x Dire qu'il faut quo nous lisions presque s quotidiennement, par devoir professionnel, i les feuilles qui paraissent en Belgique sous i la censure allemande ! Cruel supplice. E9-i pérons qu'on nous en tiendra compte là-'. tuant, au jour du jugement. Les journaux nés depuis l'occupation sont particulièrement attristants. On dirait qu'ils tiennent s à démontrer eux-mêmes leur filiation ger-e maniquo. I Nous avons sous les yeux un article pu-i blié par « Het Vlaamsche Nieuws » d'An- - vers, numéro du 14 mai. Cet article est in- - titulé « La parole d'un FLamand ». On y - rend compte d'une conférence faite, quei-5 ques jours auparavant, à Anvers, pour la 5 société « Eigen Taal eigen leder », par M. 3 Borras, professeur à l'athénée royal de la - ville Après avoir constaté «avec orgueil qu'on parle beaucoup plus flamand à An- s vers qu'avant la guerre, le rédacteur des r 'c Vlaa-msche Nieuws » insulte au courage * de la population bruxelloise, coupable « de - faire une ligure effrontée au deuil national », c'est-à-dire de rire au nez des Alle- • mands. t i « A Bruxelles, écrit-il, les Flamands res-. tent prudemment dans leur coquille. Ver-i mevlen et Van de Woestyne étouffent , Dwelshauwers. Dwels.hauwers a fait une 3 gaffe, mais si vous laissez vos amis en panne pour une gaffe, vous vous trouverez bientôt seul dans le monde, entouré de . l'auréole de vos propres bêtises. A Bru-1 xelies. nous ne voyons que Franz Reinhard qui, depuis maintenant, ose braver le ré-" gime de la terreur antiflamingante et Mau-1 ritz Josson contre lequel on a déjà vociféré 1 des menaces de mort. » Dwelshiauwers, Reinhart et Josson : voi-? là, pour M. le professeur Borms, les trois , seules victimes de la guerre, les seules qui , soient dignes de sa pitié et de son admira- , - tion. Le premier a été expulsé de l'Univei- ! si té de Bruxelles, par ses pairs, à la barbu ! 5 des Allemands, avec un coup de pied mo- i ral, si nous osons ainsi parier, vous savei ! : où. Les deux autres sont tnaités comme des ? pestiférés, et à bon droit, par leurs compa-. triotes. Flamands et Wallons révoltés de leur servilisme à l'endroit des Prussiens. "US manquent de rien. Ils mangent a leur ' faim et ils boivent à leur soif, et il y a lieu ' de supposer que M. le général von Bissing ; > reconnaît de temps en temps leurs services ! - autrement qu'en paroles. N'importe ! Pour | - M. le professeur Borms, ce sont des miar- i ? tyrs de la cause flamande. Quant aux prê- - très, aux bourgeois, et aux ouvriers, fla- - mands déportés ou assassinés par les Allemands, ce Ganelon les ignore. Du moment qu'ils n'ont versé leur saner que pour lia . Belgique ils ne sont pas intéressants à ses . yeux... La sottise de ce traître dépasse en-J core sa méchanceté. 1 Le lendemain, au même local, deuxième l conférence du même Borms. résumée, elle ^ aussi, par les « Vlaamsche Nieuws ». C'est un plaidoyer pour un peuple, pour une •L race opprimée. Le peuple belge rançonné t par la Prusse, nos deux races nationales g opprimées par l'armée allemande? Du x tout. M. Borans s'est occupé uniquement d« la Flandre fiançaise,où la langue flamande g est, d'après lui, proscrite. Car voilà, selom .. lui, le grand l'unique crime du temps que nous vivons. L'invasion, les assassinats, les pillasesf les viols : cet homme s'en mo-3 que. Peccadilles que tout cela auprès de 0 l'oppr-ee^iion sous laquelle gémissent) les populations flamandes de la Flandre française, obligées d'apprendre et de parler la langue de Bossu et ! 1 Le reporter des « Vlaamsche Nieuws » ^ termine son compte-rendu par les lignes suimntes- ; s « La vie tenace de l'âme flamande et de la langue flamande inspira à Borms une " péroraison fulgurante, et le tout dernier E mot était : « ni Français ni Allemands, rien que Flamands, et Flamands avant tout. » s La Belgique donc n'existe plus pour le 5 professeur Borms, qui la supprime à lui 5 tout seul, sans doute pour fournir un précédent au gouvernement prussien. Flamands, rien que Flamands : voilà sa de vise, voilà le mot d'ordre qu'il hurle, à la grande ioie de l'envahisseur, aux trois ou G quatre douzaines de malheureux réunis 5 pour l'entendre. 3 Le peuple flamand,grâce à Dieu, ne pour-z rait. sans injustice, être confondu tavec ces fourriers de la conquête allemande. Le 9 peuple flamand se bat. dans les tranchées. l~ pour la Belgique livre et indépendante, or il résiste si! ncieusement, dans les villep s et dans les villages, aux hypocrites tavan ces de nos vainqueurs d'un jour. Le> ' Borms. les Reinhart, les Josson, les Styit a Streuvels, et deux ou trois autres avec eir 5 ont fait le rêve insensé d'être de grand' hommes, par la gTâce du Prussien, dan une Flandre asservie. Stupide calcul : il? ;r le verront bientôt, et ils le paieront cher. r- e. I Lb gros canon allemand ne parle pin? le ; ——non 3tr On n'entend plus parler du gros canor '1- allemand de 380 ou de 420, — d'aucuns d: sent même de 520, — que les Allemande fl" avaient installé sous un massif de béton e' )e qui, des abords de Dixmude, avait lancé de: obus de 800 kilog. sur Du.nkerque notam - ment. -i D'après nos renseignements, son empla _j cernent ayant été répéré de manière précise par lés aviateurs belges et les aviateurs alliés, notre artillerie a bombardé efficace e ruent la pièce monstrueuse. it Des photographies prises par les aviateurs > établissent qu'il n'en reste ejue des débris, le nou Z SAINT-MARTIN D'YPRES ABATTU PAR LES BARBARES e- Le communiqué officiel du 3 juin, dit : - « Nous avons été obligés de détruire la 5, tour de l'église de Saint-Martin, à Ypres, lè qui était connue pour servir de poste d'ob-,-e servation à l'artillerie ennemie. » ix Nouveau crime de la n Kultur », qui con-e- somme celui de la destruction (l'une des plus belles villes de notre pauvre Flandre ! LA BATAILLE DAIS II NORD Cannonade au front belge Le grand quartier généipal belge communique la note suivante : « Situation le i juin : » L'artillerie ennemie n'a manifesté que très peu d'activité ; elle a canonné légèrement les abords de Ramscapelle et de Caes-kerke, ainsi que le terrain au sud de Dixmude et celui s'étendant à l'ouest de la « Maison du Passeur ». IlOf. SUCCES BRITANNIQUES A YPRES ET A GIVENCHY Londres, 5 juin. — Dans la nuit du 30 au 31 mai, nous nous sommes emparés de plusieurs dépendances du château de Hooghe. (Ce chiteau est situé sur la route de Me-nin à Ypres à trois kilomètres à l'ouest de cette ville.) Depuis nous sommes violem-■n ent bombardés. Nous avons évacué les dépendances du château, mais nous les avons ensuite réoccupées. Au Nord-Est de Givenchy (à 3 kilomètres à l'ouest de La Bassée), nous avons, hier, chassé l'ennemi de ses tranchées sur un front de 200 yards. Nous avons fait 48 prisonniers. L'artillerie ennemie nous a empêché de rester dans ces tranchées. »Oa>—■ ks derniers combats d'Ypres â Oismude 1ÇS ANGLAK RETABLISSENT LEURS LIGNES. — LES BELGES REPRENNENT LA « VIOLETTE ». En Flandre belge, — écrit le correspondani spécial du « Times », — après la capture de ! mrCÔte P* pres du village de Pilkem (nord cl \ près), par les Français, les» troupes britanniques qui tiennent Ypres furent en me- î!à réîstâncô aîlemandê"fût opiniâtre "et le combat fut cruel, mais les troupes britanm-iues parvinrent à étendre leur ligne dans la lirection du village de Saint-Julie'n. au nord est d'Ynres, et de rétablir la ligne du saillant en quelque sorte dans la situation d'il y a un mois. Les Belges ont eu leur large part du combat. Le point le plus critique était la ferma de « La Violette », à Stuyvekenskerke, à courte, distance au nord-ouest de Dixmude. C'était, selon taute3 les apparences, le point choisi par l'ennemi pour forcer le passage du canal. Quatre assauts furieux furent livrés pendant la nuit de vendredi et, samedi matin, l'ennemi s'emparait de la ferme. Les Belges développèrent une puissante ont.re-attaque et combattirent avec ténacité tendant toute la -ouroée, soutenus par les fusiliers marins français, qui avaient été appelés h la rescousse. A la nuit tombante, ils avaient repris la ferme et capturé 258 prisonniers, ainsi qu'un grand nombre de mitrailleuses et de grenades. Leurs exploits L'ARRESTATION et LA CONDAMNATION DE M"0 CARTON DE WIART C'est le 21 mai que Mme Carton de Wiart, femme du ministre de la justice de Belgique, a été condamnée par le tribunal militaire allemand de Bruxelles à trois mois et deux semaines de prison, peine commuée (?) par décision du gouverneur général von Bissing en une déportation en Allemagne ! Cette condamnation a été portée à la connaissance de la population bruxelloise, par les autorités allemandes, dans les termes suivants : Condamnation « Mme Carton de Wiart, femme de l'an- )) cien (sic) ministre de la justice, a été con- » damnée, le 21 mai 1915, par le tribunal mi- •i litàire du gouvernement, à trois mois et > deux semaines de prison. Mme Carton de • Wiart a elle-même avoué avoir continuel-» lement, dans un grand nombre de cas, et > en évitant la poste allemande, fait trans-« mettre des lettres à elle et à autrui en > Belgique et au delà de la frontière hollan- > daise. Elle a, ainsi, soustrait ces lettres au > contrôle et rendu possible leur utilisation '> pour l'es(pionnage et la transmission d£ nouvelles défendues. Elle a, en outre, d'après son propre aveu, distribué des > écrits défendus, tout en connaissant très bien leur caractère offensant. Elle a enfin, ■) toujours d'après son propre aveu, soustrait et détruit une lettre adressée à la kommandantur et mise par erreur dans sa > boîte à lettres, Par de tels procédés, îl esl possible de mettre en danger la sécurité > des troupes allemandes. Par conséquent, > Mme Carton de Wiart a dû être condamnée i et transportée en Allemagne. » Pour être complet, cet avis aurait dû ajou-er que si Mme H. Carton de Wiart a déclaré 'voir reçu ou fait transmettre des lettres, •ette correspondance n'avait, d'autre obje me de permettre à des familles belges demeurées en pays occupé d'avoir des nouvel, es de ceux de leurs membres qui sont horf i pays et notamment sous les drapeaux. Quant aux « écrits » qu'elle a reconnu avoii "stribués, ils ne sont autres que des copies ^e la « Lettre pastorale » de S. E. le cardina; ' ïoreier. Enfin, si une lettre adressée à 1 f V-ommandantur a été remise à son domicile personnel par la poste « allemande » et s . >11 e a été trouvée dans sa corbeille à pa> niers, il n'apparaît pas que le devoir de cette dame belge fût de corriger les bévues de U loste allemande. A la suite de cette condamnation, sans qu'il lui fût permis d'emmener ses jeunes en "ants, sans qu'elle ait été môme autorisée t •e faire accompagner par l'une ou l'autre inmestifpje à son service, Mme H. Carton de Wiart a été conduite, le 22 mai, à Berlin. Lorsque le gouvernement belge dut quitte] Bruxelles, le 16 août 1914, Mme H. Carton de Wiart y demeura avec ses six petits enfants, dont le plus jeune n'avait qu'un an, conservant la direction des œuvres chanta* bles dont elle avait la charge, notamment les œuvres d'alimentation populaire et de protection de l'enfance, cpii réclamaient plus que iamais ses soins. Pendant ces dix mois d'oe-cupatie>n, elle se dépensa sans compter au secours des misères morales et matérielles ejui l'entouraient, montrant cependant toujours, en même temps qu'une réserve très digne vis-à-vis de l'occupant, une extrême prudence à n'intervenir en rien qui concernât les opérations militaires. A propos de cette mesure qui arrache brutalement une mère à de jeunes enfants que les circonstances ont déjà privés de la présence de leur père, il est permis de rappeler un souvenir qui est de notoriété publique en Belgique : Au lendemain du 2 août 1914, lorsque l'Allemagne attaqua la Belgique dans les conditions qui sont connues, des centaines do femmes et d'enfants de nationalité allemand® avaient été réunis au Cirepie Royal de Bruxelles, en attendant d'être envoyés à la frontière hollandaise et allemande. Une femme belge, bravant l'impopularité, organisa aussitôt un service d'assistance pour procurer des aliments convenables, des vêtements, des couchettes et du lait pour les enfants, etc., à ces réfugiés ; elle s'en occupa personnellement jour et nuit, et les femmes allemandes, epui bénéficiaient ainsi de sa charité, l'en remercièrent les larmes aux yeux. Cette femme était Mme H. Carton de Wiart. DERNIERE BEURE Communiqué officiel français Paris, 5 juin, 14 h. 40. L'ennemi a prononcé trois violentes con. tre-attaques contre la SUCRERIE DE SOU-CHEZ ET LES TRANCHEES NORD ET SUD. Il a été repoussé et a subi, surtout à la première tentative de grasses pertes. Nous restons maîtres de la totalité des posi- oïïest ■m^mSrefM^ i^mnk.ws. sud de Souchez. L'activité de l'artillerie esf qrand sur tout le secteur au nord d'Arras. ' SUR LE RESTE DU FRONT, rien de nou-, veau. »cm—- UN NOUVEAU CRIME Une dépêche arrivée au Havre samedi après-midi annonce que M. Fulgence Mas-son, député de Mons, a été fusillé par iesf A lleman/ls. Son crime ? Celui, sans doute, de tous les Belges qui osent refuser à l'autorité allemande l'abdication de leurs sentiments patriotiques.Nous n'avons pu obtenir jusqu'ici confirmation ni infirmation de cette affreuse nouvelle. Nous voulons encore espérer qu'elle n'est pas exacte et que le vaillant député n'aura pas payé de sa vie son dévouement au pays. DANS LES DARDANELLES Athènes, 5 juin. — On mande de Mytilène que l'assaut général et combiné des positions jusqu'à Gallipoli a commencé dans la matinée du 4 juin. »0<r LES OPÉRATIONS RUSSES Petrograd, 5 juin (officiel). — L'esnaerni a bombardé Ossowietz avec de l'artillerie lourde. En Galieàe, sur l'a rive gauche du Sam, nous avons remporté quelques succès, notamment dans le village de Novoseletz où .nous avons refoulé l'ennemi qui bat en retraite en désordre. Sur la rive droite du San, l'ennemi a allai, qué la vallée de la Visznia. Entre Rrzemysl et le Dniester, nous avons refoulé l'ennemi avec des pertes énormes. Nous aivons arrêté la progrgssion dea troupes ennemies entre les fleuves Tisme-niica et Stryj. Nous nous sommes repliés sur les têtesi de pont du Dniester. Nous avons repoussé l'ennemi qui essayait de pénétrer clans nos retnanicheimeiiiits. Des monceaux de oajdavres ennemis étaient devant les tranchées. Nous avons fait "00 prisonniers dont 17 officiers. AU CAUCASE Petrograd, 5 juin (officiel). — Dans la région du littoral, notre artillerie a détruit par un tir précis une série d'abris et de retranchements ennemis. Dans la région de MeJiasghert, les Turcs et les Kurdes ont attaqué le village de De-rylc, mais nos attaques de front et de fiano les ont culbutés. Us ont laissé environ 400 morts. L'offensive des Turcs prononcée simultanément d'Adaldjevatz contre Karali et Lia-ter a été repoussée. Notre cavalerie a pénétré dans Adaidje-vatz et a sabré une centaine de Kurdes. Dans la région de Van, nos troupes ont attaqué les Turcs et ont occupé tes hauteurs au sud de Rakor, les cols situés à! plus de 3.000 mètres d'altitude de ha chaîna . de Djavlaba. LE KAISER A VIENNE : Rôle, 5 juin. — On annonce que le Kaiser arrivera vendredi au Grand Quartier-Général à Vienne. 1 S'agit-il pour lui de décider François-,lo-• serti aux sacrifices qu'on veut, lui arracher pour empêcher la Roumanie de s'unir à la l Triple-Entente î ——»o«—— : LA SANTÉ DU ROI DE GRÈCE Athènes, 5 juin. — La température dut ' Roi est montée à 3S*5.

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