Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 10 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/416sx65345/
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L'UNIO WNGT1EME ANNETE — N° 222 ANNONCES Annonces ordin., petite Iigne .0.49 Reclames (3* page), la Iigne.1.59 Faits divers corps . , »4.00 Faits divers fin. yr» a8.00 Reparations judiciaires »S.00Necrologies , , , , * Las annonces sont recues an buneait du journal 5 centimes Ie numero Z.UVS O! TO TSKJXrr T914 ABONNEMENTS pour touts la Belgique On an. • %;* * HE** 9'00 Troi» m... Le lendémain jeudi, au commencement de la soiree, Leyssens est a Remicourt avec tes •e et 11e de lignej des carabiniers et des chasseurs; la division Leman fait retraite. A la gare, le curé fait ses adieux a son 'Maire qui part pour la Croix-Rouge.Vingt; Allemanids ont passé la veille a Remicourt; lis se donnaient pour des Anglais. Tout Prte de la, des Allemands avaient fusillé, j* veille, deux enfants de 7 ans, ooupables tf avoir prévenus lés gendarmes de leur apProdhe. fieux enfants de 7 ans fiisiïlés! Qiri nous•"* ait, il y a dix jours encore, que de pa- reilles horreurs se commettraient eur notre sol; que nous les écririoas, que nous les im primerions san* pleurer, le ooeur ému sans; doaite. mais avec cette demi-impassibilité7 que donne a la fin l'habitude 1 Que ce sang innocent retombe sur votre tête, barbares!' Non pas tant sur la tête de ces pauvres diables qui viennent, mourant de faim, 6*offrir. a nos soldats, mais sur la tête des politicien» et des genéraux aveuglés qui les ont conduit» et poussés en Belgique... Comme les Flamands et les Wallons avecqui nous avons cause vendredi, notre héros. s'apitoie sur le eort dos blesses ennemis. Oette générosité met le sceau a la noblesse de nos soldats; ces sentiments sont communs a tous ceux que nous avons rencontres. « J'ai donné a boire a plusieurs blessés,me disait-il, et pourtant Dieu sait s'ils rendent la pareille aux nótres, eux. Si vous oonnaissiez leurs procédés ignobles! J'ai dü passer deux heures a l'hoprtal. — Pourquoi? Je n'ai pas une blessure; si j'ai le bras en édbarpe, c^st parce qu'il me fait mal d'avoir trop tiré. — J'ai éte malade pourtant; j'ai cru que j'allais mourir. La population liégeoise nous distribuait toutes sörtes de douceurs : viande, chocolat, etc. Eb. bien, il y avait des Allemands dans le nombre, et leurs bonbons étaient empoisonnés. Moi qui ai échappé aux balies, quelle bêtise de mourir wme ca! Mais c'est passS. Je ae sens plusrien. Je retourne è, Liege demain. Il n'y a qu'une chose qui m'embête, c'est que . la bicyclette que j ai perdue a la guerre ne m'appartenait pas. » Nous lui avons demandé s'il n'avait pas eu peur. — « Peur! je n'ai pensé a rïen qu'a faire tout mon possible pour défendre mon pays. On ne meurt qu'une fois, n'est-ce pas, monsieur!... » Gardons-nous^ de défigurer-, par n'importe quel oommentaire, oette photographie d'unejeune ame simplement héroïque.F. N. )-«+•-< <) FELON ET BLASPHEfflATEUR La 'dernière proclamation de Guillaume II, bien que Ton battende a tout de la part de l'Allemagne, a été accueillie d'abord avec incrédulité. On l'a prise pour une fumisterie. II.était difficile, en effet, de s'imaginer pareille aberration : le kai«er, dont les troupes viennent de commettre chez nous les pires atrocités, se posant en victime d'un abominable attentat! Cette sinistre imposture paraissait invraiiemblable. C'est pourtant vrai. GuillaurnoII a parlé, et il a ajouté le blaspheme a l'imposture en invoquant Dieu pour justifier son manque de foi et couvrir ses mensonges. Il se sert de Dieu comme ses officiers du drapeau blanc; les uns, pour tromper nos troupes, 1'autre pour tromper son peuple Félon et blasphéroateur! ^, Faute chêrefflent payee « O'est plus qu'un crime, c'est une faute! » Je ne serais pas^étonné que Bismarck, dans sa tombe de Varzin se füt répété cette reflexion en voyant ses uhlans envahir la Belgique. Il suffit en effet de réflechir un instant pour convenir que si l'armée allemande ne s'était pas attaquée a Liége, elle eüt augmenté considérablement ses chances de succes. Oe n'est pas mettre en doute le moins du monde la valeur de l'armée frangaise, que de dire qu'elle n'était pas aussi prête au combat que son adversaire. L'Allemagne avait pris une avance formidable par la mobilisation qu'elle avait réussi a dissimuler jusqu'au moment oü elle était presque terminée. Si les troupes allemahdes s'étaient contentées de traverser le Luxembourg et d'écorner légèrement la frontière beige, elles pouvaient bousculer les troupes frangaises en plein travail de mobilisation et les mettre en état d'infériorité. L'AUemagne a ajouté l'aveuglement a, la déloyauté et il s'est fait qu'elle a recu aussitöt chea nous le chatiment de l'un et de 1'autre. i^o+a»—< Les aamöniers a la guerre Renoontré dimanohe a Bruxelles un aumónier militaire rentré de Liége pour quelques heures. Lui aussi nous a exprimé la plus grande admiration pour la vaillance des troupes belges. Lui aüssi, hélas, nous a affirmé l'horreur des procédés des soldate prussiens tirant sur tes ambulanciers qui s'en vont après la batajlle ramasser les blesses et achevant ces blesses mêmes avec üme veritable cruauté. De nombreux prêtres, nous a-t-il dit, accompagruent les troupes. Ohacun des forte de Namur en a un ou deux et de même chacun des villages oü des soldats sont en oantonnement. I's jouissent partout d'unanimes sympathies et l'euipressement avec le quel on aocueille leur ministère est pour eux un grand réconfort. — En.rentrant hier a la gare du Nord, nous ditil, j'ai rencontre un soldat avec qui je m'étais trouvé ces jours-ci sous le feu autour du fort de Boncelles. Il m'a demandé, les larmes dans les yeux, la permission de m'embrasser. Avec quel oceur je lui ai donné 1'accolade a oa brave. Oar ils se sont vraiment battus comme des héros ces braves gens! Ah! l'affaire fut chaude et quel spectacle horrible que celui-lai J'ai les yeux rjieias dia visions épouvantafoles et la nuit il me semMe_ parfois entendre ces oris affreux qui montaient labas autour du fort tandis qu'au dessus de nous sifflaient les balies et crépitaient les obus. E* vous y retourniez? Tanto%. v—»->,«»«>■♦»-" LE XXeSIE1CUE ast lu pour sa RUBRIQUE SPORTIVE comme pour ses INFORMATIONS BT SES ASTIGLIS POLITIOfflBS ET LITTERAIRES mm: Les souscriptioQs sont recues 6, rue de 1'O dé on, au siège de la Ligue. •-•*§*■ HOMMAGES VARIÉ8 Le maire de Bordeaux a envoyé au bourgmestre de Liége la dépêche suivante : c Maire Bordeaux se rappelle avec emotion accueil que recut de son eminent collègne bourgniestre Liége delegation bordelaise en 1912, salue avec admiration Liégeois héroï* ques qui viennent recevoir Oroix Honneur. Drapeau francais marche secours couleurs belges pour chas'ser envahisseur. Au nom population bordelaise m'incline respectueuse,ment, devant braves déja tombes en attendant victoire prochtóne qui réeompensera vaillance nos armées unies. Oharles Gruet, maire Bordeaux. » Le bourgmestre de Bruxelles a adressé au président du conseil municipal de Paris la réponse suivante : « Au nom de la population bruxelloise et de ses élüs, je vous remercie de tout cceur des sentiments que vous nous exprimez. En ce moment suprème oü Belges et Francais combattent cóte a cóte pour la plus noble des causes, j'adresse a la ville de Paris mon salut enthousiaste et conftant. Vivent la France et la Belgique fratennellement unies! Adolphe MAX, Bourgmestre de Bruxelles. » Le conseil municipal de Paris a décidé de donaer a la rue de Berlin le nom de rue de Liége. Au début de la séance que tenait,"vendredi, 1'Académie des'inscriptions et belles-lettres, M. Cbatelain, qui presidait, a pronóncé, au milieu d'unanimes upplaudissements, les paroles suivantes : — (i Je crois être l'interprète de toute l'Apttdémie en adressant a nos associés et cori'ëspondants belges, MM. Cumont, Michel' et Pirenne, l'expression de notre vive sympathie. » L'héroïsme de leurs èompatriptes, qui s'est manifesté a propos d'une attaque directe contre la France, ne peut trouver notre compagnie indifférente et laissera,dans notre De M. Béranger dans 1'«Action» : ™ Pendant que les Belges resistent utilement devant Liége et continueront devantHuy et Namur^ les Franoais pourront acheverleur mobilisation générale a la frontière etopérer leur concentration d'armées pour lesformidables batailles d'indépendance nationale qui vont être nécessaires sur nos marches du nord-est et de l'est.• La nation beige vient ainsi de s'acquérir un titre éternel de reconnaissance de la part de la nation francaise. Ohaque Fran§ais est devenu le debiteur éternel de chaque Beige pour le sacrifice d'a-vant-garde que vient de consentir, sous la mitraille de 1 assassin allemand, la Belgique a la France! » »*» Le « Temps » écrit : « Les pédants allemands qui n'étudient l'histoire que pour la falsifier, en adaptant aux détestables maximes la politique bismar-kienne, cachèrent sans doute soigneusement a leurs élèves cette page des « Commentaires » ou César, bon juge, en matière de valeur guer-rière, célébra l'héroïsme indomptable de la race beige. C'est pourquoi les Allemands faits prisonniers dans les batailles autour de Liége et de Namür s'étonnent d'avoir trouvé cette resistance invincible. Ils ne savaient pas que chez les habitants habituellement paisibles des rives de la Sambre et de la Meuse, le carac-tère vaut l'intelligence des inspirations du cce.ur. Ils auront d'autres sujets d'étonne-ment. » Les « Débats » écrivent : « La Belgique, dès qu'elle recut Pimpudeinte sommation d'avoir a laisser ouver'ts les chp mins de la France, se dressa tout entière devant l'envahisseur. Il n'y eut plus de partis, plus de querelles poljtiques, plus de discordes religieuses, plus de rivalités de races. Tout les Belges ne firent qu'un et nos voisins ont justitie magnifiquement leur devise nationale : L'Union fait la Force. L'umion d'un petit peuple a eu raison de la force d'une grande nation. Liége résiste victorieusement, et Pennend refoulé doit attendre que le Moltke de 1914 remonte sa mécanique. s *** M. Henri Robert, batonnier du barreau de Paris, a adressé a M. Léon Théodor, batonnier du bureau de Bruxelles, le télégramme suivant : « Je vous envoie salut fraternel barreau Paris. Transmettez-le aux confrères de Liége. » M. Théodor a répondu : t Transmets votre télégramme aux confrères de Liége. Vous remercie au nom du barreau de Belgique et vous adresse l'expression de mon inalterable et profonde amitié. » Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Le reste de PEurope est couvert par un anticyclone, les plus fortes pressions, supérieures i 770 mm., s'observent sur la Bavière, la< Suisse, le nord de l'Italie et l'Autriche-Hon-grie. Le baromètre descend sur la penmsule b»s-paiHque, Pocéan, l'Irlande, le nord de la Gran-de-Bretagne, la Scandinavië et la Russie sep-tentrionale; H monte partout^ aiHeurs. Le vent est faible ou modéré d'entre sud et sud-ouest sur bos contrées, oü la temperature est comprise *otre 17° et 22°5. PrsVisions : Vent sud-ouest, faible; beau. Jfflfiji Alsace Après avoir pris Bnlhonse üs marebeat sur Golmar Le récit officiel de Ia bataille Le ministère de la guerre de France communique, dimanche, la note suivante : «O'est vendredi, a la tombée de la nuit, que la brigade franoaise d'avant-garde est arrivée devant Altkirch. La ville était défen-due par de tres forte ouvrages de campagne, occupés par une brigade allemande. Les Francais ont donné l'assaut avec un élan magnifique. Dans une charge furieuse, un regiment d'infanterie enleva les retranche-ments allemands, après un combat tres vif en avant des lignes. Les Francais ont mis les ADemands en fuite a la baïonnette, et il en est ainsi depuis le début de la campagne. Les Allemands-se sont retires dans un grand désordre, abandonnant les ouvrages de seconde ligne qui pouvaient oependant encor« tenir, et ont évaoué la ville. Un regiment de dragons s'est lancé a la poursuite des AllemanSs dans la direction de Walheim, Tagesheim, Wilfurth, les pous-sant tres vivement et leur infligeant des pertes sérieuses. Le colonel et sept officiers du regiment frangais ont été blesses. La nuit permit aux Allemands de se dérober. Les Francais entrèrent alors . dans Altkirch, vieillo cité alsacienne, qui leur fit un accueil enthousiaste. Un immense cri de joie reten-tit. Vieillards, femmes et enfants embras-saient les soldats. Les poteaux de la frontière sont portos en triomphe. L'emotion est indescriptible. A l'aube, la brigade d'avant-garde se remit en marche sans rencontrer les Allemands. Dans l'après-midi, nos éclaireurs abordèrent les ouvrages de campagne, nombreux et importants, qui protégeaient la ville, et ils constatèrent qu'ils avaient été abandonnés.. A 5 heures, nos colonnes débouchent devant Mulhause, en longeant le ehemin de f er. A Brunstadt, les Alsaciens sortis de Ja ville saluent d'acclamations frénétiqües le drapeau francais. Un immense coïtège s'orga-nise et acclg,me les soldats. En moins d'une heure, Mulhouse est oocupée. La cavalerie frangaise, traversant la ville au galop, a poursuivi l'arrière-garde allemande. Les avant-poates francais se sont installés au nord de Mulhouse. Il serait premature (Findiquer les consequences de ce preröier succes, mais la conclusion en est que la brigade frangaise, atta-quant la brigade allemande retranchée, la mit en déroute. Le mot déroute est le seul qui convienne. Les pertes frangaises ne sont pas exces-siyes, comparées aux résultats. L'élan frangais rut prodigieux. L'occupation de Mulhouse," grand centre industrie! et intellectuel de l'Alsace, aura dans toute 1'Europe un immense retentisse-ment. » Le general Joffre a adressé a l'Alsace une proclamation qui fut aussitot affichée et lue avec passion par les Alsaciens. Cette proclamation dit: « Enfants de l'Alsace, après 44 années de douloureuse attente, les soldats frangais fou-lent a nouveau le sol de votre noble pays. Ce sont les premiers ouvriers de la grande oeuvre de revanche. Pour eux, quelle emotion et quelle fierté. Pour parfaire cette oeuvre, ils ont fait le sacrifice de leur vie. La Nation frangaise, unanimement, les pousse, et dans les plis de leurs drapeaux sont inscrits les mots magiques : Droit et Liberté! Vive l'Alsace 1 Vive la France! » Le ministre de la guerre a adressé au general en chef le télégramme suivant : « L'entrée des troupes frangaises a, Mulhouse, aux acclamations des Alsaciens, faittressaillir d'enthousiasme toute la France. J'ai la ferme conviction que la suite de lacampagne nous apportera des succes dont laportee militaire dépassera celui d'aujour-d'hui. Mais ce début de campagne de guerre énergique,la brillaiïte offensive que vous avez prise en Alsace, nous met dans une situationmorale qui nous apporte un précieux réconfort. Je suis profondément heureux, au nomdu gouvernement, de vous exprimer toute sa gratitude.(Signé) MBSSIMT ». LA POURSUITE CONTINUE D'aiprès les nouvelles parvenues dimanohe matin a Bruxelles, les troupes allemandes, battant en retraite, après la défaite de Mulhouse, ont été refoulées vers Neufbnsach, non loin du Rhin, entre Mulhouse et Ooi-mar — sur la route de Strasbourg. Die Paris, 9. Les Allemands en retraite se sont replies sur NeufBrisach, a 20 kilometres en arriere, après avoir brülé leurs depots de vivres et d approvisionnements, et incendié la foret de la Hardt, prés de Colmar. -♦-e-*- Un télégramme du Tsar au roi des Belges L'empereur de Russie a envoyé le télégramme suivant au roi Albert : « Saint-Pétersbourg, via- Calais. 'A Sa Majesté le roi des Belges, Avec un sentiment de sincere admiration pour la vaillante armee beige, je prie Votre Majesté de croire a ma cordiale sympathie et de recevoir mes meilleurs vceux de succes dans cette hitte héroïque pour l'indépendance de soa pays. (S.) NICOLAS. > La situation 'Les renseignements publiés 'cï-dessous nous sont communiqués far le grand ètatmajor de l'armée beige ou par le ministère de la guerre, et sont par conséquent OFFICIELS. DIMANCHE, 11 HEURES OU MATIN La situation continue a être bonne. Liége est investi, mais c'était dans l'ordre. Il n« faut pas attacher a ce fait une importance que 1'evenement ne compörte pas. Les Allemands veulent seulement nous empêcher de nous servir de la place le jour oü il y aurait une bataille ou une marche. Le mot investi signifie que toute communication entre Liége et l'extérieur est impossible par les moyens ordinaires. - Tous les forts sont en nos mains. Dans la ville même il a'y a pas d'occupation militaire sérieuse. Les moyens d'action des Allemands contre nos forts paraissent peu importants. On croit qu'ils n'ont pas beaucoup de projectiles. Quant au ravitaillement, ces forts ont tout ce" qu'il faut pour vivre. L'armée de campagne, qui continue a, s'entrakier, est dans une situation excellente. Le Roi a passé dimanche matin la revue des brigades qui ont participé a la defense de Liége, c'est-a-dire la 3edivision et la 15ebrigade héroïques. Une grande partie du territoire du Luxembourg, qui avait été envahie par les Allemands, est déja purgée de ceux-ci par le mouvement en avant des Frangais. Le nettoyage continue. Notre division de cavalerie fait de 1'excellente besogne. Des trains de troupes frangaises sont passés a. Bruxelles cette luit. La nouvelle de la victoire frangaise a Mulhouse e-"t confirmée. Les Frangais constatent le même état d'esprit chez les Allemands que nos troupiers. Le moral est detestable. Une brigade entière, qui était sur la defensive et dans des retranchements, a fui devant une seule brii gade frangaise. DIMANCHE, G HEURES SOIR. La situation des troupes allemandes ne s'est guère modifiée depuis hier en Belgique. Il y a lieu de signaler pourtant le reeul complet de leurs détachements avances de cavalerie sous la poussée irresistible de riömbreuses troupes frangaises qui, dans les journées d'hier et d'aujourd'hui ont débarrassé de tout ennemi une partie considerable du territoire Beige située au Sud de la Meuse. Aucun engagement sérieux ne s'est produit auiourd'hui. L'offensive allemande est entièrement arrètée. Aucune action sérieuse ne se produira done avant que les force's principals frangaises et belges ne passeut simultanément a I'offensive pour déloger l'envahisseur. >^4-1» <■ ^engagement franco-beige s»0» UN JOURNAL SAISI Nous avions raison de douter de l'authen-ticité de la nouvelle publiée par les journaux de Namur et d' après laquelle les Allemands auraient eu 20,000 tués ou blessés dans un combat livré par les troupes franco-belges aux environs de Liége. Oette information est dénuée de tout fondement. Un journal bruxellois qui l'avait reproduite dimanche sans réserves aucune a eté saisi par le parquet. Un appel aux anciens officiers IOI Le ministre de la guerre fait un pressantappel a tous les officiers ayant quitte l'armée.Il connait leur dévouement et les prie instam-ment de se mettre le plus rapidement possible a la disposition du pays qui a besQÜt de leurconcours. >*♦<»■ <•* Quarante mille volontaires —»o«— On sait avec quel magnifique élan les volontaires se sont présentés dans les différen-tes provinces aux bureau de la place pour se mettre au service du pays. Leur nombre ac-tucllement est de 40,000 qui vont être formés en dix brigades de deux regiments de 2,000 hommes. Les volontaires seront instruite sous la direction du lieutenant general Priette, inspecteur general de l'infanterie. Vu le nombre des demandes le département de la guerre se voit dans 1'obligation de de-mander aux nouveaux engages de se munir de vètements,' linge et chaussurea' nécessaires pendant la période d'instruction. Ils^ seront mtégralement et largement indemnisés. L'industrie privée consent dans la plus large mesure a, assurer, concurremment avec les établissemente. militaires la preparation des tenues nécessaires. >m+wm < I\ou\ elles diverses -lOt- On annonce la mort de M.cien ministre, Qm^ Un télégramme de Pékin annonce que le ' Loup Blanc », chef des rebelles, a été tué. FRANCE Oochery, an-

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