Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 29 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/125q815k77/
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23e AjKN' E — Sér?e nouvelle.- ~Na660 'Mardi 29 Août Î9ië réd action & administration 22tar, rse ds !a Bs&rss— LE BAfRS TÉLÉPHONE:n'64BELGE BUREAUX A PARIS ? 33, liean-jacques'fiousseat, 33 LONDON OFFICE « II. PANTON S'fHEET Leicestar Square, S. W. îirosleur : mÛlS SSSMÏ (VVWVWtVWI 10 cent, le fai0 LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS #r«nca 2fs*. 50 par mol9 * 7 fr. 50 par t^mesU1» Angloterr*.. 2 sh. 6 d. par mois * .. 7 sh. ©d. par trimes»» •titres pays. 3 fr. — par mois » , 8 fr. — par trims»lre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administratisa qe Joaml Les petites annonces sont également reçue* à la Socjétfe Enroj^Ëcsne âti Publicité. 10, rue de la Victoire, Périt, aui en a le monopole pour Péris. 11 non 11 1 S cent, au front CHACUN SON METIER —:—ai Oit ■, nu L'état-mejor grec a conduit le roi et la monarchie au bord! de l'abîme. Encore un tour ds roue, c'était la catastrophe. Les militaires qui font de ja politique ne sont pas moins dangereux pour tes Etats que ies politiciens qui veuietit commander les armées. Depuis le départ dé M. Venizelos, •o'èst i'état-major de lWmée grecque gui gouvernait le royaumei. Ayant la torce, il croyait avoir tous les droits. Il se prétendait plus qualifié que personne pour interpréter le sentiment de la nation et pour discerner ses intérêts. Investi, à la faveur de circonstances t exceptionnelles, d'une i«iissanice dictatoriale, il était à lui toui seu 1 le Gouvernement et les Chambres, le législatif, i: exécutif, voire le judiciaire. Encore s'il avait mis cette omnipotence au service du pays. Rappelons-nous l'heureuse ». ixïcûnsi-tuiUonnalite » italienne du mois de mai (915, quand une poignée d'intelligentes énergies, s'appuyant sur le sentiment national, aida le gouvernement à vaincre d«s résistances assurément légales, mais dangereuses au premier cher pour l'unité et l'avenir de l'Italie 1 . Rien de pareil en Gréoe. D'un côté, une soierie militaire ; de l'autre, ie pays. L'armée elle-même rongeait son frein. Le mérite n'y était plus la condition de l'a\ance-vuent. "Des hommes de taient se voyaient oj bides, frappés même pour te seul crime <dc résister ^assivem snt à la coterie souve-raiua. L'armée grecqpe, en opposition avec la majorité de la nation, ne gardait ds la ■discipline que l'apptaence. Cette apparence jiième a trompé ies chefs de l'étaUmajor. Ils t'y sont laissé prendre. ils ont cru qu'ils pouvaient tout se permettre, jusqu'à livrer à l'ennemi héréditaire le territoire conquis, pendant les guerres balkaniques, pat- e sang des soldais grecs. On sait ce qui arriva : la révolte de quelques officiera d'élite, précédant et inspirant la révolte <5fe la nation tout entière. Réveillé par les coups de fusil des soldats 'de Macédoine, le roi Constantin, enfin tiré d'un Joiig engourdissement, a vu l'abîme ouvert devant lui. Son premier acte a été de remettre les chefs de son étal-major à leur place. Au lieu de préparer l'armée à la guerre, ces Messieurs ont exposé la nation a Ja guerre civile. Il était temps qu'ils partent. La nation grecque, enfin m'altresse de son. dfstjn, agira désormais selon, les de son'honneur, de son intérêt aussi. les variations à change às pays belligérants Le tableau publié dans le » XXe Siècle » du 13 août, au sujet des variations du change des pays belligérants ncus a valu l'intéressante lettre que voici : « .Monsieur le Directeur, Les commentaires dont, vous avez entouré le diagramme des ^variations du change des pays on guérie sont du plus haut intérêt. Me permettez-vous d'y ajouter un mot ? Que l'on compare en bloc le change des pays alliés et' oolui de nos ennemis : il se dégage de cette comparaison une impression hautement réconfortante. La Grande-Bretagne et la France distancent de loin tous les ii aires pays,, et quant au pays le plus riche de la coalition ennemie, l'empire allemand, son change est, au dernier cours repéré, inférieur de six points au change italien ! L'Italie ne liasse cependant pas pour un pays très fortuné... « Le rouble est bien bas, assurément.Vous l'avez dit : cela est dû à la suppression quasi totale des 'exportations lusses. Il est cependant, d'une façon générale, à la même hauteur que la couronne. » L'examen du gi'apjàique laisse, je le 'répète. une. impression excellente. C'est la traduction en chiffres de l'estime accordée aux alliés et du discrédit dans lequel sont tombées les monnaies ennemies. » • Une république en Palestine , Selon un discours fait par M. Morgenthau à Cincinnati, tes Jepnes-Turcs avaient consenti à vendre la Palestine aux bionistes pour y établir une république après la guerre. L'ambassade turque de Berlin vient do démentir cette nouvelle. Malheureusement rex-ambassadeur américain à Stamboul a fait récemment une seconde conférence a Chicago, où il a exposé la situation lamentable des Arméniens et des Syriens, Situation qui, d'après le « iloda » de New-York, motiva d'ailleurs son départ de Constanlino-ple.M. Morgenthau, étudiant l'avenir de 'a Palestine, aff rme qu'on a mal interprété son premier discours à ce sujet. Il assure qu'il 11 a nullement proposé de vendre la Palestine aux sionistes « seuls », mais bien à. la fois aux iuiis et a.ux chrétiens. Il possède la preuve çue les Jeunes-Turcs ne s'opposeront pas, une fois la guerre terminée, à la vente de la Terre Sainte. Si elle s'accomplit. on créera, en Palestine, uue république libre à la formation et l'administration de laquelle participeront toutes les puissanc es ch rétienn e s. Il semble donc que l'ambassade turque de Berlin, aui a été choisie pour démentir les informations de la presse à ce propos; soii décidément bien mal renseignée. Xe pourrait-on demande à ce, propos le « Journai de Genève », s'rdresser directement auj membres du gouvernement ottoman, les quels finiront bien par se souvenir de leurs déclarations à M. Morgenthau. VERS LA LIQUIDATION... * 1 m , {,1 . La Roumanie À DECLARE LÀ GUERRE â l'Autriche létal II pi ifii 111 û îlfiii La Roumanie a déclaré la guerre à l'Au- ; triche. Telle est la bonne nouvelle qu'une dépêche de Genève nous a apportée lundi matin. ' les fruits mûrissent dans le jardin des Alliés et la cueillette commence, importée par la logique des événements, l'Italie déclarait dimanche la guerre a l'Allemagne. Comme la vieille Rome, la jeune Italie n'a jamais aimé les gestes superflus, — encore que d'aucuns s'imaginent à tort que ces gesites doivent être l'apanage de son tempérament. Sa politique réaliste n'en 00m,porte pas.C'est emportée par la même logique des événements et/ ta môme politique réaliste que la Roumanie vient se ranger aux côtés des Puissances de liberté contre les Puissances de 'proie. La Roumanie put croire naguère, quand elle s'inscrivit dans la Triple Alliance, que telle était la condition de sa vie et même de son salut, — menacée qu'elle pensait être entre les Slaves de Kussie et ies Slaves de Bulgarie.-Aujourd'hui, il apparau) pour eile, clair comme ie soleil levant, qu'au chimérique péril slave s'est substitué le péril teuton et qu'entre la Bulgarie germanisée et l'Autriche tudesque, elle serau asservie ou écrasée si les Iiohenzollern de Berlin devaient triompher. Non seulement les Roumains de Transylvanie seraient plus que jamais tenus par les Magyars en longue «t étroite prison, mais les Roumains de Moldavie et de Vâlacbie 11e seraient plus que les vassaux des- proconsuls altemands de Sofia et de Budapest, Devant un si sombre avenir, ceux qu'on dit être les descendants des soldais de T rai an ont compris cruel est leur devoir sacré envers leur pairie et leurs Inères des terres irrédentes. Bismarck avait promis jadis à la Roumanie d'être la Belgique de l'Orient. Les Roumains peuvent voir aujourd'hui ce que) ies oonti-au«tours de la politique de Bismarck ont fait de la Belgique. Ils 11e veulent donc point être la Belgique* de l'Orient. Et c'est pouiq»ioi l'aeùion de la Roumanie vient compléter 'le geste de l'Italie. îfc * Rien n'est plus ridicule, ni plus puéril que de vouloir propSaêtiser sur 1 avenir des batailles. Mais ce n'est point prophétiser que de rapprocher te ftmeste automne 1913 dçns les Balkans et, l'automne glorieux qui 's'y prépare. Il fallut trois mois, l'an dernier, aux Austro-Allemands de Muckensen ot aux Bulgares pour écraser l'héroïque armée serbe sous leurs'efforts conjugués. Est-il téméraire de présager qu'il ne faudra peut-être pas beaucoup pHus de temps pour écraser, cette année, les troupes bulgares, sous les efforts conjugués de l'armée du général Sar-rail et de la grande menace qui se lève sur le Danitube et dans la Dobroudja. Cette menace se précisé, chtwue jour, davantage : Ce n'est, plus trahir un secret que de dire que de grandes forces russes, dont la base est à Odessa, sont rasaanïbtees à Reni, ville ruese des bouches du Danube. Ce n'est j loint non plus sans raison que des hydre- ! .ions russes sont allés bomo&ivjci Vaut-e grand port bulgare sur la mer Noire, ju une ohoiisive, partant de la Dobiouù/i, viserait en premier lieu. Un autre îait est'certain : c'est l'arrêt de la grande oîiausive concentrique de l'armée Ouiyare au nord de Salonique. Ji est vrai-asiiujl-tuie que cet effort a clé paralysé non seulement par la belle reststauce de 1 armée barrai).,inaiù que si les Bulgares ne paraissaient pas autrement désireux, de ia renouveler, c et/a^t parce qiu ils étaient de plus en plus inquiets pour leur frontière septen-trionaie. xNu'jjo crayons pçuvoir ajoute»' que iJerim se préoccupe viyanient ue . agiiuition patriotique en urece, provoquée par i onu'ee des troupes ou tsa.i rtj.aiiia.uu sur ie soi uei-ivoiquo et qu'un ordre d'arrêter l'oilensive bulgare pourrait uien êtie paru du grand etat-uiajor allemand. Le Bulgare écrasé oq réduit à merci, il s'agira u écrasai" ou de réduire a merci le fuie. Sera-ce aussi l'œuvre ae l'automne et de 1 hiver prochains '/ C'est possible et mente prvbafjue. i. -buipire turc une lois coupé oe ses communications avec les r.inpjes Lentra,uxv ce sera presque un corps ucud-pne. .vussi ies liusse» poùsseiit-ils a\fec ar-ueur leurs trompes d AswvMmeure vers Drarbékir. Dès "que ce point sera atteint, l'iungure ottoman sera pour ainsi dire coupé m deux, surtout si à l'effort russe correspond uu ehert ërMnrrftitie pai uni d'Ai.xan- drette. -..." ' ' —' b'Atexandrette à TSIarbékir, iï y a biien quetque 40D kilomètres, mais par le fait seui ' , un mur de baïonnettes et de canons se diesserart entre te ciiwmm de fer turc au littoral d .\ste-Miineure et les chemins de fer de Syrie et de Mésopotamie. * & * C'est en sériant tes efforts que nous atteindrons la fin heureuse de cette formidable guerre. Après la mise hors cause du Bulgare et du l'urc, viendra la mise hors cause de l'Autrichien, • puis il s'agira de réduire lu bête allemande à qui, dans l'entre temps, on aura porté mille coups et fait mille blessures.Tout s'enchaîne : Liège permit la Marne; la Marne sauva les Allies et entraîna dans leur carnp l'Italie ; l'occupation de Salonique sauva notre cause en Orient ; Verdun, enfin, — admirable bataille soutenue par la plus admirable des armées, — permit à l'effort russe de se déployer victorieusement •aux frontières roumaines : ces victoires russes nous valent aujourd'hui l'appui décisif dans les Balkans de la vaillante rs-rtarchie danubienne. En vérité, Berlin .peut aujourd'hui amener sen pavois. Paul CRQKAERT. lïpisiïlis -—»0«— NOS HÉROS , ' Le Roi, voulant récompenser les militaires des troupes colonialeSj pour leur belle conduite devant l'ennemi, au cours des opérations do guerre auxquelles ils ont pris part pour»la défense de i& Colonie, vient i do îionmxer : Commandeur de l Ordre de, I Etoile, Aln-caine avec attribution de la Crojx d^ y aerre. ; Le général major Tombeur : qui, comme commandant en chef des troupes coloniales belfes opérant contre l'ennemi à la frontière orientale de la colonie, a donné les preuves des plus hautes qualités militaires taait dans l'organisation des troupes placées sous ses ordres, que dans la conduite des opérations qui ont permis à nos forces d'occuper, par une offensive heureuse et rapide," une" vaste étendue du territoire allemand.Officier d.e l'Ordre de l'Etoile Africaine avec attribution de la Croix de guerre : lAi colonel Moiitor : n'a cessé de donner à tous le plus bel exempte d'attachement au devoir par son labeur assidu et son dévouement inlassable, durant plus d'un an qu'il a exercé les absorbantes fonctions de chef d'état-major des troupes de l'Est, et 1 pour les belles qualités militaires dont il a fait preuve dans le commandement de ' brigade qu'il exerce actuellement. ' J Chevaliers de VOrd/re de VEtâllc Africaine avec attribution de la Croix de guerre : : Le major Muller : a fait preuve de bril-■ lantes oualités militaires dans la journée ; < nfembre 1915 en se portant rapide- j ment avec son bataillon au secours de la place de Luvungi attaquée par,des force1' considérables ; a donné personnellement l'exemple du calme et du sang-froid durant le combat qui se prolongea jusqu'à la nuit et au cours duquel il fuit blessé. . Le major De Coninck : a donné le plus bel exemple de bravoure et a fait preuve des plus hautes qualités militaires dans le commandement du premier bataillon du Katanga au. cours dea combats livrés à Saïsi (Rhodésie) du 25 juillet au 2 août 1915 ; a obligé l'ennemi, par son intervention, à lever le siège de la place. Le major Rouling : s'est porté personnellement sur le Mont Ruakadigi, attaqué par ses troupes le 27' janvier 191G, pour assurer leur mouvement, rendu difficile par la nature découverte du terrain ; ayant été blessé assez grièvement, n'a consenti à -e retirer que lorsqu'il se fut convaincu que tes ordres qu'il venait de donner avaient reçus leur entière exécution. Le sous-lieutenant Crispiels : pour sa brillante conduite au combat de nuit du ; r- au 6 juillet 1915 du Mont Kama en Afrique Orientale allemande, où il a enlevé à sieurs tranchées ennemies ; a été blessé la baïonnettes, à la t te de son peloton, plu-grièvement à la main droite d'une balle qui lui enleva deux doigts. Le médécin-insipecfèur'Van Goidtsnoven : pour le dévouement inlassable avec lequel il a dirigé, depuis près d'un an, dans des conditions particulièrement difficiles, le service sanitaire de la brigade Nord. En toutes occasions, a témoigné' la plus grande sollicitude pour les blessés européens et noirs, pour lesquels il s'est prodigué sans compter : a largement contribué, par son exemple, à la formation de l'excellent esprit dont est animé 1e corps médical placé sous ses ordres. POUR REPONDRE A DE NOMBRE». SES DEMANDES, LE « XX" SIÈCLE » VÎENT D'ÉbliTER EN UNE FEUILLE SPÉCIALE TOEÎS LES DOCUMENTS GF F50IELS RELATIFS A L'APPEL DES BELGES JUSQU'A QUARANTE ANS. CETTE FEUILLE EST EN VENTE AU PRIX OE 0 FR. 10. dans notre corps diplomatique * 10' »« Le km de Saler est nommé ministre de Belgique à Paris Le Roi vient de nommer 1e baron Edmond de Gaiffier d'Hestroy envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Belgique à Paris en remplacement du baron Guillaume qui lui avait offert sa démission. Le baron Guillaume a joué dans notre diplomatie un rôle dei premier ordre. Son livré sur la question de l'Escaut est classique. Son patriotisme, aussi éclairé qu'air-dient, discerna dès le début de la guerre les destinées de la Belgique de demain. Quant à notie nouveau ministre à Paris, nul choix, à notre, avis, ne pouvait être plus heureux. Le baron de Gaiffier se distingue par une culture étendue et variée, un solide bon sens et une iaculté de travail ,peu commune. Avec cela, point de morgue, et uns grande bonté d'âme. C'est un carac-! 1ère indépendant et sur. Une grande tâche l'attend à Paris. Nous sommes persuadé qu'il la remplira dignement et qu'il sera un dès meilleurs ouvriers de la restauration nationale, au sens complet de ce beau mot. Tous les Beiges savent que 1e nom de notre nouveau ministre à Paris reste attaché à l'histoire des heures tragiques que vécut notre pays la nuit du 2 111 a août 1914. Comme le rappelait naguère M. de Baesompierre dans la Revue des Deux-Mondes, c'est 1e baron de Gaiffier qui lia-duisi.1, avec le comte Léo dTJrsel, l'ultimatum remis, en allemand, par M. de Beàow Saiesice. Il en avait si bien ressenti, en Belge, toute l'injure, que la réponse qu'il y avait rédigée spontanément ne 'reçut que des retouches de forme du comité chargé par le conseil des ministres de formuler "la réponse de la Belgique. C'est M. de Gaiffier aussi qui s'en fut, 1e 3 août. 1914, à 7 il, du matin, porter à 1a légation d'Allemagne, rue Bernard, le texte de la note du gouver- j nemen.t, belge et qui eut aussi l'apre jouiis-saoce de souffleter du refus le nlnS noble le représentant de l'empereur félon. Unie belle carrière an service du pays avait préparé M. de Gaiffier à jouer ce rôle historique. Not.T<i nouveau ministre, nui est â.sé aujourd'hui de cinquante ans. "fait partie dé-purs bientôt trente ans de notre c.0ïT>s diplomatique. Attaché en 1888 h notre 'égati.Kn à Berlin. il passa en 1890 à Lisbonne avec la même qualité. Il fut nommé secrétaire de la légation d.-> Madrid en 1S93 et envoyé à Vienne en 1894. Ln même année, il devient conseiller, puis ministre à Pékin : en il passe .'1 Athènes : puis, en 1901, il est chargé (la notre consulat général en Egypte- Nommé en 1909 ministre à Bucarest. M. de Oaiffter y resta jusqu'en 1f>1?, époque où il entra'dans l'administration centrale pour remplacer M. Arendt m qualité de directeur général de la politique. G? sont ces fonctions qu'il va abandonner pour représenter notre pavs à Paris. r- ■ -w»— —- Le râie aitie! des iiote ILS VOUDRAIENT FAIRE DE LA BELGIQUE UNE SENTINELLE DE L'ALLEMAGNEOn télégraphie de Zurich au « Peiit Parisien » "" , « Dans ia « Taeglische Rundschau » et la « Deutsche Tageszeitung ». le comité indépendant pour une paix allemande public aujourd'hui un autre .appel pour sa propagande annexionniste.En substance l'appel demande au chancelier l'annexion des territoires russes de la mer Baltique aux étangs de 1a Yaihynie, et l'élargissement cie la frontière allemande vers la France. L'Angleterre sera mise ainsi dans l'impossibilité de troubler le libre développement de 'l'Alle-( magne. La Belgique pouvant être seulement une sentinelle allemande ou anglaise, le comité demande au chancelier que militairement, économiquement et politiquement ia lie!nique soit aux mains des Allemands. Ainsi l'Allemagne aura conquis la position de justice à laquelle elle a droit dans le monde. Ainsi seulement elle aura la liberté de la mer et des colonies assurée contre l'Angleterre.L'appel est signé par plus de 300 personnes, députés, politiciens, hommes de science, hauts tonctionnaires, anciens officiers, industriels, agrariens. journalistes. Parmi les hommes les plus connus, on remarque le professeur Hille-brand, membre de la Chambre des seigneurs le comte Preysing, député au Reichstag ; von Roésicke, député a la-Die le do Saxe ; ( l'amiral Kuorr ; le général comte Roon ; le contre-amiral Kalau et l'ex-ministre Lindequist. » !X\ V' VVV V VWVVVVIA'V WV\ VVV\vrVVIVVVV'XV\.\WWVV'V VW W . 1 i | A/os lecteurs trouveront en 5 S t ! troisième page, toutes tes ; | nouvelles die la guerre et les ? | dépêches de la dernière heure £ %VVWVWVVWWWWWVl'VW\/>/\t.VVVW1WWV\.VVV\'V^VWV La situation financière ilaiis le Grand-Duché de Liixemtarg Genève, te 27 août. — Le rapport du Conseil d'Etat caractérise la situation financière du grand-duché, de. Luxembourg comme étant des plus ma.ùv;nsos. Pour remédier à ciefcte situation, 1e Conseil propose .dé nouveaux impôts. C'est sans doute dans c»-but' que 1e gouvernement luxembourgeois a l'intention de procéder par voie de soumis sion à la concession d'environ. 106 hectares de terrains miniers., L'UNITÉ DU PATRIOTISME BELGE La résistance àu Flamands contre les Saches U11 groupe de patriotes llamands publie un journal clandestin en dénit des foudres de von Bissinc- Voici la réponse la plus belle qu'on-ait pu souhaiter à toutes tes intrigues et à tous les mensonges des politiciens allemands à l'égard des Flamands. On sait tes efforts déployés par les agents du kaiser pour atteler au char de l'Allemagne nos compatriotes flamands. Ni tes promesses, ni le*s menacés, ni la prison, ni les déportations n'ont pu avoir raison de leur attachement à la patrie beige et la presse allemande a rainé elle-même par plus d'un aveu découragé les mensonges accumulés par l'agence Wolff pour faire, croire à l'étranger que l'AlLemagne- a conquis 1e cœur de la Flandre. Le cœur de la Flandre !... Elle va nous population belge vit complètement séparée du monde civilisé, privée de toute nouvelle, sur la guerre, qui u'a pas été soumise à la censure allemande.. Voilà deux ans qup les iouruaux lui servent les seuls faits qu'il plaît à l'oppresseur de lui communiquer et qu'il suppose susceptibles de semer le découragement parmi nos compatriotes. Pas un jour ne se passe sans que, dans l'une ou l'autre feuille, on ne rencontre un article agunt pour but de rompre l'union v. é, ■ JIM 19IB !- r. ■: TT r vnnra : VET4 or \ jrktiiclMtr : NEfîSBXS EN OVER1L IDE ViAAMSCHE LEESJW Vaaeriandsch propaçandablad * In dero tijden vau vouw en bcproôvSûg, scharen ^rij eus, BeîgiSs bodem duldfc geoti vreftmtlau, Vlamingeu, zouder voorwaarden, «tuxen met onze Waalsobo Duldt geen vreeiudeu dau in 'fc graf. broedera rond onzsl BHLGISCHE DRIEKLEUR en deeleû A " De Leemvenstandaard met Iwn, denzelfden cood en dezelfde gevaren. Wee oobezonnen, die valsch en vol verraad t Wii zijn overtuigd dat, vranneer do emdzegepraal wil * Den Tlaamschen Leeuw komtstreeleu en trouv.eloos hem behaald zijn, wij eamen ook, dezehde rechten zullen deeleu. [slaat. î gecensureerd don IS-6-19IC Redactio : KOMM^NDANTUR, Brussel, i-echtbver de Drakkerîj van " LA LIBRE BELGIQUE " Bel is nu ongoreer t^"ee jaar dafc onze Belgifcbe berol-king Tolkomen van do beschaafdo ivereld afgesebeiden leofb en hier beroof»! is vau aile oorlogsnieuws dat de Duitecho cenfiuur niet onderging. T.wec jaar dat zij in de dagbladen nieté te lezen kreeg dan datgene wat aan onzen verdrukker Ireiiaagt. eu in staat is onze landgenoottn te ontmoedigen. Greeh dag g-aat voorbij of in "t'ecn 0f ander blad treft men ©on artiksl son dat voor rlosl heeft die voorbeeldiçe èendracht te brekeir die t*ir.ds 't begin van dezon noodlottigeu oorlog in oiî3 geliefd vaderland hèerscht tusseben rassen en standen uife allo partijen. Dfigeiijks zoeken do Ihîltsohe huichelaar3 bij middel der gvofsie Jetigens onze bevolking tegen ouzo wereîdlijke en « gieesteiiikeovcrbeid op te ruieu. onze boop in de r.ockomst te ontoemen, ftiif1 onv* aukeibaar vertrou^fn in bet Beîgisch bowiiid, ir ou zen koning en zijn holdhaîtig leger te doen ver*wakken : doch Yrucbte!<Xîs ! God zij geloofd, tôt nu' toe blcveu al hunne vuigo pogingen voor de orergroote meerder-beid va-n ber votk zonfler don miusteu uiialag. De bevigste tegeustrevers van over t*A*ee juar : )iath»îiekeu, Libemlen, HocjaJistcn en Democmten, allen hebbefl bet buifielijk kra-keel voorgood ver ban nen en betitelen zich voor 't oogenblik siscats tast den iutam 1 Belg î>. Allen voeîen, naarniate de eindzegepraal nadert, den broederband die ben vereeuigt uauwev eu na 'vcr sluiten, terwij'I van dag tôt dag hunne verâcht-ing âtijgt voor al dit vreeind gebroed dat hen omriugt en,den vadergroud door zî.in tegenwoord'gheid beroedeU. Enkele uittrezondeeden noobtans drageu roods de j-poren van bet Duitacii vergif dat zij ge^tadig inuemen door bet le-zen der Duitsch-BeJgische biaden vaarvan " La Bt-lgique " «>en der veraclitelijkëte is, omdat bet zich aïs \*aderlands-lievend durft dotn doorgaan oui den te tete? zijn dc»el te bereiken. De.:e lieden diegedurig eene weeklacht in den moud l • \ A-. ti T ;'«»•« " WifaM tta-. dea met den naam van " Chevaliers de la triste figure " (Riddoî? van bet beflrukt wezen) vinden dat het toeb te Iriiig dtiurt ; dat de Duitscbers tdt'h overal komen waar zij vérhngefc ; dat onze bondgenooten zich tôt nu toe, toch over gâen enkel belangrijk wapeni'eit mogen beroemen, euz. l'en aedere Btaan^ij in verrukking,voor de slaafeobe ondei-v.crDitig der Duitsche soldaten voor huone oversteu eu noe-mcdii dit : tueht ! '/Aj be.woudereu het yoorbeeldig best-uur van 'fou Bissing en zijne kJiek, en vincten dat -wij Belg«n vœl bij de Bnîtscbtrs te lœren hebben. In een v."oord, zij toonen zich ■^■aardigeklezerr van La Belgique. Bat de oorlog lang, ja. te lang duurt, daarniede zijn vij het allen cens.' Allen zouden wij het Duitsche wangedrocht sinds lang verpletterd milieu zieu ; doch het minsto teeken van ongeduld vau ouzentwege moet aangezion voiden ah eene anti-vaderlandsche daad. Zoolang onze krijgsoverhoiii oordeelt dat het gescidkte oogenblik daar uiet is om het door eenen algemeenen aanval den zoolang gswenschteo genade-slag too te brengeu, is het. ons aller pîicht de gemoMertni iu onze omgeving op te beuren eu eikander op zedelijk zooal? op stoâeiijk gebied te gteuneu eu te fcelptfn. >'r zijn voor-zeker oogenblikken waarop >yij vooral dien zedelijkeu stenti uootlSg hebben, voornamelijk xranneer de Duitsche plak-, brieveu de eene of anderc genicht-makcnde Dm'.acho zeg-;- praal aaukoudigen. • Duitscîie Aîtraggelarij Gelukkig beginiïcn* vrij ons aan d.*» Duitsche klucht t« gowennen en maakt deze op de me?i'derheid der BelgiS'-h® bevolking geênen indruk mtfftr, daar de ondervinding geleerd heett datelke zoog^zegde orerwinning slechls een bewijs is, dat deschijven ontbreken en dùsals voorbode màg aangezieu worden ecner nieuwe leening, die moet gedekt ^ ordeu. ZnIk-5 vra3 het geval met den slag van Verdun, die zij ook ate overwinuing haddén aangekoudigd eu die, zooals wîj later veruamen.de schrikkeEjkste noderlaag onzer vijanden is gc'.v©est binde den .>lag aau de M arne eu don Yz;er. De terugtoeht der Italianen heeft dezelfde oorzaak. Oostéurijk, ten eindo met goedeu ifit&lag eene nieuvre leening te kunnon doen, moest indruk makeu op het volk. Het vereeuigde al zijue Btrijilkrachten op e©u gegeveu pu ut en dee»I eenen onmenscheîbkeu, ver-■woedeu aanval tegen het Italiaansche front, duîzeu-Hewi pwii<.éionr>«'i onriT^r^nrl om r.iinpil viiftnri tflt. ilpn Gsel het blad voort a. u. b. . dire où il est. cette petite feuille dont le « Courrier de l'Armée » nous apporte aujourd'hui un fac similé qu'il veut bien nous autoriser à reproduire. Le cliché de nçtre confrère militaire nous montre la première page d'un journal flamand qui paraît en Belgique opprimée depuis quelques mois dojà puisque en juin 1916 celte feuille en était déjà h son sixième numéro. Comme les rédacteurs de la « Libre Bel-' «iq.iè ", tes rédacteurs du « Vïaam-sehe Leeuw » exposent leur liberté et môme leur vie pour allumer lourj attachement à la pa-'trie belge <-t leur union complète avec leurs frères wallons contre l'ennemi commun. Quel témoignage de l'unité du patriotisme belge ! , Sous 1e titre, en lit dans c-haque numéro cette déclaration oui suffirait à envoyer leurs auteurs, s'ils étaient, connus, rejoindre les Paul Frédéricq et tes Fous Scvens dans leur captivité d'outre-Rhin : « En ces temps de deuil et d'épreuve.s, nous nous rangeons, nous Flamanos. sans conditions, avec nos frères Wallons auteur de notre ETENDARD TRICOLORE BELGE et nous -partageons avec eux la même miscre et les mêmes dangers. « Nous sommes persuades que, le jour où la victoire .décisive sera acquise, nous partagerons aussi ensemble les mêmes droits. » Et, en regard do. ces lignes, quatre vers qui foraient la plus fière des réponses et le plus cinglant des délrs h l'adresse -de von Bissing : « Le pays belge ne . supporte pas .d'étranger. Il ne supporte d'étranger qu'au tombea.u. » (De Leeuwenstau daard.) « Malheur à cet insensé qui trahit arec fàusscte et qui vient caresser le Lion flamand pour le frapper dé loyalement. )' Les articles publiés par ce vailloni petit journal tiennent parfaitement les promesses de se. ti mnnchetle ». Traduisons à tiire d'exemple le « fond » du numéro de iuin : DEUX .VVNTES D'EXlL DANS SON PROPRE PAYS L'œuvre de la presse germano-belge Jî y a à psu près deux ans que i]otre exemplaire qui, depuis le début de cette funeste guerre, règne, dans notre clière> patrie, parmi les races et les classes de tous les partis. Chaque four l'hypocrisie allemande cherche, au moyen des mensonges' les r>lus éhontés, à erci'er notre population contre les autorités civiles et religieuses, et nous enlever tout espoir dans l'avenir, à affaiblir notre confiance inébranlable dans le Gouvernement belge, dans notre Roi et sa caillante armée ; mais vainement ! Grâce à Dieu, les basses manœuvres auxquelles les Allemands- o»f recours5 n'ont pas obtenu le moindre succès auprès de l'immense majorité de la p'opulation. Les adversaires les plus acharnés d'il y a deus» ans : catholiques, libéraux, socialistes et démocrates, ont définitivement fait trêve à leurs querelles intestines .pour adopter au« /ovrd'hui simplement le nom de « Belge ». Au fur et à mesure que la victoire finale approche, tous sentent se resserrer plus étroitement le lien fraternel qui les unit, en même temps que grandit journellement leur mépris pour l'engeance étrangère qui les entoure et qui, par sa présence, souilla le sol de leurs aïeux. D'aucuns, formant Vexceplwn, portent cependant déjà la trace du poison, allemand, poison qu'ils 'absorbent constamment par la lecture des journaux germano-belges, parmi lesquels La Belgique est, sans conteste, v.n des plus méprisabWs, parce, que cette feuille affecte des sentiments patriotiques pour mieux atteindre son but. Ces gens, qui ont toujours la plainte à la bouche rt que la Libre Belgique a baptisés, 4 juste titre, du nom de » chevaliers de la triste figure », trouvent que ce'a dure trop longtemps : que les 'Allemands ;arrivent, malgré tout, à leurs fins : que vos alliés ne peuvent, jusqu'ici, se, glorifier d'aucun fait >l'armes important : etc. Par contret ils professent une admiration, sans bontés.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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