Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 19 May. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0r9m32p40s/
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20" ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 188 Le numéro : 10 Centimes (5 SBNTÏlSIllg AU FHOHT) Mercredi 19 Mai 1915 "■*- i ■ ■■■■ -nreaKcasg Rédaction & administration JStir rue Se ia Bodpss — 15 DiYRE Téléphone : Le Havre n" 1Ï.05 g|?sstsu? : fESHâSD' HEURAT fontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées aSl",rue de la Bourse,Le Havre. LONOON OFFiCE: 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 ^ar mois. » 7 fr. 60 pan t'MmoatP® Hors Franc©.. 3 fr. » par mois. n .. 9fp. » par trUnéstro Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.Qd. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnâlles ; Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. C3 La ligna supplémentaire 0 f.-. 25 Angleterre: la ligne 3 d. Quotidien beige paraissant au Havre Cireonstances atténuantes Menacé par l'Angleterre d'être rend' personnellement responsable de la vie de: quarante-cinq Anglais et des vingl-hu' Français eiu'il vouU.it exposer suc le fron des tiouf.es turques, dans la presqu'île di GalMpoli, «u feu des Allies. Enver Pacha au moment d'agir, a pris peur. Les jour Baux annoncent que les •< condamné» » on été conduits en Aste Mineure, iïli bien même s'il avait exécuté son projet, non aurions lemandé pour le criminel les cii constances atténuantes. Qu'on nous pei mette de développer brièvement nos rai sons. Premièrement, ce criminel est Turc,c'es1 à-dire dressé par une hérédité séculaire a mépris de la vie humaine et à la plus bai bare férocité. L'histoire de son peuple et d sa race n'est qu'une longue et horrible glc rilication des plus abominables cruautés. L fondement de sa religion à lui n'est pas 1 pitié évangélique, mais la fureur guerrière Plus il aura exterminé d'infidèles, plus opr lent sera, au Paradis, Mahomet, son harai éternel. Son Dieu n'est point le Crucifié qr a versé jusqu'à la dernière goutte do so sangpourracheter et pacifier le monde, mai im dieu guerrier à <jui le sang des giaours e; infiniment agréable. C'est une excuse d'êtri quoi que l'on sait, de son peuple, de sa rac et de sa religion. C'en est une.autre d'y aile carrément, et de ne point vouloir faire pa< ser sa sauvagerie pour le type achevé de 1 civilisation. Enver pacha aurait pu invoquer dcuxii moment l'exemple de Guillaume ll.emperee chrétien de l'Allemagne chrétienne,pour pa: 1er comme un certain nombre de catholique espagnols et italiens. Ce que le Pacha cl Conslantinople s'apprêtait à faire à Gallipol les soldats de Guillaume II l'ont fait, plus t cent fois, en Belgique et en France, sur l'o dre et avec l'approbation de leur empereu A Tirlemont. à Charleroi, à Mons, à Te monde, à Alost, dans la plupart des comba qu'ils soutinrent en Belgique contre les se d ; ; : s belge? et les soldats français, les Pi'u siens de Guillaume II, animés d'une impa faite confiance dans la valeur allemande dans le secours du dieu dont' il est ph facile de prostituer le nom que de mériti l'aide, firent marcher devant eux des hor mes, des femmes et jusqu'à des enfants, e' 1 josés aux balles des soldats de leur pays fusillée tomrn^ de:- leipev:.,-,':!: voulaient fui par les vaillantes troupes de Sa Majesté Ir périale. Guillaume.Il a conçu de lui-mên la pensée de ces exploits, à lui tout sev sans avoir besoin de l'inspiration ni du co seil de personne. Tandis qu'il est infinime probable que le Pacha a été sollicité d'imit cet exemple par ses conseillers et ses tuleu allemands. Devant le conseil de guerre qi les Anglais, avee infiniment de raison, 1 avaient solennellement promis, son avoc: lui aurait certainement fait un mérite d'avo attendu plusieurs mois, tout Turc qu'il es nvant de marcher sur les glorieuses trao de Sa Majesté allemande. » îfc Troisièmement enfin, le succès relatif l'évidente impunité de son modèle n'auraie pas médiocrement contribué, selon nous, atténuer la culpabilité de ce Bachi-Bouzoï en délire. Les Français, les Anglais et 1 Beiges, qui combattent pour la civilisatio se lont gloire d'en respecter les lois et 1 usages. Chaque fois qu'ils ont vu entre 1 Allemands et eux le rempart d'un troupe; de pauvres gens affolés, leurs fusils se so. abaissés d'eux-mêmes, au moins pour ui seconde. Ce geste instinctif d'humanité le: o coûté autant qu'il a profité aux lâches q en avaient escompté le bénéfice. Jamais 1 Alliés ne tour ont rendu ni nie leur rewcira la pareiller Ils le savent, ils en sont sùi et ils n'ont pas dû avoir die peine ù fai fiartaigor leur certitude an Pacha. Et si celui-ci avait été arrêté à la derniè minute par un de ces scrupules invraiseï Mables mais possibles cependant qui fo parfois hésiter, parait-il, les roitelets nègr eux-mêmes au moment d'immoler des ca tifs désarmés, sans doute aura-t-il suffi ses mentors berlinois, pour le rassurer pour le décider, de lui montrer les natio: civilisées impassibles et pratiquement ind félonies devant les abominations commis en Belgique par les armées de Guillaume Quoi que fassent, dans leur furieux afio. ment de bêtes traquées, tous les Pachas ce qui reste de l'empire turc, ils ne brûlero pas Louvain, ils ne massacreront pas (i Andennais et 800 Dinantais, sans compt les innombrables fusillés, morls anonyme ii qui personne n'a encore osé donner la ? pulture. Le temps leur manquera. C'est bie tôt par heures qu'ils compteront le tem qui leur reste à régner. Et fi peine elcmeui l-il quelques douzaines d'Européens ai mains de ces sauvages. Impossible donc Enver Pacha d'accomplir, si féroce soit-il, centième partie des crimes ordonnés ou a torisés par Guillaume II. Or celui-ci est-il au ban du monde ? Coi bien de gouvernements neutres ont élevé voix contre les crimes de ses troupe: Quand son peuple et sa presse illuminent l'honneur des meurtriers du « Lusitonia d'aucuns font aux femmes et aux enfants t sassjnés l'aumône d'un Dieu vous bénis; accompagné de quelques larmes laborieuse Quant à lever seulement le petit doigt po flétrir ou menacer le criminel 7 Jamais la vie. Ils ne veulent se brouiller avec pi sonne. Qui niera que ce silence epiasi m verse! qui consacre la faillite d'un certr nombre de boucliers protecteurs de la Ji lice et du Droit, n'assure en même tem aux pires attentais contre ce qu'il était C( venu (l'appeler le droit des gens un pre< dent et une excuse ? 6 4 Même devant fo justice anglaise, qui s si le Pacha n'aurait pas, par celle porte, quivé tout au moins le gibet ? Dans tous cas, il eût été intéressant de faire compar tre et juger côté dç lui fous les neuti Illonl l'abstention Ou la défection, dans tombât dont l'a civilisation est l'objet et prix, apporte à la barbarie un secou^, jn tendu. Fei'nand NEURAY '—. fbn mande d'Iravehtvezel au « 1 tettamt » 'i• i :i transportant des loi! lir.'i-.U'n tueirtê h i:,se mine de coht LE COSTIUGENT DE 1815 De divers côtés, des lecteurs nous demandent s'ils doivent répondre à l'appel des municipalités pour la constitution du contingent do 1915,qui se composera, on le sait, de tous les jeunes gens, non mariés, liés do 1890 à 1-896. 1 L'un a été réformé déjà, l'autre est marié, etc., etc. Disons donc que tous, qu'ils soient marié® ou non, qu'ils aient été réformés ou non, tous, du moment où ils sont nés de 1890 à 1898, doivent se faire inscrire, à la municipalité du lieu où ils résident Ils auront à faire valoir devant le conseil de revision leurs certificats d'exemption. Le gouvernement est tout à fait, (l'accord avec le gouvernement anglais pour les conditions dans lesquelles on opérera la levée dans le Royaume-Uni. Tous les jeunes gens, de 18 à 25 ans, devront, dans des délais qui i- ne tarderont pas à être fixés, se faire ins i crire au poste de police de la localité où ils '- résident. e o - l La ssissiea militaire bglgg - es Russis a _,)0.| il La mission militaire belge envoyée en s Russie pour remettre une décoration à st S. A, I. le Grand Duc Nicolas et composée ', du Général de Wilte, du Général Baroai de e Ilyckel et du Lieutenant Comte de Renesse, r est arrivée le 11 avril à Petrograd d'où elle î- est partie le 19 avril pour se rendre au Quar-a lio.r Général du Grand Duc. Le Général Kot-nebue a été attaché à la personne du Général de Wilte. r Nos compatriotes ont été reçus avec de '- grands honneurs. Le lendemain de leur ar-s rivée, ils ont été présentés par le Ministre e de Belgique à l'Empereur. Sa Majesté a 'i parlé dans les termes les plus élogioux des e services rendus par lu Belgique à la cause l-- ete Alliés et a rappelé la bataille de Haelen '• où le Général dé Witte commandait les r" troupes belges victorieuses. ;s La* mission a été reçue aussi par S. M. l'Impératri ce-Mère et par S. A. I, la Grande 3" Duchesse W lad irai r. Une réception à la Légation a permis au Général de Wilte de faire connaissance ls avec la colonie beltie. !r Le Général de Witte a reçu le Grand-Cor-1_ don de Sainte-Anne avec glaives. Les au-tre,s membres de la mission, ainsi que M. B, de l'Escaillo, Conseiller de Légation, qui y iivjiil, étc adjoint, ont également: été décorée* -1" Le Général Ya-nejnch Kévitch, Chef d'Etat-1.° Major de l'Armée Pusse, auquel la décora-•'< tiori de Grand-Officier de l'Ordre de Léopold a été conférée par le Roi, a saisi l'occasion d'un télégramme envoyé à ci propos au Mi "r bistro de Belgique à Petrograd pour expri-s mer an Comte de Buisseret ii les sentiments d'amitié et d'admiration que l'Armée Russe '! toute entière éprouve pour la vaillante (t ? hé.roïejua Armée Belge, » LES FÀITSDUJOUR On trouvera plus loin des détails inté-^ ressauts sur la- situation actuelle de l'Italie û vis-à-vis de la Triple-Entente. Rappro-^ chons-en une dépêche de So{ia au Sec-olo ■»<5 disant que, dejMis le commencement de -, mai, ont lieu à Petrograd des négociations jg entre MM. Sazonuw et Diamandy, ministre d-e Roumanie. 'u La discussion concerne Czernowitz, que les Roumains voudraient obtenir, alors que ie le.s» Busses désireraient Vannexer. L'accord n n'est pas encore établi, mais on croit que □i la Roumanie obtiendra des compensations. ÎS On assure que la Russie et la Roumanie se sont déià mises d'accord: sur la question S) des détroits. P0. WVVt'VVVt Au Portugal, c'est de nouveau Vanarchie. Les troubles ont recommencé et le prési-dent du conseil, M. Cliagas, a été blessé ^ grièvement — peut-être mortellement — à iectups de revolver par un sénateur. On trouvera plus loin le récit de ces événe-cr ment s. c 1 wvvvwv» 1S iî- On annonce que la réponse allemande à ga la note américaine sera envoyée jeudi. I. Elle justifierait l'attaque du Lusitania e- i-Vir le motif que le commandant du snus-:1e marin affirme dans son rapport avoir lancé nt une seule torpille. 00 La seconde explosion produite à bord du er paquebot serait due au !ait que le navire. s, lrq$,sportait des munitions de guerre. 6- Le sous-marin avait lancé sa torpille de n- telle manière que le Lusilania n'eût pas -)s coulé s'il n'avait contenu des matières e- exjMosibles. ix L'Allemagne reiette la responsabilité (lu ii sinistre sur l'Angleterre et sur les autorités la américaines, qui permirent l'embarquement u- de passagers à bord d'un navire chargé d'explosifs. n- La note déclare en terminant n'ùe i .'.Unis. magne continuera la guerre sous-marine ; ? comme par le passé. Elle exprime l'espoir jn que l'Amérique comprendra la nécessité )>, dans laquelle se trouve l'empire. tS- i.vwvtwa \e\ En Turquie, l'insurrection gronde dans le ,5' Liban, où les insurgés ont remporté un suc-'to cès, et en Arménie où les Kurdes se sont livrés à d'abominables atrocités. Les villes de Van et de Zeiloun sont en pleine révolte. }l~ On signale aussi la découverte d'un corn-in plot organisé à Conslantinople contre le IS~ Sultan, Enver Pacha. von der Goltz et Li-Ps m an von Sanders. Quatre cents Arméniens , ont été arrêtés ■ MWVWVt L'ambassade du Jargon à Londres dément que son gouvernement ail modifié son oljrc de restitution de Kiao-Tcliéou à la Chine. f Fora protéger leurs apis ce "°" u Les Atiemnhds ont grande " crainte des at- aviateurs rtfiiés et de leurs J>ombc.5, Ar153r, ont-ils recours, nous dit-on, S <ïes subterfu ges pour cadrer aux Vues dés aviateur* _ leurs hangars à Zi-.pj. iins. Dans oe but, dit nu'un aviateur allié est signet, les Aile 'a- mands, au moyen d'apareih-; «péciaux, pro ■i's ; (luisent tout aiilour du lUingni des colonne: P. : de fumée qui en branlé grise :u;t ^ sur un vaste et restent en suspeusioi Soi mîsistres m mission Un ûlscom t M.le ministre te la Justice —c- Dimanche, a eu: lieu, à Lyon, dan© le grand amphithéâtre de l'université, une assemblée solennelle où l'élite de la société lyonnaise, et toutes les autorités militaires^ politiques, religieuses, administratives de la région étaient réunies pour faire accucil à M. Car-Ion de Wiart, ministre die la justice, et acclamer la Belgique en sa personne. Dans son discours, qui a fait une vive impression, M. Carton de Wiart a commencé par remercier la ville de Lyon et le département du Rhône du soin dont les réfugiés belges y ont été et y sont entourés. M. Carton de Wiart a, fait ensuite une saisissante description de la Belgique militante, personnifiée par une armée,qui se renouvelle sans cesse, a guerrie et courageuse à l'exemple des plus belles armées. En regard do celte Belgique militante il a montré ensuite : « Séparés d'elle par un rideau de feu, entrevue à travers des, nuages de fumée et de sang, la Belgique souffrante. » L'une et l'autre sont sans peur, parce qn elles sont sans reproche. Après avoir rappelé l'histoire de la Belgique depuis 1830, — son rôle dans la vie éeo-l'Omique et intellectuelle île l'Europe, — M. le ministre de la justice a caractérisé l'attitude de l'Allemagne qui, en 1870, en 1910, en 1913, cl jusqu'au 2 août 1914, proclamait qu'elle respecterait les conventions internationales qui non si imposaient la neutralité perpétuelle yi le ministre de la justice a décrit ensuite l'admirable sursaut de l'Ame belge devant le crime commis par l'Allemagne, puis ré-f on du avec vigueur, une fois do plue, à la légende créée par l'Allemagne, d'un accord entre la Belgique c[ l'Angleterre. :< De convention de ce gem'e, il n'en a jamais existé. Le Roi des Belges l'affirme e! il est homme 4 êlro cru. Si une convention de ce genre eut existé, on ne voit point', disait avec humour Lloyd Georges, en quoi un apache, après avoir poignardé un passant inolfonsif, serait justifié de. son crime parce qu'il aurait acquis la preuve que ce passant songeait à se prémunir contre son agrès sion, en faisant appel h la police. Or, les grandes puissances garantes de notre neutralité n'étaient pas autre chose pour nous qu'une poliee internationale. Mais encore un coup, aucune convention n'est intervenue. "C'est à peine si des, eciworsnVrdûs'ona'ciéuses ont envisagé tanlùt du. point: de vue français. tantôt du point de vue allemand, tantôt du point de vue anglais, une èvoiilualtti que nous avons eu le seul tort peut-être, d£ 11e pas prévoir de plus près, confiants que nous étions dans l'honnêteté et le respecl de la parole donnée. >1 M Carton de Wis.it a. exalte ensuite la fer me té et l'endurance patriotique des Belge; demeurés au pays, et notamment du monde judiciaire belge. Cette partie de son discours montrant la résistance souvent héroïque,sou vent spirituelle aussi, non seulement des au te.rités belges, mais des ouvriers, des tem nés, des enfants eux-mêmes à un envahis seul- souvent féroce n'a pas été la moins goû téé. •C est aussi avec une vive attention et d( chaleureux applaudissements qu'ont été ae cueiiiies les considérations de l'honorabh ministre sur les conséquences morales, poli tiques et économiques de la guerre. Que s'il s agit des conséquences politique: d3 la. guerre, il est prématuré sans doute di vouloir déjà remanier la carte de 1 Europe Ce sera l'œuvre (le la. conférence. Déjà de: vnix justement appréciées ont proclamé qui celle conférence devra se réunir à Bruxel Jes et,, certes, le cas échéant, nous ne décli lierons pas 1111 tel honneur dans lequel non verrons uj\ délicat hommage rendu à la Bel ; gi.que qui a marqué tout le prix qu'elle atta elle à la foi jurée entre les Nations. San jouer au prophète, il apparaît certain que li tâche es-entielie de cette conférence sen d'assurer l'avenir des nationalités eontr. l'incessant péril d'un empire qui a fait de. li guerre sa principale indus trio et, dont l'or gueil hypertrophié prétend asservir le mon de à sa loi. Il sera juste, qu'en vertu de ce princin ' Alsace-Lorraine redevienne française, qui la Pologne soit libérée, que la Belgiqu> reçoive tout (l'abord les réparations dun l'Allemagne, dans son outrageant ultime u m, nous donnaiI l'assurance. Au même ti tre qu'elle, les petits Etats s'épanouiront dé sonnais sans -inquiétude dans les frontière: qu'entrevoient leurs légitimés espérances, i appartiendra aiux plénipotentiaires de déter miner quelle sera la barrière à établir con tre ce qui restera de l' Allemagne. » Comment liquider cette succession? Com ment s'emparer des débouchés" allemands des foires allemandes. Comment substitue nos fabrieats à ceux de nos ennemis? Il n'es pas trop tôt d'y songer. Rappelant ensuite la parole de M. ISarl: ministre des finances de Russie <1 cette guoi re ne finira pa-s avee 1 action », l'orateur in sis te sur la nécessité pour les alliés de s'em I arer après la guerre des débouchés aile r.ands et de réaliser les combinaisons néce= saires pour mettre ies industriels et les com merçants de« pays omis dans les condi'ion le- meilleures an point de vue économique. Conclusion : il faut aller jusqu'au bout. « Si chacun de nous fait vraiment ce qu': peut, le temps est proche 0O1 nous verrevn terrassée comme elle le mérite, cette pui= sance sans scrupule que I/Ord Curzon a qu® litiée d'un mot sévère mais juste : « Le eliie, ei ragé de l'Europe ». » Alors seulement, suivant la parole de Livres saints, le fer des glaives pourra êtr employé pour le soc des charrues et la fau des moissonneurs Alors seulement l'hume nité pourra poursuivre librement ses dest: nées dans la saine athmosphère du droit. Le discours de l'honorable ministre, chf leureusemient applaudi à Lyon, a trouvé dan la presse française, le plus sympathique a< eueit, justifié d'ailleurs par l'intérêt et le bri de cette po.^S ébquêTUé où M Carten d Wiart tt'â cependant pas prétendu, remai qiiûïis-lc, exprimer la pensée du gouverne ; ment. ■ —■ Sofia, lfi mai. — Le Mir, organe de ,\ - Gvecholf, publie 1111 document diplomaliqu i daté du 29 mai 1913, d'où il résulte que l'Ai triche excita «tors la Bulgarie à attaque 1 "i Serbie, en lui promettant son entier co: LA BATAILLE EN FLANDRE ET EN ARTOIS ' ! Les derniers coÉats liïréspar Tarmêe britannique COMMUNIQUE DU MARECHAL FRENCI1 Le maréchal Frencli télégraphie à la date du 1U mai : Notre première armée a fait une attaque couronnée de succès entre Richcbourg-La-voué et Feslubert, rompant la ligne ennemie sur la plus grande partie d'un front de deux milles. L'attaque a commencé à minuit au sud de Richebourg-Lavoué, où nous avons enlevé deux lignes successives de parapets allemands sur un front de huit cents mètres. Un mille plus au sud, une autre attaque menée à l'aube a enlevé douze cents mètres de tranchées allemandes de première ligne et. s'est avancée rapidement, étendant, son succès de six cents mètres plus au sud en jetant des bombes le long des tranchées allemandes.Nous avons traversé la route de Feslubert à la Quinque-Ruc et avancé do près dun mille dans les lignes allemandes. Les combats continuent et nous demeurent favorables. Pendant toute la pournée, nos vaillantes troupes se sont battues splendidement. , . . A Ypres, tout a été tranquille pendant les dernières quarante-huit heures. Rien à signaler sur le reste du front. 1 on-drus, 17 mai. — Au sud de Rieliebourg-l'Avoué il est avéré que nous avons rem-lorlé aujourd'hui de nouveaux succès; nous avons pris toutes les tranchées alieiri&n :es sur un front de deux milles. Dans la matinée, plusieurs détachements oileni-nids se sont rendus spontanément à nos Irc.spes, qui continuent à déployer ane nrau-ir bravoure, et une grande iécision. " L'artilléi ie allemande a dirigé son feu sur un de ces détachements qui essayait de capituler et pre-.qUE anéanti. Le neiiihre exact des prisonniers est en-core inconnu, mais 550 ont été évacués sur notre ligne de communications. H n'v a rien ù signiler sur le reste du fi ont. Pi?!Sc BE TRANCHEES A RiSHEBOURC B:'. l'hune, 17 mai. — Les troupes britanniques ont enlevé de nouvelles: tranchées à Richebourg-Lavoué et elles ont fait 450 prisonniers.AUX AVANCEES DE LENS Londres, 17 niai. — I-e correspondant du . Daily Mail dans- le Pas-de-Calais télégraphie à la.'date du. 16 mai : K Les Français ont encore accentué leut - avance dons la direction de Lens, où ils tien-nient toutes les- crêtes, sauf une. t » L'artillerie anglaise a prêté son concours - sur la gauche des Français, et, grâce à ces : efforts réunis, une force de près de 5,000 Al - lemands se trouve dans une situation extrêmement périlleuse. » L'ENNEMI SE FGFSTiFIE A LSLLE Londres, 17 mai. — I.e correspondant de i Daily Telcgraph, à Rotterdam, dit aippren dre qu'au fur et à mesure que l'offensive di ' rigée contre Ypres se poursuit, les Aile mands sont dans un état de grandie inquié . tude ù LiHe. Ils travaillent fébrilement à renforcer le; fortifications de cette ville. L'ennemi eroi ! que Lille est l'objectif de l'offensive des allié; J entre Anne litières et Amis- et, en réalité, le; l ouvrages avancés sont déjà sous le feu d( , l'artillerie lourde anglaise. Du côté de l'ouest, on construit des Iran, chéo.3 et des ouvrages de campagne sur !e route de Lille à Armentières. UN ZEPPELIN OETRUiT PRES DE GANE ; Lontk-es, 17 mai. — Des dépêches de Hol ï tende, rapportent que, hindi dernier, un Zep petin, retournant à Bruxelles; après ui ve>yage vers l'ouest, fut attaqué, à huit heu res d-u soir entre Ga.nd et Bruxelles, par dSi " aéroplanes alliés. Orlaines dépêches disen que les aéroplanes étaient au nombre de 27 Le dirigeable se défendit au moyen- de ser! mitrailleuses, et essaya de s'élever. Mais en moins de quinze minutes, les aviateurs al liés l'ont désemparé, et il est tombé anrè: de violentes explosions. Deux aéroplanes au I raien t été abattus par 1e feu des mitrailleu se« allemandes. Des centaines de paysans qui ont assisté à la bataille, ont emporté, de: lébris du, Zeppelin comme souvenir. SUR LA COTÉ BELGE - LA FLOTTE BRITANNIQUE BOMBARDE Londres, 17 mai. — On télégraphie di ^ nor d de la France au Daily Chroniele : 3 « Samedi matin, des navires anglais opé îant sur la côte belge, près de Nieuport, on commencé à bombarder des batteries aile ! mandes installées dans la région de Rams 3 capelle. » L'effet élu bombardement paraît avoir ét . important. ! » Aucun des navires anglais n'a été jus qu'à présent atteint, malgré la violente ri poste des Allemand®. 11 l Four les soldats belges > internés en Holland( s O11 nous prie de faire savoir que 1e Bt: reau de Renseignements de la Croix-Roug 0 Néerlandaise, 20, .Kneuterdyk, à La Haye e fournit des renseignements au sujet des mi '- litaires allemands, anglais, belges et fra/r çais internés en Hollande. Le dit Bureau s charge en outre de la réexpédition de le - très contenant des nouvelles d'un intér< [ personnel, de petites sommes d'ar«ent c ê d'envois 011 nature sous forme de colis po.-1- taux, jusqu'à concurrence de 5 kilogran r mes. destinés aux militaires internés. Toi i- tefois le Bureau n'assume aucune respons' KîlîlA An on r-Krtf Les litaflm fl'eim alliais sortirai catloliw Nous avons signalé hier le curieux article de la Post tendant à faire croire aux catholiques des pays neutres — pour conquérir le.lira sympathies — que la victoire des empires centraux pourrait, avoir pour eon«é-quemee le rétablissement du pouvoir temporel des popes. L'autorité prussienne s'est chargée de démontrer à sa façon que les plans qui s'y trouvaient dévoilé»n'étaient pas, pour ce qui eoncerne l'Allemagne bien entend.], de pure" fantaisie. Voici, en effet, ce qu'on télégraphie de Zurich le 17 mai au Temps « Le journal pangermanisto la « Post », de Berlin, a été suspendu jusqu'à nouvel ordre, en raison de la publication d'un article du baron Zedlitz-Neukirch, député conservateur, sur n la Papauté et l'Italie », envisageant « la restauration du .pape dans sa situation souveraine d'avant 1870 », en cas de victoire des empires du centre. » Curieuse coïncidence, presque au même moment parait à l'autre bout de l'Europe un article conçu dans le même sens que celui de la d Post ». 11 El Univcrso », de Madrid, publie (n* du 10 mal)",' sous le titre : « Les Empires du Centre et le Vatican », l'article ci-après : « Nous avons interrogé un personnage haut placé, dont on nous a interdit de révéler- le nom, et qui nous a fait, les déclarations suivantes se rappor tant à des nouvelles reçues d'une source élevée et très autorisée : n Si, comme il parait sûr et inévitable, l'Italie rompt sa neutralité et se lance dans la guerre contre l'Autriche et l'Allemagne, elle va au-devant de l'aventure la plus so-rieuse de son histoire. « A la déclaration de guerre de la part de l'Italie, l'Empereur d'Autriche, comme roi catholique et apostolique, répondra ctireete-j main oar un manifeste vibrant adressé aux • catholiques do tous les pays neutres du monde ; manifeste qui portera la signature du Kais :r d'Allemagne, engageant ces catholiques à apporter leur adhésion, leur coopération et leur concours pour la réalisation du plan epie l'Autriche et l'Allemagne se proposent d'exécuter à l'endroit de l'Italie. Ce plan consistera à faire un suprême effort poiir obtenir sur l'Italie une victoire décisive et complète, qui rende les empires centraux maîtres (lu territoire italien. Ce but atteint, les gouvernements autrichien et allemand déclareraient nulle et . non-avenue toute l'histoire de l'Italie à pe.--tir de l'année 1870, et rétrocéderaient les fragments du territoire aux états auxquels ils appartenaient avant la sacrilège usurpa-lion de Rome par les troupes de_ Yictor-Km manuel et de Garibaldi. C'est-à-dire qu'ils reconstitueraient l'Italie sur les bases de la souveraineté temporelle du Pontificat, auquel ils attribueraient la totale et tranquille possession des anciens états pontificaux, éventuellement amplifiés et augmentés, .te 11e sais si l'Italie, c'est-à-dire si le gouvernement italien, a dit en terminant notre illustre interlocuteur, aura pesé et médité Cette grave contingence au moment on elle se dispose à déclarer la guerre à l'Autriche. Ce que je puis vous assurer, c'est que les propositions et projets de l'Autriche et de l'Ai lemncme sont ceux que je viens d'indiqi'-r L'aventure dans laquelle va se mettre l'Un-lie est de celles à la lin et au terme desquel-les peuvent se rencontrer les surorises les plus amères et les plus désagréables. U temps le dira. 11 Rapproché de l'article -de n post, l'artiet< d El Vniverso semble bien prouver l'exis : tince d'un plan savamment mm Inné. Inutile , de répéter qu'on ne peut admettre un inst-in : oue le Pape ait pu s'y prêter et sacrifier lf ; justice et le droit de la Belgique à des com : lunaisons qui n'ont pu paraître raisonnables riu'aux catholiques (1e la trempe de M. Erz - be rger. Le Seeolo annonçait l'autre jour que te fa mieux chef du (Neutre allait recueillir la ré compense de ses efforts : il serait nomme par le kaiser conseiller aulique! Si cette no 1 m filiation est subordonnée au.succès des né - gociations dont M. Etv.berger ri été chargé ■ elle nous parait bien compromise .. 1 : ?©yr fin sotte p?isea«iw5_efi Nos lecteurs continuent à répondre géné ■ reusement à: l'appel que nous leur avon; » adressé en faveur de nos soldats prison » niers en Allemagne. Nous tes en renier cions vivement et nous invitons instam ment ceux qui ne nous ont encore rien en voyé à nous faire parvenir leur obole Toutes tes lettres qui arrivent des campe . allemands de prisonniers s'accordent ; : déplorer 1e sort fait à nos soldats. Ceu? ! d'entre eux qui 11e disposent pas de quel que are-ent souffrent de l'alimentation in - suffisante. C'est du pain, des vêtements e 1 aussi quelques douceurs que nous deman " dons pour eux. Nous espérons qu'aucui - de nos lecteurs ne nous le refusera. Voici notre septième liste de souscrip -' tion : Les employés de la Sté belge de bienfais " à Bordeaux (3° vers.) : Mme Bobon, 0.20 " Planche C. 1 fr.; Bienvenu-Rigobert 1 fr. Lefebvre J.-B, 1 fr.; Hogos-Warnant, 1 fr. ' Dourlet Paul, 2 fr.: Fraikin F., 2 fr.; An cia, 5 fr.; Josz R., 2 fr.; Diereka II., 1 fr. Gobert C., 2 fr.; Gobert N., 1 fr.; Mme Le prince, 0.25; Eeckelaert, 1 fr.; Goblet R. 1 fr.; Melchior J.-B., 1 fr.; Flagothier V. 2 fr.; Winand, 1 fr,,; Nivard P., 0.50; Lioi L., 1 fr.; Nerinin L., 1 fr.; Lebinn E. e 0.25. Ensemble : 28 fr. 20. — X... 1 fr., Ui prêtre brancardier 25 fr., A. Delliaye 1 65 bis, cours du Médoc, Bordeaux. 5 fr. . N. Laurenty, 45, boulevard Henri-IV, Pa e ris (4«) 10 'fr. 30; Un groupe d'employé . du bureau de renseignements militaires t 30, boulevard de Strasbourg, Le Havre (ï t versement) 20 fr.; Vente de l'ouvrag « France-Belgique ». de M. O. Boulong;: 1- 6 fr, ; Un groupe do 7 Belges B. N. e I. T. B. (1™ versement). 10 fr. — Tot'al - 105 fr. 50; total des listes précédentes 1.028 fr. 25. — Total général : 1.733 fr. 7t DERNIERE HEURE Communiqué ofleiel français Paris, 18 mai, li lô. SL'R I.E TERRAIN OUEST DU 'ANAL DE L'YSER (Yperlce), conquis par nous hier et avant-hier, les Allemajuls ont laissé 2,000 morts environ cl un grand nombre do fusils. Au cours cles actions d'hier, nous avertis lait quelques nouveaux prisonniers. A L'EST DU CANAL, nous avons consolidé les positions récemment enlevées par nous. Pendant la nuit, les Allemands ont tenté une contre-attaque partictUièrement violente, après bombardement j,ur canons et lance-bombes. Ils ont été renousscs. Dam la REGION NORD DE NOTllE-DA-ME-DE-I.OP.ETTE SUR LA ROUTE A1X-NOULETTE A SOUCIIEZ, nous avons arrélé net, par notre feu, deux autres contre-attaques allemandes. De notre côté par une actim de nuit nous avons enlevé un groupe de maisons, PUES DU CIMETIERE Ù'ABI.AIN. Sur TOUT LE FRONT NORD D'ARRAS, lu lutte d'artillerie continue de jour et de nuit. Les Allemands se sont particulièrement acharnés à bombarder ARRAS. Dans la REGION VILLE-AU-BOIS PRES BERRY-AU-BAC, l'ennemi a tenté une nouvelle attaque qui a été facilement repoussée. LES ALLIÉS DANS LES DETROITS Athènes, 17 mai, — Le commandant et six officiers du cuirassé n Goliath » sont arrivés ici. La situation des troupes alliées est bonne. »o« UNE MENACE EFFICACE —o - Londres, 18 mai. — Une dépêche (i Aliiè nos au Times annonce que grâ<» aux efforts persistants de M. Morgenthau, ambassadeur des Etats-Unis à Conslantinople, les 50 citoyens français et anglais qui avaient été conduits à Gallipoli ont été ramenés à Conslantinople.On sait quo sir Edward; Grey avait fat sa v,nr au gouvernement ottoman que si des non-combaltants anglais et français étaient transportés dans la zone des opérerions militaires, le gouvernement britannique tiendrait Enver Pacha, Said Halim Pacha et les autorités ottomanes- pour personnellement responsables de ce qui pourrait arriver à ces personnes. On voit que la menace a été efficace. LES RAIDS DES ZEPPELINS Londres. 18 mai. — On mande de Rotterdam au n Daily Mail » que deux zeppelins, suivant le cours de l'Escaut et se dirigeant vers la mer, ont été aperçus à Flessingue hier soir On n'en a vu qu'un seul revenir aujourd'hui à 4 h. 30 du matin. LE PRESIDENT WILSON PASSE LA FLOTTE AMERICAINE EN RE'vUE —0— New-York, 17 mai. — M. Wilson o passé en revue la 'flotte de l'Atlantique, dans la fleuve Hudson. LaiûïérQsitS Étrangers par la BaMp La souscription ouvert© à Londres il y a une quinzaine de jours pour le ravitaillement des populations de la Belgique occupée a atteint, actuellement, la. sommip fabul-euse de 223.000 livres, soit plus de 'o millions et demi de francs. L'Australie a pris une grande partit co mouvement, où s'est affirmée une fois do plus la générosité inépuisable de l'empiro britannique. Aussi le roi Albert a t-il fait adresser à M. Holman. 1-e premier ministre australien, le télégramme suivant : « Sa Majesté le roi Albert me charge d'à.-dresser aux haJoitants de la Nouvelle* Gallo du Sud ses plus sincères remerciements pour Fntérêt qu'ils portedit à sa santé et surtout pour l'appui cordial qu'ils donnent à, la cause belge. Sa Majesté ne peut songer sans émotion que d'immenses sommes d'argent et des dons précieux viennent encore de ce pays et il est profondément ému de voir que les Australiens ne se sont pas moins distingués par leur bravoure sur le champ de bataille, où ils combattent sans cesse pour cette grande cause de la li b né pour laquelle luttent Ips alliés, q^e par les efforts inépuisables p',ur le secours de ses chers sujets. » lu la liste ? H s'agit de la liste des soldais belges prisonniers en Allemagne, publiée par la XX0 Siècle. Il y a gros à parier qu'en la parcourant vous y trouverez le nom d'un parent ou d'un ami dont vous ignorez le sort. C'est une œuvre de charité de lui envoyer le réconfort d'un souvenir ajjec-tuem' et même si vous le pouvez, de soii-lagcr sa détresse. Procurez-vous donc cette liste de prisonniers et laites-lc sans retard, car le tirage s'en épuise rapidement. Publiée en 16 pages du format de la moitié de notre journal, elle contient plus de 9,000 noms de militaires, classés par grade et îdr ordre alphabétique et est mise en vente dans les bureaux du journal ainsi ! que cher, tous nos vendeurs et dépositaires, , au prix de 0 {r. 25 l'exemplaire, .. 3 pences pour l'Angleterre (0 Ir. 20 seulement pour nos soldats au front). Moyennant l'envoi préalable d'une somme de 0 fr. 30 va r exemplaire, l'Administration du journal (28'", rue de la Bourse, Le Havre, ou 21. Panton Street, Broadmead Uo\ise. Londres), se charge également de, l'e' l'édition de cette liste par la poste.

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