Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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17 September 1916
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s.n. 1916, 17 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8911n7zp04/
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25e ANNÉE - Série Nouvelle.- N 679 Dimanche 17 Septembre 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter, me d) la Bsqfss — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n'64BELGE BUREAUX A PARIS • 33, tue Jean-Jacques-Rcussea^ 33 »o«—— LONDON OFFICES 31, PANTON STBEET Leieester Square, S. 9. secteur : imm mm IVWWWWVM tO cent, le {NJ° LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Francs 2 fr. 50 par mois » 7 fp. 50 par UJmestrs Angi«tsrra.. 2 sh. 6 d. par mois • .. 7 sh. 6 d. par trimestre Antres pays. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimottre PUBLICITÉ S'adresser à lldministralion du Jaraal Les petites annonces sont également reçue« à la Société Européenne do Publicité, 10, rue de la Victoire, Paru, nui en a le monopole pour Paris. ■ »0« ■ S cent, au front Pour germaniser la Flandre Grâce à la lettre de l'espion boche HaroLd A. Graevell, publiée dans*.le XX* Siècle du , 28 décembre 1911, nous savons ce que c'est ; que l'Université « flamande » installée à Ganjtl, contre le gré de l'immense majorité du peuple flamand, par le bourreau de notre pays. Ce Graevell, individu de nationalité indéterminée, écrivait au maréchal von der Goltz, au mois de septembre 1914, que Ta création d'une université flamande serait 3e meilleur moyen de germaniser la Belgique. Un heureux hasard, fit tomber sa lettre' entre nos mains. Il n'est pas possible que MM.Henderickx et Augusteyns ignorent ce document, Il n'est pas possible qu'ils croient travailler au progrès de la culture flamande en servant de parrains à une institution inventée par nos oppresseurs, de leur propre aveu, pour germaniser la Belgique.Graevell écrivait cyniquement : « Le français disparaîtra (dans l'Université flamande) au profit de l'allemand... ;> C'est une université germanique qu'il adjurait von. (1er Goitz d'établir en Beiv gique. « La culture germanique, disait-il encore. doit s'introduire en Flandre. » Et il exposait le plan d'une Belgique dragée, sous la domination allemande, en deux régions séparées et incommunicables : la Flandre et la Wallonie. On créerait dies régiments wallons et des régiments flamands. Dans ceux-ci, la langue régintentai rc serai! le flamand, ; mais l'allemand serait employé pour les commandements... Si M. von Bissing n'a pu exécuter à la lettre le plan de l'espion, c'est la faute aux Victoires des Alliés, qui ont rendu sa conquête précaire et l'occupation allemande * provisoire en Belgique. Impuissant, à germaniser l'armée et le pays, il essaie de créer en Belgique au moins un foyer de iffermanisme. Cela, MM. Augusteyns, Hen-«Jerickx et O le savent bien. MM. «rterine et Frédërjcq le savaient bien aussi. C'est pourquoi Us ont préféré l'exil et la prison à leur chaire prot'essm'aie, dont le gouverneur allemand voulait faire un instrument de trahison. De penser que deux membres de la Chambce belge se sont enrégimentés «a service de l'Allemagne, quand des centaines de pauvres gens, dans toutes nos régions industrielles, ont mieux aimé se laisser déporter en Prusse, pour y subir tin traitement d'esclaves, qù^ de travailler un seul jour pour l'ennemi • cela serre le cœur. - Il faut que le gouvernement réponde tout de suite à cette infamie par un acte de justice. Il faut que 'es fonctionnaires qui ont signé' le manifeste expient sans retard leur trahison. On s'étonne que le conducteur des Ponts et Chaussées Kimpe soit encore en pJaoe. L'indiullgence ou l'hésitation, en présence d'un pareil attentat contre l'unité nationale, serait qualifiée sévèrement. Mais il n'y » pas lieu de redouter ce- malheur. II n'y a pas lieu de c-raindre que les patriotes assez courageux pour risquer leur liberté et leur vie, là-bas, au service de la. Patrie, | soient découragés pai la faiblesse du gou- ! vernement belge. Non pas que noua nous exagérions les conséquences de la trahison de MM. Augusteyns, Hend'erickx et 0°. Selon un mot célèbre, leur capacité rie nuire n'est pas à j la hauteur de leur bonne volonté. Pas un , seul prêtre flamand ne s'est fourvoyé dans ! leur bande, où abondent les pharmaciens et les vétérinaires. On pourra compter sur « tes doigts les élèves de leur Université, j Nous disions il y a quelques jours que les i Allemands promettent, avec la liberté, des faveurs innombrables à ceux de nos soldats prisonniers qui voudraient- aller s'y faire inscrire, comme ils promettaient la "liberté et une haute paie, pour les enrôler dans la bande Casement, aux soldats irlandais détenus dans leurs camps. Il s'est trouvé une petite douzaine de Judas parmi ces malheureux. On ne connaît pas encore un seul ; soldat flamand qui ait consenti à se faire Sinn Feiner. Mais que ces Ganeîons n'espèrent pas trouver dans leur impuissance et. dans l'échec de leur conspiration un titre à' l'iri- ' diligence du public et des juges. Instruments de la conquête et de l'oppression allemandes, domestiques des incendiaires de L ou vain, des bouchers d'Aerschot et des Vandales de Termonde, la Justice et les mènes de nos martyrs exigent qu'ils soient punis. Ils le seront, quand les bons citoyens devraient se substituer, après la libération aux gendarmes et aux juges. Quant à leur Université gantoise, ils l'ont tuée en la mettant au monde. Qui oserait parler désormais de garder, dans la Belgique délivrée, cette machine à déniaiionatiscr et à germaniser la Patrie ? Voilà à quoi servent les espions fi les traîtres. Ils dbnnenl leur physionomie véritable à des entreprises parées par les naïfs et les habiles des plus innocentes couleurs. C'est pour germaniser la Belgique que Graevell et .von Bissing, avec la oomp>IScité de MM. Augusteyns et H^iiideriçkx, ont. fondé leur université êe Girad ? Très bien. Il ne peut pas rester une pierre de ce campement germanique inètalé suir le sol national, pendant roccupatiofm par la force et La trah son accouplées. C'est pour germaniser la Belgique qu'ils y-ou-'dtnafenit établir, entre la' Wallonie et la' Flandre, une espèce de muraille de Chine ? Très bien encore. Quiconque voudrait désormais travailler à la. construction dre cette barrière serait justement accusé de conspirer avec les Allemands contre l'unité de la Patrie. Fernand NEURAY. i- ... Vty/vt\vwwwvw YVk i Nos iecteurs trouveront sn \ ; troisième page, toutes tes ? i nouvelles de la guerre et les S £ 2 5 dépêches de la dernière heure ?, * S MAWVm^VWVVWVVVVVlVVVViVVVfeWIVVVV, AVVWVW i 1 Une magnifique journée Le nouveau bond en avant accompli, au lord cLe la Somme, par les vaillantes trouves britanniques rend celles-ci définitivement maîtresses de toute la crête militaire lu terrain devant Bapaume. Mieux encore : 3.ux villages de Courcelette, de Martinpuich ît de Fiers, les troupes britanniques sont léjà sur le versant' de cette crête, — sur a contre-pente où ^ennemi pouvait, dissi-, nuler bonne partie de son artillerie. De- j iiant le? Anglais, s'ouvrent maintenant jus- j "iu'à Ba.paume — qui n'est C{u'à 6 kilomè- J très de Fiers, — les « couloirs » formés par i — mais ils repèrent les batteries avec une telle exactitude que les canons alliés peuvent ensuite contre-battre et réduire au silence les bouches à feu de l'ennemi si profondément enterrées et si parfaitement « camouflées » qu'elles soient. Les Italiens ont donné un coup de boutoir au sud de Gorizia sur le plateau du Carso. On se souvient que leur dernière attaque les avait laissés accrochés au bord FRONT DE BATAILLE EN PiOARDSE Cstte carte, oû sont reportés les fronts du 1er juillet (premier jour de Poîfensiva) et du 1er août, permet d'apprécier l'étendue des gains réalisés par les Alliés depuis cette dernière date. les molles ondulations de la plaine picarde et que les feux de l'artillerie peuvent enfiler directement, de bout en bout, comme la décharge d'une carabine au tir à la cible. Que devient le village de Thiepval à la suite de ce bond en avant '? Dans une guerre en rase campagne, il eût déjà, en hâte, été évacué par ses défenseurs puisqu'il est pour ainsi dire.pris à revers depuis que les Anglais sont à Courcelolte. Mais, dans cette guerre de positions, le village de Thiepval fortifié comme il l'est, joue le rôle d'un bastion, ou mieux d'un fort d'arrêt apte à subir un investissement et un siège. Il faut en dire autant, à la droite britannique, du - viljage-forteresse de Combles qui est, lui aussi, étroitement enserré de trois côtés puisque les Anglais se sont emparé? du bois des Bouleaux, alors que les Français ont atteint les lisières de Rancourt et le chemin qui relie ce village à Combles. Thiep\al et Combles pris, ce seront les deux étais de la liene allemande qui crouleront et l'heure tragique Ëonnera pour les Allemands d'aller, au nord de la Somme, chercher fortune plus à l'est. Co succès britannique, comme les derniers succès français, sont dus pour bonne part aux exploits de l'aviation alliée qui possède une telle maîtrise de l'air que les aviateurs allemands paraissent à peine la lui disputer encore. L'ennemi subit la dure loi de la guerre : il a dû tant sacrifier d'aviateurs et i! doit tant en fournir sur tous les fronts qu'il lui en manque aujourd'hui sur la Somme. Or. une armée sans avions et sans ballons observateurs c est une armée frappée de cécité. Les avions alliés non seulement préparent l'assaut de l'infanterie en photographiant le terrain et en bombardant les lignes ennemies, occidental du Carso, sur la- pente du Val-lonc. lis y occupaient, notamment, le Monte, Grado, la village d'Oppacchiaselia et la rive du lac de Doberdo. Leur rude poussée d'hier leur a valu sur le plateau plusieurs lignes de tranchées et 2.117 prisonniers. Il n'est point possible de dire si cette action prélude à une offensive en direction do l'Istrie ert de Triesté, alors qu'il semblait plutôt que le général Cadorna préparait, par l'est et le nord de Gorizia, une offensive en direction de La^bach. A la vérité, la prise de.Gorizia ayant été précédée d'une attaque dans le secteur sud, il se pourrait, cette fois encore, que le combat du Carso fût une opération préliminaire à une reprise d'offensive au-delà de Gorizia. *** Tandis que les Russes et les Roumains continuent à progresser, en liaison étroite, dans les Carpathes du Sud et ont remporté un nouveau succès sur la' route de Bistritz, ils avouent avoir subi un échec dans la Dobroudia où ils ont dû battre en retraite. La Dobroudja a la forme d'un cône. A mesure donc que l'ennemi avance vers le nord, son front devient plus étroit et, partant, se renforce. Parviendra-t-il à atteindre la ligne ferrée qui, venant de Bucarest, franchit le Danube et traverse la Dobroudja de l'ouest à l'est jusqu'au port roumain de Constantza, là où jadis'Trajan arrêta ses légionnaires et bâtit sa muraille ? Il faut espérer que non et ce qui permet de l'espérer c'est que les Roumains et les Russes disposent de voies de communications pour se renforcer rapidement. Paul CROKAERT. Les armements de la Hollande Les Pays-Bas disposent d'une armée métropolitaine de 650,000 hommes et de nombreuses troupes coloniales La « Nouvelle Gazette de Zurich » fait remarquer que les armei/^nts de la Hollande sont considérables. Pendant les deux années qu'a duré la guerre, l'armée néerlandaise a 'augmenté clans de telles proportions qu'au lieu de 300.000 hommes elle en compte maintenant (55Û.UOO, Idiont 350.000 sont à la disposition immédiate de l'autorité militaire. On a récemment \o!é une nouvelle augmentation de l'artillerie. Le gouvernement a l'ait connaître à cette occasion que l'artillerie, les armes spéciales et la 'fabrication des munitions se trouvaient à la hauteur des effectifs. L'armée coloniale, elle aussi, a considérablement a/ugmenté. On dit qu'elle compterait à l'heure actuelle 200.000 indigènes bien exercés et 50.000 Hollandais. Lire en 2e page : Les socialistes anglais veulent une guerre économique énergique. Pour les ouvriers belges employés dans des fabriques françaises de munitions. La puîssanse formidable de la Russie. NOUVELLES DU LLMBOURG Le temps pluvieux du printemps a compromis le rendement d<e la récolte du blé, touit au moins dans le sud de.la province; il n'est estimé qu'à la moitié de celui de l'année dernière ; par contre, la moissen est bonne en Campine. L'avoine, au contraire, a bien réussi et sera plus abondante qu'en 1915. Beaucoup de laboureurs ont semé du sarrasin. La direction des charbonnages Winters-lag-s'Ous-Genck vient d'installer des cuisines économiques : dans un grand bâtiment bien approprié se prépare une soupe substantielle vendue aux 000 ouvriers & raison cle 12 centimes le litS3. LES FLAMANDS CONTRE I Université di von Bissing Encore ail journal flamand pi réclame le châtiment des traîtres On a pu voir hier par les articles que nous avons cités que les Flamands sont unanimes à blâmer énergiquement la trahison des quelques misérables ;que von Bissing a réussi à endhatner à son char. Nous pouvons y joindre aujourd'hui une protestation du ^"Vaderland » et cette protestation est d'autant plus intéressante que ce journal publié à Paris par un groupe de l-'Jamands est de tous les journaux l'iamands celui qui est le plus lu par les soldats beiges au front et à l'arrière, aussi bien que far les Flamands réfugiés en France. Voici comment s'exprime le «Vaderiand» sur le compte des félons : <■ Au p-rix de beaucoup de peine et de non moins de marks, les Alternants ont trouve au bout do deux ans cent individus résidant en t'iandres — car ils ne méritent pas le nom di: Flamands — qui approuvent et soutiennent la prétendue université flamande créée par 1 ennemi. II y en a cent ! Ne l'oublions pas. Et quand le quatre-vingt-dix-neuvième aura rendu raison de sa trahison, nous n'aurons pas la faiblesse de laisser partir le centième sans qu'il nous ait rendu raison. Deux meneurs nous ont été déjà désignés par un de leurs propres journaux, deux chasseurs de votes d'avant la guerre, Augusteyns et Hen-dt-rick—. deux représentants qui ne représentent rien qu'eux-mêmes. Deux hommes qui ont pris au pays quatre mille francs nous ne voulons pas pompier i>endant combien d'années, et qui aujourd'hui osent écrire et déclarer en public qu'ils n'ont rien à attendre du roi Albert ! Et bien, si eux n'ont rien à attendre du rot Albert, nous bien. Nous avons pour cela sa parole d'hnuneur, et sa parole est infrangible comme l'acier. Mais ces hommes-là peuvent pourtant compter sur quelque chose cle la part des Flamands : un châtiment bien mérité. Et si les Flamands ne le font pas. les pierres scellées de sans belge dans nos ailles flamandes réduites en décombres se jetteront sur les traîtres pour leur écraser la tête. » Et notre vaillant confrère flamand conclut qup tous ces individus n'osent, se conduire'ainsi que parce qu'il n'y a pas de baïonnettes flamandes en Flandre. "{£ lis travaillent pour l'Allemagne" . écrit le dépnté Terwagne M. le D1' Terwagne, député d'Anvers et directeur du « Belgisch Dagblad », le jour-nal flamand de La Haye, dont nous citions Hier d'excellentes -paroles, fait dans 1' « Indépendance be<lge » de judicieuses remarques : " Les Hollandais, qui auront lu ce manifeste dans 'plusieurs do leurs grands journaux, vont encore une fois s'imaginer bénévolement que tout le pays flamand est d'accord -avec les cent signataires du factum. Les organes à la solde de l'Allemagne les y aideront de leur mieux. On sait pourtant, qu'en pays occupé, seuls peuvent parler et écrire r-.ux qui ouvrent la foou clie et prennent la plume pour défendre les intérêts des Alîemands. Le peuple flamand, qui a en horreur les bourreaux de la patrie, reste silencieux et attend pa-liemment le moment de la délivrance. Les MIeinands. éclaires eux-mêmes, ne se fom pas d'illusions et nous savons que von Bissing tui-même a reçu de plus d'un des avis caractéristiques.Ces Allemands se rient des platitudes des fia-mingants « activistes » et ne se gênent pas, à Anvers-tout particulièrement, pour exprimer leur dégoût. » Le jour où le peuple flamand sera libéré, sa edère sexeroera terrible contre ceux qui ont tenté de le livrer et de le salir. Ce que c'est que la clique de von Bissing D après le « Nieuwe Rotterdainsehe Uûurant », te professeur Frédëricq, de 1 université de Gand, déporté en Allemagne, vient de recevoir l'ordre de résider à i hôtel « Zum Baeren », à léna, où sera également transféré le prolesseur Pirenne. Le « Nieuwe Rotterdarnsche Courant », passant en revue les divers professeurs hollandais qui acceptèrent une chaire à i université lianiande de Gand, observe que pas un d'eux n'est de sang hollandais; tous sont fils d'Allemands naturalisés ; l'un d'eux même est d'origine africaine. Le « Telograaf » annonce que le nommé Vnc^ré Jolies a accepté utie chaire de professeur d'histoire de l'art à l'Université prussienne. Probablement le sieur E. J. Koss-mann, professeur au gymnase de La Haye, ■îera également appelé par von Bissing. Cette université sera vraiment belge ! ! On parle beaucoup aussi, dit r » Echo belge », comme futur professeur à l'Université von Bissing, du docteur hollandais LabbetUon. Celui-ci, en effet, est très qualifié pour accepter. Le docteur Labberdoen, — comme on l'appelle non sans ironie, — a écrit plusieurs brochures anti-bâiges. T] a notamment applaudi à la violation de la neutralité de la Belgique. Cpt individu est donc tout désigné pour endosser la livrée que lui offrent les Boches. UNE GRÈVE AUX VERRERIES DE MANAGE Des ouvriers verriers des Verreries de Scailmont, au nombre de soixante cinq, voulant se solidariser avec un de leurs camarades qui venait d'être congédié, se sont mis en grève. Les pots, qui avaient été renfournés, ont dû être à tirés à l'eau c'est-à-dire que la matière en fusion qu'ils contenaient a été retirée des creusets sans être mise en œuvre.A la suite de cet incident, l'adminislra-tion des Verreries rie Scailmont a immédiatement 'assigné son personnel devant le Conseil des prud'hommes de La Louvière en pavement pour chaque ouvrier défaillant d'une somme de 500 francs à titre de domrna.ges et intérêts, du chef de rup-tùre intempestive du contrait de louage dé services'et d'abandon de travail. MËWJ— "■■■ ■ «iimimi— mwmjYOMÊmHmmammia. ?osr nos rospairioits iittrafs ta 5sisse UN APPEL AUX BELGES RÉFUGIÉS A L'ETRANÛER La Chambre de commerce belge de Suisse vient de lancer un appel auquel lions sommes heureux de donner l'appui de notre publicité : Genève, le 9 septembre 1916. Chers Compatriotes et Amis, La Chambre de Commerce Beige à Genève exprime sa reconnaissance, à tous ceux qui ont bien voulu répondre à son premier appel du mois de juin dernier, en faveur de ses compatriotes internés en Suisse. Si elle a pu adoucir quelque peu les souffrances de ces malheureux, sa tâche n'est pas achevée et elle a reçu depuis, de très nombreuses sollicitations de secours de toute nature. Malheureusement, l'offre ne dépassa pas. ni n'atteignit même pas la demande.Aussi, au seuil du long et triste hiver, s'est-elle décidée à faire un second appel à tous les cœurs généreux. A ce jour, plu? de 2.000 belges dont 1.600 militaires sont internés en Suisse, tous pour raison de santé. Depuis de longs mois sans nouvelles des leurs restés au pays ils vivent dans l'angoisse, et toute la. douceur de l'hospitalité suisse et tous les trésors de la nature qui les entourent, ne peuvent effacer leurs souffrances morales.Les Belges réfugiés ou établis à l'étranger, sauront mettre la misère de ces braves au-dessus de leurs propres soucis. Ils exprimeront toute leur admiration et leur estime à ces frères héros, en leur procurant de quoi améliorer leur bien-être matériel, en attendant le prochain retour dans naître bien aimée patrie. Pour <rouverne, les objets les plus nécessaires sont : par ordre, savon, cirage, tabac, chaussettes, écharpes sous-vêtements en 'aine, pardessus, casquettes, jeux de caries, de dames ou autres, et en général tous vêtements d'hiver. Lectures françaises et flamandes. La Chambre de Commerce s'empressera de faire prendre à domicile, tout don aussi modeste et minime qu'il soit.. Les dons en argent peuvent lui être 'adressés à son Siège social, 2, rue Tour-Maîtresse à Genève. . Noir» premier c! plu? impérieux devoiy, Chers Compatriotes et amis est de soulager, dès à présent, la misère et les souffrances des victimes belges de cette horrible guerre. Nous attendons, confiants, votre généreuse réponse, et vous prions d'agréer l'expression de notre vive considératiôn. Nous souihaitons que cet appel soit entendu, comme il le mérite et qu'il vaille des dons généreux à nos compatriotes internés en Suisse. gjMK njyi wjjio-g a f ^ n a^g ajj^jE m po ^ ° LA GUERRE AU CONGO « — •***&> " Avec nos soldais victorieux dans l'Afrique allemande LA FUITE DES FORCES ALLEMANDES DEVANT LES TROUPES BELGES. - L IMPORTANCE DE NOTRE CONQUETE.'" ILes récits de l'envoyé spécial du « XX# Siècle » Rubengera, 2 juin 1916. Rubengera est une grande mission protestante située à 1 1/2 heure du lac Kivu, sur la côte orientale. Les Allemands l'avait transformée en un hôpital. Quanti nous - y sommes rentrés, des indigènes étaient occupés à démolir les bâtiments : les Allemands en avaient donné l'ordre après avoir mis le ieu eux-mêmes a quantité d approvisionnements. Nous avons mis immédiatement le holà à cette dévastation et il ^est curieux de voir installer aujourd'hui les officiers belges là ou quelques jours avant les Allemands croyaient pouvoir travailler en tout repos. Des renseignements obtenus sur place confirment que Wintgens ne croyait pas possible d'être délogé de la Sébea. Jusqu'au 9 mai, il réclamait des vivres et des munitions. C'est le 9 mai dans l'après-midi • lorsqu'il venait d'apprendre âue nos troupes' étaient entrées à Kigali 'une part et avaient traversé la Ruzizi pour marcher sur Nyanza d'autre part qu'il commença à évacuer Kissegnies sur Rubengera. Lui-même arriva à Rubengera le 12 mai à 2 heures du matin et depuis lors ce fut pour -lui et ses troupes une fuite éperdue à travers un pays montagneux, le long d'une roule à peine tracée et qui n'était pas encore signalée sur les cartes. Il lui est arrivé de marcher treize heures et de se remettre en route après 2 ou 3 heures de repos seulement. Les bagages étaient semés tout le Ions: de la route, les vivres étaient détruits. Pour transporter l'indispensable il avait réquisitionné Une triple escouade de porteurs. Quand le premier! harassé, exténué, tombait on 1 abandonnait sur la, route ; un camarade reprenait la charge et en avant marche ! Les populations indigènes sur qui 'es Allemands venaient de perdre toute influence 'se refusaient à fournir des hommes, mais Wintgens n'entendait pas s'attarder et, c'est par la 1 erreur qu'il obtenait lés moyens de transport drtnt il avait Js besoin le plus urgent. A Kiscgnies e1 a Piubengera où j'ai eu l'occasion d'interroger plusieurs chefs de village il m'a été dit qii ,'1 faut évaluer à 1.500 hommes le nombre de por-|J (i) Voir le XX5 Siècle du 9, du 10 et du i 1 1 ' septembre. ^durables sentiments Nos héros ont dans les parents qui les pleurent des âmes dignes de leur grandeur. Lisez cette lettre adressée à un de nos amis en réponse à un hommage de condoléances pair la sœur d'un de nos soldats mort récemment au champ, d'honneur ; <c Nous vous remercions pour les senti- ' ments sympathiques que vous nous avez exprimés à l'occasion de notre cruelle épreuve. Nous avons beaucoup de chagrin, mais nous sommes résignés. L'indépendance de notie chère Belgique exige tous tes jours de pareils sacrifices. Malgré notre peine, nous sommes fiers de la mort de notre pauvre H... Comme tant de t) rave s, il est tombe pour l'honneur, le droit et la liberté. Il nous a été doux de savoii qu'il avait reçu, une dernière bénédiction au moment fatal et,que J-. avait pu suivre son humble convoi jusqu'à sa dertyièr-e demeure. Confiants en la miséricorde divine, nous espérons retrouver Un jour l'âme de notre regreiié défunt dans la grande Patrie ! » Et chaque jouir, sur quelque nouvelle tombe, des larmes aussi pures sont versées où s'affirme, en même temps que leur douleur, le patriotisme inébranlable des cœurs beilgfes. Verdun ti l'année belge j Dans son premier-Paris du » Petit Jour-' nal •», M. Stéphen Pichoh, ancien ministre des Affaires étrangères, évoque, à propos de la cérémonie récente de Verdun, la signification internationale de la bataille oit s'est ' brisée, après sept mois bientôt, l'offensive désespérée des troupes du Kron-prihz.Ai. Piebon constate que tous les peuples qui devront pour une part importante leur v ictoire future à l'héroïsme de l'armée française étaient représentées à cette manifestation émouvante ». Et en tète il cite •: « LES BEI GES DONT LE F OLE FUT DE- • GIS!F DANS LA GUERRE feT DONT LES FLANDRES ET L'YSER PE R P Ë TU E lt ONT • IMMORTELLEMENT LA GLOIRE. » IL FAUT LE VùSA... Il y a. peu de temps deux marchands de journaux ont été condamnés à Hasselt chacun à 1.000 marks d'amende parce qu'ils ■ mettaient en vente de, « Nieuwe Rofter-damsche Courant » non censurés. -, tours qui ont été tués par les askaris al-| lemands ou qui ont succombé à la tâche. Il semble même qu'un certain nombre de i blancs en avaient assez. « Pourquoi, au-raient-ils dit, courir ainsi pour aller nous ; retrancher beaucoup plus loin, dans des positions qui ne seront certes pas plus for-| tes que celles que nous occupions la semaine dernière sur les monts Kama et que i nous devrons abandonner de nouveau | Nous finirons par arriver ainsi à Tabora et ; là ce sera la reddition on masse. Inutile i de nous fatiguer ainsi en vain, les Belges et les Anglais sont plus forts que nous plus nombreux, mieux armés, mieux outillés, on ; le voit bien maintenant, autant vaut se rendre tout cle .suile. » Mais le commandant Wintgens — il faut , toujours rendre justice à un ennemi — est un chef de grande énergie. C'est grâce à elle qu'il est parvenu à entraîner en arriè-i re avec lui presque toutes ses troupes. Si sa marche n'avait pas été aussi rapide, s'il i n'avait pas doublé et triplé les étapes, s'il n'avait pas semé sa route de cadavres de porteurs (j'en ai vu) il n'aurait pas échap-. pé à nos deux colonnes qui s'avançant ! Tune du Nord vers le Sud, l'autre de. ! l'Ouest vers l'Est, se seraient refermées en pince, sur lui à Nyanza. LE RU AND A ET LE ROI MUSÏNGA Kibati, le 10 .juin. La situation, à l'heure où je vous écris ces lignés, peut être résumée ainsi : "Les troupes belges occupent, le Ruanda tout entier et la majeure partie de l'Urundi, c'est-à-dire un territoire deux fois au moins aussi grand qute toute la Belgique. Le Ruanda est la (province la plus riche et la plus peuplée de l'Est Africain allemand. Les statistiques au 3! mars 1913 portent qu'il y a. deux millions d'habitants, soi! 72 habitants par kilomètre carré : un record pour l'Afrique centriîr. LTruûdi compte 500.000 Ji i1j!-tants, <?oit 51 habitants par kilomètre; carré. Les deux provinces sont très bien cultivées. On 3 trouve des plantations étendues de-sorgho, de haricots, de^'petits pois, de patates douces, de bananeraies, de légumes et de fruits. Le gros bétail y est pxiruftFdiilairément nombreux. Sur les versanib des montagnes

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