Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1776 0
21 February 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 21 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 21 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h12v40kz59/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

&\j nnncu. — ocnt RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter rue ie la Bourse — LE HAVRE : Téléphone : Le Havre n° 14.05 Directeur : f WM HED8AT Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées a8l", rue de la Bourse, Le Havre. LONDOÎM OFFICE : 21, Pantor» Street (Sroadmead 3-iouse) ABONNEMENTS Franco 2 f>. 50 fiar mois. » 7 fr. 50 par tHmestra Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. G d. par mois. » .... 7sh.Q d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 23 Angleterre : la ligne 3 d. PD3LÎCÎTÉ COMMERCIALE : On traita à forfait Quotidien belge paraissant au Havre A travers les Journaux —o— Illusion l Dans l'Indépendance du 16 février, M. Emile Itoyer, député socialiste de Tournai-Afh, constate en tort bons termes que i< au Mitai diu gigantesque conflit dont nous som- „ mes les oontemiporains, la tolérance de- -«neurc, du côté dles Alliée, comme une intain- ■ rgiWe conquête de la civilisation ». Il y a quelques semaines, à Bruxelles, on f «Memtit deux soldats tombés pour la pa- lC êrie, t'um catholique, l'autre libre-penseur. •Pendant que lies amis de calui-ai entou- c raient, sur la place Sainte-GiuMe, le ce-r- 1 eueil de leur camarade, les- ami® die celui-là ipriaiienst, dams lia vieille collégiale, poiur <• :t¥i»rne de leur coreSgiannaiire.l .'office achevé, 1 «les deux cortèges se réunirent pour accom-,gagner les' deux morts jusqu'au cimetière. M. floyer trouve cela tirés bea.u. Nous ; aussi. Puisse cette tolérance survivre aux .malheurs de ta guerre. Ce aie sera jamais . aatre faute si un seul Belge est bafoué ou 'imnteslé 'diu chef de ses convictions, ou de son 'MidilTérence reiigteuise©. s iL' article ûe M. Rioyeir est intitulé « la -libre-pensée et la guerre ». Dans le début. , fauteur ipréiterad .prouver que « l'ioternaitio- ' fli-ale dips libres-penseurs est la seule qui se , soif, rairigée sans ambages du côté du Droit ». iMaïKiÉurouisemenl-, sa preuve est médiocre. •C'est un manifeste de la Libre-Pensée Internationale,section de l'Espagne, du Portugal et de l'Amérique Voilà tune Internationale bien limitée. Encore les rédacteur de ce manifeste ne nous diisont-iite pas au. nom de quelle Amérique Hjt cilèvonit la voix. M. f loyer exagère. Même additionnées d'unie vague Amérique, l'Espagne et le Portugal ne font « tout l'Univers. Il y a des libres penseurs organisés, il nie -nous contredira pas, en dehors de ces trois nation». Oh! nous ne mettons pas sa bonne foi en doute. Il croit fermement ce qu'il espère fortement. 'Ilfasfcm respectable, mais illusion tout de même. Nous ne la dissipons que contraints et forcée, et uniquement parce qu'une nation ravagée par la guerre ne .pourrait impunément s'abuser .sur le nombre die ses amis. —o— Dernier Tribut... Dans ï Indépendance du lendemain, M. •Rayer, interviewé par notre confrère Jean Bar, jette une pelletée de terre, avec une amertume bien légitime, sur le. cercueûl elle «l'Internationale .su ci a lie te. Son oraison funèbre. .s'i> nous avions- de la place, ferait très bien dàa© nos- colonnes. M&Mieureusdment, son interview finit sur 'une fausse note. Louant avec un remarquable bonheur d'expression notre armée re-çons-tifluée et plus ardente que jamais, M. Rover l'appelle «< notre armée prolétarienne».Fâcheux et sans d'ouite dernier tnilbut à ï \noien Testament -dè notre parti soeiaïiisbe. Prolétarienne constitue à la fois une inexactitude, une injustice, un poncif. L'armée belge est l'aimée de la nation. Elle est une et diverse comme ' elle. Les nobles et les •bourgeois- s'y mêlent avec les ouvriers, qui seraient les premiers à protester contre toute tentatire de division ou de séparation. —o— Notre Alsace M. Maurice Barrés s'élève avec vigueur, dans l'Echo de Paris du 18 février, contre la prétention de la Conférence socialiste de Londres qui veut soumettre' l'annexion, de rAlsace-Ivorra.ine, au lendemain de la victoire, à un plébiscite préalable. Sans doute, le sentiment ou l'assentiment des populations en cause, exprimé par le" suffrage universel, est un élément de la question-. Mais il n'est pas le seul II y en a d'autres. Los morte aussi doivent avoir voix au. chapitre. Le Passé compte aussi, et les liens encore solides-, bien qu'affaiblis par quarante-cinq années d'une savante et continue invasion germanique, qui attachent les province;-; perdues à la civilisation et à la nation française^ Fonder le droit uniquement sur le suffrage universel des vivants, dans une vieille terre française où des centaines de milliers d'Allemands campent en vertu du seul droit de la force, ce serait une niaiserie, un défi au bon sens. On peut en dire autant de notre Grand-Ouclié de Luxembourg, où M. Barrés « rêve de s'ailler promener librement ». Comme il •a raison de dire que c'est un des plus beaux ipays'diu monde! T-mjç de blé, terre de vi-jgncK riants cûteauxae la M-oselle, délicieuses vallées de l'Eich et de la Sûre où les souvenirs romains émergent à chaque pas : ce jpa-ys de braves gens est aussi belge au] id'tiui due l'Alsace est française. Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, l'Histoire et le sentiment populaire s'accordent pour déposer en notre faveur. C'est notre Alsace à nous. 'Une .guerre malheureuse et un injuste traité 4KW8 l'ont ravi en 1839, après plusieurs siècles d'une union sans nuage. Mai» la frontière, après trois quarts de siècle, est restée illusoire. C'est en Belgique, dans notre barreau, notre magistrature, notre médecine. notre clergé, notre armée qu'émigrent 'les trois quarts des Luxembourgeois qui sortent de leur pays. Qu'un équitable arrangement obtienne le 'Consentement de la jeune souveraine, et les fielges seront heureux die donner Sx M. Maurice Barrés toutes les facilités qu'il faudra pour se promener librement suit les bords île la Moselle-, dans les bois d'EcHiternacli, .(partout onfin où le portera son amour pour ces provinces-frontières où 1e vieux fond milemand se marie si heureusement à la culture latine. ~o—■ Une léqendé . Un excellent Français, religieux très distingué, nous disait l'autre jour : mais pourquoi donc — ou pourquoi diable, nous ne nous souvenons plus au juste!— la Belgique a-t-elie refusé, le 8 août, lies cinq corps d'arrêta la France lui offrait?• . Comme nous restions « stupide », nolro, B Le communiqué officiel français du 19 Février 1915 Paris, 20 février, 15 heures. N BELGIQUE, l'ennemi a bombardé uport-Bains et les dûmes. Ses batteries ôté efficacement contrebattues par les nés. Les Allemands paraissent avoir en-é des forces importantes dans l'attaque gée h'i'eir contre nos tranchées à l'est PRÈS. Après un bombardement intense nos positions, ils ont attaqué à ta baïon-ïe, mais ils ont été repoussés et notre ar-•rie a pris sous son feu les réserves qui aient appuyer l'attaque. Les pertes aile-odes ont été très élevées. >E LA LYS A L'OISE ET SUR L'AISNE, is la région de Berry-au-Bac, ii y a eu : grain de activité d'artillerie. | . se confirme que les pertes de Fennemi, ! CHAMPAGNE, au coure des dernières f lAVVVWWX'WV'VWWVV journées, ont ôté considérables. D'après les dires. d;es< prisoimiers', un batcti-llon auraii't été anéanti. ; SUR LES HAUTS DE MEUSE, à la fin de , la journée d'hier,l'ennemi a pronomeé contre les tranchées quî^lious avons conrfuises aux ; Emarges, une quatrième contre-attaque, quti-' lut enrayée comme les trois précédentes nar le feu de noire artillerie. ; DANS LES VOSGES, l'ennemi a continué sans succès ses con.tre-a.lttaqn,J£ prur la côte 607, au sud de Lusse. Au Sattel, au sud de Lailecht, l'ennemi est parvenu à prewdire pied à l'est de Reiehackerkepf. La lutte con- I* t'inue sur ce point, où nous avions un poste avancé. La pluie et La neige tombent dans les Vosges. ,mi précisa : vous n'avez donc pas lubies ocuanents diplomatiques? Ça y est tout aiu :>ng... Voici .maintenant, que cette légende se aontiré dans quelques journaux. Nous avons rouvert le Livre Jaune, modèle achevé de clarté, de précision, de sobtre , ■it tragique v éloquence, modèle à faire pâlir t'envie tous les littérateurs professionnels. \Tous n'y avons pas trouvé l'offre de§ cinq rorps d'armée. Le 3 août, M. Klobukowsky ayant donne 'assurance à noire minisire des Affaires Hrangères que, si la Belgique faisait appel ï la garantie des puissances contre la viola-ion de sa neutralité par VAllemagne, la France répondrait immédiatement à son (ppel. le ministre a répondu : dans la cir-;ans lance actuelle, 'nous ne faisons pas ap-)el à la garantie des puissances. Ulténcure-nent, le gouvernement du Roi appréciera ce ju'il y a lieu de faire ». Voilà tout ce que dit le Livre Jaune, pp. .40 et li-7. A ce moment-là, notre territoire l'était (pas encore violé. Notre gouvernement, voulant rester loyal et coiTect jusqu'au bout» attendait que le crime fût accompli pour faire appel aux puissances garantes. Personne n'a le droit de le lui reprocher. Entre cette nécessaire précaution et le re-us d'un secours transformé par les ira agi-nations en cinq corps d'arinée. iL y a une Lifférence, et ulic n esïï ^lU;* * F ^ 1. mU GLATZ Une lettre du commandant de la forteresse. —O— Un des canards qui paraissent à Bruxel-es sous la censure allemande vient de publier une lettre - qui lui a certainement été apportée par un de ses amis allemands — ou e baron von Gregory, commandant la forte-?esse tte Glatz où est enferme M Max, don-îe des nouvelles du bourgmestre de Bruxelles. Les voici : « Le bourgmestre Max a été envoyé aux _ irrôts de forteresse à Glatz où les officiers prussiens, eux aussi, purgent leur peine île iorteresse. Tandis -que ces officiers ne dispo- i sent que d'une seule pièce,meu.blée très sommairement, on a assigné à M. Max deux pièces (une chambre à coucher et un salon) qui ont été meuiblées pour lui. Sa nourriture f et ses boissons, il les fait venir du mess des officiers, et on ne lui a imposé aucune restriction à ce .point de vue. Il a pu s'abonner à un journal suisse, le «Journal de Genève» et reçoit, en outre, des journaux belges qu'on lui envoie. Une ordonnance a été commandée pour son service personnel. De huit heures du matin à 5 heures de làprcs-midi il peut se promener au grand air. Comme le bâtiment, dans lequel M. Max est interne, ' se trouve dans la forteresse même, je lui ai permis de se promener non seulement dans ta cour, mais aussi sur le chemin de ronde des bastions, de façon à jouir de la belle vue qu'on y a sur le paysage de montagnes. Pendant sa récréation, il peut s entretenir avec les officiers, qui s'y promènent aussi. On a o&fert. à M. Max de faire des excursions dans la ville et- les environs évidemment en compagnie d un officier ; il l'a refusé en déclarant que ce serait « en dessous de sa dignité n de ne sortir qu'accompagné. Pour le même motif, ) -n'a fait qu'une fois usage de la permission d'assister au service divin. Comme ie suis responsable de sa personne devant le ministre de la guerre, je ne Pms pas l'autoriser à se promener en ville et dans les environs aussi longtemps qu'il refuse de se faire accompagner par un officier. L'état, de sa santé est excellent, suivant les déclarations du médecin de la garnison. qui lui rend visite de temps en temps, M. Max a affirmé à l'officier d'ordonnance du Commandant, qui vient le voir presque journellement, qu'il se porte très bien et qu'il n'a aucun motif de se plaindre. » Le sens de cette communication, publiée dans une feuille assujétie à la censure allemande, est trop -évident pour que nous nous arrêtions un instant ti en discuter les termes : M. Max est mieux traité qu'un officier allemand soumis au même emprisonnement 3t il déclare lui-même qu'il se porte bien et rju'il n'a aucun motif do se plaindre. C'est entendu ! Mais nous possédons une lettre de M.Max lui-même, dont le sens est sensiblement différent : - n Je demande chaque jour qu'on me juge, ju'on me dise pourquoi je suis ici, dit cette . ettre, mais il m'est répondu que c'est pour m'emiiêcher de faire de la politique. » Et pour le reste, le bourgmestre de Bruxelles prie ses amis de cesser'toute démarche en sa faveur : « Puisque je suis prisonnier, écrit-il, je îréfère l'être dans une vraie prison et non J' tans un palace. » ir Cela c'est du vrai Max. ,c L'autre lettre, ce n'est que du Gregory. <] UN ARRETE-LOI Une innovation légale Un arrêté-loi sur la poSioe sanitaire et ia déclaration des maladies contagieuses Le « Moniteur » de samedi a .publié le texte d'un arrêté-loi. C'est le premier de l'espèce, pris à raison des circonstances spéciales de l'heure. En vertu de l'article 26 de la Constitution, le Pouvoir s'exerce par les trois branches : Chanubre, Sénat et Roi. Le Parlement ne pouvant se réunir, il appartient au Gouvernement du Roi de l'exercer à lui seul. L'article 11 de la Constitution, prévoyant le vote annuel des impôts, l'arrêté pris «a décembre dernier relativement à ceux-ci devait l'être, à peine de voir vibler cet article de la Constitution. Et c'est en vertu de l'article 119, prescrivant le vote annuel du .contingent que paraîtra incessamment l'arrêté, annoncé par le « XXe Siècle », et décidant que le contingent de 1915 sera formé dés cé-libaf,aires de 18 à 25 ans. Mais voici qu'il s'agissait d'une loi inno-vant..des rapsumii on ïd'hy™ï u, constitution n en dirait .mot, Ëufnt doirn l'absence de deux branches du Pouvoir, la troisième a agi. .Et le Roi « vu l'état de guerre, et la nécessité de prendre des (mesures spéciales afin de sauvegarder la santé publique et l'hygiène », a donné le premier « Arrêté-Loi ». La loi nouvelle est basée sur le projet déposé sur le bureau de la Cliam-h'p, et prévoyant la_ déclaration obligatoire des maladies contagieuses pouvant devenir épidémiques. L'arrêté-loi suppléant à l'impossibilité j dans laquelle se sont trouvés la Chambre : et le Sénat d'agir, décide que les cas de lièvre typhoïde, variole, scarlatine, diphtérie, dyssenterie, devront être déclarés. Toutes les mesures seront prises pour sauvegarder la. violation du secret professionnel, naturellement.Larrêté-loi n'innove que relativement en la matière, un arrêté royal du 30 juillet 189.-; ; ayant déjà imposé aux médecins l'obligation ! de déclarer les cas de choléra et autres ma-1 ladies pestilentielles. ZepelinsrtcitBflanois| Londres, 18 février. — Du New-York Herald : «Un télégramme de Copenhague annoncé que Ion a. appris d'Esi>erg qu'un autre zeppelin est tombé dams la mer au large de la côle du Jutland. Onze hommes de son équipage furent saïu/vés et quatre se noyèrent. » Londres, 19 février. — La journée d'hier au i'a. été fatale aux zeppelins. Après la destruction du « L.-3 » par les (officiera qui le pilotaient, on annonce la perte dni « L.-i ». Ce dernier qui, comme le u L.-3 », faisait panne d'une -escadre aérienne chargée d'effectuer une reconnaissance au large des côtes danoises, en mer du Nord, a en effet dû être abandonné complètement désemparé par son. équipage, près de Varcle, et s'est peu après abîmé dans les flots-. Unie dépêche reçue d'Esbjerg avait bien annoncé que onze Allemands, dont l'un -avait les jambes brisées, avaient été recueillis sur la côte, mais ils avaient déclaré appartenir à l'équipage d'un bateau coulé par la tempête et -on avait ajouté foi à oes déc.Jaira_ lions. .Au cours de t'iiularrogatoire qu'on fit subir aux prétendus naufragés-, ceux-ci durent reconnaître qu'ils faiis-aiet partie de l'équipage non d'un- bateau de pêche mais d'un zeppelin. Surpris comme le » L.-3 » par une vio-temle tempête die neige contre laquelle il leur était impossible de lutter, ils essayèrent de gagner la côte en mettant leurs moteurs à tonte vitesse. Le vent qui soufflait vers l'est facilita lia manœuvre, ils allaient arriver au rivage à seize kilomètres environ au. nordi de Ksbjerg, quand une terrible bourrasque entraîna de nouveau vers la mer l'appareil qui, alourdi par la. neige, accumulée sur son enveloppe, no ae trouvait plus ou'à une très faible hauteur au-dessus des flo~ts.Se voyant irrémédiablement perdu, l'équipage décida de sauter par-di&ssus bord et de tâcher de gagner à ta mage la côle voisine. Trois officiers, parmi lesquels le commandant, et huit hommes sur djpiize qui complétaient l'équipage y parvinrent. Que sont devenus tes quatre autres? Ont-ils nu sauter hors dé la nacelle ou ont-ils été emportés avec le zeppelin, qui n'a pas tardé fi disparaître? On-l'ignoré. Il est à peu près certain, toutefois, qu'ils ont péri. L'officier qui commandait te « h.-i », le capitaine comte Platon- Hallerm.und, avait avec lui un lieutenant,-un officier do pont, qui sont saufs, et-douze sous-officiers. Aucun des survivante n'est blessé. Seul le capitaine s'est, dans sa chute, brisé les deux jambes. Tous vont être internés, comme leurs camarades du « L.-3 », ii Odénse. Ils ont reconnu qu'ils avaient à bord un grand aom-lo bombes. Un enquête allemande T sur les assassinats \ de prêtres belges ? —0— LE CARDINAL MERCIER DEMANDE DES GARANTIES D'IMPARTIALITE LES ALLEMANDS LES REFUSERONÏ-1LS ? Le gouvernement de Berlin aurait-il an- 1 fin conscience de l'émotion provoquée à j. l'étranger par las nombreux meurtres de , prêtres" et de religieux commis en Belgique par les troupes allemandles ? Ou bien cède- -t-il à des protestations venues du Vatican ? Nous l'ignorons, mais ce que nous savons, ' c'est q>ue le colonel Wengersiky, chef de district à Matines., a adressé le 30 janiviér v dernier à S. E. le Cardinal Mercier une tel- ire dont nous publions ci-dessous le texte *>= allemand et la U-aductio'n française : Der Kreischef Mecheln, d-en 20-1-1915. joi Tgb. Nr 868/11 l'°- An Seine Eminenz cii don Kardin'al Ei'zbischof les •von Meohelin. ™ Nach ci.iier Zcitungsnotiz sollen in den pr Bisitum Mecheln mchrerc Pries,1er unschul- (;j< •dig getoetet worden sein. le liin eine Naohforschung einlciten zu koen- ic; lien, bitte ich Euer Enriinenz uin gcfae-Sge et Mitteiiiiûg, ob unid welche Priester des g|( Bi-s-liuns iMechcfn uinischuldi.g getoetet wor- ■cleii sdnd. co Es waei-e mîr selir crwuenscht, zu er. se fahren, welclie Umstaende h-i-erzu gefu.ehrt qv liabon, welche Truppen eveiutucll in Betracht m kommen umd an « elchen Tagen dieses ge- les scliehen i-st-, tic Der Rrciftclief, (Gete.) Wengersky, n£ Oberst, ce Le chef de district Mctlines, le 20-1-1915. £« ' Jrn. Nr. 268/11 ^ A Son Eminence il-le cardinal-archevêque m de Malines, " ^ D'après une noie parue dans un journal, Cc de nombreux prêtres auraient été lues quoique innocents dans le diocèse de Malines. la Pour pouvoir commencer une enquête, ie l'I •irir Votre EmipznceAe Men vouloir me eom. "mTTTTrrjrw'r-VrY/e.v prêtres ont'e te lite.rqrini- c, que innocents et quels prêtres ont été tués, pi Je désire beaucoup apprendre dans quelles di circonstances ces laits se seraient produits, ni. quelles troupes peuvent être mises en cause di éventuellement et à quelles dates les èvérte- di ments se seraient produits. Le chef de district : (s.) Wengersky, Colonel. Jj' A cette lettre,, parvenue le Z't dito à Ma- Vl Unes, le Cardinal faisait aussitôt la réponse c, que voici : g ArchevêeUé de Malines, le 21 janvier l'Jl5. Monsieur le Kreischef, J'ai l'hoimcui1 de vous accuser réception de la lettre 2C8/II, (la'.ée du 20 janvier, que d' vous avez bien voulu me faire parvenir. pf de Les noms des prêtres et des religieux du diocèse de Malines qui, à ma connaissance, ca ont été mis il mort par les troupes aile- r{ mandes sont les suivants : Dupierreux, de .. la Compagnie de Jésus ; les frères Sébas- cr tien et Albert, de la Congrégation des José-pliistes ; le frère Candide, de la Congréga- cj tiou des frères do la Miséricorde ; le père „( Maximin, capucin ; le père Vincent, conventuel ; Carette, professeur ; Lombaerls, je (loris, De Clerck, Dergent, Wouters, Van m Bladel, curés. fr A la date de Noël, lorsque je publiai ma Lettre pastorale, je ne savais pas encore ce avec certitude quel sort avait subi le curé de lièrent ; depuis lors, son cadavre a été ^ retrouvé à Louvain et identifié. jc D'autres chiffres cités dans ma Lettre pastorale devraient être aujourd'hui ma- a, jorés ; ainsi, pour Aersehol, j'avais donné ^ le chiffre de 1 victimes ; or, le total des er Aerscliotois déterrés s'élevait, il y a quel- ques jours, au chiffre de 143. Mais le mo- ;: ment n'est pas venu d'appuyer sur ces ,cj faits particuliers. Leur relation trouvera place "dans l'enquête que vous me faites es- ia pérer. Ce me sera une consolation de voir la ni pleine lumière se faire sur les événements es que j'ai dû rappeler dans ma Lettre pasto- nj raie et sur d'autres du même ordre. gc Mais il est essentiel que les résultats de cette enquête apparaissent à tous avec une indiscutable autorité. A cet effet, j'ai l'honneur de vous propo- ^ ser, monsieur le comte, et de proposer par m votre obligeante entremise aux Autorités |r, allemandes que la commission d'enquête dc soit comoosée, en parties égales, de délégués allemands et de magistrats belges, ut présidée oar le représentant d'un pays net»- rj Ire. Jc nie plais à penser que Son Excellence ' M. le ministre des Etats-Unis ne refuserait pas d'accepter cette présidence ou de la confier à un délégué de son choix. Agréez, je vous prie, monsieur le Kreischef, les assurances do ma haute considération.D. J. Card. MERCIER, si Arcli. de Malines. IV di Lia-l'iSnonse du cardinal Mercier est, on le ^ voit, 1res judicieuse. Que va faire le g'ouver- ro Dément allemand ? A la date du la février, m l'Archevêque de MaNnes n'avait encore reçu k, au'cune réponse d'aucune sorte. Cela vcuil-il C(1 dire que le gouvernement allemand refuse Vl-■au primat d.e Belgique les garanties d'im- ]<, pairl-ialité qu'il rccianie et se réserve de lis brandir au Valîiaan-ou aillou-rs des conclu- v) sions d'enquête faites suc commande ? î^inis Se la .saurons sans doule bientôt, mais, à qui piles' n juges » de Berlin se flattent-ils d'imposer pareil verdict ? jn-» co Madame Sarah Bemhardî — De l'« Eeho de Paris » : M. Barrés a ca reçu une lettre de Sarah Remhardt lui an- Ki ■nonçant qu'elle subira l'amputation de la nv jambe dimanche 21 courant. h ■ is ni m bas us l ins Journaux catholiques germanophiles Tomm'rrnarfPQ nrppipn v La plupart des journaux catholiques espagnols iont preuve d'une partialité singulière en fav-eur de la Double Alliance. La grâce du militarisme nrussien les a-t-eile touchés V Ou sont-ce les ressources inépuisables, dialectiques et autres, de la propagande allemande qui auraient opéré ce miracle ? Toujours est-il que cette presse traite avec une rare injustice les nations qui eom-oosont la Triple Entente ou suivent son sort dans cette guerre- La Belgique ne jouit, de la part de ces journaux catholiques espagnols, pris dans L'ensemble,, d'aucune faveur d'exception. Ni le catholicisme si profondément enraciné et si notoire de la population belge, ni les malheurs extraordinaires qui ont fondu sur elle uniquement parce quelle a préféré l'intégrité de son honneur politique aux promesses et aux menaces également lalla-ciouses de son, puissant agresseur, n'ont eu le pouvoir de défendre la Belgique contre les imputations, les reproches, les duretés et faussetés de toute espèce de ces coreligionnaires.Ah ! les catholiques belges sont bien récompensés d'avoir naguère soutenu la cause de l'Espagne catholique, lorsqu'il y a quinze ou seize ans des malheurs -bien moindres et qui sont encore dans toutes les mémoires, accablèrent à la fois la Nation et l'Eglise espagnoles... Il n'y a de pires aveugles que ceux qui ne veulent pas voir et de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre. Ces journaux, s'obstinent à ne pas regarder au delà des apparences. Ils s'obstinent à voir dans la France « la nation alliée comme ils disent. Pour un peu, ils se chargeraient de la châtier eux-mêmes, au jour choisi par leur sagesse, au aom d'une Providence trop lente h leurs yeux à venger sa querelle et dont ils se constituent les fourriers d'occasion. Dans l'Angleterre ils ne veulent voir que la nation protestante; dans la Russie que l'Etat schismatique. Quant à la cathoHmie Belgique, elle ne compte ras, a 1 ettre yeux, ou mee ut: m puissante Allemagne, terre d'autorité, de discipline, d'aristocratie militariste, où l'é- niscona.t même est caporalisé et la relJo':° du Christ assujettie au service obligatoire- du militarisme impérial. « * a Epreuve d'ingratitude et de déception pour les catholiques belges, à qui ces eore-•Iiûgionnarres étroits, - lx)rnés et intéi'essiés viennent donner le coup de pied de l'âne! Scandale pour le monde catholique que cette défaillance — une de plus ! — de la solidarité catholique et cette subalternation des principes éternels de la morale internationale aux calculs hasardeux d'un opportunisme à courte vue ! On ne saurait s'imaginer à quel degré d'ineptie certains des journaux dont nous parlons sont descendus. Il faut l'avoir lu de ses yeux pour l'admettre. 0 Croirait-on, par exemple, que le journaj catholique « El Debaie » mène campagne, à coups de communiqués allemands et d'articles de sa propre rédaction, pour faire accroire à ses lecteurs que les cruautés exercées par les troupes allemandes sur le clergé belge sont purement feintes ou supposées (« supuestas »)? Croirait-on qu'il s'efforce de justifier toutes les atrocités commises en Belgique comme s'ïmples représailles contre des francs-tireurs ? Croirait-on qu'il en est a mettre en doute ce qu'il appelle les ««prétendues destructions » de Malines, Louvain, Dînant, Reims et à préférer les attestations des agences allemandes à la parole du cardinal Mercier? Croirait-on qu'il consacre des articles avec titres d'une largeur de deux colonnes à dénoncer la « campagne de diffamation » entreprise, d'après lui, contre l'empereur d'Allemagne par les «« bruyantes diplomaties des nations alliées », lesquelles cner-chent dians un but intéressé, à répandre la légende de «« la fausse clérophobie de Guillaume II » ?... Voilà, hélas ! à queîile presse enseignante une partie au moins du public catholique espagnol est livrée! Doit-on s'étonner, après cela, des échecs retentissants que ces gens essuient régulièrement dans la mêlée politique et de leur incapacité à exercer aucune action directive durable sur la vie publique de leur nation ? Ce ne sont pas des « linottes perverses » die cette espèce qui seraient capables, comme les catholiques belges, de faire durer trente ans un gouvernemeni catholique dans leur pays. Q— 7émoigimges et démonstrations en faveur de la Belgique Il sergft toutefois injuste de faire porter sur toute îs nation espagnole, et même sur l'ensemble des catholiques espagnols, le discrédit résultant d'un tel état d'esprit et des bas moyens de polémique auxquels ont recours ces partisans et agents de l'Allemagne.. Dieu merci, il y.a encore des catholiques espagnols et des" Espagnols tout court qui ne s'associent pas ti ces menées et savent. discerner de quel côté sont, d'une part, le droit, la justice et les intérêts de la civilisation chrétienne, et, d'autre part, les vrais intérêts nationaux de leur patrie, qui se sont toujours, en Espagne, identifiés aux premiers. Il y a, en Espagne, plusieurs journaux importants qui n'hésitent pas a qualifier comme il convient les procédés cle diplomatie, de guerre et de propagande de TAllemagne.Tous les journaux radicaux et. républicains sont «acquis h la cause de la Triple Entente. Le peuple espagnol est certainement, dans les classes laborieuses,' acquis ;'i celle même cause. On dit que le roi d'us és- pagne partage les sentiments, de ces cou> ju- ches inférieures de la population, qui n ont pourtant d'autre moyen de juger du conflit les européen que leur simple bon sens, sans 'es grandes îucullés critiques ni nombreuses la informations. C'est presque uniquement îré dans l'aristocratie, tant libérale au^ calho-lique, que, l'Allemagne recrute ses parli-ite sans.^ m- Ent"e y faut-il distinguer. ion Par exemple, un ami qui habite la Biscaye, nous écrit : ;es tns « Les catholiques espagnols qui sont car-rément germanophiles, sont cru;.: qui <:jnt ra- affiliés au parti carliste dirige par lè demi lé ni Vasquez Niella. du n Un tournai catholiauç de BUbao, intitulé iré « Eushadi » (organ-e du oarli basquefait ,ux au contraire une campagne très cnerg'ùiue la- en faveur des alliés cl in cause de ardre eu chère Belgique lui est très sinupalhiqvc. U ire a publié in-exlenso la traduction de la lettre tés pas!orale de Mgr Mercier et toutes les iiou-eli- velles favorables à la Belgique et à ses alliés.ré- » A la Chambre des députés espagnols, il xu- u a J°ul au plu.s- cinq où six représentants a carlistes, c'est-à-dire une infime minorité, en dont les partisans diminuent de four en jour. tes Durango a été durant la dernière guerre sj,a_ ci-oile la résidence de Don Carlos. Aux der-niôres élections législatives. le candidat car' ^ul* liste a échoué complètement. » Iuc « & * re- bs- A côté de ce témoignage, il faut placer ion un article de l'importante revue « la î'az eu, social », organe du Conseil national des nê- corporations catho#<>uës ouvrières, qui, au dans son numéro de "novembre 1914,' pages iirs 491-4-92, sous le titre : « En marge de" 1? se guerre », publiait les lignes émues qrf voici : 7'ue yue » Pauvre Belgiaue! .)• Sa riche campagne dévastée, sa puisi ne saute industrie anéantie, ses noétiques cifés 1U UCH.lKlfo £/cvI CU oi-u Vycryi-g vurru-. i de en un amas de cendres, ses centres de cal-l'é- tare disparus, ses familles dispersées, ses communes épuisées par d'énormes conlri-ih-e- butions de guerre,- tout un peupla laborieux et croyant annihilé., tout, cela doit éveiller en nous une pitié profonde. » Et pourquoi le taire? Une indignation jon aussi profonde. Car tout cela c'est triste, c'est déplorable, tout cela incline à la c.om--fr passion n'importe quel cœur d'homme. Mais il y a plus : c'est que le peuple belge s'est ' mis sur pied pour la défense de son Dtoit. ; | Il est en état de légitime défense. Il lutte • pour sa vie et pour sa liberté. El c'est bien J™ triste de voir comment la force humilie et 'ïf. triomphe, momentanément, du Droit' n Mais encore la Belgique est, pour nous, . catholiques, le peuple catholique par excel-; L -lence. où un gouvernement catholique était en train de montrer à quels sommets de bonheur la religion peut conduire un peuple . lorsque son esplrit informe les législations. ,T,8J C'est que pour nous, catholiques sociaux, % -l elle était comme le champ d'e.rpérii:icntatii)n ar- du catholicisme social, celui où l'action so-ac" ciale catholique avait pTodiquc librement ses œ,'~ œuvres merveilleuses, celle du « Boeren- * 'e bond », celle des syndicats chrétiens, celle ■ 11 p- de l'Université de Louvain. » Et penser que tout cela est effondré ou- parce qu'une nation, consciente de la viola-fuo iion du droit qu'elle perpètre, a eu le front des de méconnaître te droit d'un Etat sur son propre territoire!.. » ute ne- Loin que les semaines écoulées depuis 1ms que cet article fut. publié aient affaibli tarai- deur de ces nobles sentiments, elles l'ont er? au contraire accru. îles n y a quelques jours, nous l'avons rap-ne-s porté, ont eu lieu ù Madrid, à Séville et n » dans d'autres cités importantes, des manieur («stations nombreuses de sympathie pour ma- la cause belge. A Madrid, des milliers de 1er- .personnes y prirent part. s la a cette occasion, chose inattendue, un uil- journal catholique absolument germanophile, l'« A B C n, faisant subitement trêve nie à sa campagne acharnée entaveur des mié-que rôts a.'Jli-m.aniclis, a publié (n° du 7 février 1er, 1915) Rnticle que vo-içi, littéralement 'races du.it : liée cer „ Si la manifestation que l'on projette de vie célébrer aujourd'hui pour déposer des caries à la légation belge n a pas d'autre signiffea-is » lion que celle de rendre un hommage d'ud->111- mira-lion à l'un des pays le ''plus labm i.-ux, rer \e vi„s inlcMigenl, le plus cultivé:; de l'Ku-jue rope; d'extérioriser un sentiment de p:Hà pour les victimes de la guerre, pour des.soldats héroïques, des enfants orphelins des exilés sans foyer, la rédaction dp I A. 11. C., je- directeur en téUr, salue, avec le respect le plus grand le drapeau belge et offre au représentant de la Belgique l'immense admiration quelle éprouve pour en peuple am a fait le plus grand des sacrifices, afin de conserver sans tdche le prestige de son nom ainsi que les blasons immaculés de son hon ■ter ncur. » sur —0— le Lrne lettre éloquente h*; d'un catholique espagnol urt sa- Le lecteur espagnol qui nous a envoyé, i-ii. l'extrait ci-dessus de l'« A B C »nou*i avait ivi- envoyé lui-m me, à l'ocasion de la Noël de les cette funeste année '18M, une lettre admi- qui rable par l'élévation des sentiments et la lux délicatesse des sympathies. Nous n'avions d'abord pas cru devoir la uux publier, parce que nous ne nous doutions ier pas alors de l'intensité cle la. propagande ,ia- allemande en Espagne et de l'étendue des lie- ravages qu'elle y avait faits dans certains milieux. Aujourcl'hui que nous sommes >li- mieux renseignés et qu'en présence des pie manifestations réitérées d'hostilité de cette ne- clique de prt-sse germanophile contre la ii is cause belge, it v a danger que les Belges ne 3s- tombent dans une confuskm regrettable en Dimanche 21 et Lundi 22 iévf 1er 1915 Le numéro : 10 Centimes 20° ANNÉE. — Série nouvelle. — Nos 102 et 103

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods