Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 07 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rx9377725d/
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3A1VIE.D1 Y WiAFîS 1914 L'UNION DANS L'ACTION vimsntnfrE Amvtre - n° oo ABONNEMENTS Pour toute la Belgicfus ne au. • • • i . . fr. 9.00 Six mois 4.60 Trois mois 2.S* Gr.-Ductiodo Luiomb. 20.00 Union pwtal». . . » . < S0*00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (G h. soir) Edition (10 h. soir) Edition if- (minuit) LE XXe SIÈCLE Téléphones 3B46 et 3B8& Xnstavs-are omnia, in Chrlsto Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES jlanonces ordin., petite ligne . 0*40 *éclaxpes (3* page), la ligne. 1.5® Faits, divers corps . • » 4.00 Faits divers fin. • • » 1.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . • • ? » 2410 Les annonces sont reçus» ou bureau du journal 5 centimes le numéro EDI TION * \ Les socialistes et !e S. U. pur et simpli à !a Commission des XXXI UNE LETTRE DE M. VANDERVELDE IM. Vandervelde a adressé au «XXe Sièclc la lettre ci-dessous : c Bruxelles, le 4 mars 1914. • Monsieur le Directeur, > Dans un article qui, malgré les apparence: ne laisse pas d'être plutôt conciliant, la reda< tion du « XXe Siècle » définit en ces terme-l'attitude que les socialistes auraient prise la Commission des XXXI : « Avec l'autorité que lui donnent ses vaste 9 connaissances sociologiques, M. Degreef n r » pas hésité à déclarer que « le suffrage un » versel s'observe dans les sociétés les moin s évoluées x> ; que « ce n'est qu'un retour app? » rent aux formes primitives ». luis, il ses » affirmé partisan de la représentation des ir » tërêts, système qui renforcerait encore 1 * suffrage plural, puisque M. Ligv a démon » tré qu'à Bruxelles, sous cea régime, ^ douz b cents rentiers éliraient le meme nomore a » conseillers communaux que vingt et un mil! > ouvriers. M. Destrée a rompu une lance e: - » faveur du suffrage universel égalitaire ; mai » reconnaissant lui-même les graves inconvc » nients de la prépondérance des masses aveu » gles et inexpérimentées, il veut placer leur v élus sous le contrôle et la tutelle de commis » sions éclairées composées de façon à contre v carrer l'action du S. U. pur et simple. » M Vandervelde n'a guère pris la parole » paraît-il que pour déclarer qu'il se ralliait 9 titre transactionnel, à la proposition^ de M t Waxweiler : suffrage universel tempère pa » l'octroi d'un second vote au citoyen mari » âgé de 35 ans, ce qui est encore une form » du vote plural. » Quant à MM. Lafontame et Pastur, le » comptes'rendus communiqués à la press » nous font penser qu'ils préfèrent — en bon i ploutocrates démagogiques — l'or du silène i à l'argent de la parole. s De tout quoi il appert que les represer » tants autorisés du parti socialiste se sor 9 empressés eux-mêmes de leur propre in » tiative et sans y avoir été invités par leur » adversaires, à condamner la formule du su: i frage universel pur et simple. » Ces informations sont inexactes. Peut-etr faut-il en accuser l'insuffisance des comptes rendus. En tous cas, il est impossible que nou les laissions passer sans user de notre droit cl réponse et élever contre elles, une. protestatio immédiate. . . v . Les socialistes, à la Commission des XXAJ sont au nombre de cinq. Quelle a été l'attitude de chacun d'eux? 1° Degreef a effectivement défendu la repre sentation des intérêts, ou plutôt « son » sys tème de représentation des intérêts, mais il déclaré que si a ce » système n'était pas adopt — et il ne se fait point d'illusions à cet éçar — il se ralliait au S. U. pur et simple pou les deux sexes. 2° Destrée, comme vous le dites d'ailleurs, défendu le S. U. des hommes à 21 ans, mais « conformément au programme du Parti Oi vrier », il a proposé de le compléter par de commissions consultatives élues. 3° Pastur, le foug-ueux Pastur, n'a pas encoi pris la parole mais il est de la même opinio que Destrée. î° Lafontaine, — que je ne savais pas : ploutocrate démagogue que cela — a fait, li aussi, un discours en faveur du S. U, pur < simple . o° Quant à moi, j'ai écouté, j'ai écoute tre attentivement, mais je n'ai rien dit. Il y a u temps pour parler, un temps pour se tain « Tempus loquendi. Tempus tacendi ». Il e£t donc absolument inexact que je m sois « rallié à titre transactionnel, à la pic position de M. Waxweiler : le S. U. « tempér i par l'octroi d'une seconde voix au citoye: » marié âgé de 35 ans ». Je n'ai rien dit, non plus d'ailleurs que M Woeste, ou M.. Hymans, ou M. Masson, parc que mes opinions, comme les leurs, sont con nues. Mais si j'avais dit quelque chose, je m serais borné à paraphraser ce que j'écrivais avant la grève générale, dans l'exposé des mo tifs de notre proposition de revision : « Disons le bien haut, nous ne pourrion: » consentir à nous lier les mains, à retranche » quoi que ce soit de notre programme, . ; » abdiquer notre droit de défendre devant li » corps électoral, la réforme pour laquelle nou: » avons toujours lutté, c'est-à-dire le S. U. : » 21 ans. Mais nous sommes convaincus, d'au » tre part, que si l'on voulait « causer », qu< 9 si les divers groupes politiques procédaien » à un échange de vues sur 'ia manière don » ils comprennent ia réforme électorale, ceu) » qui de bonne foi, sont disposés à faire 1» » revision, mais qui ont la préoccupation légi 9 time de savoir où la revision les conduirait 9 auraient bien vite toutes garanties sur le 9 possibilité de former, dans la future Consti 9 tuante, avec nousi ou sans nous, la majo » rité des 2/3 requise par l'article 131 de le » Cdhstitution. » Peut-être n'est-il pas inutile de rappeler que cette déclaration a été unanimement approuvée par le groupe parlementaire socialiste et pai le Conseil général du Parti Ouvrier. Je vous prie, Monsieur le Directeur, de vouloir insérer cette lettre dans votre plus prochain N° et d'agréer l'expression de mes sentiments distingués. Emile VANDERVELDE. » M. Vandervelde a vu dans l'article du «XXe Siècle» auquel il répond dans nos colonnes des sentiments de conciliation. Il a vu clair. A preuve la réponse que nous allons faire à son « droit de réponse ». Il ne tiendrait qu'à nous de trouver matière, en plus d'un endroit, à des réflexions passablement piquantes. Mais rfous saurons résister à la tentation. Nous saurons nous borner à quelques brèves et essentielles observations. C'est le S. U. PUR ET SIMPLE à 21 ans; nous dit M. Vandervelde, qui est au programme du parti socialiste. Donc, la logique et la discipline commandaient aux représentants du parti socialiste à la commission des XXXI d'y défendre une proposition rédigée à peu près en ces termes r t '« Les articles de la loi du 12 avril 1895 relatifs à l'électorat communal sont abrogés et remplacés par la disposition suivante : Les conseils communaux sont élus par les citoyens âgés de 21 ans, domiciliés dans la commune depuis un an. Chaque électeur ne dispose que i'une ivoix. t Or cette proposition simple, nette, précise, ni M. Vandervelde, ni M. Destrée, ni M. De- o^or^o pisxçg&i-i » greef ni aucun de Ieusrs amis n'a jugé à propos de la formuler. Bien que cette abstention nous permettrait de dire, n'est-ce pas? que tous les € commissaires » socialistes ont déserté la cause du 6. U. pur et simple à 21 ans. », Mais nous avons d'autres titres. Ces mes- > sieurs, en effet, ont fait plus ou pire, comme on voudra. à M. Vandervelde n'a pas dit un mot, devant • la commission, pas un seul, pour défendre cet_ article essentiel du programme de son 5 parti. A l'en croire, c'est uniquement parce . que, selon luv le moment de parler n'est pas t encore venu. C'est une explication. Nous - nous permettons de croire que ce n'est pas 0 la seule possible. Qui nous conte>sterait sé- - rieusement le droit de conclure que, si 2 M. Vandenvelde n'a rien dit, c'est qu'il n'est ; Pas partisan du pur et simple pour l'électo- - rat communal, ou bien qu'il estime inoppor--J tun de le défendre en ce moment?... M. (Degreef, lui, donne la préférence, et ' . de loin, à la Représentation des intérêts sur s le S. U. pur et simple inorganique: c'est _ au pis-aller qu'il s« rallierait à celui-ci, et à, . la condition expresse que les femmes voteraient comme les hommes. Donc ,pas de-: , doute possible : le professeur socialiste De-' à greef fait au S. U. egalitaire une opposition • de principe décidée et formelle. \ M. Destrée non plus n'est pas, ainsi que ^ nous l'ayons dit, pour la formule intégrale , et simpliste du S. U. égalitaire. Le député 5 socialiste de Charleroi veut établir, on le e sait, autour des élus de la masse populaire, s un cçrdon de tuteurs qui,sous le nom de com-e missions spéciales, auraient pour mission do les éclairer, de les conseiller, de les contrôler. I ■ M. Pastur aussi. C'est-à-dire que les élus du ; 1 S. U. pur et simple ont besoin, aux yeux de ' ^ MM. Destrée et Pastur, d'être éclairés, conseillés, contrôlés/ Preuve évidente donc que^ le régime ne donne pas à ces messieurs, i e comme on dit, tous leurs apaisements, et - qu'il ne va pas, pour eux, sans inconvénients ' s et même sans périls ! c Reste. M. le sénateur socialiste Lafontame. 1 D'après M. Vandervelde, il aurait fait, lui] aussi, à la commission, un discours en faveur ! > du S. U. pur et simple. Mon Dieu, du moment que M. Vandervelde .îoys en donne saj parole, nous ne dirons pas que c'est une... . fable. Donc, M. Lafoutaine a défendu le a S. U., c'est entendu. Mais comment se fait-il L> que les comptes rendus officiels n'aient tait :1 de son « discours » qu'une brève mention'? i Comment se fait-il que le «Peuple», si empressé, comme de juste, à relever toutes les 3 interventions favorables au S. U. pur et • simple — et si bien informé sur les séances l_ de la commission des XXXI — n'a pas consacré seulement deux centimètres d'italiques e à la lwangue du citoyen sénateur? On ne n nous citera pas de l'idée que M. Vandervelde grandit, pour les besoins de sa polémique, M. Lafontaine et aon discours. L'honorable ii sénateur. est pourtant long assez comme i cela... s Enfin, M. Vandetwe-lde nous conteste le i u droit de dire qu'il s'est rallié, à titre transac- > tionnel, à la proposition (plurale) de M.Waxweiler. Or voici un fait : à la même séance où M. Waxweiler exposa ses idées et son sys- g tème, QVL Vandervelde, s'étant levé pour de-! 1 mander à la commission de terminer au plus ; tôt ses travaux, déclara que les idées de . M. Waxweiler lui paraissaient réunir les ^ caractères d'un terrain d'entente. On retrou- - vait d'ailleurs dans le «Peuple», le lende-; main, l'expression d'un sentiment analogue. » Eh bien, la plupart des membres de la com- - mission ont vu dans cette déclaration, nous le saivons, un pas en avant vers une transàc- ' tion. La plupart ont compris que M. Vander-t velcîe abandonnait l'inacceptable dogme du , S. U. pur et simple pour l'amour duquel les ; dhefs du parti socialiste jetèrent la classe L ouvrière dans la folle aventure de la grève . soi-disant générale. G3st-il vraisemblable que : tous ces messieurs se soient mépris à ce : point? Si (M. Vandervelde n'a pas fait, ce : jour-ià, un pas en arrière du S. U. pur et : simple et un pas en atvant vers la transaction de M. Waxweiler, qu'est-ce donc qu'il a fait? qu'est-ce doic qu'il a dit? Ce n'est pas seulement- un intérêt d'exégèse qui ,est attaché à cette question... Et personne au monde ne nous fera croire que M. "Vandervelde, en l'occurrence, a parlé pour ne rién dire ! Conclusions : 1) Aucun des membres socialistes de la commission des XXXI n'a déposé de proposition formelle en faveur du S. Ur pur et simple à 21 ans ; 2) Ceux de ces messieurs qui ont pris position ont préconisé, au lieu du S. tJ. pur et simple, un S. U. éclairé, contrôlé, surveillé, organisé, c'est-à-dire tout le contraire du S. U. pur et simple ; 3) Ceux de ces messieurs qui se sont contentés de parler soit à là cantonnade. soit dans les coulisses, ou bien ont ajoute leur pierre au garde-fou de M. Destrée — tel M. Pastur — ou bien se sont exprimés en termes sybillins — tel M. Lafontaine — ou bien ont mieux aimé se taire — tel M. Vandervelde — purement et simplement : c'est le cas de le dire. Conclusion de ces évidentes conclusions : le S. U. pur et simple à 21 ans a été abandonné, en fait, à la commission des XXXI, par tous les représentants du parti socialiste. Nous l'avons dit ; M. Vandenvelde n'a pas démontré que nous avons eu tort de le dire ; voilà donc un ,fait solidement, historiquement établi. Ali oui! M. Vandeyrvelde a eu tort d'évoquer Pénélope. Fidèle au vagabond Ulysse, la reine d'Ithaque aurait mieux aimé mourir tveuve que de lui donner un successeur. Infidèles au S. U. pur et simple, messieurs les membres socialistes de la commission dete XXXI ont tout de suite passé à d'autres amours. Cela fait bien une petite différence... LE XXe SIECLE. L'OBSE R V A XOI R E. .Une nouvelle dépression dcxnt le centre, inférieur à 725 mm., se trouve au nord-ouest des îles Shetland, couvre l'Europe nord-occidentale.Le minimum, qui était hier sur le centre de la Norvège, s'est porté sur la Russie. *ortes pressions, supérieures à mm., s'observent toujours sur la péninsule hispanique. BaaaugMawgai HiM^fin»1 . jum.; .htm m ti iw i mtssBsamm •Le baromètre monte légèrement sur le sud de l'Irlande ,1e centre de la Grande-Bretagne, le sud de la mer du Nord et nos contrées, ainsi que sur le nord et l'est de la presqu'île Scandinave, le golfe de Bothnie et l'est^ de la Baltique ; il descend sur le reste de l'Europe. En Belgique,le vent est modéré ou assez fort d'entre sud-ouest et ousst, et la température est comprise entre 1% et 10°. Prévisions : vent sud-ouest assez fort ; pluie. 'CHEZ NOS VOISINS DE L'EST M. de Bethmann-Hollweg, chancelier de l'empire allemand, visitant le port de Hambourg LES NOUVELLES Dans l'enseignement moyen Mlle Stevens, régente à l'école moyenne d< Malines, est nommée directrice de l'écol< moyenne de Tirlemont. M. Corail, prof es seur à l'école normale de Lierre, a été promi aux fonctions de directeur de l'école moyennt de la même ville. M. Scheepers, docteur en philosophie ei lettres, été nommé récent à l'école moyenne de PhilippeviMe. Dans Je corps diplomatique Le comte Louis d'Urseil, secrétaire de légation, qui avait ét'é envoyé à Pékin pour j remplir les fonctions de conseiller, partira le mois prochain pour Téhéran en qualité de secrétaire. L' « Aibertville » dans la tempête Le sculpteur Matno communique à un journal le marconigiramme suivant, lancé de l'«Aebertivill6» au large do Ténéritfe et parvenu vendredi midi à Bruxelles : «( Six jours et six nuits de terrible tempête. Escalier avant culbuté. Hublots arrachés. Baleinière avariée. Impossible de sortir sur le pont pendant six jours et six nuits. » Au ministère des Colonies on n'avait pas connaissance de cet incident. U est d'ailleurs infiniment probable que les avaries reçues par l'« Albertville » ne l'auront pas empêché de poursuivre sa route. En effet, on vient de le voir, la T. S. F. fonctionnait à bord. En cas d'accident grave, ^e capitaine n'eût pas manqué d'en user pour aviser les armateurs. o Le Cercle Rerum Novarum aura à sa tribune aujourd'hui samedi 7 mars, à 8 1/2 heures, M. l'avocat Paul Crokaert, qui a choisi pour sujet de sa conférence : i« Nos morts et nos martyrs ». Tous les syndicalistes bruxellois sont invités à cette réunion, qui aura lieu à la Centrale sociale, 7, rue du Boulet. ; politique A la suite du singulier débat de jeudi à la. Chambre française, que nous avons reproduit avec son incident essentiel, le ministre des Finances, qui s'était laissé arracher par le groupe socialiste, la promesse d'insérer dans le texte soumis au Sénat mi article nouveau visant la Rente et la frappant, à soumis à la Commission sénatoriale un article TJ -fixant la situation de la Rente française devarit l'impôt sur le revenu. Ceci nous promet un nouveau conflit entre le ministre et la C ommission sénatoriale, dont le rapporteur vient de déclarer que la C ommission reste inébranlable dans son sentiment que la rente doit être affranchie de l'impôt. — La Chambre des Communes vient d'être saisie du budget de la guerre pour l'exercice IQ14-IQ15. Il s'élève à plus de 28 millions de livres sterling, exactement y21,125,000 francs, en augmentation de 625,000 livres sterling sur le budget antérieur. Rien que pour le développement dit service aéronautique, il est prévu une dépense de 25 millions de francs. — Les Chambres américaines ont été saisies jeudi d'un message du président Wilson demandant l'abrogation d% l'article de loi exemptant des droits de péage les caboteurs américains traversant le canal de Panama. Le présideyit déclare que cette disposition est une erreur politique ît une violation flagrante du traité passé 2vec l'Angleterre en içoz. Il sera permis de croire que les conjonctures présentes et les affaires mexicaines ne sont pas étrangères à cette satisfaction accordée par le président à l'Angleterre. ^ s Les prochaines- élections législatives —»o«— LA CAMPAGNE A MUY-WAREMME Le dimanche 8 mars prochain, à 4 heures, se tiendra, dans la salle SaintJLouis, à Wa-remme, l'assemblée générale de l'association catholique du canton de Waremme. On entendra des discours de MM. le comte de Lie-dekeiike et le marquis Imperiali. Nous espérons que tous 'es catholiques du cainton y assisteront. Chronique do Jour ■—»o«—* IGNORANCE Le « Matin 9 d'Anvers accuse le « XXe Si 5 l cle » d'ignorance. Motif : . I « Le « XXe Siècle » essaye de démontrer q; , 3 le respect de la vie de l'homme et de la digni , I de la femme dérive de l'égalité originelle, ma ' 1 il prétend que ce principe n'existe pas en c î hors du christianisme. » » 1 Ceci est un peu fort! s'écrie notre co frère. Et tout de suite, pour nous convai cre d'ignorance, il déclare : « Ne pas tuer est le premier des dix coi mandements de Bouddha, par exemple. Quant au respect de la dignité de la femm il est énoncé dans le livre troisième des lois 1 • Manou où il fait l'objet de plusieurs versets. | « Fait Vobjet de plusieurs versets » est a i A rable ; nous le confessons sans détour } ^eut-être le « 'Matin » ne comprendra ps \ tout de suite les motifs de notre admiratie Mais à cela près !... (Malheureusement pour les femmes hii doues, confrère, les versets protecteurs 1 \ suffisent pas, en dépit de leur nombre, à lei 5 assurer la dignité, l'égalité, la liberté. Sai ; parler de la division en castes, qui est foi | dée sur la religion même, la femme hindou | même dans les castes les plus élevées, lo: 5 d'être, comme la femme européenne, l'éga j de l'homme, ne dépasse guère le rang d'ur j servante. Sa place est dans le gynécée, * î non ailleurs. Recluse, presque captive, se i influence sur Pâme de l'époux et des enfan j ne se peut comparer sans sottise à l'influent l de nos femmes et de nos mères. Si le « M ) tin » ignore que Bouddha ni Manou n'oi j empêché la polygamie, qu'il retourue J l'école. S'il le sait, il est à plaindre davai 1 tage encore. Sans la police anglaise, on bn 2 lerait encore les veuves dans le pays d< ! versets de Manou. En enseignant et en établissant la filii tion divine de tous les être humains, le chri , tianisme a fondé leur égalité essentielle. C principe, urre fois enraciné, l'esclavage et 1 polygamie devaient tomber, à la longu< tout seuls, comme des arbres attaqués la racine. Partout où règne le christianisnii ils sont tombés. Us sévissent partout a*i leurs. Tel est un des caractères spécifique de la religion catholique. Mais nos soi-d sant penseurs libres, aveuglés par la haim nient le jour en plein midi plutôt que d l'avouer... ; »<>« MIOUSIG IS MONNAIE Yoici tout de même une feuille anticathe lique'qui ose défendre les droits cïe la press contre les prétentions des F.-, directeurs d • la Monnaie. Voici ce qu'écrit la « Gazette de Cologne à propos du conflit où les journaux libérau et socialistes belges se sont rangés avec tar d'empressement du côté des marchands d musique : « Sans vouloir anticiper sur le jugement intervenir, 011 peut tout de même affirmer qr la production d'une pièce telle que « Venise sur une scène du rang de la Monnaie deva 1 provoquer l'étonnement; car nous avons rar< , ment vu piècç plus lamentable. Si, comme : 1 prétendent les directeurs de la Monnaie, l'a 1 ticle du «. Patriote » a nuit au succès de « Vi j nise », l'Art n'y aurait rien perdu ». j U est fâcheux pour l'honneur du journa lisme bel^e qu'il faille chercher à l'étrange un avis aussi sensé... ' »o« j IL Y A DES EXCEPTIONS | Jeudi. Dans un restaurant de la porte d I Namur. A l'heure du déjeuner. Deux mes s sieurs déjeunent. Ils parlent en mangeanl j L'un est Allemand, l'autre Beige, j Le Belge, à qui des inhalations de chou : croûte et de saucisse inspirent des pensée | profondes, entreprend dej mettre son compa | gnon au courant de la question des langue j et de notre psychologie nationale. '■t — Tenez! moi, dit-il, je verrais avec joi < la réunion de la Belgique à la France. \ L'Allemand se borne à répondre : è Ah? ? L'autre^ tient cependant à faire un dis cours objectif, car il s'empresse d'ajouté • à sa profession de foi patriotique : 1 _— Mais tous les Belges ne pensent pa .j ainsi; il y a des exceptions. v Cette histoire a le seul mérite d'être au ' thentique. j i Abonnements à prix réduit Le « XXe SIÈCLE » sera servi d'ici au Jev juin prochaii POUR 2 FRANCR ' Les Réflexions dé M. Graindorge B (**)€. La danse devant le Miroir... 'Après une éclipse de plusieurs années, le nom de François de Curel a reparu sur l'affiche en janvier dernier. La réapparition nya pas été longue. M. de Gurel n'écrit pas pour divertir un vain public; il écrit pour affirmer ses idées et s'inquiète assez peu — il l'a déclaré lui-même >— si elles plaisent ou non à la foule. La donnée de la Danse dejvant le miroir lui varaît particulièremeni chère; car elle est une nouvelle mise au point, plus ramassée et plus condensée, de VAmour brode, représenté il y a vingt an* sur la scène des Français. Pas plus alors qu'aujourd'hui, le public n'a paru s'intéresser à la psychologie terriblement compliquée de l'auteur. Celle-ci nous est livrée par ces bribes de dialogue : a On n'admire pas celui qu'on aime, on contemple son propre idéal qu'un être jaloux de vous plaire, vous offre plus ou moins bien reproduit... lorsque l'accord de deux ■amants est parfait, chacun d'eux se voit dans un miroir, se prend pour l'autre et se contemple avec ivresse sans s'apercevoir qu'il est seul. — Alors, je danse devant mon ■ miroir — Dame, oui! — A moins que je ne surprenne Paul avec une autre femme... Ce jour-là, pas d'erreur, c'est bien lui que tu tiensI Mais le miroir n'a pas été cassé... Dé-\ rangé seulement... Une fois remis en place, f'/c1 danse a recommencé; malheureusement , les violons jouent faux...JFu devines sous le |miroir tout un monde inconnu... il faut s'en t détourner avec soin et s'appliquer à poursuivre la danse... Admire-toi en Paul pen-•' dant que Paul s'admirera en toi et vous fe-« rez un délicieux petit ménage... » La citation est peut-être un peu longue, mais elle nous, offre l'idée génératrice de la. pièce. On n'avait toutefois pas attendu M. de Gurel pour accuser l'amour de n'être que ! l'amour de soi. Le fait est que le sentiment est composé de beaucoup d'ingrédients et que le culte du moi n'y est pas étranger. Il y a du divin, il y a de l'humain, il y a du bestial dans Vamo-ur. La Rochefoucauld a dit qu'il n'y a qu'un sèul vrai amour, mais ' qu'il y en a mille copies. Ne serait-il pas ' plus vrai de dire que, suivant la façon dont . ces trois espèces d'éléments sont dosés, Va--j mour est plus au moins large, plus ou moins î puissant, plus ou moins élevé. Et que, , quand les ingrédients physiques y prédominent, alors, ce n'est plus, en effet, qu'une danse devant un miroir où l'aimant s'ad-_ mire lui-même. | Lui arrive-t-il de s'apercevoir que le mi-roir, au lieu de son image, en reflète une au- . I tre? Il le casse. Et parfois la danse, commencée avec le masque du vrai amour, le laisse peu à peu se déplacer et s'achève dans j les pleurs et le sang. Vous voyez qu'on peut broder sur ce sujet, J et M. de Curel ne s'en est pas privé. Comme l'a dit un critique, sa pièce, écrite ; pour une élite, ne saurait conquérir la foule. Celle-ci, en effet, ne peut point.s'in-; téresser à une danse dont elle ne perçoit pas ' le rythme et je ne sais si l'élite elle-même a ; Voreille assez fine, le regard assez perçant ' pour démêler la cadence et l'ordre de la ' danse. ! Pour moi, ni mes occupations antérieures '■ ni l'ordre d'idées vers lequel elles ont dirigé mon esprit ne m'ont laissé le temps de > beaucoup danser devant mon miroir. J'ai j dirigé la plus prosaïque des usines, et je regrette -r- mais là bien sincèrehient et sans m'illusionner sur ma valeur intellectuelle — I pour les danseurs de M. de Curel qu'au lieu , d'essayer des poses chorégraphiques, ils'ne se soient pas un peu frottés aux réalités des choses. Leur amour, certes, eût été moins raffiné. Mais combien il eût gagné en profondeur et en vérité! Un cHtique a dit, à propos de cette pièce, que l'auteur était un Marivaux tragique. Les critiques ontrde ces éloges ambigus. Un Marivaux tragique! Ést-ce un compliment? Graindorge. La pension des ouvriers mineurs »-*-« • M. de Ghellinck vient de déposer le rap- ' port qu'il a été chargé de rédiger au nom ! de la commission compétente du Sénat sur le projet de loi relatif à la pension des ou- ' vriers mineurs. N La question reviendra certainement à la ■ Chambre. Voici? en effet, le texte du projet ' tel qu'il est sorti des délibérations de la com- : mission. Les textes nouveaux ou modifiés i sont en italiques : ' La loi du 5 juin 1911 sur les pensions de J vieillesse en faveur des ouvriers mineurs est ' complétée comme suit : Art. 9 (alinéa nouveau). 2 Dans le cas où, au cours d'un exercice, les ; ressources légales d'une caisse commune de \ prévoyance seraient insuffisantes pour assu-? rer le service des pensions et compléments de i pensions que la loi met à sa charge, l'Etat ' et la province seront tenus, chacun pour ( moitié, d'avancer à la dite caisse les fonds ' nécessaires pour le payement régulier et in- ' tégral des pensions. L'excédent éventuel de * ces avances sur la part qui leur incombe réellement sera remboursé à l'Etat et à la \ province lors de la clôture de l'exercice, 3 après aj)probatio7i des comptes détaillés. Art. 13bis (nouveau). f Sont assimilés aux ouvriers houilleurs les e ouvriers des^ mines métalliques concédées, qui travaillent ou ont travaillé dans les mi- I nés ou l'exploitation du charbon et du mi- - nerai se fait par le même siège. c Art. lôbis (nouveau). t La condition d'avoir travaillé jusqu'à I l'âge prévu par les articles 7 et 8 n'est pas requise pour les anciens ouvriers non pen- r sionnés ayant atteint, à la date du 1er jan- t vier 1912, l'âge normal de la retraite ou J ayant à cette date l'âge de quarante-neui 1 ans, à condition qu'ils clieitt quitté préma- ] turément la mine pour motif de santé et „ qu'ils se trouvent dans, le besoin. Les pre- \ miers auront droit à la pension à partir du c 1er janvier 1914; elle sera accordée aux se- l conds au fur et à mesure qu'ils atteindront s l'âge légal de la pension. Toutefois les pensions accordées en vertu 1 cle la disposition qui précède seront réduites ' à concurrence du montant des rentes que les 1 intéressés auraient acquises à la Caisse gé c nérale de retraite postérieurement au 1er ^ janvier 1912, ainsi que du taux de l'alloca- f tion qui leur serait payée par l'Etat, conformément à la loi générale sur les pensions j AP dî.P'Snpsisp. Le flamand dan» . l'enseignement supérieur LES SECTIONS DE LA CHAMBRE SE SONT OCCUPEES VENDREDI DE LA « FLAMANDISATION » DE L'UNIVERSITE DE GAND. Les sections de la Chambre ont été appelées à examiner, vendredi, la proposition do loi de MM. Franck, Vàn Cauwelaert et C. Huysmans relative à la flamandisation de l'Université de Gand. En première section, la proposition a été rejetée par 10 voix contre 8 et-4 abstentions. M. de Broqueville s'est abstenu. M. Yan de Vyvere a voté pour. La section a nommé rapporteur M. du Bus de Warnaffe. En 2e section, la proposition a été rejetée par parité de voix : 9 voix contre 9 abstentions. Rapporteur, M. Neujean. MM. Delbeke et Daens ont défendu le projet. MM. Neujean, Masson, Yerhaegen et Destrée l'ont combattu. Les députés hostiles à la proposition ont déclaré que si les Flamands désirent une université, il est légitime do l'établir. Mais le projet tend en tait à abolir l'Université française de Gand. Elle aboutit donc à détruire une institution florissante ; c'est pourquoi ils la repoussent. M. Poucet, tout en se ralliant au principe de la proposition, a déclaré ne pouvoir admettre le mode d'application qui est la suppression de l'Université de ;Gand. M. Braun a déclaré que la grande maje>rité des bourgeois de Gand était hostile à la proposition. M. "Verhaegen s'est abstenu^ îEp 3° section, la proposition a été adoptée par 12 voix cemtre o et 2 abstentions. Rapporteur, M. Sift'er. En 4° section, elle a été adoptée par 10 voix ^contre 5 et 2 abstentions. Rapporteur, M. C. Huysmans. En 5e section, la proposition a recueilli 11 voix. Il y a eu 8 votes hostiles et 2 abstentions. La majorité flamande aivait proposé comme rapporteur M. Van de Perre, mais, grâce aux votes des abstentionnistes, c'est M. Versteylen qui a été dhoisi. En 6° section, M. Woeste, adversaire du projet, a déclaré s'abstenir parce que le projet lui paraît être d'ordre gouvernemental. _ M. Feron a proposé d'instituer un enseignement supérieur flamand et de créer à cette fin un institut sans porter préjudice aux universités existantes. Cette proposition a été mise aux voix par division. La première partie a été votée par 11 voix contre 5; la seconde rejetée par onze voix contre 5 et 2 abstentions. La majorité ayant prejposé comme rapporteur M. Moyersoen, qui avait émis un vote favorable, 1a section a fini par nommer, par 9 voix contre 8 et 2 bulletins blancs, M. Pon-.celet qui en est adversaire. En résumé, la proposition a recueilli dans les sections 61 voix faiyorables et 42 hostiles, et il y eut 14 abstention». La section centrale est composée de 4 adversaires, MiM. •Schollaert, du Bus, Neujean et Poncelet, et de 3 partisans, MM. Siffer, Huysmans et Versteylen. — La politique en France • o%io>J<o — M. Briand scnyerait-il à lâcher la Fédération des gauches? — Est-ce une comédie de couloirs? Divers hommes politiques de France, citons MM. Briand, Barthou, Etienne, etc....-, ont créé tout récemment un groupement nouveau qui s'appelle la « Fédération des Gauches». Ce groupement est parti en guerre contre les methodes gouvernementales de MM. Doumergue et Caillaux, représentants au pouveiir du parti radical et du parti radical-socialiste et les récents discours' du Havre marquèrent l'entrée en scène de ce groupement. « Le véritable chef de ce groupement, dont la constitution a jeté quelque désarroi et quelque inquiétude au sein de la majorité, est M. Aristide Briaritl. On comprendra,dès lors, quelle importance on a attachée à l'in-| cident que voici : I Mercredi soir, en fin de séance, dans les couloirs de la Chambre, M. Briaxxd aurait déclaré que, déplorant les divisions du parti 1 républicain à la veille des élections, il était personnellement désireux d'arriver à une entente, qu'il demanderait que la Fédération des gauches n'ait pas de candidats contre les radicaux, et enfin qu'il était prêt" à entrer en conversation avec la délégation des gauches pour réaliser l'union. C'était bien, semble-t-il, l'offre d'un armistice, faisant prévoir une capitulation prochaine.Là-dessus les commentaires ont marché leur train et M. Thomson, ancien ministre de la marine, homme-lige de M. Clemenceau, à qui entre autres la confidence avait été faite, a annoncé^ avec fracas que M. Briand « lâchait la Fédération des gauches». Voici la note que M. Briand a dictée, au sujet de cet incident, jeudi, à un groupe de journalistes : a On a complètement dénaturé, dans un but facile à comprendre, une conversation que j'ai eue dans l'après-midi dans les couloirs. Il est tout à fait inexact que j'aie tenu les propos que l'on me prête. Il n'est pas vrai qu'il y ait désaccord entre la Fédération des gauches et moi. Voici exactement ce qui s'est passé : Je conversais dans les couloirs avec un certain nombre de mes collègues républicains. Parmi eux se trouvaient des radicaux unifiés. Ceux-ci me firent qu'il était tout à fait déplorable de voir des républicains aller à la bataille les uns contre les autres. Ils ajoutaient qu'il serait désirable qu'un rapprochement ait lieu. J'ai répondu : « Mes sentiments sont connus. J'ia toujours été et je reste partisan de l'union des républicains. Je n'ai jamais dit autre chose dans mes discours, je le répète encore aujourd'hui, et si des tentatives de rapprochement ont lieu, ce n'est pas de notre côté, Fédération des gauches, que viendra l'opposition.» Il y a des républicains qui sont placés entre la Fédération et le parti radicail unifié. Ceux-là sont peut-être qualifiés pour tenter ce rapprochement. Ils peuvent en effet jouer le rôle des « Sabines ». et pourvu que l'on mette ia défense nationale au-dessus des polémiques électorales, il peut être possible de trouver des formules de conciliation. » Je n'ai dit autre chose, et je n'entends pas pas que l'on me fasse dire autre chose que ce q'ue j'ai dit »,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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