Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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11 November 1917
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s.n. 1917, 11 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3b5w66b71t/
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TROISIEME ANNEI - N° 2014 Y ,A • "f O n>AniimoG! DIMANCHE H NOVEMBRE 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, MÎ en a le Tjmrtnhnlr hrmr Pnri< LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28'* Téléphone t 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestn Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY La leçon russe Nous nous réjouissions, au lendema; (de la première révolution russe, qu n'y eût qu'un avocat dans le premii gouvernement provisoire. Hélas ! il n pas tardé à prendre le pas sur les pr priétaires et les industriels qui part geaient le pouvoir avec lui. On le d éloquent, honnête, patriote. Quoi qu' en soit, l'abondance de ses discours n eu d'égale que la médiocrité de se énergie. Cent fois il a annoncé qu'il a lait agir, sévir, défendre et sauver ] Patrie. Il a été comparé à Danton, doi il avait, paraît-il, lo masque ardent < îa parole de flamme. Si c'est au Danto de 1793, comme épuisé par les convu sions de 1792, audacieux en parole seulement, encore capable d'épouvante par ses rugissements le tribunal révoli tionnaire, mais incapable d'action < d'offensive, nous voulons bien. Le vol vaincu et chassé par le parti qu'il n su ni amadouer ni dompter. Souha tons-lui de prendre une revanche qi ne paraissent lui promettre ni son ten pérament ni ses doctrines. Il semb qu'il ait été, jusqu'au bout, prisonnie de son métier et de son doçmatism Comme un grand nombre d'avocats, a cru qu'il avait agi lorsqu'il avait pa lé. Pour un chef d'Etat, point de pli dangereuse illusion. Confiant dans de roueries d'audience, enivré de succès c tribune, enclin à ne voir tout évén ment que sous l'angle du discours faire, il néglige ou mépris© le lutter silencieux qui le surveille et le suetti attentif uniquement à le frapper a cteur. Une philosophie enfantine a certa nement achevé de stériliser en Kerensk ce que les débauches oratoires avaiei pu lui laisser d'énergie. Maître du soi verain pouvoir, il s'est préoccupé c faire régner la justice et la fraternil en Russie d'abord, puis dans tout l'un vers, avant d'organiser la guerre conti l'Allemagne et la résistance aux émi: saires de Berlin. Qft l'a vu confronté les exigences de la défense national avec les dogmes de son école, enferm dans ses principes, aux heures les plu critiques, comme un cheval entre le barrières de l'hippodrome ou dans 1 piste du cirque. « Ce qui gâte presqu « toutes les affaires, dit Montesquie « à propos du plus célèbre des avocat: « 'c'est qu'ordinairement ceux qui le « entreprennent, outre la nécessité prir « cipalê, cherchent encore de certain « petits succès particuliers qui flatter « leur amour-propre et les rendent cor « tents d'eux. » Hélas ! le Cicéron de bords de la Néva n'a pas même su chei cher, une seule fois, la « réussite prir cipale » ! - / L'Humanité' d'abord, puis la Russii La liberté avant le salut public. Ou pli tôt il a cru sauver son pays et l'Europ en tranchant, d'un seul coup, tous le liens de hiérarchie et de subordinatio qu'exige l'humaine nature mais que : Contrat de Jean-Jacques a déclarés a tentatoires à la dignité et au bonhet des hommes. Dans l'armée, plus de s; lut du soldat à l'officier ; rien qu'ur obéissance volontaire et consciente ; 1( ordres les plus nécessaires soumis a suffrage souverain des troupiers. Egi îité aux champs et indépendance à l'i sine. Pour ramener les « citoyens » ég< rés ou rebelles, rien que la foudre de circulaires ou le tonnerre des harai gues. Un trait do plume supprime 1 peine de mort, qui insultait à la boni de la nature humaine. Au lieu de 1 crainte servile, c'est à la conscience dt Russes émancipés qu'il fallait en appi 1er désormais... Quand il vit que l'A Iemagne ne désarmait pas au son c ses pipeaux, son ébahissement attesi sa sincérité, sa naïveté aussi. Ce n'e: pas lui que nous plaignons. Ce n'e: pas trop de toute notre pitié pour peuple belge, dont le martyre serait fii si la défection de la « _ démocratie russe n'en avait prolongé la durée i aggravé l'horreur. Un jeune diplomate, intelligent < instruit, mais un peu infatué, maudi sait l'autre jour devant nous la Révi lution russe du mois de mars, que l'Ei tente — selon lui — aurait dû éviter tout prix. C'est facile à dire. Ou noi nous trompons fort, ou l'Histoire me tra au rang des événements inévitable ce bouleversement condamné, aprè coup, par la raison et le bon sens. Con me la Révolution de 1789, elle fut l'œi yre d'un Pouvoir aveuglé, d'une m< narchie qui avait désappris son métie bien plus que d'une émeute dont 1 force politique, en d'autre temps, aura eu facilement raison. Ce qu'il y a lie de lui reprocher, c'est moins ses démi litions que ses constructions. Ce quel: a détruit devait tomber. Ce qu'elle e: 6aie de bâtir fait trembler. Dans l'éci rie d'Augias qu'elle a prétendu purifie: elle en a remis, et non un petit ta Empoisonnés par Rousseau et Tolsto les chefs des partis avancés courei comme des fous à la poursuite de l'Eg. lité et de la Fraternité universelles pei dant que les « frères » prussiens r tftvarmAnf, la Galicic ©t enlèvent Rig- 1 Qu'il n'y ait pas même de liberté pos: ble dans une Patrie conquise et a s se vie, voilà ce dont ne paraissent pas s' viser ces citoyens conscients, nouri dans l'idée que la Patrie est une inve tion ou une spéculation de la classe c pitaliste. 5 ;r Hélas ! nous avons payé, nous autre 'a de ce côté-ci, pour savoir que la liber > de la Patrie conditionne et commanc i- la possession et la sécurité de tous ni it biens. La guerre et l'invasion nous oi il appris à mettre à leur vraie place 1 'a choses que les moujicks en délire ■ n leurs conducteurs tolsboïens confond©] 1- si dangereusement. Une réaction oi a mieux, une restauration s'opère en < it moment dans un grand nombre de t ît tes, bourgeoises et ouvrières, de tou n classe, de tout parti, de toute religio: 1- La justice, certainement ; la libert :s évidemment ; l'égalité, en princip ;r Mais il est encore plus certain et ph i- évident que la Patrie est le seul bo ît clier de ces trésors. Qui sème l'ânl à patriotisme récolte le casque à point a Des Prussiens qui nous ont envahi i- torturés, asservis, ou des malfaiteu te inconscients qui nous désarmeraien i- qui nous rediviseraient, demain, en fa [e tions ennemies, qui sont nos pires e: >r nemis? Nous voyons venir le jour c 3. ni l'éloquence, ni l'habileté ne protèg il ront aucun de ces communs diviseur r- Tant qu'il y aura une Allemagne en E is rope, notre Patrie sera menacée. Pot >s sa protection, pour sa défense, not: [e Patrie requiert de nous, comme une f î- mille qui veut vivre et une maison qi à veut prospérer, l'ordre, la hiérarchi ir la discipline, l'autorité, non pas cet j, caricature d'autorité qui exige l'obéi u sance et le respect en vertu d'un non d'un titre ou d'un galon, mais celle qi j. fonde son droit de commander sur s „ capacité de dévouement et de servie ^ A cette restauration, îa Russie collab b rera comme l'ilote gorgé de vin coll. e borait, dans Sparte, à l'éducation c ^ la jeunesse. Que ses artisans notent so i_ gneusement tous les symptômes t e celte ébriété. Leur intelligence et lei énergie feront le reste, pourvu que, d 3r voués à la Patrie uniquement, indépei e dants de tous les parus ©t de toutes 1< ç coteries, dénués de toute arrière-pense s de conquête politique, leur désintére iS sement soit à la hauteur de leur clai a voyance et de leur bonne volonté. D e succès de leur entreprise dépend le a u lut de l'Occident, dont la démocrat russe menace d'abandonner la cause i ' de trahir les espoirs. L_ FERNAND NEURAY. ^ ———— i ■ ■ » ■ ■■ ■ ' -AA/WW- ■ 1 -« ■■ ———— ? Le flénouementprovisoir ■ de la crise allemande « La tragi-comédie qui se joua à. Berli l" depuis la nomination du comte%Hertlir 6 est enfin en voie de se terminer''dans u iS esprit de conciliation. » n On sait ce que veut dire la Frank flirt i e Zeitung à qui nous empruntons cet t- phrg.se. Au cours des négociations qui pr j cédèrent sa nomination, le comte Hertlir adhéra à la fameuse déclaration de p,a p du Reichstag du 19 juillet. Mais, en mên ' temps. sur le même suiet. il faisait ai :s oansfermanistes des confidences restri u tires. Partout ailleurs qu'en Allemagne, chancelier fût tombé du pouvoir trois jou t- après y être monté1. Mais à Berlin, le Pa iS lement peut difficilement renverser r i- chancelier. Il résultait ainsi de l'attitui a ambiguë du comte Hertling un très gra1 ^ malaise. a Comme M. Michaëlis avait entraîné daj ,s sa chute une partie du haut personnel ir J, périal, c'est à propos de la nomination d J" futurs collaborateurs du nouveau cha celier que la lutte s'est ouverte, e L'habile manœuvrier parlementai: a qu'es* le comte Hertling a réussi à sort ;t de l'impasse. Von Cappe-lle reste à la m ;t rine. mais M- Helfferich, le vice-ohanceli q de M. Michaëlis, démissionne. Il est rer ■ placé par M. von Payer, député progressa te au Reichstag", tandis que le député à '! Chambre prussienne Friedbarg deviei vice-président du ministère prussien. I solution constitue « un compromis entre i ît gouvernement monarchique et un gouve ^ nement parlementaire » dit le député n tional libéral von Reichstoffen, qui augu: bien de la collaboration des hommes c V confiance des trois grands partis, centr a progressistes et libéraux. Pour le centris lS M. Erisberger « le parlementarisme ail fc- mand qui correspond à l'espoir et au c iS ractère allemands, se trouve atteint a >s iourd'iiui ». Le député progressiste Wien-, pense de même que « le programme c gouvernement fait entrevoir un pt'ogr l~ ïinportant dans la voie du parlementari > mc On voit donc ici la majorité sati !r faite.. a Mais les pangermanistes qu'obtienner it jis dans ce prétendu compromis ? u La Lithuanie et la Courtaude à l'a >- nexion desquelles les majoritaires conse p torit et nue consacre l'accord austro-all mand au sujet de la Pologne, dont le L J. kal Anzeiger nous a révélé les grandes f" 2rieS- ■ u- -' A tout cela il n'y a qu une petite obje tion : les Alliés laisseront-ils faire_^ 10 — i- ' i- Lire en quatrième page : t' LA VIE MILITAIRE i. i ■' ■■ ■ s. Les cosaques et les troupes minimalistei J® ont attaqué les forces léninistes et On dit que Kérensky s'avance à la tête d'une armée de 200,000 homm U jri 13 :e Haparanda, 10 novembre. e" D'après les nouvelles reçues ici, Kerens- te ky go trouve actuellement à la tête d'une r- armée fidèle de 200,0000 hommse entière- é, ment dévoués à sa cause et au gouverne- e. ment. is II serait, affirme-t-on, décidé à se rendre à Moscou, à y établir son gouveruemern "j. et à marcher ensuite sur Petrograde. L U se pourrait d'ailleurs que cette der rière tâche fut rendue inutile par les ôvé- S' iioments, les plus récentes nouvelles indi- rs quant qu'une véritable bataille est enga- f. gée dans les rues de petrograde et que les c- régiments cosaques faisant cause commune i- avec les troupes minimalistes ont mis les iù forces léninistes devant une situation as se 5 g. difficile. S" SCISSION ENTRE MAXIMALSSTES J" ET MINIMALISTES Jp Stockholm, 9 novembre. 3- Le gouvernement maximaiiste continue a rester isolé et rencontre peu d'adihésions dans le public aussi bien que dans la gar-P" nison de Petrograde. Une scission parait s'être produite à It s_ séance du 7 novembre au soir dans le l. Congrès des Soviets réunis à Smolny. Les ri délégués minimalistes comprenant des re ;a présentants du parti social-révolution ~i naii-e, du parti social-démocrate et de k V fraction internationaliste ont quitté la / salle des délibérations en répudiant toute ,v" solidarité avec les maximalistes et se soni '.e réunis depuis hier à la mairie de Pétro-I_ grade, le Avkzentieff est à leur tète. Ils se propo-ir sent de constituer un comité exécutif en 5- opposition du gouvernement maximaiiste. On croit que ce comité ralliera haùîl-coup d'adhésions dans l'armée et dans la ;e flotte. s- COMMENT KERENSKY ECHAPPA r- A LENINE u Han'aranda, 10 novembre. On reçoit ici des détails sur les circons-l^' tances qui ont accompagné la fuite de M. -t Kr rensky. Le dictateur-généralissime était infornu: depuis plusieurs jours déjà que le généra: - Vcrkhovsky, ministre de la guerr-e, s'étail abouché avec Lenine. Trotsky, et Kabenefi Bot méditait, au profit des bolcheviks, un coup d'Etat à la faveur rtueruel il hériterait lui-même des fonctions de dictateur-généralissime.Kerensky décida alors de se séparer du ge'-néral Verkhovsky et lui enjoignit d'avou à quitter Petrograde, mais rex-ministae, après avoir organisé une mise en sci-n, de nature à faire croire qu'il quittait dôfi n ' nitivement la capitale, y rentra secrèteme-ii le» G novembre au matin. Aussitôt furon arrêtées, pour le lendemain, les opérathu: projetées en vue du renversemeiit eiu g^u vernement Kerensky, et de l'accession ai puovoir des maximalistes. , _Le 6 au son, Kerensky fut informé, qui el ïns les casernes se tenaient des concilia bûles insolites et certaines indiscrétions lu ifiprirent fjue les canonniers de la fort< . | resse Pierre et Paul, gagnés aux maxinia : liftes, et ceux du croiseur « Aurora ■> an . j Cî'é devant les îles, avaient reçu l'orcir. flBpérer le premier acte de la révolte ei , j bombardant le 7 au matin, à la premiî'-> 1 h®ure, le Palais d'Hiver, siège du gouver ! neiuent. i'-^rPrès s'être rendu compte que toute ré sistance immédiate était impossible ei raison du petit nombre de troap-îs fidèle: au gouvernement, Kerensky résolut di î-'pàitir dans la nuit du G 'au 7 pour 1 Grond Quartier Général. «f" Il quitta, dit-on, Petrograde caché a1 1 fond d'une automobile d'ambulance et l'oi créit savoir qu'il était accompagné de M Terestchenko, ministre des affaires étran ji&rçs, et du général Alexeieff. La voituri parvint très difficilement à sortir de 1; ' % i 1 ! c et à trois reprises, les patrouille: maximalistes la firent arrêter, sans toute îffl»,éventer la. présence du dictateur géné - ralifesime. — :'Radio.) L'ADJOINT AU MINISTRE DE LA CUERRE ■ fH A ETE ASSASSINE Pétrosrade, 9 novembre. Le prince Toumanof, adjoint au minis tre'fde la guerre, a ^disparu au cours d> nuit du 7 au 8 noveml>re«i Son eorp a été retrouvé dans le canal' iloika. I paraît qu'il a été arrêté et enfermé, mai au cours de la nuit, un groupe de soldat envahit le local où il était détenu et 1 tua. i LA FINLANDE SOUS UN DIRECTOIRI Londres. 10 novembre. On mande d'Helsingrfors epie la Dicte d , Finlande jugeant que le gouvernemen provisoire n'existe plus en Russie, a vot nir 100 voix contre 90 la création d'ui : Directoire composé de trois membres, qu gouvernera provisoirement le pays. GREVE DE FONCTIONNAIRES Londres, 10 novembre. On monde de Petrograde à la date di ' 9 novembre que, dans les ministères de affaires étrangères, des financés et di: commerce, tout le personnel a cessé L travail. (Information.) ! ECHOS te é- [f La Saiijl-Mlberl à Sainte-Adresse î® Jeudi 15 novembre, un « Te De#» sera ; chanté en l'cglise paroissiale de Sainte-Adresse, à midi, à l'occasion de la fete , patronale élu Roi. le vv<vwv rs ... r. Avis aux permissionnaires ie De passage à Paris ne manquez pas ,-e d'aller déjeuner ou dîner au Restaurant Saulnier, 161, rue Montmartre. Le rendez-„ vous des Belges. Cl- 5s 71 u ministère de la justice La démission de M. Léon Chômé, dirqç-re éeur général au ministère de la Justice, est ir acceptée. t'ij nouveau journal belge i3- Au suiet de l'écho publié sous ce titre ^ dans notre numéro d hier, nous recevons de M- Vaudervelde, mimstie du ilnt_n ,a dan ce, le télégramme suivant que nous m-^ sérons bien volontiers : ns—"i è° SîtiiTde rvande5!® les Sn^né- i fee ITaSS a,- iwvvw Equipements lu Tous las officiers belges s'habillent et 3S s'équipent, à des prix raisonnables chez s- Léw, a, boulevard Samt-Martan, a Parls s- fournisseur du Ministere des Colonies de Belgique. (Visiter ou eenre). t- MIWM a- États-Unis el 'Belgique î" Une délégation de députés américains a- visite en ce moment le front belge. Les li_ membres de cette délégation seront présentés au Roi, au Grand Quartier Général, par M. Vandevyvere, ministre des Finan-c" ces. ' WVWV~ UN SOUVENIR DU TEMPS DE GUERRE Faites-vous faire un beau portrait chez le photographe bruxellois Dupont-Emera. Ses ateliers d'art sont 7, rue Auber, Paris (derrière l'Opéra J. Ses crix sont avantageux. L'OFFENSIVE ALLEMANDE DANS LA BALTIQUE Occupation des îles âland Aleaborg, 10 novembre. LES ALLEMANDS ONT DEBATtOUl TiES TROUPES DANS LES ILES ALANL Dt;FIANT LA NUIT DE LUNDI : ILS SONI MAINTENANT EN POSSESSION DL 'TOUT LE GROUPE D'ILES. (Radio.) .[Lo groupe des îles Aland (ou Aaland) situe à mi-chemin entre la côte de Fmland et la côte suédoise, ferme l'entrée du, golî' de Bothnie. Ces terres appartiennent à 1. Russie, mais un traité passe en 1S56 avec 1: Suède interdit de les fortifier. En 1911, le gou vernement russe, comprenant l'importanei de cette position, entreprit des négociation; pou rronipre lo traité, mais il so heurta à ui refus absolu de la part de la Suède soutenui par l'Allemagne.j ■' limii es m m M mi Modestement, la vaillante armée du ro Albert poursuit la tâche qu'elle a assuméf depuis le début de la guerre en collabora iton avec ses alliés. .Jusqu'ici, cependant, il n'a pas été per mis au public de se rendre compte du rfia .gnifique effort fait par ce petit. peuple Aussi, est-ce avec un grand intérêt que l'on assistera à la projection du film que vient de terminer la section cinématogra nhiaue de l'armée bolge pour être présente au cours de la manifestation qui se dé roulera le 18 novembre prochain au Troca déro. à l'occasion de la fête patronale des Souverains belg-es. A cette manifestation prendront la pa rôle M. de Broque\ille, chef du Cabinet, e: le comte Goblet d'Alviella, ministre d'Etat - - - - «WWW*-- - 1 ■ — ■■■ —- Le général italien Rabin de Cervin, com mandant la bri-gade. de cavalerie d'Aoste Mantonc, a été tué dans les récents combats — Un arrêté préfectoral vient o'ordonnej à Turin la fermeture des cafés-concerts. — La Chambre des députés d'Italie est. con vaquée pour Te 14 novembre. L'ordre du joui de cette séance ne comporte que cette intiica tion : « Communication du> gou-vernement. i — L'empereur Charles d'Autriche vient d'in terdire a tous officiers, soldats ou marins, de se battre en duel ou de prendre, à un titre Quelconque, part à uu dueL UN TRAITRE AU PILORI Qdb flétrissure méritée au docteur Borne Le Moniteur belge apporte dans sor numéro d'aujourei'hui à tous les patriotes une satisfaction que nous récia mions depuis longtemps en leur nom Voici, en effet, l'arrêté royal dont i ! publie le texte : « Par application de l'article 7 dt décret du 24 août 1900, de. Vordre dt [ Léopold II, un arrêté royal du 7 novem : bre relire pour cause d'indignité, à M ] Borms, professeur à l'Athénée roya. L d'Anvers, ancien professeur à l'Institu N. D. de la Guadeloupe, à Lima, h ; grade qu'il occupait dans l'ordre dt - Léopold II. » Cette flétrissure est cent fois méritée - car Borms a été l'un des premiers e ■ est resté le plus actif des agents embri ; gadés par les Boches pour diviser le: 1 Beiges en ressuscitant les querelles lin ; guistiques. Il n'est rien qu'il ait épargné dspui: trois ans pour servir le Kaiser contre , la Belgique. On l'a vu successivemen s fonder à Anvers ces « Vlaamsclu ■ Nieuics » où il injuriait naguère si gros 2 sièrement le cardinal Mercier, mene: dans tout le pays flamand une campa 1 gne de meetings aktivistes, courir i 1 Berlin avec les s!x autres membres di ' prétendu « Conseil des Flandres » pou: [ y rendre hommage au chancelier di [ « chiffon de papier », prêcher la défec 3 tion aux soldats belges dans les camp; . de prisonniers, organiser la séparatior - administrative et tramer à bien d'au très intrigues qui ne pouvaient avoi: d'autre résultat que de livrer à l'ennem le sol défendu au prix de tant de sacri flees par nos vaillants soldats et nos ad mirables compatriotes opprimés. A ceux-ci, la décision du gouverne ; ment belge apportera un véritable ré l confort en souffletant les, misérable, 1 qui aideiit l'ennemi ;V pers'êcutér lé s Flamands patriotes. s Déjà, l'argent allemand a payé sou 3 forme de prébendes variées les trent deniers , dus à ces Judas. La justio . belge s'exercera à son heure, l'Etat de ; vant savoir, pour remplir sa mission châtier aussi bien que récompenser. 1 Nouvelle offeisivaj ^ Nos alliés(< donnent d< 5 Avrcs-midL CE MATIN, AU PETIT JOUR, NOI TROUPES ONT ATTAQUE AU NORD El AU NORD-EST DE PASSCHÉNDAELE. LES PREMIERS RAPPORTS ANNON CENT QUE DE BONS PROGRES ON1 ETE REALISES. LE MAUVAIS TEMPS ET LA PLUI1 CONTINUENT. (Voir le communiqué de,-la nuit en Der ; nière Heure.) ' POUR DEGAGER PASSCHENDAELE ; L'IMPORTANCE DES OPERA TIONS DE HIER Front britannique, 10 novembre. 5 Prendre Passchendaele était une chosi J extrêmement importante ; maintenii e Î s'en assurer la conservation en était uni . autre. v : L'opération entreprise ce matin par 1 ar 3 met d'Ypres n'avait d'autre but que d< 1 remplir cette seconde paxtie du piogiain : me consolider en l'élargissant îa conquet( du 6 novembre. Un coup d'œil sur la carte nous momit qu'après la prise de haute lutte de Pass chendaele, la nouvelle ligne anglaise s m curvait au nord du fameux village en ut saillant un peu court et cîuc, notammen vers l'éperon de Gooclberg, nos amis na L vaient en somme qu'un pied dans lVtrie: ; c'est-à-dire qu'ils avaient besoin de mordr* i un peu plus avant dans la ligne des hau teurs plus modestes tpui font suite a n ■ fîère crête de Passchendaele dans Ja di - rection de YVestrosebeck. C'est exactement ce à (|uoi 1 armei ; d'Ypres s'est attachée ce matin, et son ef > fort paraît avoir pleinement réussi. Vous ne lirez point au commun.que ■ cette l'ois, un seul nom de village connu • mais gardez-vous de conclure d'abord qu< ■ l'affaire fut sans importance. ; Je viens d'expliquer qu'elle en avait, e secondement qu'elle fut menée sans risque De risque, il y en avait peu, à droite de l'attaque, c'est-à-dire sur la crête de Pass chendaele même, parce que, depuis le b grâce à un travail gigantesque, et aussi ■grâce à la surprenante apathie de len nerrii les Britannicpies ont eu le temps d a ' mener et du monde et du matériel- En ou ' tre en dépit d'une pluie abondante, les • hommes, toujours les Canadien», ont ete en progressant sans trop de peine sut le ■ soi sablonneux de la crête. , L'affaire présentait plus de difficulté & ■ l'aile gauche, où, pour se mouvoir, les 1 Ecossais et les Anglais durent franchir les ; marécages du Littçrbeterbeek avec de l'eau ! iuseju'au ventre. Secondé par l'eau qui tombait du ciel ei ritwiiiiê et Flandre î l'air» à Passchendaele AAV qui suintait de toute la terre, l'ennemi of» ; frit au nord de l'éperon de Goudberg un0 , résistance opiniâtre ; des fermes transformées en boites à pilules passèrent trois et quatre fois des mains de chacun eles ad-. versaires ; finalement, l'avantage sembla . demeurer aux régiments d'Ecosse et des» comtés. Au demeurant, bonne iournée pour les 1 armes britanniques, iournée complémentaire de la journée qui vit tomber l'orgueil de Passchendaele, solide et fructueux maillon dans la chaîne des succès britannique^ dans les Flandres et ailleurs. ** Un coup d'œil sur la bataille de Passchendaele Ce lut une victoire rapide et complète l (Dr, notre envoyé spécial) [ Quelque part en Flandre Ce sont d'habitude les avions qui, survo-! lant très bas les troupes d'assaut, annoncent les premiers les résultats des combats. 1 11 est généralement impossible de suivre à' l'œil nu ou à la jumelle, du haut des ab-, servatoires, ce ejui se passe sous la fumée ; des obus. Cette fois, la nouvelle de l'occupation du village et de to^ les objectifs fixés au delà de celui-ci, a été annoncée ' par une fusée envoyée par les troupes | d'assaut. Quelepies heures après l'occupation e'ai - village, les blessés apportaient des nou- ■ velles. Celles-ci étaient, en général, assez ! confuses, ne se rapportaient qu'à des de- • t ails insignifiants et ne permettaient guèra ■ de se faire une idée d'ensemble du combat. Mais dès le début de l'après-midi, le génia canadien ayant réussi a établir de nombreuses lignes téléphoniques, les troupes d'assaut étaient en communication directs ' avec les états-majors. La prise du village n'a pas donné lie» aux violents corps-à-corps auxquels on s'attendait. Sur d'autres, notamment dans , le village, la garnison qui venait d'arriver , pour la première fois et pendant la nuit dans ce secteur, n'offrit, maigre la réputation de la division dont elle faisait par-: tie. au'une molle résistance. Une notable La Belgique et la note pontificale sur la paix Nous nous voyons obligés par certain» L commentaires do revenir sur le sens exact de la dépêche adressée au Souverain Pontife par le gouvernement belge en réponse à son message sur la paix. Nous avons dit que cette dépêche constituait. simplement un accusé de réception et ciue ses termes, dictés par des sentiments de profonde déférence, n'impliquaient au-' cun désaccord d'aucune sorte avec les au-' très gouvernements alliés sur le fond dea • propositions pontificales. On nous autorise, au ministère des af-r faires étrangères, à répéter que telle est ï bien la portée de la réponse belge et ejue ; c'est bien comme un accusé de_ réception que le Vatican a lui-même considéré cette 1 réponse. m m 'WWfV " " » Les n)2i)œlivres pacifistes j Le New-York Herald s'est occupé dans son numéro de samedi de la manœuvre ; tentée par l'Allemagne pour séparer pai 5 une offre insidieuse de paix la Belgique de i ses alliés. | Notre confrère confirme ce ciue nous ' avons écrit ici de l'accueil fait à la démar-] che allemande : - Inutile de dire que le qouvernement belye. l sans même prêter l'oreille à ces insidieuset propositions, saisit l'occasion vour décla ' rer à nouveau que jamais la Belgique ni consentirait, sous quelque prétexte et dam 1 quelques circonstances que ce soit, à sépa - rer scù cause de celle des Alliés avec lesqueh 5 elle luttera la main dans la main jusqu'à i la fin. ■ ■ UWll— "" 1 1 m i LA G0IFÉ8EB0E INTERALLIÉE SE REUNIRA LE 18 NOVEMBRE A PARIS C'est le 19 novembre que se réunira It 5 prochaine conférence militaire, interallieyî j L e t ieu de la réunien est Paris. Telle esi 5 la décision prise hier par le Conseil des , ministres de France. 5 Au cours de la réunion de ce Conseil 3 M. Painlevé, revenu dans la journée de so' 3 déplacement on Italie, en compagnie de " M .Lloyd George, a rendu compte de sor , voyage"au front iialien et de sa visite aiu cantonnements.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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