Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 04 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kp7tm7329m/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 23ter. rue ds la Eoarsg — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n«64 BELGE BUREAUX A PARIS 33, rue Jaan-Jacques-fiousseau, 33 LONDON OFFICE! 21. PANTON STREET Leicester Square, S. W. tacta TOtO! IBJiT MVWWVW1 1 O cent, le 1^1° LE XXE SIÉCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS Franco...... 2 fr. 60 par mois » 7 fr. 50 par irlmastr» Anglatorro.. 2 sh. 6 d. par mois ■ .. 7 sh. 6 d. par trimestra Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestra PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de t'iiblieité. 10. rue de la Victoire, Parts, qui en a le monopole pour Paris. ' 1)0» i £3 cent, au front JPAMOLES XPUN FRANÇAIS Comment restaurer la famille ? Moralistes et sociologues sont, étepuiis ] longtemps, hélas ! gréoccupés jusqu'à l'an- | < goisse par la décroissance continue de la i j natalité française. Le fait seul de cette dé- j ; croissance serait déjà d'une incontestable gravité ; mais son intensité, révélée , j*ar tes terrib.es constatations de la statistique, motive le plus pressant cri d'alarme. : Sur 87 départements, 67 ne parviennent pas à maintenir le chiffre de leur population ; celui des décès y a été supérieur à celui dies 'naissances. Effrayante perspective ! Car, un peuple qui, non seulement ne compense pas tes pertes de vies humaines qu'il subit mais qui ne procrée pl-us qu'un nombre d'enfants moindre que celui de ses morts, est un peuple virtuellement frappé rite déchéance et voué, dans un laps de temps plus ou moins long, à la disparition totale^ s'il ne parvient à enrayer le fléau qui' le ronge. C'est le dénouement tragique, mais ,1a conséquence inéluctable qui nous menace, si nous nous refusons à cette vérité d'évidence que la, Franc© ne peut durer, en tant que nation, qu'à la condition que chaque famille lui donne trois enfants. Encore, n'est-ce là qu'Ane évaluation avare, un minimum strict qui lui permettrait tout au plus de maintenir sa population au taux actuel, mais non pas de retrouver le rang que son taux ancien lui assignait parmi les peuples. Or, et c'est ce qui rend le phénomène de notre dénatalité immédiatement redoutable, il na se constate avec cette constance et cette ampleur que chez nous. Pendant que la France se dépeuplait, les autres nations -d'Europe progressaient, ses voisins, ses rivaux notamment ; un facteur nouveau s'ajoutait ainsi aux causes diverses qui tendaient à rompre, à notre détriment, l'équilibre politique et économique continental. Voici ce que nous enseignent les statistiques démographiques. Au début du dix-neuvième siècle, la France comptait 27 millions et demi d'habitants. L'ensemble des pays qui constituent actuellement l'empire germanique en avait 19 millions et demi. Aujourd'hui la. population française est de '39,600,000 habitants ; celle de l'Allemagne, de 69 millions; celle de l'Autriche-Hongrie, de 52 millions. De telle sorte qu'en un siè< le. notre population, qui représentait tes 27 % de celte de l'Europe, en est arrivée à n'y plue compter que pour le dixième et aurjouir-d'huà que. le tiers a'|3 celle de l'Austro-Allemagne.La guerre actuelle n'a fait que donner un [caractère plus impératif et plus aigu au problème vital sur lequel, depuis de nombreu-,ses années, tous les esprits réfléchis, tous les .patriotes clairvoyants s'efforcent d'attirer "l'attention du pays. Ils n'avaient pas ■beaucoup réussi à l'ébranler, et moins encore, certes, à le convaincre. J'entends, à ! déterminer chez lui cette • conviction profonde qui affecte les consciences, retentit s®- les volontés et engendre les actes. Ce serait exagérer, sans doute, que de dire qu'on se désintéressait tout à fait des cam-' pannes ébauchées dans les académies, dans les assemblées politiques, dans les milieux d'action sociale/ voire dans là presse, pour conjurer la crise de la dépopulation et restaurer la famille française forte et nombreuse. On les suivait, au contraire, môme avec une sorte de curiosité; on en discutait; «n envisageait les mesures suggérées aux .pouvoirs pAlics pour combattre le péril dénoncé. Mais quoi ! comme s'il se fût agi B d'un débat abstrait, d'un péril théorique, de mesures concernant autrui ; il n'en résultait aucun retour sur soi-même ; on pesait, les argumentations, avec détachement, comme si on ne s'y sentait point engagé, les solutions comme si elles nous devaient rester étrangères. Et, au surplus, avouons-le, il v avait bien dans cette attitude une bonne part d'insouciance, d'égoïsme et d'aveuglement volontaire. *. îfe ± La retentissante, la cru©lle leçon des événements déchaînés par la furor teutonieus est venue secouer cette apathie, contraindre à 'prc-ncîie conscience du péril commun et du devoir personnel ceux qui n'avaient jusqu'alors voulu voir et comprendre m l'un ni H l'autre. La densité d'un peuple est un élément et une garantie de sa force. Assurément, il en est d'autres, et loin de moi la pensée de méconnaître l'importance des valeurs morales. Ne sont-ce pas eles, à cette heure, qui nous sauvent ? Mais, le facteur matériel, ce qu'avec leur naturelle brutalité de formules lies Allemands nomment « le matériel humain », a pourtant a.us&i son rôle et nous ne le voyons que trop. C'est parce qu'elle croyait dans la supériorité de ses effectifs pour lui assurer notre défaite rapide, que l'Allemagne a précipité, en août 1914, la guerre qu'elle préméditait ; c'est cette même supi i riorité d'effectifs qui lui a permis de lancer i des troupes dans les combats avec tant d'in f souciante prodigalité, et qui la laisse encore î en mesure de supporter des pertes effroyables. Ils se flattaient, les fils de la prolifique Allemagne, d'avoir aisément raison d'un « peu.p.e de fils uniques ». Vraisemblablement, comme on l'a dit, si le fléchissement de notre natalité n'avait pas créé, entre eux et nous, cet écart dont ils escomptaient l'avantage, ils ne nous, eussent point déclar la guerre. Mais, d'ailleurs, ce n'est point seulement sur tas champs de bataille sninctfants nue le chiffre de la population constitue un élément de supériorité. Dans 'a paix, dans tes trn vaux qui créent la richesse, dans la lutte économique qui met en perpétuelle concurrence les producteurs de tous les pays te Eoiids des gros batai'.lons se fait aussi sentir, 'avenir d'un peuple, sa prospérité, son ex' pension, mais aussi son indépendance et sa sécurité même, sont, en jeu. Un Allemand, le Dr Rnmmel, dans un livre intitulé : Av payi de In Rpranrhe, a écrit, non sa,ns jus-tesse : « Ou and une nation grandissante se trouve voisine d'une nation où la population est olus clairsemée, il se forme uni centre de dénressioin I! s'établit un appel d'air C'est cet appel d'air qu'on a.opelle une invn sion. » Ï1 s'appelle aussi bien l'envahissement pacifique ou la subordination économique. | Avant la catastrophe actuelle, l'Allemagne | devait a sa surpopulation et à l'affaiblisse . i ment de notre natalité une situation privilé-giée qu'elle sut accroître et exploiter avec une énergie rasée et méthodique. On s'est ' parfois étonné qu'elle n'en ait pas attendu comme une conséquence normale et quasi sans risques les bénéfices qu'elle a follement escomptés de la puissance de ses armes Elle nous investissait par ses émigrants. accablait notre industrie et notre commerce sous une concurrence souvent insoutenable qui peu à peu leur disputait aussi bien les débouchés extérieurs que le marché métro-poitain. La guerre qu'elle nous impose a achevé de dessiller tous les yeux sur la gra vité de cet état de choses ; c'est un résultat qui a son prix ; à une condition toutefois, c'est que l'on ne ee borne pas à en sentir l'émotion passagère, mais qu'on y trouve 1. matière de réflexions et de résolutions viriles. Un problème est posé désormais, le plus pressant de tous. L'après-guerre ne fera qu'accuser son acuité, car d'autres luttes nous attendent, si nous ne voulons pas nous renoncer, si nous voulons assumer notre rang dans la hiérarchie des nations. Il nous faut refaire une France forte appuyée sur ses fils vaillants et nombreux. Et pour cela, il faut restaurer chez nous la famille féconde. C'est une question de vie ou de mort, comme de vaincre l'alcoolisme, W & * tl • Tels sont les hauts problèmes qui ont fait l'objet d'un remarquable congrès tenu, au dlèbut de ce mois, sous les auspices de la Société d'Economie sociale et de l'Association La plus grande famille, dont le président est M. Auguste Isaac, président honoraire de la Chambre de commerce de Lyon, et qu'inaugura un magistral discours de M. Carton de Wiart. Les séances d'études de ces quatre « journées familiales » ont été de l'intérêt le plus vif. On y a envisagé la question sous toutes ses faces, mais avec une préoccupation pratique et un parti pris d'aboutir, réellement remarquables. Cette précision et cette constance de dessein ont permis de serrer le problème de très près et d'aboutir à des conclusions, les unes de principe, les autres d'application immédiate, qui acheminent vers la solution efficace à La poursuite de laquelle on apporte souvent plus de bonne volonté que de méthode. Les congressistes n'abordaient pas leurs travaux sans préparation ; hommes d'étude ou hommes d'œuvres, pour 1a. plupart, ils ont mite en commun le fruit de leurs observations et de leurs méditations antérieures sur ijn fléau social dont ils veulent conjurer les ravages. Ils ne se sont pas beaucoup attardés à l'examen de ses causes secondaires qui sont multiples. Sans les méconnaître, ils ont été droit à la cause première qui est d'ordre moral : un fléchissement de la conscience et du sens du devoir ; et, plus expressément, un déviation dans le concept de la famÈUe, de son intégrité, de son rôle, de ses obligations. C'est cette notion qu'il faut restaurer ; on nobtiendra que dés effets illusoires, tant que ce résultat ne sera pas obtenu. Le principal effort consistera donc à convaincre la famille française de se plier d'abord au devoir sacré de perpétuer la. vie, et pour cela, de 6'arracher" aux lâches conseils de l'égoïsme et de la prudence calculatrice, qui poussent à la restriction volontaire. Mais, dès lors, i'1 faut non seulement remettre en honneur la famille nombreuse, il faut encore la favoriser et lui rendre moins difficile l'exercice du devoir. A cet égard, la tâche est si vaste qu'il faut solliciter tous les concours. On ne peut pas te nier, les mœurs, comme les lois, semblent conjurés contre la stabilité et la fécondité de la famille. J1 faut que csfa change ; il faut que nos codes attestent, qu'une nation est moins un agrégat d'individus qu'une communauté ■ de familles et qu'ils fortifient, au lieu de le traiter avec une coupable indifférence, le : fover d'où dépend la survivance et l'extension de la Cité. Mais pour hâter l'effet des - lois, et la réforme des mœurs, l'initiative i privée peut agir. Et elle a bien des moyens dé le faire. D'abord — et c'est bien, sernble-^ t-il le principal, l'immédiat résultat des i journées familiales — il appartient aux familles nombreuses de travailler, par une ac-^ tion collective et coordonnée, à leur propre i protection. Rechercher l'appui qu'elles peu-i vent se donner mutuellement, étudier en-î semble leurs' intérêts spéciaux, éclairer • l'opinion en la saisissant de leur cause et ■ -te leurs revendications qui sont celtes t mômes de l'intérêt national, tel est l'objet i de l'association La. plus grande famille Dirigée par un homme aussi émanent et : -vissi expérimenté que M. Isaac, on peut .'■tre assuré qu'elle continuera de faire d'utile' ' 'iravail. Il est bien remarquable que son premier : rûigrès ait eu comme une sorte de consé- - ^ration dans le don ma~nifique de M.Etienne Lamy. Simple eomei-tence sans doute, mais i oui survient comme le plus direct, comme • le plus éloquent des commentaires. 1 Raoul NARSY. k I ' Au Grand-Dnché de Lnxamkurg J »o»—•— LES ALLEMANDS CONSENTENT 5 A RENDRE L'USAGE DU TELEPHONE Le « Tijd » apprend de Luxembourg que . tes autorités allemandes vont rendre aux habitants du Grand-Duché le libre usage du ' téléphone. Le contrôle militaire des commu-. nications subsistera toutefois dans les can-' tons d'Esch,de lipmich et de Grevenmacher, - qui sont les plus rapprochés du front. ? La population a accueilli avec joie la nou-i velle. Le commerce était en effet considéra^ 5 blement entravé par tes mesures draconienne i de l'autorité allemande. La levée de ces mesures es! due à l'intervention du nouveau - ministre d'Etat M. Thorn, qui conduisait - depuis longtemps des négociations sur ce sujet avec les autorités de l'empire. UNE REUNION SIGNIFICATIVE 4 â poisongent les commerçantsteles ' de BraxEllas !... Un petit fait qui montre que les Allemands installés en Belgique, se rendant sans doute mieux compte d'une situation qu'ils voient -de plus près, ne partagent pas les illusions 'e que l'on continue à nourrir Outre-Rhin. E Il v a à Bruxelles des commerçants boches J-qui s'y trouvaient avant la guerre et qui y r sont revenus peu après le 20 août 1914. Ces geîis ne paraissent pas du tout espérer pour ] leurs anmées un triomphe éclatant. Et il n'a pas fallu pour cela la ruée formidabte des j troupes de Broussiloff et de Litchinsky. Dès , te début de cette année, ils ont manifesté ( : leur inquiétude pour les lendemains de la , .pierre. * , l Sera-t-il encore possible, en présence de : lia colère vengeresse qui anime 1a. Belgique 1 entière, de continuer dans ce. pays si hospi- . talier tes bonnes « bedïdes avaires » ?! 'Ils s® le sont dtemandtë. Et c'est ainsi i ^ qu'un herr H. Lemmer, agent boche, a. convoqué à une réunion extraordinaire, qui eut î lieu au Club allemand le 20 mars dernier. à 9 heures du soir, les commerçants, agents î et industriels allemands établis en Belgique, , <( en vue d'examiner les mesures propres à ' garantir le travail économique et la situa-lion industrielle des Allemands en Belgique, ' partant du principe que la Belgique retrouve après la guerre son administration tndépen-' danle ainsi nue son indépendance économique et politique ». Les voyez-vous venir, tous ces ehnfoins plats et flagorneurs qui voudiraient continuer ^ à nous coller leurs ouirs ?... j Ils seront bien reçus quoi qu'ils aient pu j décider, mais constatons, en attendant, nue les gens qui préparent ainsi leurs batteries . ne1 doivent pas se faire beaucoup d'illusions . sur l'avenir de la Belgique ! ' I*ii - i ■ 3 Les Allemands ordonnent c le recensement des Belges de 15 à 45 ans t —,)0lc.— e L' « Echo Belge » apprend que les autori- îj tés locales de la Belgique occupée ont reçu j du gouvernement, militaire allemand favte ' suivant : x « Tous les Belges de 15 à 45 ans sont te- j nus de s'inscrire au bureau militaire de la t, localité où ils résident. A partir du jour de l'affichage du présent avis ils ne peuvent, p sous aucun prétexte s'absenter pendant plus s de douze heures consécutives de la localité .. où ils sont inscrits. » s » Nos magistrats victimes - des tracasseries allemandes a "°" s Nos magistrats n'ont pas~Ta vie facile avec MM. les Boches ; tes enndîs éprouvés il par M. Bepofdt à Biuxelles, d'autres juges t à Gaaid, à Liège, à Namur, l'ont établi à i- suffisance. a Ci quelques noms d'autres magistrats vic- i- tknes des vindictes boches ; e Pour avoir été trouvé détenteur d'un nu- !Î méro d'e la Libre Belgique, le juge de pa.ix Préherbu, die Schaeribeek, a été suspendu >. de ses fonctions. H Pour avoir donné un démenti à un officier s boche, le substitut Gmliery, de Tourna,iv à a été emmené, avec sa. femme, à la prison'de s Louvain, puis condamné ! s Le procureur du Rr>i Convent, de Malines, s a été menacé et condamné à des peines d-s-cfplina.ires, pour avoir fait enquêter sur le c cas dMine sentinelle allemande ayant tué un s habitant d& la. cité archiépiscopale !... ^ Ainsi, chaque jour nous apporte la nou- e velle de quelque violence à l'égard de nos e magistrats. i- ——**■ e Le raiaiilsmt dê !a Bglfiqus ® UNE DECLARATION DE M. DE BROQUE-VILLE A LA PRESSE BRITANNIQUE ■e i- M. de Broqueville, chef de Cabinet et mi->- nistre de la Guerre, a fait, au cours de son t récent voyage en Angleterre, à la presse an-it glaise la communication suivante, qui ré-'s pond aux bruits suivant lesquels une partie des vivras envoyés en Belgique à l'usage de la population serait confisquée par les AM-;t mands : • it le' « Le gouvernement belge est convaincu qu'il ne s'est produit et qu'il ne se produit 'r aucun coulage appréciable, die quelque façon ?- que ce soi't, dans le ravitaUemenl en vivres ie de la Belgique par l'intermédiare de la Com-is 'fission de secours, — ravitaillement rendu e nécessaire par te refus inhumain du gouvernement allemand de nourrir la population dni territoire occupé. Le gouvernement belge est également convaincu que tes mesures mises de concert avec le gouvernement britaamique et 1e gouvernement français rx conservent actuellement à l'usage de la po-£ puilation belge, pour autant que c'est humainement possible dans les circonstances présentes, les approvisionnements de vivres constitués en Belgique même. ; » Le gouvernement be'ge, qui d'spose -l'urne documentation complète, a toutes rai-le sons d'être complètement satisfait et recon-x naissant de la vigilance constante exerc/e u en Relgique par la « Commission neutre de j- secours ». dont M. Hcover est président. En a- communauté d'efforts avec ceux qui, dans r, l'empire britannique et dans tes pays neutres, ont apporté leur atide généreuse h la i- -vmuration belge opprimée, le gouvernement, a- bpfee a confié et continue de confier à la a- Himmission neutre la. tâche d'acheter et ;s d'administrer tes approvisionnements de se-iu cours, pleinement confiant nue son admirait bte organisation empêche efficacement tout ^ détournement appréciable au profit de notre ennemi commun. » fâcheuse erreur! i LIS AGENTS DU K\ISER Ali , CONGRES DIS NATIONALITÉS ' Nous avons dit plus d'une fois qu'à me- : sure que l'Allemagne verra s'effondrer tes espoirs qu'elle avait mis dans le succès de ses armes, elle recourra de plus en plus à ! l'intrigue pour conjurer la rigueur du règlement de comptes. On vient d'en avoir une nouvelle preuve à Lausanne, Efu congrès des nationalités. • Avant que ce congrès fût réuni, on pouvait 1 le juger inutile, l'avenir du monde se déei-: dant. ailleurs que sur les bords du lac de ' Genève et par d'autres moyens que des or-1 dres du jour. Les premières séances de ce caucus ont prouvé qu'il ne pouvait dié'cidé-! ment travailler que pour le roi de Prusse. ! Les articles que lui consacre la presse ■ suisse sont significatifs. Nous avons déjà signalé les vérités imprimées par le « Journal ■ de Genève » au sujet du principe des natio- ■ nalités. La « Gazette de Lausanne » va nous r dire ce qui s'est abrité sous ce pavillon • trompeur. 5 Dès sa première séance, notre grand con- . frère suisse s'effrayait de la composition de ' l'assemblée : « La III" conférence des rfatvcmalHés, écrivait-il dans son numéro du 29 juin, s'est ouverte mardi matin à 10 heures et demie, au Casino de . Montbenon, sous la présidence de M. Paul Otîet, directeur de l'Institut bibliographique internatio-, nal de Bruxelles. Vingt-trois nationalités sont r. représentées. La'salle était assez remplie, mais nous ne pouvons dire combien, en sus des délé-j gués,on comptait d'invités op de simples curieux. , La composition du bureau qui comprpnd a\ec M. Paul Otlet, M. Gabrys, secrétaire général de l'Association, M. R<>nô Claparède, président de 5 ia Ligue du Droit des peuples, M. le D' Anton .Sufer, directeur de la Maison du Peuple de Lausanne, le professeur Herron, de l'Université d'Iowa, et M. Dm. Chavannes, ingénieur, directeur de 1' « Asted », ainsi que la présence de notabilités parmi lesquelles nous avons reconnu MM. Georges,Lorand, député belge, le D' Tour-toulis, ancien ministre d'Albanie, le comte Tys-kieviez, M. Kucharjevsky, M. Louis Ferriire, ancien pasteur, M. Rey, délégué du gouvernement français auprès des internés en Suisse, M. Zil-liaeus, im proscrit finlandais, et nombre d'au-l très, sont garants des nobles intentions, de la j sagesse et de la haute intelligence des organisateurs et de leurs principaux adhérents. Le discours par lequel M. Paul Otlet. a ouvert la'confé-rence, définissant le but de l'Association pour la défense des nationalités et signalant les abus a auxquels les mots et. les dangers auxquels l'en-e (.reprise sont exposés n'appelle aucune réserve. lfl Ce l'ut d'ailleurs d'une seule âme que l'assem-? blée se leva et salùa le président d'une longue et e chaleureuse ovation lorsqu'il fit allusion aux malheurs de sa patrie. — il nous a paru toutefois que la composition d'une partie de l'assemblée et certains mouvements qui s'y sont manifestés sont de nature ii 3 inquiéter les meilleurs amis de la « Charte des . nationalités » que la conférence se donne pour tâche d'élaborer. » e ' La suite des dêtfflfs devait, malheureuse-ment justifier cette inquiétude et, le 30 juin. ? la Gazette de Lausanne exprimait des re-a gircts catégoriques au sujet de la réunion d'une conférence aussi inopportune : « La coniérence des nationalités, écrivait M. Reiss, devait s'occuper surtout des peuples op-.. primés. Dans les deux blocs qui se combattent, il x va (tes peuples qui souffrent, mais c'est incon-^ testabtement le bloc de,-; Empires iu centre qui en contient la majeure partie. Or jusqu'à pri'-j. sent on a 'renversé les rôles et utilisé ce congrès n, pour accuser certains pays de l'Entente de tous a les méfaits du monde. Le bloc des Empires du centre ne s'est pas ; désintéressé du congrès pendant que celui de '' l'Entente l'a négligé. Aussi, pour le neutre, ce p fut un spectacle curieux de voir surtout dans la ^ salle, des délégations égyptiennes, lithuaniennes, géorgiennes, juives, polonaises, basques, alba-, naises, etc.. prêtes âfoncer sur leurs « oppresseurs ». Certaines de ces délégations sont arrivées dans d»s conditions tout à fait, spéciales. Chacun sait combien il est difficile actuellement ~ pour les indigènes ia sortir des pays envahis a par les armées austro-allemandes. Et cependant S i! y avait, là des délégations venues de ces pays avec la permission expresse de l'occupant. Jamais nous n'avons vu à Lausanne autant de journalistes austro-allemands qu'à cette confé-> renée et le consulat a'Autriche-Hongrie y était ,-ussi représenté. On prétend même que le chef de la censure allemande de Bruxelles a fait tout i- exprès le vovage de la capitale du canton de n Vaud. Des délégués égvptiens distribuaient à la 1- porte une lettre à M. Asquith, auprès do laq^ellle 5- les articles les ttlus -vioîtnts âu patriote tchèque e Sychrava, expulsé de Suisse, étaient des billets e doux. ï- Nous avions été invité par le bureau du congrès à parler à la séance inaugurale et nous avions préparé une réponse à M- de Bethrnann-u Uollweff. que les lecteurs de la « Gazette » ont it on lire dans ce journal, mais qu'on nous a em-n n?ché de prononcer, probablement comme man-IS quant trop de neutralité officielle. ï'n orateur de i. Ta « délégation géorgienne » a eu plus de chance u Tî a pu prononcer un réquisitoire violent contre r. l'empire russe et, pendant ce temps, les délé-n gués égvptièns se trémoussaient de joie. Un Po-•e tenais, de la délégation venue de Varsovie, a !;s trouvé spirituel de protester hautement contre it une ovation bien innocente que quelques con-F oTviqqjstes faisaient au président en sa qualité de j. Belge. j. Il va sans dire que nous lirons dans les iour->_ niux des Empires du centre et dans jeux de leur* ,'s alliés ces diatribes enntre la.Bussie et r\nele-terre. Et on ne manquera nas de souligner que ces manifestations ont eu lieu à Lausanne j. J'a'ou'erai nue les délégués grecs (vérilz'élîstesl j. et. serbes snnt immédiatement retirés lercqn'ils „ se sent aperçus de la vraie nature du congrès. [e T^es prernifrs ont adressé une lettre de protesta-n tien au bureau de la conférence. g On ne neut que regretter la présenee à Lau-j". sanne d'une conférence au^si inopportune. » a Joli spectacle en vérité ! T.n Gazette de ît. r Husaniip nous dit mie 1e bureau de la con-a f(%»one:o n'y est pour rien et qu'il est com^iosé »t d'bonnM°s gen= qui paraissent s'être four-î- vnvé-s Nous voulons b'en le reniée avec î- oprf>. — surtout pour tes Belges qu'ils commit f.ftnt narrai eux. — mais il sera permis dê 'e regretter que ces braves sens n'aient pas fait preuve d'un peu plus de sens politique. , La iataiiie de la Somme La guerre et la bataille moderne 6ont en fonction de la puissance des facteurs qui les constituent : le facteur humain, le ' facteur matériel, le facteur espace ont été formidablement développés ; dès lors, le . facteur temps s'est dilaté à son tour dans s des proportions inattendues. Ceci soit dit » pour faire prendre patience à tous ceux i qu'énervera la lenteur des opérations de la ] - bataille engagée sur la Somme. On objec- • tena, il est vrai, que la rupture d'un front i fortifié doit être, en quelque sorte, une ac- . tion menée d'une haleine, à péril sinon de t voir l'ennemi appeler toutes ses réserves ' - pour aveugler la voie d'eau faite à sa digue. ; Ce fut vrai en mai 1915, en Artois et en , - septembre 1915, en Champagne. Cela serait 3 vrai encore sur la Somme si l'on ne savait - que les armées alliées sont prêtes, sur tout le front, à prendre l'offensive dans tous 3 les secteurs que dégarnirait l'ennemi et - rien ne permet d'affirmer que la ligne de 1 feu ne s'allumera point encore ailleurs - qu'en direction de Péronne et de Bapaume. s & ± Les troupes allemandes qui tiennent 1e 8 front actuellement attaqué forment la 11° Armée. Cette armée fiait partie du groupe > d'armées (IV0, VI" et IIe armées), placé e sous les ordres suprêmes du Kronprinz de e Bavière. Ce groupe garde le front ennemi depuis la mer du Nord jusqu'entre Somme i- et Oise. La II0 armée, postée entre Mouchy-t aux-Bois (nord d'Hébuterne) et Chaulnes s (sud de Péronne), comptait, jusqu'à une •- époque encore récente, il divisions d'infan-:. terie, disposées dans l'ordre suivant : « XIV0 Corps de réserve (52' division active • e 26e division de réserve — moins 6 batail-e Ions — ; 28° division de réserve) ; VI0 Corps n (12° et 11° divisions actives) : XVII" Corps (36° et 35° divisions actives) ; Garde (2" et 1'° divisions) ; 15° division de landwelir. U n'y a point de raison de croire que cet ordre de bataille ait été sensiblement modifié. Ces 11 divisions, — actuellement attaquées par les Anglais et les Français, — composent donc l'aile gauche du Kronprinz de Bavière, dont le centre et l'aile droite (Artois et Flandre) comptent environ * 28 divisions en ligne (de Nieuport à Ar-ras) et 7 à 8 divisions en réserve, vers Cour-trai, Lille et Cambrai. C'est donc, au total, une masse de plus d'un demi-million d'hors-rues qui forme barrage sur 150 kilomètres Servant l'armée belge, l'armée britannique et l'armée française de la Somme. Il n'est évidemment pas permis de donner des précisions sur Ira puissance des forces d'attaque rassemblées par les Alliés dans 1e secteur où la bataille déjà fait ' rage ; mais ce n'est point livrer un secret x qu- de dire que les Alliés possèdent la su-n périorité numérique. e- *, ifc ste d ■s Le champ de bataille actuel mesure en-lr viron 40 kilomètres à vol d'oiseau. U se divise, du nord au sud, en trois secteurs : ■>- 1' Le secteur d'Hébuterne, entre Gomme-i, court et la rivière d'Ancre, ■ affluent de la i- Somme ; 2" 1e secteur d'Albert, efitre la ri-n vière d'Ancre et la Somme, dans l'angle formé par ces deux rivières, dont le con-j .fluent est à l'ouest, en direction d'Amiens; pi 3° 1e secteur de Dompierre, aU sud de la i] Somme. C'est dans 1e deuxième et le troisième y; secteurs que l'attaque anglo-française a, {,1 jusqu'ici, obtenu les meilleurs résultats. Dans le deuxième secteur, les Anglais 'ent is pris, à l'est d'Albert, au sud de la chaussée d'Albert à Bapaume, les villages de Frits court, de Mametz et de Montauban ; de 3e leur côté, les Français ont enlevé les vil--u lages de I-Iardecourt et de Curlu. Dans le la troisième secteur, les Français se sont em-s, parés des villages de Frise, de Dompierre, a- de Becquincourt, de Bussus et de Fav, ain-:s- si que du bois de Mereaucourt, à l'est de -i- Fri.se, sur la rive de la Somme. s. Pour qui sait l'habileté avec laquelle nt l'ennemi organise les villages en réduits is fortifiés, bétonnant les ruines et les caves, nt braquant des mitrailleuses dans toutes les js embrasures, l'exploit accompli par les Alliés est de ceux qu'on ne peut attendre que ie d'une formidable préparation d'artillerie é- et du choc de troupes d'élite. C'est la pre-lit mière ligne ennemie capturée et la deuxiè-e? me ligne atteinte et menacée. ut Se a** » la le Ce pavs de l'Ancre et de la Somme pré-je sente l'aspect de notre Hainaut agricole. Ce ts sont de vastes plateaux ondulés où l'on cultive la betterave et tes céréales. Les n- bois n'y sont que des boqueteaux. L'Ancre us et la. Somme y coulent dans tes vallées n- étroites encaissées et marécageuses. nt L'avance tactique actuellement réalisée ll- ne permet point encore de dire que Bapati-n" me et Péronne sont menacés. Ces villes sont, l'une et l'autre, des nœuds de routes et de voies ferrées, dont la reprise serait Ie grosse d'heureuses conséquences. Mais Ba-[V naunie est encore à quelques 12 kilomètres °" -iii champ de bataille et Péronne à 6 kilo-a mètres. Couvertes par les orrranisatiorfe dé rP fensives allemandes de deuxième et de troi-sièine ligne, elles ne tomberont que si le front est percé d'oir*1» en outre L'ennemi feint d'être parfaitement rassu-ir" ré. La dépêche qu'il a télégraphiée par rt: sans fil, te 2 juillet à 15 heures, fait cenen-dant l'aveu d u repli oui lui fut imposé par te canon et l'attaque des Alliés. C'est donc >qu'il lui est impossible de masquer l'in-succès et de songer à le réparer. s- Paul CROKAURT. a- iI" * V - WWWWWWVVVVWVXA'VlA/VVVlM'VVVWWVVVVM.'v 1 lfl I I S /Vos lecteurs trouveront en % n- S ? -é S TROISIEME page, toutes les | ■r* ^ | nouvelles de la guerre et les | ? dépêches de la dernière heure t "je ^ ^ ^ ^W^VWl^VW\A\-WV\ Atvmw A\WWWWWWHA\^VV e. Sîilil blHlie —»o« LES FUNERAILLES D'EMILE VVAXWEI-LER ONT EU LIEU DEVANT UN GRAND NOMBRE DE BELGES Les funérailles d'Emile Waxweiler ont eu lieu samedi à Londres devant une foule considérable de Belges. Parmi tes nombreuses notabilités présentes à cette cérémonie, on remarquait le major Gallet, représentant S. M. le Roi; MAI. lngenbleek, secrétaire de LL. MM. te Roi et la Reine; Paul Hymans, ministre de Belgique a Londres avec le personnel de ia Légation; le lieutenant-général OrLh; 1e consul général Pollet; les barons Monclieur et Gof-finet, 1e sénateur Bergmann; 1e chevaiiér Carton de Wiart, de Renaix; Henri Davi-gnon; Emile Ciaus; Rousseau; Delville; te R. P. Rutten, Henri Lambert, Maeterlinck, le Dr Philippe, beaucoup ddfflciers et aussi un grand nombre d'Anglais parmi lesquels M. Hastings Pimbury, 1e vieil ami des Belges toujours si empressé à leur témoigner sa sympathie. Le deuil était conduit par tes deux fils dn défunt dont l'un avait été rappelé du front. Avant la levée du corps, M. Paul Hymarif, a exprimé en quelques paroles émues la douleur causée à tous les Belges par la. mort de ce grand serviteur du pays. Vaici le texte de l'allocution de M. Hymans : i » Devant le groupe intime réuni autour o'e ' ce cercueil, je ne prononcerai pas de paroles ; officielles. J'ai la conscience cependant d'exprimer- tes sentiments du gouvernement du Roé. i Plus tard, on dira en détail les œuvres et ; la carrière du citoyen éminent qui dispai'ait, . et l'on rendra à sa mémoire l'hommage ■ qu'elle1 mérite. Je viens saluer l'ami qui s'en \a, le soldat ' tombé, l'ouvrier à qui une cruelle et stupide ' fatalité arrache l'outil en plein travail. Depuis la guerre, Waxweiler s'était donné ! tout entier à la cause die la patrie, à la dé-| l'eus s de son honneur et de ses droits, à l'étude des problèmes de sa reconstitution. ' Il semblait que, dans les tâches qu'il avait assumées, une ar'tenr sacrée l'inspirât. Il & ' écrit un livre qui resterà. ie monument de ' notre HUérature de guerre, magnifique et ^ j/utestructibte protestation de ta. conscience et de la. vérité, contre les attentats de la forcé et du mensonge. Il avait entrepris une enquête sur la situation et les besoins cte . notre commerce et de noire industrie qu'il l laisse inachevée. Il était de ceux qui représentèrent la Belgique à ia Conférence économique de Paris. Sans doute aurait-;] éte appelé à jouer un rôle bienfaisant et mari quant dans l'œuvre de la restauration nationale.La mon a surgi à l'improviate, brutale, et - l'a aveuglément frappé. Quel vide ! Quelles 3 grandes' tâches interrompues ! Que d'esçe-: mnees fauchées ! Quelle précieuse amitié, - quelle indispensable collaboration perdue ! 1 II ne recherchait ni la .réclame, ni les ho#- * neurs. 11 était discret, modeste, infatigable 3 "1 loyal. C'était un conseiller probe et ferme. * Sa. conscience lumineuse et droite donnait à ' tous ceux qu'il aidait du. réconfort et dg la 1 sécurité : elle éclairait les c-hemins. faisait sortir de l'ombre tes obstacles et les solu-3 tions. Admirablement désintéressé^ il n'avait "t qu'une passion : servir. Il la dépensa sans compta' pour son pays. Sa mort comptera, dla.ns tes temps tragi-e que si où nous sommes,' parmi les infortunes . de Belgique. e II laisse aux siens un nom que la Patrie - honore. La Patrie, il y pensait toujours.; il :, rêvait de la. revoir, enfin affranchie, dans une aurore de joie et de gloire. e Nous recueillons ici son souvenir, l'ensevelissons dans nos cœurs, et le rapporterons e eai Belgique libre, avec des laiuriers et des s lairmes. » 5, s Le oorps de M. Emile Waxweiler a été dé- i- posé provisoirement au cimetière d'High- e gâte. e >- — — * " LES CONTRIBUTIONS , EN TEMPS DE GUERRE e A '»0« s e Nous avons publié dans notre numéro s d'hier un article de notre collaborateur J. V. sur le paiement des contributions en tempst 6 de guerre. Voici qui, le complète. 'C'est une 9 note sur le t PAIEMENT DES CONTRIBUTIONS i- ARRÎERÉES S ]' L'administration en territoire belge occupé ^ a prescrit aux fonctionnaires dé faare toutes les diligences nécessaires pour améliorer la e situation des recouvrements en matière d'impôts directs. l" Ele reconnaît qu'il est peut-être difficile, 1 voire impossible à certains contribuables de r payer actuellement la totalité de leurs im-I pôts, mais eile est convaincue, dit-elle, qu'en y mettant un neu de bonne volonté, beau-l" coup de retardataires pourraient réduire sensiblement, leur dette, sinon se libérer complètement. Si les receveurs, après avoir recueilli tous ~ les renseignements utiles, supposent quo n certains redevables sont à môme de se libérer, en tout ou en partie, ils ne doivent pas hésiter à leur réclamer 1e paiement immédiat de leurs arriérés, et au besoin à tes y contraindre par toutes voies de droit. ' En ce qui concerne tes contribuables momentanément absents, les receveurs doivent s'adresser fyleurs parente, agents d'affaires, notaires, régisseurs, soit à toute personne qui s'occupe de leurs intérêts ou qui détient ^ des fonds leur appartenant. 23* .-NN E. — Série nouvelle.—N* 502 Mardl 4 Juî,let 1916

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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