Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 03 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v40js9jf83/
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23e ANNï'E. — Série nouvelle.—Na 501 ï/und! 5 Juillet I5TO RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter, rua ds ta Bourse — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n'64BELGE BUREAUX A PARIS • 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 1)0 M LONDON OFFICES 21. PANTON STREET Leicester Sauare, S. W. Sirscieur fSSMB ESSAI MA^WVWWI lO cent, le f%|° LEXXESIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris abonnements ice 2 fr. 50 par mois 7 f r. 60 par trimestre Icterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 6h. 6 d. par trlmestra •os pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestf» PUBLICITÉ resser à l'Administration du Journal ,es petites annonces son! également es à la Société Européenne ùe licit&.10. rue de la Victoire, Para, tn a le monopole pour Paris. 3 cent, au front HOURRAH POUR NOS ALLIÉS £ss succès français et anglais dans la Somme Sans anticiper sur des événements don l'importance exacte demeure un secret, ? nous faut rendre tout de suite un hommagi cordial à la vaillance de nos alliés fiançai: et anglais et à la science de leurs états-ma Jore. \ t \ %[nZa?fhée&e [ - i i: V ïm-îo io « - ! 11"\ NL . T/âzÉrqvcA ^^^men/zkres ** v Mervi//e\. v si t r *** «• |i3ven^lfM?4'efJ\ /es fo^f ' \ jr lAcheux M ) l / qT f n/ SBapqume J Me5mi^%dfncourt V ffins §~ Âlberta^^^meLÀ j g. /mM^At^ne \ [ 1 /l\ « vxnj 1<«Q I | / *wh* °* z 0 ÎO ÇO 100 "w | I 1 1 —» LA CARTE DE L'OFFENSIVE Les communiqués officiels dont on trouve! plus loin le texte disent avec une sobriéi éloquente les premiers résultats obtenus. Un rapide coup d'oeil sur la carte suffit r«n«v-^rwn<v-\®rv-7 0'-V»rfn»'"V9H7,3*n» i"71 ff^^3 90$.1 t indiquer la grandeur de ces succès, pre 1 miers pas d une marche qui pourra étri î lente mais qui parait bien sûre d'atteindrt ; des buts sérieux. fejqnQ y r-=»-i ^ </-g Sf Y x\" 1/^0 ' J fllfplp 'wfc Y1' LA REGION DE DOMPIERRE Dès samedi soir, nos alliés s'insfallaien en vainqueurs sur un bon morceau de terr française. Dans la journée de samedi, entr l'Ancre et la Somme, sur la ligne ferrée dAl bert à Péronne, les Anglais ont avancé d trois kilomètres environ, portant le front et avant de Mpntauban. En liaison avec le trouper anglaises, l'extrême gauche fran çaise a atteint la région d'Hardecourt. Plu près de la Somme, le village de Curlu a ét atteint. Au sud de la rivière, la ligne s'es également portée en avant, enlevant Don-pierre, que les Allemands tenaient depui "automne de 1911, et où ils barraient 1 route d'Amiens à Péronne. Au delà de Doit pierre, les Français ont atteint Beçquir court. Fay, à deux kilomètres environ plu au sud, a'été enlevé. L'avance ainsi réalise par les troupes françaises au cours de 1er première journée d'offensive est d'enviro quatre kilomètres. Et pendant ce temps-l; les admirables soldats de Verdun repri naient encore une fois Thiaumont. Les succès de la Somme ont été accueil! à Londres avec enthousiasme et la presf parisienne les célèbre, elle aussi, avec ur joie pleine de fierté. Les Belges fêleront de tout cœur les vi toires de leurs alliés. On ne les fêtera nul a 1 part autant que d'uis nos pays opprimés c / I >s canons de la S'Mnme et" de Verdun éve 8 ' mt de leur grande voix un renouveau d'e ù. pérance. EHœraraMW-ŒSana» mK*mwYc Les contributions si temps de guerre CONTRIBUTIONS FONCIÈRE ET PERSONNELLE Dans la Sote relative à la perception de: tcontribu lions en territoire belge occupe, qu a été publiée dans le numéro du XXe SiàcU en date du îundi 8 mai, il est dit qu'i sera accordé décharge ou remise de la con tribution foncière et personnel-e de 1915, re lative aux maisons qui, pendant toute l'an née 1915, ont été occupées soit par des réfu giés, des expulsés ou des organismes phi lanthropiques, soit par des militaires ot civils allemands. Il a été décidé récemment que cette règli est applicable aussi aux contribuables qui pendant touite l'année 1915, n'ont pas et l'uisaçp ,de leur habitation ou de leur fabriqu et usine, à raison de circonstances indépen dantes da leur volonté. Le cas échéant 1: contribution personnelle établie au nom di propriétaire ou du locataire principal, son maintenue pour la partie de la maison resté occupée par des sous-locataires. Dans cette même note il est dit que si un maison, meublée ou non, est restée inha bitée, si un bâtiment est resté inoccupé, un usine inaetive, pendant toute une année -depuis lç 1er janvier jusqu'au 31 décembr — la remise de la contribution foncière es acquise. Cette remise est accordée au rlébi teur de l'impôt, c'est-à-dire au propriétair ou au locataire dans le cas où celui-ci p.s •tenu du paiement du foncier à la décharg du propriétaire. * àt Récemment encore le règlement relatif l'application de cette disposition a été modi fié et il a été tenu compte du principe sui vant lequel les remises d'impôt foncier n sont consenties qu'en cas de perte de reve nus, et du fait que les maisons sont meu Hées on 'iti. Si le propriétaire a continué u toucher 1 loyer des maisons inhabitées, des usine inactives, etc., ou bien s'il a continué h cou server lui-même la libre disposition de ce immeubles qu'il occupait ou exploitait lu: même. -1 n'a pas su.bi de perte de revenu et ccvnséqiuemment la remise ne peut lui êtr accordée. Pour les immeubles qui ont été occupé par de« personnes réfugiées, il sera impos sihb aux agents des contributions ^e re cueillir des renseignements au sujet d paiement du loyer. Aussi a-t-il été ordonn de surseoir, dans ce cas. h toute décipior La remise peut être accordée dès mainte nant, pour les immeubles qui étaient occi pés soit par le propriétaire lui-môme, ^o: '■par le locataire tenu du paiement die la co: tribution foncière. Dans ce cas, il y a en eff perte de revenus parce qu'il y a inhaiitatit ou inactivité. ; Si les maisons ont été partiellement occ î pées, il sera accordé une modération d'ir iiôt foncier^ §i les trois quarts du loyer ré ou présumé de la partie occupée sont inf rieurs au revenu" cadastral bâti. Le c; échéant ce loyer est fixé en égard ô la dur de l'occupation pendant une partie de l'a, née. Cette modération sera calculée prope tionneilement à la différence en moins éxi tant entre le revenu cadastral et les tro 3 juarts du loyer. Si le montant des tre i quarts du loyer est égal ou supérieur au r = venu cadastral bâti, il n'y a pas lieu à m i dération. Ces nouvelles dispositions sont applic . bles lorsque les maisons ou les parties < . maison, non occupées, n'ont pas contenu c . mobilier. Il a été stipulé que lorsqii'elles o . contenu du mobilier à l'usage des maître i c'est-à-dire du mobilier réservé pour le se vice de ceux qui ont la jouissance de c > habitations, aucun dégrèvement n'est p< mis, à moins que les intéressés n'établisse J qu'ils n'ont pu disposer de ces immeubl par suite de circonstances indépendantes i leur volonté. 3 ■» i * a i. 3 Outre ie dégrèvement de la contribué foncière, du chef d'inhagitation ou d'inac : vité pendant toute l'année antérieure, 1 - propriétaires de propriétés bâties peutve s aussi demander remise ou modération, loi - 'qu'ils ont perdu une notable partie de le 3 revenu annuel, à raison de circonstances t force majeure : accès des bâtiments morne tanément interdit, fermeture de locaux p d 'ordre de l'autorité, chômage d'usines p t suite de détérioration résultant de faits ?. guerre, etc. T.e dégrèvement est proportio nel au nombre de jmnrs d'inhabitation i d'inactivité pendant l'année. A ti're provisoire, l'application de cel , disposition a été étendue au cas où le pr prié ta ire a subi une perte importante son revenu annuel, à cause d'une dimin " tio.n de loyer fixée piir un tribunal arbiti ou consentie entre parties. Dans ce demi cas la■ modération de contribution fonciè ne pourra toutefois être accordée que s n'existe aucun doute au sujet die la pea Q effective et définitive du revenu. Une réd'i s tion provisoire de loyer ou un simple surs ■ laissant entiers les droits "du propriétaii p ne peut être prise en considération. s Pour que la modération puisse être acc< e dée, il faut en outre que le montan tdes tre quarts du revenu réellement perçu soit in: 3 rieur au revenu cadastral. Le dégrèveme est calculé sur la différence en moins. Dans beaucoup de cas, il devra être sur: j à toute décision, parce çue, à cause de l'€ é sence des locataires, il sera imposai! i. d'établir s'il y a réellement perte cte reve; et dans quelle mesure. J. V. t jtauveanx succès belges en Afrique »0X< Nos troupes poursuivent les Allemands qui fuient en déroute —0— Un communiqué officiel du ministère belge des Colonies nous apporte les nou-■ velles suivantes : « Le Havre, 2 juillet. » Les rapports télégraphiques reçus du général Tombeur établissent que les troupes belges ont continué à progresser sur tout 'ur front, serrant de près les groupements nnemis en retraite. » Sur la rivière Kagera, la brigade Moli-or n'a rencontré qu'une faible résistance ; près avoir traversé la rivière, elle a poursuivi sa marche en trois colonnes vers l'Est, 't occupé Biaramulo le 21 juin. » Le 25 juin, à une fournée de marche à l'Est de Biaramulo, nos éléments avancés ont atlaqué en flanc un,parti ennemi venant 'e la région de Keinschumâ [sud-ouest ae nukoba) ; L'ENNEMI, BATTU, S'EST BE-"IBË PRÉCIPITAMMENT, LAISSANT ENTRE NOS MAINS DES PRISONNIERS ET "OUT UN CONVOI. NOS TROUPES SE ïONT EMPARÉES EN OUTRE D'UN MA-' ASIN D'AÏ' l'R 0 VISIO X y T'AIES TS, D'AR-fZS ET DE MUNITIONS. » » Dans la région à l'Est du lac Tanganika, ous la menace de Iront et de flanc des co-'mnes de la brigade Olsen, l'ennemi n refvsé 'c combat et a abandonné la position de Ki-tega que nous avons occupée le 16 juin. La poursuite continue. » Biaramulo, indiqué sur certaines cartes t Njaruivv<jrio, est un nœud important de 3 routes situé dans la région sud-ouest dm lac 3 Victoria, par 31° 23' de longitude Est, 2° 40' 1 de latitude Sud. e Keindschuma, sur la rive droite de la Ka-1 géra, est situé par 31° 1' de longitude Est et ■i 1° 40' de latitude Sud. ECHOS 9>0(( Le 21 Juillet à Londres Répondant à l'invitation que lui a adres séie M. Hymans, ministre de Belgique à Londres, M. Asquith vient d'accepter d< prendre part à la manifestation solennelle qui aura lieu au Royal Albert Hall, «e 21 juillet prochain. Le premier ministre anglais prononcera un discours. L'importance ae cette adhésion précieuse à uant de point: Ae vue n'échappera à personne. La devoir Sous ce titre, le journal Les Nouvelles. quotidien belge fondé en août "1914 à Maes. tricht par un groupe de journalistes liégeois et dirigé avec autant de sens po-itique que de patriotisme par notre confrère Françoù 0'lyff, vient de publier, en une élégante bro. ■ l'are, le di .cours prononcé le 6 mai 1916 pa M. le député Terwagne au « Souvenir belge > de Maestiricht. Nous ayons dit assez la joie et le récon fort que donne à tout lecteur belge le beai discours du député socialiste d'Anvers pou1 qu'il soit superflu de recommander à no; lecteurs la publication de nos confrères d< Maestricht. On pourra se la procurer er s'adressant au bureau des Nouvelles, pleci Saint-Amor. 16, à Maestricht, —o—~ La preuve Le bourgmestre d'un important port di mer allemand, parlant à une voyageuse d. pays nen.tr.e des privations imposées à se! compatriotes, lui a déclaré : « Tout le monde ici, même les riches, : perdu de 10 à 25 % de son poids depuis 1 commencement de la guerre. » l C>st évidemment la meilleure preuve d la disette des vivres. Si les Allemands ma.i crissent, la situation est grave. s ~ ~ Nouvelles de la Patrie Belge « n m\\m LES ALlEMi» " mmsi la h® MmmLElMÂME! ;e ie Les Allemands ont complètement étouff en pays conquis l'activité industrielle.Ils on j3- oeau protest-er qu'ils font, tout pour la ii . naissance économique de la Belgique ; il Lu ont beau laire passer tous les huit jours dan toui.es les « Zeitungs » d'Outre-Hiun dès art s" des vantant les1 mesures qu'ils prennea: sous ce prà exte : il n'en est pas moins vn 7 que les industries belges sont mortes, qu t les seules qui travaillent encore — charboi nages, carrières, etc., — ne sont plus la cei i- tième partie de ce qu'elles représentai»! 3t avant l'invasion. ai Le « Teiegraaf » du 21 juin nous en appo: te une nouvelle preuve. Lindustrie du lir j_ raconte le jouma.l hollandais a complèl" i- ment disparu de la Flandre pour s'établ e) en Zélande. é- » C'esi^ à Aardenburg, écrit-il, eiu'on fabr ls que le matériel nécessaire et toutes les m< ^ chines spéciales à la préparation du lin. Ur ni fabrique est déjà en activité à Yzendyke. O j.. ^spère en fonder d'autres : trois à Aardra p burg; une à l'Ecluse ert une à Axel, au m* ls ment de la révolte. On a l'intention d'y tr is vailler le lin de Zélande, de Groningue et c e. Frise, qu'autrefois l'on envoyait à la Lys. 0. » Quatre de ces fabriques appartienne^'' des Hollandais: une société notamment a_é a fondée à Aardenburg. Les autres sont ét: je bli.es par des Belges ét seront transféré! iu en Belgique après la guerre nt » Il y a donc des chances que cette indu trie continue à subsister, surtout s'il e t.'_ oossible d'établir des rouissages artificiels 3s II est certain qu'après la guerre le lin c r- Zélande, de Groningue ©t de Frise ne vie: nt dra plus alimenter notre industrie de la Lv as r,t que les fila,turcs hollandaises en profit le roret. Si les Allemands avaient voulu réellemet prouver qu'ils s'intéressent à l'industrie bc ge, né leur eût-il pas été facile de laisser frontière belge ouverte au lin hollandais ? )n - -o— » A BRUXELLES ni "s- Le dégagement de l'église du Sablon jr ic En sa séance du lundi 19 juin, le conse n- communal de Bruxelles a pris, sur la pr ar position de M. Maurice Lemonnier, ff. ( ar Bourgmestre, une importante décision, •le A l'unanimité moins deux voix (celles c r,. MM. Bauwens et Huisman-Vanden N'est ju le conseil a approuvé le projet tendant e dégagement de l'église du Sablon, cest-> dire que les maisons qui masquent enco! cet admirable monument, tant du côté c ?" Grand-Sablon que des rues de Bodenbroec et des Sablons, seront expropriées. a Les Boches professeurs de nolitesse er « Fin janvier 1916, raconXe la « Libre Bek que », la Maison Tictz a remis l'avis ci-de 'te >ous à son personnel, avee ordre de sign' :c" a dite déclaration et de s'y conformer, sp [s- cialement en ce qui concerne les clients ail e' mands : « La Kommandantur nous a fait appel )r~ (sic) pour vous faire part de ce que de nor r® brepses plaintes émanant de militaires ©t « ;e" civils allemands leur (sic) sont arrivées c nt derniers temps. » Ces Messieurs se plaignent du peu d'ev >is pressement ci du manque de politesse de b- part du personnel vis-à-vis d'eux, et ce île malgré notre avis adressé au personnel au 7 décembre 1915. » On nous menace de mesures grave éventuellement de la fermeture de l'établi sèment, si cet état persiste. , i » Toute personne occupée dans la maisc tiendra compte de cela et devra se montre polie et empressée (sic) vis-à-vis de n< olients. i » L'employé qui laissera à désirer sous < S rapport sera congédié sur-le-champ. » Il esr„ du devoir et de l'intérêt de cbaqi é employé d'observer ses collègues et de £ t gnaler les fautifs à la direction. » La Direction. ® » J'ai pris connaissance du présent avis l promets de m'y oonformer. j Bruxelles, le 1916. » ^ Signature, e Quatre demoiselles refusèrent de signer i- factum qui sent son boche a cent lieues, sp L. cialement par- l'appel à la délation qui le te 1.L mine. Elles furent congédiées sur-le-cham La (( Libre Belgique » remarque fort à-pr pois : « Et dire que la Maison Tie.z a enco i, des clients belges ; cela ne leur ouvrira-t pas enfin les yeux ? » ir 1: & ANVERS te n Le budget communal Les circonstances difficiles où l'on s'e trouvé en .1915, persistent ou plutôt se so considérablement aggravées. Le mali e budget communal atteint à peu près 24 m £ lions de francs; ce montant est cependa à diminuer jusqu'à 18 millions moyenna approbation du prélèvement de nouvell >s contributions à concurrence de six m lions qui a été proposé. 3_ ^ Il est à noter que, à l'exception des sub 3t des pour l'enseignement, les prévisions d „ recettes de 1916, comparées à celles de. 19: ont subi une diminution notable de pr le de Fr. 2.50Q.0Q0, qui se divisent, notai " ment sur les centimes additionnels de commune pour B'r. 163.000, sur les rémur rations pour Fr. 58.000. sur les droits de . tence pour Fr. 64.000, sur les affermas I pour Fr. 158.000, sur les recouvremer Fr. 326.000, sur les recettes des établis; ments publics Fr. 81.000. sur les droits navigation Fr. 400.000 sur les recettes droits de ports Fr. 1.018.000, sur les in r®ts et les recouvrements Fr. 380,000. D'à tre part, les dépenses ont dû être augme tees d'environ 3 millions de francs, do pour la bienfaisance publique seule 1 m lion et pour les dettes environ 2 millions u francs. > Le 28 février dernier, le Conseil comm 10 nal a voté l'émission de Fr. 22.500.000 bons de caisse, afin de pouvoir assui te pendant les mois à venir le cours habiti )i des services administratifs, ainsi que •U paiement des intérêts l'amortissement d i- emprunts précédisnts et le renaboursemei "e à l'échéance, des emnrunts à court tern J1 ainsi que l'anurément du compte coura K ouvert à la Ville par la Société Générale Belgique. Sur c,e" montant il reste enco disnon^ble en ce moment environ 8.500.000 qui, espère-t-on, pourront sen ,. partiellement à diminuer le mali du bu prêt de 1916. On ne peut cependant rien e rantir à ce sujet, et c'est pourquoi le C r lèsre sollicite l'autorisation d'émettre ene re des bons de caisse ou de faire des « B- prunts, le cas échéant. îr ■ —o— n- ^ Dans le Limboitr^ Les distributions de farine blanche la Depuis que la vente de farine blanche la été suspendue, les personnes débiles et n le lades pouvaient en obtenir moyennant production id'un certifia®-; médical, s, Il parait que des abus se sont produit s- à l'avenir, la farine ne sera plus donr qu'aux personnes alitées. I Hommaoes i nos trounes d Afrioue 1 LES GÉNÉRAUX FRA S'ACCORDENT A LOUi 1>0 LE GENERAL BRITANNIQUE, COMMANDANT AU CAMEROUN REND TEMOIGNAGE A NOS SOLDATS Dans un ordre du jour donné le 5 mars 1916, à Duala, le lieutenant - colonel J. Brough, au nom du général commandant la force expéditionnaire alliée, communique à ses troupes un télégramme du secrétaire d'Etat britannique des Colonies, M. Bonair Law, et ajoute : En publiant le télégramme ci-dessus, l'officier général commandant la force expéditionnaire alliée désire faire ressortir la grande assistance que les troupes françaises et belges, commandées par le général Aymé rich, ont apportée à l'expédition. Sans la coopération effective de ces forces, le succès présent et la fin de la campagne n'auraient i pas pu être obtenus. LE GENERAL FRANÇAIS AYMERIGH EXALTE LE COURAGE DE NOS TROUPES Il n'est pas trop tard pour donner ici, dans ses termes particulièrement élogieux pour 1 nos vaillantes troupes d'Afrique, l'ordre du jour que le général Aymerich, commandant supérieur des troupes françaises en Afrique, a .ancô, le 24 février dernier, à Yaounde : Officiers, sous-officiers, hommes de troupe européens et indigènes de l'Afrique Equa-toriale française et du Congo beige. Vous venez d'arracher aux Allemands, au prix de dangers et de fatigues inouïs, une de leurs plus grandes et de leurs plus belles colonies. Traqué sans une minute de répit de position en position, l'ennemi a été obligé d'a-ban/ioner la dernière parcelle du Cameroun. Pendant plus de dix-huit mois, vous avez connu Les journées torrides et l'humidité froide dr.s nuits sans abri ; vous avez supporté. les pluies torrentielles de l'équateur, vous avez traversé les forêts impénétrables et les marécages fétides ; vous avez saris relâche enlevé l'un après l'autre les retranchements ennemis, en y laissant de nom-î breux camarades. Manquant délivrés, parfois de munitions. 5 les vêtements en lambeaux, vous avez poursuivi votre marche glorieuse sans une 3 plainte, sans un murmure, jusqu'à ce que vous ayiez atteint le but qui vous avait été 3 fixé. Je suis fier de commander à de telles troupes et fai ia conviction que le Gouvernement saura reconnaître les services ren-l dus et décerner les récompenses méritées Notre tâche, toutefois, n'est pas terminée; aux uns incombera le devoir de consolider l'œuvre accomplie et d'occuper le pays con- U 11 NÇAIS ET ANGLAIS îR LEUR VAILLANCE j quis ; les autres apporteront à la Métropole, pour la défense du sol national, des renforts précieux et d'une vaillance éprouvée. AVANT DE ME SEPARER DU CONTINGENT DE LA FORCE PUBLIQUE BELGE, J'AI LE DEVOIR D'EXPRIMER COMBIEN : LA COLLABORATION DE CES BELLES TROUPES NOUS A ETE PRECIEUSE ET J'ADRESSE DE TOUT CŒUR AUX OFFICIERS, AUX SOUS-OFFICIERS EUROPEENS, A TOUS LES SOLDATS ET GRADES INDIGENES LE TRIBUT DES ELOGES QU'ILS ONT MERITE PAR LEUR BRAVOURE AU FEU, PAR LA PATIENCE ET L'ABNEGATION DONT ILS ONT FAIT PREUVE PENDANT TOUTE LA DURÉE DE C-ETTE LONGUE ET PENIBLE CAMPAGNE.Cette fraternité du champ de bataille, ce sang versé en commun pour la même cause, aura resserré encore les liens d'amitié qui ont toujours uni les deux nations voisines. C'est'pour moi un grand honneur d'avoir eu sous mes ordres, pendant quelque temps, de si va-illantes troupes. NOTRE PART DANS LA CONQUÊTE DE L'EST AFRICAIN ALLEMAND Dans l'Echo de Paris, M. Charles Stiénon a publié un article documenté et fort intéressant sur la conquête de l'Est Africain A'iemand. On y lit cet hommage rendu aux Belges : Parce que la Belgique n'existe plus comme pays disposant de ses ressources normales, il était utile de souligner son concours à la cause commune en Afrique. Chaffue jour, nous viennent de Berlin les échos de discussions dans les sphères gouvernementales ou entre publiciste-s au sujet de... l'empire colonial allemand. L'en- ' nemi comprend, mieux que nous peut-être, la gravité du coup qui le frappe. Les Belges interviennent ainsi et très utilement, et leur aetioa dépasse les limites des champs de bataille européens. De nombreux mitrailleurs, engagés volontaires, ont quitté les Flandres pour aller en Afrique encadrqr les troupes indigènes Les mouvements militaires anglo-belges Se combinent là-bas à travers les espaces, malgré la difficulté des liaisons. Les troupes ennemies se replient sur la voie ferrée d'Usumbura, où eiles escomptent un ravitaillement plus aisé. Quand nous atteindrons ce point, les jours de la dernière colonie allemande seront comptés. Entre Alliés, il ne suffit pas d'affirmer nos sympathies réciproques. Connaître exactement les sacrifices de chacun, en mesurer l'utilité,c'est, par l'union, génératrice de la force, aider aussi à la victoire. Petite mais vaillante, tenacé*malgré sa lassitude,la Belgique sur le continent africain, comme elle n'a cessé de le faire plus près de nous, se donne tout entière à la tâche qui gai. vanise nos énergies. j Ils Mïoiirut toujours Anvers •û|i8[,Msar'.B wstfoit'tai :! mais Sais te Uns seaHts, l le m éIkïs n'a jamais Épata » Lt O :s l- ECRIT UN ECONOMISTE ALLEMAND DANS LA , s « GAZETTE DE FRANCFORT n ), La « Gazette de Francfort » vient de pu-« blier un article qui indique bien la place t- que la possession d'Anvers contenir à tenir a dans les desseins de l'Allemagne. Cet ar-i- ticle ne compte pas moins de quatre colon-i- nés d ugrand journal d'Outre Rhin (n' du :s 21 juin) , il porte la signature d'Ulrich ,s Rauschex qui y a consacré à la Belgique î- depuis le début de la smerre d'innombra-e bles articles. e Sous le titre : « Anvers et la vie économi->- que de l'Allemagne ». Ulric Rauscher ex-i- pose longuement la nécessité pour l'Aile-i- magnie d'avoir Anvers comme débouché. Il ,t examine les points de vue différents ex j. posés par deux autres Boches, Schuma-; cher et Wiedenfeld, chacun dans une brochure consacrée à l'importance du por d'Anvers pour l'Allemagne. e Citons un paragraphe particulièrement ,r suggestif de cette longue étude : îl « En public on ne parle presque plus d'An-e vers... Mais dans les discussions secrètes, s le nom d'Anvers n'a jamais disparu. Trop t- d'intérêts allemands importants sont en ieu, oour que cette question d'Anvers soit négli-it gée lors de la réorganisation européenne, ;J Celui-là qui considère les frontières, débor. 'e dées par les événements militaires, comme quelque chose de permanent, qui se retrouve r lorsque les flots ont passé, celui-là aussi doit 'reconnaître la nécessité de voir, après *" la guerre, la position allemande assurée à \nvers. Ce n'est pas par simple hasard ou par accident que le travail allemand, pen-dant des générations, s'est porté vers l'Escaut, pour y créer un avant-poste économique de l'Allemagne. L'obligation d'e considérer Anvers comme le port occidental d* l'Allemagne réapparaîtra-, et ce n'est pas pratiquer une politique violente et dominatrice 'que de s'efforcer de créer des garanties en vue de nécessités futures» a En d'autres termes, même si l'Allemagne t- se voit obligée de renoncer à annexer la la Belgique, il faut que des « garanties » fas-sont sous une forme ou sous une autre, d< ; notre grand port le port occidental de l'Aile je magne. Ulric Rauscher reconnaît que c'est pour cela que « le travail allemand s'es' porté vers l'Escaut pour y créer un avant-poste économique de l'Allemagne ». Pétri-phrase d'un pédant délicieusement boche, n'est-il pas vrai, pour confesser la jolie besogne accomplie à Anvers avant la guerre par les agents d'Outre-Rhin. Tînt pis pour « le travail allemand », j mais les Belges entendent être maîtres chez eux et ils le feront bien voir. Il v a un an, Ulric Rauscher s'en allait en pèlerinage à Bruges au tombeau de Marie de5 Bourgogne et en rapportait une méditation, enthousiaste sur la rentrée de la Belgique! bourguignonne dans la grande famille allemande. Aujourd'hui, ses rêves paraissent devenus plus modestes. N'empêche eju'il lui faudra encore en rabattre !... /vwwwvvtvvvwwvvvvvvwtwvvvvvivvvvwvvtvtvvvvvi | TVos lecteurs trouveront en ? | DEUXIEME page, toutes les ? | nouvelles de la guerre et les % S dépêches de la dernière heure $ L/WWWVVWWIWWW AVWVWW IVVWMAWWWWVW» A LA COTE BELGE LES ALLEMANDS SE FORTIFIENT Les Allemands ont déchargé récemment près de Dumbergen de grandes quantités de bois pour construire des baraquements. Sur tous les points de la côte arrivent constamment de nouvelles provisions de matériaux. C'est spécialement dans ce but qu'on a construit un grand quai à Steen-brugge. On y décharge tout aussi bien du bois e: du gravier que des pièces d'artillerie contrôlées à Gand et à Anvers et amenées par bateaux. UNE DEUXIEME LISTE | ' DE PRISONNIERS BELGES NOUS VENONS DE METTRE SOUS1 PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRISONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLEMAGNE. CETTE LISTE COMPREND DES NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS. ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO CONTRE L'ENVOI DE 0 fr. 60 (SOIXANTE CEN-TIMES EN UN BON POSTAL AU BUREAU DU JOURNAL, RUE DE LA BOURSE, 28têa, LE HAVRE. NOUS NE DOUTONS PAS QUE CETTE LISTE OBTIENNE AUTANT DE SUCCES QUE LA PRECEDENTE. AUSSI PRIONS-NOUS CEUX QUI DESIRENT SE LA PRO-CURER DE NOUS ENVOYER SANS RETARD LEUR SOUSCRIPTION.

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