Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 19 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2b8v980j4w/
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21» ANNÉE. Sérienouvelîe N° 219 Le numéro *. 10 Centimes (5 CSH'fIMES M FRONT) Samedi 19 Juin 1915 rédaction & administration ÎEtn ïm de la Boarss — U1 HÂ7RE Téléphone : Le Havre ir l'A.05 Sirecteur : FERNA'îlD NEiïF.ÀÎ Tontes les communications concerr.an Sa rédaction doivent être adressées aSu',rue de la Bourse, Le Havre. LOr-JDON OFFICE: 21,Panton Street (Broedmead House) LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmastra Hors France.. 3 fr. » par mois. • .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2sh.8d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonças 4' page: 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4a page: 0fr.30laligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de ia Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien bêfige paraissant @y Havre LA BELGIQUE NOUVELLE AI ROPOS DU MÉMOIRE BA11G ■Nos articles sur le mémoire Banning ont paru intéressants à un grand nombre d'ofji-ciers, de sous-oiliciers et de soldais de noire année, si nous en croyons les lettres qui nous arrivent tous les jours du Iront. Dans toutes ces épUres, souvent très longues, et animées du plus ardent patriotisme, une idée domine ; agrandir la Patrie., et lui donner dans le monde la place que lui ont méritée son héroïsme et ses malheurs. Celle-ci est écrite par un professeur. Heureux enfants qui seront enseignés, après la guerre, par un tel maître. Plus heureux que les ' hommes de cette génération. Us apprendront à l'école, en même temps que les raisons profondes du patriotisme, les lois « ou dépendent l'indépendance et l'avenir de la Belgique. Les noiiveîles qui nous parviennent de la patrie souffrante par de courts billets, risqués au delà de la frontière et par les émouvants récits de ceux qui ont pu échapper a l'oppression, nous donnent toutes l'impression qu'une Belgique nouvelle surgit de cet océan de douleurs et de larmes ; mais ce qui me frappe le plus, c'est de ■ constater combien l'évolution morale que nous devinons concorde avec celle qui se développe sous nos yeux avec une majestueuse ampleur sur le sol de la Flandre héroïque, dans l'armée du roi Albert, qui incarne tout ce (lue le pays compte d'énergie et de vaillance.La ligne de l'Yser n'a paa intercepté le ' comrant magique qui a dressé toute la nation contre l'envahisseur. MaJgré les obstacles qui pourraient multiplier les malentendus, la Belgique est restée moralement une, et c'est la même impulsion régénératrice qui travaille les intelligences et les cœurs de l'un et de l'autre côtés do la ligno do feu. Les vrais observateurs ne peuvent s'y tromper : notre peuple passe de l'adolescence tumultueuse mais timide devant la destinée, & la jeunesse rayonnante et pleine ; dte promesse®, aiu oaractère mûri et à la volonté affermie. Ceux-là seuls en souffriront qui resteront emprisonnés dans les étroites formules ^'autrefois et ne sauront interrar^ . teir les aspirations vivantes qui se loin jour.N «ts resteront isolés dans un monde nouveau qui vivra sans eux. I,? Belgique a pâti et p&tira encore cruellement ; les ruines matérielles qui ont transformé dos régions entières en désert ne sont rien fi côté des douleurs qui ont accablé indistinctement les familles de chez nous : les massacres collectifs de populations innocentes, les morts sur le champ de bataille, los angoisses et les préoccupations du lendemain ont ravagé le cœur des pères ot des mères et empreint1 d'une gravite pré-Coco le front des jeunes gens. Les âmes en ont été trempées comme dans toutes les grandes crise9. Quelques vieillards dont t'enfonce a porté l'ombre des convulsions du début du siècle dernier, retrouvent dans la catastrophe actuelle une atmosphère connue et se sentent plus près de notre génération que de celle qui s'en est allée dans les années paisibles et heureuses que nous ne /revsrroiis plus. Los vertus ot les passions qui ont permis à la patrie de naître re-vivrtnl pour la rendre plus grande et plus belle. *** Dans la Belgique envahie, deux sentiments se développent avec intensité : d a-bord un patriotisme farouche, car chacun sent aujourd'hui ce que l'indépendance et la liberté apportent de douceur dans la vie journalière ; ensuite une solidarité touchante entre concitoyens, car au-dessus des opinions et des intérêts qui divisent, chacun entend l'appel profond du sol patrial qui rions unit tous et rond communes nos douleurs et nos joies. Ce rappel aux vérités éternelles ne peut manquer de provoquer après la guerre un courant de nationalisme ardent et de patriotique tolérance qui aiguillera dune façon très nette notre vie publique. Parmi les con-séauencos ci prévoir, celle-ci est certaine . les problèmes de la politique extérieure re-prendronf, dans les préoccupahons de 1opinion la place qui leur revient de droit, ot ceux qui voudront conduire le pays ne pourront- borner leurs visées à un chèvre-chou-tisme maladroit. < Dan* l'armée, je vois les mômes senti-monts qui se développent sous 1 empire de facteurs quelque peu différents. On y soui-fre aussi, et bien durement, mais c est la lui le qui est devenue le ressort principal des âmes On y a plus qu'ailleurs lejentimont des grandes choses accomplies et du îôle décisif joué à deux reprises par la Belgique depuis le début de la guerre. On y veut, — et 10 vous laisse deviner avec quelle farouche et sombre énergie, - une Belg!que forte capable de vivre et de durer, garantie wi'ntre le retour des calamités atroces du moment Là aussi, on veut une atmosphère Ipolitilquo plus saine, et le regard taé sur complications européennes, dont la ré-«Sraission sur nos intérêts apparaît au-iourd hui si nettement, on entend que désormais ta politique intérieure aoit subordonnée à une nolitiquo extérieure ferme et résolue. Ceux qui ont combattu dans les tranchées sont arrivés aux mêmes conclusions que ceux qui ont médité au foyer dévasté. " „ Si ' * Le (I XX" Siècle » a rappelé dernièrement la figure du grand natnote que fut kmile Banning. Depuis 1909, l'opinion pubhque se transformait et se décidai ; pietit à p<bIi t j accepter les idées que le c°I^îl'<;r dnenJrf°' nold 11 prêchait dans le desert des années feO Comme le grand prince et le profond penseur doivent tressaillir dans ^rjombe en voyant la moisson se lever si touffue ! C'est une majorité ardente, menée par la jeunesse intellectuelle, responsable délave; nir, qui répète aujourd hui les paroles si décriées en 1887 : « La Belgique peut pre-temlre,' dans l'ordre économique et même politique, à un rôle qui ne serait pas sans grandeur... La Belgique doit de plus en plus comprendre que sa vraie gai.intie osl on elle-même... Une nation de sept millions d'âmes, riche et prospère, pourvue de toutes les ressources d'une civilisation nvan-rAi' n'eçf n.is réduite à vivre par la grâce d'autrui ; elle ne meurt'que si elle souscrit d'avance à sa nropre déchéance... » Ces paroles mémorables sont le « Credo » de la Belgique nouvelle, de la Belgique souffrante comme de la Belgique combattante. Rien ne le montre mieux que l'attitude si nette prise à l'égard de la neutralité qui fut le, dogme de noire ancienne politique étrangère. On admet maintenant que ce fut un cadeau néfaste des puissances, fatal pour l'opinion et désastreux pour notre sécurité, dès que l'équilibre européen se trouve rompu. On l'abhorre comme une illusion trompeuse, et dans l'armée on la condamne pour l'impuissance diplomatique dont elle nous affligea. La masse a suivi le courant, déjà tracé dans les milieux universitaires, et il en est résulté un torrent de volontés dont on no s'imagine pas la profondeur. Toutes ces idées sont en travail ; des personnalités surgissent., des vieilles divinités s'effondrent. Nos dirigeants doivent écouter les battements du cœur de la Belgique nouvelle pour conduire la nation à ses destinées, car bien des choses ont changé depuis le 2 août 1914. MEMOR. LES FAITSDJOUR On commence à envisager, dans les cercles politiques, tl Rome, Véventualité d'une déclaration de guerre à la Turquie,pour mettre tin à une situation embarrassante. M. Garroni, ambassadeur d'Italie à Conslanti-nople,, ne peut, en effet, télégraphier à son oouvernement. Les nouvelles reçues de Conslantinople signalent une certaine inquiétude devant cette éventualité, en raison de la répercussion qu'elle pourrait avoir sur les Etais balle (iniques. Du reste, il existe de sérieuses raisons de croire que VAutriche-Hongrie et VAllemagne vont se livrer à de dangereuses intrigues dans les Balkans. ivvwwvwi Les ministres de Bulgarie et de Roumanie à Rerlin ont été invités à visiter le quartier général de l'armée allemande. Dans les milieux politiques allemands, on attache une importance considérable à celte invitation. On croit que le kaiser fera un effort personnel dans le but d'influencer la Bulgarie et la Roumanie et d'amener ces deux puissances à garder la neutralité. wvwvw» IjUi riurtw [CI (etc." un UUVIUI <J pt'.VUlh devoir se prolonger. Plusieurs ministres, y compris celui des affaires étrangères, ont démissionné pour raisons de santé. Le portefeuille des affaires étrangères est actuellement tenu par le baron von Sodon, qui est âgé de soixante-dix ans. tvvwvwvvi La Suède a interdit le transit vers la l'us-sie des marchandises dont■ elle a prohibé l exportation. Le cabinet de Petrograd fait des démarches pour obtenir la levée de celte prohibitionM. Sasonof, recevant plusieurs journalistes suédois, a fait bonne justice des bruits tendancieux accrédités à Stockholm par des agents allemands et qui représentaient la llussie comme désireuse de prendre vis-à-vis de la Suède une attitude agressive. liWWWWM Le Folheling danois a adopté, à l'unanimité, une résolution appuyée par tous les partis, déclarant que, puisque la nation danoise tout entière, sans aucune distinction de parti, s'accorde à reconnaître qu'il ;rut soutenir tout gouvernement pour la réalisation de la politique de neutralité absolue et impartiale, il promet au actuel d'appuyer ses efforts en vue de celte politique IVWWWVW D'après des informations de la meilleure source, la campagne pour la paix qui a été entamée, une fois de plus% aux Etats-Unis, correspondrait à un plan nouveau qui aurait été conseillé à l'empereur par M. Ballin et inspiré par Vidée que le meilleur moyen (fimpressionner favorablement l'opinion américaine est de la persuader que VAllemagne désire mettre fin à la guerre. Il semble toutefois que le président Wil-son a percé cette manœuvre à jour, car il a déclaré à des personnes qui lui rendaient visite qu'il désirait vivement la paix, mais que toutefois il n'était pas disposé à intervenir dans le cours des événements d'Europe avant qu'aient été faites des ouvertures de médiation nettement définies. L'opinion américaine est, de plus, très fâcheusement impressionnée en ce moment par la découverte que M. Meyer-Gerhard, l'envoyé de l'ambassadeur Bernslorff, qu'on supposait cire Conférencier de la Croix-r.ouge, est. en réalité le docteur Alfred Meyer, conseiller privé et directeur des services de l'intendance au ministère de la guerre à Berlin et qu'il a consacré à l'espionnage un voyage auquel il prétendait donner un but purement humanitaire ! AUX BELGES —o— Le major Munaut, de l'armée belge, qui a combattu les Allemands à Liège, à Anvers et sur l'Yser où il a été blessé, donnera à ses compatriotes une conférence patriotique dans laquelle il parlera en français et en flamand de la patrie absente et des devoirs du Belge méritant ce nom. Tous les Belges de 18 à 40 ans y sont . conviés. ! La conférence aura lieu le lundi 21 juin, 1 à 4 heures à la Salle Omnia, boulevard de ^ Strasbourg, Le Havre. AAN DE BELQEN j De belgische majoor Munaut, die de ! Duitschers bevochten lieeft te Luik, te Ant-L werpen en aan den Yzer, waar hij ge~ . kwetst gevveest is, zal aan zijne landgenoo-teri eene voorùracht van vaderlandsliefde . geven sprekende over het afwezige Vadcr-. land en van de plichten der Belgen dezer ; naam waardig. De Belgen van 18 tôt 40 jaren zijn er ioe i uitgenoodigd. ; De voordracht zal plaats grijpen den . Maandag 21 Juni, om 4 uren, in de Zaal - « Omnia », boulevard de Strasbourg, Le î Havre. UNE VISITE IX SERVICES DE L'ARRIERE DE NOTRE ARMEE : JlOtl (De notre envoyé spécial) LES PETITS VIVKES Le lieutenant Bruynseels qui a les n petit) rivres « dans ses attributions, me (ait \i sitar ses magasins. Ceux-ci renferment loin es vivres destinés à la troupe, sauf la vian le et le pain. Pour donner une idée e juiç consomme notre armée, voici la listi les denrées qui s'y trouvent empilés : Viande conservée. — Viande conservéi belge. — Porc roti. — Saumon. — Sardines — Harengs. — Grondins. — Saindoux. — Lard. — Chocolat. — Confiture. — Pipes. -Clraisse alimentaire. — Margarine. — Bis suit. — Pommes de terre. — Café. — Chi eorée. — Sucre. —. Riz. — Sel. — Army-rà tion. — Venmicelles. — Thon. — Fromage — Pois verts. — Haricots. — Lait condensé — Eau-de-vie. — Bordeaux. — Tabac. -uigare3. — Cigarettes. — Pâté de viande. -Langue fumée. Il sort journellement de ces magasins uni juinzaine de wagons destinés à la troupe Outre les hangars qui .les abritent, des ba teaux de pelit tonnage servent ég-alemen le magasins pour les vivres de conservatioi facile. L'ALIMENTATION DES CHEVAUX ET DES AUTOMOBILES Il a fallu, songer également à l'alimenta lion des chevaux. On fourhit à « la plus no ble conquête » de l'avoine Bahia Blancf d'excellente qualité. Ces monceaux de eac 'mt été empilés symétriquement à leur in tention. Le foin arrive en balles compri mées. Il est fourni principalement pnr li midi de la France. La paille, au lieu d'arri ver en bottes selon son aspect habituel, es expédiée également en balles pressées, ci qui est loin do lui donner bel aspect. Les automobiles, complément indispensa ble à toute anmée, sans lesquelles les vastei mouvements seraient impossibles, ont auss besoin de leur ration journalière. !,es auto: qui servent à transporter le ravitaillemen [lu front à l'armée brûlent journellemen plusieurs dizaines de mille litres d'essenci et d'huile, sans compter le carbure, le pé l/role, la graisse, etc.,.moins nécessaires tou rîve on bateau de pelit tonnago i "oîfjl'ï suite pompée dans des wagons citernes Tour à tour, les wagons citernes défilent de v.ant le dépôt des essenoes. Un tuyau métal lique les raccorde jusqu'au réservoir distri buteur où l'essence s'emmagasine après avoir été filtrée. Une douzaine de robinet! s'ouvrent au bas du réservoir et pernietten de remplir les bidons. Un système de déolii automatique ferme le robinet dès que 10 li très se sont déversés dans le bidon. On en lève les bidons pleins de dessous les robi nets, des bidons vides prennent leur place un nouveau tour de robinet, et voilà de nou veau dix litres d'essence. Grâce à ce sj'stè me, un seul homme suffit pour remplir 1: bidons à la fois sans qu'aucune perte puissi se produire. Le même magasin distribui aussi la glycérine, qu'on mélange à l'eai des radiateurs d'automobiles par temps di gelée. Bougies, savons et allumetles son également fournis par ce magasin. NOTRE BASE FLOTTANTE La retraite d'Anvers a prouvé aux Aile mands que la mobilité était une des qualité; les plus remarquables de l'armée belge Quand le général commandant les troupe assiégeantes se présenta dans ia ville, de mandant à parler au Roi et à voir l'armé de campagne belge, il ne fut pas médiocre ment ahuri de constater que les troupes qu'i espérait capturer, lui avaient brûlé la poli tesse. Son étonnement ne fut pas moin grand quand, en recensant le butin, il s'a perçut que presque tous les approvisionne ments de l'armée avaient disparu. Instruite par cette expérience, l'armé belge a rendu ses bases d'approvisiounf ment plus mobiles encore. L'annexe flottante que dirige, avec un compétence remarquable, le major Corne lie, ex-commandant du navire école, eiâcn cornent secondé d'ailleurs par le capitain Roui et M. Léon Ilennebicq, Président de 1 Ligue maritime belge, mérite qu'on s'attai de un peu à en expliquer le fonctionnement Les bureaux de c% département donnée exactement la même impression que ceu des grosses maisons d'armement maritirn d'Anvers ou de I.ondres. Sur les murs, da labloaux graphiques indiquent au jour 1 jour, heure par heure presque, la positio de la flottille belge tant dans les eaux inti rieures que dans les eaux extérieures. U personnel rompu, dès le temps de paix, au affaires maritimes, travaille "souis les ordre ae M. Cornellie. Il s'occupe non seulemer des expéditions intéressant l'armée, mai aussi de celles qui sont faites pour le conr. te du Ministère de l'Intérieur, de l'America Relief Fund, des expéditions provariax d'Angleterre et centralisées à Londres p:i Madame Maton, ainsi que des envois pou soldats isolés. Une ligne de navigation à vf peur a d'ailleurs été créée pour ces tran; ports entre un port britannique et un poi français. Le frêt. de ces navires est de pli, de 50 0/0 inférieur à celui des armement libres : treize shellings au lieu de trenti L'administration des' chemins de fer belg 1 se sert également de cette ligne de na\ig' lion. La France a accordé le dcdouancmei gratuit de loutes expéditions de marchand ses de quelque nature qu'elles soient, de;', nées â l'armée belge. Grâce à cette nouvelle ligne, le Iranspoi entre l'Angleterre ou n'importe quelle parti du monde, est peu coûteux, à condition to tefois que les contrats soient faits F. O. I: jusqu'au port d'Angleterre, et non C. I. I jusqu'au i»ort continental. Nous avons v décharger un vapeur de 0.000 tonnes cliarg d'avoine. Les jours francs alloués pour le déchargi ment commençant à partir de l'arrivée c rade ot le navire ayant un tirant d'eau tro fort pour accoster immédiatement, deu jours furent perdus avant son arrivée quai. Néanmoins, le déchargement.slapér (1) Suite. — Voir notre numéro du 17 jui 1915. avec tant de diligence que non seulement -îîtîJuvememen-t belge n'eut pas à payer >ie surestaries, mais qu'il bonifia d'environ ".'500 fr. de prigte pour déchargement avant date. Du petit bateau, amené en face de nou.-;, on déchargé, on une deani-iournée, quinze automobiles, et il en a emporté vingt desti-néos à être réparées. Voici une péniche de 30j tonnes : elle sert au transport dos matières pondéreuses et encombrantes. Des quantités de bateaux semblables sont en ••âge Pour donner une idée de l'importance du service des transports maritimes, il me suffit de citer un chiffre : les oommissionà payées pour les papiers maritimes à Lon-di js s'élèvent mensuellement à 10-12.000 fr. Parmi les navires utilisés par notre armée : iions le vapeur allemand « Mina », pris à G-tende et qui porte, actuellement le nom de i Général Léman ». C'est encore un bateau q»i abrite ie matériel destiné aux hôpitaux de la Reine. Un gros voilier 1' « Emilie Gal-line » possède un équipage entièrement composé de cadets. Il est question de mettre le navire-école 1' « Avenir » à la disposition de l'armée au cas où une croisière nouvel h ne serait pas entreprise ceile année. Ce'.a constituerait un sérieux bénéfice. La gran-le majorité du. personnel employé à l'arrimage, au chargement, au déchargement et à l'entretien des navires a été choisie parmi les soldats, marins de profession, notamment p.'rmi les pontonniers du génie. L'emmagasinage sur bateaux coûte évidemment assez t cher à cause du prix élevé de la location i Mais d'autre part, il offre l'avantage, immense pour une armée en campagne, d'être aussi mobile qu'il est possible de l'être. Il offre de plus des facilités de déchargement exceptionnelles, grâce aux engins, grue,etc., dont tous les bâtiments sont munis. Le classement des marchandises ainsi que icur surveillance se lait sans la moindre d'flkuUé. Bref, on peut dire que les Belg 's ont 'iré un merveilleux parli des installations maritimes qui ont clé mises â leur disposition. Ils leur ont fait rendre autant qu'en temps de paix, et même beaucoup plus qu'on lavait espéré. Ils ont, on peut le dire, démontré que le port dont on leur a donné l'usage valait beauooup plus qu'on ne le croyait. (A Suivre)., A. MATAGNE. LA SITUATION MILITAIRE Vendre/li midi. Les combats au nord d'Amis' ont « officiellement » pris, de par le dernier coir.injni-qiié, l'aspect d'une gronde bataille qu'ils possédaient., on fait, dès le ipremiier jour de par l'étenidue de la ligne de feu et le chiffre des effectifs engagés. Ces effectifs n'ont fait que croître : c'est ainsi que l'ennemi a successivement. mis en ligirua sur ce front brisé qui, à voL d'oiseau, mesure une dizaine de kilomètres, -plus de 200,OOQ hommes. Le communiqué nous parle,en effet,de 11 divisions allemandes, soit 5 1/2 oorps d'année. En toute autre guerre,' ce serait la bataille essentielle et dont l'issue serait décisive : Grave1 otte n'eut pas pl'u-s d'ampleur en 1870 et Waterloo, si l'on s'en tient au nombre des combat-i tants et à l'espace occupé, fut de moitié moins important. Ajoutez-y qu'à 13 kilomètres au nord une autre bataille met en feu tout le triangle formé, à l'ouest de La <Bas-sée, par la route d'Estaires (direction sud-nord) et le canal de La Bassée à Béthune (direction est-ouest). Ici quatre divisions bri- - tanniques ,s»oit de 80,000 à 100,000 hommes, 3 s'acharnent, au direde la relation al'eman-. de, à conquérir les a.pproches de La Bassée, ; sans y avoir réussi jusqu'à présent. Les trou- - pes du maréchal French y sont aux prises 3 avec d'excellentes Iroupes : les Westpha- - liens et des unités de la Garde prussienne. I II apparaît bien maintenant que les Fran- - rais veulent une. .grande victoire, là, au nord 5 d'Arras ; qu'ils veulent y écraser les forces - que l'ennemi accumule et atteindre enfin. - là crête de la falaise de Vimy où l'offensive et la poursuite auront un «puissant point de 3 départ. Mais, pour celà, la bataille doit être - gagnée sur le lieu actuel de la lutte; il faut s'emparer, tranchée par tranchée, maison 3 par maison, <le toute cette région fortifiée, • gravir tout le glacis formé par le versant occidental de la fa.lâise 'de Vimy et précipi- 3 ter sur le versant orientail, escarpé et acci-} ('enté, les forces considérables qui résistent. L'entreprise est formidable, mais les moyens employés ne le sont pas moins, puisque l'on t nous dit que les tranchées ennemies vien-neiît enr.one d'être écrasées sous une trombe e de 300,000 obus de tous calibres, s Au front, russe, tous les secteurs sont en II activité et la situation es- favorable parloui i sauf, semble-t-il, dans la région à l'est du - San en Galicie, qui est toujours le point ie t plus sensible. Les communiqués de l'ennemi • prétendent que les Au s tro-Allemands y au-s raient remporté d'importants succès, tandis t que le communiqué russe se borne i\ dire s que la bataille continue. Celte version-ci, - rour qu.i connaît l'opiniâtreté des troupes du 1 Grand-D'uc est assurément U» plus vraisem-\ blable. Au moindre filet d'eau, au plus petil r accident do terrain, le soldat russe s'agrip-r pe, résiste et part en contre-attaque. N'oublions jamais, au surplus, que davantage les !" Austro-Allemands s'éloignent de leur réseau \ ferré stratégique, davantage aussi augmen- s lent, pour les Russes les chances de réussite s Le généralissime Cadorna note, dans son '• cemmuniqué, la prise de Plava. C'est une s in* portante tôte-de-pont sur le moyen Ison- ~ zo entre Canale et Goritz. Canale est déj* 1 aux mains de nos alliés et Goritz est sous le " feu de leur artillerie puisqu'ils en ont déjà biïinbardé la gare. Ainsi, d'un vigoureux et patient .effort, l'armée italienne se rend peu '[ à peu maîtresse de'tout le cours de l'Isonzo, e base puissante pour le développement de ses [* opérations ultérieures. !* Sur le chiffre des troupes, ennemies oppo- • sées aux Italiens, quelques informations A parviennent à la pres'se anglaise. Il y aurait ~ octuellement environ un million d'Autri- chiens, renforcés de quelqu.es divisions alle-mandes, sur le front, des Alpes et de i'Ison-zo et Vienne espère pouvoir y envoyer en-' core d'ici un mois, un demi-million de com-; batlants. Mais quelle est la valeur de ceux-' ci et surtout, quel/les seront la qualité et ï'in». portance de leur outillage de guerre ? En tous cas, les Italiens sont de taille à maltri-n ser un tel adversaire. Paul Crokaert. Îî Slfilra! M et rik§idOT M. T. de Wyzewa publie en ce moment, dans le ic Temps », d'intéressants souvenirs d'une institutrice anglaise à la cour de Berlin.Ngils cueillons dans le feuilleton publié le 16 juin un pelit passage où fauteur a très bien noté certains traits du caractère du général von Bernliardi. Il apparaît que la Kultur n'a qu'une parenté fort éloignée avec la chevalerie. Voyez par le récit de l'institutrice anglaise quel respect de la femme fleurit chez ce liéraul de la civilisation aJlemande. La scène se passe chez M. Krupp, à Es-sen : — Vous êtes Anglaise ? me demandia-t-i sèchement, en langue allemande, et du ton d'un homme plus accoutumé à proférer des commandements qu'A échanger des riens polis dans les salons. —.Miss A... est née à Washington/s'empressa de répondre M. Krupp von Bohlon, de sa voix douce et courtoise. Washinglor est la ville la plus intéressante des Etats-Unis ; elle est toute pleine de souvenirs bien précieux pour moi. Le grand-père de miss A... était un des officiers les plus distingués de la marine de guerre américaine. Tout en parlant, notre hôte m'adressail un petit sourire d'intelligence, où je ne pus m'empêcher de lire comme lin avertissement, peut-être la prière, de ne pas préciser davanlage le^ renseignements ainsi fournis sur mes origines... — Ah ! voilà qui est bien I grommela le général. Il ne me fut pas difficile, dès lors, de discerner que, quelle que fut son altitude envers les femmes en généra], les Anglaises, du moins se trouvaient exclues de sa sympathie. Aussi bien ai-je appris plus tard que loutes les femmes ne dépassaient guère, il ses yeux, le niveau des espèces <t à quatre pattes ii ; que sfins cesse il se plaisait à contredire brutalement la sienne, lorsqu'il étail contraint de paraître en sa compagnie ; que toujours, dans la rue, il marchait en avanl d'elle, ne se faisant nul scrupuie de la repousser des coudes, au passage des portes, non plus qu'aucune autre dame, connue iu étrangère, "qui se trouvait sur son chemin. Quant à 1 Angleterre, on va voir de quels sentiments, dès 1911, le général von Ber-nhardi était animé à son égard : Le général daigna m'honorer d'un ooup d'œil, sans que son visage perdit l'expres-fïKWCi'uelle et brutale auc l'y avais vue la — Vous êtes amie des Anglais ? grom-mela-t-il. . Je m'enhardis à répondre que je tenais l'Angleterre pour l'une des plus grandes nations du monde. Sottise I fit-il d'un ton tranchant qui jamais ne sortira de ma mémoire, Le père de mes élèves, qui me savait Anglaise, — ce qu'ignorait Bernhardi, il! faul lui rendre cette justice, — appuya complètement l'opinion du général. Aussi bien poui mon usage personnel que pour celui des enfants, il se mit â expliquer que l'Angleterre pouvait bien avoir été. jadis, une nation puissante, en raison de son talent pour se procurer des colonies par tous les moyens, et de l'habileté sans scrupule de sa diplomatie ■ mais, seilon lui, tout cela était fini, n'existait plus. Sous son gouvernement libéral, l'Angleterre était en train de se désagréger, exactement comme le fit jadis l'Empire romain. Déjà retentissait le glas de sa grandeur. Pas une de ses colonies n« lui resterait fidèle, lorsque le jour de l'épreuve serait venu. . — Il n'y a qu'à lire leurs propres journaux, reprit Bernhardi, pour constater ave< qu-olle rapidité les Anglais dégénèrent. L( doigt do la fatalité est sur eux. Ils sont en dormis, et lorsqu'ils se réveilleront en rece vant un choc terrible, il sera trop tard ! Il est permis de se demander pour qui 1< réveil sera le plus terrible... Les Lettres anonymes Les Allemands répètent à l'enivi et vol Bissi'iïg en fait des proclamations, cjue le. lettres anonymes sévissent enBelgique avei unn abondance qui les écœure. Nous savons que tous nos compatriote; ne sont pas d'es moijèles au point de viue di la délicatesse des sentiments et que lia le-t tro anonyme est un peu trop en usage ohe; nous ; aussi nous sommes-nous laissé; prendre, dès l'abord, aux racontars prus siens à ce sujet. Mais la Libre Belgique ce vaillant peti hebdomadaire qui fait, à Bruxelles, la ninu< à von Bissing et à 'a kommandantur, ains que la Vérité, brochure périodique fort biei laite et pleiine de vaillance, ont mis1 les Belges en garde contre les accusations aile mawdies. Les lettres anonymes qui pullulent ei Belgique sentent le Prussien à plein, nez epiielq-ues milliers d'espions des deu: sexes, à qui van Bissing donne le la, con fectionnent, d'une écriture souvent pointue ce qui révèle la marque d'origine, les fac luims dénonciateurs dont on fait grief -au: Beiges. Les deux courageuses publications don il vcenit d'être parlé ont fait justice die cett; calomnie préparée longtemps d'avance e -apportée dans les bagages die la hordte dé vastatrice avec les pastilles incendiaires e les seringues à pétrole. Ils ont montré corn ment, peu à pou, d'une ville à l'autre, le g-redins ont procédé. En Belgique, tout 1 inonde sait désormais & quoi s'en tenir ai sujet des lettres anonymes. Mais à l'étran ger, l'accusation produit peut-être encor ■'.cm effet. Le von Bissing, du reste, s'en,len< ii. -propager la calomnie. On sait, oommen oe fantoche se fait enoenser par son propr rejeton, quand nous disons « propre -c'est une manière de parler ; l'administra lion dé von Bissing, à en croire l'admiratiio: filiale, aurait déjà régénéré la. Belgique or tière, jusqu'à renouveler entièrement le prooétVés oratoires, qui étaient si arriéré chez noms 1 Si l'Allemagne ne nous avait pas privé de toute faculté d'étonnement, ncr.is reste rions ahuris devant une aussi vaniteuse irr béoilli-té. Ce personnage qui se livre à une prévar: cation éhontée, qui fait cambrioler à so profit des propriétés particulières pou s'adonner aux vices les plus répugmants, s pâme d'admiration devant le service posU incohérent qu'il a rétabli, devant quelques trains qui circulent, devant, les musées l'ouverts, les rues sillonnées d'espions, el trouve, avec une niaiserie sans égale, que, t,1râce à lui, la Belgique connaît enfin les bienfaits de l'administration allemande. D'ici à peu de temps, il prescrira à ses agents de ralentir la fabrication des lettres anonymes et il publiera des statistiques dfoù il résultera que, sous son heureuse impulsion, la moralité de la Belgique se sera considérablement accrue. L'histoire des lettres anonymes n'est qu'une infamie de plus des Àltemamds à l'égard de la Bejglqiue. Une leçon ■) wl Après, le « Temps » et 1' « Echo Belge n, voici que la « Vlaamsche Stem n refuse aussi de prendre au sérieux certaine revendication mélodramatique d'un remaniement ministériel. Notre confrère Julius Hoste, junior, qui a quelque qualité pour parler au nom des libéraux puisqu'il est député suppléant libéral et dirige un des journaux libéraux les plus influents, écrit en effet dans le jourrraJ flamand d'Amsterdam : « Nous n'accordons pas plus d'importance • qu'il ne convient que trop souvent pour des nouvelles de guerre, aux bruits qui, d'après une correspondance du Havre au « Tijd 'i circulent au sujet de la constitution possible d'un ministère d'affaires. Nous désirons en tout cas ne pas nous aventurer sur le sentier glissant de la politique et nous plaignons ceux de nos compatriotes qui se laissent influencer dans 1 m circonstances présentes par des préoccupations politiques. Ceux qui font en ce moment de la politique de parti ne peuvent que faire tort aux intérêts généraux du pays. Si les circonstances exigeaient la constitution d'un ministère où siégeraient des représentants des différents partis, la conduite <!u fioi et le patriotisme des ministres actuels garantissent la solution nécessaire; sans qu'il faille pour cela en discuter longuement dans la presse. Nous trouverions même inexpédient de traiter en ce moment cette question, étant donné que nous devons nous représenter la situation spéciale dans laquelle se trouvent rotre Roi et le gouvernement à la suite de l'impossibilité dans laquelle on se trouve convoquer le Parlement. « Un loua® & la Presse I# >*>« Dans son annuaire de la presse pour M. Paul Bluysen, ouvre sa rubrique de la presse étrangère, par (t un hommage à la presse belge ». « On -peut dire, écrit M, qu'aucun journal soucieux de sa dignité professionnelle ne paraît en Belgique rédigé par des Belges. Et rien ne dira mieux l'état de l'opinion publique de ce noble pays que l'attitude admirable die nos confrères de Belgique. Spontanément, sans s'iètre ooneertés tous, au fur et à mesure que dans une ville apparaissaient les ALleman'ds, mirent la clef sous la porte... Des centaines de journalistes, librement, spontanément, on't mieux aimé être privés de pain que de céider une parcelle de leur indépendance et de leur liberté à l'envahisseur délesté» Et voilà comment, par l'Angleterre, la ■ Hollande, sont arrivés et restés en Franc© ; quantité d'hommes de lettres belges, victi-1 mes d'une résolution qui les honore et, avec eax, notre profession ♦>. «c Dans un sentiment que l'on compren>-c.ra, la Belgique à nos yeux, n'ayant cessé ! d'exister, nous oonservons oi-dessous, ajoute l'Annuaire, la nomenclature (1914) des journaux belges. Après la victoire, nous avons confiance que tous renaîtront. » : iiiiiï" BEUftS Ojsev aiqus efSeisl français i Paris, 18 juin, 15 heures. î Rien à ajouter au communiqué d'hier soir, »o« i COMMUNIQUE RUSSE —o— Petrograd. 18 juin. (Officiel.) — Les al ta• i ques allemandes, le 15, dans la région de ■ Chavli, ont été repoussée? > En Galicie, la bataille continue, principalement entre le San et Lubaczow. t Sur le front du Dniester, en amondi de Zu-î rawni, le 14 et le 15, nous avons capturé t 202 officiers, 8.554 soldats, G canons, et nous - avons fait un gros butin. t L'ennemi a passé le Dniester le 15 en - aval de Niznioio ; le combat continue en ' aval. ' Dans la direction de Cholin, nous pressons 1 l'ennemi. 1 LES OPERATIONS DU CAUCASE t ' Petrograd, 18 juin. (Officiel).— Nous avons ' repoussé les Turcs dans la région d'Azort-Alilouzor." Dans la région de Sopor, escarmouchei ^ avec l'ennemi. Nous l'avons rejeté dans ta direction ouest. s «o» LA SANTE DU ROI DE GREGE il r Athènes, 18 juin. — L'amélioration e l'état de santé du Roi est sensible. Le ca. il tarrhe intestinal a cessé. Température 37°.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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