Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 18 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9s1kh0fx24/
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LE XX SIECLE rédaction & administration JE tir ne de la Bourse — I>E HAVRE Téléphone: Le Havre n' 14.05 Directeur : FSRKÀHD W&kï fontes les communications concevant la rédaction doivent être adressées ù8x",rne de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: Z1,Panton Street (Broadmead House) Vendredi l» Juin ma an».»... n—IL. .—«rewnw—< ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 par moîs. d 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimastr® Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4° page: 0 fr. 40 fa ligne Petitesannonces4* page:0fr.30la ligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a Le monopole pour Paris. Quotidien tteaie paraissant au Havre Les Flamands Et la pstion Mb fous belges avant tout et au-dessus de toux —-f>—- Il vient do se produire en Hollande un in téressant débat sur l'attitude des flamands à l'égard de la question belge. L'occasion en a été une étude publiée sans signature d'abord dans le journal « 1 ' Nederlander », puis en brochure sous le ti tre : «Vlaanderen en de Belgische Kwestio par un hollandais, le Dr Derk Hoek. Cet écrivain détendait cette thèse « qu les meilleurs panmi les flamands qui se sen tent flamands de pure race n'ont jamais fai le moindre cas de la nation belge et envisa gent sans aucun dégoût une incorporatioi au groupe allemand, puisque aussi bien ii attendent de la part des allemands plus d'é gards pour leur langue et leur culture qu'il n'en espèrent de la .part d'un gouvernemen belge rétabli. » Un sénateur hollandais, le professeu Struycken s'occupa dans «Van Onzen Tijd de cette brochure, s'étonnant des théorie qui y étaient exposées, mai_s semblant ac mettre qu'elles pussent être adoptées pa -des flamands. Notre confrère Monet, le Rédacteur e chef bien connu de la te Nieuwe Gazet d'Anvers, tint à dissiper cette équivoque t répondit du même ooup à la brochure gei rranophile et aux commentaires de M.Struj cken dans .le h Telegiraaf » du 16 mai. M. Moinet rappelle qu'il a déjà eu l'oc« sion d'exposer très nettement dans le « Ti legraaf » les sentiments des flamands l'endroit de toutes lee manœuvres allemar des : « Il est impossible, écrivait-il le 15 avri qu'un seul flamand se laisse attraper ps une ruse aussi grossière, par une si vulga re manœuvre de séduction, tandis que sol flamand fume du sang de ses fils et ceu qui, malgré cela, se laissent persuad. quand même et aident ainsi les alleman dans l'œuvre préparatoire à l'annexion d pays flamand, ces gens-là, dis-je, il faut i< considérer comme les êtres les plus mépi sables de la création, tout simplement ccn me des traîtres à leur pays. En rappelant ces lignes, M. Monet tait : n M. Struycken désire rester persuadé < ceci : que dépuis le mois d'août la réalité mis en lumière la véritable nature de l'àn belge ; que les événements ont prouvé qi les wallons et flamands sont unis dans lei amour de la patrie et que dans cet amou ils esp'èrent les -uns comme les antres qu'i meilleur avenir est réservé au peuple bfilg Que le professeur Struycken n'hésite pas garder cette conviction et s'il était enco tourmenté par quelque doute qu'il aille s 1 former auprès des flamands auxquels peuple a réellement reconnu de l'influen et accordé sa confiance. » Les vieilles discussions sont hors de prop Aucun de ces flamands n'a protesté ca Ire les déclarations patriotiques de M. M net, mais le « Telegraaf » a reçu une lett où un Monsieur P.H.R.Jx, ex-collaborate de la « Vlamsche Post » de Gand a prête du défendre les théories qu'avait si jusl ment dénoncées M. Monet : L'auteur de cette lettre déclare que l'a tonomie flamande est nécessaire aux yei de tout vrai flamingant pour que la nation lité flamande ne soit pas sacrifiée à la B gique. 11 s'est attiré une verte riposte de M. M net. dans le « Telegraaf » du 21 mai : « Les discussions au sujet de divergenc intérieures d'opinions entre les belges.^ ec notre confrère après avoir fait connaître lettre de M. P. H. H- Jx, sont tout à f< hors de propos au moment où la fleur de jeunesse flamande et wallonne fusionnée un seul corps n'a qu'un seul cœur, qu'u seule âme et reste inébranlable derrière s Roi courageux sur le dernier petit coin € sanglanté du sol de la patrie. ... Nous répétons que Vallégation suiva laquelle les meilleurs flamands se pré< cupent actuellement avant tonte autre chc de l'avenir de la Flandre est un pur m* songe, je dis mieux, un mensonge dont le la politique allemande peut tenir profit. Et après avoir dénoncé la besogne al mande accomplie par la « Vlaamsche Pos à Gand. M. Monet concluait que les f mands n'ont pour le moment qu'un seul l en vue la reconstitution intégrale de la b gique. « Et lorsqu'aussi bien, nous en serons j rivés là, écrivait notre confrère, nous ions bien nous-mêmes alors les plus ca] bles de trouver le meilleur mode de vn d'accord avec nos frères wallons et de : voir comment il nous faudra reconstru notre demeure dévastée. » Dans la « Vlamsche Stem » du £à m M. Albéric Deswarte. l'avocat socialiste flamingant de marque, a protesté «son te contre les thèses germanophiles dénonc< - par M. Monet et a demandé qui avait dor procuration à l'auteur de la fameuse b chure pour parler au nom des flamands. Deswarte a déclaré que tous les 11 aman h part les deux rédacteurs germanises de « Vlamsche Post » de Gand, « plaint plus haut prix le maintien de 1 EtafDeige unité politique indépendante. » M. Deswarte trouve cependant une pc à approuver dans la brochure qui a été i cas ion de ce débat. C'est celle ou lau < demande que dans la Belgique restaurée \ deux parties du pays soient autonomes * unies dans un sens « fédéraliste ». Cela n'est ni très clair ni très neur< et nous demanderions volontiers une ex cation si nous ne croyions avec notre c | " frère Monet que ces discussions sont to fait, hors de propos. Nous préforons cor rer tous nos compatriotes flamands et Ions de réfléchir à ce fait cju il est plus cessaire que jamais pour faire lace euxo gers de demain d'écarter tout ce qui no affaibli avant la guerre. L'admirable exemple cïe nos soldats L'union a fait notre force. Il nousi la f plus complète que jamais. Çfen0"? sur nos soldats qui, eux, ne se disti gi plus en flamands et wallons, mais s'entendent fraternellement en belges. La cordialité de leurs rapports est telle qu'elle frappe même les étrangers qui en sont témoins, ainsi que le prouve un extrait de la « Neue Zurcher Zeitung » reprodu dans un de nos derniers numéros. Quelques jours auparavant,un journal flamand nous avait apporté un échu vraiment émouvant de fraternité qui règne parmi nos soldats de l'Yser. [ « J'ai quelque chose comme 800 soldats, la plupart flamands, quelques-uns wallons, tous très braves, écrivait dans « De Stem van Belgie » du 28 mai, un de nos dévoués aumôniers. Ecoutez plutôt, continuait-il. C'était un 1 soir à 10 heures et demie. Les Allemands nous lançaient quelques milliers de balle?». ; Arrive en courant un soldat qui me crie na-; letant : « Monsieur l'aumônier, dépêchez-vous, mon meilleur ami a reçu une balle dans l'œil » Nous courons ensemble à travers la campagne sous les balles et les J obus. « Monsieur, je crois que ce sera trof " tard. C'était pourtant un si brave homme.' 1 — (« Etes-vous tous deux du même village, peut être ?» — « Non, monsieur, mon ami * est un wallon. » — Mais alors, comment * vous comprenez-vous ?» — « Bien, lui m a " appris le français et moi je lui ai donné des J leçons de flamand et ainsi cela allait déjà assez bien. » Nous arrivons. Le blessé est mourant. r Tous ploient le genou autour de moi au mi-l} lieu de la prairie. Je donne au héros la sain s te absolution et lui administre aussi le' saintes huiles. Je n'ai jamais vu plus d'atta r chement et plus d'abattement que chez c( brave jeune homme flamand pleurant sui 1 6on ami wallon. » » } On trouverait, sans peine d'au,très preu ves de l'union vraiment nationale oui rèsn1 dans les rangs de notre armée. Une fois d' plu3, nous proposons Vexemple de l'arméi à l'imitation de la nation. h © — i; LESFÂITSDUJOUP F wwvwwxr q Un écrivain italien autorisé, le colon e. x Baronc, proteste, dans l'officieux Giornai r d'Itafia, contre des informations prèiendat\ s que l'Italie aurait avec VAllemagne une er u tente secrète en vertu de, laquelle elle s IS ccmtenterait d'occuper les provinces autr i_ chiennes qu'elle réclame, quitte à ne pa coopérer avec les Alliés, une fois ce mit, i) L\( irrédentisme » atteint, j.e •;nlnnel Bonn j. traite cette supposition d'absurdité 7 ouiijju et militaire. lAAI/VWVV\ 1 le , a Le Lokal Anzeiger annonce que le coml ie von Hertling, président du conseil des m ie rùstres de Bavière. va probablement dot ir ner sa d'émission pour raison de s an te r, Il sera remplacé par le baron de Sodei in Fraunhofen, ministre actuel de l'inléricu 'J. IVWWWWl "■ Les résultats complets des élection e grecques donnent au parti vénizélist J1" 193 sièges, 95 au parti du gouvernement t 27 aux autres partis et aux indépendante Z(i La presse grecque demande que la Chambi soit convoquée au plus tôt. 3g l/WW/VS. Officiellement, il n'y a encore rien d n nouveau ni de précis au sujet de l'interve; 0- lion roumaine. Aucune parole décisive n été prononcée à Bucarest, mais quelques v ir dices font pressentir moins d'inIran sic, eanc fr- de la part des dirigeants à Bucarest <it l e- possibilité d'une entente prochaine -ui vc 1 mettrait la réalisation des vœux de / irr a- mense majorité des Roumains. ix Le gouvernement russe est allé a ica <{. trêm.e limite des concessions possible> î\. Jl ne pourrait s'engager davantage dans I vene des réclamations de la monarchie do o nubienne sans léser gravement Tes droits d la Serbie déjà mis à une rude épreuve ian d'autres négociations. Tout progrès de ^ pourparlers russo-roumains dépendra don r. du gouvernement de Bucarest. .*} Les milieux germanophiles continuent , travailler la Roumanie avec activité. Cet. a ainsi qu'ils viennent de faire réélire M. Mai -n ghUoman à la présidence du parti conserve ne leur. Û7i croit cependant que ce succès ser sans lendemain. n" Uu côté bulgare, une dépêche de Dedec gatch signale les efforts de M. Ghenadief le chef des slamboulovisl.es, pour connaît )C~ cre le roi et le gouvernement de la nécessit d'une intervention immédiate, car cette h n~ tervention pourrait devenir presque, inutil u~ quand les Russes auront débarqué sur l " rive européenne du Bosphore le- Quant, à la Turquie, on continue à sigm _ n 1er de nouvelles tentatives de paix séparée la lAVVWVVW 1 Malgré la répugnance de la Suisse pot tout monopole nouveau, M. Moi ta, prés ,r dent de la Confédération, a réclamé ane giquement aux Chambres celui du taba LI qui lui paraît le setd remède à l'endetlemet ,rc de la Confédération. . Le déficit probable pour 1915 est en effi [rg de 40 millions et l'accroissement de la det sera de 400 millions et non de 300 comn Qj on l'avait cru. e t o» iur S La guerre sur mes is, »o« ln LE DERNIER ENGAGEMENT DANS 5111 LA MER NOIRE en On apprend de bonne source à Athèan Ltre qu'au cours de la récente rencontre dans rVc. mer Noire, le « Breslau » a été très en dor ;m. m âgé et a eu douze officiers et quatr les vingts matelots turcs tués. c\ Plusieurs torpilleurs turcs ont en ont. été coulés. UN BATEAU De PEGHE HGLLANDAI! I"1' COULÉ PAR UNS MINE [>n , ^ Amsterdam, 17 juin. — Le « HandeC tju. blad » annonce que le bateau de pêche hc ,rti. landais « Breskens-19 » a heurté une mil né. Près de Knocke et a coulé. L'équipag« a an. rait péri. s a — La «Neue Freie Presse» annonce qu'< a constaté le 12 juin 52 cas de choléra 1 Autriche et 36 cas le 13. — La « Gazette de Francfort » an non aut qu'il y a actuellement dans l'armée allema pie de 30,000 élèves des écoles supérieures, d ent gymnases et des écoles de commerce. Le Livre d'Or des civils L'AIDE CIVILE BELGE C'est le titre des œuvres de secours aux victimes de la guerre, créée sous le haut patronage de S. M. la reine par les comtesses Van don Steen de Jchay et Louise d Ursel, et la Friend's Ambulance Unit (F. A. U.). Ces œuvres sont diverses et comportent notamment : L'iiôpital civil du Sacré-Cœur à Ypres > celui-ci fonctionna depuis novembre 1914: il se poursuivit pendant plusieurs bombardements de la ville jusqu'au 22 avril dernier, alors que le bombardement de rhôpital lui-même força ceux qui l'occupaient de 1 évacuer ; l'hôpital Elisabeth, h Popermghe, dont la comtesse Van den Steen lut nommée directrice par l'honorable ministre de 1 intérieur, est desservi par des infirmières appartenant à divers ordres religieux. Mme O'Gorman, à ses frais, avec une équipe de nurses et un médecin, a entrepris le soi-gnage d'une des salles. Après le bombardement de Poperinghe, il fut maintenu comme hôpitafl d'évacuation ; depuis le 21 mai, on y soigne des blessés belges attachés ti l'armée «anglaise ; L'hôpital civil du Musée d'Hazebrouck, constitué le 9 mai pour cause d'évacuation partielle de Poperinghe. Les comtesses Van den Steen de Jehay et d'Ursel se sont Occunées, d'autre part., de la désinfection des maisons, de l'inoculation antityphique, de la purification des eaux, ' de la construction des égouts, de secours particuliers auj réfugiés, — évacuation, hospitalisation, habillement, nourritures, secours aux sans travail, — do puériculture en fournissant le "lait pour les nourrisson? 1 et en créant doux orphelinats, l'un pour gar-1 çons, au couvent de Saint-Sixte, à West vie î teren ; l'autre, m>ur filles, à Wisques. Ajoutons que les membres du F. A. U. s< sont employés avec ces femmes d'élite dr sauvetage des valeurs mobilières et artisti ques dans les églises, les bâtiments publics et les habitations particulières. Désireux de récompenser l'activité in,las sable des comtesses van den Steen et d'Ur sel et des collaborateurs les plus infatiga l bles de l'œuvre, l'abbé Dumon, professe u! c au collège de Roulers et le P^re Jules D< l Coster, capucin du couvent d'Alost, qui s< - sont prwligués, au mépris de leur vie, plu c sieurs fois au secours de nos soldat; comme des populations civiles, le ministri ^ de l'Intérieur vient de proposer au Roi di e leur octroyer la croix de chevalier de l'Or c dre de Léopold. g Tls l'auront tous quatre vaillamment mé ri té. Voici d'ailleurs dans quels termes son e conçus les arrêtés qui paraîtront au « 'vIo niteur » « Vomlant, par un témoignage de Notr bienveillance : » Reconnaître les services- rendus pa Madame Marte de Villegas- de Sai.nl Pierre, épouse du eointî; Léopold va: s den Steen de Jehay, et par Mlle la comtess-e Louise d'Ursel, darne honoraire de S. M. 1 Iicine, qui, n.in contantes de prêter leu . concours le plus aelif à rorgaiïisatâon, pou e typhi'qiues et autres maladies contagieux, d l'hôpital Elisabeth, à Poperinghe, ont dé ployé un réel dévoilement dans la directio le cet établissement et, avec une belle int.rc z ;)idilé, ont oontinué, malgré les bombarde ments dont celle ville est souvent l'objei 1 soit à prodiguer leurs soins aux malhev i- roux immobilisés par la maladie dans l'hc e pital même, soit à assurer un refuge dan a J'autres établissements aux maladies, au '- infirmes et aux enfants dont elles avaier généreusement accepté la charge ; » Récompenser la belle conduite d M. l'abbé Etienne Dumon, professeur ai . petit séminaire de Roulers, qui, à l'hôpiU i Elisabeth, à Poperinghe, dès le premie - jour et sans abandonner un instant le pos<t p. qu'il s'était voilontaia'ement imposé, a exerc s- avec un grand dévouement,pendant coimm s après le bombardement, les fonctions d'aï c mônier auprès des typhiiques recueilli clans cet hôpital ; i » Récompenser la belle cond ito du T t P. Jules Decoster, du couvent des Capucin - d'Alost, qui, ayant accepté les f( r•' i: t, - d'aumônier à l'hôpital civil de Poperinght c/ s'est dévoué particulièrement «auprès oe ty phi ques qui y furent recueill-is en trê - grand nombre et, dans la journée du S , avril, alors que les obus tombaient dans 1 - grande salle en. tuant plusieurs religieuse c et pauvres malades, quoique blessé lu >- iiiôrne à la té te par la ohute de matûriaiuc e s'est, maintenu dans cette salle pour doi a ner les den iers secours de la. religion au mourants et transporter les blessés, 1- » Tous quatre sont nommés chevaliei ?. de l'Ordre de Léopold. » l Us derniers eemkfs au tel belge » Une grande discrétion est observée a sujet des combats de l'Yser et de l'Yperlé Nous pouvons dire cependant que ces cor: - buts ont été très vils. De la côte à Stee: straete (nord d'Ypres), tout le front bel{ s- était en feu. Dimanche, au point du jour, les Beigi attaquèrent par surprise l'ennemi ent: Dixmude et Nieuport.Les Allemands îure; si déconcertés par la soudaineté de l'assa1 qu'ils furent chassés de trois ligTies de leu tranchées, que nous occupons maintenais Aussitôt après avoir organisé leurs nouv< "T ' les positions,les Belges plantèrent leur dr peau dans une des tranchées au mi-lieu d Z applaudissements enthousiastes des s< dats. L'ennemi a dû procéder à d'important relèves de troupes épuisées et décimée Plusieurs régiments de troupes fraîch i ont été envoyés de Bruges vers le front. 1 plus, — ainsi que nous l'avons déjà a noncé, — de nombreux gros canons ont é retirés des batteries du littoral et. envoy ' sur l'Yser ; mais on dit que ces canons o , été bientôt remplacés sur les digues dan?; les dunes par d'autres canons d'i calibre "las fort et du dernier modèle. L'artillerie lourde belge ne cesse de eo >n vr;r d'obus les tranchées et les lignes :n communication de l'ennemi. Un commui gué allemand prétend, à ce propos, que d ce obus belges auraient atteint, dimancl n- pendant la messe, l'église de Leflinghe es que plusieurs civils auraient été blessi g0us réserves. 18 JUIN 1315 1915 Un siècle !... Et l'histoire, terrible et implacable Serpent d'airain, ne fait toujours jaillir dé la terre d'Europe que le volcan de flamme et de fumée de la guerre, — encore que la Sainte Alliance se lût naguère proposé de, faire régner l'ordre et la paix, encore que le Pacifisme se réclame, pour ne point remonter au delà, de Thomas More, ■d'Emmanuel Kant. de Jules Favre, —ceaui d'avant, l'Année Terrible,— des confesseurs de la foi humanitaire et des porce-clefs au Palais de La Haye, — vous savez : c« porte-clefs qui ne peuvent mieux nous défendre de la Guerre que les porte-clefs du Louvre me défendaient les Rois de la Mort, Waterloo fut r apothéose d'une époque de sang à quoi succéda l'engourdissement H le recueillement. Nous verrons nous aussi la bataille d'apothéose, dans la victoire, m epioi, à^a même manière, vivront dans le paix une ou plusieurs générations suivan que le j,eu du droit -et des intérêts des peu pies en décidera- Mais, dans 'le même temps que nous pn losophons, on se bat et, comme aussi biei nous ne pouvons célébrer le centenaire d< Waterloo, comme nous, Belges, 1 eussioxi voulu, en fleurissant toutes les tombes d^ la « morne plaine » et en chantant de: hymnes au baiser de paix des Nations, tâ clions au moins de tirer de la grande i)'i taille quelques enseignements. Elle rjous apprend, d'abord, que rien n sert de vouloir précipiter l'attaque d'u« front fortifié par l'infanterie,quelle que soi l'intrépidité et l'opiniâtreté de celle-ci.C'e^ à cette présomptueuse précipitation que 1: ' division Jérôme Bonaparte dût de s'épui ser vainement, à la gauche française, de ! vant les murailles d'Hougoumont, alor qu'il eut fallu préparer cette ruée par le fe1 d'une puissante artillerie. Les obusiers d 1 Reille ne s'en chargèrent qu'après que l'in fanterie eut perdu le souffle. Lors don qu'aujourd'hui, l'on s'impatiente, ça et À de ne point voir sortir des tranchées le ^ vagues de l'assaut, qu'on refrène donc cett impétuosité profane. Le canon doit ruine J la fortification ennemie avant que le cl a: - ron sonne la charge [ Le procédé tactique de l'attaque frontal J en masse profonde, battant droit devar ' elle comme le bélier antique battait la m> 5 raille, est aussi sorti fort discrédité de ' grande attaque du plateau de Mont-Sain Jean p •_* les quatre divisions de Drou< " d'Erlon. Les Allemands ont repris la m< t thode et l'on sait de quelles hécatombes il ^ payèrent cette erreur sur l'Yser. nota i " ment au pont de Dixmude et au saillar d'Ypres. Les troupes françaises à Wat<î. ^ loo, — 74,000 hommes rangés en éehiqak sur 3,500 mètres de front, — avaient do r la densité énonne de vingt hommes y s . mètre courant et l'attaque Je Drouet d li l Ion se fit dans ces conditions. Ce fut cepei ^ dant un sanglant échec, dû sans dou i pour une bonne part à la formation vicieu- r des unités, mais aussi au principe mêu r de l'attaque en masse, encore que la pui 3 sance des feux à cette époejue ne fût en ri? . comparable à ce qu'elle est aujourd hui. i Pour n'avoir point manœuvré devai - une armée en position, dont il méconnai - sait la force réelle et qu'il avait grant , hâte de rejeter dans les défilés de la For - de Soignes avant que n'intervinssent 1< i- Prussiens, le plus illustre capitaine conn1 s la défaite et la déroute. Qu'on en concli x donc que tant cpie les alliés, en 11)15, ne s t ront pas parvenus à prendre du champ, 1 grandes actions et les résultats décisifs s fi ront impossibles. Mais qu'une ou plusieu: u mailles soient rongées et rompues dans .1 filet d'acier tendu devant notre front, r tout l'ouvrage sera emporté. e Patience donc et patience encore puisqi é nul ne songe à renouveler les erreurs de e grande iournée. i- Nos soldats des plaines glorieuses < s l'Yser pourront évoquer dans la piété et fierté le formidable souvenir du Centenai i- car leurs ancêtres y étaient et y firent b s roïque figure : d'une parf.j 5,000 Belges coi s battaient sous les ordres de Wellingto fantassins de Bylandt et de Chassé, car - biniers et hussards de van Merlen, c s nonniers et pionniers, qui reçurent tout 1' D rage des attaques d'un front impassible < a qui prirent pa'rt à la, charge finale; de l'a tre part, nombreux étaient les Beiges da: 1_ les corps de France; ils formaient, dit-o le tiers des effectifs, de la garde impéria et il y eut des nôtres dans le dernier carré Pau! Crokaert. ■s * La goût allemand »o<t LES HONGROIS EN ONT ASSEZ ! Malgré la censure, le mécontentement manifeste dans la presse hongroise à 1 gard des Allemands. Voici un amusant extrait de la « Magj rerszag » du 27 mai : 3 « Afin de profiter commercialement l'enthousiasme guerrier des Hongrois, lemagne et l'Autriche inondent notre pub ,e d'articles d'un manque de goût révoltant. 1 » Un certain professeur Patzaurek, ,a célèbre musée industriel de Stuttgart. exposé au musée national hongrois u ^ collection de ses objets qui sont d1-' vé tables monuments du goût allemand ^ » 11 y a là des cravates où l'on a imp l mé : «Gott strafe England » (Dieu punis j' l'Angleterre), des mortiers de 420 en bra> lets. en pommes de parapluie ou. de cann *s C'est vraiment trop pour le publie h( Jj_ grois, même en se plaçant au point de v de la fidélité due aux alliés. » ,g Comme tout cela est admirablement al ^ mand 1 es ' £ flouvelks arrestations m |dgsqui té oOo ÔÎ3 nt Une dépêche d'Amsterdam à l'« Inforn et lion » dit que les autorités allemandes < m arrêté samedi, à Anvers, trente-deux suites, qui sont inculpés d'« espionnage > u- accusés d'avoir aidé des jeunes gens bel{ le à franchir la frontière pour rejoindre 1' ii- rnée du roi Albert. es — te, — La » Ferberei Zeitung » dit que de n et veaux tissus d'été sont livrés à l'armée a îs. mande. La tun ique esrt grise, le pan ta gris bien. Le tissu est imperméabilisé. HilUïbAlii lElDffi'5 soisses xx—- UNE CONFERENCE D'UN AVOCAT BELGE INTERDITE Il vient do se produire en Suisse un no val incident qu'il nous tout signaler. Gel fois, il .s'agit de l'interdiction d'une con: renee tfun avocat beige. Pour des raisons de convenance, qu1 comprendra, nous laisserons à la « Gazel de Lausanne « le soin de raconter les fait: u La conférence sur la neutralité de Belgique, que M. Warnant, avocat près cour d'appel de Liège, se proposait de fai h Bà.le, a été, dit notre oonfrère, interd: par le Conseil d'Elat de Bâle-Ville. )> On sait que cette conférence, ajoute journal suisse, d'une dignité et d'une ce venance parfaites, a été donnée dans pi sieurs villes suisses sans soulever le mo: : dre incident et sans donner lieu à la plair même la plus légère. » VIF MOUVEMENT DE PROTESTATIC Il y a eu, devant les Chambres fédéral. ■ un débat assez animé sur la concepti qu'a 1 autorité suisse de la neutralité et : 1 rigueurs de la censure. , Plusieurs députés ont protesté contre 1': i sai de justification présenté par M. le c( ; seiller Hoffmann, chef du député fédéral Citons notamment ces paroles du colo] . Secrétan qui a iris si souvent la défer de la cause belge : : n La majorité de la commission, a-t-il c n'est pa? d'accord avec la manière ar t traire et tracassière dont la censure • exercée. Il est à caindre que la censure 1. trouble la sécurité que l'Etat a pour de: - nation de garantir. Nous attirons l'atti • lion du Consoil fédéral sur le sérieux di 5 çer de pousser nlus avant dans la voie ça ■ traire aux libertés et à toutes les> traditit 1 de notre vie publique. » Les mesures arbitraires qui entrav ? soit la plume, soit ia parole, ont soulevé 1 manifestation de protestation collecti ? dimanche dernier, ù l'assemblée de l'As e ciation de la presse vaudoise. r M. Albert. Bonnard, du » Journal do - niH'e 11, ancien "résident et membre de 1'. sociation, a jeté ce cri d'alarme : e n L'arbitraire se donne libre carrière. 1 en arrive à vouloir dicter à la presse sui ce qu'elle doit dire. On médite pis enec a Un article de la « Gazette de Cologne », - fait caractéristique, — nous apprend 1 ■' lo Conseil fédéral va prendre uno nonv ordonnance créant toute une série de n s veaux délits non prévus par les lois et seront passibles du tribunal militaire, it 11 Et pourtant, nous ne sommes pas état de guerre. Les garanties constitué r neJles ne sont pas abolies. Nous ne somi -as en état de siège. Que serait-ce si n y étions 7 n Voilà ce qu'on fait de la liberté de I presse en pays helvétique 1 d Signalons enfin une protestation du rr Je estudiantin. Les étudiants suisses qui fréquenté les cours do M. Mercier, pro s" seur de droit à l'Universifé de Lausar '1 viennent de lui adresser une lettre p le remercier publiquement de son attii il digne et virile devant l'essai officiel _d'i s- midation morale dont il a été l'objet à 1 0 pos d'un article qui a reçu la censure f( H raie et qui revendiquait la liberté d'opin n èe IfifÉessaHîes manÉstiflss T. ailBifiiife ; & U. »Of! ct UNE CRISE D'OPINION. — UNE P TEST.VTSON SOCIALISTE CONTE L' NEXION DE LA BELGIQUE. Une dépêche de Copenhague au « Tcm dit que le mécontentement de la popula 'a allemande au sujet de la tournure que p re nent les affaires extérieures se fait joui diverses manières. „ Le « Berliner Tageblatt » propose qi Q" conseil comprenant d'anciens ministres, * crétaires d'Etat, ambassadeurs, chefs " partis politiques et autres notabilités formé pour assister le ministère des a res étrangères et ainsi avoir une infhn II « sur la politique extérieure avec les f tionnaires de la chancellerie epii la tls gent.. » D'autre part, l'entente des socialistes { ,e le gouvernement ne subsiste pas sans flits. Le député Haase, dans un discours - noncé à Solingen, a expliqué qu'il n'a nas voté les crédits militaires* le 20 n dernier, parce qu'il n'avait pas voulu prouver la politique du gouvernement q été la cause de là guerre. Cette déclara de M. Haase, qui est actuellement nrési du comité directeur du parti, est app se h faire impression, bien que presque 'é- les journaux la passent sous silence. ( là un ton nouveau. a- Autre symptôme : dans une réunion cialiste tenue à Munich, on a voté une i lution critiquant le discours récemr prononcé par le roi de Bavière au su je i. l'annexion de la Bolsienie, et déclarant ^1C ce pays devait « redevenir indépendant Notons, d'autre part., que le comité de* putés socialistes reproche au correspon :i élu journal socialiste berlinois, le « n.c wacht », d'avoir violé le secret des dé rï" rations du Reichstag au sujet de la dis . - sion secrète qui eut lieu au sujet, des r r*~ vais traitements infligés aux soldats pa; 193 officiers. » o Z La lasfl du beurpggte li 1)0(1 le- Nous sommes heureux de voir dém< - tout comme la nouvelle de l'exécutioi • M. le député Mnsson les jnlormatioiù 1 5 nous avaient alarmés au sujet da la s de M. le bourgmestre Max. Voici en effet ce qu'on mande de la- xelles au « Telegraai » : >nt „ On trouve dans les journaux hollar jé- qni sont vendus fi Bruxelles, avec ie et sentement de l'auforité allemands, la ;es velle que M. le bourgmestre Max. qi ar- trouve à Glatz, en Silésie serait attcii tul>creulose. Je puis démentir formelle ce bruit. Des amis de M. Max, qui rési ou- ici. reçoivent assez souvent de ses nouv !1"'- et il en résulte que notro ancien bourg ion tre se trouve en bonne santé et attend t nir avec confiance. » DERNIERE nsi u- te « é" Communiqué ofSciel français te : ' 5 ' Paris, 17 juin, 14- h. 40. la DANS LES VOSGES, nos progrès au re cours de, la journée d'hier nous ont rendus entièrement maîtres de la liane des hauteurs qui dominent la vallée de la. Fecht aïo le nord de Steinabruck et de Metzeral. Au n. sud, nous avons également gagné du ter-u. rain entre deux branches de la haute Fecht n- et sur les hauteurs qui séparent la vallée \q de la Fecht de celle de la Lauch. SUR LE RESTE DU FRONT, rien à ajouter au communiqué d'hier soir. •N (La Fecht, alfli^ont db l'ILl, coule des lian->3 teurs des Vosges dans la plaine d'Alsace, à îa hauteur de Coknar. Les combats te dé* es roulent en pleine région montagneuse, au* tour de la ville de Munster.) ÎS- ,)0(l n- LES OPÈRA^ONS RUSSES ie* Petrograd, 17 juin (officiel). — Près de la ■se rivière de Vindava, le combat, le 15, s'est terminé à notre avantage. lit, Dans la région de Popeliany, nous pour* bl- suivons l'ennemi. îst Dans ]a région de Ghavli, alternative^ ne d'avance et de recul. Sur le Niémen.l'ennemi a essuyé des per--n" tes sérieuses. Il a tenté vainement de pas-in_ ser à l'offensive. >n- ins DES MUNITIONS! mt "0,< :ne Londres, 17 juin. — M. Lloyd Geor^O ¥ ve, conféré avec des représentants des Syitdi' so- cats des Mét-iers, au sujet du projet de lof tendant à intensifier la production lu ma' 3e- tériel de guerre. \s- Les représentants des syndicats se Son( engagés à appuyer ce projet. On —>—i» 3se LA SITUATION EN GREGE re. IU0 Athènes, 17 juin. — Les journaux veni-> i]lc 7 p listes réclamant instamment la convoea-1 ou. tion des Lliambres. nui M. Gouaiairisi interviewé, a reconnu la succès du parti de M. Venizelos, mais a dit en qu'il ne pensait pas que les Chambres selon- raient convoquées avant le mois de juillet^ aes à causa de la maladie du Roi. ras non , EN ALBANIE Athènes, 17 juin. — La légation de Grèc® et la cathédrale grecque à Duray.zo ent été So atteintes par des bombes lancées par des insurgés albanais". Dur —i -I AU FRONT BRITANNIQUE ;dé- —o- - :0n* Londres, 16 juin. — Communiqué du mai- réchal French. — La semaine dernière, la situation est restée stationnaire. S Les Allemands ont fait exploser sur différents points cinq mines qui n'ont pas en-dommagé nos tranchées ; une seule a causé des morts. Nous avons pris hier soir, à l'est de Ves* tubert, i RÉGION OUEST DE LA BASSÉE), RO- un tnille de tranchées sur le front aile-\\. mand ; nous les avons reperdues à la suite d'une contre-attaque de nuit. De bonne heure, ce matin, nous avons p. 5> attaqué et occupé sur le front mille mètres "înî première ligne de tranchées aile« ;mandes au nord de Hooge, près d'Ypres ; nous avons occupé aussi une portion die la , seconde ligne. qp. midi, aujourd'hui, nous avons évacue à l'arrière 157 prisonniers et nous avons soit repoussé des contre-attaques en infligeant ffai- ^e t°rtes portes aux Allemands. tnce Œ— — Avis important aux réîiiés felps ivec >)OM " :on" Le consulat die Belgique h FlesKîn$a( nooife commnndque la note srudVante : vait (( Il est porté à la connaissance des con- lars fcrslbuablés belges réfuyiés qu'ils peuvent ap- veinser le montant de leurs impositions dues ui a en Belgique entre les main» de AI. le rece- tion vei"Jtr des contributions de Baarle-Duc, en-< lent clave belge dans les Pays?Bas. eléc » Ce versement, les libère totalement Vis-» [eus ù-vb© die Taïuitorité alilemande. » Vest —— ■*> so- NOUVELLES BRÈVES lent "oti t de — Le prince Adalbert de Prusse a quitté! (rUe sen régiment avec un laisser-passer portant » ces inots : « Certifié que Son Altesse royale ! dé- est désinfectée et se trouve actuellement tent sans vermine. » Pag- — Le chef de la police de Berlin a fait saline- vojr à l'Association des cafetiers qu'ils ont eus- sjx semaines pour remplacer par des mots nau- allemands les mots : « American bar, arne-' lcs iican drinks, à la carte, billard », etc. , — Un instituteur de Saarbruck, nommé Peter Haas, a été condamné à sept mois <!e prison pour s'être livré, dans sa' classe, à des :naniif.eslations antiallemandes et francophiles.— Un citoyen suisse, du canton d'ArefO->ntli vie. nommé Kielholz, a été fusillé à Loer-i cto rach pour espionnage.LeConseil fédéral de- qm mandera des explications au gouvernement anté allemand. — Zurich, 15 juin. — L'observatoire a Bru- enregistré, à 3 h. 15 après-midi, un tremblement de terre dans la direction de la riais Suisse orientale. Cinq minutes après, une con'_ seconde secousse, moins forte, doit s'être nou. profite à une distance de 113 kilomètres ; sç de Zurich. Lt de — M. Gaston Doumérgue, mintettre dC3 nent oolonies a décidé que M. Clozel, gouver-dont neur du Hant-Sénégal-Niger, occuperait 1C3 «lie» fonctions de gouverneur général intérimai-mes- re de l'Afrique occidentale française, poste 'avet que laisse vacant la mort de M. Merlaud. Ponty. Vendredi 18 Juin 1915 Le nuin£'0 10 Centimes (5 CSKTIMES AP FRONT 21° ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 21$

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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