Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 17 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3d714/
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21e ANNÉE. — Série nouvelle. pn- • r'r. fcaurm ->---; vc^ga6a — N° 217 --jggmgatgtgttirTTS^a T.r numéro * fO Centimes («§ gssnmss abip xoim Jeudi 17 Juin 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION JJiet me île la Bourse — LE HAYRE Téléphone: Le Havre n" 14.05 Siresisu? : FS&MD SEU&ÀY Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées a8itT,rue de la Bourse, Le Havre. LO&DON OFFICE: 21 ( Panton Street (Broadmead House) nr - -, ri-rr— LE XXe SIÈCLE rfcaa^tiHu^n heioft Daràlâsdrit âui Havre ABONNEMENTS Franoa ....... 2 fr. 50 par mois. d .... ... T fr. 50 par trlmeatr* Ho?s Frsnœ.. 3 fr. » par mois. • .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » 7 si». 8 d. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonoô3 4* page» O fr. 40 la ligne Petite8annonoes4- page: Ofr.301a ligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a te monopole pour lJaris. Gà et là l s ))OCl—'—• Union sacrée Dans leur ville opprimée par l'ennemi, les habitants de Lille donnent au monde le plus admirable spectacle. La a Croix ♦> a publié, dans son numéro du 15 juin, une belle lettre adressée à un de ses amis, par Mgr Charost. L/évêque de Lille, qui fut pris com™f j premier otage par les Allemands, lors a. | ieur arrivée, a pu rendre à ses concitoyens i do très grands services qui lui ont valu une reconnaissance unanime. 0e là une '.•»l<'• • s nue Mgr .harost constate en quelques lignes 3 «L'avantage plus (Juiuwle, écru-il, ce sont les bonnes et même excellentes relations de l'évèché avec la municipalité, les égards aimables et paraissant sincères que me témoigne la préfecture. J'ai obtenu de la «rosse majorité des municipalités de la re-gion une demande officielle de prières pu-tiliaues faites au nom du peuple. » Cola a donné lieu, le 25 mars, à une cérémonie émouvante et grandiose ou tous les corps élus et constitués de la région étaiont représentés en très grand nombre, à commencer ->ar la municipalité de Line et l1 Université de l'Etat, et même partiellement par la magistrature. J'ai constitué un com'té dit d'Union patriotique qui tient ses séances à l'évêchê. Le recteur de 1 Université d'Etat, des magistrats, le maire et son premier adjoint en font partie. Cela met l'Eglise en contact plus étroit avec la so ciété actuelle et se continuera après la tîuerrc Les deux députés socialistes et révolutionnaires de Lille, M. Delory et.M. Ghesquières, ont annoncé qu ils reviendraient à l'évôché après le départ des Allemands avec une délégation de leurs électeurs oour me remercier. » Je ferai tout mon possible pour entre te. ïiir des rapports au moins de bon voisinage. Les congrès et discours dans nc>tre monde fermé et si restreint de catholiques n ont pas par eux-mêmes un résultat, assez efficace dans notre société d'aujourd hur. Il faut servir d'abord le neuple pour arriver .peu à peu, avec tact et avec désintéressement, ;i l'instruire et à le gagner. Son cœur est beaucoup plus près de nous que son esprit... » On voit qu'au rebours de certains politiciens, Mgr Charost ne songe pas à voir des ennemis dans les adversaires de la veille. Cet exemple d'un évêque mérite d être compris.« L'adversaire », pour ces messieurs, ce n'est pas le Prussien, mais quiconque re fuse de prendre le mot d'ordre chez eux. Quiconque est offensé par leur acrimonie se rafraîchira le cœur en regardant ce icrand évèque. Oh!,.. Dans 1' « Eclair » du 15 juin, M. Ernest Judet écrit : « Nous no voudrions pas offenser la mé moire de Léopold ; mais il est évident que l'attitude ûère du jeune souverain belge, dressé ïi l'inquiétude par les procédés du kaiser, ne s'est pas mspirée une minute des soucis qui auraient peut-être incité son prédécesseur à réfléchir et à hésiter. » En dépit de cette précaution tout oratoire, vous offensez, confrère, vous offensez gra vement la mémoire de notre grand roi. Ce n'est ni juste, ni délicat, en ce moment sur tout ; souffrez qu'on vous le dise. Voire excuse est sans doute d'ignorer l'histoire de notre pays et l'histoire de Léo pold II. Ce prince eut le sens national au degré le plus haut. Nous lui devons les loris de la Meuse qui, en arrêtant la première vague allemande, donnèrent aux armées françaises le temps de se réunir. Celfe histoire, la (presse allemande la connaît mieux que vous. C'est pourquoi elle insulte tous les jours le souverain de génie qui, en dépit de l'opposition du Parlement et de l'indifférence de la nation, jeta les fondements 4e l'œuvre que la victoire va permettre îi son neveu de couronner. SJiis commission de «chalet public » interviewé il y a quelques jours par un correspondant de la « Neue Zilrcher Zei-tung », feuille suisse, M. Marcel Sembat, aninistre des travaux publics de France, n exprimé l'espoir que, la guerre finie, les peuples entreront enfin « dans la voie de la limitation des armements ». On mettra la « mesure » dans le traité de paix ; on en lera contrôler l'exécution par une commission internationale permanente, laquelle pourrait siéger en Suisse. Ce projet a inspiré à M. Clémenceau, (« Homme Enchaîné » du 15 juin), les réflexions ci-aessous : « Tout ira bien. Comment en pourrions-nous douter lorsqu'on nous apprend qu'il v aura « une commission » qui prendra à son compte le règlement de toutes les difficultés ? Y aura-t-il donc. de3 difficultés S Je ne saurais l'admettre, puisque l'homme no sera plus ce que nous le voyons aujourd'hui. Vous verrez que Guillaume II sera pris de scrupule jusqu'à écrire un jour ù George V : « Mon bon frère, j'ai découverl hier soir que ma marine de guerre avait «ne tonne de plus que la tienne. Je t'en fais mes excuses. Demain matin, je la fera: jeter h la mer. » Cela simplifiera beaucoup les travaux de nos délégués. Cette excellente commission (la seule qui nous avail manqué jusqu'à présent) siégera en Suisse, M. Sembat l'a décidé, pour la raison, j'imagine, qu'elle pourra surveiller l'Europe df quelque haut sommet. Moi, j'aurais préféré La Haye, parce qu'il y a un bâtimen tout construit, et que M. d'Estournelles d< Constant y est habitué. Suisses, nos corn missaires se contenteront d'un cholet. d Je no vais pas commettre la folie df prévoir qu'ils nuissont jamais rencontre! une résistance, car alors il leur faudrait ur pouvoir d'exécution qui ne parait pns avoii ; été prévu. En cela, cncore, M. Sembat f fort bien fait, car je ne me rends pas compte de ce qui arriverait si, par quelque* I moyens subreptices, une méchante puis sance, ayant augmenté sa force militaire et s'étant coalisée hypocritement avec d'au, très, tombait traîtreusement sur les trois gendarmes suisses chargés de la police planétaire. Et surtout qu'on ne leur adjoigne pas « Boches » et « Antiboches », car iî pourrait y avoir du grabuge dans la gendarmerie. Tout porte à croire que cette question n'existe pas, puisque M. Sembat, vigilant observateur, ne nous en a pas soufflé mot. » Cotte commission de chalet public, si l'on peut dire, ne s'en relèvera pas... SMos amis et nos ennemis aux Etats-Unis Toute faute se paie. Cette loi se vérifie politique tout comme dans les relations entre individus. On ne peut s'empêcher de songer à cette loi, aussi évidente qu'universelle, quand on voit, par exemple, M. Lechartier noter dans le <( Petit Parisien » (n° du 14 juin), les différences d'attitude à l'égard des alliés de deux prédicateurs d'Outre-Mer. A New-York, M. Lechartier avait entendu un prêtre catholique terminer une revue des peuples actuellement aux prises par ce vœu : « Puisse, France la belle, y retrouver plus fortes, toutes les généreuses qualités de race qui ont fait d'elle, depuis des siècles, la grande éclaireuse de l'humanité. Puisse notre bien-aimée Irlande y reprendre avec ses libertés et son amour de la France... » A El-Paso, M. Lechartier est entré dans un temple presbytérien, et voici comment le révérend John E. Abbotit y tirait la philosophie de la guerre : « ...Le Seigneur, s'est écrié le pasteur presbytérien, peut vouloir montrer à a France voluptueuse et athée qu'il y a un Dieu dans le ciel et que la raison n'est pas la seule iumière dont une nation a besoin... Il peut vouloir abattre la faible, libertine, intempérante Angleterre et développer une plus puissante virilité dans les rangs du peuple. Il peut prétendre faire sentir aux tyrans russes quelques coups de leur propre knout. Il peut vouloir rappeler aux Belges les tortures, et les bras sciés, et les mains coupées, voici quinze ans, de leurs esclaves noirs du Congo. Le fantôme du vieux Léopold peut maintenant parcourir leurs champs balayés par la mitraille... » Comment ne pas se rappeler, à la lecture de ce réquisitoire, la campagne passionnée menée par certains anglo-saxons contre la Belgique et le roi Léopold à propos du Congo ? Comment ne pas se souvenir que c'est précisément dans les milieux presbytériens que M. Morel et ses compagnons ont le plus développé cette campagne donl les grands journaux anglais dénonçaient hier 'les origines troubles ? En calomniant le roi Léopold et les collaborateurs de sa grande œuvre congolaise, M. Morel et ses amis ont doublement travaillé, non point pour le roi de Prusse, — car leur salaire n'a pas été médiocre, — mais pour l'empire d'Allemagne. Lo Mit li Eéii fles Boises cte lis Mois UNE V2SÎTE A LA DIVISION DE CAVALERIE Le roi et la reine des Belges, avec le prince héritier, se sont rendus dimanche dans les quartiers de l'armée hindoue Leurs Majestés avaient été invitées à uj carrousel organisé par l'élite des cavaliers de l'Hindoustan. A leur arrivée, vers 4 heures de l'après midi, le Roi et la Reine furent reçus par le général commandant le contingent hindot et Sir Pertaib Singh, auxquels s'était joini le jeune Maharadjah de Ratham; les souve rains prirent place dans la tribune qui leui avait été réservée, où l'amiral anglais Lôrc Charles Beresford vint les rejoindre. Les exercices commencèrent immédiate ment pa.' la présentation d'un officier et du rissaldar-toajor de chaque régiment. Le* carrousels, les exercices de haute-école, les manœuvres de guerre exécutées isolément ©t par groupes permirent aux spectateurs qui étaient accourus par milliers.de se ren dro compte de la valeur extraordinaire e' de l'entraînement "complet de la cavalerie hindoue; notre Roi en particulier a suiv tous ces exercices avec l'intérêt qu'on pou vait attendre d'un roi guerrier. Après la gymkhana, les souverains pri rent le thé au quartier général du. corps de cavalerie, et ils quittèrent la petite com mune française qui avait été le théâtre d-e ce carrousefl inattendu au bruit incessant du canon, qui, à quelques kilomètres de là n'avait cessé de gronder toute l'après-midi. Fraternité Frass8=Belge LE CONSEIL GENERAL DE LA SEINE-IN FSRIBUKE FAIT VISITE AUX MINISTRES BELGES —o— Le conseil général de la Seine-Inférieuri votait, à l'unanimité, le mois dernier, l'allo cation d'une somme de 100,000 francs or faveur des réfugiés belges victimes de lî guerre. Une délégation officielle, composée de MM. Morain, préfet ; Bignon, député, pré sident du conseil ; Acher et Soulier, vice présidents ; Génestal, ancien maire du Ha vre, et Tilloy, Doutrclos et Guillard. con seillers, est arrivée aujourd'hui au Havre pour remettre oette somme au gouverne ment belge. Ces messieurs ont été reçus 1 l'hôtellerie de Sainte-Adresse par les membres du gou vernement, ayant ft leur tête M. de Bro : queville, chef du cabinet. M. le préfet Talon, commissaire du gou vernement de la République auprès du gou : vernement belge, a présenté les délégué: aux ministres qui les ont retenus à déjeu rier. M. te Président du Conseil général, en ui • discours plein de cœur et d'élévation exall: la Belgique. M. do Broqneville lui répondi ■ en termes chaleureux et applaudis. — Un violent inoenidie a éclaté dane 1 château de Dunrobim, appartenant au dm de SU'therlanid. Un lieutenant' •territorial ; été grièvement blessé. kAhamtai MîîilÈIÉMÉ? (De notre envoyé spécial.) Le 1er novembre dernier, Maurice Maeterlinck, prenant la parole en Italie, pouvait dire à bon droit : dans nos dernières tranchées combattent encore les derniers soldats qui nous restent./. C'était bien la vérité, car les gjlorieux vainqueurs de l'Yser, ceux qui, de Nieu-port à Dixmu.de, arrêtèrent, au prix des -plus lourds sacrifices, les hordes allemandes en marche sur Calais, n'étaient guère plus de 40,000 à pouvoir s'enorgueillir à la fois ele leur victoire et de leurs haillons. Mais six mois ont passé depuis. En ce court espace de temps, ceux à qui incombait fa lourde responsabilité, la tâche presque inimaginable de créer, « en dehors du pays », une nouvelle armée, munie d'un matériel de guerre du dernier moderne, ont réussi au delà de toute espérance. L'armée nationale belge est maintenant plus forte qu'au mois d'août ; elle est plus résolue que jamais à participer efficacement à la délivrance de la patrie. Pendant que les troupes luttaient au front, pendant tout «l'hiver, dans la. boue, dans le froid, dans l'eau, dans la neige, interdisant aux Allemands l'accès du dernier lambeau du pays, toutes les forces vives de la patrie, non employées sur le champ de bataille, collaboraient activement à opérer une nouvelle mobilisation des forces de l'a nation, sous- la conduite .du ministre de la guerre. Une visite aux établissements belges créés en territoire étranger convaincrait les plus incrédules de la décision, de l'esprit entreprenant et de la persévérance qu'il a fallu au roi et au département de la guerre pour reconstituer notre armée. Je ne vous dirai pas où les établissements belges que j'ai visités sont situés, s'ils sont en France, en Angleterre ou au Pérou. Les Allemands le savent peut-être, mais la censure me défend de le dire. 11 s'est donc formé, pas trop loin du front occupé par nos troupes, un nouvel Anvers moins les forts, une armée de soldats belges qui travaillent, loin du bruit du canon, à fournir à ceux qui combattent tout ce qui leur est nécessaire pour bien se battre . munitions, vivres, vêtements, soins médicaux, etc. Il m'a fallu près de quinze jours pour visiter tous ces établissements, d'ailleurs généralement' éloignés l'un do rentre. Partout j'y ai éprouvé l'impression que pro. duit une ruche sur l'observateur attentif. Soldats, ouvriers militarisés et civils, tous travaillent de tout cœur, laborieusement, consciencieusement, se rendant compte de l'importance de leur rôle, animés, — on peut bien le diire, — de l'esprit patriotique le plus éclairé. Les populations des pays alliés où ils travaillent ne 'leur ont d'ailleurs pas ménagé leurs sympathies ; nos alliés ei nos compatriotes, ayant appris à se connaître, se sont estimés mutuellement. Les Belges ont trouvé là presque un nouveau foyer, tandis que leurs alliés les recevaient comme des parents et des frères. LA BOULANGERIE Passons tout d'abord par la boulangerie. Allons voir où se fabrique la montagne de pains nécessaires à la subsistance de nos soldats. i Le directeur de la boulangerie, le capitaine Dovens, me fait d'abord visiter quelques-unes des boulangeries civiles qui" ont , été réquisitionnées. Des équipes de boulangers professionnels, appartenant à notre armée, nus jusqu'à la ceinture, les muscles , saillants, pétrissent sans arrêt la pâte élastique. Plus de vingt-cinq de ces boulangeries fonctionnent sans interruption et pro-. dnuisesit chacune de 500 à 800 pains par jour. Il existe également des fours de campagne en briques réfractaires sur armature de fer, produisant chacun 2,500 pains, soit cinq mille rations, en travaillant jour et nuit. Ajoutons que le gouvernement vient de do-, ter l'armée de fours de campagne mobiles, , aussi faciles à déplacer qu'une voiture or-' dinaire, et à traction animale. Ces fours de campagne, en tôle d'acier, ont à première vue l'aspect d'une locomobile. Leurs dimensions n'excèdent pas 3 m. 50 de longueur ; sur 1 mètre de large et de haut. Quant à leur poids, il dépasse à peine 1,000 kilos. Le chauffage do ces fours se fait au moyen de n'importe quel combustible solide : le coke, notamment, peut être utilisé avec avantage ^ et économie. Il suffit de deux hectolitres de 1 coke pour cuire journellement, dans chaque four, dix-sept fournées de 200 pains. Le 1 combustible brûile à l'une des extrémités el la chaleur est transmise par trois rangées de tubes métalliques de deux doigts de "diamètre sur toute la longueur du four, au-dessus, en-dessous et au milieu. Entre les trois rangées de tubes donnant une chaleui régulière de 250 degrés sont glissées deuj rangées de pains qui ne mettent guère plus d'une heure, souvent moins, pour être parfaitement cuits, Une enveloppe isolante renfermant un tapis d'amiante assez épaif recouvre tout le four et ne permet pas à le chaleur d'arriver jusqu'à l'extérieur. Alors que les pains cuisent à l'intérieur, on peul : toucher le four de la main, non seulemenl ■ sans se brûler, mais sans ressentir la moin. 1 dre chaleur. Ces fours sont donc maniables - en tout temps et en toutes circonstances même pendant la cuisson. Rappelons qu'il est distribué chaque joui ■ h nos soldats un pain d'un kilog et dem ■ pour deux hommes, soit 750 grammes, ra ■ tion largement • suffisante même pour les • appétits de vingt ans. N'allez pas croire que • ce pain a la moindre ressemblance avec 1< pain K.jK. Nos soldats ne-mangent que di pain blanc, fait avec les meilleures farines J Le grain nous arrive en vrac et par ba ■ teau. Il est pesé et mis en sacs sur le na - vire qui l'apporte, puis les sacs sont rangéî en piiles régulières. Toutes les semaines,de: - trains transportent le grain jusqu'aux meu - neries. Il revient au bout de quelques jour-? transformé en farine, débarrassé de ton • déchet et rébus. Les conditions faites au: meuniers sont les suivantes : pour 100 ki 1 -logs de grain, ils doivent renvoyer 75 ki 1 logs de farine. De plus, les transports tan t à l'aller qu'au retour sont à leur charge. 1CH sacs de farine suffisent pour faire 35.00< ' pains. Comme les Allemands ont réquisi î 'tionnê presque tous les sacs qui existaien 3 en Belgique, la meunerie militaire belge.qu i dirige le Lieutenant Hodeige. accumule ton: les sacs vides et les réunit en ballots pou: qu ils puissent servir aux industriels neiges lorsque les armées alliées rentreront en Belgique. —o— A L'ABATTOIR Allons maintenant jusqu'à l'abattoir. Ne vous imaginez ,pas qu'il s'agit d un établissement de l'envergure des abattoirs de Bruxelles, destiné à nourrir des centaines de -milliers de personnes. Non. Figurez-vous plutôt un petit abattoir de province avec une dizaine de boxes pour l'abattage. On y abat trente ou quarante bêtes par jour, uniquement pour les besoins des troupes cantonnées dans les environs. La plupart viennent de France et sont fournies par l'intendance française. Quelques achats ayant donné toute satisfaction ont déjà été faits en Angleterre et aux Etats-Unis. Nous avons vu un lot de bétail : ce n'est évidemment pas le lot classique de nos abattoirs, mais nous sommes en temps de guerre. Le bœuf se paye en moyenne 1 fr. te kilo sur pied ; la vache de 1 fr. 15 à 1 fr. 20. L'aibatage se fait auj sbyîet. Le mouton, trop cher, est rarement distrbué à la troupe. Quant à la viande de porc, elle a le désavantage de ne pas pouvoir servir pour lia soupe, si chère à nos troupiers, Néanmoins, on distribue parfois des rations mixtes de bœuf et de porc. Le directeur de l'abattoir, M. Laurent, passait, avec un vétérinaire, aw moment de notre arrivée, 1 inspection el'es bêtes à réceptionner. La boucherie militaire s'occupe également du ravitaillement <ies divisions d'armée par trains entiers Ce bétail. Pour ne pas appauvrir 1e cheptel national belge et français, on procède actuellement à des essais «die vâanue cangelûe. Comme la décongélation 'le te v-.ande exige | des soins spéciaux souvent rnipossrD.es a obtenir en campagne, il n'est pas certain , que cet essai sera satisfaisant. 11 terni *e j plia,tôt que la consommation de viande cen-rtelée devrait être étendue aux grandes vBles quand nous rentrerons au pays, ae •façon qu'on puisse nourrir la trojioe <■» viande fraîche sans décimer ïe bétail qui restera en Belgique. Lo personnel tlt; .'.■■battoir a été fourni par les boucheries xiilua res belges. Les peasix de bêtes sont m'^s en vente publique ou en adjudication. L.UCS se vendent actuellement 1 fr. 43 ïe Kilo, soit environ S0 francs la peaiu. Le suif -e dêfite à 0 fr. 50 le kilo et les issues à 9 francs par bèto. Le gouvernement belge paye mensuellement aux municipalités françaises er.vi-rtw> 15,000 francs pour frais dabitage et d'octroi. (A suivre.) A.. MATA'jNE. : -«g» — LA SITUATION MILITAIRE Mercredi midi. De rudes combats ont été livrés, tous ces jours-ci, au front belge, II s'agissait, pour autant qu'on en puisse juger, de donner un peai plus d'aifr à certains points quelque peu» comprimés de notre ligne,notamment aux approches de N-ieuiport et die Dixirnude. Ici, des fractions de deux de nos régimen/ts ont mordu au vif des .retranchements de l'eninemi et iiui ont arraché un blockhaus. Aujourd'hui, le communiqué noue apprend que des forces belges, (poursuivant les opérations» autour de la tête-de-pont die Dixmu-de, ont passé l'Yser à un kilomètre au sud de «cette ville et, poussant de l'avant, ont at-fceimt) ila grandie jehauseée de D'itxmude à Ypresi; là, elles se sont heurtées à la borne 19, à un château entouré de j-ardins et die bosquets en bordure de la route ; mais leur élan n'a point' été brisé et nos soldats ont pris pied à la lisière au parc. Nous ne savons si l'opération aura plus d'envergure ; s'il devait en être ainsi, elle serait intéressante car, quoique placée sous lie feu de nollre artillerie, !a chaussée de Dixmuide à Ypres est d'un grand secours pour les tranchées avancées de l'ennemi. La vivacité de ces combats où notre armée déploie toutes ses qualités doit jeter dans •Ï'aïiiertuim'e et la perplexité 1<ïs r.aifs Allemands qui, sur la foi de l'agence WoLff, avaient cru que l'armée belge se re-jposait quelque part en Normandie, .sous le-3 pommiers, ayant cédé sa place aux tranchées' à 20,000 noirs du Sénégal ! Sur le front russe, l'intérêt se concentre toujours sur la Oalicie, malgré que Le© opérations clans les provinces bal'tiques et en Couirtamde paraissent avoir pkis d'importance qu'on ne voulait leur en prêter au début et que les Allemands manifestent une certaine activité en .Pologne. L'eninemi- poursuit avec un singulier acharnement son effort vers Lemberg, 011 mieux pour le dégagement du pays galicien. Contenus sur le haut Dniester, il porte son effort aux ailes. C'est l'aipplâteation de sen invariable doctrine tactique : fixer le centre de l'adversaire, puis l'envelopper. A sa gauche, il a pris l'offensive tout le long du froniti cjui s'étend de Pis-konovitse, sur le San», à Mosciska, à l'est de 1 Przemysd, soit sur une étendue de 70 kilomètres à vol d'oiseau. Cet effort a obtenu quelques succès, de l'avcai même dur communiqué russe ; les A ustro-Allemands ont, en effet, réussi à franchir la Loubatsofka, af-i fluerk du San, qui couvrait le secteur nord , diu fr'ont: russe, et ont aussi poussé de l'avant entre cette rivière et la Vus/nia, autre af-: fluent du San, qni arrose Mosciska. A sa ; droite, l'ennemi a donné un coup, de bélier à ■Nizniof, lètie-de-ponrt russe sur le. Dniester, ; où passe le chemin de fer qui re!Ee Stanislau aux vi'HLes prinicipaiHes de la rive gauche du fleuve. A ce coup de bélier, Les Russes ort • opposé la muraille d'airain de tour batait-i Ions et le bélier a été brisé. Enfin, dans la ■ région excentrique de.Zalesczki, aiix fron-; tiiôresdle la Bessarabie, <îla mêlée"continue sur i les rives du Dniester. Pour ce jour, cette pho-: lographie en raccourci de la lutte est tout ce i que l'on peut fournir die précis sur cette lutte dont la eomp-îexi té et les alternatives .-ont ■ aussi déconcertantes que surhumaine est son ■ opiniâtreté. 1 Paul Grockaert. > P. S. — Mercredi, 1G heures. — Sur le » front de Galicie la situation se dévoile. C'est t tien l'aile gauche austro-allemande qui est : l'aile marchante et manœuvra ère, et sa pres- - si on s'accentue là où les Russes doivent né- - cessairement avoir le iplus de souci puisque t le secteur die Mosciska est le plus proche de ) leur base die Lemberg et que l'ennemi y peut ) mettre en cause l'unité de leur front, polo- - nais-gaiicilen. Le repli de Pextrême-gauche t russe à la frontière de Bessarabie, pour im-3 portune qu'elle soit, n'est toujeurs pas de î rature à inquiéter vivement. P. C MAUVAISE QUERELLE ))0(( 1 Un de nos confrères, répondant à un anonyme qui trouvait sa francophilie énigma-tique, éprouve 1e besoin de s'en prendre à. notre éminet historien Godefroid Kurth. Que M. Kurth, Luxembourgeois d'origine, ait été féru des méthodes allemandes comme. du reste, plus d'un publiciste français ou belge cher à notre confrère, personne oe songera à le lui reprocher. On y songerait encore moins en apprenant que ce vieillard illustre qui n'a pas fui devant l'ennemi, mais est resté au village d'Assche,. à vingt kilomètres de Bruxelles, où il a établi sa résidence d'été, mettant tout son cœur au service des malheureux, a éprouvé cette douleur, dont rien ne peut atténuer T amertume. de voir s'écrouler, dans une horreur sans nom, les sympathies de toute une vie de labeur noble et désintéressé. Après le sac de Louvain, de Dinant, .d'Andenne, etc., il s'écriait devant quelques amis : « Fallaitol donc vivre si longtemps pour m'apercevoir ; combien je m'étais trompé » ?... Cette exclamation, ce témoignage en disent plu3 long que toutes les phrases de no- ; tre confrère. <c EiTûre humanum est, perseverare dia-bolicum ». L'erreur de M. Kurth, qui est humaine et qui fut partagée par beaucoup de Français, d'Anglais et de Belges, sera féconde. Ellè inspirera à l'historien de Clovis et de la principauté de Liège des accents auprès desquels ceux de notre confrère ne seront sans doute que de légers sussurements. La colère de l'illustre vieillard couvrira do ses fougueuses et vibrantes imprécations, la frôle voix de son détracteur d'aujourd'hui. Le grand témoin, resté au pays, dira, av c une ûpre éloquence basée sur une méthode historique rigoureuse, les faits auxquels il aura assisté jour par jour. En attendant, on peut dire qu'il n'est pas généreux de s'en prendre gratuitement à un homme qui, par esprit de charité et de solidarité envers ses concitoyens, n'a pas fui les rigueurs de l'occupation alors ejue, cependant ses fonctions lui auraient permis de regagner un séjour qui n'est pas soumis à la botte allemande. Mais voilà, quelrpies-uns de ceux qui sont à l'aise, loin du fléau qui s'est abattu sur notre malheureux pays, ont la critique trop facile à l'égard de ceux qui ont compris autrement leurs devoirs. D'autre part, il est facile d'attaquer ceux, ejui en ce moment, sonit dans l'impossibilité de répondre. Nous espérons que notre confrère, rentrant en lui-même, reconnaîtra son erreur. LESFAITSDUJOUR L'opinion américaine continue à soutenir vigoureusement la politique de M. Wilson. La presse insiste sur le fait que la dernière note des Etats-Unis avait reçu Vapprobation formelle des républiques de l'Amérique du Sud. Le Daily Mail prétend que des dissentiments graves se seraient produits dans le cabinet allemand, l'amiral von Tirpitz voulant continuer jusqu'au bout sa guerre de pi-late, tandis que le chancelier vôn Bethmann Hollweg aurait enfin compris le tort qu'elle fait à la politique allemande. Fait intéressant à noter, le journaliste von Wiegand, qui a servi plus d'une fois de truchement au gouvernement allemand, télégraphie de Berlin au New York World que le monde officiel allemand est divisé au sujet dz la note du président Wilson. Il signale aussi l'opinion de Maximilien Ilarden qui lui a déclaré que la destruction du Lusiitania fut vne erreur politique et quey quel que soit l'avantage militaire que l'Allemagne y a gagné, il ne peut pas être comparé à ce qu'elle ?/ a perdUy moralement et politiquement. AVYVWVW Certains journaux ont fait grand tapage autour des velléités d'indépendance manifestées parfois au Beichstag• par le député Lieb-knecht. D'autres se sont demandé, devant l'impunité dont jouit le député socialiste, s'tl n'y avait pas entre lui et le gouvernement quelque accord formel ou tacite destiné à canaliser les oppositions de certaines fractions du parti socialiste. Aujourd'hui on apprend que le Beichstag, s'occupant des poursuites intentées au député Liebkneclit, a décidé qu'il jouit de l'immunité parlementaire et au'tt n'a pas à être cité devant le tribunal militaire. kvwwwvn G a est maintenant fixé sur le résultai des élections grecques. Le parti venizeliste a obtenu l'unanimité dans seize provinces et la majorité dans six provinces. Dans trois provinces, les antiveni-zelisles on! eu l'avantage. Le parti gouvernemental a obtenu une grande maiorité en Ma cédoine. Sur 316 députés, 193 sont venizelistes et 100 gouvernementaux ; les autres élus sont rhaîllstes, théotnhistes et indépendants. La nouvelle Chambre est convoquée pour le 20 juillet. M. Venir,élos a décidé de reprendre la direction effective du parti libé-:al, mais M. Gounarii restera au pouvoir jusqu'à la réunion de la Chambre. J,e prince Georges, frère du roi Constantin, et déclaré qu'on est à la veille d'un accord de M. Venizelos et de M. Gounaris qui permettra de tracer sûrement la voie que la Grèce devra suivre. Le prince a ajouté que toutes les décisions de la Grâce sont étroitement liées à celles de* autres nations balkaniques et notamment ô la Boumanie. VWWXWXW Plusieurs journa.ux italiens s'étaient émus des opérations militaires de la Serbie en Albanie. La Serbie a calmé ces alarmes en faisant savoir qu'elle n'a occupé cerf aines re-gions albanaises que pour mettre A la raison des bandes d'insurgés et parce que l'Italie ne les avait pas occupées elle-même. Cetk avance serbe est d'ailleurs maintenant ar-îéiée.MVVVHI1* Au Portugal, le Conseil des ministres a o{ fert sa démission collective. M. Braga a chargé M. Joao Castro de former le nouvear cabinet dont la réorganisation ne semble pas marquée par une nouvelle orientatior politique L'UNION SACRÉE ■ ■■ »0((—-— UN REPOUSSOIR M. Terwagne, député et conseiller com> munail d'Anvers, écrivait l'autre joui* au Comité de salut public socialiste qui la sommait de rentrer dans la ville qu'il avait d'autres soucis en ce moment que les soucis politiques. On sait que cet excellent patriote se dévoue en Hollande à nos compatriotes exilés. D'autre part, M. Victor Ernest, député suppléant socialiste de l'arrondissement de Charleroi, donnait comme un signe de l'union de tous les Belges, dans un article publié par les « Nouvelles de Maes-tricht », le fait que les conseillers communaux de gauche et d'extrème-gauche ont renoncé à leur droit et à leur habitude de rejeter les budgets des fabriefues d'église. S'il faut en croire notre excellent confrère l'« Echo belge », il y a, au conseil communal d'Anvers, un philosophe qui n'entend pas cesser, même en présence de l'ennemi, la lutte anticléricale où il a cueilli, nous sommes prêt à le croire, ses plus précieux lauriers. Dans le compte-rendu publié par l'« Echo belge » du 9 juin d'une séance du conseil communal d'Anvers, nous lisons ce qui suit : « D'autre part, une vive discussion s'éleva au sujet d'une question de legs faits par Mme Van den Wijngaert à des églises de la ville. Un échange de vues eut lieu entre un conseiller de droite et des conseillers de gauche; l'un de ces derniers s'est écrié qu'il fallait en finir avec cette trop fameuse trêve de Dieu qu'on a prétendu nous imposer, et qui est assez un véritable marché ■ de dupes. » La séance est devenue assez houleuse au poinf que le bourgmestre n'est parvenu epi'au prix de longs efforts à ramener le calme. » Mais, comme entre gens bien élevés on finit toujours par s'entendre, le calme se rétablit. Et la séance, qui n'avait pas duré une heure, prit fin... » -A la bonne heure. Les repoussoirs sont nécessaires à la vie des nations. Il fallait le fanatisme de ce hurluberlu pour donner tout son prix au patriotisme d'hommes da la trempe de MM. Terwagne et Ernest. Espérons qu'on lui élèvera une statue. Il l'a bien mérita. CONCENTRATION ? Cher confrère Charles Bernard, si l'abondance des matières ne sévissait terriblement, nous reproduirions votre admirable article du même « Echo belge » du 9 juin. Bonsens humour, verve, éloquence : toutes les herbes de la Saint Jean y sont heureusement réunies. Et quel titre ! « Le Règne du Poilu... » c'est-à-dire du soldat qui souffre, qui combat, qui dorme son sang généreux pour la délivrance de la patrie, et qui se, moque, en attendant qu'il s'en fâche, des politiciens uniquement occupés de distribuer ou de changer les portefeuilles minis-, tériels. Réserve faite pour certaines personnalités un peu vives qu'il nous est imipossiïblô d'approuver, c'est parfait. M. Charles Bernard raille spirituellement les remanieurs de ministère ejui nous battent les oreilles, çpiand l'ennemi tient les neuf dixièmes de notre pays, avec leur ministère de concentration.Nous nous permettons de le féliciter. Nous prenons la liberté de lui dire que nous sommes d'accord avec la te Métroipole », qui a fort bien mis en lumière, elle aussi, l'inanité de ce jeu puéril, et avec lui. HEURE Gmusiquê effieisl français Parisy 16 juin% 14 h. 45. Les troupes britanniques ont enlevé hier une ligne de tranchées à l'ouest de LA BAS-SÊE.Rien à signaler sur le. RESTE DU FRONT. Un avion allemand a été obligé d'atterrir dans nos lignes près de Norroy-sur-0 ureq, au nord-est de La Ferté-Milon. Les aviateurs ont été faits prisonniers. MORT D'UN GRAND DUC RUSSE Petrograd, 16 juin. —> Le grand duo Constantin Constantir.ovitch est décédé des suites d'un angine de poitrine. »)CK( LA BATAILLE DE QAL3G2E Petrograd, 16 juin. (Officiel). — En Galicie, les AlILemanas, ayant réparé leurs per-Les et amené c'^s renforts, ont repris l'offensive dans la région de Jarosiliaw et sur la rive droite du San. Nous avons cédé à l'en-remi un peu de terrain sur les rives droites de la Loubatsofka et de la Vusznia, Dans la région du Dniester, nous avons fait 1200 prisonniers, dont 29 officiers. Noirs nous sommes emparés de Rogeuzno efi de Jouravkoff. Dans la région de Nizniof, nous avons fait 1500 prisonniers. Ëntre le Dniester et le Pruth, nous noua semmes repliés au dtelà de notre frontière. »o« L'ALLEMAGNE ET LES PRISONNIERS ANGLAIS Amsterdam, 16 juin — Une dépêche de Berlin annonce que le gouvernement allemand a ordonné que les officiers des sous-marins anglais incarcérés dans une maison de détention soient transférés dans des camps de concentration où ils recevront le même traitement Cfue les autres officiers prisonniers.»o« LE CANADA VA FOURNIR DES MUNITIONS A LA RUSSIE Londres, 16 juin. — On mande de Mont-■ réal au « Daily Telegraph » qu'à la suite d'un arrangement conclu entre la Compagnie du Canadian-Pacific et la Russie, les munitions qui vont être fabriquées au Ca^ nada seront transportées à travers le Par cifique jusqu'à Vladivostock.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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