Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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18 November 1917
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s.n. 1917, 18 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 23 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/639k35ng3m/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2021 T TViimé?o : ÎO centimes (fn«J * ■NTr'TJ C IQ MA\7T71\/TÎ5'D TT. 4 017 PARIS 3, Place des Deux-ÉcuSj 3 Téléphone i Central 33-06 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28tcr, Rue de la Bourse, 28te Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimesti Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Directeur : Fernand NEURAY Le Cafard de l'Yser Le voici décrit avec humour pi un combattant qui a le droit d'en pa 1er. Cet article continue la série i ». , ceux que notre collaborateur Fe nand-Hubert Grimauty consacre à vie de nos soldats. Nous ne doutoi pas qu'il soit lu comme les précèden avec-grand intérêt : Le cafard de l'Yser... Il vit dans di plaines marécageuses et basses, coupéi par mille watergangs, toutes poilues c joncs et de roseaux, grandes'plaines h mides et désertiques sous les cieux gri; r* c'est un cafard sauvage. Entre tous les cafards, il est aus spécial que le soldat de l'Yser, ent: tous les soldats. D'abord, il est génér lement belge, quoiqu'il loge incidei; ment sous la bourguignotte d'azur c le « helmet 1 aux larges bords c « Tommy ». Le cafard de l'Yser se différencie e core de ses congénères par maintes a ' parences caractéristiques. Le cafai français, par exemple, est voyageur non content d'avoir cheminé de la nu à l'Alsace, et d'avoir pris la fièvre Salonique, le voici "parti dans la valL du Pô, à l'effet de réconforter le cafaj italien, qui paraît un peu nerveux. Je parie aussi qu'un désir lancinai le tient d'aller faire un tour sur L bords romantiques du Rhin * * m. D'être habillé de bleu céleste, sai doute, le cafard français se tient volo: tiers dans les hautes sphères... de politique ; mais il s'y manifeste surtoi par un esprit d'opposition en tout pour tout, et l'on peut dire, quelqt soit le gouvernement, qu'il est antigo V vernemental ; cela tient surtout à i qu'il est très bavard •; heureuseme qu'il est ardent et brave, et qu'il a e-core plus de coups de griffe^ que < coups dé... Voîxj Le cafard anglais est silencieux, têl et flegmatique.. Il est propre et respe table ; et si discret qu'il faut une per pi'cacité particulière pour l'identifie " Parfois, on l,e voit passer dans les vc les bleus des'profonds regards ; et pa fois, parmi les navrances de quelqv Tipperary. on sent qu'il est là, dai la gorge, et qu'il sanglote... Mais il : raidit vite contre l'attendrissement, passant d'une façon positive des effe a la cause, c'est à ce moment qu'il cha ge le plus furieusement le Boche. Le cafard belge « Yserus Cafardus •• est stationnaire, opiniâtre, et marée geux. Depuis trois ans, il patauge dai la boue qui va de Boesinghe à Ram capelle ; il connaît jusqu'au demi; buisson qui pousse, hors de l'argi spongieux, sa tête verte,' jusqu'à la de nière maison qui y montre son bonn rouge, jusqu'à la dernière jeune fil dont flottant les blonds cheveux... D % tre resté ainsi immobile pendant si Ion temps, il- s'est engourdi au fond d cœurs ; et comme aussi la glu des cl: mins lui a endossé une cuirasse épaiss et l'a chaussé de lourdes galoches, pèse dans les poitrines, balancier h mide et lourd qui marque toutes 1 pulsations de la vie. Quand les confidences montent d thorax oppressés, on l'entend qui ryt me les paroles. Qu'elles soient celles d doux Flamands mystiques aimés Rodenbach, des rubéniens de Verbe ren, ou des ardents campinaires do parle Virrès, que ces paroles soient 1 confessions zwanjjesques des gais Bt xellois, ou les discussions des Borai [. . tenaces et durs, ou les gaillardises < cardières des bons Gaumais, ou les ci mignons populaires que Defrècheux a prit à ceux de Liège, pays de la lu à main plate et des musiques, les \ raies graves, les paroles tendres, oel d'amour et celles de haine, celles rancune et d'espérance, toutes sont e: preintes de la navranco monotone l'ennui quotidien, de la nostalgie tente des regrets, des premières d( leurs d'enfantement de la Délivrance Le cafard de l'Yser est-il curabl Mon Dieu, la Science ici n'a guère su fond des choses, et ou s'estcontei de le traiter d'une façon empirique, crois qu'on aurait pu* l'adoucir au s de maintes musiques, l'immobiliser souffle de conférenciers et d'acte-u l'endormir au coin d'un feu rose de t, des locaux spacieux et propres ; je cr< aussi qu'on aurait pu lo confondre da ra fraternité unanime des citovens-s dais, hommes et chefs ; je crois qu' aurait pu le serrer, au fond des es macs, sous une nourriture plus vo mineuse, et qu'on aurait pu aussi, co me on l'a fait pour son congénère fi*£ cais. étendre sur lui le baume roi: et chaud du pinard réglementaire ; crois qu'il y avait beaucoup à faire, qu'il n'est pas encore trop tard... A vrai dire, chacun s'est soigné à s gré et à sa façon. Un grand remè que l'autorité militaire a heureuseim autorisé et élargi, c'est la permissioi La permission ! Ce n'est point le cc de bistouri qui extirpe définitivem le mal, ce n'est même point le remi jjui, progressivement, l'efface, c'est nesthësique et lo soporifique suprèm r l'opinion ineffable qui, pendant d: jours, vêt l'oubli des magiques habi du Rêve, et le conduit, par des rout lumineuses, parmi les palais cncha: teurs de l'arrière, et de l'arrière de l'a rière ! " Mais le réveil, toujours, est du j'c après ce beau sommeil do l'oubli ■ du rêve, et laisse au cœur une amc j~ tume indélébile... Dès ce moment, ui ' seule lecture arrache le cafard à se ( attention perfide : c'est la lecture c calendrier où les vsoldats trouvent su tout édifiants les numéros matricules des jours... 3s Le cafard se traite aussi par corre le pondances... Il y a les lettres des ami > qui rendent le cœur solide et l'espi ; : amical ; il y a les lettres des marraine qui soulagent et réconfortent, et parfo si retroussent, pour un doux sourire te -e dre, les lèvres basses ; il y a surtout 1 3,. lettres de la famille qui souvent so: > rares et viennent de loin, et qui verse iu dans les cœurs les plus profonds pli u' d'amour qu'ils n'en peuvent contenir celles-là, troublantes comme des sache > d'Orient,'qui ont traversé l'infâme fro ;3_ tière électrisée de la Patrie martyr ;<-] pour nous apporter le parfum inouï d . baisers et des larmes, ces lettres fu tives échappées, comme des oiseai \ peureux, des barreaux et des bon ■îe reaux, et qui s'essorèrent enfin, ve "jl nous, d'un grand coup d'aile ivre, pa dessus les libres mers... ces lettres q font tant de bien et qui font tant < 1S mal... * m Mais le cafard do l'Yser est opini tre : ni le poison des rêves, ni la me is sure des lèvres, ni la brûlure arden i- ie larmes maternelles ne l'ont tué, : ia e tueront. Ceux qui ont bien étudié s it caractères, sur place, vous le diront et mu moyen, un seul, lui sera définitiv ie ment mortel : la noyade ! Quand n > fantassins, l'autre jour, vers Dixmu ;e et- Merckem, ont violemment pas l'Yser, j'ai vu le cafard barboiter da > ia boue et l'eau visqueuses, où il sei ie olaifc bien près de rendre l'âme... Q tous traversions, un jour, le petit' fie u ve glorieux, le cafard de l'Yser au vécu... Bah ! me dit un pessimiste, c_ sera remplacé par le cafard de l'E j. caut ! v — Nous l'y noyerons entre Audenar r_ et Gand, répliquai-je... — Je suis des Ardennes, répone ^ mon tenace contradicteur.,. — Le cafard de la Meuse? Nous l'e aboutirons dans les eaux liégeoises... I " — Entendu, fit un troisième. Me qu'il soit de l'Yser, de l'Escaut ou la Meuse, qu'il soit français, britam que ou belge, au fond tous ces cafar sont 1e cafard, et si je suis d'acco ~ avec vous quant au remède suprên une seule eau sera vraiment efficace lY mortelle : l'eau qui roule de Suisse i. Hollande, l'eau sourde et profonde < ie Rhin... j Et je crois bien qu'il a raison. le Fernand-Hubert GRIMAUTY ê- mm ■■■ ■ * I ■ twvw — —■! ■ - g- Le Boloïs tre en Franc >L, denBdôioue es ® » UN AUXILIAIRE HOLLANDAIS es DES CAMPAGNES BOCHES Notre confrère do La Haye, le « Belgis 7 Datgblad » a publié dans son numéro nt jer novembre un télégramme particul es au sujet d'un meeting pour la paix « u- lemande », meeting tenu à Anvers le ns manche précédent à la salle de dai ;o- Apollon, rue Brédcrode : "a~ « Les orateurs étaient le jeune Sclie •P" nels et Samson. Le père Scheviênels, ci tu© seiHer provincial socialiste, est prisonn ia- dans un camp de SiLésie, mais son es fait le jeu des bourreaux de son pè de Samson est encore un Hollandais, un raélite, qui vient s'immiscer dans les jc faires belges, comme tant de Hollande I que l'on avait accueillis frateme'liem en Belgique. » >u- i ! Ce Samson n'er-.t pas inconnu pc e ? les Belges, écrit not re confrère Léo \ sté Goethem dans « Het Vadertand » où il conte ccmnie suit son odyssée : Je Xrrêtô eu d&euibi'e 101-î sous l'inculpât on dV-Suionnag-e, lorsqu'il se trouvait au fr belge sans autre sauf-conduit qu un bi Délivré par un échevin de Gand eu septem l's, Samson fut relàLirû faute de preu ns après un assez long séjour à la prison -vîe Dunkerquo. „c L'année suivante; il envoie de Paris, où -,ns mystérieuse influence le protège contre OÎ- Sûreté rrui s'inquiète de lui, des corresp on dances à des journaux germanophijes de ï lande, la « Niéuwe Couraut » (protestai! i le « Volk » (socialiste) et le « Maasbod ^u" (catholique). Soupçonné d'avoir eu la m m- dans une alfaire de sousiractiou de de m ments et de sabotage dans Ifs bureaux « Het Vadeiiand » à Paris, samson rei ■Ss précinitammenr. en Hollande, où il s'affub je Si, bien inattendu chez cet anarcii et internationaliste, de « Courrier du Roi Albe 11 revint à Paris, où il freguenta.it les lieux du « Bonne! Rouge », mais les ïnsi on tcur*s (je ]a Sûreté vinrent, encore trop t, le, Samson, prévenu sans doute, se dérobi }nt « l'intérieur » et rentra, da-ïis sa. patrifl. h-- Maintenant, conclut notre confrère UP m and, que ce triste sire est brûléde 3nt C6té de la barricade, il opère de l'an ïde mais il n'obtiendra pas grand succès l'a* près d© nos compatriotes» e, L^ANARCHIE EN RUSSIE 'u PÉTROGR&DE SERAIT EH FLAMBES r. Nous sommes toujours sans moyens contrôle à propos des nourvelles de Rusa s- On doit donc continuer à n'accueil s, au avec réserve, les informations confus it et parfois contradictoires que nous somrc q réduits à publier. : ' Quelques faits cependant paraissent b établis. D'abord, les maximalistes n'ont , mais réussi à être complètement maîti 2S de la capitale mais jamais nou plus I it rensky n'est parvenu à les chasser de 1 at trograde. Le 10 novembre, le ohef du g( js verûement provisoire semblait vainquei Le 12, ses troupes furent vaincues à Ts; t'Ê koié-Selo par les maximalistes. C'est alors que la médiation des cher uots est intervenue. Les deux partis ont i sommés de s'entendre, sons menace 2S grève des chemins de fer. L'arrêt t r- trains, c est la famine, et. c'est la paraly lx des opérations militaires. Bolcheviks r- gouvernementaux ont été forcés de c; rs dure un armistice. On a publié les conditions auxquelles ■ Bolcheviks s'accorderaient avec, les mi ',1! malistes de Kérensky. Ces conditions co :'e portent la paix immédiate et le partage c terres. On dit que Kérensky aurait acccp mais que l'accord ne peut se faire sur u trcirûèmo clause, la participation évi â- tuelle des maximalistes au g-ouverneme (t- Si l'accord se réalise, la Russie est repli te sèe, et sans rémission saus doute, dans ae chaos, qui a précédé l'émeute. Si atroce que soit la guerre civhe : née dans la plupart des régions de la Ru® p- écrit le c Matin », la tentative do reconcr ne tion entre les maximalistes Ck les autos p ? tis, qui s'ébauche à Pétrograde, nous apipai comme plus inquiétante encore. sé Que les bolcheviks, partisans dei la. p as immédiate u n'importe quBUes conAitio forment un parti, il n > a que demi-4. n" même si ce part, s'empare raomentanem 110 dm pouvoir dans une des deux çapna U- tsars eastse même: ont f.oUr-eFe - r.i ter la haine dont ils sotitrobjet , !* Mais que leur mentalité, que leuis dan il reuses théories s'infiltrent_ dans les coui ls- d'un gouvernement qui réunirait des hc mes d'opinlbnl» diverses, ce serait une constance d'une extrême gravite En face de ce danger, la s tive des partis hostiles uans Pâtrograde lit autour de Pêtrogradc- est relativement . intéressante. n- On ne parle plus du Triumyirat. renskv serait en proie à un accès de dec -is règlement. Mais Kalédine et ses ooeaq font dans le Donetz et en Ukraine ®u^re ^ nettoyage. Kalédine a dissous la Rada j Kiew et est maître (le la ville. Les oosaq sauveront la Russie si elle peuo rd vée L'homme, Kaledme ou KonUotf ie, compte pas. C'est l'énergie, la force et 1 et dace qu'il faut aux jours critiques. &n Le Japon, dit-on, s émeut de la situât -In nis^e • un conseil des ministres s est te 1U rxokio et on annoncé « des develop ments importants » C'était prévu, depuis longtemps PEBCï " petrocrade serait EN FLAMMÏ Bâle, 17 novembre. — La « Gazette [g Francfort » du 16 apprend de atockhc que Petrograde serait en flammes. KERENSKY REJOINDRAIT KALEDIh Stockholm. 17 novembre. — On mai d'Haparanda : Selon les renseignements parvenus Pétroqrade, 3f. Kéretisky aui ait etr iatt la suite île l'intervention aux cotes maximalistes d'une force lettone de tre sch mille hommes. , du "il Kerensliy n aurait jamais yeni 1er nias loin que Tsarkoié-Selo. Ou dit q al- est varti cherchant à s unir avec le gi di- ral Kalédine. , ise La puissance des maximalistes a Pe qrade serait renforces et la situation province* ■Incertaines. Des émeutes ve" raievi eu lieu dans plusieurs grandes m- ieSm r*? LES NEGOCIATIONS ENTRE , ES PARTIS re- i is- sur les instances de l aruon des c lu af-- nots, les négociations ont été entamea vue de terminer la guerre civile et de c înt f./aer un gouvernement comprenant les partis socialistes, même les maxi listes. On propose un armistice de ,nr jours aux opérations intérieures. Penc an les négociations, l'union des cheminai ;a" télégraphié de suspendre partout la g des'chemins de fer. ion La paix est la note dominante lancee ont tous les partis socialistes. îlot i_es rapports de Moscou publies pa bra ({ jjjeio Naroda » signalent qu'au cour: V5S troubles sanglants, il y aurait eu c dc mille tués. L'Ecole militaire a ete env, jjjc et un grand nombre de candidats offic la tués. orî- LE CENERAL KALEDINE EST MAI" °i- DU DONETZ te), e » Londres, 17 novembi ►ou- Bien iCjuo la grève des leléoTaphitie^ de Petrograde soit terminée, on est sans i ître velles récentes dans les milieux officiel ■la^t Le dernier télégramme de sir George Iff chanan, ambassadeur die Grande-Breta; mi- était daté de lundi 12 et est arrive ici c >ec- la nuit de jeudi à vendredi II indiquai' ird. coniffuement que tout allait bien et qu L à situation n'avait pas changé. Dans un message antérieur, l'amba fia- deur d'Angleterre pa,rle de la présenc< ce Kenrensky à Gatchina, en compagnie tre général Alexeieff et de .Savinkoff, son au! nistre de la guerre. « Le correspondant du « Daily Chrome de à Petrograde, dans une dépêche portant ie. date du 12 novembre, décrit oe cu'il a > lir au cours d'un long voyage qu'il fit à tr ies vers le Causaoe • ,es Peu de temps avant le soulèvement d Cosaques des territoires du Don. de Kouba en de Tver et d'Astrakan, les Kalmouks d ja- steppes et les tribus montagnardes de Da-gc >es tan, avaient forme une ligne composée d' [é- rites autonomes avec un gouvernement féd >£_ rai commun sur tout le territoire entoe n mer Caspienne et la mer Noire. Cette lig" garantît actoellement l'ordre sur ces ter ir- toires. ir- Qunt au général Kaltdine il a. rétabli l'ord tiens le district minier du bassin de Done ni- Le Congrès des Cosaques qui siège en >té moment ii Kief, prend complètement la situ tion en mains, a arrêté le conseil de l'Ukr; ir„ no et a mis fin à la tyrannie des bolchcvil On entend partout des critiquas acerbes s la faiblesse de Kérensky et partout on e ct prime publiquement le désir de posséd m- enfin un gouvernement énergique. A Kharkoff, à Koursk, à Orel, l'ordre règ les d'une manière à peu près absolue. ni- m. LA PREPARATION D'UN les GOUVERNEMENT D'UNION SOCiALISI té, Petrograde, 1G novembre. Ï16 ,n. La situation demeure toujours très cha tique; les bolcheviks semblent toujou )X1i être maîtres de la ville mais leur pouv.: le commence à chanceler. La demande d'un gouvernement d'uni' socialiste et le désir de voir cesser au pl î_ tôt l'effusion de sang déjà considérab 'j0, grandissent en même temps ct devienne a^." universels. ait Tous les partis socialistes se sont réui en un comité afin d'élaborer les pians d'i iix nouveau gouvernement. C'est dans cei ns, ottente que la grève des cheminots a 1 être ajournée. Il semble qu'il soit très d es ficile d'aboutir à un accord, n Le journal (ie Maxime Go; Ui, dit ijuc ' i bolcîlêviks, en acceptant de former -g e- gouvernement do coalition socialiste, a 3ils rejeté la responsabilité de la continuati. in3; dp 1a. guerre civile sur le comité, de défer :ir" irévolutionnaii-e et sur l'état-major de 1 ,e0. rensky, qtniant les cosaques contre le pe et pie. leu Les autres journaux non bolchevistes sent que la nation n'est pas disposée à £é- soumettre ni aux bolcheviks, ni à Kerei L,, kv, ni à Piod'^iauko ou à Kaledine. ■— (T ie« dio.) de * m de los Les nouvelles sur M. Kérensky sont cc iU_ tradictoires. Les uns annoncent qu'il i , " à Moscou, d'autres sur le front sud-oue — (Radio.-) LES COSAQUES VAINCUS l0rî A ALEXANDROVSK uni pe- Petrograde, 14 novembre Hier une bataille s'est livrée entre 1 troupe» de Kelrensky et l'armée maxin liste à la gare d'Alexan.drovsk. Les bolcl viks auraient eu l'avantage et ont occu :§ Aïexandrovsk et Tsarskoie Selo. Les Co; ques ont été obligés de battre en retraite ont perdu près de 1.500 hommes; ies per nsn révolutionnaires atteignent 200. Des barricades s'élèvent dans les qu tiers ouvriers de Petrograde et des tr; chées sont creusées tout autour de la ide pi taie. Plusieurs navires de la flotte de Baltique sont arrivés dans les eaux de 1 de trograde pour prendre part aux operatic u ,i contre Kerensky. — (Radio.) des ^n remarquera la date ancienne déjà nte cette dépêche.] Hré L'ANARCHIE EN FINLANDE u'il Londres, 16 novembre. — Les jourm ■né- publient un télégramme de Coper-hag daté de vendredi, da correspondant à 1 tro- paranda du Berlingske Tidpnde, lequel des nonce que la greva générale comrnen a}1- mardi à Helsingfors s'étend maintenant vil- pays tout entier, y compris les chemint tes communications par chemin de arec Petrograde sont interrompues. La dépêche ajoute qu'hier, les soeialii d'Ilelsingfors ont fait un coup d'Etat '<Ui- avec l'aide de soldats russes ont occi en le télégraphe ?ns~ ',ous i Autour Se Passctaflaele s a — NOUVELLES POSITIONS CONQUISE Par (Officiel brit.) Aprr.s-mid le Une opération a été exécutée avec suc [ Jp à la fin de la soirée d'hier vers Passcli 3 ® daele pa r des détachements des bataill 'ehUip du Hiqhland, du Berkshire et du Lanc ■ hire. De nouveaux éléments des défen ,erS ennemies sur la crête principale au n du village ycompris une ferma fortem "RE oaanisée sont tombés entre nos mains a un certain nombre de prisonniers. Ncrus avons, en autre, légèrement ava c- notre ligne en certains points à l'ouest ■ de cette localiic. îou- L'artillerie allemande a, de nome s. montré de l'activité toute la nu.it sm Bu- front de bataille. Le bombardement en me, mi a été particulièrement violent dam uns secteur de Passchendaelc. ; la- i0îl e la Pendant toute la journée, nous av consolidé le terrain conquis hier soir ssa- yerd, ct au, Nord-Ouest de Passchcnda : de Les batteries allemandes ont encore du très actives à l'Est ct au Nord-Est d'Yp mi- Ce matin, les. troupes écossaises réussi un coup de main au Nord de la le » vière Scarpgn AU FRONT ITALIEN Eciisg S'oie tOQtailve I depessaoedela Pavi NOS ALLIÉS Y CAPTURENT PRÈS DE SAILLE PRISONNIERS la Officiel. Rome, 17 novembre. II Du plateau d'Asiago à la mer, sans ai a" cun égard pour les pertes qu'il subit, l'ai versaire renouvelle ses attaques contre ne es positions montagneuses et ses tentative n, Vour forcer, dans la plaine, la liane de l es Piave. f" Avec ténacité, nos troupes opposent l'ennemi, supérieur en forces, une défen; fa efficace et le contre-attaguent avec un mo ie dant admirable. ri- Pendant la journée d'hier, on a cov battu depuis le mont Fior jusqu'au moi re Castelgombert, au barrage de S an-Marin ;z; au mont Prassolan et nord de Quero, long de la ligne Rooca Cisa-mont Cornell jj] fond du val Piava. LS. Dans la. plaine entre Salettuol et Sa; ht Andrca-di-Barbarano, à l'aube, t'adversai• x- a forcé le passage du fleuve. Sous la pr er tection de l'artillerie, ses trouves sont pa sées sur la droite, à Folira et à Fagarc. ne Les premières ont été anéanties par not artillerie cl par une contre-attaque imm diate de la brigade de Lecce (265e et 266e r qimentsi. Les survivants, plus de 300, do-, 10 officiers, ont été capturés. Contre celles, plus nombreuses, qui o. 0_ vassé dans la seconde localité, une actic rs décisive et puissante a été exécutée par ,ir 5i° division dont les troupes (brigade N vare, 1j3° et 15 i- régiments) et la 3° bt )n oade de bersagliers (17° et 18° régiment QS ont rivalisé de bravoure. A la fin de ie journée, de nombreux cadavres ennéni T ' jonchaient le terrain. Un bon nombre < prisonniers, environ 600 hommes de tro - pes et 20 officiers, étaient capturés et l ILo survivants acculés au bord du fleu x11 étaient battus par notre artillerie qui c tr avait en outre leur retour sur l'autre rit Dans la courbe de Zansûn. l'ennemi c 1 contenu dans une zone de plus en pl étroite. Sur t-i cows ir.térU'i'r d'.' la Piavc, la.ni U1 ri ne royale coopère à la défense avec s< nt aviation, ses batteries flottantes, et fixes on ses embarcations légères. :se Favorisée par les conditions atmosphé ques, notre aviation a pu développer ef u- caceinent son action contre les rassemb ECHOS ,n- Ls sculpteur- 'Radin est mort si Après une courte maladie le statuai Rodin est mort à Meudon samedi mati Auguste Rodin était né à Paris en 18-Vers 1862, il travailla à l'atelier de Bar et s'adonna à l'étude la plus rigoureuse modèle vivant. Il suivit ensuite les leço de Camer-Belleuge. Son talent s'affiri les dès 1875. Deux ans plus tard, il expos; ia- sa figure de 1' « Age d'airain ». Parmi £ ie- œuvres les plus connues, on peut citer ipé groupe énorme d' « Eustache de Saii ia- Pierre et les bourgeois de Calais », éri et dans la ville de Calais en 1895, la stat tes de Balzac, le monument à Victor Hugo, e Rodin avait résolu d'offrir ses œuvres xr- l'Etat, sous la réserve qu'elles serais lu- exposées à l'hôtel Biron. Ce projet don •a- lieu à de vives discussions à la Chaml Ja des députés et fut enfin accepté. <www ►as Equipements Tous les officiers belges s'habillent s'équipent, à des prix raisonnables ci Lévv, ft, boulevard Saint-Martin, à Par fournisseur du Ministère des Colonies Belgique. (Visiter ou écrire}. IUX wvw» ue> L'Académie des lu&cripliens 1a" ct Belles-Lettres 211- cée vient d'élire,en remplacement de MM. Ni au Valois ct Michel Bréal, décédés, deux me Hs. bres nouveaux dans la personne de M fer Langlois et Chabot. M. Charles-Victor Langlois qui occupc tes iQ fauteuil de M. Valois, est l'éminent ch; et, tiste et historien, ancien professeur à ipé Sorbonne, actuellement directeur des ; chives nationales. — M. l'abbé. J.-B. Chabot, très savant orl taiiste, est le fondateur d'une patrolo; orientale qui fait grande figure en face ; patrologies gx-ecque et latine de Vienne do Berlin. Il travaille depuis de longi années au « Corpus » dos inscriptions séi .S tiques que publie l'Académie des insertions et belles-lettres. vwvw ^ 'Avis aux perniissiorwairc: s ns Dû passage à Paris ne manquez j d'aller déjeuner ou diner au Restaur; ses saulnieri 161, rue Montmartre. Le rend ~>rd, vous des Belges. ent ****** vec Tour nos interprète: ncé Les instructions leur demandent de maintenir le prestige de notre armée f la correction de la tenue et la manière au, vivre. Les instructions omettent, par ci le tre d'en fournir à nos interprètes ne- mo'vens financiers Tous, depuis trois a.: le suppléent de leurs ressources à l'insu. sauce évidente de leur solde. Ils v< draient voir le gouvernement s'intéresse; ons leur sort. Devons-nous ajouter que ne au trouvons leur désir absolument justifié etc. vwiaa été UN SOUVENIR DU TEMPS DE CUERRE res. faites-vous faire un beau portrait chez ont photographe bruxellois Dupont-Emera. i ri- ateliers d'art sont 7, rue Auber, Paris (c rière l'Opéra). Ses prix sonî avantageux. les debuts oe m. clemenceau On ministère raisonnable î De notre chroniqueur parlementaire ; 1 — — — Aux journalistes qui le guettaient, jeudi, à sa sortie de l'Elysée, M. Clemenceau lançait cette brève déclaration : « Je veux faire vite et raisonnable ». Le ministère a été constitué en moins de 48 heures; c'est une belle vitesse. Peut-on, d'autre part, sans parti-pris, contester que l'équip'e ne soit « raisonna-l_ ble » et dans l'ensemble, et par chacun (Ç de ses membres ? ■ s On avait reproché à M. Clemenceau, lors a de la constitution de son précédent cabinet, de ne s'être entoure que de comparses : une a tête énorme, disait-on, sur des membres •e d;> nain. Il serait injuste de lui faire le r- même grief, cette fois. Des hommes comme M. Pichon, comme M. G. Le y gués, com-i- me. M. Jonnart, comme M. Clementel, com-it me M. Klotz, comme M Jeanneney, ne peu- з, vent être traités de comparses. Ce s-ont des \c personnages auxquels leurs états de service j. ont valu la réputation d'hommes « raisonnables >>. Quant à MM. Ccilliard, victor i3o- i- ret et Henri Simon, ils ne se sont encore *e révélés que dans les grandes commissions, s- Mais leurs travaux permettent de leur faire s- crédit. Enfin, M. Clemenceau a. eu la sagesse de garder les deux ministres non par-re lementairesy MM. Loucheur et Claveille, et é- même de faire appel à un nouveau techni-é- cien. M. VillegTain. Tout cela mérite bien il Fépithète de « raisonnable ». Et cependant, le ministère Clemenceau 11 c'est M. Clemenceau. Celui-ci apparaît >n comme le chef, la tête, et non simplement comme le1 président. Le programme du °: nouveau cabinet ne sera point un compro-mis entre ses membres; ce sera le program-■*') me de M. Clemenceau. Il a été accepté d'avance purement et simplement. C'est ce-ls lui que le sénateur du Va.r a soumis, ces derniers mois, à l'opinion publique par ses u~ articles et ses. discours. _ c\ Les ministères qui se sont succédé, de-L'e puis la guerre, s'étaient plus ou moins for-n~ més.sur une idée : l'union des partis. INT. r'. Clemenceau a-t-il rompu avec cette tradi-? tion. comme, le prétend M. Alexandre Va-renne ? La droite n'est pas représentée dans son cabinet; les 'socialistes ne le sont ' " ya,S non plus. A cela. Ifs rfmis du président" ,i du Conseil répondent que ce sont les so-' ' cialistes qui se sont exclus d'eux-mêmes, rf_ puisqu'un portefeuille avait été offert à M. f/_ Laval qui l'avait accepté sous la réserve da |e„ l'approbation de son groupe. Ils ajoutent que M. Clemenceau ne s'est point préoccupé de faire leur part aux groupes, mais -* seulement de s'entourer de collaborateurs décidés à seconder ses efforts avec intelli-! gence et dévouement. y M. Alexandre Varenne reproche au cabinet de n'être point davantage un gouvernement d'union républicaine. Pour repren-' cire une formule qui fut appliquée au mire nistère Méliac, avec lui le fossé semble se и. creuser au centre même de la majorité républicaine de la Chambre. Mais ce n'est yê qu'une apparence. On l'a bien vm lorsque lu les tiois ministres radicaux-socialistes, ns MM. Lafferre, Xail et Henri Simon, sont. aa ailés solliciter l'investiture de tour groupe, jit C'est par 59 voix contre 26 que l'autori-es sation de collaborer avec M. Clemenceau ce leur a été accordée. Quel revirement en vingt-quatro heures, et comme l'on com-prend que M. Debierre, président du co-°e mité de la rue de Valois, ait manifesté son tc mécontentement en termes bruyants ! à <( L'expérience sera courte; nous ferons de notre mienx pour quVlle s'achève vite », na écrit M. Marcel Sembat. Parole imprn-,re dente ! M. Alexandre Varenne rappelle à ses amis que ce sont eux qui sont responsables de l'avènement de M. Clemenceau au pouvoir : « Imorévision. l'autre soir, où sur le coup de neuf heures, on a donné à ct Painlevô le croc-en-jambe final, écrit-il. ez Mais surtout imprévision, il y a deux mois, quand rompant sans raison sérieuse un3 cle tradition constante de la guerre, on a cru devoir refuser à Painlevé un concours qu'on n'avait marchandé ni à M. Brian.d! ni à M. Bibot, ce gui peut-être a contribué à nous conduire au tourn3nt dangereux; -, où nous sommes. » Une opposition systématique et pas-sionnée des socialistes au nouveau cabinetl serait d'une imprévoyance plus grave encore, car elle serait le cinfeut de la majo*. TliL Y' A. YIREY. ^mm —wwv* ' - m \ Lts é Mis £ DOMnilEimiGE ÎP- Malgré (oui, les vivres nécessaires serenfî ' assurés â nos compatriotes •cLS lnt cet hiver ez- Lo bruit avait couru dernièrement à Pa ris que le. ravitaillement de la Belgique et}, : des départements français envahi6 était, devenu insuffisant ; les fonds prêtés par la gouvernement américain seraient épuisés et les Etats-Unis ne feraient plus rien poui», sauver la population civile de ces malheu-»i .reuses contrées. A la suite de cette rumeur,) ,os ie président la la « Commission for thie Re-; liei of Belgium » a publie la note suivanitai que nous lisons dans le Times : )u- • à <( Toute la question de lanourriture de lal us population civile de la B elgîque et du 1 Nord de la France se résume en une question de tonnage maritime. Les 575 millions , de francs prêtés par les Etats-Unis à la Belgique et à la France pour mener à bien ,}? cctte œuvre, ne sont pas dépensés ; rien er n'a prouvé que cette somme fût insuffi-sante ct il n'y a chez le gouvernement amé-

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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