Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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03 September 1915
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s.n. 1915, 03 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7m03x84k6q/
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21e AN NEE. —- Série nouvelle. - N° 295 te numéro ! 10 Centimes (5 CE8TMBS AU FRUIT; 'Vendredi 3 Septembre 1915 rédaction ^administration fflt» rse il !« Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n-14,05 Bifsstesp : FSEHÂN3 lîEîEAî foules les communications concerrstLn la rédaction doivent être adressées 98*f rue de la Bourse, Le Havre* LONDON OFFICE: 21,Panton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS ^ France 2 fr. 50 par mol», » 7 fr. 50 par trSroestJ*fc Angleterre.... »2sh.6d. par mois. » .... 7sh.3d. par trimestPd Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3 75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. à ..9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal au Havre ou à Londres Annonces 4' paget Ofr. 40 la ligne Pemesannonces4* page:Ofr.30ialigne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, ruede ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Onatldien beloe paraissant au liavre Une voix d'outre-tombe Le maréchal de Moltke démontre la perfidie de l'Allemagne à l'égard de la Belgique Avec le cynisme qui lui est propre, l'Allemagne persévère dans la voie du men-»oiige et de l'imposture. La théorie des traites les plus solennels considérés comme « chiffon de papier » est connue. L'Allema-pie a foulé aux pieds son honneur et sa Signature. Et elle s en est vantée. Depuis, les dirigeants —' ah f comme Salandra a ea raison de les appeler « de pauvres petits tommes d'Etat » — s'attachent à démontrer que... c'est la Belgique, qui, avec l'Angleterre, a voulu la guerre f Oui I la petite Belgique qui, en pleine période do réorganisation militaire, pouvait à peine, te i août, mettre une armée de campagne je 100,000 hommes en ligne, avait formé le Sossein d'attaquer la formidable Àllema- re ! L'Angleterre qui parvenait le 21 août, réunir une'soixantaine de mille hommes, bous les ordres du maréchal French, était île connivence avec la Belgique pour accomplir ce forfait'! Et l'Allemagne, qui avait elle,depuis plus do trente ans, forgé le plus formidable armement qui ait jamais été conçu, dont les arsenaux "regorgeaient de canons lourds et de munitions; l'Allemagne qui disposait (l'une armée de plus de dix millions d'hommes, de quantités innombrables d'avions, t dirigeables, de sous-marins, dont les ines distillaient les gaz empoisonnés et tes liquides incendiaires, l'Allemagne qui avait déclaré à l'Autriche, lo jour de son Ultimatum à la Serbie, qu'elle la suivrait dans la guerre, l'Allemagne a été attaquée par la Belgique et l'Angleterre ! Telle est l'histoire qu'on essaie de faire croire non aux petits enfants de Poméra-ni'e, mais aux nations neutres. Ce serait bouffon, s'il pouvait êtro question de riro en ce moment. Cependant cela est ! Cela est, à l'heure même où la presse allemande, en publiant des documents que la... mettons la distraction d'un.... mettons d'un fonctionnaire a abandonnés à Bruxelles à la portée des cambrioleurs d'Outre-Bhin qui y séjournent momentanément, donne ette-rqême — le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » le constatait hier encore — le plus éclatant démenti à l'accusation ridicule de la préméditation aggressive de la Belgique. Bien que ces documents établissent la loyauté et la neutralité indiscutable dé la Belgique — indiscutable surtout à l'égard de l'Allemagne — la presse et les diplomates allemands continuait à prétendre que !a Belgique a conspiré avec l'Angleterre pour préparer une guerre contre l'Allemagne ! Un de leurs arguments est que la Belgique a mis tout en œuvre pour défendre efficacement sa neutralité. - Sains compter que la Belgique était obligée de ne rien négliger dans ce but, qui donc n'a cessé de l'exhorter à se mettre en état de défense ? C'est l'Allemagne. Dans leg articles qu'il a consacrés, il y a trois mois, au fameux rapport secret d'Emile Ban-ning, le « XX" Siècle » a. démontré que l'Allemagne avait,de tout temps, insisté auprès Bu gouvernement belge pour que la Belgique fut mise.à même de défendre efficace ttient sa neutralité. Les hommes d'Etat, la presse allemande, les attachés militaires allemands, ont toujours invité, de la manière la plus pressante, notre gouverne-nient à renforcer l'armée et à construire tles forteresses. " 11 n'y a rien de plus méprisable que d'accuser maintenant le gouvernement al la nation belges (Savoir comploté contre l'Allemagne », disait, ïl y a quelques jours, sir Edward Grey répondant au discours du chancelier Bethmann-Hollweg. On le croira d'autant mieux que parmi ceux qui ont le plus vivement insisté pour que la Belgique renforçât son armée figure le grand homme. le dieu des militaristes allemands,celui qu'aucun d'eux ne songera à récuser : le maréchal de Moltke ! Un heureux hasard vient de nous faire retrouver les conseils de Moltke dans une brochure écrite Par le colonel baron La-hure. aide de camp du roi Léopold II. suites conseils de celui-ci et à la suite d'un voyagé qu il avait fait à Berlin, en v1890, avec son souverain. Cette brochure, nnmé rotée, avait un caractère confidentiel. Léopold II oui ne se décourageait jamais, bien (lue très marri d'avoir vu échouer tous les efforts qu'il avait faits en 1887 pour faire aboutir le projet du comte Adrien d'Oultrc-iïiont établissant le service personnel, avait recommencé «a campagne en faveur de celui-ci.M. Beernaert avait fait voter par les Chambres les crédits nécessaires à l'établissement des forts de la Meuse; mais il avaiî renoncé, à la dernière minute, à faire voter le projet de loi sur le recrutement de l'armée. Le Roi avant alors décidé de recommencer sa campagne en faveur du service personnel,avait orié le baron Lahure, après (ion retour de Berlin, d'exposer en une brochure confidentielle — elle fut tirée à vingt exemplaires et remise à quelques généraux et aux principaux hommes politiques— ce 'iu'il avait appris en Allemagne et notamment Ce que lui avait dit le grand homme Se guerre qui s'appelait de Moltke. Le colonel baron Lahure v reproduisit en c«a termes la conversation qu'il avait eue ûvec le maréchal, à propos des fortifications de la Meuse : — Mais peurcsKoi voulez vous fortifier ia Meuse ? dît de Moltfce, — Monsieur le Maréchal, répond la baron Lahure. nous faisans ces fortifications ficiir montrer, pendant la paix, notre ferme volîiité de garantir notre indépendance, e! pour avoir, en cas de guerre, dC3 pointa d'appui oour notre armée. — Votre armée, réplique le maréchal, dans les conditions ou elle se trouve l'armée que vous notivez mobiliser, sera des le début employée à Anvers et dans les forts lie la Meuse. Vcus n'aurez pas d'armés pour les opérations ou ce nus vous aurez sera si netit que... Mais que voulez-vous faire sans armée d'opérations ? reprend le maréchal, vous savez bien que c'est l'armée d'opérations «ui décide du sort de l'éîat-major bien Plus qu une position fortifiés. Une partie au moins ds vos fortifications de la Meuse semble être dirigée contre nous, et cepen dant, vous n'avez rien à craindre de notre :ôté ? Vous avez à craindre votre autre voisin.Ces fortifications seront une charge pour t/ous aussi longtemps que vous ne pourrez pas mo&iiiser plus de 78,G00 hommes, ce que vosss ne pourrez faire qu'en prenant les mesures pour le recrutement que votre armée réclame. Je sais très bien que personnellement vous vous êtes beaucoup occupé de la question mais malheureusement vos démarches n'ont pas eu de résultat Je vous l'ai delà écrit dans le temps, vo tre pays a tout intérêi à créer une forte organisation militaire et je crains que la Belgique ait un Jour à regretter de n'avoir pas compris cette nécessité ! » Hélas ! le maréchai de Moltke avait vu clair pour nous. C'est seulement dix-neuf ans plus tard que le service personnel était voté, et il fallut vingt-trois ans pour que l'énergie résolue du baron de Broqueville nous dotât enfin du service général ! Et c'est après tout cela que l'Allemagne et ses politiques essayent do faire croire aux neutres que c'est "la Belgique qui leur a cherché noise. ! Non I la Belgique n'a pas voulu attaquer l'Allemagne, mais celle-ci, suivant la théorie développée par M. vo» Jagow,cherchait, elle, à supprimer les petits pays. M. von Jagow a ergoté L ce suiet. Sa conversation d'avril 1914 a trouvé, depuis, sa répercussion dans un article que M. Oncken, professeur à l'Université d'IIeidelberg, consacrait aux petites nations 'au mois de septembre suivant, dans la « Suddeutsclie Mon.a-heffte », la revue du professeur Hans Del-bruck. La thèse de M. vorrlagow s'y étale dans toute son impudeur et sa voracité : - « La destinée des grandes nations est chose trop impartante cl placée trop haut pour que celles-ci ne soient pas obligées de fouler aux pieds L'autonomie des petits peuples qui ne sont pas capables de se protéger eux-mêmes. » M. Oncken peut être rassuré : la Belgique saura dans l'avenir s'inspirer des nécessités qu'il invoque. Pour le passé, les paroles du maréchal de Moltke attestent toute l'hypocrisie de l'actuelle diplomatie allemande quand elle essaie de faire> croire que la Belgique voulait s'én prendre à l'Allemagne ! Le leîie contre ftleooliie ei France LE MONOPOLE DR LA VENTE DE L'ALCOOL DÉNATURE Paris, lo 30 août 1915. Le meilleur moyen d'accentuer vigoureu-, sement fa lufcie aotilre l'alcoolisme, dè dés ,r-mer les résistances tes plus opiniâtres, etwt d'atténuer par des mesures appropriées les funeste» effets qui peuvent résulter pour des intérêts régionaux très respectables du ',iit de kt..diminution de la consommation de l'alcool.Depuis longtemps, on cherche dons les emplois industriels un débouché important pour les alonois d'industrie, A remplacer l'essence de pétiole, produit étranger, par un produit national, dans nombre d'usages quotidiens, tels que chauffage, éclairage, force motrice, etc. Nombreux .sont les Congrès et les Coriimiesions parlementaires et ex;n parlementaires qui, depuis 1902, ont. étudié cette question d'une façon tout à fait complète.Quels résultats ont été obtenus ? La quantité d'alcool soumise à la dénaturation pour servir à des emplois industriels a passé de 354,598 hectolitres eu 1903 il 724,249 en 1913. C'es' tin progrès très appréciable, mais qui est loin de répondre aux espérances conçues. La commission d'enquête nommée par la Chambre en 1907, et qui fut présidée par M. Ribot, a mis en lumière la cause principale de celle lenteur : l'instabilité des prix. Il faut assurer la fixité de l'alcool au prix le plus réduit si l'on veut lui donner toute son importance dans les emplois industriels. Or, le prix de l'alcool est. extrêmement variable, et, mn'heurenserrïeiit, ces fluctuations ne sont pas toujours dues aux lois naturelles de la production et de la consommation. De 1901. à 1913, on constale des écarts de prix variant de 10 â 100 %, ce qui devient une cause profonde de trouble et. d'insécurité pour une industrie qui emploie de grandes quantités d'alcool. En voici quelques exemples : en 1901, le prix moyen de l'alcool en Bourse à 90 degrés était, de. 28 francs ; en 1902, de SI francs ; en 1903, de 43 francs, lin 1910, il monte à 52 francs ; nuis en 1911 ej 191?, à 50 francs, wir redescendre, en 1913, à 42 francs. Est-il possible de remédier à ce grave inconvénient ? Certainement oui, puisque le problème a été résoJu en Allemagne et qu'il en est résulté un essor considérable de l'emploi industriel de l'alcool dans ce pays : mais, par contre ,un préjudice sérieux porté à Sa fabrication française des produits chimiques et pharmaceutiques à base d'alcool. Quel a été le moyen employé par nos ennemis ? Vers 1897, les distillateurs industriel et agricoles résolurent de fonder un vaste groupement syndical en vue de la vente en commun de leurs alcools. Celle union syndicale cédait loute sa productior» au groupement des rectificateurs connu sous le nom de « Centrale fur spirilus Wer-wertung » (Société centrale pour la mise en valeur de l'alcool), et c'est celle dernière société qui devait se charger de la vente dans les meilleures conditions. Tous les efforts de eetfe organisation, définitivement fondée en 1899. furent emplovés développer les emplois industriels de l'alcool, en abaissant le plus possible les prix, tout en en maintenant la fixité Ile furent rapidement couronnés de succès. Une organisation semblable est-elle possible en France 7 C'est fort douleux, en raison de la divers'té extrême des sources de l'alcool. Chez nos ennemis, il n'y a pour ainsi dire que de l'alcool d'industrie : chez nous, il en existe plusieurs sortes dont les conditions économiques de production et de destination sont fout à fait différentes. L'enquête très complète menée, en 1907, par la cemimission parlementaire que présidait M. Ribot, a montré les difficultés de grouper tant d'intérêts divergents II semble bien que seul l'Etat puisse réaliser une œuvre analogue à celle de la Centrale allemande, et c'est en somme à cette conclusion qu'était arrivée la commission. A. VîREV. Une défaite pi en présage d'autres î IlilIISilÉillBli II LES PIRATES NE TORPILLERONT PL-US SANS AVERTIR ET SANS ASSURER LA VIE DES PASSAGERS | Sur instructions de BeiUn, M. Eerns_lor(j a notifié à M. Lansing que l'Allemagne accepte le principe, posé par les Etats-Unis, que les paquebots ne seront plus coulés sans avis préalable et, sans que soit assurée la vie des passagers, <1 condition que ces paquebots n'essaient pas de résister ou de s'échapper. Pour qui. se rappelle les termes catégoriques dans lesquels, lors de sa réponse précédente, le goitaerneme.nl allemand avait écarté cette proposition, il parait manifeste que l'Allemagne désire avant tout s'éviter de nouveaux ennuis el se concilier l'amitié des neutres. On continue à affirmer que c'est après une lutte liés vive que le kaiser el le ctUifu eHer ont réussi à faire prévaloir dans cette, affaire leur tendance ' conciliante inspirée par la nécessité sur la politique belliqueuse de l'amiral von Tirpitz. Après six mois /Pune guerre qui n'a donné aucun résultat, l'Allemagne est donc obligée de renoncer aux méthodes monstrueuses dont elle attendait tant d'effets. On estime dans l'entourage du président Wilson que si même la solution définitive de l'affaire du Lusitania n'est pas donnée comme on l'espère encore, les Elats-Unis auront remporté pacifiquement, sur l'Allemagne, la plus grande victoire de la présente guerre. Il est permis de < mire que celte défaite de l'Allemagne n'est que le prélude d'autres qiù seront plus désastreuses encore. La Etes! te Mrs arais coiials • Ge'j-x-là sf sont donc ôtnwgsmeét trompéà —7 n-.Ans :)vk»n-s o.u-*si nos f/i^ââ-sles — qui ont en» et aifirmé q\m la -préparation militaire était chos:: inutilement dispendienst' dans tes eo'n-ries rt rpie les questions teiri-fcori-aîes rclo/tives aiux passassions <Tontiv-inor devaient se ivgiei : via- le tapis vert de la diplomatie européenne. L'événement a «démontré qur partant où Tan se trouve en contact -avec l'Allemagne, il faut être en mesure de -défendre son bien comme arâs&i de reconquérir,au moment propice, ce que de pénibles tractations ont à cks heures douloureuses arraché à no* flanc?. Pour rester dans Tordre colonial, ne fût-ce pas le cas de l'Afrique équatoria.le française voisine du Kamerun, comme celui du Congo belge, dans les régions des (Ir.inds Lacs : Tanganika et Kivu, comme enfin celui du Portugal dans le sud de la province d'Angola ? Plus d'Iatefiiaiionaîe aveo les âiiaÉs! LES <»I VHIERS PAPKTIILÎÎS ANGLAIS DECIDENT DE BOYCOTTER LE TRAVAIL AUSTRO-ALLEMAND. Le puissant syndicat ouvrier britannique de l'industrie du papier vient de prendre, parmi les trade-unions, l'initiative d'un mouvement de boycottage complet du travail austro-allemand. Une tentative de fédération ayant été récemment feite en Suisse pour faire renaître l'organisation internationale des trade-unions, le syndicat des travailleurs du papier a voté à l'unanimité une résolution par laquelle il s'engage à « no jamais plus avoir de conférence avec les représentants des nations qui ont acclamé l'assassinat en bloc des 1,400 hommes, femmes et enfants sans défense de la m Lusitania ». Les travailleurs du papier désirent en outre maintenir les relations internationales avec les travailleurs des nations civilisées et ils proposent de tenir à Londres ou à Paris une conférence qui constituera un nouveau secrétariat international dont seront exclus l'Autriche et l'Allemagne. Cette proposition a été. communiquée à toutes les sociétés affiliées. Un orphelinat pour les enfants des soldats décédés ftWWWlt Sous le patronage du roi et de la reine des Belges el. do ta "duchesse de Vendôme, on vient de fonder une œuvre charitable, sous le nom de « Home for Belgian Or-phans », qui se propose de réunir une somme do 0,250.000 francs afin de fonder en Belgique un orphelinat pour les enfants des soldats morts pendant cette guerre. Le roi des Belges mettra à la disposition de ce comité une série de films très intéressants, qui donneront une image fidèle de 1q guerre en Belgique, tandis que la duchesse de VendOme se propose de donner dee conférences dans différents pays pour y former des comiiés. Siègent au bureau ; Pour l'Angleterre, l'archevêque de Westminster et l'évêque de Birmingham ; pour la France, la Russie, le Japon et la Belgique ,!es ministres de ces pays à Londres ; pour les Pays-Bas, M, Gustave van Kalclten, directeur du Musée d'art religieux Ci n rtem. Pourquoi nous sommes sûrs de vaincre >iCKfr ■ INTERESSANTES DECLARATIONS DU | SOUS-SECRETAIRE D'ETAT ANGLAîfc AUX AFFAIRES ÉTRANGÈRES. Lord Robert, Crcil, fils de Vaiïciert premier ministre lord Salis bury et souA-secrétaiïe &Eiat ai*# Affaires étrangères dans le cabinet Asquilh, où il représente Péléttumt con-sçrvaleur, vient de résumer en quelques /or-mules Saisis "nie.s les rtâsow pour les-\ quelles les Alliés sont sûrs de la victoire. Voici ki conclusion de ses déclarations que M. G. de Manière rapporte dans le Petit Pïprisfen du 2 septembre : ' « Nous veineron-s, parce que nous scions les plus n-ornbreux et les piut± riches-. Je Misse, à des se.: n, de côté les facteurs moraux de la question et je veux oublier la valeur dft nos soMéte, îa justice de notre cause. Noîts vainerotts, parce qu'au moment où l'effort de PAilemagne s'épuisera, le nôtre donnera, sœ pi>em effet, parce qxCà rinetëwt où le dernier homme valide die- l'AMeroagne retjoirwïria son régiment décimé, des milliers eA, des milliers d'hommes se lèveront en Russie et en Angleterre, qiïl sont, les grandes réserves do l'avenir. Nous vaincrons, parce que le jour où TAT-Lsmegne, ne jïéut vivre iiirancsArement que sur ses propres ressources, puisque son commerce productif avec l'étranger lui est interdit, aura» demandé à son peuple son dernier £eu, ce jour-là. les Ailiés recevront encore, par leurs ports restée ouverts, en< échange de leurs produits, l'or dSu momie en t.ier. li ne suffi \ pas de faire h tour de bras des emprunt, fussen:î-Ms. de 500 millions de livres sterling, comme le dernier <jue vient de tenter l'Allemagne; ce n'est pas façon de s'enrichir crue de s'empi^rt-er à soi-même; iil ne suffit pas, non plus, de vouloir acheter <i tout prix. N avez-vou» pas remarque que l'Allemagne, q-ui s'était montrée si désireuse d'acheter la récolte dfo céréales de La Roumanie, au dernier moment, s'est aibstenue d'en prendre livraison ? Enlace la demande d'achaf, et cette dernière résolur lion, que sN-sl-il donc présente ? La note à i-ayer... peut-être ? Tout cela, il n'est pas un Anglais qui ne Je saiche. ; °us pourez dire que notre inébranlable foi en- la victoire, nvtre certitude absolue du succès est basée non pas sur des motifs seritimentawr, masi sur des faits et des calculé que La Ionique de Vavènir ne peut dé- Iri i Cif . Nous avons !out'pour nous : ïa valeur de nos troupes, le nombre, rargent... Qu'en France comme en Angleterre, dons oee deux pays aujourd'hui liés par Je dévouement et l'héroïsme, demain pnr 1a victoire, on veu'i'lîe bien a jouter à ces gages de triomphe cet «uîiine : la patience, u Appel aux Belges )K)f—— LES VACANCES DU SOXJ3AT BELGE EN ANGLETERRE Tel est le titre sous lequel vieiît de se constituer, â Londres, l.'-;i nouvelle Œuvre eu treiprise -au •pi'ofit des .sofi<tats qui ont certes tous, après une année de rudes combats,bien, mérité qiuelq-wes jours de calrne et de dépassement.On sait en effet, que nos soldats peuveaii actuellement obtenir des congés à la condition qu'ils possèdent la somme d'argent nécessaire à leur séjoiir en Angleterre ou qu'ils puissent y être reçus au sein de leur famille t,\ilée. Un home va être eréé qui permettra lie réunir un. certain nombre de, soldats Isolés r.'ayant aucune famille .pour les recevoir. i«r> même temps, nous demandons aux familles belges fixées à Londres et dams les environs si elles ne .peuvemt pas faire, à leur foyer, une .petite place où puissent venir s'asseoir un grand soldat. Biles seront, nous en sommes sûrs, heureuses de recevoir oiiez elles, selon leurs facultés un ou plusieurs permissionnaires, et de leur témoigner ainsi leur sympathie et k-ur reconnaissance. Là, est le but de l'Œuvre nouvelle dont la sœur de notre Roi, S. A. R. Madame la Duchesse de Vendôme a accepté le haut patronage et donit M. Cil de Broqueville, Ministre de la guerre, M. Paul Hyinans, Ministre de Belgique à ïxmdires, M. limile Vamdervelde, Ministre d'Efat, sont les présidents d'hon-neurL'Œuvre est placée sous la présidence de l'Hon. Mrs. Lyttelton et de M. Julien War-nant, Sénateur suppléant .pour Liège. Feint également partie du Comité • Vice-Présidents : The Lady Emmott : le Commandant Ma ion, Attaché Militaire de Belgique ; M. Stondaert, député ; M. F. Pioyei', député; Secrétaires généraux : Miss Bidwell, M F. van der Heyde, Consul Général ; M, H. Da vignon ; Secrétaires adjoints : Mme Cktyse-naer ; M. Jos. L. Diriok ; M. H. Segaert : .Trésorier : M. A. Joye, avocat ; Membres : Lady Bsa.brioe Thvnne : Countoss of SST-bourn ; Mme Edm Carton de Wiart ; The Marquis de Saiisbuiry ; MM P. May. minis-tre .pJénipoitentiaire : le Député Borboux : le Député Feron ; le Lieutenant Général Mois ; le CommaaidûJit Dubreucq -, l'Abbé Delou-che ; G. Vandermeeren, avocat ; Henri Le Cleroq, avocat ; de Vigneron ; René Boin. Les familles belges qui voudront aocueiliir nos solda.fcs si dignes d'intérêt sont pi'ié^s d'adresser, sajis retard, leurs offres au Secrétariat des " VaoaJi'Ces du Soildat Belge ■>. Hét.r-1 Cecil, Strand. Londres, en indiquant quelles sont les langues qu'elles pairlent. afin de permettre, autant que possihte, une utile répartition des permissionnaires. La ps? de Un est terailià Un télégramme d'Amsterdam atunonce que la grève de« mn>euj's du bassin de Cliarfleroi est temiinée. I^es eha/Pbonin'agie3 ont consenti l'augmentation des salaires réclamée par les houil-leurs. Ceux-ci. on s'en sowvieraE, deonan-(îaikent unio aiijçmenrtal:en de ?5 p. e.. et les fTi■- . t. : .... iti '■ p. i . î LA SITUATION ! MILITAIRE Jeudi 2 septembre, midi. j Tandis qu'immuable la guerre troglody- I tique des tranchées se poursuit sur notre front, les fortunes diverses de la guerre de mouvement nie cessent de survenir au Iront russe. C'est que l'on n'avait pas assez présumé des vertus du soldat moscovite à qui, en pleine retraite, l'état-major peut demander un retour offensif en toute certitude d'obtenir l'effort réclamé. La.situation se présente aujourd'hui sous l'aspect général que voici : L'aile droite russe sur la Dvvina s'obstine. Le centre droit poursuit son offensive locele sur la riva droite de la Wilija, c'est-à-dire entre Wilna et Kowno. T.« centre gauche continue à résister sur le Niémen et dans la région de Grodno. A leur aile gauche, les Russes maintiennent l'ennemi dans la région de Loutsci; et recueillent des succès plus au sud. Faut-il en conclure que la retraite russe est définitivement arrêtée ? Nous lie le croyons pas, malgré l'aveu que font Berlin et Vienne de leurs échecs en G ai ici p. Mais il faut voir dans ces événement-; inattendus la démonstration éclatante de tout ce qui fut dit sur les difficulté» énormes que rencontre l'ennemi dans sa marche fatigante et sur la confiance <jue nous devons avoir dans l'avenir. Déjà, sur les rives de la Wilija, 1 s Allemands de von Hindenburg ont perdu aux premiers combats plus de 35,000 hommes et l'on évalue à 65,000 tués et blessés les pertes subies par l'armée de von Eichorn qui est arrêtée à l'ouest de Grodno. Ainsi épuisés de sang et exténués de fatigue, jusqu'où les Aiistro-Allemands pourront-ils avancer dans les marécages, les forêts et las plaines de l'immense Russie et, arrivés au terme de leur effort, auront-ils encore la force nécessaire nom résister à la ruée des armées nouvelles qu'on exerce et qu'on arme dans les pro-fomi-enfs inaccessibles de l'empire des tsars ? Tout nous dit que de cette force l'ennemi ne disposera plus et ce sera alors la retraite et, sans doute la débâcle. En Gailipoli ,1e superbe effort des trou-, peg alliées a mené celles-ci sur une crête qui domino la vallée de Biyuk-Anafarta. La bourgade de ce nom est située à environ 8 kilomètres rie la eûte occidentale de la presqu'île et à 10 kilomètres de sa côte orientale. Si donc les Alliés parviennent à hisser leur grosse artillerie sur cette crête, ils pourront commander par des tirs directs toute la largeur de la presqu'île et interdire toute communication par terre aux troupes germano-turques retranchées dans le sud, de Ki-ithia à Shari-Baïr. C'est le récent débarquement au point septentrional de Suvla-Bumu qui a permis aux Alliés de donner à-leur valeureuse action un si beu-leux et si important résultat. L'oceuoation de l'Ile Ruad. sur la côte d'Asie-Mineure et l'intervention vraisem-balhle rt-n forces italiennes en Orient nous ificiteut à croire que les opérations s'étendront bientôt et que le feu sera mis à tous Tes pointe cardinaux des débris de l'Em-Dire du Grand Turc. Paul Orcltaerf. LES FÀITSDU JOUR La Tribu,na reçoit d'Athènes un,: dépêche affirmant que la réponse de la Serbie à la Quadruple - Entente est imminente. Des échanges de fréquents télégrammes ont eu lieu ces jours-ci entre M/V Patehitcli et Ve-nizelos, et on est convaincu que la réponse de la Serbie sera donnée de plein accord avec la Grèce qui, déjà, doit en cminaltre les termes. La Serbie, dit-on, est sur la voie des concessions ù la Bulgarie «t la Grèce reconnaît que si la torce majeure y oblige la Serbie, de son côté, la Grèce est disposée à faciliter la nouvelle situation, tout en faisant des réserves sur les intérêts strictement grecs. Du côté de la Bulgarie, la situation est toujours obscure. Les cercles diplomatiques roumains déclarent qu'aucune entente n'a été signée entre la Bulgarie et la Turquie et on trouve la même note, ce qui est plus significatif, dans une. dépêche sans Iil de Berlin qui ajoute que la Quadruple-Entente a fait savoir à Sofia qnc la signature d'un tel traité en ce moment serait considérée comme un acte absolumenrTnamical. Cette dépêche ajoute que néanmoins l'accord entre les deu xpays est complet, mais cette assertion se trouve cetntredite j\ar une dépêche de Salonique déclaratif que les Turcs remettent en question certains détails de l'accord qui est convenu, mais non conclu. Impossible, dans les circonstances ac-tnelles. de rien conclure. Il faut se contenter d'attendre, en se souvenant, pour prendre patience, <!gs incertitudes qui ont régné jusqu'au moment de l'intervention italienne. fWVWWW Le bruit court avec persistance, à Petro-grad, que M. Bodzianko. président de la Douma d'Empire, sera prochainement nommé président du conseil des ministres avec pleins pouvoirs pour former ûû nouveau cabinet. .1WXVVYVH Encore un Jaii û l'appui de ce que rums avons dit ces jours-ci de la gêne financière de l'AUemagne. La Gazette de Francfort propose que les caisses des provinces et des communes avancent aux fonctionnaires de t'Elat trois mois de leur traitement qui seraient convertis en litres de l'emprunt ; les fonctionnaires devraient s'engager à amortir cette dette par des retenues sur leur traitement dans les cinq ans qui suivront la conclusion de la paix En résumé, l'Allemagne est obligée de faire des avances à ses fonctionnaires pour qu'ils lui prêtent de l'argent ! Les nouvelles données par les journaux allemands sur l'occupation allemande en Pologne montrent que les Allemands, qui prétendent n être entrés en libérateurs, g emploient les mêmes procédés qu'en Belgique et n'y rencontrent vas plus île sympathie. Le gouverneur général allemand de Varsovie a fait envoyer dans des camps de concentration trente banquiers qui refusaient ifaccepter en paiement des traites allemandes et a menacé du même châtiment les commerçants très nombreux qui refusent de traiter des affaires avee les Allemands. ' CaMEÎfîè offioisl f?ssçaii Paris, 2 septembre, 15 heures. On n'a signalé au cowrs de ta nuit des combats à coups de grenades ," l"J (>MR DE SOUCIIEZ ; quelques actions d'artillerie, DANS LE SECTEUR DE NEUVILLE el dans la REGION DE ROYB. DANS LES VOSGES, lutte ô coups de pè* tards au Schratzmaennele. AUX DARDANELLES La dernière semaine d'août a éhi, dans son ensemble, très calme SUR LE FRONTi SUD. DANS LA ZONE NORD, les troupes '01 i-tanniques ont livré des combats heweuî qui ont mis e». leur possession un mamelon vivement disputé à l'ouest de Biyuli-Anafartd.Au transport turc coûté le 20 août par nos avions, il faut en ajouter quatre torpillés par des sous-marins britanniques, deux erè ce même point et deux autre senlre Gailipoli et Nogara. Les canons des bâtiments de guerre alliés ont atteint plusieurs navires turcs mouillés d&ts les détroits. n xm- LES ALLEMANDS EN RUSSIE Amsterdam, 2 septembre. — La « G s/ zette de Cologne » annonce que le général* major yon Waldersee, neveu du maréchal} du même nom, est nommé commandant <:if Brest-Litowsk. LA GRECE ET LA QUADRUPLE ENTENTE -~0— Athènes, 2 septembre. — L'accord définitif entre les puissane s de l'Entente et la Grèce .concernant le commerce et la navigation helléniques, a été signé, L» Grèce s'engage à prévenir la contrebande ~'e guerre par des mesureg légiste i tives. La Quadruple Entente permet certaines! exportations. LES TOMBES DE NOS BRÂVISj — >!0« Par décision du ministre de la guerre,, ill sera placé pendant la durée de la guerre, aux frais de l'Etat, sur les tombes des mi» litaires enterrés dans lés cimetièreé communaux, une eroix en bois, peinte en noir, sur laquelle il sera fait, à la couleur bïanche} l'inscription suivante : Nom et prénoms e régiment de de l'armée belgo né à 1e décédé ou mort pour la patrie (selon le cafil à le Lorsque la chose sera possible, lé beis sera fourni par le service au génie et le peinturlurage effectué par des ouvriers de l'armée. fa ffilf 11 k Galles jifslt Imrnt ———— LES DÉLËGU3S MINEURS ONT ACCEPTE LA CONVENTION line dépêolie de Londres signale que l'as-stmWée des délégués des mineurs du pays de Galles a accepté le 1er septembre au malin la convention conclue à Londres entai les repPésentainls, les délégués des patrons el Je gouvernement. La dépêche ne dit pas si les 25.000 nouveaux chômeurs qui ont fait grève le 1er septembre ont repris le travail, ni si l'accord est conclu sur la date à laquelle est valafelé l'onnA^ oui** ;VniioTTMvntifl (jutn i\&n •Rflili'hiTVS. Le saai-gêss allemand en IMlasds Les Allemands enlèvent un jeune homme et i'o&iigent à fabriquer des munitions On écrit de Tilbourg au journal hollandais « De Maasbode i> : « Il y a environ trois semaines, un certain M. Bogoers. habitant la ville, vint informer la police de la disparition de soû fils, âgé de 18 ans, qui allait souvent comme colporteur le lontr de la frontière avec dœ chocolat et d'autres marchandises. On craignit que le jeune homme ne se, fût égaré au delà de la frontière où les Allemands l'auraient 'ait prisonnier. On. n'entendait plus parler du jeune homme. quand tout ft. coup, hier soir, on le vit revenir en bonne santé et rapportant à sas parents une somme d'une centaine de florins. Il avait, en effet, été arrêté à la frontière et emmené à Oberhausen, où on l'avait. contraint à travailler dans une fabrique 3e munitions. 11 y gagna 100 marks par semaine, mais il avait, dit-il, un travail si rude que cette vie n'était pas supportable. C'est pourquoi il s'est enfui dès qu'il «n viti l'occasion. — A Clermont-Ferrand, un ouvrier belge, de Gouttera, a tué à coups de revolver Mme Mouton,aubergiste à la gare de Seyclialles, et s'est tué ensuite. — On annonce la mort à Pari s, à l'âge da 83 ans, de M. Fiat, ancien supérieur général des Lazaristes et des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul. — On annonce que l'archevêque rte Gans terburv, primat protestant d'Angleterre, ^ rait dangereusement malade.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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