Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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02 September 1915
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s.n. 1915, 02 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h41jh3f425/
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i c W'Cirpi c liu A A uluuuu JÉDACTION ^ADMINISTRATION jîist nu ils la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havren-14,05 ffnetnr : FERM8 MKL1 fontes les communications concernan la rédaction doivent être adressées 28*",vue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Pari ton Street (Broadmead House) UUl U Ot^ltlUUl b ABONNEMENTS Franco 2 fr. 60 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.8 d. par trimestre Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. 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Les ad mi râbles joailleries architecturales de 1; Grand'PÎace ont jusqu'ici échappé miraeii le use ment aux morsures sauvages des obus inais toute proche, 1a. vieille et délicieuse lié tellerie de La Noble Rose offre le lamentabl spectacle d'une belle chose mortellement ai teinte. La nuit est venue ; d'étapes en étapes, ai lointain du chemin, une lanterne est balan • cêe en signal d'arrêt : l'auto ralentit et 1 commandant d^une voix brève, jette au pas sage le mot d'or dire qui est. cette l'ois le nom d'une ville martyre de Belgique. Voici un village de Flandre, dévasté e abandonné ; ses maisons ne sont plus qu'un tragique succession de formes spectrales son église est en ruines, mais le fond di chœur resté debout et une exquise rosae gothique découpe ses ogives délicates sur ui semis d'étoiles. Puis .c'est, la campagne flamande aux hc rizons profonds ; des champs' de blé où 1> moisson a commencé et des prés où se rires senl.ies silhouettes immobiles des bestiaus ,un village encore, plongé dans le silence e ^'obscurité ; seules, les trois fenêtres d'un «irberge projettent sur le pavé de la rue -un fimuùre vive . ir. chef d'-état-major belge es ,fe. entouré de ;>es aides, assemblage pîttc resque d'uniformes verts, bleùs et kaki. Nouvelle randonnée dans le no'.", et hait devant un hangar d'aviation; à la cl^rt fulgurante d'un projecteur, deux pilote' ■au masque d'audace et de jeunesse, pre parent un « raid »; le moteur es.- mis e marche et le k>li oiseau de mort fr^mî tout entier du désir dt l'envolée; n ma ire caresse joyeusement les ailes palpitai tes et dit : « Tantôt mon petit, nous i ron revoir Oslende et Zeeb-ugge. -•> Et ia cours reprend frénétique, jusqu'à ce ;ju< le coït mandant ordonne au chauffeur de ralenti let, d'éteindre les phares, et la pâle iueu qui tombe du ciel constellé nous guide seul dorénavant... Je ne sais où ie suis et je ne sais où j vais, mais tout autour de moi indique l'ap jproche du front : les innombrables véhicu tes encombrant les côtés de la route, le lourds charrois d'artillerie, les compagnie ide soldats qui se croisent et font résonne le pavé de leurs pas cadencés, et, au loin là notre gauche, les globes éclatants de lusées montant dans la nuit et l'immensit de la plaine s'éclairant d'une lumière bla farde qui déclanche chaque fois le tonnerr sourd des canons. Nous laissons l'auto e *>armi les labourés humides nous arrivon ■aux tranchées... L'émouvant spectacle que le serpente inent à travers champs de ces catacombe a fleur de terre ou des lumignons font de ci de-là briller l'acier des fusils et laissen ■entrevoir dans le mystère les gestes pru idents d'hommes sans cesse aux aguets.. D'un de ces boyaux un groupe sort, ui groupe d'une trentaine de soldats qui s suivent à la file portant les uns des pelles d'autres des madriers, d'autres des pieux Leur théorie s'est déjà confondue avec l'obs curité ambiante quand soudain une fusé jaillit qui met leurs silhouettes en violen «t fantastique relief : c'est le signal d'un fusillade qui crépite au front allemand et i laquelle une autre fusillade répond du fron belge; au même moment, un éclair sillonn à la dérobée un groupe d'arbres d'où l'artil îerie belge fait entendre sa voix formida ble qui provoque immédiatement une ré p tique ennemie; ce duel d'artillerie prolonge son fracas pendant, une demi-heure, puis i S'apaise laissant sur la contrée une âcr< fumée nui traîne à ras de sol... Et alors dans le sileffice ces mots résonnent qui donnent le frisson : « Par ici, les bran cards! » Nous rebroussons chemin ; à un détoui *«ne petite ferme est ltà, baignée d'obscurité cl ou nen ne (révèle, une présence humaine ie commandant pousse la porte ; dans 1< ïioi.r du corridor do minces filets de lumièn glissent) par les interstices de toiles d'em fcallage. Ces pauvres draperies soulevées irous voici devant un tableau du plus pre «liant pittoresque : dans cette misérabh chambre sans meuibles, une vingtaine de sol tiets sont au repos., retour des tranchées •quelques bougies servent de luminaire ; le? •fusils sont allongés le long des îriurs ; le ca poral, assois sur un escabeau, lit à haute voix lie journal à un groupe accroupi autoui «ïe lui : un autre groupe, les coudes à terre, joue aux cartes sur les dalles rouges ; e dans un coin, enfouis dans la paille, troii petits carabiniers, au visage imberbe, dor ment d'un bon sommeil d'enfant... A notre entrée, tous se lèvent, font cercle et. dans la fumée blonde des cigarettes c'est une heure de causerie du plais charmant "abandon.. Il y a là des Flamands et des Wallons, «m universitaire de Louvain et un universitaire de Bruxelles, un fougueux journaliste anticlérical et un secrétaire de la Société d€ <"Sa»ntfr-Vincent-de-Paule ; il y a des ouvriers set un membre de notre haute noblesse... Rac Çourci de la 'Patrie, avec ses activités diverses. maite aussi avec ses divisions, ses *?*îerelles, ses préjugés, ses malentendu* la rude fraternité des armes et dans la défense sainte du sol !.... Et comme nous nous éloignons dans les premières blancheurs de l'aïu/be, je songe à l'âme nouvelle que l'héroïsme de notre armée, joint à l'héroïsme de notre peuple, nous aura faite, et qui justifiera que les Belges soient définis désormais, des hommes pour qui la Patrie existera, — avant tout et au-dessus de tout. ! Firmin VANSEN BOSCH. mïimmm " EST MORT AU CHAMP MEHR ' IL AVAIT ABATTU A LUI SEUL SIX AVIATIKS ^ On a appris mardi soir la mort de Pégoud, tué glorieusement en service commandé, i L'un n'a pas encore de détails sur les circonstances qui ont accompagné sa mort. Adolphe Pégoud était Agé de vingt-six ans: i, venu depuis peu de temps à l'aviation — il i avait passé son brevet en février 1913 — . s'était vite fait remarquer par son auda.oe el . son habileté hors de pair. Deux exploits, . surtout, l'avaient rendu célèbre. D'abord., en plein vol, iil osa. abandonner son appareil, pouir se confier à un parachute qui venait i d'être inventé. Le second, encore présent a la mémoire de tous, c'est le « looping fchc • loop », et le vol renversé, aui ne constituait ' pas seuJement une acrobatie sportive, mai* ^ un progrès aéronautique tel que l'Académie " des sp-oirts crut devoir le récompenser, er a>e.rnant à Pégoud son grand .prix de 10.00C , francs. . Depuis la guerre, Pégoud s'était distingue -> par d'autres exploits. ,, 1 Cité à l'ordre du jour de l'armée des le ; 9 ortobre 1914. il fut, après la- prise de Vau ■quois, au cours de laquelle il se signala tout i .particulièrement; nommé adjudant. Il passa. ^ un peu plus tard, sous-lieutenant et lut de nouveau cité ù l'ordre du jour. Outre la médaille militaire et la croix d; ^ guerre avec deux palmes, Pégoud portait k J médaille du Maroc. , T,e 11 juillet 1915, il « descendait » sor sixième nvia.tilc et fut, pour c?e fait, haute' 3 me-nt félicité. *' j Six semaines avant la guerre DAMS UN BANQUET OFFICIEU UN ALLEMAND ANNONÇAIT A DES BEL ® GES L'INVASION OS NOTRE PAYS . —Q~~~ Xoks lisovjs data le Petit Parisien di | '1er septembre : M..Félix Roq-.uain, membre de l'Institut - nous communique une note qu'à sa deniand» s a rédigée, pour le Petit Parisien, un haïr e fonctionnaire de l'administration des haras, - sur un incident qui se déroula à Bruxelles i- un mois et demi avant l'ouverture des hos-v tilités et qui, bien que les Allemands ser 3 défendent, est une preuve, s'ajoutant è tani d'autres, qu'eux seuls pensaient à le s guerre, la voulaient el la préparaient. C'était le 12 juin 1911 ; il y avait à Bru - xe'Ues un. concours de chevaux de trait. L* s comte d'A... de R..., directeur en France à d'un dépôt d'étalons, y avait été délégué L- eri mission officielle. A l'issue de cette fête sportive, le comité organisateur avait in ? vité à déjeuner les représentants. des diver-î ses puâss-ances étrangères. Ici nous laissons la parole au comte 3 d'A... de B... [ u A la. fin du repas, dit-il, la. conversation 5 s'était «quelque peu animée. Le baron Zom de Bulach, ministre d'Etat, d"Alsace-Lor-raàhe, assis à la droite du président, le ba-3 ron de Kerchove d'Exaerde, .remaixruani " cette agitation, demanda à son subordonné. • le diirecteur du haras de Strasbourg, queile en était 1a. cause. Celui-ci répondit très nettement : « J'étais 1 en train d'expliquer à ces messieurs (les 3 personnalités belges qui l'avaient invité] i q.u à/la prochaine guerre c'est eutx qui se- • ront annexés. __ Cette déclaration provoqua un mouvement - de, stupeur bien comprépetosible, elt son 1 auteur, désireux d'en paliier le mauvais - effet, voulut l'agrémenter de quelques ex-i olications'. Il s'efforça donc, sans que k f baron de Zorn de Bulach j"U;geià.t à propos ' d'intervenir d'aucune façon, d'insinuer que - les dépenses colossales qui étaient enga- ■ gées en vue de Tarmement dans toute l'Eu- ■ rope, et notamment en Allemagne, ne pou- > vai» a!, se continuer longtemps, qu'elles I avaient un but définitif et ppochain, et q<ue, > 'la guerre devant iorct-iiient éclater fc:-: ; entre son pays et ïh ï-':-.:! '-e, '• : v "• traverseraient la Belgique, puisqu'il* n'avaient pa« d'autre moyen d'atteindre leur ennemie. » A cc moment, notre compatriote jugea utile d'intervenir. Il le fit en affirmant très : catégoriquement' que si le peuple allemand 1 nourrissait des idées belliqueuses, il n'en ' était pas de même en France, où l'on ne - songeait qu'à vivre en paix. Il crut devoir aijouter qnie si jamais la. neutralité de la ■ (Belgique était violée, il était certain que : cela ne serait pas par son pays, trop sou- ■ aie.UK de cester fidèle aux engagements fin'il : avait souscrits. 1 u Alors, messieurs, conclut un inspecteur général de l'agriculture belge, qui n'avait ; rien dit jusque-là-, c'est suivies Allemands que tnous tir-erons, car ceux-là seixjnt^ nos ennemis qui, les premiers, franchiront no-: bre frontière.» Cntte déclaration mit fin à l'incidient, dont peuvent témoigneq' natamment, en plus fies personnes citées plus haut, le comte ; Cari vau der Straefen-Ponthoz, trésorier de ■ la Société du Cheval de trait belge ; le lieu- • tenant comte de Ribeaucourt, seci*étaire, et ie ohevalfier Pierre Ilyndeitick de Theule-goet,Cest bien, là une preuve de pkis que, qpelcues semaines avant ccue n'êclaUd, la conflagration européenne, les hauts fonctionnaires allemands savaient que ra guerre était imminente et que les troupes du kaiser envahiraient la Belgique. Et a/vec leur tact habituel, les lourds Allemands ne se gênaient diéjà point pour dire à leurs hôtes àrun joua: qu'ils s^pprétateret ^ les dévorer. Le bcmMgmt ds leebrugge 11 y aurait six cents a l ie ra a nui s tués Le coriespondant chi « Teiegraaf » à Aix-la-Chapelle télégraphie que six cents soldats allemands ont été tués par les <353us anglais nendant le bombardement de Zee-brugge et de la côte par 1 escadre anglaise Il déclare en outre cfuc plusieurs établisse ments militaires ont été fortement endom magés. Le correspondant hoHandais de la « Mor ning Post » fait savoir de son côté à sor journal que non seulement des sous-mad'in< allemands furent détruits^ mais qu'en ou tre plusieurs canons des fortifications de h côte ont subi des dommages sérieux. LÀ SITÙAïiÔN-MILITAIREîMercredi 1er septembre, midi. Que les hommes de peu de foi qui dou taient de la meiveilleuse vitalité de l'armé* russe se couvrent de cendre ! La voilà, ei effet, qui, en pleine retraite, après qua.tr mois, jour pour jour, depuis le début de se m ailleurs, l'ait brusquement front, en Gali cie, fonce sur l'ennemi, rompt-ses lignes e lui prend des canons et des prisonniers Son brillant succès sur la Zlota-Lipa, au: alentours de Zloozow, n'a point, a la vérité 'a signification d'une victoire et il se pour rait. même que ce succès fût sans lende main, comme il sera, sans doute, sans re tentissement essentiel sur les opération principales qui se déroulent au nord Mais il n'en fournit pas moins la preuve que l'année moscovite n'a rie; perdu de ses qualités, qu'elle est. ton jours debout et que tous les espoirs peu vent être fondés sur elle pour le jour qui 1. verra renforcée d'hommes et de munirions Dans le même temps qu'elle fondroî ainsi l'ennemi en Galicie orientale, l'armé russe défend avec acharnement les annrr ches de Riga et le cours de la Dwina. Quel ques partis ennemis, qui étaient parvenus passer sur la rive droitde fleuve, ei ont été chassés et la téte-de-pont si impoi tante de Friedrichstadt; qui commande tou le cours de la rivière, est énergiquemei] défendue. Ces succès aux ailes facilitent singulier* ment, la belle ordonnance de la retrait* russe au centre. Celle-ci est, au surplus couverte, sur le Niémen, par î'occupatio de Grodno et des avancées de la place sur 1 rive gauche du fleuve et par des contre-atte • eues heureuses sur la WHna et sur le Bobi De tout quoi il faut conclure que la camp< gne de Russie de 1915 commence à se dk , tinguer singulièrement, de la campagne d ' Russie de I812 où il suffit de quatre jour à la Grande Armée pour aHer de Kovno Vilna, tandis rrue, depuis seize jour*s. If ' Allemands piétinent sur la chaussée d 80 kilomètres oui joint, ces deux villes. L'Italie a toutes los vertus de ses Alliés elle prévoit «ans frémir une longue, gueirr ' et s'y prépare de sang-froid.' Dans le camps, les casernes et aies usines de k Péninsule on nrépare, dit-on, une second armée, qui entrera en action au printemp proehain et dont la force sera double d celle qui est en ligne actuellement. Pou ' qui sait l'immense effort aecomnli par l'Its lie depuis le mois d'août 1914, où la confia gration européenne la prit an dépourvu-jusqu'au jour de son intervention dans 1 lutte des oeuples, il n'y a pas de doute au nous verrons, en avril 1916, ce nouveau flo de légionnaires de Rome et d'Italie marche vers les provinces héréditaires de la Monai chie des Habsbourg et précipiter le dénoue ment, victorieux de la Grande Guerre. Paul Crokaert. U pHs k pn k 6alk: >iO<* VER3 L'ENTENTE Londres, 31 août. — On annonce '.e ré glement de la crise du bassin houillier d sud du Pays de Galles à la suite de la con férence qui vient d'avoir lieu à Londres en tre les délégués des ouvriers et ceux di Gouvernement. LES STIPULATIONS Ï>E L'ACCORD Londres, 1er septembre. — L'accord es conclu sur les bases suivantes : La décision antérieure de M. Runcimai est, maintenue, l'accord dont les bases fu rent jetées à Cardil'f devant être signé im médiatement. Par contre, les compagnie s'engagent à conclure avee. la fédération ui accord complémentaire d'après lequel 1< prime sera payée à tous les travailleurs au très que les travailleurs du fond et aux cruels l'accord de Cardiff refusait ce privi lège. La décision aura un effet rétoactif et opé rera à partir du 21 août. La note officiel 1< ajjoute que les délégués ouvriers s'engagen à recommander d'une façon absolue à leur mandants d'accepter ces conditions, que le: compagnies n'offrent que pour mettre fin à l'amiable, au déplorable différend. NOUVEAU MOUVEMENT GREVISTE 25,eCG CHOMEURS Londres, 1er septembre. — Les mineurs d< Topyandy et des autres centres houillier s di sud .'du Pays de Galles ont décidé de chôme: immédiatement. Plus de 25,090 bornâmes seraient en grèvi ce matin. Il s'agit d'un dissentiment sur la date à la quelle le nouvel accord entrera en vigueur LA GREVE Aïï BASSIN MCHARLERQI I \ SITUATION S'AGGRAVE Une dépêche d'Amsterdam, datée du 31 juillet, aniiaonce que la grève des mineun du pays de Charleroi prend de jour en joui pius d'extension. Les charbonnages du Chû telet et de Châtelineau ont arrêté leur pro duction. Deis bagarres entre mineurs et sol daXs allemands se produisent journelle ment. On compte de nombreux morts de: (Jggx cotés. mmim JBDRi C&SMusjsss efSeisl frasçais —o— Paris, i" septembre, 15 heures. On signale, a-ti cours de la nuit, quelquet i actions d'artillerie AUTOUR DE NEV VILLE SAINT-V AAST, DANS LA RE , GION DE ROYE ET DANS CELLE D'AU BERIVE-SU R-SU1PPE. EN ARGONNE, daiis la journée d'hier vive canonnade au nonl. de Fontaine How/ette el de la Haute-Chevauchée. Nui calme. DANS LES VOSGES, après un *jombar d<ement d'obus de gaz suifocants, l'ennem a lancé, hiert dans la soirée, contre no; tranchées du Linge el de Schratzmaennele une violente atiajjve. Nous avons maintem nos positions. Av milieu die la nuit, unt ' nouvelle attaque allemande a été égalemen ■ repoussée. ! UOII ï UN TRAIN CHARGÉ D'EXPLOSIFS FAI1 EXPLOSION AUX ETATS-UNIS i —o— San-Franciseo, 1er septembre. — Un tr;iii c portant 7.000 livres de dynamite a déraili, , à Pinoie (Californie) et a l'ait explosion. Il n'est rien resté du train. LA MAIN-NOIHE AIXEMANDE 3 AUX ETATS-UNIS —0— New-York, 1er septembre. — Les autori 1 tés postales de Saint-Louis recherchent b provenance des factums sommant les pa triotes allemands et irlandais .de mettre fij 1 à la guerre en faisant sauter les usines qu ; travaillent pour les Alliés. LE ROLE de M. RRYA\ I)A.\S \o CONFLF GERMANO-AMERICAIN i New-York, 1er septembre. — On démen - fonnellement la nouvelle parue dans le; t journaux allemands annonçant epje M t Bryan serait sur le point de faire une visit à Berlin. ; LESFAITSDU JOUR a ,>o« Les manœuvres allemandes pour la pai. • con.tmuent de plus belle. Le correspondait du New York Times à Washington télégro ~ phie que. le préskient Wilson et M. Lansin. ® ont reçu, de- façon suffisamment catégorique ! bien que non officielle, Vassurance que l'A. J lemagne est prête à rendre la Belgique e ' qu'elle serait, en outre, heureuse de (air d'autres concessions.Le correspondant ajout, . que le gouvernement de Berlin chercha ai g à se réhabiliter aux yeux des puissances nev ç très, afin, de pouvoir compter sur une plu grande sympathie de la part de ces puis s an g ces, au moment où lu question de la pai. s sera sérieusement envisagée. B Cest ce que nous avons dit nous-mêmes. , r y a quelques jours, en indiquant toutes le . raisons qui s'opposent à ce que'les Belge . accueillent ce « Kamerad ! » des Allemand aux a-bois. I Notons qu'en Hollande, le correspondan p colonais du Tijd continue ses manœuvres e t exvln:le (n° du 26 août) les déclarations von r tificales en faveur de la paix allemande. M. WA-VTV*» Ce sont aussi les désirs de paix du youvei nement américain que la diplomatie aile mande exploite en ce moment, en vue de trou ver av. conflit relatif à la guerre sous-marin. > une solution avantageuse. Celle manœuvr • réussira-t-eUe ? C'est une autre question. .wvvvwvu Le Vorweerts vient de critiquer les com binaisons de l'emprunt allemand dans ui - article qui confirme ce que nous dis ion. i hier de la faillite financière qui altent - l'Etat allemand.. Le Vorwasrts remarque -■ qu'une grande partie du. nouvel emprun i ayant, déjà, été employée et le service de h Dette et des pensions absorbant des somme, formidables, il sera indispensable de recou , rir à de nouveaux impôts, u Pour qui s, rappelle les discussions auxquelles donné, rent lieu les réformes fiscales de 1909 e 190S, conclut le moniteur socialiste, il es évident qVf nous courons à une véritabl guerre civile. >v Malgré cela, le parti socialiste continui à soutenir le gouvernemerfl envers et con ire tout. Le Nfeuwe Roitterdarnsche Cou ratf. fait remarquer que Liebknecht si trouve pour ainsi dire isolé et que l'arres talion de Rosa Luxembourg et de Clan Zeskin n'a vas provoqué le moindre iroubU dans lç parti socialiste. WWYVWW Rien de bien neuf du côté des Balkans. 0) 1 assure que le prétendu, accord turco-bulgari • est un simple compromis, qui pourra être dé noneé prochainement si la Bulgarie s'entent avec les autres Etats balkaniques et les gou vernements de la Quadruple-Entente. , Le gouvernement serbe a fait part au gou , vernemenl d'Athènes de son intention de ce - der aux instances des puissances de la Qua druple-Entente en ce qui concerne les conces , sions demandées par la Bulgarie. Le gouvernement, grec prépare sa ré)tonsi . dans laquelle il s'efforcera probablement de faciliter l'altitude de la Serbie à. l'égard de ses alliés. IWV*A(VM« Le baron Hayashii ambassadeur du Japor à Rome, a fait à un rédacteur du Petit Pa risieri des déclarations dont voici le passage principal .- « Je crois pouvoir vous dire qw le monde sera plutôt étonné lorsqu'il saure . ce que nous avons fait, ce que nous faisons et ce que non,s ferons. Nos alliés les Russe> sont nos plus proches voisins, nous pouvant donc leur être pratiquement pbis utiles.Soye: convaincus que le ptué ardent désir du Japor c est de collaborer chaque jour plus intime ment à la cause sacrée de la civilisation, dont la France n'a jamais cessé d'être k _ champion le.pius cfteoalc. esqw. » Un iuge peu suspect ..■n »-/vAA/- Ces horreurs de Couvain attestées par un prêtre autrichien \ \ t VV v'WVVVVVWJVMrtWVWiVMrtMVVVVV Apres une encjoêto personnelle, ii conclut à l'iimecencs k a pplaticn : et à la préiétëatien allemande. Le XX° Siècle a publié dans son numéro du 19 août le réquisitoire dressé cont> . . les troupes allemandes, après une enquête minutieuse conduite en Belgique, par u : prêtre autrichien^ dcicqvc u'u,n-' associuiion sacerdotale viennoise. Ce rapport, dot aucun journal allemand n'a tenté de contester Vauthenticité, disculpait le gouverm ment, le clergé et la population belges de toute participation à cette prétendue guem I de francs-lireurs invoquée par les Allemands pour justifier leurs crimes. Dans ses numéros des 24 et 25 aoùl, le. Tijd nous apporte le témoignage détœUi , de ce prêtre autrichien sur les horreurs de Louvain. On verra que ce juge peu sut pcct, après avoir contrôlé les accusations allemandes auxquelles il avait d'abord ajout foi. déclare catégoriquement : 1° QU'IL N'Y A PAS EU A LOUVAIN DE SOULÈVEMEN CONTRE LES TROUPES ALLEMANDES ; 2° QUE LES SOLDATS ALLEMANDS ONT TIRÉ LES UNS SU. 1 LES AUTRES ; - 3° QU'ON N'A PAS LA PREUVE QU'UN SEUL HABITANT D LOUVAIN AIT TIRE SUR UN SEUL SOLDAT ALLEMAND; 4° QUE L t DESTRUCTION DE LOUVAIN A ÉTÉ PRÉMÉDITÉ PAR LE HAUT COMMANDEMENT ALLEMAND. Voici la traduction littérale de ce document tel que l'a publié le Tijd ; Le 19 août, l'année allemande lit son en- De vieux harnois,, les fusils les plus impo ^ trée à Louvain. En tenant compte de quel bibles et des sabres abîmés,. même des r. . ques MTéguilairités, natureUemenl inévitables soirs ! ;> , au milieu de pareilles circonstances, on ne Cela concorde lout-à-fait avec le caractè] ; donna que peu de motifs de se plaindre. Et du .peuple- Jouvamste qui, ainsi que me l'o: ("entente entre militaires et citoyens était déclaré des Hollandais qui habitaient là satisfaisante. La population louvaniste, bien des louvanistes, doit-ètre appelé tout-à-la qu'elle ne soit pas connue comme très cor- poltron. f diaile, était impressionnée et intimidée par les formidables masses de troupes qui Era- IL N'Y A EU AUCUN COMPLOT versaient Louvain. Un officier, professeur à t Stuttgart, déclara aux Pères de l'Abbaye de Mais, si cela n'est pas possible, l'autori i parc qu'en aucune ville de Belgique, les Al- militaire'allemande peut-elle alors avo • lemands n'étaientaussi bien reçus qu'à Lou connaissance d'un pareil complot et pu 3 vain punir l'exécution de ce complot, —.qui n'a Vinrent alors, les journées terribles. La connu nulle pari, — non pas dans Texéoi question de Louvain ! tion momentanée de la colère, non pas dar i Des personnes aussi bien renseignées que l'ivresse qui résulte d'une méprise fatal k haut placées m'ont déclaré que la question mais par un châtiment qui dure plusiem de Louvain n'est pas encore résolue, que jours, du mardi au vendredi, SI 1MPITOY.' peut-être elle ne le sera jamais.Ce n'est donc BLE, SI DUR ET SI CYNIQUE QUE J v pas non plus mon intention de résoudre cette N'AVAIS PU ME LE FIGURER EN REV t question. Je. ne veux ici qu'exposer le résul- DE LA PART DE L'ARMÉE ALLEMAND - tat de mon enquête purement objectivé. SI. HAUT PLACÉE DANS MON ESTIME j Et cependant c'est ce que les Allemand L'AUTEUR TENAIT POUR EXACTE ont fait. Je dois le reconnaître. La véri - LA Vfc,K&ION OJ< ltilfcLUfc t ■> Qu'on lise « Die bel.aisehen Greueltaten > r. et le <( Die ^roberung Belgiens » de "Straut' l (et encore le Livre blanc allemand). Cest 1s . version OFFICIELLE en Allemagne). Pour j l'avouer franchement, je partageais cet aviî avant mon voyage à Louvain. Le (partagé-jc P encore maintenant ? Je veux vous faire .part de ce que j'ai trou I vé à Louvain. Par des circonstances extra or , ilinairement propices, je me suis trouvé er s. situation de fréquenter tous les cercles dt Louvain. J'ai parlé à beaucoup, beaù'couj: rt'hommes de Louvain. J'a.i remarqué qu'il? . ont d'abord une arrière-pensée à l'égarc , fi'un étranger et qu'ils ne commencent à parler qu'après a voir vu Clairement qu'ils ri'onl rieri à craindre. Je crois que chacun doit comprendre qu* ceci est un élément de la plus haute impor- - tance. J'ai causé avec des hommes du peuple,des - calmes el des nerveux : avec des hommes, 3 avec des femmes.. J'ai causé avec des hom-? mes très simples'de la classe moyenne,avec cles petits bourgeois, des boutiquiers, des aubergistes et ..des commerçants. J'ai causf avec des docteurs, des professeurs de l'Université, aver le commissaire en chef de In î police et le f. f. de bourgmestre. J'ai causé J .'.vec des fibres'lai s de divers couvents, avec 1 | des membres du clergé régulier et du clergt j séculier, du plus bas au plus élevé. Tout cela t à Louvain. Puis, j'ai eu un entretien avec le f fîu.rdinal Mercier qui, par les informations c'.e ' ta plus haute importance, tant au point «le l \iie de la quantité que de la qualité,qu'il dé. ' 'ient, est plus que personne en état de se " taire un jugement sur cette question coinpli-j quée. , j Et qu'en ai-je conclu ? , V A-T-IL EU UN COMPLOT A LOUVAIN •>. Après -avoir, auprès de tant de personnes, [ insisté continuellement et sans relâche sur ' ceci qu'elles devaient me dire loyalement la vérité, j'en vins à entendre tout aussi sou-\ vent : « Je n'ai rien entendu dire d'un com-5 plot, et à ma connaissance,pas un bourgeois n'a tiré. » Il y a une exception. Un frère lai m'a déclaré qu'il avait entendu une conver-, sation entre deux ouvriers ; l'um disait a j ('autre : u J'ai tué un officier allemand. » Si ^ cela est vrai, et, dans cette hvnothèse. dans r quelles circonstances cela s'est passé, il ne ' 'pouvait pas me le dire. Je fais connaître cela pc.rce que je veux tout publier. Et je pose cette question : Est-il possible ' que dans Louvain ait existé un comjplot. bien ' établi avec des ramifications dans toute la ^ ville, un complot contre l'occupation aile mande le soir du mardi 25 'août, et que ce , complot ait été exécuté par un coup de sur-; prise des bourgeois oui ait tenu pendant un ; combat de plus de 24 heures,que ce complot se soit trouvé en relation a vec une sortie des troupes belges d'occupation d'Anvers et nhi conséquent avec l'autorité belge, tandis que - nû lie bourgmestre, ni 1e commissaire de po tice en chef, ni le recteur de 1'Uni.versité, ni Tes professeurs de l'Université, ni le haut et bas clergé séculier et régulier, qui jouit de : la confiance de toutes les classes du peuple, ni les docteurs, mi les bourgeois considéra-blés et modestes, avec lesquels j'ai parlé, n'en savent pas la moindre petite chose ? « Je déclare sur m:a. parole d'honneur, me dit le commissaire de police, qu'on n'a ia • mais dit. un mot, de pareil cornu lot à Louvain. que les bourgeois avaient remis leurs armes d'une façon qui donnerait des envies die rire ai tes ob&ses a^tgient pgj^si avant toui. IL N'Y A EU AUCUN COMPLOT A LOI VAIN : c'est pour moi au-dessus. de toi doute et QUICONQUE CHERCHE LOYi LFAÎENT LA VÉRITÉ DOIT METTR CELA AU-DESSUS DE TOUT DOUTE ra sonnable. Naturellement, on ne peut pas. affirm< pour cela que nulle parttë Louvain un hou geois n'a tiré. Celui qui affirme cela affirn plus qu'il ne peut en prouver. Celui qui vei le savoir doit ou bien avoir inspecté Loi vain jusque dans ses recoins les plus- c chés et arriver ainsi à la certitude qu'ai cune arme à feu n'était demeurée, ou bie 11 doit avoir tenu sous ses yeux, tout : temps qu'on a tiré, tous les * bourgeois c Louvain. Mais la question n'est pas b L'ALLEMAGNE PARLE D'UN COMPLOr ET DE COMPLOT IL N'Y EN EUT PAS. ON N'A PAS DE PREUVE QU'UN ROUI GEOIS AIT TIRÉ. — LES BALLF TROUVÉES PARAISSENT ALLEMAN DES. La « possibilité » existe qu'un ou plusteui bourgeois aient tiré : DES PREUVE QU'UN OU PLUSIEURS BOURGEOl AIENT TIRÉ, IL N'Y EN A PAS. LES BAI LES TROUVÉES SUR LES SOLDAT ALLEMANDS TUÉS OU BLESSÉS P/ BAISSENT ÊTRE DES BALLES... ALL1 MANDES, et non belges ; du moins poi autant que l'enquête était encore nossihle La question de Louvain est-elle résolr avec cela ? Naturellement pas. Nous nous trouvons ici devant le fait c la destruction d'une grande partie de Loi vain ; 1,121 maisons sont détruites en toi ou en partie, parmi lesauelles beaucoup a] parviennent à des citoyens' plus ou moin notables. Combien de personnes ont perd (a vie, ce n'est, pas encore établi. L'intri pide Capucin, le Père Clacs, m'a déclar qu'il a personnellement enterré 108 corp< dont 96 tués à coups de fusil, les autres et Bevelis sous les décombres. Et la Biblh thèque <#e l'Université et Saint-Pierre ne fi ?ent pas épargnés. L'explication ? L'explication ? QUELQUES FAITS ÉTABLIS \je « fait », c'est ceci : Entre 7 heures et 7 heures et demie, 1 soir du 25 août, l'alarme fut donnée , A 8 heures, sur différents points de ! ville, et comme sur commande, des coup fle feu furent tirés et l'incendie commenç rapidement ; Parmi les Allemands qui se trouvai en en ville et aussi parmi les bourgeois l'o ivait. l'impression que les Français (ou le \nglais) attaquaient du côté de Malines, o tes Allemands étaient repoussés : LES TROUPES DE LOUVAIN ONT TIR-SUR LES TROUPES ALLEMANDES E? RETRAITE, SE FIGURANT QUE C'ÉTAI' L'ENNEMI ; CETTE NUIT-LA ET ENCORE APRÈS DES SOLDATS ALLEMANDS ONT TIR] L'UN SUR L'AUTRE. Tout cela je le tiens de la bouche de nom lire de témoins oculaires que je place au dessus de tout doute raisonnable. T,'autopsie l'établit aussi. CHEZ ATTCUÎ DES SOLDATS BLESSÉS L'ON N'A TROU VÉ DE BALLES QUI NE FUT PAS ALLE MANDE. Alors, tout cela est une méprise ? Pour certains (ou beaucoup ?) des soldaf: allemands, oui. Quand ceux-là remarqué f§al aa'itiifiua .eaaemi A'arfiyniL par con Jeudi 2 Septembre Ï9i5 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) 21° ANNÉE. — Série nouvel! I— I 11 I II N° 294

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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