Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 14 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0g3gx45n9x/
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2ï" ANNÉE. — Série nouvelle. — N* 275 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU F10HT) Samedi 14 Août 1915 rédaction & administration 28tn ni do la Bourse — LE BATRE Téléphone : Le Havre u° 14.05 Directeur : FERMAS HEBSAT fentes les communications concernait la rédaction doivent être adressées aSur,ruc de la Bourse, Le Havre» L.ONDON OFFICE: 21 , Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Fmnco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimost*# Angleterre.... 2sh.6d. par mois. • •••• 7sh.8d. par trimeafcf-9 PUBLICITE S'adresser à l'Administrât' j/7 du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page* 0 fr. 40 la ligno Petitesannoncos4# page: Ofp.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, lo, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. toelae Un publiciste hollandais apparemment inspie epar I'Aemagnepresemelerameaud'olivieral'angleterre m PS! lltl®pis Que l'Allemagne suit intérêt à faire la ; toafx, rien de plus sûr, rien de plus évident. C11 examen r A fléchi de la situation militaire et de Ja situation intérieure des Empires .centraux mène tout droit à cette conclusion. ; •Pieuve plus décisive encore : l'Allemagne ^mobilise pour ainsi dire dans les cinq parties du monde des porteurs d'olivier chargés de convaincre les Alliés de la nécessité Ee commencer les négociations. Croit-on Qu'elle s'humilierait à ce point si elle ne considérait la victoire comme impossible, si son «intérêt ne lui faisait une obligation de traiter sans retard avec ses adversaires ? La Russie était sollicitée hier, une note fde la « Novoie Vremia » l'a révélé au mon-kle, de trahir ses alliés au prix de la Galicie et même des Dardanelles. .En Belgique, •nous l'avons vu, des brochures d'inspiration ^allemande promettent aux Belges, en même $emps que l'indépendance nationale, la prospérité et la gloire s'ils veulent se séparer •de leurs alliés, ou tout au moins s'entremettre entre eux et les Allemands en vue d'une prompte paix. Voici que des nouvelles d'Amsterdam nous montrent le développement, on Hollande, d'une manœuvre identique. Le 6 août, dans un des plus grands journaux hollandais, le » Nieuwe Rotter-tiamscheCourant», paraissent deux articles, dont, l'inspiration allemande ne peut faire doute pour personne, visiblement arrangés pour persuader l'Angleterre de négocier la paix avec {Allemagne, la possibilité de succès militaires décisifs devenant de plus ,plus chimérique !... Le « Times » du 10 août a reproduit cet article, avec quelques commentaires de son 'cru. Nous ne pourrions mieux faire que do traduire lé texte du grand journal anglais. Voici ce que lui écrit d'Amsterdam, , ) & la date du 7 août, un de ses correspon-f dants hollandais ; DEUX ARTICLES M \CW WEL1QUES DU « NIEUWE ROTTERDAMSCHE COURANT. » ■ u y a quelque deux mois, le correspondant du ; irud à Cologne a fait une prophétie assez remar-jquable. Il a dit qu'il tenait d une personne autorisée que les Empires centraux, après avoir libéré leurs territoires de l'ennemi et porte la guerre sur le sol ennemi, seraient en situation rte faire connaître leua-s vues sur la paix. Les cir Constances seraient telles qu'elles excluraient 11-Wée nue ces Empires consentissent à aine tenra-(riaison défavorable de la guerre; mais d autre fpart la responsabilité de la. continuation de la isnaépie, avec toutes les souffrances ei. les pertes rrifi en dérivent reposerait sur les puissances de D'Entente. Si celles-ci refusaient de conclure la (paix dans ces circonstances-la, leur résistance ne serait que placer sous un jour meilleur 1 action ne l'Allemagne et de l'Autriche. ; On dirait que l'on considère que le moment est arrivé pour une campagne de presse sur ces données. Dans sotfi édition du matin d hier, w Nietiwe Rolterdamsche Courant a publié un article qui a provoqué une grande attention en - Hollande. 11 dit qu'il a reçu cet article de source diplomatique par rintermédiaire d'un de ses cor 1 respondanls éciangers. Point n'est besoin de (beaucoup de pénétration .pour s'apercevoir que (cet article est d'origine allemande. L'auteur do )cet avLrcle rejette la faute de la guerre sur Su {Edward Grey qui, dit-il, a repoussé la main que |l'Allemagne lui offrait dans un esprit d'amitié jfc'il y avait eu à sa place un homme comme Lord !T3eac'">nsfield ou Lord Salisbury.nous aurions au-^ouitl'huii une Europe toute différente. Après avoir parlé des lourdes perles des Anglais en Flandre, il dit que ni à l'Est ni à l'Ouest •il n'y â de prévision de résultats décisifs. 11 y a ïtne ' expression anglaise caractéristique sur le {fait de « jeter la bonne monnaie après la mau jvaiee », et il iVèst pas impossible que le peuple sanglais écoute finalement la voix de la raison. ; Faisant allusion à une prétendue vantardise pu commencement de la 'guerre selon laquelle Ses Alliés 11e feraient pas la paix avant~Teatréc ides Gurkhas à Berlin et à la jactance d'un des principaux journaux allemands disant que les jsous-niarins allemands détruiraient la suprématie navale de la Grande-Bretagne le 18 lévrier, f£e prétendu diplomate du Nieuwe Hotterdamscho poivrant exprime le regret que des gens sérieux «le chaque côté puissent croire de pareils non «sens. Dire la vérité, argumente-tril, expose celui qui le fait au soupçon de manquer de patriotis kne. Par conséquent les gouvernements des 11a tkxns belligérantes sont obligés de bluffer. Il n'y a que dans les pays neutres que les gouverne inents et la presse ont conservé leur sang-froid ice devrait être aujourd'hui la lâche de ces pays «L'expliquer les choses et de concilier. . "Parmi les multiples surprises de la guerre la «moindre ii'est pas la puissance de résistance of perte par l'Au triche-Hongrie. Impossible d'arri Iver à une décision sur -le champ de bataille. Lea ^perspectives des Empires centraux sont, il esl fvrai, meilleures que jamais auparavant; encore Ine peuventrils espérer une décision par les ba "Mailles. C'est pourquoi des conseils plus sages peuvent prévaloir parmi les nations behigéran-les, sinon parmi leurs -gouvernements. Pour ce jqui regarde les Anglais, fi n^est pas impossible (qu'eux, leur armée el leur flotte étant imbat-ftues, ils écoutent finalement- la voix de la rai Ison. cil jVy a pas une seule raison pour que les adversaires olfrent des conditions qui excluent fiai rapprochement et prolongent la guerre à l'excès. (La chance d'arriver à la paix en épuisant l'ennemi est petite pour tous les belligérants Partout, les Quartiers généraux désirent impo-feer à l'ennemi une paix qui le mette dans l'im (.possibilité de reprendre les hostilités pendant Idoi générations. Il y a peu de chance que ce Kouhait se réalise. Il y a beaucoup de probabilités que se réalisera le désir des so avalistes de tous les pays de négocier la paix sur la base que les vainqueurs -n'annexeront «pas de ;peuples d'une race et d'une langue diffé-Jrentes des leurs propres, bien qu'une telle base faoive tenir compte, naturellement, des résultats wb tenus sur le champ de bataille. Ces deux assertions peuvent paraître inconciliables; mais il ,faut se souvenir qu'en dehors de conquêtes en lEurope, il y a beaucoup d'autres moyens de réta •blir la balance et de ménager des compensations. Il y a des signes croissants que la haine 'internationale est en voie de diminution. Les ex-[pressions enfantines d'une telle haine sont dés avouées sans aucun doute par les hommes d'Etat •dans tous'les pn>ys. Est-elle donc sans fondement., 3'attente que dans un avenir pas trop éloigné les pepuples ' de l'Europe s celleront . « Luousqvc tfandem ?—combien :de4erops .ceci va*t-il encore^ - ,> Cet article — continue 1e correspondant du Times — est Immédiatement suivi -Viin autre intitulé : « Une exhortation allemande à la réflexion ». Il est formé de deux extraits cl articles donnés à des publications suisses oar i'ÀllemtMd bien connu Rudolph Said-Ruele, qui 1 hni'Uâ longtemps l'Egypte et plus tard I \ngleteTC. Dans le premier des articles reproduits, il dé plore la haine internationale; dans le second, il feouligne les avantages dont a joui le commence allemand spécialement dans les contrêrs où flotte le drapeau anglais. Le Nieuwe RoÛerdamsche Courant conclut — « Il est encourageant qu'une voix allemande qui a des droits à être entendue pousse les premières notes de la chanson qui doit terminer la tempête du monde »... Le correspondant du « Times » ajoute à ces édifiantes exhortations le commentaire ci-dessous : « La publication simultanée de ces deux articles dans une feuille aussi accessible aux vues allemandes que le Nieuwe Rolterdamsche Courant répond évidemment à un dessein,Mais c'est dommage que l'article «do source diplomatique» commence par une calomnie contre Edward Grey, bans lequel « le problème du désarme-n ent, au lieu d être le rêve des nobles caractères " serait peut-être déjà en voie de réalisation. » La publication ultérieure en Hollande d'articles et de suggestions pacifiques en. termes favorables a l Allemagne est attendue, avec une certaine curiosité qui ne va pas sans un mélange d'amu-semenl par ceux qui sont ramillarisés avec les méthodes de presse des Allemands. .. La paix européenne exige le morcellement de l'Allemagne L'Allemagne aux abois essaie donc de fléchir successivement chacun de ses adversaires, après avoir vainement essayé de les réduire à sa merci. Hier encore, nous rappelions les tentatives qu'elle a faites, après l'assaut des forts de Liège, après les incendies et les massacres, pour amadouer la Belgique. Il est de notoriété publique que ses émissaires ont essayé, au moins à 'dieux-reprises, de débaucher 1a. France. Qu'on se rappelle les flatteries prodiguées aux Français, il y a quelques mois, par les principaux organes de la presse allemande ! Hier, c'est à la Russie que s'adressaient les courtiers de Guillaume IL Aujourd'hui, c'est à l'Angleterre !... Eloquent aveu de sa faiblesse et de son désespoir. Sa situation est plus critique, cent fois, que la situation, en 1813, de Napoléon, vainqueur des Prussiens et des Russes, maître de l'Italie et d'une grande partie de l'Allemagne, mais à la veille iFêiré? accablé sous ie nombre ei la force sans cesse grandissante de ses adversaires coalisés. Ou est d'ailleurs édifié sur cette paix allemande que Guillaume II feint de se croire en état d'obtenir de la lassitude 011 des divisions de ses adversaires. Ce n'est plus la paix draconienne que les industriels, financiers et intellectuels d'Ourre-Rhin sommaient le chancelier impérial, il y a quelques mois, d'imposer à l'Europe. Le temps rie ces orgueilleuses illusions est passé. Aux Alliés de les enregistrer et de les retenir, pour mesurer leurs conditions, quand l'heure des négociations aura sonné, aux exigences de l'Allemagne des Universités, des banques et des usines, plus impitoyable et plus cupide que le parti militaire lui-même. Mais telle qu'ele nous est décrite par Un organe danois, la « Politiken » de Copenhague, la paix rêvée aujourd'hui par Guillaume TI signifie l'hégémonie de l'Allemagne et l'asservissement de l'Europe. Sous les espèces d'humiliants traités de commerce, îa Belgique paierait tribut. Et on lui imposerait par surcroît des garnisons prussiennes. La Russie abandonnerait une partie de la Pologne et. de la Courlande. L'Italie restituerait aux Turcs tout ou partie de la Ly-bie. La France enfin se résignerait à une nouvelle amputation. Et cela dans le moment où les Alliés, particulièrement la Russie et l'Angleterre, commencent seulement k mobiliser toutes leurs ressources en hommes, en argent, en munitions de guerre ! La folie die ces espérances saute aux yeux. Pas plus que le peuple belge, plus indomptable après un an d'occupation qu'au premier jour, les Alliés ne prêteront l'oreille aux antiennes pacifiques des Allemands déguisés en neutres. Dans le « Temps » du 12 août, un historien français que personne assurément n'accusera d'être un nationaliste farouche, M. Ernest Denis faisait sienne cette déclaration de M. Maurice Mil-.lioud, professeur à l'Université de Lausanne, qui faisait l'antre jour à une enquête de 1a « Voix de l'Humanité » sur les conditions du traité de paix futur la réponse suivante : <( Il me semble que vous fermez les yeux sur la leçon terribl-e de cette guerre elle-même à savoir qu'il n'y a-point de réciprocité de bonne loi entre les nations, et gavant de se demander quel traité Von fera, il loui savoir comment 'on fera pour qu'un traité ne soit point une dérision. » Peut-être y a-t-il d'aulr-es sanctions e/-traces que le MORCELLEMENT DES TER RlTOîRES. Je le voudrais. Cependant, si l'on n'en trouve point d'autres, je dis qu'il < ne lant point reculer devant celle-là, parce que l'arrangement qu'il convient d'établir tout d'abord, c'est celui 7jui en rendrait U-autres possibles■ ». Le morcellement des territoires ! Voilà la réponse que l'étude de l'histoire et l'étude de cette guerre* c'est-à-dire l'expérience d'hier et la leçon d'aujourd'hui dictent à tous les esprits avisés. Cette éventualité, il y a six mois encore, paraissait monstrueuse à plusieurs. M. Denis entr'autres. si nous ne nous trompons, se débattait contre cette évidence. Le principe des nationalités semblait être à ses yeux l'alpha et l'oméga de la politique internationale. On voit qu'il s'est rendu. D'autres se rendront comme lui après s'être mis. comme lui, à l'école de la réalité. Cette guerre n'est pas une guerre comme une autre. L'Allemagne n'est pas une nation comme une autre. Ou elle, sera morcelée, ou elle asservira l'Europe : point de milieu. Il "faudrait plaindre les hommes à qui l'unanimité conquérante de la nation allemande : empereur, princes, professeurs» banquiers, industriels, /marchands, cardinaux, syndiqués, socialistes, n'ouvrirait pas les yeux. Attendre l'assagissement de l'Allemagne du progrès de la science et des conquêtes de la démocratie ! autant vaudrait espérer que le progrès de l'Humanité changera les "ours en caniches et les serpents en innocentes couleuvres. Comme les langues d'Esope, le principe .des nationalités est la meilleure et la pire des choses. En i^at-que bouclier du droit désarmé des petites nations qui ont acheté par des siècles d'efforts et de sacrifices immenses le droit à la vie et à la liberté, rien de plus auguste, rien de plus respectable. Mais qui en voudra faire une espèce de retranchement à l'abri duçjuel les tribus germaniques, aussi fortes, aussi unies qu'avant la guerre, pourraient préparer impunément et tranquillement de nouvelles rapines nous trouvera sur' son chemin. F. n. L'UNION PATRIOTIQUE UNE BELLE LETTRE DE M. JOSEPH DE DORLODOT M. Joseph de Dorlodot était, avant la guerre, président de l'Association caUioli-que de l'arrondissement de Namur. En ce temps là, l'ennemi, dâns le langage cou:ant des journaux et des répétions publiques, c'était l'adversaire politique, libéral ou socialiste exclusivement. Comme la littérature électorale de tous les partis abusait, rappelez-vous, des métaphores guerrières ! Hélas ! nous avons eu l'occasion d'apprendre, depuis lors, qu'il n'y a, pour 1rs citoyens d'une même nation, qu'un ennemi digne de ce nom. Pour quelques malfaisants imbéciles charpentés à l'image des édiles de Gentbrugge, qui refusent de secourir lés prisonniers de guerre de leur commune assez peu éclairés pour avoir confié leurs enfants aux écoles catholiques, on citerait facilement des centaines, des milliers de Beiges, passionnés avant la guerre pour les luttes politiques, mais résolus à mettre désormais, quoi qu'il advienne, la patrie au-dessus de tout et décidés à travailler fraternellement, a.vec leurs adversaires d'hier, à relever ei à reconstruire la Belgique. M. Joseph de Dorlodot esl de ceux-là. On peut bien dire, sans s'exposer au soupçon de vouloir ranimer les dispules d'hier, qu'il a été un admirable président d'Association politique, actif, diligent, généreux, toujours prêt à payer de sa. bourse et de sa personne. Pendant la guerre, il a fait magnifiquement son devoir de « notable i>. Il a mis son influence et sa fortune au service do tous ses concitoyens, sans distinction d'opinions po-1;*\, —' Ju îiriigieu- ™v>. H est !•' Fle- relfn jus-qu'à la fin de J'hiver. Plusieurs comités de secours sont nés de son initiative. S'il a quitté le pays, c'est pour pouvoir rendre plus de services encore à ses compatriotes. Une nécessaire discrétion, autant que la. cra.inte de blesser sa. modestie, nous interdit de nous étendre là-dessus. Disons seulement qu'un nombre considérable de familles lui doivent, d'avoir sur leurs enfants des certitudes moins cruelles que le doute, de savoir que leurs fils sont morts ou se battent pour la patrie, de connaître l'endroit de leur tombe.ou de pouvoir correspondre avec eux. L'autre jour, un groupe d'e réfugiés na-muFois établis dans le centre de la France eut l'idée de constituer... une association politique. Ils songèrent à leur ancien président. Ils demandèrent à M. Joseph de Dorlodot de leur donner l'appui de son nom, d'accepter la présidence de leur association. La réponse n'a. pas tardé. Nous ne résistons pas au plaisir de la publier. On ; en admirera la courtoisie, la fermeté, la bonté indulgente et clairvoyante à la fois. Cette lettre, on va le voir, est. un modèle de patriotisme, d'intelligence politique aussi. « Cher monsieur, » Je vous remercie bien vivement d'avoir ! pensé à moi ; mais je regrette de ne pouvoir accepter votre aimable proposition. Je loue, sans réserve, la. pensée ide Belges réfugiés à l'étranger et se groupant pour s'entr'aîder. Mais je ne puis consentir à voir figurer mon nom dans un groupement u admettant qu'une{raction de nos compatriotes. Depuis bientôt neuf mois, je reçois ici une moyenne de 200 lettres par jour. Je n'ai jamais pensé à m'enquérir du parti auquel appartenaient, avant la guerre, les signataires de ces lettres et je porte tout mon effort à servir TOUjS LÉS BELGIÏS qui font appel à moni concours. Qu'au point de vue religieux — que comme irSirétiens,— vous vous placiez sous l'autorité d'un des grands vicaires de Mgr de X..., je vous en Séiicite. Mais comme citoyens*, croyez-moi, n'en appelez pas à l'étiquette « catlioliqw n alors que la terre des branchées est inondée du sang versé par les Belges de tous les partis. Notre effort à nous, civils, doit être, à mon sens, die préparer pour le retour l'union1 la plus intime entre tous les citoyens de notre malheureux pays. Alors donc, sur lé terrai ri, civique qui est le nôtre, allons à nos adversaires d'hier et faisons-en de® alliés pour le grand travail de réorganisation, — de reconstruction, au sens le plus large rilu mot — qui nous iacombeira demain. Croyez, etc. Joseph de DORLODOT. On rencontre de temps en temps d'excellents Belges qui, aigris par la longueur de la guerre et par les inévitables amertumes de l'exil, doutent de la possibilité de réconcilier, après la guerre, tous nos compatriotes, tût-ce pour quelques années, et qui promènent en tous lieux leur découragement, né le plus souvent de l'oisiveté. La lettre de M. de Dorlodot les consolera et leur rendra l'espérance, nous en sommes persuadé. Elle nous consolerait, nous, de certaines elabauderies si nous ne nous étions mis depuis longtemps,, par une volontaire et souveraine indifférence, hors de la portée de certains dénigrements. Figurez-vous que d'aucuns, — et même d'aucunes ! — nous accusent de « trahir la religion » et que d'autres nous menacent, pour le lendemain de la guerre, de toutes sortes de châtiments !... Vous n'aurez pas raison, pauvres gens, contre M. de Dorlodot, son intelligence et son cœur. Dépêchez-vo'us plutôt de vous guérir et de vous corriger...— L'Allemagne compte sur une récolte de 450 millions de quintaux de pommes de terre ; on-iie prévoit pas la nécessité d'instituer mumoppile dJEiat. ;; La paix allemande A QUELLES CONDITIONS l'ALLEMAGNE .VOUDRAIT EN CE MOMENT CONCLURE LA PAIX On a vu plus haut une allusion à un article du Politiken de Copenhague, qui fait connaître les conditions à laquelle l'Allemagne serait disposée à faire actuellement la ipaix. Voici le texte de cet article, entvoyé de Berlin par télégramme (donc soumis au visa de la censure allemande) au Politiken, qui l'a publié dans son numéro diu 3 août : « Votre correspondant a eu aujourd'hui l'occasion de s'entretenir avec une personnage politique haut placé, dont le mom ne peut toutefois être communiqué. L'entretien roula sur la proclamation de l'Empereur et sur les conditions ue côté allemand, pont, une conclusion de la paix. Ce que celte autorité a. dit est d'un intérêt spécial, car son point de vue reflète très probablement la conception des milieux dirigeants allemands.» Voici ses paroles ; » Après avoir mené la guerre pendant un » an, il n'est pas déraisonnable de parler, » de paix. NOUS VOULONS LA PAIX, » c'est-à-dire nous avons quelque chose à » vendre, que les Aillés peuvent acheter. n Une conclusion de paix est en somme » régae par les mêmes lois qui régissent le » commerce. Nous avons en main du tern-» toire"con>5nis, en -tout d'une étendue égale » à celle de l'Italie, et il faut qu'on nous » donne quelque enose pour que nous le » rendions. Que l'Autriche, en dehors de » Venise, doit avoir ses frontières arron-» dies en Wolhynnie est Un désir très mo-» desle. Il en est de même d'un élargisse-» ment de la frontière allemande jusque » Libau et d'une nouvelle ligne fronciere » qui doit aller de Riga sur Wilna-Varso-» vie. En ce qui concerne la France, nos « exigences ne seront point déraisonnables. » au plus quelques districts industriels dans )> le Jura qui, au. point de vue industriel, ont » une importance spéciale pour nous. La » question de la Belg'que ne présentera pas » non. plus des difficultés insurmontables — » car aucun politicien rai-saimable en Alle-3) magnt1 ne •vMirrit des p^ons dé conquête w vis-à-vis de ce malheureux pays. Mais' il » est autre chose d'exiger que la Belgique » devra prendre certaines obligations tech-)> niques militaires vis-à-vis de l'Allemagne » pendant un certain laps de temps, par » exemple 30 ans. De l'Angleterre, l'Allé-» magne devrait exiger une réduction do » la flotte, une indemnité et la restitution » des colonies. Le Japon doit évidemment )> restituer Kiautchau et acquiescer à ce » que l'Allemagne obtienne certains points "d'appui mercantiles sur îla côte chinoise.La » question des colonies, qui est si intàme-» ment liée avec le développement du com-» merce d'outre-mer 'de VAllemagne, domi-)> nera au fond toute cette conclusion de la » paix qui, par les intérêts qu'elle touche, » restera sans pareille dans l'histoire. Je » n'ai, par exemple, pas du- tout parlé des » possessions italiennes dans l'Ainque du )> Nord, qui doivent être rend/ues à la Tur-» quie; et surtout l'Afrique du Nord, avec » l'Algérie, la Tunisie, 'l'Egypte et le cai^al » de Suez, sera une question- épineuse lors » des négociations de paix une fois> celles-ci » entamées. Pour le moment, il n'en est pas » encore question. Des considérations sur » la paix ne présentent donc pour le mo-» ment aucune importance immédiate. Mais » un jour viendra cependant où, après tous » les efforts el après l'épuisement, elles » devront prendre forme. » Tolle§_^ont les dimensions du jouig nue l'Allemagne aux abois *e--Uatte d'imposer à l'Europe. Plus d'un candidat-porteur d'olivier se dérobera sans doute quand il connaîtra les termtes et conditions de la paix allemande. A la servitude de traités humiliants, à l'humiliation et au tourment de voir nos !bou.rreaux tenir garnison clie/z nous, quel Belge ne préférerait la mort ? Se journal ne pent°ê&ï>e ^esaflra qrae 10 SENTIMES ©sa S 8TOOT ea Angleterre, S cents em hollande. ' j Un cri qui ge trouvera aucun écho »0« Le « Times » du 12 août nous apprend que l'évéque caHiolique de Lirnerick (Irlande) a adressé une longue lettre à M. John Redmond, demandant au leader irlandais de presser le gouvernement britannique de tenter la première démarche pour provo quer la conclusion de la paix. « Il est lemps, écrit notamment l'évéque de Lirnerick, de regarder les faits en face el les événements récents montrent que tous 14s belligérants, y compris l'Allemagne, ont reçu une leçon profonde par les terribles destructions de cette guerre colossale et doivent avoir envie d'en sortir. » L'évéque irlandais conclut en invitant M. John Redmond à exercer son influence auprès du gouvernement britannique en faveur de la paix. Nous ne connaissons pas les termes de la réponse de M. Jolin Redmond, mais il n'est pas difficile d'en deviner le sens. L'évéque de Lirnerick sait aussi bien qui' nous que tes théologiens ont défini la paix la tranquillité dans l'ordre. Il faut à l'Europe la tranquillité garantie contre une nouvelle agression de l'Allemagne, il lui faut l'ordre qui implique avec le triomphe de la justice lès restaurations et les réparations exigées par le droit lésé dans tous les peuples attaqués par le militarisme prussien. L'évéque de Lirnerick s'imagine-t-il, -peut-être, que l'Allemagne soit prêle à accorder tout cela ? Cette Busion généreuse coûterai trop cher pour que personne, chez les catholiques des pays iliés, songe à-la partager. LA SITUATION MILITAIRE Vendredi 13 août, midi. Les opérations en Courlande, en Lithua-nie et en Pologne se poursuivent dans des conditions semblables à celles des derniers jours : l'armée de von Below est en échec dans la région de Riga ; l'armée de von Eichborn s'épuise devant Kovno, où elle attend impatiemment ses gros canons ; les armées de von Ilindenburg, de l'archiduc Léopold, de von Woyrsh et de von Macken-sen, « accrochées » par les arrière-gardes russes, n'avancent en Pologne qu'au prix des plus lourds sacrifices et dans la mesure où les étapes réglées de la retraite russe le leur permettent. Il n'y a donc point lieu de se laisser impressionner par l'avance ennemie dans la région de Lomza. d'Ostrow et de Malkine, ni par la jonction'des diverses armées austro-allemandes. C'est là l'inéluctable conséquence du resserrement concentrique des arrière-gardes russes autour de Brest-Litovvsk. L'essentiel est toujours que les Russes ne se laissent point couper, ni entamer et que l'ennemi jalonne de morts, de blessés et de malades les routes sanglantes de ses offensives. N'oublions pas surtout qu'il n'a devant lui que les régions pauvres ingrates, marécageuses de la Volhynie et de la Russie blanche où l'établissement de ses lignes d'étapes exigera un effectif considérable de troupes et un charroi immense et que ce fut ce qui décida du sort de Napoléon en 1812. On dit que les Allemands de von Below avaient el ont peut-être encore le présomptueux dessein de marcher sur Petrograd. Or, de Riga à Petrograd, à vol d'oiseau, il y a 450 kilomètres : la distance de Berlin à la. frontière hollandaise ! Et puisque nous en sommes à parier de distaneps, il convient de faire remarquer que de Riga à la frontière roumaine, c'est-à-dire sur tout le front de combat, il y a aussi loin que d'Ostende à Trieste. On fournît maintenant l'explication du retarcl apporté msqu'ici à un débarquement des troupes alliées dans le golfe de Saros : on manauait, paraît-il, de cartes marines détaiUées renseignant les fonds de ces parages dangereux. S'y risquer avec de gros transports, c'aurait été courir à des catas-trophes. Aujourd'hui, un relevé a pu être fait des voies maritimes conduisant au_ rivage et c'est ce qui a permis aux navires alliés de jeter des troupes et des canons dans 1a. légion de l'isthme de Gallipoli. Les Italiens, qui ne comptent plus leurs succès partiel dans les Alpes, où leurs troupes de montagne font merveille, s'efforcent de gravir les derniers paliers des hauteurs du Carso, d'où ils pourront dominer toute la réeion de Goritz. L'ascension sous le feu est pénible et présente les alternatives de bonne et de mauvaise fortune de telles opérations. Les Autrichiens ,se dépensent an efforts suprêmes pour contenir l'attaque italienne : ils. ont même, parntf-il, dégarni Pola de sa garnison mobile et d'une fraction de sa garnison de sûreté pour renforcer leurs lignes compromises. Paul Crokaert. Le Roi îles Belges colonel ùn régiment Anglais »o« Le roi Georges V a nommé le roi Albert colonel en chef du 5e régiment des dragons de 1a garde, ou régiment de la princesse Charlotte de Galles. Ce régiment a pris part aux batailles de Blenheim, Ramillies, Oudenarde, Malpla-qnet, Salamanca, Vittoria, Balaclava et Séhastopol, et a participé à la défense de Ladysmitli, pendant la guerre des Roers. C'est un des plue fameux régiments de l'armée anglaise. Sa devise est : « Vestigia nul la retrorsum ». LES FAITS DU JOUR Toute la presse européenne suit, naturellement avec la plus grande attention le développement des négociations entre la Quadruple-Entente et les gouvernements balkaniques. A Athènes, le Parlement a été convoqué peur lundi prochain et on s'attend de plus en plus au retour de M. Venizelos au ■pouvoir. A Sofia, M. RadoslavoU a■ déclare à un représentant de l'United Press que la Bulgarie, parfaitement préparée, al tend- pour entrer en guerre le moment où on lui aura garanti la. réalisation de son idéal national. « Quand les puissanees de la Quadruple-Entente, a dit le premier ministre buUiarc% nous auront assuré que la Macédoine serbe sera rendue à la Bulgarie et que nos autres levendicatiofîs, concernant notamment la Macédoine grecque, seront réalisées, elles vous trouveront prêtes à combattre à leurs côtés. )> En Roumanie, le parti d'action nationale a décidé, en raison de la corruption largement répandue par les agents allemands et autrichiens, de frapper d'ostracisme M Mar-ghilom.an, ancien chef du parti conservateur, et de demamler à tous les patriotes roumains de cesser toutes relations arec lui. La presse allemande s'inquiète vivement de la tournure que prennent les événements dans les Balkans et n'épargne aux gouvernements de la péninsule ni les conseil ni les menaces. C'est bon signe. VVWWlrtA Les Munchener Neueste Nachrichten poussent un cri d'alarme à vrovos de la campagne entamée par le député national-libéral Basserman el ses av.iis contre le chancelier allemande et même contre Vem pereur et le haut commandement. Le correspondant suisse cl* /Humanité assure que la pétition contre les annexions qui tut adressée au chancelier le 9 juillet portail 82 signatures, au nombre desquelles figuraient celles de l'ancien minisire /)crn-barg, dm professeur Delbrueck et du prince Iiatzfeld. . i DERNIERE HEURE Communiqué oficisl français —o— Paris, vendredi 13, 15 heures. EN ARTOIS, mie tentative d'attaque aile-, mande, au nord du Château de Carleul, <z| été facilement enrayée. DANS L'ARGON NE,' les Allemands ~ont à la fin de l'après-midi d'hier, renouvelé leurs attaques dans le secteur compris en-, tre la route de Binarville-Vienne-Château eti le ravin de La Houyette ; ils ont été répons-sés après une lutte très vive à coups de gre-• nades et de pétards. Rien à signaler sur le reste du front. UNE DEMANDE QUI RESSEMBLE A UN ULTIMATUM Bucarest, 13 août. — On annonce de^ source autorisée que l'attaché commercial allemand a posé officiellement, au ministre» des Finances roumain, M. Costinesco, la question du transit des munitions. <( Le gouvernement allemand, a-t-il dit, ne demande pas le transit des munitions pour la Turquie, mais poux la Bulgarie, pays neutre. Si vous persistez à refuser, l'Allemagne agira en conséquence. » M. Costinesco s'est opposé à cette demande. Le conseil des ministres roumain a; approuvé la réponse du ministre des Finan-. ces", décidant de maintenir la neutralité. »(X( PRÉSENT ROYAL tendres, 13 août. — Soixante béliers of-/ ferts par Te roi: Georges aux fermiers fran-raîs ont été exposés hier à Chichester. ITautres personnalités, a l'exemple du souverain, ont également fait don d'un certain nombre de bé'liers destinés à la France. vOa DES SOCIALISTES ALLEMANDS ARRETES ? Amsterdam, 13 août. — Le n Vorwaerts i annonce que de nombreux socialistes berlinois auraient été arrêtés sous l'inculpation de haute trahison. Ces socialistes ont publié un article critiquant sévèrement l'attitude des chefs du: parti socialiste. DEMENTIS SUR DEMENTIS Amsterdam, 13 août. — La « Gazette da l'Allemagne du Nord » dément la lettre du Kaiser à la reine de Grèce et. lës propositions allemandes au sujet d'une paix séparée avec la Russie. AU FRONT MONTENEGRIN Cettigné, 13 août. — Nous avons repoussé les attaques autrichiennes sur la côte del Gatzko. infligeant des portes à l'ennemi., LA MOBILISATION INDUSTRIELLE EN ANGLETERRE Londres, 13 août. — Le ministre des mu-; nitions annonce que le 6 on a déclaré 343 établissements comme ayant été contrôlés. Le droit de préemption de la France sur le Congo beJgs LE LIVRE GRIS BELGE EMBARRASSE LE GOUVERNEMENT ALLEMAND Le bruit a couru qu'à la suite de la publication récènte du Livre Gris Belge il était question de la retraite de M. von Ja-gow. Que cette nouvelle se confirme ou non, il apparaît nettement que la divulgation de la dépêche du 2 avril 1914 où le Ixiron Beyens, alors ministre de Belgique à Berlin, relatait les propos tenus par le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères d'Allemagne, a vivement ému les milieux politiques berlinois. Dans les colonnes offi' cieuses de la « Gazette de l'Allemagne du Nord », le gouvernement allemand s'efforce i'iembrouililer cette affaire pourtant très claire. Tandis que dans les suggestions de M. von Jagow il était question du partage du Congo belge et de. la suppression, dési-rée par l'Allemagne, des petites nations « desti nées à disparaître ou à graviter dans l'orbite des grandes puissances », la « Gazette ie l'Allemagne du Nord » répond au Livre. Gris en évoquant les discussions survenues1 m sujet de l'accord marocain de 1911 ! Si VI. von Jagow a fait une allusion quelcon 3ue au Congo belge en mars 1914 c'était iniquement à raison des modifications du « statu quo » territorial dans le bassin congolais prévues à l'article 16 de l'accord marocain du 4 novembre 1911, par lequel la France aurait « offert » à l'Allemagne son droit de préemption sur le Congo belge. D'après l'officieux de la Wilhemstrasse, ce 'ait aurait été admis par le gouvernement >elge. On ne voit pas bien ce que les travaux J'approche de M. von Jagow cherchant, en [914, à entraîner la France dans une politique d'absorption des petites puissances et du-Zongo belge, pouvaient avoir de commun Lvec le traité franco-allemand de 1911. Mais îassons. La Belgique, affirme la « Gazette le TAViemagne du Nord » reconnaisait l'of-re à l'Allemagne du droit de préemption ippartenant à la France. Cette assertion ;st radicalement inexacte. Notre département des Affaires étrangères interrogé, en 1911, par le représentant le la France à Bruxelles sur le sentiment le la Belgique quant à l'octroi à l'Allemagne du droit de préemption de la France •épondit que ce droit était considéré par la Belgique comme strictement personnel, et iar conséquent incessible. On sait que lo traité du 4 noven^Jbre 1911

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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