Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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13 January 1916
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s.n. 1916, 13 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 07 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h707w6886p/
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LE XX SIÈCLE sv RÉDACTION & ADMINISTRATION fttn ne di la Bonrss — LE HAVRE Téléphone. Le Havre n'14,05 Directeur : FERHAND fiEURÀT Tontes tes communications concernant la rédaction doivent être adresséf sSUT,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE! 21,Pariton Street (Leicester Square s, w). jcuui i«j jguvivi ABONNEMENTS Franc» ....... 2 fr. 50 par mois. » .... ... 7 fr. 50 par trim«8ti*6 Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trlm««tr® Hollande.. 1.25 florin par mois. » .» 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3fr. » par mois. s ..9 fr. » par trimestP# PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dujournil ad Havre ou à Londres Annonces 4' page* Ofr. 40 la ligne Patite8annoncas4* page:Ofr.30laligne Les petites annonces sont égalemen reçues d la Société Europêenne'de publi Qité, lo, ruede la Victoire, Paris, qai en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre . -x . - ^ m rnn linr Le principe 1 des frontières s naturelles | IVVWWWWVV co Si Un Proudhon trop peu connu te cl —0— lo Du fait que les Etats s'efforcent d'acqué- dj' r:r pour limites des chaînes de montagnes, ra des fleuves et des mers, on a prétendu tirer un principe die politique internationale ^ tjue l'on oppose volontiers au principe de Q[ l'équilibre européen ; on a cru qu'en établissant les peuples dams ce que l'on appelle leurs fronœèrest naturelles on1 hâterait et ans affermirait le règne de la paix. , ■Proudhon, que les socialistes livraient avec tant de profit a écrit sur ce sujet des réflexions pleines de sens. 11 ne sera peut-être pas inutile de les mettre sous les v yeux desi lecteurs de ce journal, presque uniquement dans leur texte et en évitant «J à desséi,a tout commentaire. .. pn « Ce qu'on' appelle limite ou frontière na-'tarèk entre feux nations, déclare Prou-dhon, est •chose1 littéralemeflit imperce,pti- f-ble. saiu-f des exceptions assez rares, telles que la Maaclje 'a Méditerranée, l'océan j* iMiaraldique', ou -e 'Les hautes chaînes ® de montagne es et Alpes : enco- " re ces doio 's ne fo.rmient- elles pas 1 lie 3 séparations ». ™ (FRANCE A). Il est impos- Bible de a, configuration du ™ soi les luipart des nations. L'exeri, jique est ii ce point '? ,<de * .ment - frappant. La » Frai îsemKmt privilégiée (pour- 'tar. Mise, reste ouverte à l'iniva- P- f 1ère du Nord et du Nord- je mer, plus de haute chai-est plat ou d'une hauteur M p. 204). p; *** Sj t-G ulement les frontières naturelles1 ^ r ,s. mais h elles ne s'accordent pas i principe des nationalités que ce-,it elfes supposent ». [Id. p. Si). J>es ~ «aiins habitent au delà et en deçà, du _ •ni. et des Bretons sur les deux côtes . là Manche ; les Catalans sont séparés U Pîr les Pyrénées,' etc. « Les nations, ex-plquc Proudhon, apparaissent au premier iiei sur. les hauteurs, dont elle occupert les flé)x versants, et d'où elles se répandent entait^ dans les vallées, en > suivant, sur les deux rives, le cours .des rivières. Ton- I tes les traditions le racontent ; la géologie 6t l'ethnographie y joignent leur témoignage.. Chose à laquelle on était loin de s'at- el tedire,' ilorsqu-après la dissémination des g peuples, les Etats ont commenso k se for- b mtr, les nationalités se sûmit trouvées par-lest coupées en cfeux dans le sens de leur longueur temtoriale par ce qui devait pré- jf dsément les grouper, les frontières rcatu-njffies.... Ce qu'on prend pour frontière na- ' tureile, chaîne; de montaigne, fleuves, go!-fcf, détroits, tout cela, de par la nature, | qi|e tantôt on invoque et tantôt on caloin- ' nie, est précisément centre et milieu... >• P' (FRANCE ET RHIN; pp. 11. 15 et 59). Où P Bçrte quei, pour mettre en, pratique le pu»- n ôipe des frontières naturelles, il faudrait S' sacrifier presque partout tes nationalités. k subordonner l'homme à la matière, et la société à des accidents da terrain ». 1.'application du même principe établirait, entic les Etats uàeinégalité de force telle qu'il s'en « trouverait infailliblement q u® qui, grâce à celte prépondérance géo- 1; graphique, dominerait bientôt tous les autres » (M. p. 16). Enfin rien ne prouve qu'une séparation aussi complète entre toutes les nations soit nn1 bien. Proudhon déclare même qu' « une des meilleures choses qui avaient été fai- « tes à Vienne fut l'entrecroisement des races n et des langues, provenant de l'irrégularité q dés découpures géographiques. Il n'était g pas mai pour la fraternité des nations, p écrit-il, qu'il V eût en France dies Flamands, v des Allemands, des Italiens, des Basques ; n il eût été mieux encore — (quelle belle fier- p té de nationaliste 1) — il eût été mieux encore qu'il put y avoir des Français, non seulement en Belgique, en Suisse," en Piémont, — en Prusse môme et en Angleterre, mais en _ Autriche, en Russie., à Naples, an Espagne, | en Turquie, partout » (DU PRINCIPE t FËDÉRATIF, SI LES TRAITÉS DE 1815 ONT CESSÉ D'EXISTER, p. 279). Bref, conclut l'illustre socialiste, les na- ^ tlons ont un centre naturel d'attraction, n « un pivot orbitaire », mais elles n'ont pas p de frontières naturelles, leurs lignes de démarcation sont « partout et nulle part » j, (FRANCE ET RIIIN, p. 60). Il y a de .< gran- d des lignes stratégiques l'ou/rnies pair la na- tc tare » .(PRINCIPE FËDÉRATIF, p. 311) et « l'intérêt le plus puissant d'une nation- est d'assurer par leur possession son indépen-tiamee, » (FRANCE ET RHIN, p. 58). f- k En deux mots, les limites des Etat» sont « one création de la politique, non une pré- " (vision de la nature ; elles sont par consé- ® fjuent oe qu'elles peuvent être, ici la Man-ohe, là le Rhin ou les Pyrénées, hier le Tes- « Bin. aujourd'hui le Mincio, ailleurs rien. » P iFRANCE ET RHIN, p. 60). Elles sont fixées Cl par les traités, et dans les traités par vi cet élément juridique, spiritualistc, indestructible, par conséquent, supérieur à toute volonté humaine, savoir que la force ® peut devenir, en rertahns cas', unie raison <* de droit. » (PRINCIPE FËDÉRATIF, p. « B51). « Droit honteusement, méconnu par 11 tous les juristes, sans leçuel ni le droit des «• gens, m le droit politique, ni le droit civil >' (n'ont de vraie et soSide base » (LA GUERRE ■' ET LA PAIX, t. I., p. 12). Après que l'ex- 1 périence eût démontré l'impossibilité d'une monarchie universelle dans le monde moderne te règne d'une force unique, le tirai- j. té de' Wéstphalie que Proudhon appelle (. « le plus grand acte de la société européen- ,] me » (LA GUERRE ET LA PAIX, t. I„ p. tl 57), « l'expression supérieure de la justice a identifiée avec la force des choses » (PRIN- c CJPE FËDÉRATIF, p. 251), introduisit le pïïincipe de la pîuiraJité dés puissances, maintenues, autant quie possible par leur 'égalité, « en sorte que l'on peut dire, en à toute logique et vérité, que, si le droit de r, 3a victoire ou la raison1 de la force est le l ——wa— premier article du droit des gens, la pluralité des puissances et par suite la raison d'équilibre en est le second » (PRINCIPE FËDÉRATIF, p. 253). W <t L'équilibre est la justice même : c'est I le droit des gens, en dépit des frontières ^ soi-disant naturelles et des nationalités. S'il était possible que cet équilibre nie fût plus I garanti par les traités, il se referait de lui-| même, et nulle puissance ne saurait l'em-pêcher : -une fois commencé, le mouvement compensatoire ferait le tour de l'Europe... Si de deux .qualités égales vous en augmentez une, pour que l'autre redevienne égale à la première, il faut l'augmenter à son touir d'une quantité égale » (PRINCIPE F,É-DÉRAT1F, p. 283). Proudhon n'hésite pas à dire qu'une nationalité don-t l'existence se-1 rait incompatible avec l'application de ces ; principes se replacerait sous l'ancien droit i, de la guerre et appartiendrait au premier occupant (Id. p. 285). * je L'essentiel étant d'assurer l'équilibre des j forces, « les circonscriptions territoriales . sont chose secondaire, sujette h modifica- C ! tion et réforme » (PRINCIPE FËDÉRATIF, g s p. 282). <i Tout changement de limites ou T. , de dynasties, toute création de souveraine- ■ J té, suite d'uns infraction aux' traités, mais qui d'ailleurs n'y porte pas atteinte, est conforme au droit de l'Europe ; loin de l'abroger il se peut -qu'elle le consolide » (Id. 01 p. 282). s II y a donc des points stratégiques qu'une 1 nation a. le droit strict de conquérir. Pour, . les gard'er, « il faut des armées qui se re- w nouvelient sans cesse : et, pour avoir des S.V _ armées, il faut une jxipulation nonibreuse, ; | forte, riche, par conséquent laborieuse : car 1 ce n'est qu'à ce titre que se conservent les !?r j armées. Il faut de plus une puissance d'ab- L' sorpt.ion, capable de surmonter tous les obs- VJ1 i tacles de culte, de moeurs, d'opinions. dUns- ®f :i titutions, d'idées, en. un mot une civilisa- 0 . tion supérieure «. (FRANCE ET RIIIN . p. 67). M. I_ Eli ! dira-t-on peut-être, quel singulier Fi . Proudhon est-ce là ! Mais, c'est, lui-même, do r II faut considérer son œuvre sans aucun bu parti nris, dans sa principale direction et son dernier état. A ceux qui l'étudieront en se conformant à cette règle de l'équité in- î© i telleetuelle, on .peut promettre de plus gran- j°: • «tes surprises... N. WALLEZ, eu s !>'; î Ebuï nations sœors ! i: jar la sonlîraica a t «o«—• . ENTRE LA SERBIE ET LA BELGIQUE e gi' M. de BroqueriUa ministre de la guerre - et chef du Cabinet, a reçu ce touchant télé lis s gramme de ses héroïques collègues du Ca- 13 '- binet serbe : » Scutari, via Valona "e r « Je prie Votre Excellence d'agréer pour *" le jour du nouvel an mes félicitations les JT1 plus sincères et celles de mes collègues et : mes souhaits ; que votre Patrie, la plus 111 proche de la nôtre par la souffrance, ob- , tiemn la satisfaction pleine et entière . „ pour tout ce qu'elle a subi injustement de la ? ' a part d'un agresseurs qui a déchiré sans fré-!_ mir un des pactes internationaux les plus aJ^ t solennels. « Pachitch, a d Président du Conseil des ministres. » la co I- J'O 0 Voici en quels termes lo baron de Bro- [,t que ville a répondu au télégramme du vail- w i- lant peuple serbe : l- « M. Pachitch, président du Conseil des te: ministres de Serbie. Scutari, via Va rii lona (Albanie) : Li; 'c « Très touché des voeux que Votre Excel- ^Cl lence veut bien m'adresser à l'occasion du s nouvel an, je la prie d'agréer pour l'héroï-é que et sublime nation serbe, sœur de la Bel- ;t gique par la souffrance et le sacrifice, l'ex ^ ;, pression de mon admiration etl do ima ™ -, \ive sympathie. Puisse l'année 1916 ame- ; ner le triomphe du droit foulé aux pieds .v? '- par un agresseur sans scrupules. (Q ^ « Broqueville. » la 1 LES FAITSDU JOUR i 5 »ow v< Les séances de rentrée de la Chambre 131 1_ des députés et du Sénat jrançais ont eu lieu !i mardi avrès-midi. M. Deschanel a été réélu IS président de la Cliambre et M. Antonin Du- . 'e bost président du Sénat. Les deux assem-" blées étaient présidées par leurs doyens • 1 1_ d'âge respectijs, MM. de Mackau et La-tappy. 6 ;l (ytvwwwtvi Une élection partielle i eu lieu lundi à Lotidres (West Newin/jton) pour remplacer _ it le capitaine Cecil Norton, élevé à la ptairie. ^ M. Gilbert (libéral) a été, élu par 2,6-46 voit contre 787 accordées à son concurrent, M. Terrelt. L'intérél de cette élection réside s. dans ce fait que M. Terret avait pris le „ parti des cabaretiers et des distillateurs :s contre le aouvernement. ir JAWWWWll g j 'l M. Zahle. président du conseil danois, P< au cours d'un discours qu'il prononçait. 18 in dans sa circonscription électorale, a assuré jj: que le (jouriernement danois avait Vinlen- 1 |r lion' de persévérer dans sa politique de nev- VJ 33 tralilé et s'est élevé vivement contre l'im- ijj putaiton [aile au Danemark d'exercer par- <I1 E (ois sa neutralité dans un sens favorable à £■ x. l'Allemagne. ie WWWWWWl 0" Par suite de l'attitude conciliante des p_a- ce Irons, la grève générale en Espagne a ja 'e échoué: le nombre des ouvriers qui chô- Si n- vient atteint 20,000 environ ; cinquante agi- el P- lateurs ont été arrêtés. Le gouvernement ce a décidé d'enrayer l'émigration des ouvriers tc espagnols. m twnwwwV T jr On mande de Washington que la question tu mi du Lusitasiia vient d'être réglée. L'arrange- m le ment entre les deux parties est envoyé à le Berlin pour être approuve, Vieni ae paraure : LJne nouvelle liste de prisonniers belge Le premier fascicule de notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND F MAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris EN" LA LETTRE A ET D E T inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco co l'envoi de 0 fr. 60 EN UN BON POSTAL au bureau du journal, rue de la Boi 28 ter, Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Of 21, Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 PENCES. Les leçons de la guerre DEUX BONS DISCOURS AU PARLEMENT FRANÇAIS La Chambre et le Sénat français ayant repris leurs travaux mardi, on y a entendu, suivant l'usage, des discours des doyens d'à,ge des deux assemblées. A la Chambre, c'est M. de Mackau qui a prêché avec une autoaité pe-u commune l'union sacrée. Les' exhortations que le vieux diéputé conservateur a adressées à ses collègues méritent de trouver un écho chez nos hommes politiques à nous aussi u Quel admirable pays, mesieurs ! a dit M. de Mackau en parlant de l'effort de ta France. Quel merveilleux exemple il nous donne, toutes ses facultés tendues vers un , but unique ! » Quel indicible honneur de représente! unie pareille nation, mais aussi quelle leçon ! Puissions-nous la comprendre toujours ! » Elus en- d'autre temps, avec des préoccupations différentes, l'agression brutale, préméditée ue nous n'avions qu'insuffisamment prévue est venue bouleverser tes condSloins de notre mandat. » A l'exemple du pays, écartons toujours et résolument de notre' rouie toutes les (fussions de sysème. d'école, de parti, pour aller mous aussi-, sans hésitation-, vers l'uni-que chose- qui importe . le salut de la Pa-yti-ici, la victoire du Droit et de la Liberté. » Tout cela n'est-il pas aussi vrai en Bel giquo qu'en France ? Au Sénat, c'est un membre radical-socialiste, M. Lattappy, qui a prononcé la lia-, ran-gu-e traditionnelle. Elle contient auss: un examen de conscience qui n.c nvdnqu.e n: de courage ni d'opportunité :. « Voilà dix-huit mois-, a dit M. Lattappy. que le sol de la France est envahi par umt hot-d,: de barbares qui nous ont surpins malgré de nombreux avertissements » 11 est vrai qu'alors c'était; le temps of tes grands coryphées d'un parti politique s'obstinaient à nier l'invasion subite, les frères et amis de la sociai-democratie de varxt, selon, eux, en cas de guerre, t'oulei 1 aux pieds leur patriotisme. » Vous voyez ce qu'il en est advenu. » Profondément ému par les douleurs d.' la Patrie, j'ai voulu, en feuilletant l'histoire contemporain!?, rechercher la part de dos responsabilités' dans la situation actuelle. » 11 faut avoir le courage do confesser ses erreurs, afin- de les éviter plus tard. » Ils ne sont pas encore bien éloignés les temps où nous assistions à une longue théo rie de cataclysmes ministériels qui ralentissaient la continuité des travaux de la dé fense nationale. » L'éclOsion die chaque ministère nouveav . était un éternel recommencement. •> Ou biee encore, hypnotisés que nous étions par notre ardent désir sinon de gué «r, du moins d'atténuer les souffrances e les misères de l'humanité en votant des lois sociales nécessaires, avons-nous peut être un peu trop oublié celle qui les résum< toutes, je veux parier de la loi suprême d< la défense nationale. » n La loi suprême de la défense nationale' », telle doit bien être la règite, désor mais, de la vie politique de tous les pays alliés. A ce prix sont tes victoires q.ui doivent perpétuer le triomphe da nos vaillantes armées. La réouverture du Reichstag et la situation de râilemagnt QUESTIONS INDISCRETES DU DÉPUTE LIEBKNECHT. — NOUVEAUX CRIS D'ALARME. Le Reichstag s'est réuni mardi et après les congratulations du nouvel an, il a en tendu quelques questions du député Liebk necht sur le massacre des Arméniens, li situation des populations des régions oceu pées et les mesures prises en raison de l'é l tat de siège. Le député socialiste n'a obtont que des refus de réponse ou des réponse: dilatoires et comme il s'en plaignait avei vivacité il a été rappelé à l'ordre. Le Reichstag s'est ensuite occupé de 1; question du ravitaillement. M. Westarp ' conservateur, a déclaré que les approvi ' sionnements sont suffisants pour une guem de n'importe quelle durée et a affirmé qui la situation des ennemis de l'Allemagne i cet égard est. bien plus difficile ! Ces galé jades ont été répétées par le socialisti Schmidt et le secrétaire d'Etat Delbruck e elles ont élé fort applaudies. Si les députés sont satisfaits, leurs élee teurs le seront sans doute moins. On si gnale, en effet des articles du « Berlinei Tageblatt », de la « Frankfurter Zeitung i et du « Yorwaerts » se plaignant avec amer tume de la situation où la guerre prolorigéi met l'empire. Un commerçant suisse revenu récem ment de Berlin assure au « Matin » que l'a gitation en faveur de la paix prochaine a pris en Allemagne un caractère de véritable conspiration el que certains meetings ont réuni des miliers d'auditeurs conspuant le kronprinz et te militarisme prussien. Une dépêche assure que le prince de Bu-low aurait quitté Ja Suisse pour Berlin, appelé là-bas à raison des craintes que font concevoir la santé de l'Empereur et l'état do l'opinion. Quelles que soient tes ressources de l'ancien chancelier elles seront impuissantes à sauver son pays du châtiment qui l'attend. LA SITUATION MILITAIRE Mercredi, 12 janvier. La Chronique qui nous fut suggérée, le samedi 8 janvier, par la mort du général von Emmich, au sujet do la défense de Liège, nous a valu, lettres, approbations et précisions. D'abord, une rectification : Une coquille typographique nous a fait dire que c'était le 15 août 1914 que lo général von Emmich avait pénétré dans la ville. C'est le 7 août qu'il fallait lire. Un de nos hono, râbles correspondants, qui souffle sur notre •moulin, signale avec beaucoup d'à propos combien certain discours de l'ennemi con-Jirme notre thèçé. Ce discours, c'est celui que prononça, le 7 août 1915, devant ia garnison allemande de Liège ,1c géjiéral von Schulenjbourg, gouverneur militaire aile rnand, à l'occasion de l'anniversaire de la prise de la ville. Après avoir salué les troupes réunies place Saint Lambert, le général von Schudenbourg s'exprima ainsi : « Aujourd'hui. »le mot"d'ordre est « Liège », car il y a aujourd'hui un an que i.iege t été prise. Tandis que la mobilisation battait son nie in en Allemagne et que la marche en avant n'avait pas encore commencé, le général von Emmich, à la tète de 4 bataillons peu importante et de 3 batteries seule . nient, entra ici et occupa la. Chartreuse, les ponts de la. Meuse et la Citadelle. » — . « Ce langage, — poursuit notre lionora^e correspondiant, — renforce votre opinion, à savoir qu'il eût suffi d'une contre-atta-, qui vivement menée pour balayer ce qui subsistait de l'armée d'avant-garde allemande. Cette contre-aittaque ne pouvait se heurter à une résistance sérieuse, puisqu'on . ce teanps-là, -la mobilisation battait son plein en Allemagne. » — Eh oui ! si trop , d audace cuit, trop de prudence nuit. C'est pour tous les Alliés une des grandes Je-. çon de la guerre et qu'on fera bien de mettre à profit d'ici à sa victorieuse conclusion. Et quelle réponse à ceux qui prétendaient naguère et qui s'essayent à le pré- • tendre encore que la Belgique, môme avec un puissant établissement militaire, n'est pas capable de se défendre efficacement ' • Vendanges sont faites ët vin tiré : il nous a ' lait faire la grimace en 1914, tant il fut amer ; ce sera crû généreux dans l'avenij ■ car les gens de peu de foi, les pusillanimes et les ignorants, ne pourront plus faire en- 1 tendre leur voix dans les conseils de la nation.Ce qui se passe au Monténégro est na-. vrant. et déconcertant. Le mont Lovcen, i qui couvre Cettigné et menace Cattaro, est sur le point d'être pris par les Autrichiens qui sont déjà parvenus sur ses pentes II nv avait la qu'une poignée de Monténé grins, avec quelques canons français, pour resister à la ruée de 20.000 ennemis. Il est encore à espérer qu'on ne songe pas à se borner a publier, après l'échec, un rapport pour tenter d'expliquer pourquoi quelques renfort ne furent pas envoyés à l'heure I £,i*°P?ce-. ^ en ,es^ encore à se demander 1 Pourquoi, de cette base d'attaque inappréciable qu'est le mont Lovcen, dies troupes nombreuses n'ont point tenté depuis lons-temps de partir en offensive ©t de se saisir du repaire dangereux des Bouches du Cattaro ou 1 ennemi cache sa Hotte et ravitaille ses sous-marins. En Italie, l'opinion pa-. rait tort émue. Avec sa côte orientale, sa- ■ kionneuse et sans relief, l'Italie est essen-tellement vulnérable dans l'Adriatique. H ( est donc pour elle de nécessité vitale' de . solidement pied sur la rive dalma- . te e't albanaise, farouche, abrupte, couverte t P;ar ™n chapelet d'îles rocheuses. ELle . tient Valona et Durazzo : c'est quelque cho-, se ; mais il lui serait autrement précieux de semparer de Cattaro et de Raguse. Va-l laisser reculer indéfiniment la "date r de cette prise ? D'autant qu'il paraît bien . que nos ennemis ont l'intention d'agir acti-» vement non seulement au Monténégro, mais , anssi en Albanie. On annonce, en effet" l que deux ou trois divisions autrichiennes fnaroheraient contre les rasseinhlements » serbes d EJ-Bassan et que des éléments t bulgares attaqueront les avant-postes italiens orès d'Alessio.C'est possihle.En tout cas, 1 Italie doit être persuadée main' nant qu'elle ne fait point seulement lia guerre dans le Trentin et sur lTsonzo. mais dans le Balkan. et que. celui-ci ne ne cède pas en- mportance à ceux-là. Na.po lé on naguère, lui indiqua la route : Elle ne peut en avoir perdu lo souvenir. Paul CROKAERT. LES EVEQUES BELGES AU VATICAN L'OPINION NEUTRE ET LE VOYAGE DU CARDINAL MERCIER Intéressantes réflexions du correspondant romain du u Journal de Genève » (n° du 11 janvier) au sujet du voyage du cardinal Mercier à Home : « Les neutres impartiaux ont pu voir dernièrement les attentions et les égards de toute sorte que le gouvernement italien a témoignés au cardinal Hartmann pendant son récent séjour en Italie. Si le gouvernement allemand s'était opposé au voyage du cardinal Mercier — et ne pas lui garantir la faculté du retour équivalait à exercer sur lui une véritable contrainte morale—le contraste eût élé trop criant enlre la tolérance dont a usé le gouvernement italien et les procédés de l'administration allemande. D'autre part, 1e gouvernement de Guillaume II tient extrêmement à ménager !e Vatican, qui, naturellement, n'aurai| pu que se montrer froissé de la violence faite à un prince de l'Eglise, si ce dernier se lût trouvé dans l'impossibilité d'accomplir sa visile « ad limina ». Toutes ces raisons expliquent pourquoi les autorités allemandes ne mettent aujourd'hui aucun obstacle à la venue à Rome du cardinal Mercier. Les Allemands éprouvent évidemment le besoin de tenir_ compte de ces ii impondérables » dont lo prince do Bismarck faisait le plus grand cas et que ses successeurs ont malheureusement tt'op affecté de négliger. On assure que le cardinal Mercier, qui recevra l'hospitalité au collège belge,- fera ici un assez long séjour. Inutile d'ajouter, que l'illustre primat de Belgioue, qui est certainement à l'heure actuelle la plus grande figure du catholicisme, recevra de toute la population romaine l'accueil le plus déférent et le plus respectueux, et il parait superflu de relever la signification et la portée indirecte de cet accueil. » LE PAPE ET Mgr IIEYLEN Le correspondant- romain de la « Croix » (n» du 12 tanvicrl donne cette note au Sujet dé la partie religieuse de l'entretien du Pape avec Mgr Iieylen. évêque de Xamur : ii Dans l'audience de Mgc IleVlen, dimanche, le Souverain Pontife exprima ses sentiments les plus palernels pour la Belgique e; pour les populations françaises des re-gicûiji envahies. Il autorisa leveque d^ Xamur à accorder à ses urètres la faculté rte biner durant la semaine afin d'assurer te service religieux dans tontes les naroisses. Il confia à "sa nrudence épiscopdle le soin d'anpelcr aux ordinations- les séminaristes français recueillis dans-son Séminaire. Le Saint-Père exprima l'assurance que,-majoré les charges nui pèsent sur eux, la générosité des .catholiques français ne dc.'ai <-sera point les: prêtres des régions françaises envahies. , ,, » I e Pape remit à Mer Hevlen, pour ctr». distribués à ceux-ci, 10.000 francs représentant Ifs honoraires de 20,000' messes et se réserva de leur procurer encore des secours ultérieurs. . , . » Mt Hevlen restera înscrn on 2o janvier environ à Rome i. l'hOtcl de là Minerve. Les contributions charitables qui arriveraient au Vatican pour aider l'évéque de Namur à soutenir tes prêlres français seront rans mises à celui-ci par te Saint-Siège même après son retour en Belgique^-». Les socialistes eila guerre le SOCIALISTE ALLEMAND Une dépêche de Zurich annonce que le Vonracrts proteste contre le blâme qui lui a été infligé par le comité directeur du parti, et expose que l'affirmation, ou d na pas représenté la poli-tique du parti est fausse. Il s'est toujours conforme au sens dos résolutions des congrès. Le Vorwaer.ls ne reconnaît pas au comité 1e droit de confondre la politique du parti avec celle de la m-ajo- La commission centrale du Reichstag a discuté une demande des social-démocrates tendant à voir supprimer 1 état de siège et rétablir la liberté .de la -presse en Allemagne. . . ,. ... M. Lewald, directeur au ministère, a déclaré au nom du gouvernement que, dans les conditions actuelles, il ne pouvant pas être question de ces modifications. LES SOCIALISTES BELGES ET LES SOCIALISTES ALLEMANDS Le Temps a publié dans son numéro du 13 janvier l'entrefilet suivant : « Nous avons signalé les dépêches contradictoires relatives à 1 attitude de M. C. Huysmans, député soci'uliiste et secrétaire du bureau socialiste international, qui va se fixer en Hollande où il serait, a-t-on dit, en communication avec certaines personnalités de la Soziailde.ntokratie. Malgré le démenti qui a été publié à ce sujet, un télégramme de Londres à 1 agence Iïa-vas précise que M. C. Huysmans serait bien en relations avec des socialistes allemands. Cette dépêche dit, en effet : « M. Ca.miSe Huysmans a fait, après la clôture du congrès "extraordinaire du parti socialiste hollandais, un discours dans lequel il a dit : « La reprise des relations internationales ne'fait aucun doute. L'Internationale n'a jamais cessé d'exister. » » M. Huysmans a fait remarquer que, cômrrte secrétaire du bureau socialiste international et comme Belge, dont le pays a été dévasté, il demeurait, en contact avec ceux qui ont voté les crédits de guerre à l'aide desquels la destruction de sa patrie a été acêomplie. » Afin d'obtenir des résultats pratiques de la motion de paix votée aux conférences de Copenhague, de Londres et. de Vienne, les délégués ont été ensuite convoqués à la Hâve, niais là tes Belges et les'Allemands seuls se sont présentés. » Nous, .citons cet article _du Temps à titre documentaire, attendant pour nous faire une opinion d'avoir connaissance de textes plus complets et -plus- sûrs, que nous fourniront 1 sans doute les journaux hollandais. DERNIERS JEUR9 Communiqué officiel français Paris, 12 /anvier, 15 heures. Aucun événement important à signaler au cours de la nuit, sattl ENTRE ARGON-NÉ ET MEUSE où. nos batteries ont dispersé des groupes de travailleurs ennemis dans la région de Malancourt. —-—ïjOk— -— LES PIRATES A L'ŒUVRE Madrid, 12 janvier. — Un radio-télégramme du vapeur Ta(n a, demandant des secours, et ajoutant quliî était poursuivi par un sous-marin, a été reçu à Soller, da,n,s tes îles Baléares. Uni second radiolélégramme parvenu, à Barcelone annonce que le Tajna a pu échapper à son poursuivant, A SALONIQUE Saionique. 12 janvier. — La caiironnade a été entendue toute la journée' du 11 sur la ligne de Doiran, Selon un communiqué de l'état-major aîliiié, deux taubes sont tombés dans la zone dias Alliés au cours de leur dernière incursion.La résistance de la Belgique envahie Le « Courrier de l'armée » a fait, lui aussi, un vif éloge du nouveau volume de M. Maurice des Omhiaux. Voici comment il l'a présenté à ses lecteurs ; « Encore un livre excellent, livre de propagande patriotique et de documentation précieuse. C'est à M. Maurice des Ombiaux qnc nous le devons. L'écrivain bien connu d^s Belges u séjourné pendant plusieurs mois \ dans notre pauvre vous envahi. Il a i?u> bien des choses, a recueilli tout ce qui offrait un | otira'ft de vérHë indiscutable et, dans une | Ircnlaine de chapitres, nous dit avec. quelle j inébranlable fierté nos popvlat 'nms et nos | administrations civiles ont résisté et rës'm-: leïit, toujours à l'oppression ennemie, jai-; sqnt preuve d'un pa(rioiis)ne et iVûn étal d'esprit merveilleux qui seront leur étemel honneur. A cet expose viennent s'ajouter ! des anecdotes savoureuses-x des exemples typiques de relie « zwmi-.c i> national# s exerçant aux dépens dû fio'clie balourd. El fout cela nous 'est présenté avec art et talent, est écrit d'une plume alerte, vivante et colorée. » Rappelons que le volume de M. des Ombiaux sera envoyé franco par l'administration du « XX0 gièçlc » contre un bon postal de 3 fr. 50. Le vrai langer attira -))0k LE REVE ALLEMAND DU « ZOLLVEREIN » Nous disions Hier que le ^Correspondant.) a publié.dans son numéro du 10 janvier un important article sur la question de l'union don an iè re a us tro -al lemande. . Q tons ici les principaux passages : « Le fait est d'une gravité capitale, écrit le Correspondant. Si l'Allemagne obtenait. « sa paix », si même elle rendait bénévolement ta liberté à la Belgique, l'Alsace-Lorraine à la France, des colonies, ou des zones d'influencer aux Anglais ot aux Russes, mais qu'elle fît lo Zollverein, l'union douainiëre avec l'Autriche-Hongrie, nous aurions devant nous, à brève éclit'ance, une puissance beaucoup plus formidable que celle qui, en 191 i, osait attaquer l'Europe - entière, un Etat dont .les frontières iraient de la mer du Nord à l'Adriatique, des sables de Pologne au Rhin, des forêts roumaines au Limbourg hollandais. Or cet Etat est en .vokî de constitution. Son nom est 'déjà assez significatif, « Zentraleuropa » ou « Mitteleuropa ■ (Europe centrale). L'ancien romantisme, le veve du Saint LmpiFC germanique, a fait place dans l'Allemagne moderne à un esprit positif, commerçant, presque américain. Laissant à l'Autriche la satisfaction de quelque vague titre, elle entend l'exploiter sans vergogne, quitte à la dominer brutalement le jour ou l'Autrichien s'en apercevra — toujours trop tard. » i L'histoire de l'évolution de cette vieille idée d'union des deux empires est aussi simple et claire que celles de la fin de tous les peuples subjugués par un v-oisin plus fort. Les dogmes de la « Weltpoiitik » (politique mondiale), de grands états unis *■ n fédération pour la grande .lutte mondiale, pour le « Welfchaindel » ont fait leur œuvre en Autriche au point que celle-ci fait bon accueil à des propositions qui doivent fatalement l'asservir. j « Cette nouvelle théorie, issue de la maxime « faire tout, en grand », doit fatalement, écrit îe « Correspondant », donner à l'Allemagne, unie à l'Autriche, une prédominance économiqe. préface de la domination militaire, qui dépasse en ampleur tous les plans allemands antérieurs. 'I serait oiseux d'expliquer encore le système allemand.de la « WeUpelitik » et du « Welthandel i>. Les sociologues et économistes a-llemands ne connaissent plus d'autres thèmes. Mais dans ae£ ordre d'idées ils ne cessent d'affirmer que non seulement les petits Etats ne peuvent plus faire face à la luMe économique des nations, mais même les grandes puissances ne suffisent plus à leur tâche. Il faut créer de Véritables Etats-Unis, des unions de puissances formant des blocs formidables capables de lutter av«v ries forces financières et économiques insoup<jornées jusqu'à ce jour. L'Allemagne, qui depuis la fondation de 1 Empire a pris l'essor économtan» qv»e ne us connaissons, doublerait sa puissant» en s'adjoignant l'AutrTche-Hongrie. Certes ménager les susceptibilités autrichiennes, «p ne parle pour l'instant que d'union douantf»rp ta constitution de l'Empire dualiste serait smrpu-leusement respectée : l'Autriche-Hongrie garderait la plus complète liberté, son autonomie, ses lois, son armée : rien n'v serait changé; seule l'union étroite sur le terrain économique) serait réalisée. Mais, pour qui connaît 1 histoire, une , telle union douanière a fait ses preuves. L'hls Jeudi 15 Janvier 1915 A DAMMUlIUMm? Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AP FRONT) ' ~ 21e ANNEE.— Série nouvelle. ^ - ■ 1 "■ BÉDACTION& ADMIN ISTRATION %MfWgr -N' 450

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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