Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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06 October 1916
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s.n. 1916, 06 October. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r20rr1qr6x/
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23e ANNEE — Série Nouvelle.-™ N° 69S Vendredi 6 Octobre 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28t8r, rna ds 1j Boarsa — LE HAVRi. TÉLÉPHONE :n'64BELCE BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 LONDON OFFICES 21, PANTON STEEET Leicester Square, S. W. Directeur : fËRMD KîtPlT IWWWWWM lO cent, le l^° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fp. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 8 d. par mole » .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration do Journal Les petites annonces sont également reçues a la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. ■———)) 0(l" • S cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris les flamands et le patriotisme UNE EXCEPTION Ncas déplorions hier le lamentable article que M. Jvirus Hoste junior, écrivain anticlérical notoire, a consacré, dans la Vrii België, qu'il dirige avec M. le député catholique Van Cauwelaert, à la flamand »-sat'ion de l'Université de Gand. En vérité, nous sommes navrés de voir se dissoudre chaque jour davantage des forces sur lesquelles le peuple flamand avait le droit de compter pour les grandes •taches" qui l'attendent dans la Belgique de demain. , .... , Qui pourrait jamais louer assez 1 altitude du peuple flamand pendant ces deux années ? Ah ! certes, nul ne peut lui reprocher, à lui, die n'avoir pas compatis tes leçons de la guerre. Son patriotisme lui fait penser, vouloir, agir comme d instinct 'tout ce qu'exige l'intérêt de la nation. Avec sa mâle énergie et sa résolution tenace, il veut tout ce qui doit vaincre et châtier l'ennemi, toot ce qui doit dresser contre lui une Belgique libre, grande, forte, prospère, assurée dans la paix de l'amitié precieuse des grandes nations qui l'ont sauvée oie la -mort. Certes, le peupla flamand veut rester lui-même, mais il veut avant tout rester belge et c'est pourquoi il repousse de façon si farouche toutes les avances du Boche. Rien n'a de prise sur lui : ni les promesses mielleuses de von Bissing, ni' les attentions empressées des Herren Doktors (fléaa ou de Gœttingen, ni les machina tiOns puériles des fonctionnaires supérieurs ou subalternes, ni les gaz asphy. xianis des feuilles K. K, ni les campagnes d'un Borms et d'un Henderickx, rien n'a ipui surprendre sa vigilance ni réduire soi: hostilité. Toujours, le peuple flamand s es-t inquiété avant toute chose de ce qu exigeait l'intérêt de la pairie opprimée et ains: Tl a déjoué en toute occasion les calcul! que le Boche avait fondés sur des diffé rends d'avant-guerre. . . Pourquoi faut-il que nous ne puissions ■pas en dire autant 3e certains des « chefs > qui prétendent avoir seuls le droit de par ïer en son nom ? *** Quel son faux et pénible rend, en compa raison des protesiaÈons des Frédéricq, des Sevens et des autres Flamands qui ont et le courage de dénoncer les nusoceu-vres allemandes, l'art'icSe de M. Julius Host* junior dans la Vrij België du 15 septembre Oh 1 M. Juteua Hoste junior n'approuvi pas les cent « intellectuels » qui ont aign te manifeste rédigé à la gkwre de von Bis sing. Il combat, au contraire, dans unt argumentation très serrée, les variations juridiques par lesquelles ces « intellec tels » prétendaient démontrer que le pou voir occupant a le droit et le devoir d transformer l'Université de Gand en uni versité flamande. M. Hoste veut bien re connaître aussi que « le pouvoir occupan en Belgique agit surtout par intérêt poli fâque », mais c'est tout. Ou plutôt non, ce n'est pas tout M. Hoste n'a pas une parole de blàm pour les misérables qui ont accept des mains de von B-issimg le cadeau qu'a vait repoussé Paul Frédéricq, mais il aJ firïrKî que parmi eux se trouvent « de» hommes dont la conviction respectable e le dévouement désintéressé aux intérêts d peuplé flamand sont au-dessus de tou soupçon." S- Les grands coupables, pour M. Hosm sont ailleurs. Il faut les chercher ^ dan « l'oligarchie fransquâîlonne qui n'aura, pas pu, fulmine-t-il, se conduire de faço. moins patriotique si elle avait été payé par les Allemands ». Quant, à vous, fonctionnaires et habitant flamands qui avez refusé de seconder le menées de division de l'ennemi dans un œuvre dont l'affaire de Gand n'est qu'u épisode, écoutez M. Julius Hoste vous tria ter de mauvais patriotes : « Lorsque le pouvoir' occupant fait survivi nos lois, alors il remplit son devoir et les MAI VAIS PATRIOTES sont exclusivement ceux qi même pendant l'occupation allemande ne coai prennent pas de quet intérêt national il est qi les lois du pays soient aussi fidèlement respe tées que possible même dans le domaine lii guis tique. » Quand on songe à l'abus systématique fa par l'occupant des lois linguistiques poi diviser le peuple beige, on doit plaindre !S Hoste de ne pas comprendre ce que se langage a d'odieux. C'est qu'au rebours des Flamands qu prétend conduire, M. Julius Hoste, en vert d'un mysticisme fanatique et d'allure mal diive, met au-dessus de tout un intérêt < parti. C'est au nom de cet intérêt partôculii qu'il repousse l'Université de von Bissin. «yufîl semble redouter beaucoup plus poi le tort qu'elle pourrait faire au mouveme flamand que pour la division dont elle e l'isis'trument. Politique extérieure, politique intérieur tout doit être subordonné à ce que M. Hos s'imagine être l'intérêt flamand. Peu importe que la Belgique soit plac. sans la moindre défense naturelle ent deux grands pays fatalement et historiqu ment ennemis. Peu importe que l'un de c pays se soit révélé incurablement vorace que l'appui de l'autre nous empêche d'êt mangés.* Peu importe que la vie même de Belgique de demain rende indispensable des alliances économiques : M. Hoste ve que la Belgique de demain reste ce quel était hier parce qu'il croit cette conditù indispensable à l'intérêt flamand. Ecoutez comment M. Julius Hoste juni dicte ses volontés quant au statut intern t-ional de la Belgique de demain - « Nous ne voulons pas fie Belgique qui s. prise dans des alliances économiques, qui laisse ériger en tête de pont et qui fasse de nol pays une sorte de marche du Nord AU GRAÎ DÉTRIMENT DE L'ESPRIT FLAMAND. » Nous devons obtenir que si la Belgique : coue la neutralité imposée au temps passé, e déclare alors par libre choix et libre volonté vc loir être complètement indépendante; indéjx dance qu'on ne peut pas se figurer sans une neu-1 tralitê librement choisie, comme la Suisse l'a Annoncée en jon temps. Toute autre solution implique une dépendance et une absorption morale, dont le peuple flamand surtout porterait les conséquences désavantageuses. » Ou tout cela ne veut rien dire, ou cela veut dire que la Belgique de demain devra être ouverte comme la Belgique d'hier à toute la concurrence et à toutes les influences allemandes. Que M. Hoste s'en aille donc prêcher ce beau programme dans les provinces flamandes qui gémissent sous la botte de l'occupant et il pourra nous dire au nom de combien de Belges il parle encore.Il est vraiment inconcevable de voir un Belge, deux ans après le 2 août 1914, parler comme si la France et l'Allemagne avaient eu à notre égard la même conduite. Comment un homme intelligent ne voit-il pas ce qu'il y a de bouffon" dans le parallèle qu'il établit entre les actes d'un von Bissing et le discours d'un ministre français invitant son pays à participer brillamment à l'exposition de Gand oour combattre le plan de flamandisation de l'université ? M. Hoste, qui poursuit en véritable illuminé le développement de son idée fixe, n'est d'ailleurs pas moins déroutant dans son programme de politique intérieure. On va voir ce qu'il ose réclamer du trou-vernement pour répondre aux tentatives de division allemandes. « EU en ce qui concerne nos affaires intérieur res, puisque l'occupation dure si longtemps et que l'autorité suprême réunit par suite' des circonstances tous les pouvoirs, il y aurait lieu pour cette autorité de réfléchir à la possibilité de faire au peuple flamand une promesse claire de rétablissement de ses droits, ce qui implique pour le peuple flamand comme programme minimum : la flamaaidisation de l'enseignement supérieur ; l'institution du néerlandais comme langue administrative des régions flamande? * LA REORGANISATION DE' L'ARMËE EN UNITES FLAMANDES ET WALLONNES. » Est-il nécessaire d'insister ? C'est à petoe si M. Hoste ne réclame ' pas comme certains hurluberlus wallin-gants la séparation administrative. Enco-' re ne la réprouve-t-il dans cet article que pour la perturbation « que nul ne peut de-; mander à un état "engagé dans la guerre. » ! * * * > Voilà où en est M. Julius Hoste junior. ' N'avions-nous pas raison de dire que son ■ attitude est navrante. Nous voudrions espérer encore que M. Hoste, qui invoque le témoignage oe Stijn Streuveis pour prouver que l'emprise allemande porterait un coup mortel à l'origi-; nalrté flamande, finira par comprendre qtu'il 1 11e peut y avoir- de véritable garantie pour 1 cette originalité que dans une Belgique ■ forte et qu'il ne peut y avoir de Belgique 1 forte qu'une Belgique grande et assurée de 1 puissantes amitiés. ^ Hélas ! Nous n'avons plus grand espoir. ' Nous sommes tout disposé à reconnaître ! que les intentions de M. Hoste sont d'une ' pureté absolue, mais ce sont ses idées et " non ses intentions que nous avons à juger. " Or ces idées auxquelles il reste implaca- 2 biement fidèle ont conduit jadis M. Hoste r à souhaiter par crainte d'une victoire trop ' complète une paix qui n'aurait pu pro-1 fiter qu'à l'Allemagne. Qu'on lui accord* * ou non le bénéfice de l'inconscience, c'esi encore pour l'Allemagne qu'il est en trait: * de travailler et il faut plaindre nos soldats ? internés dans les camps hollandais si M. 0 Hoste leur inflige des homélies du goût d< " son article de la Vrij België. Il est permis de croire que d'autres toniques vau 1 draîent mieux pour la santé morale de nos : soldats. t II est vrai qu'à en iuarer par certaines confidences de M. Hoste aux lecteurs de la Vrii België, ses auditeurs n< s?emblent pas très remués. Le mal ne doi , pas être grave si M. Hoste conféraiciei n n'a pas plus de succès que M. Hoste jour ? nalisto. Quand on songe que la Vnf Bel gië, malgré sa brillante direction, ne par vient à vendre au front que deux cant-s ® numéros par semaine, on est édiifié sui ® l'importance de ce qui parait dans ce jouir ® mail. La Vrij België n'est p«s l'organe di peuple flamand, elle est simplement Par gane de M. le député Fra-ns Van Cauwe ïaert et de M. Juliuis Hoste junior. Il y i 6 une nuance... Ed. D. li t 1- ^e- Le député Verhaegen u a été gracié ir ^ D LES ALLEMANDS L'ONT REMIS EN il liberté a l'intervention ,u du vatican i- le L' « Osservatore Romano », annonce qu a* le député de Gand Arthur Verhaegen qu j', avait été condamné par les Allemands ; m- deux ans de forteresse vient d'être graci xt grâce à l'intervention du souverain pon ot tife. Depuis l'occupation du pays, M. Verha< e, gen s'était employé à conseiller aux orga te nisa^ions qu'il inspirait une attitude "d fière et muette résistance vis-à-vis de 5e exactions allemandes. On n'a jamais s' ce exactement le motif dé sa condamnaitior 6- Le correspondant romain de la « Croix télégraphie à ce propos : et t-e « Le ministre de Belgique auprès d la Saint-Siège, dès qu'il apprit du cardinE Gasparri la libération de Si. Verhaegen, e ut donna communication au gouvernemer le belge, au Havre. Le ministre de la Justic( m vice-président du Cabinet, M. Carton d Wiart, parent du député de Gand a in: ir médial/ement télégraphié à M. Van dei a- Heuvel, le chargeant de présenter au cai dinal secrétaire d Etat l'expression de 1 3it profonde gratitude du gouvernement, s: se gratitude oersonnelle et celle de la famill re Verhaegen pour l'intervention si efficac JD du Saint-Père. Le Souverain Pontiffe s'est aussi trè spécialement intéressé à MM. Frédéricq < Ile pirenne oui se sont vu concéder une 1 IU* | berté relative tout en restant encore coi ai. maints à la résidence dans la ville d'Iéna. Fôlicitatas et remerciements britanniques aux Belges vainqueurs de Tabora LE GENERAL SMUTS ADRESSE UN TELEGRAMME GHALEU REUX AU GENERAL TOMBEUR Le général Smut$, commandant en che, des forces britanniques dans l'Est-Africain a adressé le télégramme suivant au géné ral Tombeur, commandant en chef det forces coloniales belges : « JE VOUS PRIE D'ACCEPTER ME! PLUS CORDIALES FELICITATIONS PÛUI LES SPLENDIDES HAUTS FAITS DE! TROUPES SOUS VOS ORDRES DONT Ll RESULTAT A ETE LA CHUTE DE TABORi ET LA LIBERATION DE TANT DE NO: COMPATRIOTES PRISONNIERS. J'AE PREOIE HAUTEMENT LES ENORME; DIFFICULTES -QUE VOUS AVEZ EU . SURMONTER ET VOUS SUIS SINCERI MENT RECONNAISSANT DE VOTR CORDIALE COOPERATION. « Chez nos Internés EN SUISSE »cm! — REINTEGRATION Samedi après-midi, écrit la « Gazette c Lausanne », sont- arrivés à Montreux dou: internés càtvffls belges qui s'étaient évad' au cours des derniers mois- Ils avaient é remis au commandant de place de Genèi par la gendarmerie française. Le médec de l'année les dispense de toute pundfeo Ils reprennent simplement leur pia.ee dai tours hôte's £a médaille de la reine Elisabeth LE RAPPORT AU ROI Le XX' Siècle a publié l'arrêté royal décrètent la créatikm de la médaille de la Bieilne Elisabeth. Un rapport au Roi de M. le ministre de l'Intérieur précédait cet arrêté. Il est conçu f en ces termes : « Sire, » Le monde entier rend hommage à la i charité de la Rteine Elisabeth comme à înhonneuir chevaleresque du Roi Albert, 3 m Notre Souveraine personnifie la bonté1, - le dévouement et l'abnégation. I >1 A côté d'Elle .ef suivant son exemple» - nombreuses sont les personnes de toute i nationalité1 et de toute condition qui se • sont consacrées, dans un esprit de sacri-3 fice admirable, à soulager les affreuses - misères de toute nature que la guerre a )l engendrées. « Votre Majesté reconnaît chaque joui", 3 par l'octroi de distinctions honorifiques, les - bcïes d'héroïsme de nos soldats sur te '- champ de bataille. » Elle a daigné instituer, par sen arrêté 3 du 18 mai lSlo, une décoration civique - spéciale pour tous ceux qui, à l'occasion ^ des événements de la guerre, ont, par un - acte de courage héroïque, glorieusement 1- marusiesté leur patriotisme. » Il convient que les nobles dévouements', E les sacrifices constants et discrets qui sf " sont révélés dans les œuvres de guerre, ne tombent pas non plus dans l'oubli e que les personnes charitables belges or • étrangères dont ils sont l'honneur reçoiven 1» témoignage de la reconnaissance natio nale. » Une médaille, à 'laquelle Votre Ma.jest< consentirait à attacher îe nom de la Rein* Elisabeth, serait pour elles le gage le plu: précieux de cette gratitude. » Ce sont ces considérations, Sire, qu le nous ont déterminé h frrmuîer Te proje ,e d'arrêté c?-annexé, que nous soumettons is respectueusement à la haute approbation ^ du Roi. -e » J'ai l'honneur S'être, Sire, de Vota n Majesté, le très respectueux et fidèle servi teur. is Le ministre de J'Intérieur, Paul BERRI'EB, Nouvelles de Sa Patrie Belge WVWVWMMM/WWW NOUVELLES DE PARTOUT —»0(C— Les concerts boches en Belgique M. Maurice Kufferath écrit dans le « Journal de Genève » : « II résuite de renseignements complémentaires reçus de Bruxelles que le célè-j bre pianiste Ferruccio Busom, actuellement établi à Zurich, ne s'est pas rendu en , août dans la capitale de la Belgique et | n'y a point joué dans les concerts organi-! sés par les Allemands. Un impesario sans [ scrupules avait annoncé sa participation, i bien que M. Busoni eût refusé son concours à ces concerts. De même, M. Men-' gelberg, le chef d'orchestre bien connu du \ « Conoertgebonn » d'Amsterdam, bien que ' de nationalité allemande n'a pas cru de > sa dignité d'aller diriger à Bruxelles^ pendant l'occupation allemande, et il a décliné , rengagement qu'on lui avait offert, sui- . vant. l'exemple des professeurs d'universi-! tés hollandaises, qui avaient refusé d'aller enseigner à Gand. Seul, M. Eugène d'Albert n'a éprouvé aucun scrupule. Il est de nationalité anglaise, mais il s'est fait naturaliser suisse tout récemment. Le journal le « Bruxellois », rédigé par des journalistes au service de la koinnuandantur. a rendu oomple de l'audition dans laquelle il a j£ué le 5 août le concerto en mi-bémol de Beethoven à' côté duquel figurait une symphonie ' de M. Fritz Volbach, chef d'orchestre à Dresde Le critique allemand du « Bruxellois » déclare sans détour que la symphonie de M. Volbach lui a paru beaucoup plus amusante que la symphonie en ut mineur de Beethoven '• u . „ Il va sans dire qu aucun auditeur beige e n'a assisté à ces concerts oui au nombre i de cinq, se sont donnés dans la belle salle i du Conservatoire. M. Busoni était annoncé é pour le cinquième concert. Il na point Paru' Facétie Un communiqué officiel allemand autorise e l'usage de la langue magyare dans la eorres-s pondance par lettre ouverte avec la Belgique 1 oecupee.^^ ^ Turc et ]e Bulgare ? » )!0« 5 A BRUXELLES a t Accapareurs e La police bruxelloise vient d'arrêter deux i- accapareurs qui achetaient aux malheureux, 1 avec un petit bénéfice, les denrées que ceux- •- ci allaient chercher aux magasins d alimen- a tatioi}. Chez l'un d'eux, Guillaume D..., ca- 1 baretier et recéleur, rue du Frontispice, on e a découvert 600 kilos de riz, 200 k. de maïs, e 3 sacs de pois, des haricots, des boîtes de sardines, etc., etc. Pendant que les policiers s perquisitionnaient se présenta un intermé- ;t diaire du recéleur qui lui apporta d autres i- denrées provenant des magasins d'alimen- 1- tation. Cest un boutiquier de la rue de l'Eoo- a nomie, nommé D... François. MA tVVUVVm^ DANS LE BRABANT Héros belges enterrés dans une église Les soldats belges tombés aux enviror de Tirlemont le 18 août 1914, ont été inhi més dans la vieille église de Grimde dé; affectée. —»o«—■ DANS LE LIMBOURG Une série de condamnés ont été grâciés Il y a quelques mois, nos lecteurs se rappellent^ les Allemands ont fait dans i province de Limbourg une raffle qui abouti à un vaste procès d'espionnage qi s'est déroulé à Hasselt. Ce procès s'est teiminé dernièrement p; la candamnation de VINGT-DEUX prév nus à la peine de mort ; parmi ces malhei reux il v aurait cinq femmes et deux g mines de 14 et de 16 ans. M. Golenvau: bourgmestre de Namur, et trois prêtres : trouveraient également au nombre des co: damnés. La. plupart de ceux-ci étaient des Lir bourgeois et des Liégeois. Ils avaient é dénoncée par un traître, originaire d pays de Liège, dont la honteuse faibles; n'avait pu sauver su propre sœur de condamnation à mort. Les « Nouvelles » de Maestricht appre nent aujourd'hui que tous les condamn à mort ont été gràciés. Il faut attendre de nouveaux détai avant de se faire une opinion sur cette tr gique affaire, car selon certains bruits r cueillis en Hollande dix-sept des condar nés auraient été exécutés dès le pronon du jugement. ; »0<6— DANS LES FLANDRE: Les Allemands vont élever un monume aux morts de l'Yser Les journaux allemands nous donne: des détails suc un monument funéraire q va être élevé, sur les bords de l'Yser, ai victimes de la guerre tombées dans cet région. Ce monument s'élèvera sur une haute' près de Bischotie, dans le voisinage imn diat du fleuve et du champ de bataille li toriqure. • Parmi les projets soumis à l'appréciati* du jury, c'est celui d'un certain architec Dietz, soldat d'artillerie d'un corps de 1 serve, q^i a été retenu. Ce projet comprend une rotonde srarmo tée d'une tour très élevée, comme on votit beaucoup en' Flandre, à la fois tr simple et imposant, comportant une lar plate-forme avec balcon,, d'où la vue p< tera au loin sur cette contrée qui fut téme de la lutte épique. La partie inférieure de la tour funérai sera construite en gran't et la partie suj rieure en brique. A l'intérieur 'du vas hall, seront placées des plaques commère ratives et diverses œuvres d'ert boche. £'appel des Belges jusque 40 ans Le Roi, sur la proposition des ministres de la Guerre et de l'Intérieur, vient dte constituer comme suit les diverses commissions appelées à fonctionner en vue de l'application de l'arrèté-Ioi du ZI juillet écoulé relatif à l'appel des hommes de 18 à éO ans : Cour des sursis. Pirésidtent : M. Pouilet, P., ministre des Sciences et des Arts. Membres civils ; MM. le comte Goblet dTAlviella, membre du. conseil des ministres; Vandervelde, E., membre du conseil des ministres. Membres militaires *. MM. Thiemann, G.-J., lieutenant général; Arendt, E.-M.-A.-E., capitaine commandant. .Sécréta»re-rapporteur : M. Le Clercq, H., secrétaire par intérim du cabinet du ministre de l'Intérieur et adjudant d'infanterie. Commission'd'appel A (La Panne). Président : M. Janssens de Bisthoven, L., gouverneur dte la Flandre occidentale. Membres civils : MM. Maes, J., membre de la Chambre; Nolf, E., id. Membres militaires : MM. Claser, O.-C.-J.-J., capitaine commandant; Le Duc, E.-M., capitaine commandant. Secrétaire-rapporteur : M. Reisdorff, A-, sergent d'infanterie et attaché au ministère de l'Intérieur. Commission d'appel B {Paris-Le Havre). Président : M. Cooreman,. G., ministre ' d'Etat. Membres civils ; MM. Fêron, M., mem i bre de la Chambre; Soudan, conseiller i ' la Cour d'appel du Caire et juge honorain au tribunal de première instance dé Gand ' Membres militaires : MM. Blondiau, C. ! J.-D., major; Populaire, E., major. > Secrétaire-rapporteur : M. De Tollenaere E., chef de bureau au ministère de I'Inté ' rieur. t Membre civil suppléant : M. Pauwels V., greffier de la Chambre. Commission d'appel C (Londres), i Président : M. Standaert, E.-H., membr - de la Chambre. Membres civils : MM. Ortegat, J.-L.-A.-G., membre de la Chambre; Bauss, C. avocat à Anvers, ancien bâtonnier d l'ordre. • Membres militaires : MM. Fafee. C.-E ' E., général-major: Spilliaert, J.-L.-E., es Ipiitaine commandant. Secrétaire-rapporteur : M. Duebame, P avocat à la Cour d'appel de Bruxelles. Les commissions de recrutement. M Thiebault, sénateur, est nommé pr< sident de la Commission de recruiemer n° 2, de Paris, en remplacement de M. Dr frane-Friart, J.-F-, dont la démission e! acceptée. M. Campioni, A.-E.-H., greffier dfcj Séria est "nommé président de la Commission d recrutement, n° 7, de Rouen, en' remplaci ment de M. Ramaekers, J., dont la demi sion est acceptée. ECHOS France et Belgique, Aucun Belge n'a lu sans émotion les belli ' et nobles paroles adressées parle Présidai de la République au baron de Gaiffier d'He le troy, notre nouveau ministre à Paris. J a Poi'ncaré, on s'en souvient, a dit notammei 1 qu' » une honte ineffaçable souillerait 1 li annales de l'Europe si la Belgique ne reco vrait sa pleine indépendance. Il ne se tio li- vera pas un Français, a-t-il ajouté, qui i s- préfère la mort à cette ignominie... » 1- Nous tenons de la meilleure source une i 1- formation qui augmentera encore la joie d' s, Bellges et leur reconnaissance pour le ch 3e éminent de la République française. 1. Il est de tradition à Paris que seuls les di cours prononcés aux réceptions des amba a- sadeurs soient publiés à 1' « Officiel ». ] té l'on sait qu'il faut entendre par ambass u deurs les représentants des grandes puissa ;e ces. M. Poincarc a voulu non pas déroger a cette régie en faveur de la Belgique, ma bien traiter notre pays comme une gran< a. puissance. 5g —o 1S Les princes de Bourbon-Parme. a" Des journaux autrichiens ont prétend e" ces temps derniers, que les princes Sixte a; Xavier de Bourbon-Pame,frères de la futu :e impératrice d'Autriche, ne combattaient p. dans les rangs des Alliés. A la vérité, c princes sont , comme 011 le sait, sous-lieui nants dans l'artillerie belge. La « Croix » rappelle, à ce propos, que c 3 princes, venus d'Autriché, voulurent s'eng 3 ger, le 3 septembre, dans l'armée Iran rai; ils ne. le purent, étant de la famille d nt Bourbons.Tout récemment, le comte de Ti vereay, qui s'occupa de leur enrôleme dans l'armée française, vit les deux princ à Paris. Il les complimenta sur leur ten ^ kaki qui leur seyait à merveille. Le prin al Sixte répondit : « Je préférerais le bleu d'1 1X rizon des admirables'fantassins de Franc< te 11" é- Notre attaché militaire en Roumanie. 16- Le Roi vient de désigner le colonel C 3n mont, ancien officier d'ordonnance de L< te pold II en qualité d'attaché militaire é- Belgique au Grand Quartier Général rc main. n- Le colonel Cumonl s'embarquera la i ai maine prochaine, à destination de son ne ès veau poste. ".e — 0— jfr. Nos consuls. in Démission honorable de ses fonctions été accordée, eur sa demande, à M. Van re Viliiet (E.), consul de Belgique à Antofaga* é- (Chili). -te M. Latrille t'F.-B.), a éke nommé consul o- Belgique à Antofagasta, avec juridiction s la Province d'Antoéagasia. LES SrOMTS ai me mios-carns Mm sur le front russe Le « Courrier de l'Aimée » reçoit la lettre suivante que nous reproduisons avec d'autant plus de plaisir, qu'elle fournira à nos lecteurs des nouvelles de plusieurs de nos braves opérant sur le front russe, et prouvera qu'entre deux combats, ils se délassent comme nos « jas ru Par la pratique des sports. Front Russe du S.-O. le 25 août 1916. Monsieur le Rédacteur, Dernièrement, en lisant le « Courxies de l'Armée », j'ai vu avec plaisir la large place que vous aviez réservée dans vos colonnes à la paît active que la « Division beige des autos-canon&-rnitrailâeusé!s » avait prise dans l'offensive russe en Ga-lioie.J'ai cru que peut-être nos canMrfades s'intéresseraient également aux sports aux-quels nous nous adonnons avec joie, lors que nos loisirs le permettent. Ainsi mercredi 23 courant, alors qut nous étions un peu à l'arrière des lignes de feu. un match de football eut lieu en tre la première batterie (autos-blindés) e la quatrième batterie (cyclistes). Le matcl fut très disputé et brillamment gagné pâi la première batterie par 2 goals à 0. Parmi les vainqueurs, U y a lieu de citer Fischilin. du Football Club Liégeois ; Pois chet Union Saint-Gilloise ; Sturbaut, d< la Gantoise ; Waldman. F. C. Vierviétois ; Bodson F. C. Liégeois; Wybauw F. C Blankenbergeois. Chez les cyclistes, se son distBngués : Galand, DaringBruxeBos ; L Derdey, F. C. Blankenbergeois ; Gustin : Léopold-Bruxelîes : Pirlot G., Liège ; Du ' bois, Léopold-Bruxelles ; Kefler, Arlon-Day Union Saint-Gilloise. Nous comptons également de fervent: ' adeptes de notre très national « jeu de bal " le », parmi lesquels il faut citer : Victoi Godfroid (de Frameris), Alphonse Megancl » (Handersem), Hutsebaut (Alost), Chartroï (Paume Lakenoise), etc. Hier, 24 courant, eut lieu une lutte- entn » « Bruxelles »et « Alost ». La victoire est revenue à Bruxelles pa 7 jeux à 6, après une lutte passionnante Sont à citer spécialement dans cette partie I De'keyser, Stuvck et Podevain ; dan « Alost », Megàncl:. Hutsebaut et Gillet. Aurions-nous implanté le jeu de balle ei I Russie ? Peut-être, car, depuis notre passa ge, les enfants russes semblent avoir pri un goût extrême à ce sport, et on peut le ' voir joyeusement s'y exercer au moyen d balles qu'ils ont fabriquées avec des chif iOT)S. i- En vous remerciant de l'intérêt qu& I :t « Courrier de l'Armée n porte aux soldat i- belges détachés auprès de la vaillante sr it mée russe, nous vous prions d'adresse notre cordial salut aux camarades de l'Yset N et d'agréer, etc. La répartition des forces de l'esnemi D'après le correspondant milite ire o 5s Times, les Allemands ne disposent pou it tous leurs fronts que de 193 divisions d'ir. s- famteî'ie, dont 117 à 3 régiments seulement î. 57 à î régiments et 19 autres d'effectif it variés. -s gur le front Flandre-France, l'ennemi 12 i divisions, ce qui le met en notable in fériorlté'"nurnériqiue vis-à-vis des Français ie Anglais et Belges et ce quii l'oblige, jwu amener des taoupes plus ou moins fraîche n" sur ïe champ de bataille de Picardie, . -s diéplacer hâtivement 20 à 25 divisions che e' que semaine. D'autre part, la situation sur le théâtr s" .oriental de la gtuerre a contraint les empire S' centraux à y expédier de sérieux renforts ^ La majeure partie de ces renforts se. corn poste surtout de contingents allemands, ca n." les Autrichiens, ayant perdu pendant ce •a derniers trois mois, près de 750,000 hom îs mes, n'ont, parait-àl, que peu de réserves Ie Les Autrichiens ont pu, en. tout, ramasse, uin régiment de troupes transféré de Bas .nie en Galicie, et quelques bataillons d landsturm. Quant aux Turcs, leur nombre sur te front russe du sud, ne déspafise pa« u, une diivisioai.. et Par contre, les Allemands ont envoyé es re VoUhvnie et en GaTicie, outre, les d mm di is disions arrivées au mois dé juiin, eucot'i es une douzaine de divisions expédîiées fit e- août. Presque toutes ces formatons (à titr» régimeiits) ont. éité concentrées dans la ré es gion de Kovel et de VîadÇmi.r-VolynskL a- L'Lnteri'erdion roumaine a nécessité tou :e. d'abord une concen.tratiosi de forces enne es mies sw les confins de la Transylvanie a- B'êtendant sur une longueur de 500 kilo nt mètres environ. Sur ce front, les- Autri es chiens ont envoyé trois divisions prélevé» ne sur lé théâtre italien une division venan ce d'Albanie et six divisions prises sur l< .0- front russe. En Transylvanie oomibatten :.» en outre quatre divisions toques. Voir en deuxième page : Les nenvelles de la gaerr £ CE QU'ILS LISENT u- »0(l —— >e" Les dernière® nouvelles d'Angleterre, d'« u- près le ooiTespomdant die la k Vossische Ze tunig » à Amstaidam. siont les suivantes l'état de siège a été déclaré à Londres, Bit mingiiam, Shelfield, Gtoscow, Nottingha® a et dans d'autres viîlets où l'on travaille pou de l'armée ; les Anglais sont très émus de l'é ita ventualité d'un nouvel appel d'hpinmes, e l'oii s'attend à des débats orageux à la par de ahaine réunion du Parlement... ur T«ït ode. pour faire patienter I'ABema geia.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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