Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 29 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kh0dv1dr59/
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21e ANNÉE. - Série nouvelle. - N° 259 lté numéro : 10 Centimes (S CENTIMES AU FRONT) tfeiidi 29 Juillet 1915 rédaction ^administration Zgtw tM lit la Bcnrss — IE HAYRE Téléphone : Le Havre n" 14.05 Si?scteur : FERMD îIEURAY foutes tes communications concernan la rédaction doivent être adressée» a8x",rue de la Bourse, Le Havre» LOi^DQFJ OFFJGE : jgl.Panton Street /RrftflHmfiari HûUSfî) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Fr*no® 2 fr. 5G> par mois, *> 7 fp. 50 par trlmaatr® Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimostr® Angleterre.... 2sh.Gd. par mois. » .... 7sh.8 d. par trimastr® PUBLICITÉ S'ac/ressar à l'Administrât' jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page* Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4* page:Ofr.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, lo, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. >uotidieii beige paraissant ait Havre Vers le front Noire collaborateur Maurice des Ombiaux lent de taire une visite au iront belne et aux ïmps d'instruction de notre jeune armée. Ions commençons aujourd hui la publica-; on d'une série d'articles ou il dira à nos rcteurs les impressions réconfortantes quil :i a rapportées. I NOTRE MINISTERE DE LA GUERRE La long de la route, j'admire la beauté du tavsaffô normand avec les bouquets d ar-ivè* de ses clos disséminés dans la campa.-<ne"tels que les décrivirent si exactement to-lzac et Barbey d'Aurevilly. C est un vaste aixlin qu'on traverse; l'œil chamié le con-emple avec un plaisir qui ne s epuise pas. .es récoltes sont opulentes; quels magmfi-iues champs de blé ! Sur des tiges vigou--euses le froment dresse avec orgueil ses pis lourds et serrés. Partout cotte géné-euse terre de France semble dire : voyez si a ffuerro m'a enlevé un seul des joyaux lorit je me pare à. la belle saison, avec 'aide de mon ami le soleil, pour la fête des •eux et la subsistance de mes enfants I M-îs fars me défendent; j'ai trouvé dans mon !ceur maternel la force de me passer cl eux; ivec mes vaillantes filles, nous avons suffi mx travaux rustiques et divins... Jamais en effet l'année ne me parut plus écoinle. Jo pense àj la Bauce, à la Brie, m Poitou à la Touraine, à ma chère Bour-'Ogne dont-les vignes se chauffent en ce iioment comme des lézards, et je me dis, >irme figurant les richesses que les pro-■inces déploient sous lo ciel léger, qu'elles ournissent l'explication des événements ■edoutables que nous traversons. De même m'il y a. dans le système planétaire, des ihénomènes de gravitation, U existe des ihénomènes d'attraction dans le système orrestre; nous assistons en ce moment à 'un "de ceux-là. Le parc enchanté qu'est la France aiguise la convoitise des barbares me fols de plus. S'ils n'étaient pas des bar-lares, ils on jouiraient comme vous et moi ar le Français n'a, dans son pays, aucun irivilège sur la terre, mais étant des bar-lares, ils ne peuvent se satisfaire que d'une lossession violente et tyrannique; la jouis-ance doit s'accompagner pour eux de car-lage et d'incendie. Le décor change dans la Somme et l'Ar ois; les bois s'épaississent peu à peu; ils iscaladent les ccfllines; la surface du sol est ilus variée, mais l'homogénéité de l.a^cul-ure veste la- même;,nulle part les difficul-és de l'heure présente n'ont fait, négliger e travail essentiel du; labour et des se-nailles. On admire le magnifique spectacle l'énergie vitale que la France offre dians os campagnes aussi bien que «ir la ligne apricieuse qui s'étend de l'Yser à la Suisse, s qu'aux Dardanelles. Un campement d'Hindous, un dépôt d'ar-illerie. un champ d'aviation, les puissants amions automobiles et le robuste charroi ant anglais que français ou beige qui sil-cmnent les routes, les troupes de toutes ortes qui s'exercent ou se reposent, nous appellent seuls que la bataille la plus for aiidaïble que le monde ait jamais vue, se ivre depuis près d'un an. Les visages que on rencontre ne recèlent aucune trace angoisse/de crainte ou de pessimisme; ils opoudent par la confiance la plus sereine a interrogation du regard. Bientôt les collines s'affaissent, de nom-it'eux cours d'eau sillonnent la plaine luxu-iante. Voici 1e paysage de Flandre. Noua ongeôns un canal sous un dôme de ver-s-re; ça et là. un moulin mire sa tour et es grandes ailes dans l'eau verte, avec 'a oi te brune que la péniche déploie pour pro-iter d'un peu de vent; c'est une succession ip tableaux de Maris, de Courtens de ia iremière manière, de Gilsoul, de tous nos >eam peintres qui célébrèrent la joie de la iimi-ère marine faisant chanter la nature •lantureusé et vernie de nos polders. Nous voici dans un coquet village aux naisons basses capuchonnées de tuiles routes, adornées de volets verts; l'église, véraé-able et maternelle, veille au milieu des ornbes fleuries. C'est là que la partie du cabinet militairô le notre ministère de la guerre, qui s'oc-upe plus spécialement du front, a fixé sa •ésidènee, au milieu d'un riant décor de ■otites métairies perdues dans la mer oridu-eus-e des blés. Plus on va vers la ligne de fer et de feu, dus l'atmosphère des esprits est sereine; 'est un phénomène des plus curieux àcons-ater. Au fur et à mesure qu'on s'avance ers la fournaise, le pessimisme fond peu . peu et disparaît comme une gelée Manche l'avril aux premiers rayons du soleil. 3e l'ai pas .besoin de cette cure, Dieu merci ! l'ayant pas à souffrir de cette tare morale irppre aux gens pour qui le fléau a été lo loi ne: rigoureux, mais j'éprouve néanmoins m sentiment de bien-être indicible en résinant l'air de fermeté tranquille et de sér.é-ùt-é qui règne en ces lieux. On est séduit iar le charme de cette sorte de béguinage oilitairç où lo travail pourtant opiniâtre, st. cordial et joyeux. Depuis le matin jusque fort avant dans a nuit ils sont à l'ouvrage. .Les repas se ont en commun; la bonne humeur y pré-ide. cette franche bonne humeur qui est ■oui' te travailleur de l'esprit, ce qu'est la ieste pour l'ouvrier; chacun se donne à ceur ouvert, c'est la bonne fraternité mili-aire que les civils ont adoptée avec em-•ressameni comme une règle de vie salu-aire.Le dîner terminé, on fait une promenade ïans les champs, puis on rentre au bureau 'allais écrire en cellule, tant l'existence a, ii-bas, la régularité, la tranquillité mona-ales.Une question difficile se pose-t-elle, on en «raie, on discute, chacun donne son avis. Si elle n'est pas résolue tout de suite, on en «parlera tout à l'heure, autour de la table lu soir, an séance plénière, et la solution urgira de l'accord unanime. Tt y a donc là-bas des bureaux mais rien l'administratif; la paperasserie y est imcon-lue. C'est ce qui a permis au ministère de a guoiTO de réaliser de grandes choses. Le ravail accompli à Dunkerque à la fin d'oc-obre par le ministre et ses quelques colla-«orateurs dévoués est prodigieux. 11 fallait 'essaisir les fils épars ou embrouillés d'uno irméoon retraite ,de tout un peuple en dé-mita, pourvoir à tout, répondre à des mil-iers de demandes, rétablir un neu d'ordre, «il improviser dans le ravitaillement de 'armé© comme dans le "soulapemont d'in. iiuiiu/i aiuioa îiiwciTO. i O-LI.UCU.LU V/U. semaines, quelques hommes, travaillant jour et nuit, parvinrent à débrouiller uns situation sans précédent depuis les époques bibliques. La routine était restée dans 'es bagages à petite vitesse; on n'y pensa plus et le régime industriel se trouva tout naturellement substitué au régime administratif. C'est grâce à cela que la réorganisation de notre aimée put s'accomplir si rapidement.Chacun se vit assigner le travail pour lequel il montrait le plus d'aptitude, avec une juste part d'autonomie; chacun tint à justifier la confiance que le chef lui témoignait. Et en peu de temps, nous avions des obu-siers. des mitrailleuses, des munitions, nous installions des usines, des dépôts, des écoles d'officiers, nous arrivions à fabriquer nous-mêmes nos obus et de nouveaux engins qui feront parler d'eux sans tarder, l'armée était rhabillée, équipée mieux qu'elle ne l'avait jamais été, ses magasins remplis -le l'indispensable, du nécessaire, de l'utile et même du superflu. Ceux qui. toujours infectés du microbe boche, se pâment d'admiration devant l'organisation allemande, n'ont qu'à venir voir ce qui a été réalisé par la Belgique surprise et chassée de ses foyers, la Belgique en déroute, et s'ils ne reviennent pas guéris de l'envoûtement teuton, c'est qu'ils sont incunables. Ce que nOTis avons réalisé, je le dis bien haut, il n'est personne au monde, pas plus en Bochie qu'ailleurs, qui eût pu le faire mieux que nous. Maurice des OMBIAUX. Les Ma fli l'Allégé LES SOCIALISTES DU KAISER ONT FAIT ECOLE EN HOLLANDE Dans les Pays-Bas, le parti socialiste fait le jeu de l'impérialisme allemand, comme il l'a essayé en Italie, où il a perdu la partie, comme il le poursuit en Roumanie, où il y a ,peu de jours encore il tenait une réunion neutraliste Les socialistes hollandais exploitent cette même équivoque die neutralité potir faire échec à la réforme militaire. Les partisans de cette loi de défense nationale avaient organisé une grande réunion à Amsterdam.Ils furent devancés par une masse d'adversaires qui envahirent la salle au oliant de l' «Internationale ». Les discours en faveur de la réforme de l'armée furent accueillis par des sifflets, si bien que l'un des orateurs, M.Van Esden, constamment interrompu, fut amené à s'écrier : « Siffleurs et crieurs, votre protestation ne devrait pas se faire ici. Allez donc manifester à Berlin ! n~ ■ ' â fsrses m les obus Le communiqué d'hier a signalé un nouveau bombardement de Furnes. L'artillerie allemands s'acharne sur cette malheureuse petite ville où, depuis six mois, il n'y a plus un seul soldat. Tout ce que peuvent faire les obus allemands à Furnes c'est d'abimer quelques monuments, démolir quelques maisons et tuer quelques civils. Malgré cet acharnement dans la destruction, ia population civile reste stoïque, encouragée pair quelques dévouements que rien ne peut décourager. Le « Moniteur » vient précisément de publier, dans son numéro des 18-24 juillet, des arrêtés royaux conférant des distinctions cent fois méritées, à trois personnes qui se sont particulièrement distinguées à Furnes. Ces arrêtés nomment chevaliers de l'Ordre de Léopold ; Mlle Pauline Van liée, « qui fut infirmière volontaire à la gare de Fumes qui, lors du passage des blessés, a assuré le ravitaillement de ces malheureux, tout en secondant le service médical, malgré le bombardement dont la gare était l'objet et qui ne cessa, ou mépris du danger, de se porter dans la ville au secours des victimes des bombardements. » Mlle Marie De Grave, « qui a créé et dirigé à Furnes un asile pour les réfugiés, s'est dépensée sans compter lors de la bataille de l'Yser, pour les blessés à l'hôpital, civil de Furnes et erisraite pour les vieillards, qu'elle aida avec le plus grand sang-froid àvévacuer lors du bombardement de la ville. .» M. l'abbé Joseph Delbaere, « principal du collège de Furnes, qui a prêté un concours très actif à l'organisation des secours aux blessés militaires, restant jour et nuit au chevet de nos soldats blessés, notamment à l'hôpital anglais de Furnes, qui, lors des bombardements de Fumes en novembre, dirigea ou seconda les initiatives privées qui firent, procéder à l'évacuation des vieillards et des infirmes et se porta courageusement au secours dos blessés pendant le bombardement ; bref, qui en toutes circonstances a fait ù Furnes, pendant la guerre, preuve d'uii courageux dévouement, n On remarquera les termes particulièrement chaleureux dans'lesquels se trouve signalée la conduite de M. l'abbé Delbaere. Tous ceux qui ont vu à l'œuvre le principal du collège de Furnes se réjouiront de voir reconnaître ainsi son a'dmirable dévouement.LWOKME DE KûîBE âSMÊl A l'usage, les avantages et les inconvénients du nouvel uriforme kakhi de l'armée se sont bien vite manifestés. Il en résulte que certaines modifications viennent d'être arrêtées à savoir notamment : Pour l'uniforme des officiers : la vareuse aura désormais un passepoil distinctif; un écusson en drap avec indication du grade ornera le collet; le signe distinctif de l'arme ou du service figurera désormais sur la patte d'épaule. Le pantalon aura également un passepoil ,11 est question de maintenir la casquette russe, malgré les inconvénients nombreux qu'elle offre, les réclamations .de ceux qu< portent. La seule .modification qu'il soit question d'apporter à la dite casquette pour l'instanf serait l'ajoute d'un passepoil en drap, distinctif des armes et des services, autour du bord supérieur. La ternie des soldats n'est modifiée que sur un point. : les attributs de l'arme au collet sont supprimés. Le oron le ia «p _ à l'eiisleice UN ARTICLE DE M. LE DÉPUTÉ HUBIN I/e « Courrier de l'Armée n publie dans son numéro du 29 juillet, cet article de M. Georges Hubin, député de Huy-Waremme : « Quand l'opinion publique, quasi unanime, soutenue par l'action énergique des révolutionnaires belges, aboutit enfin, en 1830, à la séparation d'avec la Hollande, tels diplomates ou hommes d'Etat étrangers, peu renseignés sur la Belgique, purent croire que la Constitution d'un nouvel Etat était une création plus ou moins artificielle, peu digne d'intérêt et incapable de résister à une crise profonde. Malgré les immenses malheurs que la guerro actuelle a déchaînés sur notre cher pays, ; elle aura au moins eu ceci de bon qu'elle aura montré au monde entier, même à l'Allemagne, que la Belgique est vraiment une nation digne de vivre. Nous pouvons, sans vantardise, nous, Belges, déclarer aujourd'hui que la disparition de notre pâtre de la carte de l'Europe est une impossibilité morale absolue. Sans doiite, à côté de nos grands et nobles alliés, nous aurons encore bien des efforts à aocomplir avant la libération totale : mais ros armées, .depuis les plus grands chefs jusqu'aux plus humbles poilus, comprennent la beauté et la grandeur de la tâche ; leur force matérielle et morale s'affirme tous les joure davantage, et elles sauront briser définitivement le rêve monstrueux du kaiser allemand et de son peuple. G. HUBIN. » Encore un mauvais coup Une dépèche d'Amsterdam dit que le « Handeisiblad » apprend de Bruxelles que les autorités allemandes « ont de nouveau découvert un certain nombre de documents secrets adressés par les ministres de Belgique à Berlin, à Londres et à Paris, au ministre des Affaires étrangères de Belgique!, datés de 1905 à 1914 et que l'officieuse « Gazette de l'Allemagne du Nord » publiera un certain nombre de ces documents diplomatiques. » Attendons-nous donc à' assister à un de ces. jours à une réédition de ce que nous avons vu à propos des conversations Bar-naraiston. Ce mauvais coup ne réussira pas mieux que l'autre. L'AHeniagao s'imagine encore que le monde civilisé ne s'est pas formé d'opinion sur la violation de la neutralité belge. On lui prouvera qu'elle se trompe I LES FAITS DUJOUR T.e ion des journaux allemands ne laisse aucun doute sw la résolution bien arrêtée de l'Allemagne de ne tenir aucun compte des avertissements du président Wilson et de M. Lansing. Autant vaudrait, disent-Us, renoncer tout de suite à la guerre sous-marine qui, à leu.r avis, ne peut se pratiquer avec ellicacité que comme elle l'a été jusqu'ici. Les Etats-Unis, de leur côté, ne sont plus disposés à prolonger en laveur de l'Allemagne leur trop longue complaisance et. ne paraissent même pas éloignés de regretter l'erreur qu'ils ont commise, en ayant l'air Me mettre sur le même, plan la proclamation du blocus de la mer du Nord par l'Angleterre et la France et la proclamation de la zone de guerre maritime par l'Allemagne. Selon l'expression d'un grand journal américain, il s'agit dorénavant d'affhires scrieiises L'émotion que la nouvelle de l'aljaire du Lee-Lanaw a provoquée à New-York le démontre nettement. M. Itoosevelt, en apprenant la nouvelle à San-Diego, s'est écrié : « C'est un abominable outrage. Voilà la situation où la politique d<e paix à tout prix nous a conduits. Quel Américain ayant une onee de sang rouge dans les veines ne sentira pas l'in-suîte voulue par l'Allemagne, insulte aggravée. par la complète absurdité de celte dernière attaque ? » Les Etats-Unis sont décidés à agir si l'Allemagne ne se soumet pas. et ils agiront, on peut en être certain. Symptôme intéressant, les bourses allemandes ont manilesté leur opinion sur la note de M. Wilson par une baisse sensible des principales valeurs, bVWYWVWl On annonce de Berlin à la Kpdnische •Z-eilung que le Reichstag sq réunira non le 10, mais le 17 août, en raison (le la difficulté qu'il y a à préparer à temps le programme des travaux. Ce programme com-p en-1er a une diminution du prix de la potasse.wvvxvmAn On annonce qu'un important conseil des ministres, qui a été très mouvementé, a été tenu à Constantinople, pour discuter le texte de la réponse, à la note du gouverne-.ment italien. Celte note, qui a été remise : par l'ambassadeur, marquis Garroni, est relative aux vexations continuelles auxquelles sont en butte les sujets italiens résidant en Turquie. Les relations entre les d'eux pays sont de plus en plus tendues. KW\%\Wk jia situation fkm-s les Balkans est bien obscure. Les écarts de la diplomatie austro-allemçinde se 'multiplient pour gagner Vappui du gouvernement bulgare. Elle lui a obtenu de la Porte la cession de la ligne de De-dé-Agalch et elle s'efforce maintenant de lui ménager avec la Grèce un accord dont la Turquie ferait encore les frais. A Sofia, le prince de Holienlohe accorde des interviews où il représente l'armée i-usse comme définitivement hors de cause. La presse bulgare réclame plus que jamais de .la Quadruple ■Entente des garanties au sujet de la Maeê- \ dôme, mais le bureau, de la presse serbe déclare "lie jamais le gouvernement de Nich n'a songe à céder ù. la Bulgarie les départements macédoniens. Heureusement, toutes ces questions ne se débattent pas que sur le terrain diplomatique el l'avance des alliés dans la presqu'île de Gallhpoli hâtera bien un peu leur solution, i LA ol ! UAI lUN MILITAIRE Mercredi, 28 juillet, midi. C'est la bonne nouivelte d'un grand succès que nous apporte le communiqué italien ; •Les positions des monte San Micheie et dei Busii ont été conquises après une lutte très vive. II s'agit là des points «ulmiraants des hauteurs de ta rive gaucho de l'Isonzo dans le Carso, en face die Gradfeca «t au sud-ouest de Goriaiia. Le Mont Sam-Miehiele, notamment, était considéré comme la « olef » de ia position,, —• s'iil est •ancoire permis de se Servir aujourd'hui! d'une telle expression stratégique. Ainsi paraît rompu l'effort acharné des Autrichiens sur l'ai Le gauche italienne du champ de bataille, en vue de couper, sur cô point sensible, les communications de nos alliés avec l'autre rive du fleuve ; ainsi s'ouvre .plus large la route vers l'investissement de Clonizifû Attaquée déjà par la rive droite de J'Isônzo, cette ville est menacée aussi au nord par les forces ita-lieE.nos qui occupent. la tête-èe-pont de Pia-va et qià font effort pour la conquête des tranchées de l'autre rive. La voici maintenant, au t sud, mise en p'ér31 par lia' nouvelle poussée italienne. Or, Gorizia, c'est le plus important noeud de routes et de voies ferrées de 1-a Garrsiole ; c'est aussi la porte de la chaussée de Ladbach; c'est donc le point de aepart die toute grande offensive vers les possessions héréditaires (le la monarchie austro-hongroise. Au front de Pologne, îes Russes tiennent avec ténacité. Les troupes allemandes de von Gailwitz qui avaient passé la Narew à ia hauteur du confluent de l'Orzyc sont toujours accrochées à la rive gauche, mais ne paraissent pas encore y avoir conquis la liberté 'de manœuvre. On sait aujourd'hui que ce passage a ©u lieu, par surprise, grâce à un îlot placé au. milieu du courant et grâce aussi >i une courbure de la rivière qiui permettait aux batteries prussiennes de croiser tours feux sur fa rivé à conquérir. Sur cette tignie de lia Narew, on dit que 8 coims d'ar-mœ, soit 330,000 hominien ewvÉron, mènent I attaque ; ce quli n'est guère, dlit-on à Pelro grad, puiilsquie cela aie dorme pas plus de 3,200 hommes par kilomètre, alors que l'offensive en Gailttie était conduite par 5,500 hommes par kilomètre. De là à conclure déjà que I ennemii n a pas d'effectifs suffisants et qu° <»um.Ue OTa lnaltlri6ée' la distance est Si, du nord (du «aiffiant de Varsovie, ncus pessoms mamtenjaiiit au sud. c'est-à-d're \ plus de no kilomètres de là- — la distance •' . '•■"v-1k'sàCoiiipi.-;.ne, tolllt s in eie'.-,en.t — nous constatons que le maréchal von' Mackensen et. l'are-hidiuc Joseph paraissent fort empêchés d'atteindre leur but mats-* 1 acharnement die leurs efforts Ils sont,"m eitet, aux j)Rises avec les plus grain-les difficultés dams ce pays de sable et de marais, saas boniiiQs routes et sans voies ferrées Voilà. Jiuït jours déjà que dure la bataille de Pologne et les Austro-Allemands parais-sent y avoir engagé 1e meilleur de leurs effectifs. Les forces humaines ont des limites n est sans exemple, même dans cette gW-re, qu une opération d'ensemble à combat contenu-,- — appelons cela : une bataille — se soit prolongée au delà de quinze jours ou d-e trois semâmes et., dès la moitié de cette 601,1 6t?u à Peu I^s fixé. Notre C^elpreuvr 'Cl°œ mfee à U!:o tr°P Paul CROKAERT. Le Roi dioorg le due de testas Jj£ son quartier général, S. M. le Roi des Belges vient de conférer à son beau-frère, b. A. H. le Duc de Vendôme, délégué du Conseil central de la Société de Secours aux Blessés militaires près de l'armée belge on campagne, la croix civique de guerre de Ire classe, oréée à l'ouverture des hostilités. On-sait, écrit le « Gaulois », que le Duc de Vendume remplit avec le plus grand dévouement d importantes .fonctions sur le front dans le Pas-de-Calais, lé Nord et la Beî&ique depuis huit mois. Il est en outre administrateur de l'ambulance Elisabeth, h Calais, et du Patronage des Réfugiés franco-belles lu Nord, fondions qu'il partage avec S." A. la Duc/iesse de Vendôme. Rappelons que le Duc de Vendôme a reçu en 1896, au moment de son mariage avec la Princesse Henriette de Belgique le girand cordon de l'Ordre de Léopold. ' La Commission budgétaire Ainsi que le u XX0 Siècle » l'annonçait mer, le Roi, .sur la proposition de M.- Van de Vyvere, ministre des Finances, vient de décréter 1 institution d'une Commission budgétaire.^fcelte décision a été prise en vue de faciliter au Ministre des Finances l'examen critique qui lufi incombe, et aussi d'unifier et cl harmoniser l'action des Départomcntb ministériels en tant qu'elle se répercute sur féconomie budgétaire. La Commission réunira, à propos de -abaque -demande de crédit, tous les éléments propres à éclairer une appréciation d6am-tive.Mais les précautions prises n'atleindiai^at pas le but et l'équilibre financier demeurerait précaire si, à la. phase d'exécution, un nouveau contrôle -n'était organisé. Les engagements de dépenses doivent être contenus dans les bornes assignées lors de l'o" verture des crédits qui les concernent, d'où la nécessité d'une vérification générale c\ préalable des contrats et marchés négocie? au nom de I'Etàt, on dehors du cadre des ôépenses courantes. Ft, d'ai\t.re part, pir'^-qu'uno liquidation vraiment régulière des dépenses, à l'intervention de la Cour iin Comptes, est- provisoirement impossible, d a moins convient-il de s'entourer des garanties susceptibles do suppléer au contrôle institué par nos lois. Dans ce domaine en cône, la Commission mixte budgétaire «apportera au Ministre des Finances " le concours précieux de compétences spéciales. Organe purement, consultatif, simple conseiller du Ministre responsable, oetî? Commission n'en, sera pas moins appelée à. exercer une réelle influence morale sur les services de dépenses qu'elle amènerait k s ■ oonformer, <*e plus près que jamais, aux principes d'étroite économie qui doivent pré-| skier & l'emploi des deniers publics. a DERNIÈRS HEURE Gofflsmquë oml zrançsis Paris, le 28 juillet, 15 heures. 'IV ARTOIS, au nord de Souche:, les Aile-nantis, après un fort bombardement, ont ancé, cette nuit, contre nos. positions sur 'rois points différents plusieurs attaques. 1 près une lutte très vive, Us ont été rejclés les tranchées dans lesquelles ils avaient éussi à pénétrer, sauf sur un point où ils iht conservé vingt mètres dc~tête de sape en tvant de notre front. SOISSONS a été bombardée dans la soirée i'hier. EN ARGONNE, dans la région de Fon-ainc-Aux-Charmes,l'ennemi a prononcé une enlative d'attaque qui a été refetée des tran-hées par nos feux d'infanterie. SUR LE RESTE DU FRONT, nuit calme. AUX DARDANELLES, rien à signaler, r l'exception de quelques légères progrès-ions de nos troupes à notre aile droite et te l'activité de nos avions qui ont bombardé ivec succès un nouveau camp diavialion de 'ennemi au nord de Chanak ; ils ont atteint tes hangars et un dépôt d'essence, délermi-iant ainsi un incendie considérable. NÉGOCIATIONS ANGLO-AMÉRICAINES / Washington, 38 juillet. — On croit que il Lansing attendra la nouvelle note bri-annique au cours de la semaine prochaine. Les cercles gouvernementaux paraissent latisfaits de l'idée qui a inspiré cette nouvelle noie. Ils croient qu'elle sera plus favorable aux réclamations américaines que :elle dont la publication a été ajournée. New-York, 28 juillet.— On annonce qu'une lécision a été prise à la suite d'un câblo-fi'amme de sir Cecil Spring P.ice, ambassa-leur de la Grande-Bretagne à Washington, umonçant le départ pour Londres d'un Américain chargé d'une mission spéciale auprès lu Foreign-Office. REPRISE OU TRAVAIL A LA STANDARD OIL New-York, 28 juillet. — Les employés de •a Standard Oil on tvoté -une résolution en àvour de la roprise du travail. uo«—- ILS FONT MARCHER LES REFORMÉS Londres, 28 juillet. — On mande de îchleswig que tous les réformés jusqu'à 38 tns ont été appelés sous les drapeaux. WJK L'INCIDENT BU ci LEELAMAW » Loraire6, 28 juillet. — Le capitaine du Lee-anau: a déclaré que le sous-ma-ria allemand [ni coula son navire a pris à son bord l'équi- iage et examina les papiers. ^ ^ Pour les Soldats belges LA FÊTE DU 1» AOL'T C'est le dimanche V août, à trois heures, pi'aura lieu, ca la salle dm Grand Théâtre tu Havre, la superhe fête organisée a.u pro-ît de ta bette oeuvre des soldais belges ré-ormés et convalescents. L'Œuvre créée el présidée par M. le ministre d'Etat Schollaert, président de la Chambre des représentants, a pour but la ■éédiucation physique et professionnelle des soldats belges mutilés, glorieux martyrs de 'honneur et du patriotisme. De nombreux établissements et ateliers ont déjà été éta->lis dans ce dessein et- fonctionnent avec luccès. mais. leur extension et le perfec-ionnement dé leur outillage nécessitent de îouvelles ressources. C'est à en fournir mie lartie que servira la fête du 1er août. En y assistant nous coopérerons non seulement à une œuvre digne de tous les encou-•ageme-nts, mais nous assisterons de plus à «ne Mie qui sera- un régal pour tous. Qu'on en juge par le programme que 'oici . Première partie. — 1. Orchestre. 2. Causerie sur la chanson française, par A. Georges Cain, conservateur au musée Jairaavalet, à Paris. 3. Mme Eugénie Buffet. — Chansons hé-■oïques.4. Jean Dcymion, dans ses œuvres. 5. Mlle Sonia. Darbel'l, de l'Opéra-Comique. - La Vivandière (H. Gain). 6. René d'e fiuxeu.il, le compositeur aveu-île, d'ans ses œuvres. 7. Mlle Anna Ilekl. — Les Petits Ketjes, iccornpagnée par l'auteur, Louis Reaufaux. Deuxième partie. — 1. Orchestre. 2. Mlle Jeanne Provost, de. la Comédie-'rançaise. — Hommage aux Belge.s (M. Za-nncoïs).3. Robert Davin, du Palais-Royal. — Ka-narades (Jean Pehen) ; Oh ! le théâtre ! Mme Thenard) ; C'est loin, Paris (Jgàn Jehen). /t. Mme Eugénie Buffet et René de Bu-:euil. — Refrains populaires français. 5. M-lie Anna Held. — To tipperary ; The ioldiers of the Prinz. y 6. Les hymnes. 7. Mme Eugénie. Buffet. — La Revue 'es épopées (Henri de Fleurigny). 8. Mite Sonia Darbelî. — La Marseillaise. 9. La Brabançonne. I.e comité organisaleur est composé de JM. les. commandants De Broux et Vander-ninnen, les capitaines Cayen et comte de ienes.se, et le lieutenant Lisfranc. Prix des places : fauteuils d'orchestre et ireniières loges, i fr.; stalles de parquet et laignoires, 3 fr.; fauteuils de bai-eon et se-ondes' loges, 2 fr. 50 ; secondes, 2 fr.: par-erre et troisièmes loges, t fr. 50 ; troisiè-ues, t fr.; quatrièmes, 0 fr. 50. Le bureau de location (6, rue Corneille, irès du théâtre), sera ouvert <'i partir de fu.'.li prochain 29 -'uillet, de dix heures à nidi et de une heure et demie à cinq leures. e tins liai aaj| LE COMBAT D'OCTOBRE 1914 A KISSENJI M. Arthur Detry nous écrit : On vient de parler de Kissenjï à proposi ,e la prise du fort de ce nom ! Et l'on vante vec raison, ccai.es, l'héroïsme de Puclc ihaudoir et la vaillance de ses troupes I ians doute ne-diira-t-on jamais assez ce que equiert d'efforts et d'ardeur, d'énergie et 'audace l'offensive contre un ennemi for-fiidablement armé en Afrique comme en iuropei prêt à la guerre depuis longtemps, 'lais pour nous, Congolais, Kissenjï évoque n souvenir merveilleux, un souvenir d'épo. •ée né des premiers jours de la guerre, ua ouvenir sacré qui auréole la simple, belle, ionne et forte ligure de notre Ardennais, 5 comman-cliant Henry, de son nom indigène iuana Ndeke !... Buana Ndeke I La guerre venait d'éola er... Noue avions reçu les premiers télé-;rammes, l'annonce des assauts de Liège, :es combats d'Haelan..., nous connaissions ous l'ordre de ne point les attaquer, cea landits, et les agents étaient difficiles à enir, dans les âmes la volonté de l'action louillonnait. La plupart comprenaient peu [u'on nous interdit de prendre les posses-ions tropicales où régnaient en assassine K) gueux envahisseurs de la Belgique !... ,es noirs nous auraient aidés, secondés, .vec quelle joie ! Bref, confiants jusqu'à la laïveté, on espérait qu'ils ne porteraient >à,s ia guerre en Afrique ! Un jour,en ooup de foudre se répandit dang 3 poste le bruit que les forbans dont nous .vions respecté les frontières avaient par aide de gens de leur nationalité que nous ivions encore lolérés eliez nous, mis la nain sur Kvvidjivi et Gona !... Les hoirs ious apportaient des détails et critiquaient lotre impassibilité que leurs mœurs ni leurs outumes ne comprenaient !... Mais de o» our, nos chefs avaient décidé l'action. H allait nous défendre e[ nous défendre vie-orieusement !... Buana Ndeke, le commandant Keru-v, ivait été sagement investi de la direction tes opérations. Vieil Africain, connu de onte la Province Orientale, aimé des ilancs, adoré des noirs, lui seul par son iassé, sa science, sa philosophie, sa déci-■ion pouvait obtenir de tous les plus terri-iles, les plus lourds et les plus constants sacrifices. La guerre et les ordres do marcher en ivant l'avaient surpris en plein Ituri oc-:upé encore à des besognes do paix. Après avoir ordonné sa campagne, il fit ■oute à; marches forcées vers le point d« a frontière qui venait d'être violée. Il laie-ait derrière lui le gros des troupes et tenait avec un piquet de garde de joindre une svant-gairde que par- courriel- do jour et cto mit il avait fait se former à quelques ki-omètres des volcans à dix lieues de Kis--ap.gi iau nord du lac Kivu.Le commandant Ienry ne marche pas, ne court pas, disent es noirs, il vole ! Et ils l'ont surnommé Juana Ndeke, ce qui signifie le Seigneur )iseau ! Il va, il vient, on le voit, il dispa* ■ait, il est partout, il n'est- nulle part 11. Buana Ndeke retrouva au moment où ila ' arrivaient, au point fixé, cent ot cin-[uante noirs armés, troupe régulière, avec lieux canons, encadrés de quelques blancs ,prmi lesquels Arrkenius, Terlinden ei leux chasseurs appartenant à la noblesst lelge et française. Le service des renseignements qui exista iu Congo comme partout mais sous des ormes diverses apprit de suite que l'en-lemi se trouvait à un jour de marche. U omprenait un corps de quatre cents noirs ■éguliers et des milliers de noirs levés dans outes les tribus frontières à qui on avail listribué fusils, munitions et promesses, ^es guides parlaient aussi de machines for. nidahles qui, d'après ce que les Prussiens ivaient conté à la population, devaient dê-ruire en lo temps d'un éclair l'armea telge tout entière... Henry se fit décrire minutieusement les ameusos machines inconnues de nos trouves et des espions et se rendit vite compta [u'il s'agissai' de mitrailleuses. Il ordonna un jour de campement. Peu-lant ce temps, il renoua connaissance aveo Ihacun de ses soldats, rappela les campa* fnes passées, cei>enda.nt qu'il avait jeté sur ; pays des dizaines de fidèles qui partaient .e l'avant chargés de le renseigner sur l'on» icmi et ses mouvements. Quand il se -fut assuré qu'il pouvait soute-lir.un long combat et que l'âme de.ses sol-, a t. s se haussait à ia sienne, il ordonna la fiarche en avant sans hâte ni fatigue, aveo assurance d'un copieux ravitaillement. Au troisième jour, au malin, au premier hant du coq, lés sentinelles furent averties •ar des avant-coureurs partis la nuit tjua ennemi oampait à trois lieues de distance; es positions étaient signalées. Aussi hardie que parut l'entreprise devant -areille masse, Henry n'hésita pas. A six iheures du matin, marchant dans !a ave des volcans éteints, on faisait face par :-s têtes de colonnes aux masses ennemie* ni reculèrent avec rapidité, elierchant î> agner en vitesse une avantageuse position e combat qu'elles avaient précédemment apérée et préparée. Bien plutôt que de contrecarrer l'adver-aire dans ses projets, Henry ordonna au ros de ses forces de se dissimuler, d'arrft-îr leur marche, no trahissant qu'une pointu tidaeieuse de tireurs émérites. Soit parce qu'ils étaient mal renseignés, oit par l'orgueil de leurs mitrailleuses, soi! ar vieille lactique d'école sans adaptation ux circonstances, les prussiens se. hissé' ont, se tassèrent sur un des cent plateaux ni s'étagent en ce pays tourmenté à des al-tudes diverses. Ils étaient séparés et ga-antis de nos troupes par une bousculade da oes énormes qui paraissaient rendre tout s saut téméraire, impossible, fou. Leurs es-Mnaes de primitifs devaient se réjouir d'una jtale et facile victoire. Buana Ndeke avait choisi vingt tireurs da remière force nantis chacun de cent, eartou lies. On ne pouvait tirer qu'avec la eertitu e de tuer. Au premier coup de canon les ingt hommes devaient se précipiter au bas e la cote à pic et ne gTavirque cachés, ram»

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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