Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 20 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cq0q/
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55» 'ANNEE — Série ntfûVelfo — N" 85 lL.e IVttmét*o 10 Centimes j5 Oentrmt^j^T^oni^ ^ MAM57 25 MSKS ISK' RÉDACTION & ADMINISTRATII S3, rue Jean-Jacques-Rousseau, . PARI S Téléphone : Guteriberg (39-65 BUREAUX AU HAVRE : 28"', rue de la Bourse - LE EAVRI TÉLÉPHONE : n" 64 BEL< . 1 L.ONDON OFFICE ; 21, fanton street Leicester Square, S. W. Directeur : FERNAND NE6RM LE XXE SIÈCLE I ABONNEMENTS francè..,g. 2fp.50 par mois • 7 fr\50 par trlmostr» Angleterre. 2sh.6d. par mois » . 7sh,6d.partrlmestr* Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimestre I PUBLICITÉ S'aflresser è l'Ateistralioa flo Jonrnfl ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Soeléto Européenne dt Publicité, ÎO, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre^et à Paris EN RUSSIE Les révolutionnaire russes ont une bon ne presse. Leur succès désole et iniquièt l'Allemagne ; tour modération dans la vie tolre, autant que leur résistance aux en triainejnents do la, démagogie, rassure le amis et les alliés de la Russie ; enfin 1 . nouveau gouvernement, qui compte de propriétaires et des industriels, n'a qu'ui seul avocat. Ce dernier trait à achevé d rendre la révolution- de Petrograi sypathique aux gens les moins en clins applaudir les révolutions e les révolutionnaires, surtout quani la liberté de l'Europe peut dépen dre d'une erreur —• celle-ci ne durât elle qu'un jour — d'un des coalisés. Ui seul avocat ! Quel exemple pour les dt mocraties occidentales, en proie à la su j>erstition, au féchitism» du parleuir l C'es une révolution, dans la révolution elle-m{ me. Quelle mouche pique donc ces moscc vites de préférer l'action à la parole, 1 campétencs à la verbosité, et de choisi] pour guérir et sauver leur pays, l'indu; triel ou l'ingénieur qui sait agir, décide] commander plutôt que le Cujas capabl die plaider, deux heures d'horloge, su n'imiporte quel sujet ? Le tsar Nicolas est un objet de sympn thie et de pitié-On s'acorde à regretter qu'i n'ait pas vu l'abîme où le précipitait un en tourage imbécile ou que, ayant deviné 1 péril, il ait manqué de cet esprit de déci sion faute duquel l'intelligence et l'honnt teté demeurent stériles en ce monde. 1 avait toutes les vertus de l'homme privé lion époux et bon père. Cela ne suffit pa pour faire un bon monarque. Voir clai et vouloir : voilà pour un chef d'état le vertus par excellence. D'autres souverain ont payé plus cher leur aveuglement e leuir nolonié. Quel bonheur pour la Russi et pour tout le monde que le parti vair queur n'ait pas déshonoré sa victoire pa des insolences — ou pire — envers le ma heureux empereur ! i * % * * Tout le monda est d'avis que le régim "déchu ne pouvait plus durer. Il est ton il: comme tombé le fruit gâté. On lit dans le mémoires de Madame Campan, si infère: sants et si dramatiques, qùe^ Marie-Aï toinette disait à sa fidèle lectrice, peu d jours avant le dix août 1792 : il faut recoi naître que le tiers-Etat, où abondent le hommes de caractère et de talent, éla fondé à ambitionner le pouvoir et les hoi neurs... L'ancien régime, en France, ava fini par écarter des affaires publiques ur bourgeoisie dont lia légitime influence au[ mentait chaque jour. C'était bien pis dar la Russie d'hier. La féodalité attardée c la fin du 18° siècle passerait pour un r gime ultra-libéral en comparaison du de potisme bureaucratique qui gouvcï'na l'empire russe sous lç couvert de Nie las II. Le jour devait venir où les propri taires, les industriels, les commerçants, 1 intellectuels, les représentants de la clasi ouvrière fatigués de voir l'Etat dominé pillé par une bureaucratie ignorante corrompue,, exigeraient au moins d'être a Bocié au gouvernement de la nation. C sont ces éléments là qui ont fait la névol tion du M mars 1917. C'est d'ailleurs Classe moyenne qui a opéré au cours c l'histoire, toutes les révolutions durable Les partis révolutionnaires, livrés à leu seules forces, n'ont jamais fait que di émeutes. Ce n'estpas la même chose... Autre caractère de la révolution russe un rationaliste ardent et effréné. E! s'est faite plus encore contre l'ennemi c dehors que contre les despotes du. dedan Peut-être que la bureaucratie régnera encore à Petrograd' si elle n'avait littér iement livré la patrie aux Allemands. El n'a su ni administrer la guerre, ni appr visionner l'année, ni nourrir la populatic 'des villes, bien que la Russie produi plus de blé et de viande que n'en exige ses besoins. Elle a été paresseuse, stupid vénale ; et elle a écarté systématiqueme tous les concours qui lui avaient été i ferts, dès le début de la guerre, dà tous les domaines, par des -(particulié iqui avaient appris à fabriquer des obus à exploiter les chemins de fer ailieurs.q Bans* les bureaux ministériels et autreme qu'en rédigeant des circulaires. Notons passant que ce mépris des ccsn^étcnc non officielles n'est pas l'apanage de seule bureaucratie russe. Quand on fe le compte clos talents méprisés, au grn dam c'.î l'Etat, par certains bureaucrat ivres de pouvoir absolu depuis le 2 ao 1914, on comprendra qu'il se soit, prodi ailleurs qu'en Russie des calamités ji qu'à présent inexplicables, et l'on ver 'tjue les régimes autocratiques n'ont p le monopole do la sottise et de la ga.bteig Quel historien ou quel artiste se dévoue & peindre tel type de fonctionnaire gonf vulgaire, avide, à peu près bon pour fai: en temps de paix, un sou-s-chef die buret dictateur nu petit pied depuis deux a et demi, et glerieux do prébendes ines] rées d-nt il n'a pas mûm'e le tact de point 93 vanter I Ni la bourgeoisie ni le peuple russe sont las de la guerre, mais seulement -donner leur or et leur sang en pure por Ni l'étendue ni la durée dos sacrifices i •ne les effraient, mais seuilem*. leur inutilité. Pas un seul socialiste ru: ne demande la fin des hostilités, ni qu épargne la Prusse, ni la réunion d i: conférence internationale où 1 on reverr les soi-disants révolutionnaires alternai ■travailler à amadouer les ouvriersrdes i tions de l'Entente au profit de (.uilli me II. Ce que la Russie reprochait a s Jbrave homme d'empereur, chef veu d'une dynastie, vieille de. plus de trois ? des, ce n'est pas d'avoir jeté la nat: îlans la guerre, m*is d'avoir permis a i faction lie ministres, chambellans, fa ris et fonctionnaires plus ou moins £ manisés de faire la guerre mollement de ménager ainsi, chacun à sa façon, 1 flemagne et les Allemands- C est la dem me fois, depuis le commencement de guerre européenne, qu'on voit un peu fcrûlant die la pure flamme guerrière traîner ses gouvernants. Rappelez-vi Ciolitti et le peuple italien !... L'ave Sira si nous avons ou raison de prédire Sort pareil à quiconque voudrait oppoi dans la Belgique délivrée, des prétextes procureur ou des raisons de partisan à va/'ue du nationalisme libérateur. w Nous nous réservons, bien entendu, In cr&.r criiir tonna a^.fceâ les chefs do la E velle Russie. Puissent-ils se garder de cc mysticisme démocratique qui, en prêtant à l'élection populaire une vertu magique, a grisé et dévoyé, en Occident, tant de bons esprits faits pour un meilleur sort. Puis-sent-ils se comporter, non en doctrinaires, en visionnaires,en hommes convaincus que le pouvoir leur a été donné pour appliquer des principes, -expérimenter des théoriefj, bâtir la société de leurs rêves, mais en purs réalistes. Quand nous les entendons nar-ler, dans leurs proclamations, de faire sortir le bonheur do 130 millions do Russes, demain, tout à l'heure, des urnes électorales!, nous ne pouvons nous défendre de craindre qu'unie telle naïveté ne soit faite pour rendre de l'espoir aux Prussins. Mais sans doute est-c'e la dernière trace d'uiy t ivresse passagère que l'exercice du pouvoii 1 dissipera promptement... FERNAND NEURAY 1 vwvvv— — ECHOS -, Les funérailles de M, Emile "Boval ■' Les funérailles du commissaire généra '» du ministère de la guerre M. le députa 3 Boval ont eti lieu en l'église paroissiale de L" Sainte-Adresse lundi matin en présence d'une extraordinaire affluenee. : Dans l'assistance on remarquait les mi * nistres baron de Broqueville) comte Goblel " d'Alviella, Hubert, baron Beyens, Poul 0 let, Renkirt et Van de Vyvere ; le séna " teur de Spot, les députés Gillès de Péliehj : et Vekemans, les généraux Lechat et Tiele * man, De Ruette Ghaltin et de Grunne : les colonels de Kuyter et Van Driessche 5 Bozet etBlondiau; les majors Hublet, Mar r lier et docteur Smets ; les docteurs Duiar s din> Raskin, Leynen, Viane et van Ha 9 vre ; le préfet Talon, le sénateur français t Brindeau, le sous-préfet Benoît ; les com e mandants Dupont et Couche représentan - les départements de la guerre et des colo r nies ; M. Blérot, le chanoine Kempeneer - le curé Mars, MM. Ernest Dullaert, Bauf î!e, Do Locht, Van Parys, et de nombreu: fonctionnaires des divers départements c des délégations nombreuses d'officier: a franais, britanniques et belges. Le docteur Carlos Goris-Boval conduisai le deuils accompagné de quelques mem !" bres de la famille. " Le cercueil était enveloppé d'un drap tri , colore sur lequel se détachaient la croix d " chevalier de l'Ordre de Léopold et la croi: ■L mutualiste. La messe de Requiem a été célébrée pa 1 M. l'abbé Dubois, et c'est M. le chanoin Kempeneer qui a dit les absoutes. Pendan r l'office, la fanfare des invalides de Sainte Adresse a exécuté des morceaux de cir ^ constances. s L'inhumation provisoire a eu lieu au ci metière de Sainte-Adresse. it vvww 71 Me rijoîj Nous apprenons que ç'est M. Thiebaul Je sénateur et industriel, qui succède au re gTetté Emile Boval dans Les fonctions d Il président du conseil d'administration d L l'Institut de rééducation des mutilés 3 ;.e guerre établi à Port-Villez. Ce choix nou 'T. paraît heureux. II ne fallait rien de moin a que la compétence d'un industriel ausî le expérimenté pour continuer l'œuvre d s réorganisation commencée par M. Bova ' Né d'une idée heureuse et commencé ave enthousiasme, l'Institut de Port-Villez n' 3 pas donné jusqu'à présent les _ résultat . pratiqués espérés par ceux qui avaier applaudi à ses débuts. Il nous semble qju ■i c'est hier que M. Boval nous faisait p&i de ses désillusions, de ses craintes, pui it de ses projets de réforme et die ses esp^ ^ rances. 1G M. Thiébaut, ami de vieille date de so 0. prédécesseur, ne pourra mieux honore in sa mémoire qu'en reprenant, qu'en ach :,q vant son œuvre. • ywwi 6, ^ Les chirurgiens interalliés is La vemière réunion de la Confèrent rs dés chirurgiens interalliés s'est termine et dimanche. Elle a été presque exclusiv ie ment préparatoire. On sait que le but c nt la conférence, qui réunit des chirurgie! m anglais, belges, français, italiens et serbi es — 'les délégués russes annoncés ne soi la pas arrivés à temps — est d'unifier autai ra .que possible les méthodes chirurgicale ul appliquées aux blessures de guerre. L es délégation belge était composée des do ût teurs Depage, Derache, Willems, Gonra lit et Voncken. La première réunion a arrê is- le programme des sujets qui seront ét1 ra diés successivement. ,IlS (VVWW le. TrocSdSs de discussion e| Notre collaborateur M. N. Wallez ava ai. rappelé dans le XX0 Siècle du 22 decemb ns 1916 que des milliers de volontaires iss; ié- des Flandres firent partie des corps ciné lite de l'armée romaine et cembattire les ennemis de l'empire romain en Pa ne nonie, en Dalmatie et en Dacie. d<! De Toorts, organe des quelques activist te. Sla.mands en Hollande, commente cet ar ié- cie en déclarant explicitement que le A :nt Siècle parlait de l'empire... français 1 >se lui est dès lors facile de penser que no on voulons « franzosisieren » nos provme ne flamandes 1 ait ids www — îa- m- Lire en 4» page : LES BELCES EN AFRIQUE ALL MANDE, par notre envoyé spécial Erni on Henrion. i j-j e www1 —1 vo- •i DES TROUBLE! :iù- auraient éclaté EN HONGRIE on- )us Ilir D'après une dépêche Zurich à la « C un zette de Lausanne », aes troubles gra^ i0[' auraient éclaté à Budapest. , On n'a aucune confirmation de cette n< la velle. .A t A la Bourse de Genève on disait, lui matin.que l'Autriche-Hongrie se heurter de actuellement à de graves difficultés fini ou- cièreSt LE RECUL DE L'ENNEMI LES ALLEMANDS C0NTINUEN1 A BATTRE El RETRAITE Une centaine de villages ont été repris par le troupes franco-britanniques au cours des trois dernières journées c-S f!T\A 1 Les Français ont occupé Guiscard b/t 4. COMMUNIQUES FRANÇAIS du 10 Mars, 14 heures Au cours de la nuïti nos détachements légers, gardant étroitement ie contact avec l'ennemi, ont poursuivi sans arrêt leui marche en avant. A L'EST DE NESLE, NOUS AVONS AT TEINT EN PLUSIEURS POINTS LA VOIE FERRÉE DE HAM A NESLE. AU NORD DE NOYON, NOUS AVONS OCCUPÉ GUISCARD ET POUSSÉ NOS PATROUILLES LE LONG DE LA ROUTE NATIONALE DE SAINT-QUENTIN. A L'EST DE L'OISE, NOUS NOUS SOM MES EMPARÉS DE LA DEUXIÈME POSI TION ALLEMANDE. LE NOMBRE DE BOURGS ET VIL LACES DÉLIVRÉS PAR NOUS DE PUIS TROIS JOURS SE MONTE AO " TUELLEMEÏ1T A UNE CENTAINE. Beaucoup de localités ont été dévastée: ! et pillées odieusement par l'ennemi. 1 Des milliers d'habitants que les Aile mands n'ont pu évacuer viennent au de - vant de nos soldats. 2 En Argonne, vers la Harazée, nous pvoni t exécuté un coup de main et fait des prison - niers. Sur la rive gauche de la Meuse, hier ei fin de journée, à la suite d'un violent tom - bardement dirigé sur le front Avocourt Mort-Homme, les Allemands ont lancé un forte attaque sur nos positions entre te deux peints. Nos tira de barrage et nos feux de mi traiileuses ont brisé les vagues d'assaut su l la plus grande partie du front attarçu , avant qu'elle ait pu atteindre nos lignes l et ont infligé à l'ennemi des pertes élevées » Vers la cote 304 et à la lisière du boï 5 d'Avocourt où des fractions ennemie s avaient réussi à pénétrer dans nos lignes ,i sur un espace de deux cents mètres envi e ron, un vif combat corps à corps s'est er . gagé à la suite duquel l'ennemi a été e c partie rejeté hors de nos éléments avancés = [Guiscard. chef-lieu de canton, arrondisse t ment de Compiègne, à 122 kilomètres de l < „ ris avait une population de 1,290 habitant; et A 58 mètres d'altitude et à 33 kilomètres d t Compiègne, Guiscard est desservi par la lign s économique de Noyon à Guiscard, qui se px't i- longe sur Ham d'une part et sur La Fère d'aï tre part.] n r 23 heures. }~ Au cours de la journée nos troupes ot dépassé Ham sur la Somme et Chauny si l'Oise ! nous tenons un grand nombre c! localités entre ces deux villes. NOTRE CP CALERIE RAYONNE A PLUSIEURS K e LOMETRES AU NORD DE HAM ET e CAPTURE UN CONVOI QUI SE RET RAIT DANS LA DIRECTION DE SAIM" g QUENTIN. NOTRE AVANCE ATTEÏN s SUR CE POINT TRENTE CINQ KILOM1 TRES EN PROFONDEUR. I Au sud de Chauny, nos détachements oi a atteint la ligne générale de l'Ailette. SOI: > SONS EST ENTIEREMENT DEGAGE. d AU NORD-EST DE CROUV, NOS ELI 6 MENTS AVANCES ONT PROGRESSE L LONG DE LA ROUTE DE MAUBEUGI DANS LA JOURNEE UNE VIMGTASN DE VILLAGES ET BOURGS NOUVEAU ONT ETE DELIVRES. L'ennemi, avant < it se retirer, a dévasté le pays. Les arbr. fruitiers ont été coupés ou arrachés, ! 1S champs bouleversés par des mines qui o: ouvert de larges cratères. it De nombreux villages ont été complet n- ment incendiés. Les habitants sans abri sans vivres sont nourris par nos troupe es Les voies de communications ont é Li- coupées en plusieurs points. Tous les pon Xe sont détruits. II En Champagne la lutte d'artillerio a i rs vêtu cet après-midi un certain caractè es de violence dans la région de la Butte < Mesnil et à l'Ouest d'Auberive. Sur la rive gauohe do la Meuse, no - avons repris la presque totalité des él ments de tranchées ou l'ennemi avait t nétré. Le combat continue. E. Canonnade intermittente sur le resto ( sst frcnî' 0.(3)o ;—• B LES ANGLAIf ont dépassé la roate D'ARRAS A BAPAUME la- Selon le correspondant de Reuter et re9 correspondant du Times au front briti nique, il est assez difficile en ce momi >u- de définir exactement l'avance des trouj britanniques, qui semble être très rapl Idi ait Péronne fut prise dimanche matin, f ui- un mouvement tournant vers l'est et nord de la villa. Elle ne parait pas gra menf endommagée. L'ennemi a fait sauti les portes des écluses et le canal est à se Athios est en flamme3 ; Moislasns a éi occupé, ainsi que Ayette et Sapignies, a nord de Bapaume. La cavalerie britann que a campé près de Mory, à une asse grande distance au nord-est do Bapaum: [Mory se trouve à environ 6 kilomètre au nord de Bapaume, d l'est de la rou d'Arras d Bapaume.] Oiâ-O — Les Cavaleries alliée: ONT FAIT LEUR jONOUOil Lss Allemands empoisonnent les pui! De M. W. Beach Thomas, 18 mars : J'apprends que des incendies sont visible sur presque cinquante milles du front, U ; puis Bucquoy jusqu'à des villages à l'e de l'Oise. La retraite allemande s'accou . plit avec rapidité et fureur. Tous les c; . nons lourds sont ramenés très loin à l'a rière et les actions d'arrière-garde soi i rare§ et très espacées. Les Allemands ont abîmé et détruit toi avec une rage d'un barbarisme extrêm î II y a peut-être 300 villages de brûlés ju • qu'aux cendres. Le butin a été envoyé c • Allemagne. Il ne reste ni une poule, : î un chien. En outre, les puits ont été cont î minés, principalement ceux de Péronne les Allemands se soi;t servis d'arsenic, - probablement aussi d'autres poisons. [ A la poursuite de ces monstres, not 3 cavalerie, aidée par nos aviateurs, se tro t ve à six ou sept milles derrière les tra • chées solidement occupées il y a un joi 3 seulement. Nos aviateurs ont pu voir not 3 cavalerie se joindre à la cavalerie fra , çaise et toutes deux chevaucher de cor • mun aux environs de Nesle, accueilli ■ avec enthousiasme par ce qui reste d'h i bitants. Combat de rues à Bapaume Des détachements de lanciers, de ye [. men et de cavalerie légère patrouille e dans le pays. Notre infanterie s'est élanc e au delà avec une gaieté tumultueuse, po '- fois le ventre creux, mais nullement fa •- guée. L'ennemi occupait des redoutes et d tranchées solidement, à six heures du rr tin, vendredi. II était hors de vue à s it heures, samedi. L'un des points où eure r lieu un combat opiniâtre furent les rues e Bapaume où, finalement, tous les mitra ,- leurs allemands, sauf un fait prisonnii I. furent tués. H L'ennemi semble s'être comporté d'u . fuçon différente au nord et au sud de _ Somme. Au nord, sa disparition est tota "■ son activité nulle et il n'a laissé derriè T lui auucne maison debout ni aucun ha tant. Il n'a mis non plus aucune réserve dresser ses pièges un peu nigauds. Qu que quelques croisements de routes soie minés, les routes sont excellentes. Au sud, par contre, une bonne quant d'habitants sont laissés par lui en arriè l- et le bruit circule que les femmes et g enfants ont été envoyés en avant plu qu'en arrière. La destruction, dans l'i ^ semble, est moins importante. Pérou S est encore une ville. Dapaume . n'en X plus une. ^ La Prise du Mont Saint-Quentin ■s Près de Péronne, il3 ont évacué se it un combat la place vraiment la plus fo et le meilleur point d'observation de la e- gne, je veux dire le mont Saint-Quent et Aujourd'hui, c'est un point d'observati 3. d'où l'on voit bien des choses cruelles, té archipel de délicieux villages français s ts vont en fumée. L'un do nos premiers actes, au coi e* de l'avance, fut d'envoyer un éch'antil] re de l'eau des puits à Barleux pour y ê ■u analysé. J'apprends de. bonne source c l'on trouva dans cette eau assez d'arse: JS pour tuer tout homme ou tout cheval i 8- en aurait bu. Des mines ont été semées 'é- ci et de là. L'ennemi a imaginé aussi i Il a préparé de fausser positions n< •u les canons, de fausses redoutes et mê édifié de faux appareils. « Nous saurons ce que signifie le « m; in Germany » après la guerre, dit un nos soldats. Les deux seules choses ■v soient bien à l'allemand c'est la destr % tion qui est diabolique, et l'horreur. • L'avance est continue et continuellem rapide. La profondeur totale n'est pas férieure à 12 milles en certains endro En étendue, elle commence tout près d' ras, où elle est la plus insignifiante, et jusqu'à un point inconnu do la vallée l'Oise et tout proche de l'Aisne. Dans 1 ic semble de ce rayon, autant que j'en f n- juger, rien n'est laissé debout que dos b ,nt et encore de grandes quantité de ces 1 ie, ontl-elles servi sur le front et ont-elles ie expédiées en Allemagne ou à l'arrière Les tirs d'artillerie ont presque cessé ar deux côtés. Aussi a-t-on pris,tout de s' le des dispositions-pour labourer quelifi fe- mm 4§â cùaffloa évaçaé3. {Daily Mail) &u Trocadéri s La tête belge de Dimanch Tous les Belges qui oint assisté dimancl à la réunion de l'Association générale bi ge sont unanimes pour louer l'éloquen et le patriotisme des discours prononc par MM; les ministres Segers et Vandf o velde. Les passages de ces discours que no avons reproduits en tête de notre numé d'hier ont permis à nos lecteurs de coi prendre et de partager la joi-e et l'entho siasme des auditeurs du Trocadéro. On été particulièrement reconnaissant ai deux ministres invités à prendre la parc d'avoir si parfaitement exprimé le sen ment de tous les Belges touchant la née* si té de l'union et le caractère national < la guerre. M. Segers a été bien inspiré de tirer < cette guerre la triple leçon de tolérance, « vigilance et de solidarité patriotique qu 'r a proposée aux méditations de ses comp ï; triotes.: Flamands et Wallons n*vn].auc ■é ront d'un même cœur les paroles du n u nistre anversois répudiant toute libéral! i- de l'ennemi et affirmant que la nation b> z ge saura régler elle-même sa vie intérie î. re, librement, dans son indépendance 1 ,s conquisd, selon les règles de la justice. » •c M. Vandervelde a de même très bien p sé le problème de la guerre actuelle < montrant qu'elle constitue pour tous 1 Alliés une question d'existence et d'ind pendance dont la victoire seule peut do ner la solution. i* Le ministre socialiste a touché le foi * même de ce problème en rappelant que, i ce peuple germain qui a déclaré l'a guer à l'Europe, Tacite disait déjà : « Ils n'a qu'un désir, toujours le même, prendre 1 belles terres d'à côté, engranger le blé boire_ le vin des Gaules. » o Les applaudissements des milliers de m sonnes qui emplissaient la vaste salle ( Trocadéro ont prouvé aux orateurs qu': étaient un écho fidèle du sentiment d Belges de toutes classes, d<§ toutes langu :s et de toutes opinions. 3" Les idées développées par MM. Sege 5t et Vandervelde sont trop familières ai lecteurs du XX0 Siècle pour que ceux-s'étonnent de nous voir nous associer-r" tout cœur à ces applaudissements et fé it ter les chefs de l'A. G. B. du succès de le manifestation vraiment patriotique. it s Les inflations belges ont-elles cessé? S Le bruit en a couru ; chaque fois, n/us ie l'avons signalé sous les plus expres- il- ses réserves. Les rares déportés rentrés en ce Belgique n'y ont été renvoyés que parce és qu'ils ne pouvaient travailler ; ils revien- r- nent au pays dans le plus pitoyable état, exténués par les privations et les mauvais -is traitements. Il semble bien que ce soient ro ces libérationsj où la pitié n'çst pour rien, n- qu'exploitent la presse et les agences alle- u- mandes. a Notre correspondant de Rome nous télé- ix graphie aujourd'hui : le ti- Le Corriere d'Italia reçoit de Zurich Viftr- s- formation suivante : « La demande du Va- le tican de suspendre les déportations a été portée, le 3 mars, devant la commission du ïe Budget de VEmpire. La commission a le prié le chancelier de faciliter le retour des 'il déportés. Le gouvernement accepta et dé- a- clara qu'il donnerait immédiatement suite i- à cette invitation. d- J'ai tâché d'obtenir du Vatican quelques te précisions à ce sujet. Le Vatican s'est montré extrêmement réservé. Peut-être est- u- il permis de conclure de cette réserve que e- le Vatican n'a, dans les déclarations et les promesses du kaiser, qu'une confiance jus- o- tement limitée. » n www es f LA NAVIGATION ET LES NEUTRES fl- id Je Lss navires hollandais nt Il se rendant en Amérique r- seront visités par l'Angleterre 1s es Londres, 19 mars. — On télégraphie d'Amsterdam au Times : n « J'apprends que le gouvernement bri- ix tannique a résolu d'exercer entièrement ci ses droits légitimes de belligérant et que, ie en vertu de ce droite tous les navires hol- li- lundais se dirigeant vers l'Amérique de- jr vront .entrer dans un port du Royaume-Uni pour être visités. » Les Evénements de Russie vw< 'e i Les débuts du gom îr ^e Le conseil des ministres et le comité de a- l'extrême gauche, composé d'ouvriers et de a- soldats, qui s'est constitué en dehors de la 3S Douma ^paraissent arriver à une entente, a- Le conseil des ministres fera fonction de gouvernement provisoire et aucune déclaration sur la forme du régime ne sera faite actuellement. 0- La date des élections à la Constituante nt n'est pas encore fixée. Le gouvernement continue à insister, avec raison, sur le ren-r. voi desdites élections à la fin de la guer-' ti. re. A son avis l'état de guerre, la prégens éclairés — l'état de guerre, la pré-es sen ce à l'armée de millions d'électeura, a- l'occupation ennemie de dix-huit gouverne-ix ments sont autant de raisons pour remet-! nt tre à plus tard une opération électorale cJe formidable, sans précédent dans les an-il- nales du. pays, qui n'apporterait présonte-ment ^que trouble et perturbation. On espère à Petrograd que ces sages con-ne sidérations l'emporteront et que l'entente jn se fera également sur ce point entre les jg gouvernants et le comité d'ouvriers et de soldats. bi- à L'ACTION DU COMITE THAVA5LUSTE oint Londres, 19 (mars. — Le correspondant du Times à Petrograd exprime quelque lté inquiétude sur le retard apporté au rétare, blissement de la vie normale dans la capi-ies taie russe. Il attribue cette situation au comité des députés travaillistes, qui tiien-în. nent chaque jour des réunions où règne le ne plus grand désordre et qui fréquentent la 3st populace et un certain nombre d'anarchistes.Selon ce correspondant, ces forces démagogiques craignent de perdre prochainement la puissance momentanée que leur ns a donnée la ^révolution. I/èurs chefs ré-c\e pandent des nouvelles selon lesquelles l'Ai-.'i- lemagne se serait insurgée-et aurait tue in. son empereur, tendant ainsi à faire croire on à ]a foule ignorante que la guerre esl L'n finie. en « Le, premier devoir du gouvernement, conclut le correspondant, est de "réduire lfs les forces anarchistes à Petrograd. Il lu: on' faudra employer l'es plus grandes précau-tre lions et.beaucoup de modération dans l'ac ue; corn-plissement de cette tâche. » lir lui L'(INSTALLAT!ON DU NOUVEAU ,de REGS5V3S les ,ur La disparition de l'ancien régime es 1110 absolument complète. Les armoiries d< l'empereur disparaissent de toutes les rues "j6 Le partais d'Hiver est déclaré 'propriété de nationale ; la Constituante y siégera. Iui Tous les ministères ont refris leur tra ac- vail : l'état-major a continué à diriger le. armées sans interruption. Dinlanche, b ent nom de l'empereur ur'a pas été prononc" .in" pendant les cérémonies religieuses. Le nou ils. veau procureur du Saint-Synode a été reçi Ar- avec enthousiasme par les prélats, va La milice municipale-' comprend déj: de 8.500 agents ; l'ordro est parfait. La quoi en- non des approvisionnements a été concen uis trée entre les mains <xé la municipalité 3is, les taxes établies sont inférieures aux an >ois ciennes. été L'attitude du nouveau gouvernemen envers les anciens ministres et les dign. des tiaires arrêtés est d'une correction absolue lite les prisonniers eux-mêmes ont adressé de les- remerciements aii ge^srnemènt prbvi A ôoire. {♦vw « ornement provisoire L'armée a reçu l'ordre du grand-duc Nicolas d'attendre dans le plus grand calme l'expression de la volonté du peuple qui doit statuer sur les questions intérieures et de continuer à défendre la patrie. La Banque russo-asiatique a souscrit un detnUmiUion au profit des libertés politiques. Dans un communiqué adressé à la presse M. Mili:oukof a 11 ru)r;ce la ferme intention du nouveau gouvernement de faire reconnaître la régencé. On peut, déduira de cette promesse que tous les efforts seront faits pour maintenir la dynastie sur le trône et qu'ainsi seront écartées les appréhensions qui auraient pu surgir*'dans les esprits des hommes; d'Etat alliés. LSS JOURNAUK REPARAISSENT Après une interruption de dix jours, les jouniSux commencent à paraître. Ils se bornent à exposor les événements sans Ios commenter. Le Messager officiel est remplacé par un Bulletin du gouvernement provisoire. Les journaux de Moscou arrivés hier à Petrograd sont vendus aux enchères, au coin O.ûS rues, au profit des soldats et des victimes de la révolution. Un numéro du Rousskoié Slovo a atteint 1.100 roubles les enchères, commençant générafcmjent à 2 roubles, er. dépassent 100 dans de nombreux cas. La foule a fait une ovation à 1111 inconnu qui a payé 10.000 roubles un numéro du Rousskoié Slovo. Parmi les journaux qui ont paru figure un grand organe social et démocrate Pravda (la Vérité). -w\.ywv . y FAMILLE IMPERIALE APRES L'ABOECATÏON Petrograd, 18 mars. — L'abdication du tsar a été reçue à, trôis heures du matin. Tous les-ministre, accompagnés de M. llodzianko', se sont rendus au palais du I grand-duc Michel où celui-ci a fait con-« naître sa décision au su»3t des conditions t de son acceptation du trône. La première réunion du Saint-Synode depuis la révolution a eu lieu aujourd'hui, sous la présidence du métropolite de Kieff, . M. Lvoff, le nouveau procureur du Saint-Synode et membre de la Douma, a expri-, nié, à l'ouverture de la séance, sa joie de l'avènement d'un règne de liberté pour . l'église orthodoxe et a ordonné d'enlever t de la salle de. séance le siège impérial. NICOLAS II EN GRIMEE i Petrograd, 18 mars. — Selnn les journaux, le tsar Nicolas 11 aurait été conduit dans sa propriété foncière île Livadia, en - Crimée. UN MOT DE LA TSARINE L'épisode suivant caractérise la manière î paisible avec laquelle la révolution s.effec-'-. tua aiu palais de Tsarskoïé:Sélo. La défense d.u palais était assuree parç s ries tardes et des détachements de mitrau* - leurs disposés autour des-bàUm^ts. La majorité (ie ces troupes passèrent

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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