Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 26 May. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8c9r20sr9r/
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LE XXE SIECLE ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. fr. 9.00 Six mois • . « .... 4.S0 Trou mois •*•••« 2.89 Gr.-Duché de Luxemb. £0.00 Onu» postale. 10.00 Directeur : Femand NEURAY Edition *** (6 h. «oir) Edition 10 h. soir) Edition if (minuit) Téléphones 3646 et 3S8Q Instant-are oxnnia in Christ Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ■ — I *H WIIBWBMBaMtBMBaMMPPSBWWHMPBa—Ml ■ I II I—III——— j Il IjlJMIBM I I Mil Mil SSII II ■!»<■— III II — Il II III I I —— ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne « 0>4I Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Faits divers corps . . » 4.00 Faits divers fin. • . a 1.00 Réparations judiciaires » 5.O0 Nécrologies . 3 « • * 2J30 Les annonces sont reçus» ou bureau du journal 5 centimes te numérc fgorTMWBWMMEBBBB—■CTM3LaO—— E D I T I ON * Les élections législatives ÎLj UK1U1 uiauu •loias brillants que le 2 juin 1912, la journée de dimanche a été bonne pour le parti catholique. Figurez-vous que la presse de gauche et a presse d'extrême gauche triomphent, lundi natin, bruyamment. Dame! Faute de grives, îos confrères mangent les merles. Quand ils l'ont pas ce qu'ils aiment, ils aiment ce qu'ils wit. Voilà de la philosophie, et de la bonne. — Le gouvernement, disent-ils avec ensemble, a perdu deux sièges dans le Limbourg. Il a perdu, en outre, dans la plupart des irrondissementsj sur les chiffres de 1912, un iombre de voix considérable. Nous acceptons la comparaison des chiffres le 1914 avec ceux de 1912. Mais ce n'est pas cependant le seul élément de la question, 'unique donnée du problème. Les chiffres de i9i>8 sont très intéressants aussi. Il y avait ilection, en 1908 et en 1914, dans les mêmes irrondissements. En 1908 comme en 1914, ibéraux et socialistes, qui devaient conclure e cartel, presque partout, en 1912; luttèrent iéparément dans la plupart des circonscriptions. Voilà au moins deux raisons qui com-nandent de comparer attentivement les chiffres de 1908 et ceux de 1914. Nous les publierons au fur et à mesure. Et l'on :onstatera que, dans l'ensemble, l'augmenta-ion des suffrages catholiques a été bel et >ien ce qu'elle devait être^ c'est-à-dire proportionnelle, ou à peu près, à notre force îumérique dans le pays. Un tel résultat, après trente ans de pou; ?oir, après la secousse de 1911, après la loi nilitaire, l'obligation scolaire étales impôts, 1 de quoi nous réjouir, nous enorgueillir nême, en même temps cju il permet à l'étran jer de se faire une idée de la force et du srestige du parti catholique belge. Nous n'avons pas retrouvé nos succès fou-Iroyants et nos victoires extraordinaires le 19121 Cela est vrai. Nous ne le contestons )as. C'est bon pour la presse anticatholiquc le nier le soleil en plein midi. En 1912, il ('agissait pour le pays de décider s'il irait l droite ou à gauche ; s'il préférait à un çouvernement de droite un gouvernement >artelliste,un gouvernement radico-socialiste. En 1914, rien de pareil. L'existence du gouvernement catholique ne faisait pas ques-,ion. Il s'agissait de savoir si la ^majorité Rectorale et la majorité parlementaire de la Iroite seraient conservées, augmentées, ou liminuées, et dans quelles^ proportions. Sssayez donc, libéraux et socialistes, de replacer la lutte sur le terrain de 1912. Vous cvez deux années devant vous. Refaites le ;artel, et redemandez au pays de se pronon-;er entre le cartel et nous. Voilà le bon noyen de savoir si le pays a vraiment annulé lier, ainsi que vos journaux le prétendent, ton jugement de 1912... La presse catholique est unanime à constater que la loi militaire et l'obligation scolaire ont été honteusement exploitées par les libéraux, les socialistes et les daensistes. Nous avons mis ce fait en lumière dès nos éditions de lundi matin. Voilà d'ailleurs plusieurs semaines que nous étions avertis de jette manœuvre, insuffisamment combattue, ians plusieurs arrondissements, par nos propagandistes. Peut-être le gouvernement sût-il été mieux inspiré en fixant à dçuze ans la fin de la fréquentation scolaire obligatoire, quitte à permettre aux communes d'élever la limite de deux ans à leur gré. Mais qui se serait attendu à voir libéraux et socialistes exploiter contre nos amis une réforme inscrite, depuis toujours, à leur programme *2 Particulièrement dans le Limbourg, et aussi dans la partie rurale de^ l'arrondissement de Oand, propagandistes libéraux et socialistes tiraient, à la fin, des larmes aux veaux eux-mêmes en gémissant sur le sort des « pauvres cultivateurs qui, à cause du gouvernement, ne pourraient plus se faire aider par leurs enfants ». Du fait que cette honnête manœuvre nous a enlevé, en Flandre, quelques milliers de voix, la presse de gauche et d'extrême gauche conclut que le pays s'est retourné contre nous!... Elle en conclura demain, vous verrez, que les paysans flamands, traités par elle de crétins et de barbares, au lendemain de son Waterloo de 1912, ont fait enfin un premier pas sur le chemin du Progrès I Tous les journaux catholiques portaient spontanément, lundi matin, sans s'être concertés le moins du monde, un jugement identique sur l'élection de la veille et sur les mouvements d'opinion révélés par le résultat. Citons, par exemple, LE « BIEN PUBLIC n c Les circonstances, en effet, ont beaucoup changé depuis deux ans. La crainte d'une victoire libérale-socialiste, qui nous avait valu l'appui des flottants, a momentanément disparu. D'autre part, les libéraux, en alléguant la rupture du cartel, ont dû rallier beaucoup d'électeurs qui les avaient désertés. La loi militaire, les nouvelles taxes, la perspective de l'assurance obligatoire, ont dû créer des mécontentements. Enfin la loi scolaire elle-même, — la loi réparatrice que tous les citoyens soucieux d'équité et de paix appelaient de leurs vœux les plus ardents — cette loi renferme certaines dispositions qui inquiètent les masses laborieuses de la campagne. L'obligation scolaire prolongée jusqu'à l'Age de 14 ans, cause en effet un dommage sérieux aux familles qui ont besoin soit de l'aide de leurs enfants dans les travaux de la ferme, soit du salaire que ces enfants peuvent gagner dans certaines industries rurales. Enlever aux parents tout à la fois leurs grands fils pour la caserne, leurs Sis adolescents pour l'école obligatoire, d'aucuns estiment que c'est beaucoup. j II faut que le gouvernement ait les reins solides pour faire victorieusement face aux mécontentements suscitas par des réformes aussi radicales, encore. çple ces réformes soient inspirées par des mobiles noblement patriotiques. » LE « JOUttNAL DE BRUXELLES » 1 Oq avait souvent dit : le Belge ne support© pa£ qy6 gouvernement touche à sa bourse; te jour où un cabinet sera forcé; d'augmenter les impôts, il n'y a pas de popularité qui tiendra, il se produira un cou rant qui le balayera. Nos adversaires tî ont „ rien négligé pour aider ce courant à se pro-ÏJ| duire contre le cabinet qui a fait voter les a impôts de 1913; une partie d'entre eux se îj. sont associés au gouvernement pour établir le régime militaire qui rendait inévitable [11» les nouveaux impôts, puis l'ont abandonné quand il a tiré, financièrement, la conséquence de la situation qu'ils avaient créée avec lui; on sait aussi comment libéraux et socialistes se sont acharnés à dénaturer le caractère démocratique des nouveaux ira-j pôts, qui n'atteignent guère que l°s riches. 1 1 Malgré tout, l'irrésistible coih ^,nt an-noncé contre le gouvernement qui \ugmen-,-js terait les impôts ne s'est pas prod it con-s tre le cabinet de Broqueville. Celu.-ci de-pe" meure appuyé d'une des plus fortes majo-™ rités qu'on ait vues depuis dix ans, — d'une majorité considérablement plus forte b que n'en pourrait)- jamais espérer un cabi-J net cartelliste. » res LE «PATRIOTE» )c^s c La loi scolaire est peut-être pour quelque t ' chose, en quelques arrondissements, dans l'at-titude frondeuse de certains groupes, mais pas ai^ du tout comme l'entend l'opposition anticatho- ! lique. On ne prétendra pas sérieusement que 14, le revirement limbourgeois est dû à l'opposition I ire des électeurs à l'école religieuse : l'école lim- , 3nt bourgeoise est partout religieuse par la voîlonté ip des populations. m- La vérité est que l'obligation en matière ' ]es scolaire et l'obligation en matière militaire , jeg expliquent, de l'avis des observateurs lgcaux, • le mécontentement qui s'est traduit, dans le ? Limbourg et plusieurs circonscriptions des ~ Flandres, par un recul de voix de Droite. A Tournai, toute la campagne de M. Janson a eu ro~ pour fondement la question coloniale, l'admi-rce nistration congolaise et le déficit qui en est résulté. J du- Certes, l'obligation militaire et l'obligation loi scolaire font partie du programme anticatho-its, lique; de la part des Gauches l'exploitation de Qir tels griefs a quelque chose d'effronté, mais on in. rencontre des électeurs pour frapper ceux-là I seulement qui ont agi, non ceux qui ont conseillé. L'opposition a couvert l'administration congolaise, on sait à quel prix; n'empêche que l'administration congolaise est un moven fruc- ; res tueux d'opposition et que nombre d'anti-minis- { >ns tériels n'hésitent pas à s'en servir. [lie La situation étant ainsi analysée dans ses il éléments essentiels, il reste que le gouverne-ait ment a lieu de tenir la journée pour satisfai- i un santé. Les dirigeants de la Droite tiendront compte de certains courants d'opinion, ils re- ! \e doubleront de prudence La loi d'impôts a été , ' fort agitée en ces dernières semaines; le sera-t-elle encore dans deux ans? L'opposition ne , devra-t-elle pas chercher autre chose? ». la LA « GAZETTE DE LIECE » ou « En somme, nous pouvons nous estimei □s. heureux du résultat obtenu. re. Combattu par des adversaires sans scrupuîe, )US qui lui ont fait un grief^ des réformes qu'eux-1P mêmes avaient préconisées jadis, le gouverne-' ment, pour la première fois depuis son avène ■)n" ment au pouvoir, se présentait au corps élec-l®r) toral avec le lourd fardeau de nouveaux impôts. u*e Cela fournissait à ses ennemis un thème qu'ils nt, ont copieusement exploité et dont ils ont, dans une certaine mesure, tiré profit. On n'a pas manqué de rappeler au cours de cette campagne, que les libéraux étaient tom: | bés du pouvoir sous les cris d' t A bas les im-. pôts ! » Ce cri, nos adversaires l'ont en vain 6t répété contre nous ; le bon sens du peuple belge s'est manifesté une fois de plus : il a témoigné qu'il sait accepter les sacrifices qu'on lui de-IX, mande pour la sauvegarde de la Patrie et il s'est montré en cela bien supérieur aux politiciens libéraux. » lofc LA « METROPOLE » 'lu- c Le corps électoral ne se trouvait pas devant de le cartel, et la disparition de ce danger proue. chain a ramené les électeurs autrefois inféodés ro- au libéralisme et qui s'en étaient séparés, à 3nt reprendre espoir dans ce parti. D'où l'accrois-ins sement des voix libérales. re" D'autre part, le sort du gouvernement ne , j ' pouvant être mis en question, toutes les déceptions, tous les petits dissentiments se sont , donné libre carrière, comme il arrive en pa-tes reille occasion. Ajoutez à cela que le gouverne-DS" ment a réalisé au cours de ces deux dernières ïel années de grandes et profondes réformes et issi l'expérience apprend que cela tourne toujours de contre le parti au pouvoir. tes C'est encore moins l'augmentation du ser ux- vice militaire que l'obligation^ scolaire jusqu'à res quatorze ans qui a été exploitée à outrance pat l'opposition. Oui, ce qui a joué le plus grand urg rôle dans cette campagne électorale, surtout dans les régions rurales, c'est l'enseignement •-]_ obligatoire, dont libéraux et socialistes avaient fait leur programme et dont ils ont fait leur ex" cheval de bataille contre nous. J"e" Pareille palinodie et mauvaise foi politique de- ne sont pas faits pour étonner de leur part, ds, ma s tout cela est bien fait pour servir d'aver-au tissement à nos amis les plus zélés, mais à iait qui les événements politiques arrivent à point 'ro- nommé pour apprendre que les populations et les électeurs ne sont pas composés seulement ent d'intellectuels ou de sociologues, et qu'il n'est on_ pas bon de trop anticiper sur les lumières du corps électoral. » en- les LE a PROGRES » DE M0N8 :a^- c II est probable que si, cédant à l'inspiration d'un sain et généreux patriotisme, les libéraux n'avaient pas exploité contre nos amis et le vote d'une nouvelle loi militaire, et l'instau-)Up ration de nouveaux impôts destinés à en per-ylc. mettre la mise en application, nous n'aurions a]u même pas eu à enregistrer les échecs de Has-3is_ selt et de Maeseyck. ant N°s amis ont mis, au-dessus des préoccupa-)Up tions d'un électoralisine mesquin, le souci de la défense nationale, ils ont bien mérité de la ;rs_ nation et nous plaignons ceux qui ont trahi la éer Patrie jusqu'à supputer le rendement électoral de certaines pusillanimités. » Pa; L'a AMI DE L'ORDRE» J"® « Il y a deux ans le canel libéralo-socialiste avait valu au gouvernement catholique 16 voix geg de majorité. on_ Ce succès extraordinaire était dû, en grande fyet partie, à la campagne violemment antireli-gieuse menée par les cartellistes sous la direc-jes tion des Loges maçonniques. ces Le pays eut un sursaut d'indignation qui se traduisit par une majorité inattendue sous le !o£ régime de la R. P. td0_ Cette aruiée — nous le faisions remarquer sti- il v a quelques jours déjà — les circonstances a'étaient plus les mômes. so_ D'abord le maintien du gouvernement n'était pas en question — considération qui refroidit le issi de plusieurs. Ensuite, le grand chef d'or-SDj. chestre mit une sourdine à sa passion contre s j les prêtres et les couvents. A ce point de vue, il y eut assagissement chez nos adversaires. Et puis, libéraux et socialistes luttaient séparément, ce qui a ramené aux libéraux une UP~ clientèle que le cartel leur avait fait perdre.Ceci ' sa était prévu. »rce Les libéraux n'ont d'ailleurs retrouvé que po- des sièges qu'ils avaient perdus il y a deux :ou- ans, et ils ont subi à Huy une défaite cuisante.» Une Exposition nationale en Suisse4 O-O —— —— Le Pavillon de l'armée à l'Exposition qui vient de s'ouvrir en Suiss Une interview ; avec M. de Broqueville —»o«— i Le ministre de la guerre a été interviewé ■ lundi par le « Journal de Bruxelles ». Voici ! les points les plus intéressants de ses décla-1 rations. 1 La caractéristique générale de l'élection ^ du 24 : : <« En 1912, l'on a voté avant tout contre ïe ^ ; cartel et pour le maintien d'un gouverne-| ment de droite. Cette fois-ci, la question du , gouvernement n'était plus en jeu et le cartel . général n'existait plus. Les électeurs qui -1 avaient, il y a deux ans, quitté le parti de : j gauche pour lequel ils votaient d'ordinaire ; • y sont dès lors revenus. Le « bois mort » a : flotté du côté où le vent le pousse d'habitude. C'était inévitable. ; » La tactique de l'opposition a été habile : .elle a fait le oa-vtel !« 9Ù elle ni avait rien iu j y perdre; elle ne l'a plus fait ailleurs. » Les réformes accomplies pendant la période 1912-1914 : « Ces réformes étaient indispensables ; l'intérêt national les commandait : nous n'a-. vons pas hésité à les réaliser et dans le temps le plus bref possible. ; s On nous a reproché d'avoir fait la ré- , > forme militaire sans consulter le corps électoral : nous l'avons faite au moment où nous nous sommes trouvés devant la situation nouvelle qui l'exigeait; attendre eût été une | trahison envers la patrie. » ! «... Depuis les élections de 1912 de gros ; problèmes se sont posés devant nous. Il en ' . était qui pesaient sur le parti catholique 1 depuis assez longtemps : la question sco- • laire, celle des assurances sociales, celle des j habitations ouvrières; les circonstances ont j faitj en outre, surgir la question de la réor- t ganisation de la défense nationale, qui a eu pour corollaire celle des nouveaux impôts. I , Nous avons abordé toutes ces questions de t front; nous n'avons biaisé avec aucune.Nous - les avonSj permettez-moi le mot, t liquidé » l'une après l'autre. Nous avons, par la plu- ■ part de ces mesures, forcément bousculé de ■ routines, dérangé de vieilles habitudes, tou- , L ché à des intérêts particuliers : nous devions ; en payer électoralement la rançon... » Interrogé également sur l'intention qu'on c lui prête de proposer prochainement de ' nouveaux impôts et d'imposer le service de deux ans, le ministre de la guerre a déclaré { que ce sont de pures inventions, de pures manœuvres électorales, et qu'il n'a nulle-1 ment ces intentions. Dne question Il y a trois grands partis politiques en Bel-gique.Lequel des trois aurait osé et aurait pu, en deux ans, résoudre la question militaire j i et la question scolaire ; porter l'armée de j 5 180,000 à 350,000 hommes et demander pour j t ceia, sous forme d'impôts nouveaux, plu-| sieurs millions au pays? Lequel aurait osé et 1 pu établir l'instruction obligatoire jusqu'à 14 ans? lequel enfin aurait eu le courage et la orce de voter deux lois sociales : les habitations à bon marché et les assurances, qui - vont coûter au Trésor de nouveaux et très - lourds sacrifices? t II n'y en a qu'un : c'est le^arti catholique. Si le cartel l'a-vait emporte il y a deux ans, - nous n'aurions ni la réforme militaire ni l'in-s struction obligatoire. Sa faible majorité " chancelante n'aurait osé aborder ni le service général ni l'obligation scolaire, par peur de tomber là-dessus. Elle aurait tracasse les ^ catholiques et mangé du curé, sans plus. ^ a Cela, le pays le sait ; le pays en est sûr. \ C'est pourquoi, chaque fois qu'il aura à choisir entre le cartel et nous, le pays choisira comme en 1912. e * Dans les Airs —»o«— e DEUX AVIATEURS FRANÇAIS BLESSES e A. Vichy, le capitaine aviateur Voisin, avec un sapeur comme passager, est tombé d'une ;r. hauteur de 40 mètres. Les deux aviateurs sont s grièvement blessés. LES FEMMES EN PARACHUTE it Dimanche après-midi, à l'aérodrome de Ne-e vers, une jeune femme, Mme Pelletier, a expé-r- rimenté le parachute pour aéroplane déjà es-e sayé avec succès le 17 mai par Mme Cayat de î, Castella. Mme Pelletier,qui est la propre femme 5. de l'inventeur de l'appareil, s'est laissé tom-î- ber de 850 mètres de hauteur; l'atterrissage e s'est fait sans incident,et la courageuse femme :i a été acclamée. La première femme qui se soit livrée à de Le pareilles expériences est Mme du Gast, dont x l'exploit — elle s'était laissé tomber de 2,000 t mètres — remonte à plusieurs années déjà. D après un journal libéral, jé les électeurs liégeois ont p approuvé dimanche, en|c condamnant le Cartel, la a 1 politique antisocialiste. J 1 j On lit dans le «Journal de Liège» (numéro I à j du 25 mai) : >d ■ « La journée a été excellente pour le libéra- j1 lisme et pour la politique que nous n'avons l cessé de défendre. 1 Après avoir salué la belle victoire de nos anris a i du Limbourg, MM. Neven et Peten, qui enlè- a s vent de haute-lutte, avec une belle majorité, les ! ci . sièges de Tongres et de Hasselt, reconquis sur a les catholiques, il nous sera permis de nous n ' réjouir des progrès considérables réalisés par les libéraux liégeois, qui sont les vainqueurs de ' fcj la journée. j ^ Les libéraux liégeois n'ont pas hésité à ar- j ♦ ^"'oier fièrcmçut leur drapeau et à relever le gant que leur jetaient les socialistes. LEUR V CAMPAGNE A ETE NETTEMENT ANTI- ' g SOClALiSTiï; tous les coups des socialistes, | r aussi bien que des cléricaux, ont été réservés n au premier candidat de la liste libérale, M. Van j Hoegaerden, dont l'activité, le travail persévé- j ran.t et l'attitude pleine de fermeté ont rallié ' s< toutes les forces libérales et leur ont insipré , v< la confiance qui assure la victoire. , C'EST A LIEGE, OU LA LUTTE FUT LE PLUS NETTEMENT POSEE SUR LE TER- m RAIN ANTISOCIAJLISTE, QUE LES PRO- P GRES DU LIBERALISME SONT LES PLUS r( PATENTS. C'EST LA CONFIRMATION DE h, t LA POLITIQUE ANTICARTELLISTE que nous_n'avons cessé de défendre ». Donc, d'après le «Journal de Liège», c'est le cartel, et non le parti catholique, qui est s le vaincu de la journée de dimanche... g- I F Au témoignage du « Peuple », l'élec- : tion de Liège est un échec pour le t S. 0. et pour l'impôt progressif!... p Daus le «Peuple» du 22 mai, le citoyen dé- fi puté Dejardin écrivait ce qui suit : I s< ; ( « Nous mettons surtout les petits bourgeois ' et les commerçants en garde car en votant pour u la liste libérale, ils votent pour M. Van Hoegaerden, qui ne veut pas du S. U., qui ne veut pas d'impôt progressif sur le revenu, qui com- 1 bat les régies "en faveur des trusts capitalistes a et qui s'il réussissait à obtenir le pouvoir,étabili-; rait des impôts sur les petits, écrasant le monde ni du travail, tant manuel qu'intellectuel au pro- u] j fit de la finance et de la grande industrie. . _ Eu avant pour le S. U., pour l'impôt sur les riches et vive la liste n° 2! ». j^1 Les socialistes ayant reculé, à Liège, de oi 3,000 voix, et la liste Van Hoegaerden ayant li avancé de 7,000, il est donc établi, par le témoigna-ge du ((Peuple» lui-même, que le a-| ; S. U. pur et simple, les régies et l'impôt pro- M [ gressif sur le revenu ont été désavoués par _ ^ | les électeurs que le parti socialiste a perdus _ ! et par ceux que le parti libéral a gagnés... 1 V ♦> ♦♦♦A* *1* v V v *** V v *»♦ *1* rfc *** tarais à priiràlÉî \ o>J<o>i«o c Les personnes qui prendront un abon- V 1 nement de six mois au XXe Siècle rece- n \ vront le journal e. Gratuitement 'i, ; jusqu'au 1er juillet prochain [ Pour s*abonner il suffit d'envoyer au ^ journal un bon-poste de ^ 4 fr. 80 >—*»♦«»—< ^ » Le temps qu'il fait,.. ca \ et celui qu'il fera ac Uccle; lundi matin. h La situation atmosphérique s'est notablement - modifiée depuis hier. n Les plus faibles pressions inférieures à 760 e - mm., s'observent aujourd'hui sur 8a Russie, e l'esit de l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et les e régions méditerranéennes (Nice 756 mm.), et # - les plus fortes, supérieures à 770 mm., sur les a e Iles Britanniques. / e Le baromètre descend faiblement au nord- ouest de l'Ecosse et monte partout ailleurs. e Un vent modéré ou assez fort d'entre nord a it et nord-est souffil^ sur nos contrées, où la tem- u 0 pérature est comprise entre 5° et 9°5. Provi<;inn<î • vf^nt nnrri-r-st. modéré: fluaceuX- ^ A Mous, plus encore qu'à Liège, le corps électoral s'est prononcé contre ie S. D. pur et simple... s 0« «Peuple», «Dernière Heure», «Journal de Charleroi», «Gazette» et «Soir» sont d'ac- ( cord, lundi,pour crier que le corps électoral a * réclamé, eu votant comme il a voté dimanche, la revision et le suffrage universel. j Nous défions formellement la presse de ' gauche et la presse d'extrême-gauche de démontrer que, dans toute la Flandre rurale , et dans tout le Limbourg, un seul candidat libéral ait dit un mot, pendant la campa- J ghe électorale, de la revision et du S. U. pur et simple. Par contre, nous sommes en état de prou-ver? nous, par le témoignage de la presse ^ socialiste elle-même que, cTans plus d'un ï grand arrondissement industriel, la question du suffrage ayant été posée avec netteté et s précision, le S. U. a été condamné par le 1 corps électoral. On vient de voir qu'il en a été ainsi dans ] l'arrondissement de Liège. Dans l'arrondis- ] sement de Mons, le verdict populaire a été t plus clair, plus formel, plus catégorique en- i core. j Le résultat de l'élection y est brillant pour "j les catholiques qui, des trois partis en pré-sence, gagnent proportionnellement le plus de voix. Rien de plus amusant que de relire aujourd'hui les pronostics publiés, quel- j ques jours avant le scrutin, par les feuilles socialistes. « Il est donc raisonnable de prédire que la liste catholique va subir un « recul », prophétisait 1' « Avenir du Borinage ». Elle perdra l'appoint de l'élément flottant ouvrier et agricole (il n'y a pas que chez les bourgeois qu'on trouve des gens n'ayant pas de convictions j politiques !) » « Que le chiffre électoral des '"''ricaux descende — CE QUI NE FAIT uE DOUTE POUR PERSONNE — au profit des socialistes, après le formidable mouvement de l'année dernière en faveur du suffrage universel, et notre ami André entrera à la Chambre, vaticinait le « Peuple ». » s Hélas 1 l'«ami» André (François) est bien ^ à la. Chambre, mais c'est dans sa chambre à lui, avec tisane, cataplasmes, bonnets de s coton, tout l'appareil enfin des éclopés et 3 des vaincus. Non seulement, la liste catholique a gardé 3 u l'appoint de l'élément flottant ouvrier et agricole » dont l'«Avenir du Borinage» dé- " crivait, à l'avance, la débandade. Mais elle a eu, dimanche, de l'aveu de l'«Avenir» lui- * même, des milliers de voix ouvrières!... Dans le «De profundis» chanté, lundi ma- 3 tin, par le susdit «Avenir», nous relevons en effet le verset ci-dessous : 1 « Il y a encore DES MILLIERS D'OU- 8< VR1ERS égarés, qui ont itteorae leurs suffrages aux deux députés cléricaux, lesquels n'au- i; raient été élus « ni l'un ni l'autre » s'ils n'avaient obtenu que les voix bourgeoises. » 5, Conclusion : MM. Iiarmignies et Servais sont les élus des ouvriers borains : Nous ne * vous le faisons pas dire, cher confrère. Nos amis avaient-ils biaisé le moins du monde sur la question du suffrage universel? ri Pas du tout : le «Peuple» lui-même leur a V reproché, avec sa violence coutrunière,d'être f< hostiles au S. U. F « LA REACTION CAPITALISTE A EXIGE S1 DE M. EDOUARD SERVAIS UNE DECLA- v RATION FORMELLE : IL REPUDIE LE f SUFFRAGE UNIVERSEL, imprimait, en '' grosses lettres, le « Peuple » du 15 mai. I « NOUS N'AVONS PAS BESOIN DU SUF- e FRAGE UNIVERSEL QUI, A NOS YEUX, S1 NE CONSTITUE PAS UN PROGRES, d , ^ Eh bien, camarades ouvriers, vous qui avez ! été entraînés aux patronages chrétiens par de c faux démocrates, voyez ce que l'on fait des plus solennelles promesses 1 ON NE VEUT PLUS DU SUFFRAGE UNIVERSEL! Demain, tous ces barons de la finance vous trahiront. Venez à nous et votez pour ceux qui représentent vos intérêts sacrés de travailleurs. Vive le prolétariat ! VIVE LE SUFFRAGE UNIVERSEL! » Candidats catholiques et moniteur socialiste étaient donc parfaitement d'accord, avant l'élection, sur l'enjeu de la bataille. Les premiers n'avaient pas craint de se prononcer dans leur circulaire contre le suffrage universel; l'autre a essayé d'ameuter contre eux, cîe ce chef, les ouvriers borains. Et e pourtant, de l'aveu du socialiste «Avenir du Borinage», des milliers d'ouvriers borains ont voté, le 24 mai, pour les députés catho- "V liques... ç N'est ce pas que la cause du S. U. a s avancé, dimanche, dans l'arrondissement de Mons?... f, 0>sal!eilBi politique U émotion provoquée à Rome comme à Berlin et à Vienne par les graves incidents de Durazzo est tris-vive. La presse allemande est unanime à admettre que c'est la fin du « règne » du Prince de Wied et de la combinaison austro-italienne. A Rome et à Vienne on n'en est pas ~ encore là, mais on se demande avec inquiê- p tude comment la combinaison sera main- n tenue. Mais elle ne se maintiendra qu'à la faveur d'une intervention militaire. Ici le désaccord est complet. Est-ce l'Europe qui se charge de cette intervention? La Triple-Entente parait y être carrément opposée.i — Le Sobranié bulgare, après un long discours de l'ancien ministre des affaires étrangères, M. Ghenadiefff dont l'affichage a été voté, a décidé de faire procéder à une enquête sur les responsabilités e de la seconde guerre balkanique. La Commission d'enquête est composée de 30 q membres dont 21 ministériels. M. Ghe- I nadieff, bien qu'il soit personnellement en cause, fait partie de la Commission. — En raison des relations tendues jusqu'en ces derniers temps de VAutriche et de la Grèce, il est intéressant de noter que les deux Etats sont à Ici veille de conclure un traité de commerce et de navigation, dont les études préliminaires confiées à une commission mixte ont heureusement abouti Les ratt officiels DU MiiÉiijiÉ LES NOUVEAUX ÉLUS Les élections de dimanche ne modifieront guère la physionomie de l'hémicycle parlementaire.A droite, M. Cooreman, qui ne se représentait- pas, sera remplacé par M. Frédéric Vergauwen. A gauche, on voit revenir MM. Peten et Neven, qui évincent les deux députés catho liques de Menten et Van Ormelingen. Un autre revenant séra M. Journez,qui remplace M. Fléchet,de même que M. Van Hoegaerden remplace M. Van Marcke. Enfin M. Paul-Emile Janson prend la place de M. Asou, qui ne sollicitait pas le renouvellement d« son mandat. A l'extrême-gauche, on voit revenir M. Wauters, directeur du «Peuple», qui évinc« M. Giroul ,député libéral de Huy. »o« FLANDRE ORIENTALE GAN0-EEGL00 (12 sièges) Résultats de 1912 * Catholiques : 87,736. — 7 sièges. 'Libéraux : 39,256. — 3 sièges. Socialistes : 22,899. — 2 sièges. Isolés : 2,643. Diviseur électoral : 11,449. LE SCRUTIN DE 1914 RESULTATS PAR CANTON : Gand : Catholiques, 21,315; libér., 17,77.^B socialistes, 14,308; flamingants, 856; socui^| dissidents, 1,00. Deynze : Catholiques, 5,279; Kbér., 1,:->H socialistes, 925; flamingants, 301; soc. dilW Waerschoot : Catholiques, 3,339; libéraux, 334; socialistes, 346; ilam., 287; soc. dis. 26. Nevele : Cath., 4,742; lib., 1,143; soc., 418; flam., 228; soc. diss., 21. Somergem : Cath., 5,160, lib., 1,102; soc., 154; flam., 472; soc. diss., 27. Ledeberg : iCath, 5,372; lib., 3,110; sot., 3,462 ; flam., 175 ; soc. diss., 93 Nazareth : Cath., 4,108: lib.,^^HM>^ 19-1; flam., 277; soc. diss., 23. Assenede : Cath., 4,073; lib., 2,3S^B Vyî&èTclC, .,... 138; flam., 239; soc. diss., 8. Loochristy : Cath., 5,238 ; lib., 3,452; soc., 561; flam., 140; soc. diss., 31. Evergem : Cath., 7,322; lib., 2,643; soc.* 1,567; flam., 416; soc. diss., 79. RESULTATS OFFICIELS : Diviseur électoral : 11,805. Liste 1 (catholiques) : 82,640. Elus : Bege-rem, Siffer, Van Cleemputte, Maenhaut, Verhaegen, Huyshauwer et Vergauwen, effectifs ; Pussemier, Kervyn de Volkaersbeke, De Smet, De Munnynck, Gœminne et Ver-straete, suppléants. Liste 2 (libéraux) : 43,192. Elus : Braun, Mechelynck et Buysse, effectifs : Lippens, Desaegher et Boddaert, suppléants. Liste 3 (socialistes) : 24,325. Elus : Ansgele et Lampens, effectif s ; Van Sweden et Meyer, suppléants. Liste 4 (flamingants) : 4,119; aucun élu. Liste 5 (socialistes dissidents) : 1,441; aucun élu. ALOST (5 sièges) Résultats de 1912 : Catholiques ; 41,402. — 3 sièges Cartel : 12,811. — 1 siège lib. Daensistes : 12,735. — 1 siège Isolés : 130. Iso'lés : 175. Diviseur électoral : 12,735. LE SCRUTIN DE 1914 RESULTATS OFFICIELS *. Diviseur électoral : 11.359. Liste 1 (daensistes) . 20,118. Elus : Daen», effectif, et Plancquaert, suppléant. Liste 2 (socialistes) : 3,832 : aucun élu. Liste 3 (catholiques) : 36,139. Elus i Woeste, Moyersoen et de Béthune, effectifs; Cosyns, Van der Linden et Van der Taelen, suppléants. Liste 4 (libéraux) : 11,359. Elus : Rens, effectif, et De Windt, suppléant. AUDENAERDE (3 sièges) Résultats de 1912 : Catholiques : 23,876. —• 2 sièges. Cartel : 11,828. — 1 siège. Isolés : 747. Diviseur électoral : 11,828. LE SCRUTIN DE 1914 RESULTATS OFFICIELS : Diviseur électoral : 10,940. Liste 1 (cartel) : 15,163. Elus : D'hauwer, [ effectif, et Amelofc, suppléant. Liste 2 (catholiques) : 21,880. Elus : Thien- , pont et Behaghel, effectifs ; De Raedt et Po- 1 nette, suppléants. Liste 3 (isolés) : 1,066; aucun élu. SAINT-NICOLAS (4 sièges) Résultats de 1912 i Catholiques : 42,754. — 3 sièges Cartel : 11,986. — 1 siège lib. Diviseur électoral : 11,986. LE SCRUTIN DE 1914 RESULTATS OFFICIELS : Diviseur électoral : 13,209. Liste 1 (cartel) : 14,291. Elus : Persoons, ; effectif, et Van Hoeylandt, suppléant. Liste 2 (isolés) : 1,786. Aucun élu. Liste 3 (catholiques) : 39,627. Elus : Raera-donck, Nobels et van Brussel, effectifs; Va* Haver et ïïeyman, suppléants. TERMQNDE (4 sièges Résultats de 1918 i Catholiques : 32,318. — 3 sièges Cartel : 11,226. — 1 siège lib. Daensistes : 1,478. Diviseur électoral : 10,772. LE SCRUTIN DE 1914 RESULTATS OFFICIELS. Diviseur électoral : 10,319. ^♦iste 1 (catholiques) : 30,958. Elus i Tib- I MARDI 26 MAI 1914 |_'UïMION DANS L'ACTION VINGTIEME AN NEE - N" 146

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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