Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 29 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sn00z7254g/
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21e ANNËE. — Série nouvelle. • N0' 290 et 29î 'SWVfCCP't*F Le numéro : 10 Centimes (5 CSMTSMES AU FRONT) Dimanche 29 et Lundi 30 Août 1915 rédaction 4 administration Z8to ne de la Boarsa — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n" 14,05 Si?eeieop : FIEM2 HiSRA* fautes les communications coneernart la rédaction doivent être adressée9 a8u',vuc de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFiCE: 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trim©8tï«a Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. «> .... 7sh.6d par trimestra Hollande.. 1 1/2 florin par mois. » .. 4 1/2 flor .part trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. ■ «.9 fr. » par trimestra PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page j 0 fr. 40 la ligne Petitesannoncos4* page:Ofr.SOIaligna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, io, rue de ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Qt§oÉi€Sie*i bemie La manœuvre allemande continue ! LE OESTRE A LA RESCOUSSE Un catholique de Cologne affirme dons le " Tijd " que l'Allemagne ne songe pas à annexer la Belgique... On ne pouvait mieux mesurer les progrès de la cause belge qu'en comparant ce que l'Allemagne officieuse écrivait, de notre pays, il v a un an. avec ce qu'elle en écrit auioui-d'hui. . Il v a un an. on eût vainement cherche dans la presse allemande un mot de syrri-.pathie pour le malheureux pays que les armées impériales mettaient à feu et à sang. Dans ii.n télégramme au président Wil-son Guillaume II accusait la population belge des crimes les plus monstrueux, bon gouvernement et sa presse renchérissaient encore en attendant la publication des documents oui devaient convaincre la Belgique d'avoir fait marché de sa neutralité au profit de l'Angleterre. C'est qu'il s'agissait alors de prouver au monde civilisé que. dans la paix comme dans la guerre, la Belgique avait méiité le châtiment que l'empire allemand a.llait lui infliger en faisant de nos provinces une n uvelle Alsace Lorraine. .Aujourd'hui, changement de décor. En août 1S15 le langage de la presse allemande tranche singulièrement sur les avanies dont 'lie nous accablait en août 1914, autant ou'il diffère d ailleurs des discours orgueilleux où le chancelier allemand affiche encore sa, volonté de faire la loi au monde. *•* Les reconnaissances des socialistes du Kaiser n'avant donné aucun résultat, ce sont les catholiques de Cologne que 1 Empire envoie aujourd hui en patrouille. Ils viennent de pousser deux pointes bien curieuses. l'une dans la « Koelnische Volks-xeitung », l'autre dans le « Tijd S> d Amsterdam.La « Koetaische Volksaeitang » a. publie, ôajis son numéro du 20 août, un article où elle prétend dissiper te malentendu créé entre les Belges et les Allemands par la presse belge et...' par la politique anglophile de DtamM TT ! Ce demie" *rait dorme iwe haute idée de la- graAiàt presse allemande ! Léopold II anglophile 1 Nous ne nous attendions pas à cette énormité... Ne notons oue pour mémoire que la. j* Koetaische Volszeitune » s'efforce,une fois de plus, de ralliei les Flamands en les excitant contre les Wallons. Peine inutile et «ncre gâchée ! Mais ce sont surtout les ca-■ iholiques belges ixu'elle cherche à amadouer. La feuille de Cologne voudrait jeter Se pont de la solidarité confessionnel le sur je fossé sanelamt crue la cruauté de la sol-tiatesaue allemande a mis entre l'Allema-eree et la Bel ci oue. Varns efforts ! dépemse fnuiàle de cajoleries et d'obséquiosité ger-jnaariKtues. Quand même nous serions as-pez lâches, assez vils pour oublier, le sang rie nos martyrs crierait assez haut pour ré-jveifler notre conscience ! îfc A I/article du « Tii-d » est plus intéressant (encore. Il a paru dans le journal catholi-tfue d'Amsterdam le 21 août; il a été écrit par son correspondant de Cologne, qui appartient visiblement au cercle sinon à la i-éciaction même de la « Koeînische Volks-peituruer ». . Ce correspondant annonce son intention ide répondre à la oruestion de savoir « si .parmi les cercles gouvernementaux allemands et particulièrement auprès de la FRACTION DU CENTRE subsiste le projet d'annexer la Belgique à VAllemagne ». Et voici sa réponse : « Je n'ai reçu mandat de personne pour faire en l'espèce une déclaration explicite, mais quiconque entretient quelque relation avec les cer cJes diplomatiques sus-indiqués a la conviction Inébranlable qu'il n'y aura pas le moindre projet d'annexion, pas moine de la plus mince banoo du territoire beLgje. Le Kaiser l'a dit d'une façon ÊuffiJtt-mment certaine au début des hostilités : INous ne faisons pas de guerre de conquête ». I l'Allemagne ressent aussi — étant l'indiscutable vainqueur du moment — de bieni autres lie-soins que de plaoer d'autres peuples sous le joug et d'asservir des aspirations nationales, tyran nie d'après le dernier écrit pontifical, sèmerait Vie nouveau la haine de générations en générations. Avec son fidèle allié, l'Allemagne se trouve V.ute dans cette guerre, et quoi que puissent .soutenir certains pan,germanistes, nos hommes «'Etat se sont rendu compte, par l'hostilité presque générale de tout le reste du monde, qu'une politique plus sobre doit être la règle et qu'il faut réfréner les désirs chauvms. Aucun des en-jnemis d'aujourd'hui et assurément aucun nouvel lennemi n<c doit être molesté si l'Allemagne veut (Conserver sa position mondiale et ne pas faire preuve du cri de vengeaince « Vae soli » dans fitnc ruine tragique qui pourrait devenir possible jà lu, longue. On prévoit très bien cela dans les (sphères plus compétentes, et comme le gouverne-gnent au Reichstag vient d'éviter une explication directe sur les projets d'annexion à l'occasion jde la demande trop brutale de Liebknecht, afin krd'adopter l'attitude le plus terme possil'l • dans Ves négociation* de paix qui s'annoncent, inévita-fbtement, tous les gens bien informés ne doutent ipiis de l'attitude concilia nie par laquelle bientôt u,'.4U.ernagne tentera de s'attirer les amitiés dont •file a tant besoin. Car les formidables événements de ces derniers temps ont aussi appris Beaucoup et désappris encore davantage à celle imcniagnc fortement armée, avec ses idées de tdomination de fer et un orgueil trop élevé, ,cueilli sur les champs de bataille. L'idée de sa Ipm.gçtmce s'épure dans la grande marmite des Jsorcicres de l'inimitié des peuples. Et à cause de fcsa situation militaire favorable, elle pourra se vp»-rmettpp facflemeni d'observer une magnanimité jqjii rendra encore plus digne d'admiration l'as-^peôt héroïque qu'elle revêt dans l'histoire et désarmera pour toujours ses adversaires, afin de ; commencer ainsi avec le reste de l'Europe une fcpe pacifique. Pour ce qui regarde la Belgique en particulier, rpt'on se rappelle seulement la déclaration du gouvernement allemand à l'Angleterre, à savon' :que l'Allemagne ne gagnerait rien à annexer la Belgique sans se rendre maître en même temps '•d'une partie des Pays-Bas. et l'on comprendra 'qu'Anvers ne peut pas rester en la possession idr9 Allemands. Et marrie la Belgique éprouvori ,^»e le dédommagement (promis par le chancelier) pour les dégâts éventuels de la guerre en [Belgique, vaudra encore quelque chose en dépit ' de sa résistance, parce que toutes les Puissances de l Ln.tente devront participer aussi à ce dé-dommagernenfc. L'Empire allemand a trop bien senti combien l'on tire parti de IHnvasion de la Belgique auprès des neutres du vieux et du nouveau monde, pour ne pas éprouver le besoin d'une conduite magnanime envers la Belgique, conduite qui dédommagera tou-t dégât provenant de la faute inévitable de l'Allemagne. » Impossible de n'être pas édifié, à la lecture de ce morceau, sur les préoccupations qui l'ont dicté. Il n'est plus Question de châtier la Belgique. Au contraire, l'Allemagne la dédommagera du mal Qu'elle a. dû lui faire en vertu des dures nécessités de la guerre. Ainsi, rAllemagne se conformera aux vues pontificales et méritera par sa magnanimité l'amitié des Belces et l'admiration du monde entier. L'Allemagne peut se permettre cette attitude généreuse parce que ses armes sont victorieuses. Voilà quel est, d a-près le correspondant du « Tijd » le sentiment non d'un îournal ou d'un catholique isolé, mais de tout, le Centre allemand. A oui le correspondant du « Tijd » se flatte-t-il de faire accroire que si les Allemands étaient sortis vainqueurs de la lutte, ils parleraient ainsi aujourd'hui ? La vérité, c'est que l'Allemagne a besoin de la paix et recherche pour cela le concours des neutres. Et comme, de l'aveu du correspondant du « Tijd », « l'empire allemand a senti combien l'on tire parti de l'invasion de la Belgique auprès des neutres du vieux et du nouveau monde », il s'efforce de rassurer le monde sur le sort réservé A. la Belgique. De là, le respect affiché au nom des catholiques allemands par le correspondant du « Tijd » pour la parole pontificale, qu'aucun Tournai d'Outre Rhin — ceci est à noter — n'a eu l'autorisation ou la bonne volonté de faire connaître à ses lecteurs. De là. cette promesse de ne pas garder Anvers don»f les deslin«ies inquiètent tant les Hollandais clairvoyants. Î3e là encore ces efforts pour pallier l'effet produit citiez les neutres par le discours du chancelier, si inquiétant pour les petits pays, et par son refus' d'accorder à Liebknecht un désavœu des projets d'annexion.Le correspondant du « Tijd » tient son rôle dans une manceuMe dont nous trouvons trace « chez les neutres du vieux et du nouveau monde », ainsi qu'en faisait foi, hier encore, l'usage fait aux Etats-Unis de certaines déclarations du cardinal Gibbons en faveur de la naix. Aux veux de tous les neutres, l'obstacle principal à la paix allemande est le martyre de la Belgique. Eh ! bien, l'Allemagne accordera pour ce martyre toutes les réparations qu'on voudra et dès lors il n'y aura plus de motif de prolonger les horreurs de cette guerre.La paix sera rendue au monde et l'indépendance restituée à la Belgique par la généreuse Allemagne qui étonnera la terre une fois de plus par sa magnanimité. « Deutschland liber ailes I » Y aura-t-il des neutres pour croire que c'est bien la victoire do ces armes et la grandeur de son âme qui ont conduit l'Allemagne à de telles décisions ? Il faudrait plaindre 1"-ur clairvoyance. C'est l'héroïsme de l'armée belge et l'admirable patriotisme de toute la nation, doublés de la sympathie aue l'un et l'autre ont suscitée dans tout l'univers qui ont eu raison des rêves conauérants de l'Allemagne. Les Belles ont pavé assez cher le droit de ne pas se laisser tromper sur ce point. Ils savent du reste qu'il n'y a pas de magnanimité allemande. Ils savent que si l'Allemagne offre aujourd'hui de rendre la Belgique. cest. qu'elle n'attend plus que ses soldats la lui gardent et qu'elle espère de ce geste l'absolution de ses crimes... quitte à r prendre à une occasion plus sûre les projets qu'elle est obligée d'abandonner aujourd'hui. Les Belges savent tout cela et ils le savent tous; c'est pourquoi les catholique belges ne songeront pas un instant à voir dans le « Kamarad ! » du correspondant du <( Tijd » autre chose que le cri de grâce de l'agresseur qui sent que sa victime va lui échapper et que l'heure du châtiment. va sonner. L'expiation approche : nous ferons tout pour la hâter, nous ne ferons rien pour l'adoucir. A. B. D. UN CERTIFICAT UN JOURNAL ALLEMAND RANGE MORE!. DANS LA CATEGORIE DES Il BRAVES GENS ». • lTn lierr professor qui, avant la guerre, menait campagne pour- un rapprochement anglo-allemand, le professeur SiepeF, He Munich, et qui n'abandonne pas sa marotte, vient d'écrire clans le « Beriiner Tageblatt n un article destiné à faire connaître au public allemand les représentants de l'opinion anglaise avec lesquels il sera possible de s'entendre : les « Braves gens », comme il les appelle. Nous sommes peu surpris d'y trouver en bonne place lj nom de E. D. Morel, l'homme des réquisitoires contre les « atrocités congolaises » et de toutes les associations germanophiles d'Angleterre, que la « Mor-ning Post », le « Daily News n et. d'autres journaux ont formellement accusé d'être à [a solide de l'Allemagne. Morel n'a répandu ù ces accusations précises que par des échappatoires ; la vraie réponse vient aujourd'hui d'Allemagne, ious la forme d'un brevet d'honnêteté délivré par heiT Sieper. Est-ce assez éditait ? p-c BBBB il m EûlMiSS I Nous devons les plus humbles excuses à quatre confrères aussi distingués que respectés pour leur talent et leur dignité professionnelle : MM. Banno, de la presse japonaise; Pavlowskv. de la « No voie Vre-mia »; Perris, du « Daily Chronicle », et Dumont-Wilden. notre compatriote et notre ami. Ces Messieurs ont été l'objet, il y a quelques jours, de 1a. part d'un représentant, modeste il est vrai et sans doute inconscient, de l'autorité belge, d'un affront pour lequel nous demandons la permission de ne chercher aucun qualificatif, dans la crainte de n'en pas trouver d'assez fort pour traduire le sentiment de tout homme bien élèvé. Ces Messieurs avaient été invités à visiter le front de l'armée belge. Faut-rl rap- i peler que les iournalistes admis à visiter ! le front français ont toujours été traités j avec la plus parfaite courtoisie ? Il est arrivé que des généraux et même des commandants d'armée ont fait eux-mêmes à nos confrère*» les honneurs de leurs cantonnements. Rien, n'a été négligé par les chefs de l'armée française pour permettre à la presse de remplir sa mission avec la- , cilité. On peut donc imaginer la surprise de MM. Banno. Pavlowskv, Perris et Du mont-Wilden quand, arrivés à Calais, ils ente i dirent faire l'appel de leurs noms par Uii 1 sous-officie»'. Notre confrère russe, doyen de la petite ca.ravane, ayant répondu présent, le sous-officier préféra ce seu<l mot • rayé. Ahurissement, stupéfaction, explica-, tions. On signifia à nos confrères que, l'automobile ayant trois places seulement, M. Pavloswkv était invite à... revenir dans ■huit jours. Les Quatre journalistes décidèrent sur le champ de ne pas pousser plus loin leur visite, et ils rentrèrent incontinent à Paris. Nous les prions de bien vouloir agréer l'expression de nos regrets les plus sincères. Cet acte de mauvais gré, nous en sommes sûr. est purement accidentel. Nos con-treres commettraient une injustice en en faisant retomber la responsabilité sur l'autorité belge. Nous pouvons leur dire que le ministère de la guerre y est totalement , étranger. Nous nous refusons à croire que : le commandement de l'armée y ait la moin-dre part. Sans doute a-t-on pu rencontrer au G. O. G. belge tel ou tel officier qui se faisait de la mission de la presse en géné ral et en temps de guerre en particulier une idée aussi fausse aue bizarre. Mais a co point-àà : ilii moins il est permfs cto le croire. Ru^L<qLl en fatlt rç116 cet incident soit tire au clair. Que cet accident soit répare, que nos confrères obtiennent tontes les satrsfactions auxauelles ils ont droit. isttjftiiiifisniig )!0« Le patriotisme et le bon sens dissipent une vaine et superficielle agitation (De notre correspondant parisien) La. grande bataille a fini f-iute. de combattante. La Chambre avait été, pendant quelques jours, émue par des racontars, tremblée par des intrigues de couloirs. Elle s'est, vite et complètement ressaisie. Le bon sens et le patriotisme ont si bien triomphé <Je la vaine agitation que nous avons eu le bon-beur d assister, hier, à une nouvelle séance d Union sacrée. Quelle joie après les jours pénibles que nous venons de traverser ! L agitation était d'ailleurs bien superficielle, mais les agités, qui n'étaient pas trois douzaines, faisaient du bruit comme 500 Ayez-vous remarqué que toutes les décisions prises pair le groupe radical-socialiste, ou diu moins en son nom, l'étaient presque toujours par une vingtaine contre une quinzaine ? 9^' ce ^rouPCi 9n ' e9' le plus important de la Chambre, compte plus de cent cinquante membres. C'est par 20 voix contre 16 et une trentaine d'abstentions que l'on avait décidé d'envoyer une délégation à MlM. Matvy et Sarraut, membres du groupe, pour les in-viter à démissionner. Ah ! ils furent bien reçus les amibassadeurs ! La, fameuse séance secrète, dont MM. Franklin-Bouillon, radical-socialiste, et Va-rennes, sociafcte unifié, étaient les inventeurs, n'a pas même obtenu u.n succès d'estime. Et pourquoi se réunir à huiis-clos ? Comme l'a fort bien fait remarquer M. De-nyskCochin, tou/t a été dât aux grandes commissions de la Chambre et du Sénat, absolument tout. 11 n est. aucun député qui aie puisse se renseigner très exactement, et juger en parfaite connaissance de cause la gestion de M. MiMeraiwl. Certes, il y a eu des erreurs, des lacunes, des imperfections parfois graves. C'était inévitable. .Mais est-ce que le ministre de la guerre est Testé indifférent lorsqu'on lui a. signalé ces erreurs, ces lacunes, ces imper-fections ? Quels progrès réalisés sous son énergique impullsion, ! Au fond, beaucoup lui en veulent surtout de manquer de souplesse ît de complaisance. M. Varennçs, se voyant lâché par les radicaux-socialistes et peut-être heu veux de l'être, leur a idécoché ce trait : « Si vous choisissez le silence, il faïut qu'il soit bien entendu que c'en, est fini avec les critiques de couloirs et qu'on ne nous abor-fera plus en disant : tt Connaissez-vous les Jemières nouvelles ? n Si vous choisissez le silence, cela ne me déplaît pas. mais cela jignifie que nous cessons la guerre de cnu-'oirs et- que nous ne pensons plus qu'à l'au-'re. » Comment empêcher le retour de cette dangereuse agitation ? Le gouvernement peut acaucoup pour maintenir cette paix parle--nentaire, et M. Denys-Coehin lui a donné ivec autant d'esprit que de bonne humeur ir excellent conseil : « Ce que nous avons acclamé de toutes 'orces dans les paroles du président du Conseil. ce n'est, pas cette bomie nouvelle que 'union règne dans le pays et .dans !e Parlement, ce que nous savions, mais c'est 'indication que l'union complète, parfaite, 1 •ègne dans lë gouvernement. » Un gouvernement uni ralliera toujours, icndant. la guerre, la quasi unanimité du . iys. A. Vihey. Me voici aui beau pays de Flandre, où l'été déploie ses bannières. Canaux tranquilles, verttores luisantes sous la rosée <jui les vernit: berges fleuries; petites fermes blanches que l'ombre d'un poirier résille de veines bleues; toits rouges où l'ombre aux mille ramures se marque en violet; pâturages plantureux où paissent les troupeaux, fleurs mouvantes; c'esi partout l'image d'un bonheur paisible qui s'offre aux yeux. Et < ependant, le lune des Joutes, des soldats défilent, ils encombrent . les. carrefours, et lies lourds camions auto-rodbnies passent sans cesse, transportant awx troupes les vivres, le tabac et les munitions. Partout l'activité règne ; plus on avance et phis le beau* pays de Flandre semble être uoe ruche au travail. A voir l'air de vie et de joie qui circule partout, il faut faire un effort de l'esprit pour se rap-peter que les hommes né se consacrent en ce moment, dans cette corïtirée plantureuse, qu'aux oeuvres redoutables de la mort. J'avais parcouru ces mêmes lieux en dé-1 cembre dernier ; quelle différence ! Sur les routes, um miTuee ruban était seul praticable, deux pieds de boue couvraient tes ac> eotements ; quand1 des voitures se croisaient, leurs roues de droite plongeaient dans une pâte Uiciuide. On était au lendemain de las bataille de l'Yser~;~Tiotrc armée commençai!, à peine à se réorganiser. Mais qu'elle était belle en haillons ! "Elle évoquait <slle de 1792, de là patrie en danger. Je re-ytois encore Fumes à ce moment glorieux, inoubliable à jamais. Sa.pittoresqiiie grand'-plaee, dominée par les liantes touirs des églises, était encombrée fautes, de motocyclettes, d e-chars, de carioles, de camions, de charroi de toute sorte : des soldats de toutes armes la parcouraient : fantassins, cavaliers, artilleurs, hommes du génie, de l'intendance et des transports : il v avait des Belges', des Français ,des Anglais et même un Russe, l'attaché militaire, tout couvert de fourrures, des Indoua coiffés dm turban kaki, des Ecossais en jupes à carreaux et les goumiers dont les beaux manteaux rouges, bleus ou jaunes, jetaient une note éclatante dans les tons de brique mal cuite et de boue scellée qui composaient Je fond du tableau. C'était une saisissante évocation d'une foir ; du Moyen Age clans urne vieille ville des Flandres, autrefois centre.important d'activité et qui, depuis le xvi siècle, s Y si assoupie dans une sorte cfe ' bramé légendaire poiir ne se réveiller qu'une fois l'an, le dernier dimanche de juillet, jour de la célèbre procession de pô-niitence, si joliment évoquée par Camille Lamonnier dans le l'élit homme de Dieu. TîJ * â Les auberges, les cabarets, les magasins regorgeaient de monde ; la cohue y entrait et en sortait avec force bousculades. Dans les églises, jonchées de paille, les soldats se reposaient ; il fallait les enjamber 'pour gagner le transept et entendit le service divin. Sous la statue de la Vierge, un piou-pioni' encore i m herbe piungea.il, dans sa gamelle avec une cuiller d'ètaim et man-gait, indifférent à ce oui l'entourait. Des prêtres bottés célébraient la messe dans ce prodigieux décor de gloire et de misère. Là, j'eus l'impression de loucher le fond du drame dansi fequel avait été emporte notre pauvre p*-iil pays. Voilà où en était réduite, aiprès quelques mois, une nation si prospère qui avait préféré la ruine au déshonneur. Mais qiue c'était, beau, ces soldats aux uniformes usés, rapiécés, tout pénétrés de la boue de l'Yser, reposant dans la maison de Dieu, sur un peu de paille 1 El comme nous étions la veille de Noël, je songeais à l'éta-ble de Bethléem, d'où sortit le rachat de l'humanité et la. régénération du monde ! Est-ce qiue ies rois mages Géspar, Mel-ehior et Balthazar ne reviendraient pas cette nuit-là, dans la vieille église flamande, habilités comme dans Y Adoration de Mémling, apporter les présents d'unie ère nouvelle à l'agneau qui s'était immolé pour sauver la civilisation de la folie meurtrière des barbares ? Chers petits ^soldats, après avoir subi, depuis l'occupation de Bruxelles, les Boches aux faces graisseuses, aux yeux pâles et cruels, que j'avais de joie à vous contempler ! que je vous, aimais, héros de Liège, de Haelen, de l'Yser ! A vous voir, mon regret' s'atténuait de retourner dans notre pays sous la botte allemande, parce que. je pensais cpie lorsque je raconterais là-bas les spectacles auxquels j'aurais assisté, Je cœur des ôarents et des amis tressaillerait d'allégresse et de fierté ! a** Je m'entendis interpeller; c'étaient des camarades que je n'avais pas reconnus, tant cinq- mois de campagne les avait changés. Quels bougres ! Les visages, liàlés par le soleil et les intempéries, avaient une plénitude de santé qui les rendait peu recon-naissaWes au premier abord ; les yeux luisaient d'un vif éclat. Je dînai avec eux dans un réduit, sous la volée d'un escalier, où l'on évoqua la contrée natale, l'espoir de lia revoir bientôt et, d'y retrouver le bonheur, même parmi les décombres du foyer dévasté. La confiance accompagne la vie a.u grand air, le pessimisme n'apparaît que dans les existences anémiées nar ratmosobère dv-s bureaux ou diminuées par l'oisiveté. Dans ce milieu sain, on ne se faisait pas illusion : sur les difficultés à surmonter, mais aiucun doute, ne se manifestait quant au résultat , final. Je quittai ces amis en leur donnant ren- ; dez-vous pour le lendemain, et comme la journée était trop avancée pour entreprendre encore une visite au front, je partis 1 pour La Panne. J'y arrivai au soir tom- ' tant, un soir triste et biumeux de décembre où les choses elles-mêmes semblaient, I participer à la mort, du jour. La coquette i cité ba'néaire était u. vaste capharnaùm tout grouillant de monde_ çue l'obscurité grandissante rendait plus fantastique et plus mystérieux encore. Tout à coup, au sours ue ma. promenade, je fus attiré'par u>nè vive clarté qui se mouvait sur la mer. 1 Je m'apiprochai, c'était un réflecteur qui venait de s'alliurner pour en surveiller i l'étendue. Le faisceau de lumière bondis- , sait sur lia crëte des flots jusqju'à l'horizon, ' ■puis revenait lentement vers la plagfe et ■foiufllait les approches des dunes ; il atteignit un vieux bateau de pêche écihoué sur fe sable, en caressa la carène moœssue, monta le long du mât et s'arrêta quelques instants au sommet, éclaira leHrapeau que la brise déployait ; on vit tout à coup apparaître îles trois couleurs die notre pays maintenant si misérable, mais désormais glorieux : rouge, jaune et. noir. Quel symbole ! De la. nuit qu'avait jetée sur la civilisation la barbarie germanique, notre patrie surgissait dans une lumière éblouissante 1 Je sentis un frisson passer dans la foufe invisible qui circulait sur la digue. El moi qui ■avais assisté à l'humiiliation de Bruxelles privée des couleurs nationales, je criai, le cœur gonflé d'émoi, à travers un sanglot : Vive la Belgique immortelle ! ■Maurice des OMBIAUX. LES FAITS DU JOUR —— »cx( Une série de manifestations de solidarité viennent de donner un nouveau démenti à ceux qui voudraient mettre en doute l'unité et la fermeté morales des alliés. Le roi Albert, après avoir visité l'armée française a exprimé « l inébranlable confiance qu'il a emportée de son séjour sur notre front » Pomcaré a témoigné de la foi dans « la vwtoire toi aie » dont tout le pays est animé. Le tsar a conformé son « irrévocable volonté d_e lutter jusqu'à la. victoire définitive ». Sir Edward Grey ne veut la paix que dans la liberté et la, sécurité, et M. Lloyd George déclare « qu aucun Anglais ne saurait rêver de jxiix tant qu'un seul soldat allemand restera. sur le sol de la Belgique et de la hravee ». Enfin le, Parlement français renouvelle le vœu de l'union sacrée, proclamée il y a. près de treize mois. On ne saurait imaginer de réponse plus catégorique aux Allemands et à leur « paix honorable ». 4V\ VW1W ■t Berlin, l'on tient pour conclu v.n arrangement turco-lmlgarc. La légation de Bulqa-rie dans celte ville aurait confirmé à vn rédacteur de hi Berliner National Zeitung, qve l entente s était fuite e^Ure les négociateurs ■ la Bulgarie renoncerait à Kirk-kilissé et recevrait, en compensation, Kttragach et qucl- qncs bnnaes 'le terrain s s'?;r les deux rives de lu Marina. La nouvelle frontière turco-bvlgure courrait le long de la rivière Tund-scha jusqu'à son débouché dans la. Maritza; lie I. elle irait iusqu'à Lvle-Bomvas. /, environ dix kilomètres à t'est, de la Maritza. Far contre, à Londres, l'on reaarde comme prochaine une entente, serbo-bulgare, ce qui constituerait comme vne sorte, 'de démenti aux affirmations de Berlin, on indiquerait que la rectification de la frontière turco-bvl-gare n'aura aucune influence sur les décisions prochaines de la Bulgarie. D'Athènes, on annonce, que M. Venizêlos doit se rencontrer prochainement avec M Paehitch, M. Venizelos voudrait réunir en. une conférence les représentants de la Bulgarie de la Serbie et de la Grèce. tUWMMI Une dépêche de Borne au Times signale que l'Italie, en vue de son intervention dans les opérations contre la Turquie, a appelé de nouvelles classes sons les armes. Depuis la. déclaration de nuerre rie l'Italie lu Turquie, les haines allemandes ont redoublé de violence. T.e leit-mntir est celui-ci ■ l'Italie est à la solde de V \nglet.erre. elle er.é' ente ses engagements. Les mois de traUrise. et d'hnpocrisie ornent f, nrnfusion les articles rie la Krvclnisc.he Zeitun?. des Munche-ner Meueste Nnchrchten et, fuKi quanti tandis aue les filirmlirissimus. les Tflit et les Klndderndafsrh dépensent le reste de. leur esprit à tourner en dérision les trouves de notre vaillante alliée. Ces plaisanteries ne consoleront sans doute gue médiocrement les soldais de François-Joseph. wwwwt Tandis que le gouvernement américain op. pose à la noie de l'Autriche une fin de non-recevoir,/ Allemagne annonce, qu'elle va. donner tonte satisfaction aux Etats-Unis pour la destruction de i'Arabie. C'est bon signe... fwwvvwv La Douma'a entendu, dans ses dernières séances, des discours où plusieurs membres ies partis modérés ont réclamé en termes i très énergiques du gouvernement des réfor- ] mes qui garantissent l'avenir des fautes , lraves dont la Bussié a souffert pendant les ■ Premiers mois de la. guerre.: Le fait que ces 1 iiscours ont été prononcés et ont pu être reproduits dans toute, la presse russe mon-'re gu'il v a décidément quelque chose de •hangé dans l'empire des tsars. — Il v a actuellement dans le camp des prisonniers civils de Ragnit. (Prusse orien-:ale). une femme aui. épouse d'un officier ■usse, a combattu a.ux côtés de son mari, usqu'au moment où celui-ci fut tué. Elle 'ut faite alors Drisonnière < — Une explosion accidentelle s'est pro- ! iuite dans une usine de Bacau (Roumanie); ( usqu'ic.i il y a 15 morts et les pertes sont < inormes. f — Une note officieuse du Saint-Siège dé- 1 nent, aue les déoêches du Saint-Siège ( soient censurées. " < — L Etna, le Vésuve et. le Stromboli sont J oujours — phénomène rare — en activité c limultanée. j! ? — — e Cs fcarœaï ne peat êiire vendu i, je© m ®H i &mm l ta Angleierre, 5 cents en p Mande. fiimm um Gsmmimiqué ofisisl frasçais Paris, 28 août, 15 heure*. Quelques actions d'artillerie au cours de la nuit AUTOUR DE SOU CHEZ ET DE NEUVILLE, AINSI QUE DE ROYE. Lutte de bombes SU F, LE PLATEAU D5J 0 U EN N E V 1ER ES ET DE NOUVRON. EN ARGONA'E, notre artillerie a arrêté à plusieurs reprises les tentatives de bombardement de nos tranchées jtar Vennemi. Nuit sans incident SUR LE RESTE DU\ FRONT. Nos avions ont. pendant la. nuM, bombardé LA GARE DE CM A TEL, EN ARGONNE. )0f VERS L'ALLIANCE BALKANIQUE —o— Rome, 28 août. — Selon des inform&tioivs reçues dans les milieux i>al']<atmquea de Rome, M. Patchik-.h aurait visité le Prince régent, en» vue de hâter la réponse de ia; Serbie à la note de la Quadruple-Entenite. Cette réponse contiendrait la. nouvelle que la Serbie est prête à faire des sacrifices territoriaux en faveu'i* do la Bulgarie. O-' dit aussi que M. Veruizelos adonné tout le temps nécessaire à son examen de la neuve Me situation internationale créée pendant son éloigjieanent du .pouvoir. E:iifin, 'La tension croissante entre les empires centraux et Ta Roumanie, ainsi que les armements de ce dernier pays confirment la croyance qu'il est à la veille d'entrer en campagne. COMME EN BELGIQUE! Amsterdam, 28 acxïf.. — On mande de Vienne à. la Gazette de Francfort que la municipalité de Varsovie, avec l'assentiment des autorités allemandes, ouvrira les écoles à la date normale, à condition que les élèves actuellement à l'étranger reviennent à Varsovie. La sécurité dans la. capitale polonaise est assurée par la police munk-ipale. . On élabore des_ statuts provisoires pour 1 ouverture de l'Université polonaise. DISTINCTION ANGLAISE POUR LE GÉNÉRAL GOUKAUD Londres, 28 août. — Le général Gouraud est nommé chevalier grand-croix de .l'ordre de Saint-Michel et Saint-George. LES BELGES S'EMPARENT M CHATEAU DE ÏIC0G1 MQtt On annonce la conquête du Château de Vicogne par nos vaillants soldais. Le Château de Vicogne est en réalité une ferme sur la rive 3e l'Yser et dont il ne restait guère que des ruines. Les Allemands s'y étaient établis en novembre dernier et y avaient créé des abris très solides. Le régiment allemand qui l'occupait fut mis en fuite. Les fuyards, d'ailleurs, ont été presque tous tués. La conquête du Château de Vioogne rappelle celle de « Ter Hemine », de « La Violette », de la ferme de « Bamburg n ainsi Cfue les journées sanglantes au cours desquelles. on se battit à la baïonnette, la nuit, pendant plusioure heures. Plusieurs fois, depuis le mois de novembre dernier, on entreprit la conquête de ce château. Un frisson courait dans tous les rangs quand les soldats apprenaient qu'ils devaient, se renidire à Vicogne. Beaucoup de soldats belges ont perdu lu vie autour de ce shâteau ; mais, malgré des attaques désespérées. l'ennemi restait maître de cette position fortifiée. Il y ;> environ deux mois, la ferme fut jrès d'être conquise. La dernière sentinelle illema.nde allait être tuée, lorsqu'elle eut le emps d'appuyer sur un bouton électrique, ;t d'appeler du secours. Aussitôt, les mi-, railleuses entrèrent en jeu.et les Belges per-iirent un nombre d'hommes assez considérable.Vicogne est. situé sur la rive gauche de 'Yser, sur la route qui mène à Sfuyvekens-cerke. La conquête du Château de A rogne ist un brillant succès, car les tranchées bel- • res pourront être avancées d'une bonne dis-ance. LA SITUATION MILITAIRE -MOK Samedi, 28 août, midi. La chute presque instantanée ou l'aban-lon sans combat dès forteresses polonaises îrandit encore dans nos souvenirs l'héroïs-ne de la défense de I.iége, de Namur, l'Anvers, de M^ubeuge, de Longwy. I.ors-[ue nos places belges et ces .places 'francai-es succombèrent, certains s'étonnèrent de n promptitude du dénouement. Aujour-l'hui, 011 ne s'étonne plus ; au contraire, e qui surprend, c'est que ces forterresses .ient pu tenir quelques jours sous les t.or-ents de feu et les averses de fer de la rosse artillerie ennemie. Sait-on, par exern-■le, qu'à Namur, il tomba sur Te fort de larchovelette 2,200 obus de gros calibre n l'espace de dix heures ! Est-iJ. plus admi-able et surhumaine vaillance que celle de i, garnison de ces forts qui s'obstinait nco.re à tirer alors que les coupoles créaient sur les têtes, que le béton se pul-érisait, que le sang giclait des corps déca-ités, au milieu des flots de fumées asphy-iantes et du bruit infernal 1 Les Russes ont donc évacué Brest-Li-

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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