Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 05 May. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vt1gh9cn9p/
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22e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 894. «M—«jme--——I» li mu 111 T-.© Namêro îO Centimes Ç~> Cesstïmos ail Frontî SAMEDI 5 MAI 1917. HÉDACTIOS El ADM1MSTBAT105 S, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33 03 BUREAUX AU HAVRE: £8'", Hue de la Bourse, 28"* LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTE UFl Fernand NEURAY LE XXE SIÈCLE Quotidien beige paraissant au Havre et à Paris u.'.'jr.s>yv -I -T. vt -. •••=■ 1 abonnements France...^, 2fr.50 par mois = 7 fr.50 par trimestrt Angleterre. 2sh. 6d. par mois » . ?sh,6cj. partrimestr# Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trirnestr» PUBLICITÉ S'adresser à rAûministratiaa la joaraa Les petites annonces sont ègalcmertk J reçues à la Société Europ&mue d« Publicité, 10, rue de la Victoire, Pari% qui en a le monopole pour Paris. BATAILLE FURIEUSE AU FRONT BRITANNIQUE PRISE DE CBAONNE PAR LES FRANÇAIS vwwv —— La première ligne allemande enlevés au nord-ouest de Reims Les Britanniques repoussent les contre-attaques 4 mat matin. Un violent combat 9'est déroulé toute la journée a l'ouest de Quéant et au nord de Fresnoy (0 kil. 50D est de Vimy). L'ennemi a tait de nouveau entrer en ligne d'importantes réserves d'hommes es d'artillerie et ses contre-attaques se sont succédé presque sur tout te front de bataille.La concentration de nos feux d'artillerie et de mitrailleuses a fait subir de lourdes pertes aux troupes allemandes au cours de leur rassemblement ainsi que pendant l'assaut.EN DÉPIT D'UNE RÉSISTANCE ACHARNÉE, NOS TROUPES ONT PÉNÉTRÉ CE MATIN DANS UN SECTEUR CE LA LIGNE H1NDENBURC, A L'OUEST DE QUÉANT. ELLES S'Y SONT MAINTENUES TOUTE LA JOURNÉE MALGRÉ DE PUISSANTES ET INCESSANTES CONTRE-ATTAQUES. UNE NOUVELLE AVANCE A ÉTÉ EF-FECTUÉE DANS LE VOISINACE DE CHERISY DE PART ET D'AUTRE DE LA ROUTE ARRAS-CAMBRAI ET SUR LA RIVE DROITE DE LA SCARPE OU CER TAINES POSITIONS DÉFENDUES AVEC LA PLUS CRANDE ÉNERGIE ONT CHANCE PLUSIEURS FOIS DE MAINS ET SE TROUVENT ACTUELLEMENT EN NOTRE POSSESSION. A GAUCHE DU CHAMP DE BATAILLE, MOS TROUPES ONT ENLEVE LE VILLA-CE DE FRESNOY ET LES POSITIONS ENNEMIES AU SUD ET AU NORD DU VILLACE SUR UN FRONT DE PLUS DE TROIS KILOMETRES. NOUS AVONS, EN OUTRE, PRIS PIED DANS LE SYSTEME DE TRANCHEES ALLEMANDES AU NORD D'OPPY. Une progression a été réalisée en d'autres points et la bataille continue. Les Allemands qui ont subi de lourdes pertes en tués et en blessés ont laissé plusieurs centaines de prisonniers entre nos mains. L'aviation continue à montrer beaucoup d'activité. Quatre appareils ennemis ont été abattus hier en combats aériens. Un autre, atteint par nos canons spéciaux est venu tomber dans nos lignes. Nos pilotes, en outre, ont contraint cinq aéroplanes allemands à atterrir désempares et ont détruit quatre drachens. Un de nos appareils n'est pas rentré. 12 heures. L'ennemi a dirigé, hier soir, de violentes contre-attaques sur Fresnoy et les positions dont nous nous sommes empares au nord et au sud de ce village. Il a été rejeté et toutes nos positions maintenues. Un violent combat s'est déroule dans le voisinage de Bullecourî. Les Allemands ont fait hier, à 21 h. 45, à l'ouest de cette localité, un vigoureux effort eu vue de reprendre le secteur de la ligne Hindenburg, enlevé par nous dans la matinée. Leur tentative a complètement échoué, entraînant de lourdes pertes pour les assaillants. Des actions ont également eu lieu, au cours de la nuit, vers Ghérisy et de part et d'autre de la route d'Arras-Cambrai, Nos troupes ont abandonné dans ce secteur les positions avancées qu'elles avaient conquises dans la journée. Une nouvelle avance a été effectuée Cette nuit au nord-ouest de Saint-Quentin et au nord-est d'Har^icourt où nous avons enlevé la ferme Malakolf. 22 heures. Le nombre des prisonniers allemands faits par nous au cours des opérations d'hier dépasse neuf cents, dont vingt-huil officiers. Nos troupes ont consolidé aujourd'hui leurs positions dans la parlie de la ligne Hindenburg conquise la veille ; elles ont, en outre, progressé vers l'est le long des tranchées ,infligeant de fortes pertes à l'ennemi et faisant des prisonniers. Nos aviateurs ont exécuté hier avec succès de nombreuses opérations de bombardement et livré plusieurs combats aériens, Trois appareils allemands ont été abattus cinq autres contraints d'atterrir dâsempa rés. Deux ont été, en outre, abattus pai nos canons spéciaux et un autre a dû des. cendre dans nos lignes. Deux des nôtres ne sont pas rentrés. \w\—— Exode des enfants lies villes EN ALLEMACNE Amsterdam, 4 mai. Von Batocki, dictateur aux vivres, an Bonce qu'un million d'enfants -des grand"! Tilles d'Allemagne Seront envoyés à là tampagne. 4- (Radio.) ——— WV^VW Regain d'offensive des Français 14 heures. La nuit a été marquée par uns grande activité d'artillerie dans la région au nord ouest de Reims. En Champagne, nous avons réalisé de nouveaux progrès dans les bois à l'oues' du F/ior.t C&rnillet et repoussé à coup3 t1; grenades une attaque ennemie sur un de nos petits postes. Activité intermittente do l'artillerie au sud de MoronvUliers. Sur. la rive gauche de la Meuse, deu> coups rie main sur les lignes adverses, l'ut: au Mort-Homme, l'autre au bois d'Avo court, nous ont permis de ramener des prisonniers. A l'ouest du Mort-Homme, nous avons arrêté net une tentative ennemie. En Lorraine, rencontres de patrouilles vers Eniberménil et ûomèvre. Nuit calme sur le reste du front. Dans la journée du 3 mai, nos pilote; ont abattu cinq avions allemands, il se confirme que troi3 des appareils ennemi; signalés comme sérieusement touchés ai cours des combats du 2 mai ont été réelle ment abattus. Un avion allemand a lancé hier ver; 22 heures plusieurs bombes sur la régior de Dunkerque. Ni victimes, ni dégâts. 23 heures. AU COURS DE LA JOURNEE, UNE OPERATION BRILLAMMENT CONDUITE NOUS A RENDUS MAITRES DU VIL LAGE DE CRAONNE ET SE PLUSIEURS POINTS D'APPUI A L'EST ET AU NORT DE CETTE LOCAL3TE. LE GHiFFRÏ DES PRISONNIERS FAITS PAR NOUS ET JUSQUA PRESENT DENOMBRE! EST DE CENT CINQUANTE. DANS LA REGION AU NOÏÎB-OUES1 DE REIMS, APRES UNE VIVE PREPA RATION D'ARTILLERIE NOUS AVONS DECLENCHE CE MATIN UNE ATTAQUE AU COURS DE LAQUELLE NOS TROU PES ONT ENLEVE LES PREMIERE: LICNES ALLEMANDES SUR UN FRON1 DE QUATRE KILOMTRES ENVIRON El ONT FAIT SIX CENTS PRISONNIER! DONT HUIT OFFICIERS. En Champagne, la lutte d'artillerie a éti violente toute la journée dans la région ai sud et au sud-ouesl de Moronvilliers. Rien à signaler sur le reste du Iront. LÀ VILLE DE RESiS B FEl Le feu s'est déclaré à l'Hâtai de Ville d Reims le 3 mai dans ra.près-midi. L'incen die a rapidement gagné les maisons voi sines et s'est propagé dans plusieurs quar tiers en dépit des efforts des soldais. On compte déjà plusieurs victimes dan la population civile. La séparation' administrative !IM IISH A iSSSJVIS U SËLtltlIS Un débat édifiant en commission du Reichstag Baie, 4 mai. La grande commission du Reichstag discuté hier la question belge. L'orateu du part; progressiste déclara que l'ar nexion de la Belgique doit être considéré comme liquidée. Une Belgique à moiti souveraine' consUtueiràiit unie protesta tic et unie menace de guerre continuelle' Mais le statu quô complet impliquerai aussi lies plus grands dangers. Le sèi ■moyen d'arriver au. but est d'établir utn séparation d'Etat entre Flamands et Wa Ions. Le ministre de l'Intérieur parla ensuit chaleureusement de l'ex-gouverneur vo Bi-ssing, dont- l'œuvre sera poursuivie ave toute f'énergie possible. La séparation ac ministrative est élaborée en contact étro avec le « Conseil des Flandres » et fait d bons progrès. L'orateur du centre refus de donner pour le moment son avis sur 1( buts -de guerre allemands en Belgiqui mais déclara qu'en tout état de cause faut pratiquer une politique flamande av sée.- • Le docteur Lewald, directeur miniijst* riel, donna des renseignements sur Fappl cation de la séparation administrative qui sera achevée d'ici à quelques sema nés, malgré certaines difficultés. Un men bre de la fraction Socialiste déclara à so toug: que ce n'est pas par une politique d ■ T&fefrce que l'on créera dans l'ouest u ; état de choses assurant l'avenir du peupl allemand, mais par une politique d'er tente mutuelle L'aérodrome de Ghistelles bombardé COMMUNIQUE BELGE Canonnade intermittente en divers points du front. D«3 aviateurs alliés ont bombardé le centre d'aviation allemand de Gtiislelle dans la nuit du 3 au 4 mai. Les Belges ont lancé pour leur part quinze cents kilos de projectiles. » — WWW— ' » La prise de Fresnay Deux cents Allemands y sont capturés Londres, 4 mai. — M. Perry Robinson, correspondant de divers journaux au front | britannique, donne les détails suivants sur ; la nouvelle offensive anglaise sur la | Scarpe : « Le plus grand nombre des prisonniers furent capturés dans le village de Fresnoy, : ils furent pris par les Canadiens. Ce vil* | lage était très fortement défendu par des, mitrailleuses et des réseaux barbelés. Tan dis que les troupes d-assaut, étaient arrêtées devant le village, ils avancèrent sur , tes deux flancs et après un vif engage-' ; ment au milieu des- ruines, 200 Allemands ■ et 8 officiers se rendirent. Les prisonniers provenaient des 10°, 29° et.09e régiments de la 15° division de réserve. Il,s dirent qu'ils avaient été amenée. au Fresiiov p.oùr tttie '■ qui devait avoir lieu le jour même en vue ; de reprendre le village d'Arleux, mais ; l'attaque britannique .enraya la leur. Au sud de l'avance canadienne, les trou-. pes anglaises ont pris toutes les lignes principales de tranchées jusqu'à Oppy où ■ La bataille a fait rage pendant toute la \ journée. L'ARTILLERIE BRITANNIQUE ; EST SUPERIEURE A L'ARTILLERIE ALLEMANDE Dans un article consacré à la situation sur ' le front occidental, le rédacteur militai-ré d.u Times, colonel Reping ton, écrit : | Pour comprendre la- tâche qui s'impose au maréchal Haig cette année, il faut se rendre compte de la position de nos troupes, ainsi que des troupes de nos alliés français et belges. Les Allemands sont, encore très forts ; | en fait, ils sont même encore plus forts ' qu'ils ne l'ont jamais été. Les Allemands continuent à "substituer la . puissance des machines à la puissance ? humaine dans la mesure du possible, mais - dans, l'ensemble, nous, sommes en mesure - de les battre en puissance" matérielle.. Nor - tre artillerie est aujourd'hui supérieure à l'artillerie allemande, non seulement au ? point «le vue numérique, mais au point de vue de l'efficacité. s ■ , ' — « r~ | Les inquiétudes allemandes su? les buts de yuerre k / UNE MOTION DU CROUPE CONSERVATEUR AU REICHSTAG Amsterdafti, 4 mai. Le groupe conservateur du Reichstag a voté la motion suivante : « Etant donné que le Chancelier ne s'est pas encore expliqué clairement au Reichstag, là décision du 22 avril demandant une paix sans annexion ni indemnité éveille i dans le peuple allemand de graves lnqu,ié-r tudes. Une telle paix répondrait peut-être - auj; principes .internationaux, mais aucu-e nem-ent aux conditions d'existence du peu-é pie allemand n. a LES SOCIAL!STES'VONT INTERPELLER t SUR LES CONDITIONS DE PAIX l e Bâle, 4 mai. — On mande de Berlin gue les socialistes majoritaires ont déposé au Reichstag une interpellation invitant le e gouvernement à prendre position vla-à-.vis n de leur programme de paix. Aucun autre c parti ne s'est joint à l'interpellation des [- socialistes ou à celle des conservateurs. t e WV\.\\ 7- < 18. ÊMILE PRH MIS EU LIBERTÉ ii SA SANTE A ETE FORT EBRANLEE PAR LES MAUVAIS TRAITEMENTS BOCHES l ■ Amsterdam, 4 mai. i- Le bourgmestre de Clervaux, M. Emile a Prum, condamné à trois ans de prison e pour urne brochure où il ^énonçait les mas-n sacres de Belgique, vient d'être relâché à e Dusseldorf. M. Prun est gravement malade t- et se plaint des mauvais traitements qu'ii *• subis. Pensées 1 LALLEfrlACNE SAIT QUE L'ABONDANCE DES MOYENS NE SUFFIT PAS A PROCURER L A V ! CTO I RE_;_E LLE LE PROUVE AUX ALLEES PAR LA RESISTANOE OP1-NtATRE QU'ELLE LEUR OPPOSE. ELLE A . CONSCIENCE DE LA LEÇON QU'ELLE DON -NE AINSI AU MONDE ETONNE, ELLE N'IGNORE PAS QUE CHEZ NOUS ON CC M-MENCE A S INQUIETER DE CES < CAUSES INViSISLES , DE CET ELEMENT DE PUISSANCE INSOUPÇONNE QUE DEVELOapE UNE EDUQATiON NATIONALE DANS UN ETAT FORT. VOILA CE QUE L ALLEMA C NE APPELLE « CULTURE ;» ; ET SI NQU S DEPOUILLONS CETVE KULTUR ALLEMAN-DE DES DEFAUTS QUI L'ONT RENDUE ODIEUSE, DE SES TRAITS DIST1NCTIFS — LA FEROCITE UNIE AU MENSONGE — IL_FAUT_LUI RECONNAITRE AU MOINS JJNE VALEUR PRATiQUE^NDENiASLE, QUE NOTR E REGIME DE THE PRIE S_ H U-MANîTAIRES POURRAIT LUI ENVIER SANS FAUSSE I-ÎONTE. . René LOTE. (Mercure de France). ' TsT° tlu lPr mai i9l7, www—— Le Cabinet Chinois DÉCIDE de déclarer la guerre à l'Allemagne Pékin, 2 mai. — Le cabinet s'est déclaré à l'unanimité, en faveur d'une déclaration de guerre immédiate à l'Allemagne. Cette résolution sera soumise au Parlement vraisemblablement vendredi. La décision du cabinet est en grande partie due à une déclaration des gouverneurs militaires provinciaux qui, réunis en conférence, ont décidé de conseiller au gouvernement de déclarer la guerre sans autre délai. VWWV « 1SSÉÏ1OT1MŒ Réception de la Mission française à la Chambre Washington, 4 mai. Les délégués français, M'. Viviani et. lé maréchal Joffre, ont été reçus à la. Chambre des Représentanjts qui leur a fait un accueil enthousiaste. Plus de quatre cents dt'iputés étaient présents ; plusieurs avaient amené leurs jeunes enfants. Les tribunes étaient combles. M. Viviani a salihi l'entrée en guerre des Etats-Unis et a exalté l'idéal américain. Une ovation indescriptible accueillit sa péroraison. Tous les députés, debout, ^ac-sflamèrent la France. Les "membres de la mission ont serré les mains-des députés à mesure qu'ils pas^ saiènt dans leurs rangs. A la femme-député, le maréchal J-offre et. sa isuite ont baisé la main, aux acclamations de l'assistance. LE PRESIDENT WSLSON TIENT UN CONSEIL AVEC LES REPRESENTANTS DES ETATS-UNIS Washington, 4 mai. Le président Wilson a tenu un conseil où tous les Etats de l'Union étaient représentés par leurs gouverneurs ou par dés délégués. Ce conseil avait pour objet de disuter les meilleurs moyens de coordonner les ressources et le* énergies de la nation, américaine dans la .poursuite de la guerre. UNE STATUE EN Gfc AU MARECHAL JOFFRE New-York, 4 mai. Le New-York Herald fait une -souscription pour offrir au maréchal Joffçe, en souvenir de sa visite, une réplique miniature en or de la statue de Bartholdi : la /Liberté éclairant le monde. r — WWW —* LE PARLEMENT INTERALLIÉ Le Parlement interallié, qui groupe des parlementaires français,anglais et italiens, a tenu vendredi mâtin, à Paris, sa première réunion. Des discours ont été prononcés par M. Clemenceaufi au nom de la section française ; M. Pontauo, député de Catane, aiu pom d.u Parlement italien, et lord Stua.rt of Wortley, pour la section britannique. Les parlementaires délégués ont ®té reçus dans la soirée par le Président de la République française. Les délégations italienne et britannique iront dimanche prochain déposer des fleurs au pied de la statue de Strasbourg. www —1 — biplans mmsag m u stiim Berne, 4 mai. Deux, biplans allemands, ont survolé, hier jeudi, Montignez'et Damphreux. Ils ont laissé tomber quatre grenades sur Beurnevesin. Deux d'entre elles n'ont pas éclaté. Personne n'a été blessé ; les dégâts sont pèu importants. TOUS UNIS CONTRE XaKS BOCHES Les Flamands protestent CONTRE la séparation administrative : * Une lettre éloquente des leaders flamands de Belgique opprimée au chancelier Betbmann-HoUweg k Tous, Flamands et Wallons, nous n'avons en ces temps qu'un seul souhait, un. seul, désir, une seule pensée : la patrie belge libre et indivisible. » La grande commission du Reichstag, dit une dépêche de Bâle que nous reproduisons ailleurs,- a discuté jeudi la question belge. On y a entendit deux orateurs : l'un progressiste, l'autre conservateur. Le premier a déclaré qu'on 0-s peut plus âongt'r il annexer la Belgique, mais qu'il faut une séparation d'Etat entre Flamands et Wallons. Le second a' proclamé que, dans n'importe quelle hypothèse, le littoral flamand doit rester sous l'influence de l'Allemagne. Ainsi s'affirme une fols de plus l'accord de tous les Allemands de gauche comm.' de droite pour vouloir nous asservir. Ils trouveront les Belges non moins unanimes pour les en empêcher. Nous venons de recevoir de cette unanimité un Icmoignagc singulièrement éloquent. Il s'agit d'une lettre envoyée de Belgique occupée par des leaders flamands de tous les partis au chancelier Bethma.nn-Hollweg''pour protes-Cr contre la. séparation administrative et- contre toutes les autresi tentatives de division de l'autorité allemande, et pour désavouer les quelques traîtres qui ont apporté leur concours à l'ennemi. Otite protestation porte près d'une centaine de 'noms flamands -a.ppe.rtena.ni à tous Tes* partis et à toutes las classes et si elle n'en porte pas plus c'est, comme il y e%t dit, uniquement à raison des entraves de toutes sortas imposées par l'autorité allemande aux fia. rnands qui ne veulent pas trahir leur pays. Les signataires de cette lettre ont, on le verra aussi, un peu plus de titrée pour parler au nom du peuple flamand que les pèlerins de Berlin ou les quatre personnages dont nous signalions hier les injurieuses sommations au Roi Albert.Nous reproduisons avec joie cet émouvant document, nouveau témoignage de la fidélité inébranlable du patriotisme belge : 4ntyrs, le 10 mars 1917. A SON EXCELLENTE HI. VON HETHMA NN IIOLLWEG ' CHANCELIER de VÈMPIRE ALLEMANT BERLIN. A la date du S mars, vous avez reçu c Beriln une députation d'un organisme qu !s'intitule « CONSE1U DE FLANDRE »: mais qui, dans notre pays même, ES'i COMPLETEMENT JGNORE. Des communications qui ont été faite: à la presse, l'impression se dégage qut cette dépuiaion aurait exprimé les réveil diéations du peuple, flamand ou d'une par tie notable dé ce peuple et qu'elle-mè.mt était composée de personnalités ayan dans ce pays du prestige et de l'autorité Rien ne serait plus dangereux que dt laisser sans la contredire, s'accréditer pa reille opinion. Les personnalités qui, en p\eine guerre ont pris sur elles d'offrir aug ouver ne men allemand leur concours pour diviser leu, pays et pour modifier radicalement soi organisation interne n'ont, aucun droit dt parler axi nom du peuple flamand et lit représentent d'aucune façon ses désirs n ses aspirations. En pleine indépendance, nos populal/'vn. flamand ts ont, avant la guerre, désigm leurs représentants à la Chambre et ai Sénat. au nombre de 113 représentants e de 57 sénateurs. De ces 170 élus, il n'y ei a que deux qui se soient ralliés à ce qu'oi appelle le mouvement activiste. TOUS LES FLAMANDS SONT HOSTILEÎ AUX REFORMES ALLEMANDES La pétition adressée au gouvernemen BELGE au sujet de la transformation d. l'Université de Gand en université flaman de a été, jadis, signée par 200 porteurs d diplômes universitaires. On n'a pu eji trou ver. qu'une centaine pour approuver la po litiaue nouvelle et, de ce petit nombre, i y en a plusieurs déjà qui, ourertemen ont"retiré leur signature, tandis que d'au 1res ne cachent point qu'ils ont été induit en erreur ou qu'ils se sont trompés et qu'il regrettent leur acte. Le pays flamand et le mouvement fia mand sont, depuis des années, représenté par de grandes et puissantes association d'ordre litCéràirè et politique telles que l u Willemsfônds », le « Davidsfonds », / « Nederlandsche Bond » et le « Libéral Vlaamsclie Rond n d'Anvers, ie « Libéral Volksbond » de Bruxelles, les groupement ouvriers affiliés à nos trois partis polih ques, l'Association des jiwistcs flamands le Congrès des médecins et nuturalist£ flamands et bien d'autras.' Oh n'a pu obtenir VaxlliTsion d'aucun d ces grands groupements à cette politiqu antipatriotique ; au contraire, leurs chef et représentants ont trouvé Votcasion d \ s'élever tmergiquement contre elle dans la protestation qu'ils ont adressée au Gouu verneur général von B1SSJNG, à la date du 8 janvier 1916 au sujet de L'Université de Gand. Dans les dernières années, aucune réforme flamande n'a été réclamée par les populations flamandes avec une unanimité pareille à celle qui s'est manifestée quand elles ont demandé lé respect de leurs droits dans cette question universitaire. Un projet, de loi sur la transformation de l'Université de Gand. a été déposé à la Chambre par les députés flamands auxquels dans des centaines de réunions, te pays flamand tout entier avait donné ce mandat. Des six signataires de ce projet, cinq sont, encore en vie. TOUS ont protesté contre cette immixtion du pouvoir allemand dans cette question de politique exclusivement intérieure ; TOUS SONT OPPOSES A LA SEPARATION ADMINISTRATIVE. - On connaît d'autre part les sentiments des directeurs et rédacteurs em chef de la presse flamande qui, avarié la guerre, constituaient l'une des grandes forces du mouvement flamand ; TOUS, UNANIMEMENT, s'opposent à cette politique. Enfin et par dessus tout, NOTRE ROI, ,-auauel tous nous sommes ardemment attablés. NOTRE GOUVERNEMENT qui continue à mainievir haut notre drapeau sous /a protection de notre vaillante armée, OVT SANS RÉSERVÉS CONDAMNE LES TENDANCES DU PETFÎ' GROUPE DES SOl-DISANTS ACTIVISTES. LE u CONSEIL DE FLANDRE » N'A NI MANDAT, NI AUTORITE Ces faits sont acquis et ils suffisent pour réduire à sa justf■ valeur cette, députation d'inconnus représentant, un Conseil sans mandat. Les circonstances mêmes dans lesauelles ce conseil a vu le jour suffisent d'ailleurs pour lui enlever touté autorité ; vous n'ignorez pas sans doute qu'en Belgique ,toutes les associations qui s'occupent d'intérêts politiques ont été dissoutes pqr le pouvoir occupant ; que le droit de réunion est supprimé ; que la liberté d'exprimer sa pensée est vinculée sous peine de banissem-erit ou de prison ; que des. flamingants notoires comme M. le professeur Paul Frédé.ricq, M. le professeur de Bruy-ne, M. Alfons Sevens, ont été emmenés en Alleinagne ; que de tous les anciens journaux flamands, porte-paroles de l'opinion. publique de notre pays, il n'y en a plus un seul qui paraisse dans le pays : occupé. Quelle valeur, dans ces conditions-un observateur impartial peut-il attacher à l'opinion de ceux pour lesquels, par la grâce de l'ennemi, toutes ces restrictions ' ont été supprimées et qui tiennent un langage. et commettent des actes qui servent la politique de cet ennemi, en opposition ■ avec leur propre Roi ? La division de notre pays en une région; ' d'administration flamande et une région d'administration wallonné est le but que ' poursuivent ces messieurs. Comme le dit ■ votre déclaration : « la frontière linr/uis-tique doit devenir le plus rapidement pos-sible la limite de deux rêgiçns réunies t sous l'autorité de M. le Gouverneur q&n£-' rai mais qui, pour le reste, SOIENT SE-i PAREES AU POINT DE VUE ADMINIS- ■ T RAT IF. » - Notre réponse à cette politique sera bfè-i ve : LA SEPARATION ADMINISTRATIVE NE FAIT PAS PARTIE DU PROGRAM-l ME FLAMAND. Quand, il y a quelques anées, certains ' Wallons, sans trouver d'ailleurs d'écho t chez eux, en une. heure d'oubli, ont parlé 1 de la séparation administrative, c'est avec 1 l'assentiment de tous les flamingants que l'un' des ïïlus radicaux d'entre eux fil aux , séparatistes la réponse catégorique que 9 voici : « 7e tiens à pouvoir dire ici clairement et 1 caléijoriqueme.nl, en cette occasion solennelle. - cl en. présence d'un aussi grand nombre de ■ flamingants et de. chefs du mouvement f\d-?' mand appartenant à toutes les confessions ci . à tous les partis politiques ■ JAMAIS encore, . pas même dans les jours les plus sombres i de l'histoire de Flandre après lîtfO. ' \h : SEULE VOIX XE S'EST ELEVEE DE SOS 1 RINGS EXIGEANT QUELQUE CHOSE QUI - PUISSE RESSEMBLER A LA SEPARATlQ\ ? ADMINISTRATIVE. » ï Puis, après avoir rappelé qui ni la c.raJn-' te ni l'intérêt ne le faisaient parler air si, ? mais l'amour de notre commune patrie, ■ l'orateur parlant de la Belgique, continua en ces termes : ' c Ce petit pays, nous pensons qu'il n'e-! ni '• trop grand, ni trop puissant ; nous ne. cor.si- ? dêrons pas que son indépendante et su net«- - t;ralité soient suffisamment assurées contre , tous les dangers pour, le?néraircmeni, mu ç loir diminuer la force de résistance qu'il tLn*i à l'union et à la concorde qui ïnèncrd de. sa population faite de deux i. Rien nt peut nous amener à risquer de. . ' faiblir même les considérations il s a été ' ci-dessus question qui semblent Hrc. c d'ordre mltional et derrière lesquelles se ca•

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