Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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30 November 1915
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s.n. 1915, 30 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/959c53g11j/
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2V ANNÉE.—Série nouvel -N'5S: T.f nntripfft • 1(1 Cc.nf'tnM (n miwpfiwnie ait reniera *■ _ f. *.7 « «m-»; RÉDACTION & ADMI1SISTRAT10 fliir nii il la Boarss — IS HATRE Téléphone: Le Havre n'14.0 Directeur : FERtfASD HSÏÏHA7 Fontes l*s communications concert.a la rédaction doivent être adressé' 28"*,rue de la. Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: £1,Panton Street /■ . CmumHA >1/^ LE XXe SIECLE ABONNEMENTS (Franc® 2 fr. S® par ma»*. » T fr. 60 |»tr tr!rr»98tt^ Angleterre.... 2 6h. « d. par mois. 7 iti. t â. «ar tel -nestp# Hollande.. 1 25 florin par mois. d ..3.75 flor. par trimestre. 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Ce n e «as !a première fois qu'on verrait cet race organisée et d'ailleurs otganisatru enfourcher une Chimère et se, casser le co Une fois la liaison établie entre Consta' tinople et Berlin, Guillaume II naura qu'à dire um mot, rappelez-vous, pour ti.r< de la Turquie d'Europe et de la runju d'Asie des millions et encore des mfflîoi de soldats. Sut le papier en effet, rien < plus facile à faire. Mais dans la réalité On a déjà répondu que, pour la Torqu d'Europe, tous .les hommes en état de pc ter les armes se battent dans la presqu 1 de Gallipoli et dans les montagnes du Ca case. Quant à la Turquie d'Asie, comibu de temps fau-d-raiMl pour y lever, équipe armer discipliner une armée véritable ? En attendant, un fait fraTipe les homm doués du sens de l'observation et du sel de la réflexion : c'est que l'avance des tr« pes austro-allemandes en Serbie semt refroidir vis-à-vis de l'Allemagne des n tions que l'Allemagne s'était flattée, i ipaissaiït le Danube, d'enflammer pour cl' Il y a eu lieu de craindre,un moment, q la Roumanie ne marchât pour les empir dru Centre et à leurs côtés. Cette crainte e à présent dissipée. L'armée russe rasseï blée en Bessarabie y a été, assurémer pour quelque chose. Mais ta perapecti" d'une grande Bulgarie, dominant la pérai suîle pour le compte eit avec l'aide de l'Ai! roaigne n'a pa lui à cette conversion. t>i< au contraire. De même le sentiment du f ril de l'hégémonie bulgaro-aïleimande, h bilement exploité à Athènes par les AUi et leurs amis, parait avoir stérilisé, i Grèce, les efforts, monétaires et autres, d envoyés et agents de Guillaume II. Enfi il n'est pas jusqu'aux Turcs eux-mêmes q t*e se montrent inquiets de la marche s Oonstantroople. A peu près unanimes po accepter le secours de l'Allemagne en £ rues, en munitions et en piastres, les Je ces Turcs ne le sont pas, il s'en faut beaucoup, pour se résigner à la vassali qui s'avance avec les armées de Macke sen et de Gallwitz. Où sont les éWouiss rnents du début ? Des rêves d'impérialisr ont lancé Enver pacha et ses amas dai une aventure qu ils s'imaginaient moi: difficile. Leurs profits,jusqu'à présent, so ■nuls. Ce n'est pas l'entrée triomptialle Guillaume - II à Cornstantinople qui les co salerait. Ils voient bien ce que gagneraie les Allemands à s'installer chez eux. Me qu'y pourrait gagner l'empire turc, sin< un lien plus serré et une subordination pis étroite ? Il faut espérer que la diplomat des Alliés saura exploiter ce sentiment, ] dlaiffleurs de réalités tangibles. Elle a. déjà su faire comprendre au go versement et aiu peuple italiens la gravi «lu péril auquel l'invasion de la péninsu balkanique expose l'Italie et ses ét-abliss rrtenits sur la rive orientale de la mer Adri tique. Si le peuple italien réclame à prése i'élar.gissemerut de la guenre, une expé< fcion en Albanie, enfin une déclaration 1 guerre à l'Allemagne, c'est certainement l'expédition austro-allemande qu'on le do M. Giolitti hii-méme est aujourd'hui par «an de la grande guerre. Son organe, Stampa de Turin, commentant le discou prononcé, le 20 novembre, à Palerme, p> le ministre Orlando,ne reproche rien moii au gouvernement de M. Salandra que de i pas faire la grande guerre avec les vu d'une grande politique. Sans le dire form< lement, l'article de la Stampa semble co 'seller au gouvernement italien d'adhér< lau Pacte de Londres. En résumé donc, dans les Balkans et < Italie. l'expédition austro-allemande a tr •vaillé pour les Alliés. Le sang de l'héroïqi peuple serbe n'a pas coullé en vain. Vai eus, écrasés, refoulés dans leurs mont gnes. les soldats serbes n'en ont pas moii remporté une victoire dont les résultat Ibien exploités, peuvent être mcaûculable pour eux et ipour les Alliés. Ce n'est pas première fois qu'un petit peuple décidé périr plutôt, que de se rendre change la fa< du monde et, vaincu en apparence, por un coup mortel à un impitoyable et ins lent vainqueur. " f, îsj. LA PRESSE BOCÏÏl —«miLES DERNIERES TROUVAILLES DU 1. VORWAERTS 11 1» Vorwaerts, organe officiel du soci; ïsme allemand, ne le cède en rien à sf confrères de ta presse gouvemementa. lorsqu'il s'agit d'inventer des nouvelles de< <j(n.âes à noirair les AlEés aux yeim de neutres. Dans son numéro d!u 24 novembre, il a firme, en prétendant s'appuyier sur ui note parue dan6 la Westminster Gazett que différents parlementaires français ai raient été arrêtés sous l'ineulpaiton de, corn ploité dans l'assassinat de Jaurès. « Pourquoi la presse française tait-elle silence sur cette affaire ? » demande le Vo tvaerls. Et il ajoute : « Ce serait vraiment irisent oue les socialistes français, par amour c ruraion sacrée, aident à passer l'éponge si la part prise par des nationalistes à < crime infâme. » On reste confondu devaot tant de cai fieur... 1 L'IDEE FAIT SON CHEMIN... | »0« Nous avons' lu avec autant d'émotion qui de plaisir, dans le Belgisch Dagblad (19 no vernbre), le vaillant journal belge qui s< publie à La Haye, l'article ci-dessous : Constantlnople aux Belges. Dans la Revue, M. Jean Finot propose di neutraliser Constantinople — les Darda nelïes appartiennent toujours aux Turcs, i x ce crue nous croyons — sous l'hégémonie d' it la Belgique. 1- Un agrandissement du territoire jusqu'ai s Rhin est exclu parce qu'il détruirait l'équi î- livre entre Flamands et Wallons. 1- Ce M. Kioot est un... «finaud». Il t ai ;. sonne comme un pro-AUemand nui serai S- adversaire aussi d'u.n-e expansion de la Bel r i/ique vers l'Est an détriment de l'Aile î- magne. Les extrêmes se touchent. è Cest une question vitale pour la Belgiqu e que d'empêaher que les forts de Liège et é î- la Meuse soient encore exposés au feu de n canons die 42. Cest donc uniquement un. ;t question de sécurité et non d'impérialisme e Pour ce qui est de Constantinopie, non :e sommes trop réalistes pour nous laisser sé 1. duire par des promesses vaines. 1- D'ailleurs ce n'est pas M. Finot qui ser; it le délégué die la France à la conférence d ir la Paix. Les grandes puissances qui ont ir ie térêt à voir naître une Belgique plus fort is seront assez sages pour faire ce qu'exigen le notre intérêt et le leur. > iê Cest une question de sécurité et no> r- d'impérialisme... Voilà admirablement ej le primé, en quelques mots, le principe de espérances et des revendications des Belge in qui, comme nous, attendent de la guerr r' une patrie nouvelle, p'us grande, plus fort* is plus digne de son histoire et de ses dest 1S aées- I- L/e Belgische Dagblad noue a « attrapé le l'autre jour — oit S tirés gentiment — 1 a- propos de deux articles du XX" Siècle su !n la faillite du parlementarisme intégra e- Nous permettrait-il de lui dire qu'il ne no-u je a pas bien, lu et qu'il s'est mépris sur no ^ idées et nos sentiments ? Nous nous prope tt. sons de le lui démontrer un de ces jours ■t, En attendant, qu'il nous permette de lui m£ ,-è nifester notre joie d'être d'accord avec It n- sur la question de nos extensions territc e" riales, capitale pour l'avenir de notre pays :n S LK fiPËET LA GUEKEK •n 5s 1' L'ECHEC DES TENTATIVES ALLEMAi> U1 DES POUR CIHCONVEMR LE SA1M £ SftGE. r- 11 ne faut pas se lasser de signaler le a- manœuvres sans cesse renouvelées de ie Allemands pour circonvenir le Saint-Stèg té ou exploiter son autorité en faveur de leu II- politique. e- Il y a quelques jours, les n Dernière ie Nouvelles de Munich » annonçaient que 1 is Pape allait faire une proposition d'armis is tice à l'occasion de la NoëL Elles déclarer it aujourd'hui qu'il y a renoncé. La manœuvï 'e est évidente. s- De même, les « Dernières Nouvelles d Zurich » annoncent que 1' « Association a. 15 lemande pour la paix » a remercié le Pap 'n de ses initiatives et exprimé l'espoir qu !s Benoit XV réussira 'i impressionner : lf! presse catholique et les Etats belligérant le de façon à mettre fin à la guerre. Enfin, les dépêches de Rome affirment qu le cardinal von Hartmann s'est rendu 1 Rome avec mission expresse de travaille au Vatican 'en faveur de la paix. Ce sera peine perdue, le Pape est décid à ne pas se faire le porte-voix des propos j. lions allemandes. le Le « Temps » lui-même le notait dans so: à numéro du "27 novembre : t. « Si j'en crois des renseignements tou i- récents, écrivait son correspondant romair ia il semble que Benoît XV en ce moment n "s soit nullement disposé à faire toutes les vr ir lontés de l'Allemagne. Les derniers èvént 's ments de Turquie, les masacres des Armt ie niens. les menaces aux Syriens, etc., sem !s blent indiquer de la part des Turcs et d :1" leurs alliés des intentions tout autres qu sympathiques & l'égard des chrétiens dt ir l'empire ottoman. Et le Pape est un pontif trop avisé pour ne pas voir quelles consé ® quences auraient pour l'Eglise certains cor l" flits et certaines persécutions dont on pari 16 déjà. C'est prturquoi il ne faut pas croir ]' aile le Saint-Siège soit prêt à favoriser aveu Clément le jeu diplomatique de l'Aile magne. » V Le correspondant romain de I' " Eclair a fnuméro du 28 novembre) a souligné dan j le même sens un discours que vient de prt !e noncer le Souverain Pontife lui-même : e * Sans doute, écrit-il, il n'intervient pa J- directement dans la question. Mais rece vant dimanche dernier, les chefs de l'Œu _ vre de la Préservation de la Foi, qui a puu objet de combattre la propagande protes -. tante dans Rome, Benoît XV a montré ave. ' une éloquence émotionnante l'incompati bilite essentielle entre la Papauté et les « amis de Luther ». « Qui ne déplorerait s'écriait-il, le scandale qu'éprouverait 1 monde catholique si Luther et Calvin réus sissaient à planter solidement leurs tente 1- dans ia ville des Papes? » Sans doute, Be s nott XV parlait exclusivement du point d' e vue religieux. Mais qui donc ignoré à que point le Kaiser se considère comme le Pap: s du Luthérianisrne? La guerre seule l'a em péché de venir inaugurer dans Rome m ï- temple luthérien, d'une architecture colo? e sale, qui a été bâti dans le quartier Ludo !i visi et oui doit être le quartier général di protestantisme allemand dans Rome. Et ai point de vue historique, les Austro-Allemands peuvent-ils s'imaginer qu'on a déii e oublié au Vatican le rôle joué dans les éve nements de 1870.par leurs hommes d'Etat - les comtes de Reust et les Arnim, sans par ® 1er de Bismarck? » r Ces faits joints à bien d'autres font m e devoir de ne pas faire le ieu dos Allemand: en accueillant sans contrôle les mille et un l- inventions qu'ils répandent pour faire croir que l'aippui du Saint-Siège leur est assuré. LES VIES HEROÏQUE! j L'exemple belge (De notre correspondant particulier-Paris, le 28 novembre 1915. i Les Vies héroïques ! Sous ce titre, à . Miaze-Senciar oious apporte une contri'bi: i lion intéressante entre toutes à l'histoir î des âmes pendant la guerre. Evocation des sipectacles ou des pensé< i qui nous émeuvent, héroïsmes .quotidien . incessamment dépensés, histoires vrai< contées sans commentaire pour ain . dire, espérances raisonnées des lend t mains meilleurs, foi invinciMe dans 1e destinées providentielles de la France, toi ces sentiments profonds qui aux grand* heures de la guerre ont surélevé les cœur > nous en trouvons l'écho, un écho harm » nieus et> fidèle dans tous les chapitres c J livre de notre confrère. J | Comment n'y aurait-on point fiait ui place à la Belgique ? ; | Un chapitre et non le moins intéressa.: . — a pour titre Y exemple belge. C'est 1 lettre d'un. Vervietois qui, dit." M. Maz , Sencier. « nous révèle l'état, d'àme admir a bie diu noble peuple belge dont l'Allemagi " . paijure n'aura pas raison ». I I J'en recommande la lecture à tous 1< i découragés, à tous les pessimistes, à toi J tes impatients : l Vervierg, le 26 mars 1915. « Nous Nivons ici corne en exil depuis îe cor s menceiuent du mois d'août, privés de toute cor s munication, sans chemin de fer, ni poste, e télégraphe, ni téléphone ; toutes les affaires so arrêtées, tous nos moyens de locomotion so supprimés, même la bicyclette est interdite : 1< - réquisitions sont très nombreuses, enfin c'est domination complète, avec tous les ennuis et 1 oppressions, mais les environs du pays, les e virons des forts de Liège sont complètement sa i captés et anéantis et des barbaries inqualifîabl r ont été commises. Pauvre Belgique, partout 1 destructions sont énormes el que de pe'nes, ( ' souffrances, de ruines! Malgré tout, chacun s sent heureux de faire son devoir et a la r>li s grande confiance dans notre grande victoir i. Après bientôt huit mois de chômage forcé, n populations sont admirables de calme, de san • froid ; nous nous occupons beaucoup de comit •- de secours qui heureusement fonctionnent tr i bien ; ma fille est chargée de la répartition d vêtements venant d'Amérique, et ils sont nor breux ; c'est une grande joie nour elle de r>o • voir ainsi soulager tant de misère et tous atte • dent avec courage les temps meilleurs ; sans ravitaillement américain nous aurions la famin » Nous avons vu passer ici, il a. auelqu jours, de nombreux trains de civils partant s; l'Allemagne ; :1s étaient tous aïfamés, il y avf beaucoup de femmes, des enfants, des vieillard l un enfant est mort de faim en gare, ici prè 1 c'était navrant ; on leur donnait de bon cœu " quoique rationnés tous, et ayant peu pour nou ils criaient aux fenêtres des compartiments « Merci à la bonne Belgique, nous vous souhî tons de ne jamais voir ce que nous avons vu. » Que se passé-t-il dans cc coin de votre pay nous l'ignorons, neut-être le savez-vous. Ici, noi r n'avons aucune nouvelle, c'est aussi terrible ; de rares intervalles, nous voyons un numéro « s journal français 'prohibé, qui fait prime ; noi s avons vu payer jusqu'à 5 francs pour un n _ méro du r Figaro », au « Temps » ou du «Matii T et encore datant de huit jours. Cependant noi t avons narfois des renseignements Drécis. Airu e un agent allemand de ce pays qui. au débi était certain du plus triomphal succès et qi q lorsque par patriotisme je me refusais catég riquement d'examiner des affaires important p qu'H me proposait, me disait : « Vous devie e drez Allemands, nous avons des canons inco s nus jusqu'à ce jour ; nous serons victorieux a aujourd'hui est convaincu du désastre ; il co s state que la famine commence à se faire lourd ment sentir. P » Qui aurait cru que nous connaîtrions d { temps semblables et où sont nos libertés! Ro baix connaît aussi tous ces ennuis : on y a, p raît-il, réquisitionné pour 700 millions... qu< ravage! Ils ont fait là aussi beaucoup de priso é niers civils. Que je suis heureux pour vous qi « vous ne connaissiez pas semblable dominatio c'est si pénible, nous vivons comme des priso ^ niers. Enfin, espérons que nous aurons oient une paix très favorable qui nous fera oublier i< mauvais jours. 1 » Nous aimons beaucoup notre chère Franc , mais les sympathies augmenteront encore, pi 3 cette lutte commune contre ce pays barbare orgueilleux qui aurait voulu dominer le monde tous ici, nous sommes en profonde admiratic devant la défense héroïque de votre noble pay et fuel attachement pour vos braves soldats q - luttent si courageusement pour le triomphe < 3 la plus juste des causes. » - La lecture de cette lettre, ajoute M. Maze-Ge: : sier, ne peut qu'augmenter encore, s'il est po \ srble, notre affection et notre gratitude poi cette admirable Belgique, qui demeurera, dai l'histoire, enveloppée d'une éternelle auréol pu;sque par elle, par l'jélan de son héroïque r 3 sistance, le monde, la civilisation, la Franc ? auront été sauvés. Je m'associe de tout mon cœur, de to mon esprit et de toute ma volonté à cet d conclusion de mon excellent confrère = ami. A. VIREY. ! DEUX MARTYRS »o« r Comparant le sort fait aujourd'hui à Serbie à celui qu'ils ont fait à la Belgiqu ' M. Step.hen Pichon, ancien ministre de affaires étrangères, écrit que « la Belgiqt et la Serbie sont les deux martyrs de cet ; guerre » et il ajoute : ! a La Belgique et la Serbie revivront pari . que, sans leur résurrection, il n'y a pas ( paix possible. Elles seront restaurées dai , leur droit parce que, sans lui il n'y aura ] plus de droit en Europe. Elles retrouverai , leur liberté et leiir indépendance, parce qi 1 c'est, pour les nuissances alliées, une que j tion d'honneur autant que d'intérêt de li leur restituer. Et, plus grandes dans lei malheur que les bénéficiaires de leur d ' ,faite momentanée, la victoire future lei apportera la réparation des maux qu'elli auront soufferts pour" la plus sainte des ca ! ses : celle de la justice et de l'humanité. — A Barcelone, l'Université a dû être fe ' mêe à la suite de désordres graves prov qués par les étudiants, i — Le Portugal a envoyé à r\ngleteri 39.000 fusils et 20 millions de cfirtoucîies. ravitaille Gibraltar. Il a offert à la Fram 58 canons modernes prélevés sur son art lerie et a refusé toute indemnité. n îe; enfants dt tsos h&cs 1)01—w UNE LETTRE TOUCHANTE D'UN PETI ORPHELIN DE LA GUERRE AU RC ALBERT. Un de nos amis nous communique : texte d'une petite lettre vraiment touchant' I. Cette lettre a été adressée au roi Albert - l'oocasion de sa fête par un petit Belge É 0 huit ans, fils d'un de nos soldats tués l'ennemi, Gaston de Tliomaz de la Bossièr ss Gaston de Thomaz de la Bossière éta s l'alné de trois frères qui ont donné l'exen ;s pie de la vaillance patriotique. Engagé vi >i iontaire depuis le début de la guerre au s- grenadiers de forteresse, ce brave prit pa: s aux combats qui furent livrés autour d Ai is vers et notamment au fort de Waelhem. ;s fut tué le 23 octobre 1914 en donnant l'ai s, saut avec sa compagnie aux troupes ail > mandes débouchant'dii pont de Tervaete si u l'Yser. II laisse une femme exquise et tro charmants enfants. ie Son frère, Raoul de Thomaz, marié i père de trois enfants lui aussi, a fait toui it la campagne comme soldat d'infanterie. a vient d'être nommé sous-lieutenant aux s~ liaire dans un régiment de ligne. Le troisième a péri dans le torpillage d œ « Lusitania « alors qu'il venait s'engag! dans l'armée belge. !S Et voici la lettre que le petit Jacques ( 18 Thomaz de la Bossière, fils et neveu de ci vaillants, a écrite & son Roi : 24, Stans Place. London, 13/11/15. a- ni Vive le Rot! it it Cest ta jéte de noire Boil r® Je souhaite que Sa Majesté puis; ^ bientôt rentrer à Bruxelles. n. Mon papa, engagé comme voloi c- taire, a été tué à l'Yser il.y a un ai »s ma maman,mes deux petites s rem ;s et moi, nous sommes bien triste le nous l'aimions beaucoup, mais noi sommes fiers pnree qu'il est mo 3 pour la Patrie. ^ J'ai presque huit ans, et marna g- m'a enfin permis de me faire bc >s scout: quand je ferai mes exercice Ss je penserai à mon père et à me * Bol Je prie Sa Majesté de croire a dévouement du petit bon scout., le Jacques de Thomaz de u Bossièr e. ÎS Ainsi nos morts revivent déjà dans leui ir fils... it s, ♦ S Ui appe! a Ja chapon : POUR DES LAYETTES DE PETITS BEI » GES QUI NAISSENT EN HOLLANDE ?s '>0" jjj II y a en Hollande un très grand nombi ls de femmes de soldats internés venues y r u'. joindre leurs maris. Beaucoup d'entre elli i» sont é la veille de donner le jour à un bél is et, la plupart, pour ne pas dire toutes, soi dans la plus noire misère, n'ayant riei II' pour couvrir le futur petit soldat belge. ; Des femmes charitables sont intervenue 's elles. préparent des layettes, mais il fai i- de la toile, du coton, de la flanelle pour toi i- cela. "• C'est tout ce qu'elles demandent. Etoffe jr quelconques, toiles, flanelles, vieux vête ments seront reçus avec plaisir. Les adre ser ti Mme I.escarts, 137, Stationweg, Ha j. dewyck, Hollande., 1 LES FAITS DUJ0DF 5t »o« Lord Kitclmner a quitté l'Italie et est a\ e rivé à Parts lundi matin. Son passage ^ Rome et les rapports de l'Italie avec U 3t Alliés feront llobjet d'une déclaration d : M. Salandra à l'ouverture très prochaine ci n la Chambre. 5, ,| MMWUU le Le gouvernement italien Oient (Impose de nouvelles taxs sur le service postal, U bicyclettes, les annonces et affiches, U allumettes, le sel, etc... ls De plus, le revennu est frappé de 1 p. i e,. dit K le centime de guerre »; exception e; i- faite pour les salaires ne dépassant pa î, 4 francs par jour. ftWWVtWW it Les plaintes contre le renchérissement de te denrées et la prolongation de la guerre ! 3t multiplient en Allemagne. C'est ainsi qu Berlin et dans les environs on distribue de circulaires invitant le peuple à se groupe _ dans la Sozal-Democratie « pow combatte les capitalistes, qui sont les seuls coupable, de la prolongation de la guerre ». A ce prt pos, le Vnrwaerts critique les « comp'i gnons » français dont les phrases cont !a nuelles sur l'anéantissement du militarim 3, allemand ont fait tort, dit-il, à la France i s au socialisme lui-même. ie Pendant ce temps-là, le socialisme alL ie mand est menacé d'un schisme à cause o l'attitude d.u groupe Kaulsky. qiii, en dép , de la revue socialiste Neue Zeit et de... I u Gazette populaire de Cologne-, veut provt g quer au Reichstag un débat swr la chéri K des vivres et les rumuers de paix. , Dans la Deutsche Tages Zeitung, le coml Reventlow s'élève avec riolence contre le « tièdes n qui veulent fa re conclure à l'A lemagne une pave desas reuse. Nous pot 3 vous être persuadés qu'après avoir constat £ l'échec subi par les fourriers de la paix allt ■ mande, l'Allemagne officielle va les dést ir vouer... !s m ,* — On annonce la mort de M. Gilbert Ai gustin-Thieiry, l'historien et le ronwici< bien connu. Né en 18-13 à Paris, il était r- neveu de l'historien célèbre Augustin-Thie > ry et le fils de cet autre historien réput Amédée Thierry. •e — L'ex-roi Mano&l de Portugal, vov; Il géant incognito sonis le nom de comte d'Oi :e reno, en compagnie de lord Donoughmon 1- est arrivé samedi à Rouen et a visité d'Jli I/ital anglo-belge. Les funérailles r du général E. Mier ' M3 e Nous avons annoncé la mort à Paris ( i. général Eugène Cuvelier qui commanda ju è qu'en octobre dernier les services d'arriè e de l'armée belge. K Les obsèques que lui firent la France >. l'armée belge furent solennelles et émo it vantes. i- Vendredi, à dix heurts, le cercueil f y transporté suivi d'une foule d'amis à l'égii s Saint-Pierre du Chai-l-lot. Sur son passag •t des troupes françaises de toutes les arme i- infanterie, fusiliers marins, artillerie et c d valerie, sous les ordres du colonel Betourn avec drapeau et musique, lui rendirent 1 >_ honneurs et l'accompagnèrent jusqu'au i r metière. Des couronnes entouraient le cat g laïque. On v remarquait notamment cell offertes par les Officiers belges à Parie, p ,t la 41» promotion de l'Eoole militaire, par Société Générale des Officiers belges < campagne, par les Officiera de" la direct» ■ du Service de l'arrière, et par Mlle Lema au nom de son père, en son nom et au no du docteur Léman. " Le deuil était conduit par le commanda ;r Ronflette et le capitaine Ronflette, cousii du défunt. 9 . Le, Ministre de la Guerre belge avait o ;s légué le colonel Mahv pour le représente Le Grand Quartier Général belgp avait d lésué !e commandant Mage. Le lieut-enai colonel Beck représentait le Gouverneur n litaire de Paris, le général Maunourv, et commandant Devaux représentait fe coi mandant de place de Paris. Parmi les officiers qui ont. assisté aux o . sèques, on remarquait les généraux 1 e Ruette, Wangermëe et Thiemann, les col nels Thirv et Gauthier, le lieptenant-color !- Slinffenhaver, les majors Lefèvre, Font; i; ne, Menschaert, Wàlens. les commandan ■s Van Deuren, Hamer, Millecamp. Michsli ç, Marchand,, le commissaire Hennebicq. ■s docteur De Neef, le capitaine Werli, les lie <1 tenants Kœ.ttlitz et d'OuItremont. Un détacliement de gendarmes belg n sans armes, ainsi qu'un groupe de bless y belges assistaient à l'enterrement. De noi î, breux membres de la colonie belse à Pai n avaient également fait acte de présence. Après l'offrande, le cortège se dirigea u nied à travers la ville vers le cimetiè de Montparnasse. s. Le major d'Etat-Maior Fontaine pronon un discoure rappelant la carrière du srér •s rai Cnvelier et quand les restes du généri n-t-il dit, enilummés. seront transférés > Belgique, un cortèaè oi1) fi mireront tous 1 «avants et belles le co L duira à sa dernière demeure. j Le major Lefèvre prit aussi la parole ai si que le commandant. Van D»nren, au n 'ieu de la plus poignante émotion. i Ce que vaut la "belpphilie" l da " Tijd " UNE BONNE LEÇON DU » BELGISCH \\ OAGBLAD » AU JOURNAL HOLLANDA Il ne faudrait pas croira que nous soi mes les seuls Belges à refuser de voir dai " le Tijd l'idéal des journaux amis de £ Belgique. Le Bel-gisch Dagblad vient de protest dans son niuimiéro du 19 novembre cont: _ l'esprit dans lequel le journal d'Amste ~ daim s'occupe des affaires belges. \ « Combien certaines feuilles néeria f dalses sont mal renseignées sur les aff£ res de Belgique, c'est, écrit le Belgisçh Da blad, ce qui résulte des dernières ave tares dont un journal catholique sérilei l et respectables le Tijd, a été victime. A la suite de ces aventuaies, le joum „ en qniestion, se vit dans l'obligation de d ^ mentir ses informations sur la maladie ( roi Albert et sur .un prétendu entretien < roi avec M. F. Van Cauwalaert. I^a dernière (Décision du gouverneme T belge concernant le milice nationale sona s comme un- démiemiti officiel au fameux t s légrarnme du Havre au Tijd: selon le qu te ^oi de 1915 ne s'appliquerait pas au j. Beilges en âge de milice résidant en Ht ;f lande. s Le Tijd accueille enfin sans enquête, ui -protestation d'un inexistant « Jeune Fiai dre », écrite par un rédacteur fraîcheme: pon'diii de la Vlaamsche Posf.un journalis s dflettainte. e Voici ce que le sieur Léo Picard Iui-m à me, aftieden rédlacteur de la feuille pa-nge s maniet-e Dietsc.he Stemmen — vulgo Du r sche Stemmen — écrit sur ce Monsiei e Kimpe et sur sa collaboration aussi p< s connue : i- « La nouvelle rédaction considère i- droit flamand dans l'Etat belge comme u>i i- impossibilité, et nous lisons dans un a e ticle de fond, n" 228 ; « Aux barricade il pour gagner la libre indépendance de Flandre, de Dunkerque à la Meuse 1 » !- Le point de vue actuel de la. Post, po» e autant que -nous puissions en juger, ci it le même que celui de Domela Nieuwe a huys Niegaard dans sa brochure « I i- Flandre libérée de tout joug de sud. » é La jeune Flandre n'est donc personi d'autre que ce dominé Hollandais — q e n'est plus jeune — de Grœntingue, qui ve s faéro de la Flandre une annexe de l'Ail !- magne, sans oublier la clochette protestai i- te. Ce>t étranger, qui jouissait <1 une pr é berode de l'Etat Belge, c'est celui qui r !- va.it de transformer St-Ba.von de Gand t !- un temple protestant et bénissait les se dats allemands qui se rendaient d'Anven . à l'Yser par Gand, contenus avec pein , par nos vaffliainte jeunes, gens, Flamant e ïfeUce que le Tijd. qnji exerce lui-mêit .. sa censure, quand il parlte des cs!holiqu< -, aHamatuds, estime qu'il ne doit pas faà usage du même discernement en ce a concerne la Belgique, les affaires intérrei i-es de Belgique et le roi Albert ! » > Le Vaderlxmd! du Havre reproduit cet a )I ticle en l'approuvant complètement. Inuti d'apater qn>e nous faisMe de même. "P • -—■— ^ Communiqué officie! fraaçais jt Péris, 29 novembre, 15 heures* 'c Nuit calme dans son ensemble. s' Quelques combats à la grenade en AS» al TOIS, aux abords de la route de Lille, el ,i en. LORRAINE, autour de Reillon. De nouveaux détails sur le coup de main signalé, dans le précédent Communiqué, a_ contre un de nn$ ouvrage de Berry-au-Bac, 3S confirment l'échec de l'adversaire. Attaqué, le détachement ennemi s'est enfui, abandon-In nant plusieurs cadavres sur le terrain et >n laissant des prisonniers. m Duns la journée d'hier, quatre avions al-n. lemands ont survolé Verdun et jeté quel-m ques bombes sans occasionner de dégâts matériels. En représailles, cinq de no» ut avions ont lancé une vingtaine d'obus sur is la gare de Brieulles. au sud de Stenay. La voie ferrée a été coupée et un train en 'mar-é- elle vers le nord a dû rebrousser chemin r. précipitamment.. ê- . [il LES POURPARLERS D'ATHÈNES le n- Alhènes, 29 novembre. — La réponse du h- gouvernement grec à la dernière note de De l'Entente a été remise hier aux ministres 0- des quatre puissances alliées, el m l LA SITUATION I MILITAIRE ês is Lundi, 29 novembre. . Il paraît presque plaisant d'entendre en-' core discuter la question du « théâtre prin-- cipal ». Le théâtre principal à la guerre , est celui où s'obtient la décision et l'histoire prouve qu'un théâtre considéré comme se-j eonaaire peut fort bien devenir le théâtre ;TJ principal. Ainsi en fut-il ,lOrs de la guerr® ;s de Trente ans qui, commencée en Allema^ n gne, s'acheva en France et de la campagne de 1798 qui trouva sa décision en Italie n. au lieu de la trouver sur le Rhin. Sans ,j. doute, le théâtre balkanique n'est pas en soi le théâtre principal puisque le gros des forces allemandes ne s'y trouve pas et que -, co sont précisément ces forces-là" qu'il faut détruire. Il n'empêche que le théâtre balkanique est et restera le théâtre principal tant que les Alliés n'attaqueront pas sur les autres fronts ; il n'empêche aussi qu'un échec infligé là-bas aux Empires centraux aurait un retentissement militaire considérable et hâterait singulièrement, leur défaite. On peut mesurer par là l'importance qu'aurait par contre, pour les Alliés un insuccès en Macédoine. S Cçt insuccès en Macédoine est-il à pré' voir ? Il serait fort malaisé de le dire puis-[i- qu'on ignore le nombre des soldats franchis britanniques qui v sont retranchés et qu'on la ignore également la force coalisée qiïi va leur donner' l'assaut,. D aucuns estiment jr que c'est l'armée de von Gallwitz, renforce cée par neuf divisions bulgares et des rêgi-r- ments tu-rs qui marche contre les Franco-Anglais. tandis que l'armée austro-al-a- lemande de von Kœwess et quelques divi. ,i- sions bulgares, comprenant des troupes g- de montagne, se chargeraient de poursui-n- vre l'armée serbe dans les massifs monté-x négros albanais. C'est fort possible .Les Alliés ont pour eux le temps qui est détes-al table et les rigueurs du climat. La nuit, é- dans les Balkans, le thermomètre marque lu rte 10 à 20 degrés sous zéro et, le jour, sur lu les chaussées, la boue glacée enlise les roues des canons et du charroi. Il se pas-at sera donc sans doute quelque vi,mps avant ie que le front allié ne soit sérieusement at-e- taqué et, d'ici-là, — nous sommes en droit el de l'espérer, — de nouveaux renforts auront x permis de garnir la ligne de feu. *1" Cette ligne, depuis que Monastir est menacée. affecte la forme d'un angle à peu ,e près droit, dont la branche occidentale est formée par le cours de la Cerna et 1» ?'1 branche orientale par le Vardar. A vol te d'oiseiau, sa longueur totale est d'environ 160 kilomètres. Pour l'occuper solidement, =" en pays de plaines, il faudrait un effectif ' " de 500.000 hommes. Mais le pays est abrupt et sauvage. Les routes et les ponts v sont ^ rares et il faut présumer que 200*000 a 250.000 hommes y pourraient organiser une 10 sérieuse défenseâ la façon dont les Autri. K, chiens se défendent sur l'Izonzo. .Tvsqu'îi r présent les Français ne naraissert avou s établi qu'un crochet défensif sur la Ceraa-à la menace bulgare vers Prilep et Monastîf étant jusqu'ici contenue par des éléments ir seres qui en Macédoine. Il est bien évi-it dent que ce triangle fortifié Cerna-Vardar se n. pourra être défendu qu'aussi longtemms A que sa base formée par le territoire grec, sera inviolée. On conviendra aussi qu'un ,e saillant est toujours peu favorable à lft déni fensive. Mais on peut répondre à cette re-jt marque que la guerre actuelle, avec son e- extraordinaire puissance des feux et son 1- art suprême du r",-™<-hement a modifié é- certaines idées sur !.-s possibilités de la dê-5- fense des saillants :La « hernie n de Saint->n Mihiel en est la plus frappante démonstra-1- tion. De plus.il est. à espérer que les Alliés •s seront un jour en force telle qu'ils pouront e prendre l'offensive et, ce jour-là leur posi-s tion en saillant servira admirablement leurs desseins. ie Au demeurant, toute la face des choses s se modifierait du Danube au Vardar et au ^ rivage rte l'Adriatique si, comme tout ie 11 foit croire, de puissantes interventions italienne et- russe se produisent. Salonique pourrait bien être pour l'ennemi un man- r- vais rêve, comme le furent déjà àCalais le et Riga, Paul Crokaert,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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