Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1783 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 11 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sx6445jn0n/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

QUATRIEME ANNEE. — N° 203hj Le Numéro : ÎO centimes LUNDI il MARS 1018. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE XXE SIÈCLE ATTATTT^TfTVT TITIT r"T* quotidi£in belgefi Directeur : Fernand NEURÀY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 2$' Téléphone i 64 Belge ' ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimesi Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par triia Autres pays. 3 fr. par mois . 9 fr. par trimestre U QUESTION D'IRLANDE JOHN REDMOND (Correspondance particulière du XX4 Siècle Londres, le 7 mars 1918. La guerre, qui porte au pavois des hoir mes inconnus hier, éteint ou obscurcit de renommées qui semblaient définitives. ir'ui venue il y a quatre ans, la mort de Jr.-h Redmond, chef du parti nationaliste 'rlar dais, eût créé une forte sensation. Reij mcnd est mort hier ; tous les journaux lu consacre rit des articles ; mais tous s'jccv pent au moins autant de la dernière lettr de lord Lansdowne ou du dernier diss?ur de Sir Eric Geddes. 'Cela confirme — car ce n'était pas prouver — qu'actuellement la guerre pass avant tout. Gela montre aussi que la situa tion occupée par Redmond en Grande-lire tagne avait lentement décru. C'était u modéré qui avait voulu Concilier tous le intérêts, et s'était laissé déborder par le extrémistes des deux partis. Redmond était Un parlementaire ave toutes les qualités et les faiblesses ;nie coin . porte ce mot ; avec la générosité, 1 flamme, la largeur d'idées qui sont i'apa nàge des orateurs sincères; avec cette lin puissance à étreindre les réalités, »|u brise souvent dès la première 'èlitàtlvé ti réalisation leure aspirations ,es plus ele vées. La faillite morale que fut, pour Red mond, l'état de trouble et d tli^&pas modiques dans lequel l'Irlande a vécu de puis Î914, fut, elle aussi, le type le la l'ai! lite parlementaire : Redmomd s'était eré au Parlement britannique une place .pi ne correspondait pas réellement à ce II qu'il tenait en Irlande. On ne s'en doulai pas, et liii moins que personne. 1 était 1 Chef incontesté de l'Irlande — à West mrnster. Mais à Westminster seulement Le jour où le public, les journaux, vteh la réalité irlandaise telle que les suldat envoyés pour réprimer la rébellion la vi rent à Dublin en avril 1916, et lion tel.' qu'i'elle apparaissait à l'observateur de gaieries.de la Chambre des Communes, e jour-là, un voile se déchira. On dut aban donner l'espoir de voir à la têt© de l'Ii lande un homme : des factions, rien d plus. Pourtant tous ceux qui ont 'onnu Red mond, amis et adversaires, se ienohtre'i dans l'unanimité de l'éloge. Il incarnait li loyauté et la bonne volonté. Son talent plus académique qu'original, niais -facile sérieux, était incontesté. Son -nalbiitr fto l'indécision. Elle le perdit au moment pré cis où, apfèfc trente et un ans d efforts, 1 résultat tant attendu aurait dû consacre sa situation et faire de lui un des maître dé l'heure. Trente et un ans de lutte, dèpuis 1881 qui marque Bon entrée à la Chambr comme député dé Ne\v-îtoss, jusqu'à 1912 année pendant laquelle l'habileté et 1; poigne de M. Asquith réussissent & fair passer définitivement le Home Rule Bill C'est à Ce moment que l'heure d'or setnbiai sonner pour le chef du parti nationaîist irlandais : c'est de ciè moment que daten ses déconvenues. m * * Les événements sont encore présents i toutes les mémoires ; 1912 voyant aj:pa traître, comme parti constitué, puissant, le orangistes, dirigés par Sir Edward Cai sorul l'antagonisme irréductible jntre li nmj(Drirtié Irlandaise, catholique, sépara liste et pauvre, et la minorité carsonienm ihiugruenotte, unioniste, formée par le grands êt ricthes centres industriels comm Belfast, demandant à maintenir son 411c geance à l'Angleterre ; la résistance ' d l'Orange à l'introduction du homes rul Bill ; les émeutes dé Dublin, on sèpiembr 1912, l'agitation entretenue par le trop, U Jébre Larkin ; l'agitâtiun durant jusqu 1914... puis, la guerre. Encore une fois, l'on se reprit à espérer l'immense catastrophe- allait produire u immense bienfait. Redmond et Carson s tendirent la main, signèrent le pacte d'ii ni-on saftrée, et il faut dire à leur eloge ou jamais ni l'un ni l'autren'y dérogea. Tou deux s'unirent dans la campagne de re crutnœmt. Le fils de Garsom sert *tiï U: sous-marin ; le file de Redmond sert e Flandre ; et 1e frère aîné du chef irlar dais, Le major Wnliam Redmond, îornb glorieusement, l'an dernier, à Messines. Hélas I l'espoir tut de courte durée J tétait trop tard pour calmer les passion déchaînées. A l'agitation des orangistr avait répondu l'agitation des « volontaire irlandais ». Volontaires pour tout, fe.ii pour la guerre, en dépit de leur n> taî, ains que devait le prouver la suite des évéïie mente. Des haines séculaires se ion maient. Le vieux mouvement des Peniau revivait sous le nom de « Sinn Fein r.. Rèc mond fut débordé par Ses propres tf.upft ne sut pas établir assez vite la barri èi entre la propagande qu'il avait X -ajoui conduite au Parlement (propagande n? tionalist» demandant pour 1 Irlande un certaine autonomie, mais loyale à l'Angle t-rre et. à l'Empire) et la propagan-l© p a le tait ne tendant à rien de moin6 qu'à: si parer complètement l'Angleterre de 11: lande, à proclamer la république irlai dalse. Cette propagande-ci gagna rapidi ment du terrain : elle était simple, elle s ; dressait aux appétits de la foule, elle éta alimentée par l'or allemand? Ce qui suit est de l'histoire d'hier ; Ja ri volte sanglante de Pâques 1916, 'a réproi sion, l'état de siège proclamé ; 1 incen tude régnant une fois de plus en Irlande puis la décision de Lloyd George de léun une Convention où tous les intérêts irlai dais seraient représentés, et qui établira elle-même, pour le faire approuver par Parlement, un projet réglant le sort c l'Irlande. Redmond approuva complètement cet idée — comme toutes celles qui pouvais contribuer à amener l'apaisement... Elle i Les outrages les activistes contra le drainai Merciei Comment !e peuple belge venge son Prima On a lu dans le « XX0 Siècle » de mard .) la belle lettre du cardinal Mercier contr< les meneee activistes. Ce n'est pas la pre inière fois que le Primat de Belgique dé t nonce le crime des traîtres. Aussi, ceux-c: l" ne lui ont-ils pas épargné les injures de . puis deux ans qu'ils se heurtent à sa vigi ^ lance. ; On se fera idée de leur vilénie par la traduction d'une affiche placardée à Gaiic j aU mois de novembre dernier avec l'aide de ! autorité allemande pour ameuter les e Flamands contre l'archevêque de Malines s Voici cet incroyable factuin : LE CARDINAL-ARCHEVEQUE MERCIER fi i L'ŒUVRE AVEC LE FRANC.MAÇON BRIANE 6 Catholiques flamands, Touit ce qui a pouvoir et argent conspire contre lies droite des Flamands. ) Notre sainte Religion même est employée è s tifomp'er nos populations pieuses et chrétien s nés en cette lutte pour l'autonomie de notre race. c Le Cardinal Meao;er est antiflamingaiid e-almse, à rencontre des prescriptions <1X1 I>ape " de son autorité pour faire de la politique pa » triotiqUe à rebours et tâcher de nous rendre - à la France. Cet homme Sera la chose du malheur de H i relJgton et de l'Eglise. t I ui qui tient des réunions avec Briand 6' le grand-mal l.ré de la Loge, Lui qui! punit de* curés flmininris ô. oauise de leurs idées flemin gantes et qjtM les pousse à bout par ses pour - suites. Lui qui chasse et exile nos bons sétnl . nartetes et qui poursuit touis ceux qui se di , 9ent Flama nds. - , !}.®buse de votre bonne foi pour empêchei s la libw-ation de notre Flandre. U crée de Mu , voaiu.x pécliès mortels pour tous ceux qu 1 osent s'opposer à ses plans de traître envers 3 notre peuple. t II « associe aux riches ainsi qu'à certalnf 3 meneUfs socialistes et libéraux pour rémlrt . no'tue beau pays à la patrie dies Bonnot et de; apach-es, des persécuteurs de l'Eglise et des : irancs-maçons. J- Debout catholiques flamands ! Nous devo-n! » faire entendre la voix de la ville de Ganc - CBthoLiqiuie. Par milliers vous vous rendrez è 5 ]a gf-ande réunion le samedi 24 novembre ' à, 19 heures, dans la grandie salle des > Fêtes du Conservatoire Royal. z. 0. z. ' Ces èxcitations répandues * ensuite dans - tout le pays flamand n'oint fait nu'^«gmen-ter la popularité du grand Cardinài. ~ Eii veut-on une preuve ? Voici la tràduc-tiôn d'un papillon répandu à Anvers poUi répondre aux pamphlets activistes à la ' veille de la fameuse manifestation du 3 fé £ vrier : '« À bas tes Judast :■ les sans honneur qui sans pitié, pouf ufit :• poignée d'argent, vendent ait Prussien s notre chère Belgique. <t A bas les traîtrês, , qui livrent nôtre pays au casque à pointe, 2 a Vive la Flandre dans là SêlqMut libre i ' « VIVE NOTRË CrftAN-D ROI A LUE lii i 1 « VIVE NOTRE GO UVERfllËM lîN'l ' BELGÈ! » ; « VIVE S. E. LE CARDINAL MER-) ClËR ! » t \ oilà comment le peuple flamand venge 1s Primo.t de Belgique des outrages des Boches et dé leurs complices. 1 HHCT—aiaKawBwnawoEHHnBi—wn^— 3 Usez le i o Mars ! LA NATION BELGE Grand journal quotidien ë d'union nationale • LE DÉFAITISME EH ITALIE i Vella compilée de Lazzari ® Rome, 10 mars. e Le parquet vient dé perquisitionner ehêi s Arturo Velia, secrétaire adjoint du part i- socialiste arrêté récemment à Syracuw à où il était mobilisé, a Les documents dérouverts auraient pet i- mis d'étaMir la corrélation des agissetmsnti a, diétfaitîstes de VeMa avec l'action die Laz zari, B-aoci et Zeribtoi. 1 i.. ...r , —-*»«««« s s — On mande de Fert-Wayne (Etats-Unis S qu'un cyclone s'est abattu sur" le comité di ( Van Wrn et a presque entièrement balav* j Holgate et, Hamer. , — La « Gazette Officielle » Italienne puiblii r" un décret établissant l'état de siège dans plu L" sieurs communes d» la proviaoe de Foggia >, e paraît pas porter en elle plus de germe: •s d« succès que tee précédentes. I^a Con L watlon traîn# depuis sept mois une «sis e tence précaire, ignorée. On »e sait eî quel î- que oh'cee sortira de ses délibérations, ni r si jamais un programme était adopté, eom i. ment on pourra songer à le réaliser. L'or ». dre n'est pas rétabli. Dans certains ccmté i- du Sud-Ouest, l'anarahie absolue règne. D 5. temps en tempe, l'autorité intervient ,-i- arec le moine de violence possible, ca lt une étincelle peut allumer le feu qui em braderait à nouveau l'Irlande. Peut-être 1 5- gouvernement sait-Il ce que l'avenir pre s- chain nous réserve, et a-t-il son idee i- mais, dans ce cas, il la garde pour lu ; avec uin soin jaloux. ■r Redmond disparaît à une heure péril i- leuse qui raquerait le concours de toute it les bonnes volontés pareilles à la sienne le II laisse le souvenir d'un homme de valeu le pour qui les réalisations n'ont pas touj oui-été à la hauteur des idées ; qui fut un che ;e de parti, mais ne parvint pas complète it m«nt à être un chef, ,a S'JTT. L'activité de combat sur notre front ■ ww Les raids dans le secteur de Nieuport Réponse belge à des sollicitations de trahison i— On reçoit du front de l'Yser des détails i intéressants sur 1a brillante façon dont nos soldais, par trois raids heureux dans les positions allemandes, viennent de sigu-ilei leur installation au secteur de Nieupirt. Ces opérations hardies furent la réponse bien belge donnée à des sollicitations de trahison venues de l'ennemi. Dans la n ur-nee du 8 mars en effet, les Allemands dressèrent tout-à-coup au-dessus de leurs tfan-'~.iées des pancartes qui, dans un charabia JUtiyiste, conviaient nos soldats flamands a déposer les armes et à se rendre. Il va i dire que les braves auxquels s'adressait invite se contentèrent de hausser les épaulés, en attendant l'heure d'infliger au : jorlie le châtiment de son outrecuidance. cette heure vint la nuit même. Au signal tonne, nos hommes sortirent des tranchées i exécutèrent simultanément trois raids sur les tranchées allemandes situées à Ouest du fort de NleuvV Enden, près du -•anal do PJankendael. Ces tfanchè.5S ♦aient fortement tenues : c'est cè ejui per-nit aux nôtres, après un bref combat, de rentier dans leurs lignes avec viiwt-dtux prisoiinief#. Ils comptèrent dahs la tran-L'hee puis de trente cadavres allemands, et eux-mêmes n'eurent que quelques blesfls. Nouveaux détaiis sur l'affaire du Rêigersvliet Neuf Belges tiennent en respect ; 300 Allemande armés de douze mitrailleuses M. Ilenri Bidou consacre sa chronique ; dans le Journal des Débats de ce jeu»-, aux derniers combats des Flandres et par-, ticulièrement à l'affaire du Reig-ersviiet Vciçi les détailB intéressants qu'il publie ù ; ce sujet : i Le .6, mars, c'est, sur les lignes belges que l€s Allemaiids ont lancé uns assez grosse ettoque pr^ de Per vy s e à rpgp^yl i e t, Proîi- tempis «teé, m oliO®ww Sans rbfcscurité cïn màtln les petite postes belges : l'affaire était exectitée par des troupes qui revenaient de là région de Cambrai, c L'attaque, raconte le cor. reépiOnclant dù * Times », n'était pas un raid mais urne tentative sérieuse pour saisir et 1 tenir les positions belges ; et elle a été pré. cédée d'Un bombardement exceptionneilemen sévère par obus à gaz, shrapnells et perçu, tants. » La partie méridionale de l'attaque fu: arrêtée net par un feu de mousquetérie et de tnitrailleuses ; mars dans la partie nord, let détachements allemanels, appartenant à trois régiments, réussirent à enlever une série de sept postes belges, disposés en demi-aefcle autour d'une tête de pont. La lutte s'engages dLO'i's pour cette tête tle pont. Pendant une heure,"le major Breuez la défendit avec neu; hommes et une mitrailleuse contre 300 Allé mands et 12 mitrailleuses. Enfin, une pa-trouille .belge ejui rentrait entendu le bruit de la mouequeterae et vint soutenir l'héroWii; petite ti-oiuipg. Cependant les oï-dres a.vaieh été donnés pour une contre-attaque, qui fu exécutée sous l'abri d'un barrage d arxllteifif par des chasseurs démontés. Ces braves Sol-dats, devaient pour atteindre l'ennemi s'avan Cer sous un feu sévère oa.r une longue pas. serelle en caillebotis. Ils exeeutèrent cett-: manceuivre avec une grande bravoure et i 5 h. 112 du soir la totalité des positions belge; était reprise. L'ennemi laissait aux mains dé; Belges 116 prisonniers, et dans un seul sec teiitr de fils dé fer on comptait 40 corps. Or jpetlt donc penser qu'il a fait des peftes asspj lourdes. Une mission chinoise visite noire front Cgiàis, 10 mars. Une mission militaire chihoi3ê vient de visiter le front belge. Elle se composait dr commandant Ho-Sih, de l'état-major général de l'armée, appartenant à la missior ir ilitaire chinoise en Europe et du corn maradant li infanterie Tsiong-Whang, de l'état-major de la République chinoise. Ncb hôtes s© sont fftit expliquer le fonc tionnemertt de l'état-ma.jor général belge et de ses diverses sections. Ils ont visite deux champs d'aviation et les sefvieiés de photographie par avions. t:s ont parcouru les tranchées «l'U-n sec tour, puis se sont intéressés aux services derrière le front, notamment les chemins de fer et les gares. Ils se sont déclarés en chantés de ce qu'ils ont vu, partie librement ele la belle tenue die nos troupes ECHOS Commissions dt recrutement Par arrêté royal du 4 mars, sont nommés : le colonel Lambelin, membre militaire , effectif de la commission de recrutement en remplacement du général Thiemanrn ; le major Lechat, membre militaire effec-tif de la commission de reca^utement, on remplacement du oocnimanida-nt Are#i4t ; lé major Artan de Saint-Martin, mêmbre militaire effectif du tribune il des sursis à Londres, >etn remplacement du coanman-"d&nt CM-net ; le général Meiser, membre effèctif du tri-; bunal dœ sursis de Londres, en remplacement du général Falize ; le maçor Wastemr, m-enubre militaire effectif du tribunal des suivis de Londres eh remplacement du commandant Spil- ilaJGiTt J le major Wâsteùf, membre militairê ef. tif de la commission permanente dé Pa-ris, en remplacement du major Petitièa.n M 6 a? DBUr,'0nt', mwri'bree militai, fe effectif de la commission dé recruf-smeni . m ^f^placement- du capitaine le major Noterman membre effectif de la ce)mmimon de Rouieai, en remplacement du major Letmftire de SflTO-le-comte, WWvi Uti gala belge aux Ch&tt}ps*Ély&êés ! La matinée de gala qui aura îlèu le lf i mars au Grand Théâtre dés C'hafflpg.Ely-) fctfei. aui profit des foyors du Soldat îratet de 1 hôpita.1 du lycée Carnot et des petit! - tuberculeux belges «'annonce brillammeni » et ceux qui désirent assister feront b&r * Ie Se p^er .4e retenir leurs places ai bureau de location, 9, rue Laffltte. Cè sert certes une dès manifestations artisti/jiw et patriotiques belges les plus inté<esean I t«s <ru on aura orgtahisées depuis la guer I re. La pièce : «L,e Sève d'une nuit di ï Noël >» comporte un grand déploiement d< mise en scène ; c'ést une véritable féerie - *^2» laqiielJe lanJttéur M. -Tean-Fronçoi: . 8 es^ efforcé de décrire see com patriotes avec précision et pittoresque Cette fois il jouiera lui-même un des prin ehmus rôles de son œuvre. La partition d* m. Léon Jotiffen sera exécutée «ous sa di • rection, par les concerts Colonne-L&rnou * ^ P«« mi des motadret • attraits de câ gala. I ' 1 11 ■ •- ... i AU FRONT ITALIEN r (Officiel.) Rome, 10 mars. s Du Stelvio à la Brenia, lutte (FartUlerit . modérée et activité plus grande des explo . rateurs. Des groupes ennemis ont été dis j persés dans la région du Mont Cevedal e des skieurs ont été mis en fuite au Tonale Dans le val Posina. nos patrouilles on s été harceler avec hardiesse les postes avan - cês ennemis, les mettant en alarme. £ Par une fusillade prompte et nourrie, no f avant-postes ont obligé tes patrouilles ad verses à se retirer. De la Brenta d la mer, actions de feui intermittentes et d* veu d'intensité. Encore une victime... Un prêtre belge meurt en Hollande de: suites de9 mauavis traitements allemandsLe « Courrier de la Mèuse » annonce b mort de M. l'abbé Jacepies-tlubèrt Doit men, ancien curé de Bombaye-lez-Vi&ê, décédé inopinément à Maestrichi M. rhib'faié Jacques Doumen est né lè Si octobre 1&!8. Après avoir reçu les Ordre: à Liéige, il professa ftu Collège St-Ifedëlin à Visé, qu'il quitta pour la paroisse d< Lize-Serâing. Vicaire ensuite à Liége-St Servais, il naissa à la Cure d'Anthisnes puis à celle de Bombaye. Frappé de para lyisie générale, il dut prendre sa retraite ê' Se retira à Hermaflle-sous-Argenteaut A'Ui moment de l'invasion, étant presque impotent, il fut enfermé dans une établi et roué de coups par la soldatesque aile mande. Le souvenir de cette Scène lui étai resté, souvent son sommeil était troublé Il en est mort un matin, las siens enten dirent iwl appel dans sa chambre ; on se précipita., le prêtre criait hors de lui « Les Aulemanidis vont encore me frapper i Puis plus rien, le curé Doumen était mort ; Il est donc, lui aussi. Une victime des îrnau vilS traitements des troupes dihVàsio® ils ont assombri les dernières années di ' iViê> l™vpé son . e6,Prit- et. sans nu doute, abrégé une vie vouée au service dt prochain et éprouvée par de cruelles infk mités,. I*mm —— vnwv- .. - L'ACCORD HISPANO-AMÉRICAlf Washington, io mars. L'accord intètPvenu entre les Etats-Unlt et 1 Espagne permet la libre export a tioi aux alliés des pintes minéraux et de le Ifeme manufacturée. Le conseil du Com merce de guerre estime que cette claus. r»latiVê a ces exportations oonstituie un. ffirande valeur pour les alliés. L'Espagm autorisera, en outre, l'exportation de diver autres produits ; les Etats-Unis, en échâh ge, assureront à l'Espagne les approviston nements nécessaires en coton, pétrole e Autres marchandises. ' ,1.,,,— „ LES TROUBLES DE CHBISIUIIIJ Oq trouve deux Allemands parmi le* émeutiers Cfirtetiania, 10 ro&rsv Suivant le « Tîdens Tègn », .les trouble qui se sont produits récemment dans li capitale norvégienne ont été organisé* pa lee syndioalistes sans travail, qui veulaien » ooeuper le châted» royal et le palais di . Parlement. Parmi les personnes qui on . é*é arrêtés» se trouvent deux Allemand t et trois Suédois. • ——-vVWVVW——— -- t . LIRE EN DERNIERE HEURE t Un raid britannique sur Stuttgart. -? Nombreux avions allemands abattu au front. ; Arrestation du grand-duo Michel.. La Vie Militaire BRAVO, LES GARSt La jeunesse it&lge Ses écoles contre les aktivïstgs Un élève de l'Athénée d'Ixelles : et deux élèves des Frères de Bruxelles condamnés pour avoir manqué de respect aux amiis des Boches! Nos jeunes gens des écoles du pays . opprimé se montrent dignes de leurs grands frères de l'Ysdir. Pius d'une fois déjà, nous avons eu l'occasion de signaler des certificats de patriotisme qui leur : tiaient coméres peur L'a cou ère de l'autorité allemande. En voici un nouveau qui ' n'est pas indigne deis précédents. : Le jour même où Ici. presse allemande était chargée d'anno; ncer la proclama-| tion de « l'indépendance de la Flandre », ' la « Kommandantur * de Bruxelles fai-: sait parvenir au Collège échevinal de la ; capitale une invitatHUi à afficher pendant une semaine dadiâ tontes les écoles Supérieures de l'aggiomération bruxiel-loise le jugement ci-après i Tribunal impérial all emand du gouvernement de Bruxelles et tau Brabant, 21 dé* fcembre 1917. ™ Les élèves de nationailité belge a) jean Cattier, de l'Albénée royal d'Ixelles, demeurant à Ixell-ç-a, rue des Mélè* tes., 2 ; h) Henri Braeckêlaére, de l'Institut Saint-Georges, demeurant à Molenbeek, rue des Ules, 60 ; : c) Antoine Melsen, dë l'Institut Saint-Leorges, demeurant à Mclenbeek, rue des ' Etangs-Noirs, 96 ; sont condamnéé chacun Ai 500 mark d'a-; mende conformément à l'ariicle 9, n° 2, de 1 arrêté impérial du 28 décembre 1899, mit ' la procédure extraordinaire contre le» ' étrangers. Au cas ou l'am-ende ne pourra être recouvrée, il y sera substitué Un jour die nri-, son par 10 mark. , (AWêtê du gouverneur général en Belgique-^,3° Ju,illet 1916. Bulletin de,s lois et arrêtés-potuit la Beiligii-que, page 2.462) , ' MOTIFS 1 Le 11 novembre 1916, me assemblée pu» blique eut lieu au théâtre <\t l'Alhambra, en faveur de la question flamande Dans le but de troubler cëtte ai.Wmblêe et de - Une connaître leur antipathie à l'égard des Flamands et des aspirations politiques ■ de ceux-ci, un certain nombre d'élèves de l Institut Saint-Gêorges s'unirent sous la 1 conduite d'un élève appelé R eper. ils déei-• Aèrent de se rendre entemlMe à l'assem- ■ bièe, de se répandre aux galeries, d'inter* ' rompre l'drâtur en des dôcaswnê propices. ■ en Sifflant, en cridillant, et. de i troubler Vas■ i semblée. Reper, Rràtekdo,e,\e et Melsen ■ agirent conformément â te projet; Us tif-' flâient et criaillaient en faisant entendre distinctement, les crtii de : hhu! hou! de > différents endroits de la galerie. Mais bien. > tôt Us furent appréhendés au corps et eloi- ■ gnés de la salle par det homines càmman-< dés â la « Gtoeningerwacht ». Cattier, ainsi qu'on ne peut le réfuter, avait agi de sa ■ propre impulsion sans être instiqué par » R>per. IL EXISTAIT A L'ÉGARD DES ■ PREVENUS UNE CIRCONSTANCE AG- > GRAVANTE : ILS ETAIENT EUX- ■ MEMES DES FLAMANDS. Reper a été 1 Condamné spécialement et ce, à trois mois de priion. i L'amende devra être payée dans let dix i joutt, â la caisse il du gouvernement, rue i Duc&le, 6, chambre 28. Le gouverneur, par représentation, L'enquêtteur, (S) Graf Von Sodbn, (S) Dr Palm, Géûeral-Major. Conseiller au Tribunal militants. « Légalité pour exactitude de la eqpte : (s) Df Palm, Coqs, au Tr. M. » | Le 26 janvier 1918, le Collège répondit : 1 Gomme suite h votre lettre du 20 jan-; vier 1918, nous avons pris connaissance de ; la sentence rendu® contre certafns jeunes ; gens, à raison de la part qu'il# .auraient ; prise à mie manifestation d'ordîe po>liti-' que. Vous nous demandes de faire en sorte t que cette décision soit portée â la connais, sance des élèves fréquentant les écoles du ffTMid Bruxeites par la voie d'afftehes an-posées dans leseUtes écoles. Noue croyons pouvoir vous faire oboer-I ver qu'il n'entre pas dans nos attributions 1 légales, de prêter un semblable conoonrs à l'exécution de jugements émanés de l'autorité militaire. Agréez, etc... Pour le Collège : Le secrétaire, Le Collège, \ (S) M. VAtmEft. (S) L STKBNfc r tw>» ■ i ii i t i EXn Macédoine t s COMMUNIQUE DE L'ARMÉE D'ORIENT Dans la vallée de la Struma, les troupes britanniques ont exécuté avec succès plusieurs coups de main dans les lignes bul-_ gares. , Dans la boucle de la Cerna, après une violente préparation d'artillerie, un détachement ennemi a tenté une attaque sur nos positions au Nord d'Orchovo. Il « été repoussé. La mainmise allemande sur nos banques et sur nos sociétés industrielles LES BANQUES M. Maurice Barrés écrivait il - a epuel-ques jours dans 1' « Echo de Paris » : Au mois de septembre 1910, un consortium de trois grandes sociétés mëtallua:gJ:quefi aile; mandes « Phœnbc » (de Hoerde, en W-estpha-lie), « Deutscih-Luxemburgisch » et i Hoescb », a décidé d'acquérir les mines normandes de-Saint-André, Bully e"t Mâltôt. Il ohercliê un intermédiaire à Paris et 1e trouve sans peina en la personne d'un agent d'affaires de na-Uonaiilé française récente. L'InterméÂaire achète La mine, puis constitué une société anonyme française, avec un cénseil d'administration entièrement français. Aussitôt après la constitution de la société, toutes les actions Séant vendues a<us trois sociétés allemandes.L.e>s voijlà maîtresses de l'affaire, mais in-quiètes tau* de même, et elles multiplient les précautions (lès plus suspectes) pour enlever au oonseiil d'amninistration îrà&çais tout moyen et même toute velléité de résiêtanee. Elias pâssent un contrat bie.n étrange a'vefti deux deis membres de ce conseil : chacun de Ces Français S'engage à donner, sa démission, à la première demande que M en feront les eoctétes allemandes. Une tactique analogue a été pratiquée avant la guerre, par les Allemands, à,' l'égard des banques belges, lin exemple entre dix : la scène se passe à Anvera ; trois Allemand® sont administrateurs d'une ; banque dont le conseil est en majorité, belge, ainsi que îe® actionnaires ; c'est cependant la minorité allemande, qui règn«-et qui gouverne, pourquoi 1 rien de plu» simple : deux administrateurs beiges otit été nommés, par la grâe» dé ces messieurs boches, administrateurs de banques allemandes et autrichiennes, et Chacune de ces places rapporte unie vingtâine de mille francs ; comme une gentillesse en vaut Uns autre, les administrateurs belges se sont engagés : î" à pemnettre à leurs collègues allemand de disposer de leurs titrés ôftix assemblées ; 2° à luer laisser, ftn fait le gouvernement de l'affaire. Rien de pareil ne s'est vu, à hotte connaissance, élans lé» banquet et sociétés belge® où des An-rlais est de» français étaient intéressés. N'importe : là Belgique, avant la guerre, a servi de tremplin a.u* « ennemis de l'Allemagne »... L« directeur allemand d'une société beige qui travaille ouvertement pour les ennemis de la Belgique Cette société est k Société deô Tramways de Bilbao. Son directeur est ttn allemand authentique, sélé, ênragé rruème. Nous tenons de bonne source qu'il s'ofe* oupe ostensiblement de ravitailler les êrfo? marins allemands. Une enquête à cé prô pos serait édifiante. Le fait qu'il reète trfeft-qtîiillement à son poste fait scandale êtl Espagne. Comment obtenir des Espagnol les iplus sympathiques à la cause bélg» qu'ils &e dévouent, qu'as s'eîtpOR'en.t pour nous, ejiuand its voient une société belge fermer les yeux eur les act« d'hostilité commis poUr ainsi dire tous les jours, «a? son directeur, contre l'Êntefite et eont-ra la Belgique 1 Car les sous-mA-ritis ravitaillés en Espagne par les soins des agent» aUemamds ne font pas de différence, gm nous sachions, efttre les bateaux beiges et les navires ele l'Entente. La révocation de cet individu exposerait à de graves ennuis les administrateurs dé la société restée en Belgique... nous a fait dire une personnalité financière, intéressée aux Tramways de BiîbAo, à IaquéLié nous avions fait demander d'intervenir. Mauvaise raison. Sommes-nom oui ou non, en guerre K Les parents dont les enfants pa§s©«t 1* frontière pour venir s'anrftler dans l'armée beige sont également exposés, de e# fait, à. de « graves ennuis », Ils n'hésitent pas cependant. Nous ne demandons pa« la mort, pas même la prison pour ïo directeur allemdn de la Société beige été;* Tramway de Bilbao. Nous demande^#, tout simiplement que 1a Société l'etwerfe « soush-marinér » ailleurs. On nétis dit qu» M. X..., um financier belge connu, a son mot à dire dans cette société. M. X... est à Paris. Nous ne le nommerons pas, mai# ii se reconnaîtra et ce n'est pas en vain, nous en sommes persuiadés, que nous aurons fait appel à son patriotisme, Le raid sur Paris C'est deux avions que nos ennemis ont perdns Râle, 10 mars. Les AH*»awds a.vouent avoir perdu deu* avions su eowr» d« leur raid sur Purts Le nombre exact des victimes du bem-bejpdameat s'éîWe, pour Paris, à 7 tués, dont trois fenxnies et 4 enfaaits, et à 26 blessés, dont W hommes, 7 femmee et S enfants. En banlieue : 4 tués, dont 3 hommes et 1 enfant ; 15 bleasé«, dont 7 hommes, 7 . femmes et 1 enfant. Un certain nombre de bombas sont tombée* sur l« département de Seîna-et-Ofee î 2 morts et 9 blessé#. L'avion de bombardement abattui par les batteries anti-aérienne», dans la forêt de Compiègne était un Gotha du type Frled1-richshafen, biplan, bi-moteur et à quatre places. Il n'a pas pris feus et ses occupants ont été écrasés dans la chute ; parmi ceux-ci se trouvait le commandait d» l'escadrille. Les bombes qu'il portait n'ont pas éclaté. Chacun des moteurs avait une jouissance de 250 HP et actionnait une !*♦«

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods