Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 29 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0z70v8bf0m/
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20® ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 168 Le numéro : 10 Centimes Jeudi 29 avril 1915 ■ Il I iiimumim— —Il—m mil I I RÉDACTION & ADMINISTRATION lit» tjb de !a Bourse — LB HAVRE Téléphone : Le Havre 11 11.05 f directeur : BISBiî foutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées £$utfrne de la Bourse, Le Havre. VQNDON OFFICE* ijjl, Pan ton Street (Broadmead House) LE XXe SIÉCLE «IÇUU1 £d 7 avili 171*; ^ ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 par mois. » 7 fp. 50 par trimestro Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimostra Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6d. par trimostra PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés ©t communications personnelles : Sur lo Continent: Les 3 lignes 0 fr. 50 La ligne supplémentaire..... 0 fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. - asxxiï&œBtx» ssssfcâxHb rYTiirinaP' ^*«1tszi&tàùi*' rrr Tti" i i iifThafia Quotidien belge paraissant au Havre L'Allemagne aspire à la paix ——»0<c——I an Ni La question de la paix soulève, en co mo- 1VA Rient, on Allemagne, une ardiant© polémi- qu que, dont la pressa est remplie. Le Vor- sii toarls a publié, le 20 avril, sous la signataire Je de Wolfrang Heine, l'un des diéputés soeîû.- tic ■listes los plus impérialistes de toute l'Al'le- m; Magne, un article significatif de l'état des joi esprits. Le passage suivant en. est extrait : dir « Les pensées s'orientent do plus en plus l'I vers la paix prochaine. Ce n'est pas par de faiblesse, car nous ne devons pas implorer ici la paix, mais l'obtenir en combattant. Co m. n'est pas non plus par indifférence à l'égard ,oo de la force et de la piui'seaince de la patrie, so mais, au continire, par co profond amour de (poiiiT elle, qui nous a mis au service de sa po défense. Nouai voyons la grandeur aile- co mandé dans co travail pacifique, vers lequel éc siorâs aspirons, et qui est noire but d'ans la guerre. » C'est pourquoi notre regard scitite dans toutes les directions où semble poindre la possibilité de la fin d'e cette horrible guerre. » Le peuple allemand, il est permis de le ré dire sans être aveuglé par l'amour de son iCi • pans, ne constitue auaun obstacle à la lin d'une guerre qu'il n'a pas voulue. Dans en toutes les.- couches de la population, et. — Tii j'en suis convaincu, dans«t'annce aussi bien ja que dans la vie civile, — aussitôt que la si- sa ii mAion militaire le permettrait, on dépose- cj_ rail les armes volontiers, à des conditions j}£ convenables, avec la conscience assurée (,e 'd'avoir rempli son devoir patriotique et ar d'avoir détendu avec succès le sol natal. » ^ Il impolie de tenir compte, pouir apprécier un l'exacte portée die ces paroles, d'une part, £0 du tait qu'elles sont publiées sous l'autorité ,, die la censure allemande ; d'autre part, pr qu'elles émanent d'une personnalité réputée au pour l'ardeur de son patriotisme et pour ses aï iteteiilissantes professions de foi impéria- j0,' Sis (es. joa —0— m. LES MILIEUX DIRIGEANTS PARLENT f®| MÊME D'UNE RÉCONCILIATION va AVEC L'ANGLETERRE l'A I.i- journal hollandais Nieuiu Courant re- av produit, dans son numéro du 18 avril (Ach- 1,11 lenblofl), une coiirespondance adressée de S01 Cologne au î'ytf, journal hollandais, catholi- 1U que et d neutral ». Le passage ci-dessous est <1? -' relcnir- • -iy# « Depuis quelque temps, la censure aile- iaiU manille semble se montrer plus- larglo pour les journaux désireux do parler do la pais. ,,,5. ,«Sou!e la presse provinciale se donne encore jCi libre cours pour les insultes habituelles à oe ré'j'ord do l'Angleterre. Dans les milieux conservateurs, on encourage plutôt une aitti- se, hrde rûconciliatriee envers l'Angleterre, car [lr tôt. ou tard il faudra bien faire lu paix avec ^ elle, paix qui servira à tenir la Russie en ^ bride. » . . , , . Si La constatation faite par le correspondant ^ allemand du « Tijd » est adéquate aux laits. ge Noire confrère aurait pu être plus calego- lu i-ique encore. Lo nombre des journaux et des publicistes allemands qui défendent ° l'idée d'une paix séparée avec l'Angleterre augmente tous- les jours. j0 Ainsi, il y a quelques jours, M. E. Zim-mormon, président do la société éditrice de w 4'olflcîeiix 'i Lokal Anzeiger » et de la «Wur-he» insistait vivement, dans le pre- « uiii'i- do ces journaux, sur la nécessite d une -entente de l'Allemagne -avec l'Angleterre. 11 rêve des zeppelins bombardant Londres J" el réduisant l'Angleterre à merci ! , v 1 La « Ivreuzzeitung » est .cent fois plus\ prussienne quo le «Lokal Anzeiger », qui n aie l'est qu'à moitié. Comme tous les journaux du parti conservateur, elle reste tu-rieusement hostile à l'Angleterre et aux Anglais. Mais elle a fort à faire. Même dans le si bloc des hobereaux et des agrariens, dont ir elle représenté à la perfection les appétits et g les passions, il y a des fissures. Un de ses d d iueipaux collaborateurs, le professeur |i 'sc-lilirm-nii vient do quitter la rédaction de u la 1 Kreuzzeitung » avec éclat, en faisant n 'clanuer les portes. Comme le M. Zimmer- é du u Lokal Anzeiger», lo professeur d Setilicman est partisan d'une paix séparée •avec la «perfide Albion». «Isole dans un journal hostile à cette idée, il s en va. La g nivsse danoise, qui nous informe de sa dû- t mission, nous informe qu il passe pour con- 8 naître les vues de la chancellerie et de , Guillaume II lui-même, pour le repr^ter c même. De sorte que cest le kaiser et son f acKuernemont qui inspireraient tous ces t porteurs d'olivier, tous ces prêcheurs poix avec « l'ennemi le plus perfide que t i' \ 1 ' 11 \ar,"iie ait» jamais eu à combattre ». t L'intr'i'ét de ces informations n'échappera , i, personne. Toute l'Allemagne ne parlait hier quo de réduire, que de terrasser 1 An- 1 il,'terre. L'Allemagne officielle se propose j aujourd'hui de la désarmer à force de ca- , res-ses. Quel aveu d'impuissance ! . DES JOURNAUX SOCIALISTES AUSSI... Vorwderts, moniteur officiel du parti so- i cialiiste allemand, publie intrépidement, dans soni numéro du 16 avril, les propos tel-nus à un correspondant de 1 agence T. U. en, tewitoiro hottamdai», par un « émanent diplomate neutre » qui, modestement cache • > vous le voi'lo de l'anonymat, conseille a 1 Al-•jemàgne de, s'entendre, contre la France et . lia Russie, avec l'Angleterre. D'après ce diplomate, l'Allemagne, nuli-' fairement parlant, est victorieuse. Mais la vicfcSre a partagé gentiment ses launens. L'Angleterre est victorieuse aussi-.. A certains points de vue, les A-nglaïs- ont déjà, comme les Allemands, atteint leur but : le gouvernement britannique se trouve actuellement dans une situation bizarre : il a, pour le moment, tout intérêt il ce que les Wlioses, sur lo continent-, restent en l'état, tsaui veut-être en ce qui concerne la côte ■ belge ' L'équilibre des forces continentales, l'eherché par l'Angleterre, s'est plMiiffi; fent sinr le front occidental que du côté oriental. Personne n'avance, personne ne recule, et ta mer tout entière appartient à l'Angleterre. On pourrait croire que l'Angleterre mettra tout eu œuvre pour abattre militainemeriit l'ennemi terrassé déjà dans son commerce. II n'en est rien. L'Angleterre ne veut pas de teiiiiMs ; elle n'a pas d'idéal ; elle est sun-plement pratique, et elle est fiore de l'être. Elle «tait que la victoine complète sur terre, iqui no pourrait être acquise qu'au prix , d'immenses sacrifices anglais d'argent et de sang, ne servirait, en fin die compte, qiTi la France-et a Ta Russie. Cela va à rencontre du sens pratique des Anglais. L'intérêt russe ou français lui soiïiienit également dê-, sagréables. Au danger allemand succéderait un danger français ou russe. Et la succes-, sion des événements a donnié ainsi une 1 constellation étonnante : l'Angleterre est devenue, — qu'on ne me lapide pas-, — le seiul ami de l'Allemagne. Comprenez-moi bien. Nom pas pair amour, mais par claiHvoyamce, 0- l'Angleterre est devenue, parmi les ennemis ii- que combat l'Allemagne, le seul qui ne dé-r- sire pas une chute oomplète de l'Allemagne. :-e Je 1» voudrais pas donner d'autres indica- I a- lions qui jxnirraient être mal co-mptïses, e- mais voilà la iioutc qjuà devra peut-être un » jour être suivie lorsqu'on songera à étein-: dire l'incendie formidable qui a éclaté sur is l'Europe. Peut-être les d'eux grands peuples ir de sang germanique arriveront-ils à une \ jr lente, .l'ai l'impression que l'Anglais 00m-Je inerçant,, depuis que son but est atteint, ne • "d oontiaiue les hostilités qu'avec la moitié de e, son cœur. Certainement, le peuple allemand ir devrait, pour cela,abandonner beaucoup de >a points do son idéal, mais de magnifiques 1 e- compensations dans d'autres domaines, lui el écherraient comme fruit do ses victoires... ' la — o— i3 C'EST UN AVEU D'IMPUISSANCE ; [a Ë,'„ ®.' ,û Souvernement et le peuple anglais ^ -résistent au chant de cette sirène, c'est que 1 !n leur cœun.att de pierre. L'Angleterre n'a I m qu'-un mot à dire : demain-, tout à l'heure, si ls elle veut abandonner la lutte, l'Allemagne, ' victorieuse, glràce ii elle, de la_France et de ; ■n la Russie, ne lui ménagera pas Tés compen- sations. Avez-vous remarqué, dans l'article 1 e- ci-dessus, lo petit bout do phrase relatif à la i ïs Belgique ? Sauf en ce qui concerne la côte ■e belge ! La voilà, la compensation. Par» la 1 et grâce de t'Ailtemagne, l'Angleterre aiura-it ta ' côte belge, et jamais le soleil m'aurait éclairé : 3r une amitié aussi touchante que l'amitié de p Londres et de Berlin. ' te Ces divagations, succêdaint, dianà la h presse allemande, à huit jours d'intervaMo, ' |e aux haineuses diatiiibos- contre la perfide ' -s Albion, font sourire. Toute l'ingénuité de la 1_ fourberie allemande s'y manifeste au grand < jour. Hier, l'Angleterre avait fait tout le mal. C'est l'Angleterre qui avait noué tous , los fils de l'intrigue, attisé le chauvinisme " français, esoité l'ambition die la Russie, en- 1 voûté cette malheureuse Belgique, liée à l'Amgleteitre .depuis 1906. D'un bout do l'em- < pire à l'autre, « Dieu punisse l'Angleterre » S avait remplacé le « Dieu vous bénisse ». Pas un Aliemand n'étomiiiait sans provoquer co souhait. Au'jourdiiui, autro Chanson, Pour -: qui preiment-ils donc le monde les politi-,1 ques a-Hem-anda. ro> fl'àœ^evnAiirmaitoie, * ' CMBfflSMTOii docilement qu'un fusilier < e" au commandement d'un caporal prussien • Hf Voilà plus do trois: mois que 1 Allemagne x- essaie de diviser la Tri.ple-Entenite. , "? lez-vau» les caresses prodiguées a la I ran-a co : « Noble peuple, illustre nation », ^P^T '? Me de repaeradre son rang si elle youtot ■l; secouer le joug de l'Angleterre et s enten- ; ir dro avec la Prusse pour dominer le mon-3° cto !... La Russie a été 1 objet de sollicita-® lions aussi plates et peut-être plus P®r®|®l,j Si nous sommes bien informés, un parti at aille niand se flattait, il n'y a pasiplus de six s. semaines die faire lléclur, grfcee à de 1res °r hauts appuis, la volonté du, tsar et do son . ^ SSoTces deux tentatives a forcé l'or-re gueilileuse Allemagne à sm pavU ton devant la nation quelle proclamait mer ?" » plus mortelle et sa seule enraeimo. Cette inutile humiliation est le signe oertram' dete défaite prochaine et 1 aveu dun désespoi e" sans- remède. Parmi tous' les symptômes fa-ne vorables qiui paraissent depuis quelques ee"s jourt voto pePut-être le plus Heureux et le plus éloquent. usV — fui u VRDEN ENTRE DANS LE MOUVEMENT ir- [n- Maximilien I-Iarden aussi multiplie les ri-le settes à l'adresse de l'Anglieterre.. Décidé-1 >nt menit, c'est uni mot d'ordre. Le et 27 avril public en résume le recent article >es du fongueux pam'ph'létaiire soir cette 'u? tion Comme le pWlo^oimte lu Vor-de u nrrls M. Handein a hosiite r/^ u iccon-int naître 'que l'Angleterre et l'^toia|ne sont er- également fortes, oe qui lun vaiiit, de lia part îur dit Times, cette vente ropliquie: ^ rée « Cette idée est omise seulement après un une lutte de plusieurs mois eçjfcre 1 A-l.cma-La gne et los soldats anglais ; avant la, gue re, dé- tous les Allemands croyaient, la ohooe leur on- ayant été souvent dite ipar leurs écrivains de militaires, que la race anglaise était en d&-■ter cadence ; mais ffls ont fini par docouivnr son ou'ite ne sont pas assez forts pour plier 1 An-ces eieteiiTè isous leur tcilon d. acier. »> de 0 xcmt l'article de M. I-Iandien est consactre lue à diômontirer que L'Angleterre et l'Allcinaig-ne >. dle-vrfai'ent s'entendre pour relier sur le era nionde. lait on voit l'accueil fait par le Times ii ces propositions. C'est exactement l'accueil de ose l'Angleterre -aux suggestions du gauveme-ca" ment impérial, le 2 août, quand 1 Allemagne proposait le honteux marche dont la Belgique eût été la victime. „ • 3... L'Allemagne est forcée de .reconnaître aujourd'hui que l'alliance de_ l'Angleterre a^ec so- ta France et la 'Russie lui rend la victoire ent, impossible, que sa défaite a été deoideo dès te- lo jour où l'Angletenre est entrée en lice. U. Comme l'Angleterre n'a pris tes armes que lent le jour où l'a violation de la Belgique a été iché un tait accompli, c'est le crante commis par 'Al- l'Allemagne contre la Belgique qui, en défi-3 et native, ia cajusé la défaite de l'AHlemagnse. nitiive, a causé la défaite de l'Allemagne, nili- p. N. s la » SOUS LA BOTTE ALLEMANDE M. X. DE BUE CONDAMNE A S ANS DE PRISON D'après des nouvelles venues do Belgique M. Xavier Do Bue, questeur do la Chambre et député de Bruxelles, dont nous avons annoncé l'arrestation, vient d'être , condamné à huit ans de prison. Co qu'on lui reprochait ? D'être venu au Havire chercher l'argent nécessaire au payement do l'indemnité parlementaire de ses -collègues et les appointements du personnel de la Chambre, et les leur avoir distribués!.. Les Allemands décidément lie craignent , aucun ridicule. I L'emploi des gaz asphyxiants é- par les troupes allemandes lit Un acte d'accusation écrasant de la Commission d'enquête belge , ^ r • . Ul La commission d'enquête sur la violation di des règles du droit de guerre, des lois et al des coutumes do la guerre, vient d'adirés- rn ser au ministre die la justice le XIV" rap- di port, dont voici le texte : D « Monsieur le miinistrej a' » La commission, d'enquête a l'honneur !|'( do vous adresser le ifepport suivant, au ïp sujet de l'emploi par 1 armée attemandc .-, ' de gaz asphyxiants, contrairement aux dis-posntions de la déclaration signée à La • Haye le 29 juillet 1899, aux termes de laquelle les puissances contractantes', parmi lesquelles se trouve l'Allemagne : « s'interdisent l'emploi ae ^p^jCtf^és qui ont pour but unique de répandire des gaz asphyxiants ou délétères ». » Le 22 avril 1915, les Allemands ont préparé l'attaque diu secteur Steenstraat-Lan-gemarck en employant des giaz asphyxiants. Des nuages de gaz ont été lancés et d se sont abattus sur les tranchées, occupées 13 par les troupes alliées. » I.es gaz formaient à vue un nuaige bas e de couleur verdàtrc foncée, s'éclaircissant ,, on passant au jaune clair vers le haut, niaago pouvant avoir une hauteur d'une q centaine de mètifcsi Ces gaz paraissent a être de plusieurs espèces : du chlore, des vapeurs de formol, des vapeurs n.itrcuses, t; do l'anhydride sulfureux et des gaz non j-cneore déterminés jusqu'Ici. » Pour cirasse* ces gaz, les Allemands 1T ont employé les moyens suivants : » (t)Feux allumés devant les tranchées, i Les gaz qui s'en dégagi^t sait poussés par ir le vont dans la direction des positions en- (i «ternies i „ » b) Bonbonnes lancées dans les tran- 1 ctlrées, soit à la main, soit avec des on-gins ; _ d' » c) Tunes <Egagéant des gaz ; » d) Obus contenant de® gaz aspliy- ,1 xi-ants. ou une minute et demie, les hommes sont pris de vomissements çt-je crachements b de s-ang, les yeux et les- muqueuses sont idrités, les hommes sont frappés dune sor- v te de stupeur qui dure pendant trois ou Q, quatre heures et parfois davantage. ^ » Les Allemands se préparaient de Ion-gue date à employer ce procédé barbare de combat, prohibé par les lois de la guerre. » Depuis plusieurs semaines!, 1 autorité , belge était prévenue de leurs préparatifs. Elle savait que des expériences avaient été } faites avec des obus asphyxiants sur des cMens au champ de tir de Iloutnaeien, près deTTââsélt ; elle savait aussi que des u ibanlxmn.es contenant, des. gaz délétères avaient été transportées au front des troupes et que des millier© de couvre-bouches, destinés à préserver les assaillants contre 1 l'effet des gaz, avaient été confectionnés. r » Le 30 mars, un prisonnier allemand . appartenant ara XV" corps d'ai/mée décla- r;l« ii existe, sur tout le front de la région » de Zillebeke, un approvisionnement. aie » bonbonnes do 1 m. 40 de haut, rangees » d'ans ffies abris blindés ; elles contiennent » du gaz asphyxiant. Elles n'ont pas en- | 11 n core été utilisées. . 1 » Les pionniers ont reçu des instrwc- \ )) ti'ons. , ' ' » On couiGhe les bonbonnes vers l enne- < ' d .mi : la pression ultérieure cTîasse les gaz « 1 » vers l'avant ; il faut un vont favorable. ; ' » L'opérateur a un appareil spécial siur ia . ' » tête ; tous les hommes ont une enve- , ' » loppe en étoffe sus les narines. » : » Le 15 avril, un prisonnier du XXVI [ corps d'armée confirmait ces renseigne- U1«riDes bonbonnes de gaz (0 m 80 de 3 » haut) se trouvent suri tout le front. du ' » XXVI" corps d'armée. Il y a une batte-» rie de vingt tabès par quarante mô- ^ )j* très, 1 3 m Les Aitananldls n'attendaient qu une " occasion favorable. Cette occasaon s est r présentée dès que le vent a soufflé du nord-" est. dans la direction des armées alliées »' La commission d'enquête ci'oit devoir ô siitanaler à la conscience publique ce nouvel e attentat longuement prémédité commis 3 nar les troupes allemandes après lant d'autres violations des- lois de la guerre. » s n ;6 PLUSIEURS SOLDATS CANADIENS ® EN SONT MORTS 1- Londres, 28 avail (officiel). — Les,médic- :C oîjgr militaires déclarent qu'au cours <«s e récents combats près d'Y,près, des soldats s canadiens sont morts non de blessures, 3* mais empoisonnés par les gaz asphyxiants ie employés par les Allemands-, 'é —0—-iri POURQUOI PAS ? M. A Gautier, signalant hier à l'Académie de médecine de Paris les tentatives ~ criminelle des Allemands à l'aide de bombes asphyxiantes, a dlit notamment : « Rien die plus facile, dit-il, que de mettre nos (rompes en état d'asphyxier leur» adversaires, elles aussi, si cela nous convient. Les composés asphyxiants ne manquent pasi L'arsenic, lo chlore, lo brome, l'acide azotique, en .particulier, donnent le moyen d'en produire plusieurs. » Il convient, en passant, de noter que l'exemple donné pair l'ennemi est fort dan-la gereux, ajoute lo Journal des Débats, car lls nous entnons dans une saison où les vents re dominants sont -de l'ouest et favorisent la chasse des vapeurs asphyxiantes de l'ouest, lu où nous sommes, vers l'est, où sont le plus ■•3- ejou'vent nos adversaiires, par raipport a es nos. .positions. Il n'est pas défendu de dire L3l que ceux-ci. s'en 'apercevront avant long-!.. lemips. Après tout, niud n'est tenu ù. iifi-sipec-nt ter une convention à l'égard de celui qui la foule aux pieds. » HOMMAGE LA VAILLANCE BELGE L'envoyé spécial du « Times n dans les Flandres rond un éclatant hommage à la bravoure de nos troupes qui, non contentes de maintenir toutes leurs positions contre l'attaque ennemie, contribuèrent par leur concours vigoureux à repousser, côte à côte avec les troupes françaises, les Allemands i qui avaient réussi à prendre Lizerne. »Les Belges aussi ont ou leur large part dans les combats de cette semaine. Ils tiennent l'Yser, la région inondée et les a dunes. Sur chacun de ces points, les canons t allemands ont fouillé leurs lignes, et à 1- maintes reprises l'ennemi a fait des efforts 1- déterminés pour traverser l'Yser près de Dixmude. Mais les Belges ont combattu avec un splendide courage et ils ont, non seulement maintenu par une résistance. 1 acharnée leurs positions, mais ils ont rendu ^ los plus grands services aux Alliés, grâce ; à leur vaillante coopération avec les Fran-i_ çais dans le combat désespéré de vendredi.» a ■ HORRIBLE MARTYRE DE DEUX PRÊTRES BELGES —0— Chaque jour nous arrive le récit détaillé de quelque atrocité nouvelle, commise en Belgique par les soldats du kaiser. Les prêtres ont été leurs victimes de choix. Voici, à cet égard, deux nouvelles précisions. A Buken, 1e curé, M. Dcclercq, fut, ainsi que de nombreux civils, fusillé sans l'ombre de prétexte. Une troupe aflemandle avait essuyé un petit revers à Tildonck. En passant par Buken, « elle voulut se venger », suivant la déclaration textuelle d'un officier. I.es Allemands prirent, dans sa demeure, le vieux prêtre. "Devant ses paroissiens, qui durent assister au supplice avec ordre de regarder1, ies bourreaux coupèrent le nez et les oreilles du vénérable vieillard. Ils le torturèrent pendant plus de vingt-cinq minutes. A ses côtés, son aiuxiliaire, un prêtre hollandais, subit lo même traitement. Tous deux furent ensuite fusillés. Lorsqu'on tes exhuma, los traces des mutilations qu'ils avaient subies étaient encore visibles. Un. fondé de pouvoin du gouver-"\ Poui-liiùié, près de Vilvoïkie, le curé fut également fusillé après tortures prcala- blOn l'obligea d'aboKd h se coucher à plat ventre et plusieurs de ses paroissiensdu-rent le battre ii coups de ils ne frappaient pas assez '01Ms ful™ eux-mêmes frappés et emprisonné De soldats allemands les rf™Plafc®i^^l'bieXL. coups du malheureux prêtre ne forma, nien f/il tviiuK Qu'une plaie. On lui versa alors l'eau suirta tête et dans la bouche, puis on le promena devant des trous a puiin et.des égouts. Chaque fois qu'on passait devant de rfeiterlâTernières prières et quel'heu- cle «70^ le cabaret Lettels à l'enseigne « In het Zon neke ». LESFAITSDUJOUR Les bruits les plus divers c fuient en Ila~ ^ lie sur les négociations qui ont lieu entre l Rome et Vienne au su-iet de la cession a £ l'Italie des provinces ^fntJf e%obabZ î ,1 éanriations réussissent, il est prouauie j mi un cabinet Giolitli sera constitué. On sait F que M Giolitli, partisan de z vose un arrangement avec l Autriche-IIon- < qrie. Si les négociations échouent, ce sera la ^ 'J"ene'atlendant, le gouvernement italien 'q continue ses préparatifs mil'tairfis et la con- r cent rat ion de son armée prés de la lonU oe autrichienne. De plus on annonce que 80.000 , Italiens sont concentres àBnndisiet W,0W à Baré, prêts à être embarques paur une destination qui n'est pas rnvlure D'après une dépêche d Athènes, ta , de l'Italie avec l'Autriche est considérée à Vienne Comme imminente. Celle noiwelle est confirmée par un télégramme de Rome Ministres italiens, MM. Salandra président du Conseil, et Sonnino des Allâmes étrangères, refusent de s expliqua Le Lokal-Anzeiger dit que les milieux parlementaires allemands estiment que la session de mai du Reichslag ne durera pas plus de qwtre iours. On suppose encore qu une nouvelle session aura lieu dans les premiers jours de juillet, les députés étant hostiles à l'idée d un ■ ajournement jusqu'en automne. 1 la Gazette die l'Allemagne du Nord du s 25 avril public la note suivante qui donne à croire un'on songe beaucoup à la paix dans ; l'empiré "5 , « De divers côtés, à la ville comme a la, campagne., on répand des bruits touchant la préparation de négociations de paix. Il a clé récemment question, de paix sémrée avec l'Angleterre, moyennant certaines satisfactions à des demandes anglaises. Aucun hom- - me capable de iiu/ement ne peut, sonner à 3 sacrifier une situation militaire favorable a - la conclusion d'une pai% prémalurée.D'après les déclarations d'ordre général faites par le *1 chancelier dans ses discours sur le but de là ~ querre nous devon-s assurer notre sécurité, de manière à ce que personne n'ose désor-.. mais troubler notre fêle. Nous en restons à ce programme, estimant que tout le reste est t folie ou malveillance. » . laa/wvym! e On écrit de Rax/use que plusieurs milliers de prisonniers autrichiens ont été incorporés r dans l'armée serbe. s Ces prisonniers, d origine tchèque, croate a et slovène, avaient demandé spontanément t> ;!e pouvoir servir dans les rangs serbes. Le s qmivernement a accepté à leur demande et, i- depuis plusieurs mois, ces hommes son t in-0 struits d'après les méthodes serbes. J,'état-major a maintenu dans leurs grades '- les officiers et sous-officiers. il On évalue à 25,000 le nombre de ces non-veaux soldais. LA BATAILLE 11 m NORD § DYPRES ur >te —»o«—-• PK SE S'-JULIEN OMiEE irt Us 'i STEENSTBAETE REPRIS S PAS LES BELGES on La Situation »Oj—— pi n< Mercredi, midi. Faute d'informations complètes, force nous est aujourd'hui do conjecturer Lo communiqué français de mardi, 23 heures qi <3 nous dit que l'offensive française et anglai- 111 n se se poursuit au nord d'Ypres et que du t matériel et des prisonniers ont été captu-lés. Cela doit nous suffire pour conclure — s que nous tenons tout au moins la ligne p . llet Sas-Pilkem-Siaint-Julien-Zonnebeke, et voici nos raisons : Zonnebeke, sur la route d'Ypres à Rou- ^ ,. 1ers, à, 6 kilomètres et demi à l'est de la ® ^ première do ces villes, -est fortement oc- S a cupée par l'armée britannique et n'a pas cessé de l'être. Nous savons, en effet, que x les attaques allemandes, débouchant de t Passchenda.ele, sont venues mourir au pied des tranchées qui couvrent les approches :s de Zonnebeke. Cette garde vaillante a tout it sauvé. Lorsque la première ligne française _ établie de Steenstraete (au bord do l'Yper- — 1- lée) à Langemarck (à mi-chemin entre s Steenstraete et Zonnebeke) dût fléchir sous l'effort de surprise et le violent coup do 1- boutoir de l'olfensive ennemie, les troupes 0 britanniques retranchées entre Lange-> rnarçk ol Znnni-hfkn_ fm-oril ,. é trop de périls et de pertes, grâce à l'excel- s-1- lent pivot de manœuvre que constituait la position do Zonnebeke. Aujourd'hui, c'est '(/e it sur la mémo position de Zonnebeke que pivo- ,a 1- te toute notre offensive qui nous restitue v[ ,e peu à peu les quelques kilomètres de ter-3' rain perdu. Retraite et offensive s'èxécu- ^ ;s tent donc dans d'identiques conditions ma- xi e nœuvrières et montrent bien le caractère qq 1_ de cette singulière guerre de positions 'G poursuivie depuis tantôt sept mois. ,, n ' U est acquis aujourd'hui — connue on ' 3® nous l'avait annoncé hier — que le hameau , x\ de Saint-Julien, est actuellement tenu par t " les troupes brilanniques. Co lieu n'a, d'ail- . x~ leurs, d'importance militaire que parce-qu'it constitue un point de départ pour l'at-" taque de Kesselaere bàli à cheval sur le :1" carrefour des chaussées d'Ypres à Poelcap-pelle et de Zonnebeke à Lang,emarck. Cette — oliaussée-ci atteinte, — et elle l'est peut-\ être à l'heure présente, — l'ancien front de î combat sera rétabli dans un de ses princi- ' paux secteurs. De Saint-Julien à Het Sas, sur les bords a] de l'Yperlée canalisée, la plaine flamande ai fl" so relève légèrement, et est couverte çà et di r? là de boqueteaux. On s'y bat avec fureur a et comme il est acquis que Het Sas est c.s entre nos mains, il est certain que le vil- Ii . lace de Pillcem, situé à mi-distance entro V' lU Het Sas et Saint-Julien, est dans la pleine zone du feu et que nous en tenons les avan- p 'n~ cées sinon toute La position. De pins, la d la nouvelle vient de nous parvenir quto d Steenstraete a été reconquis par les Belges, en (.u[ reprennent, ainsi pied fortement sur la e rive droite do l'Yperlée. d ire Dès lors, nos affaires sont rétablies et a J®9 l'échec allemand indiscutable. d L'aisance extrême avec laquelle nnis 11 ^e avons passé de la défensive et du repli à l'offensive et à l'assaut, prouve J'extrêm: irc souplesse manœuvrière des unités aUiees te et l'esprit de décision du commanderaJnt. Ue Des soldats, trempés pour une telle lutte ,ne et quo rien ne démoralise, sont capables do ^ tous les exploits. . r6~ Au demeurant, il paraît bien (que ce , ICS n'est pas au saillant d'Ypres que le grand ' mm état-major allemand songe à faire la « trouée ». L'affaire des Eparges, ou les ar- Français ont déjà pris la supériorité re-es- tient aujourd'hui, davantage lftttentau» lus Comme le dit fort justement le colonel He-pington, « les chances de succès d une tues- fensive allemande en Flandre sont si péri de tes que nous ne devons pas nous hâter de J 'un croire que lie plus grand danger est a 1 endroit où il se fait :1e plus grand bruit » Au du surplus il n'est guère dans les tradition; e à de pousser à fond l'offensive sur le premier vis point attaqué. C'est là généralement feinte d'escrime et passe d'arme^ destinées à rete-: te nir l'attention et à détourner les réserves ; t la de l'adversaire du point vraiment choisi été pour l'attaque en force. Paul Crokaei-t. )7 n- — r à très Le Communiqué belge r te —0— 3 la loi'. Voici la note que publie le grand quar- iÇ tier général belge : est Situation le 27, à 1G heures : L'artillerie ennemie a été peu active sur le Iront belge. . . 'ers Dans l'attaque d'hier, les Français, aides >rés par l'artillerie et des unités d'infanterie île l'armée belge, se sont emparés de Lizerne }ate et de plusieurs tranchées allemandes. lent tebutin se monte à six milailleuses et ■ Le cents prisonniers^ ; in. L'EVAOUATiON DE POPERiNGHE ules Un train apécial a amené mardi matin à ia rra.ro du Nord, à ParLs, trois cents réfu-giés belges enfants, vieillards et infirmes. Les pauvres gens ont été réconfortés par les soins du commissaire spécial de la gare du Nord avec l'aide du poste de la Croix-Rouge, puis ils ont été transportés, à l'aide de grandes voitures automobiles, dans différentes maisons d'hospitalisation. Une religieuse de l'orphelinat de Pope-ringhe a raconté à un journaliste parisien 1 ce qui suit : — « L'évacuation de notre maison hospi» I t aliène avait été décidée, nous dit-elle; le départ avait été fixé à jeudi prochain, car notre maison devait être transformée en hôpital militaire. Mais dimanche les Aile-' mands bombardèrent la ville et notre im-, meuble, au faîte duquel flottait cependant l'emblème de la Croix-Rouge, ne "fut pas épargné. » Trois de nos sœurs furent tuées; l'une d'elles a eu la tête emportée par un obus au moment où elle s'occupait de faire fuir les enfants. Plusieurs de nos pensionnaires ont été blessés. Ils ont été laissés par nous, à Montreuil-sur-Mer. » Enfin, nous avons pu nous sauver el nous voici en sûreté. Notre mère supérieure a conduit à Sèvres nos petits orphelins et ici nos vieillards ont été l'objet de mille . prévenances. » Ces orphelins et ces vieillards sont hospitalisés dans les locaux de l'ancien séminaire de Sairit-Sulpice, à Paris. —0— UN OBUS SUR L'HOPITAL D'YPRES ; Le « Telegraaf » apprend do Poperingha : que la ville d'Ypres subit un bombarle-> ment incessant. Un obus allemand est tombé sur l'hôpi-1 tal établi dans un couvent de femmes. DERNIERS HEURE Communiqué officiel français ,vu 1 vunu u iriiiïc, non v ///uyi tc-c-un* s'estt poursuivie particulièrement ù noire lauche. Nous avons pris six mitrailleuses, leux lance-bombes, beaucoup de matériel et ait plusieurs centaines de prisonniers, don( ilusieurs officiers. Les perles de l'ennemi sont, extrêmement ?levées. Sur un seul point du front., h proximité du canal, nous avons compté plus du' 100 cadavres allemands. Sur les HAUTS DE M EUS F (front des Epa.rges, Saint-Rémi], Tranchée de Colonne) •lous avons continué à gagner du terrain [un kilomètre environ) et infligé à l'ennemi le très fortes pertes et détruit une batterie? allemande. LE « L1ÎON-G.V.MBETTA » TORPILLÉ Communiqué du ministère français de la marine : « Des télégrammes sommaires nous ont appris que le cuirassé « Léon-Gambetta » aurait été torpillé, dans la nuit du 20 au 27( dans l'Adriatique, au large d'Otrante. » Les détails ne sont pas encore connus. » Cependant on a la certitude qu'une partie de l'équipage au moins aurait été saui vée. » Le «Léon-Gambetta» était un cuirassé predreadnought de type important sans doute, mais aujourd'hui dépassé par les drcadnoughts et superdreadnoiighls. Lo « Léon-Gambetta » aurait été achevé en 1905 ; ce croiseur avait un déplacement do 11,959 tonnes et filait à 22 nœuds ; ii avait à son bord i canons do 7.6 pouces, 16 de 6 1/2, 28 canons plus petits et mitrailleuses, et deux lance-torpilles. LES PROGRÈS RUSSES CONTINUENT Petrograd, 28 avril (Officiel). — Duel ia< terminent d'artillerie près d'Ossovetz. Dans les Carpatihes, après une préparation d'artillerie prolongée, l'ennemi est monté le 25 à l'assaut des hauteurs au Nord-Est d'Orospatak. Il est arrivé jusqu'aux barrages de fil de fer. Notre feu la dispersé dans la nuit du 20. L'ennemi a attaqué vivement l'Est d»n col d'Ujok. Un combat acharné continue dans la direction de Stry. Un bataillon autrichien s est rendu le ~(r,' Un avion russe a bombardé les aéroplau nés garés à l'aérodrome de Sevmiky. : Nous avons pris le 26 deu : avions a.te»i mands et un autrichien. Dans ile Caucase, dans la direction d Ollv, | les troupes du littoral poursuivent leur ac«; I Dans la vallée de l'Alaehkart, notre cavu-i lerie a dispersé et refoulé vers le Sud un" détachement de Kliurdes. BONNE BESOGNE D'UN AVION ALLIÉ , Amsterdam, 28 avril. — Un télégramme de Stuttgart annonce qu'un avion alho a survolé Obeirndoirf et a bombardé la fabn=f que d'armes. SUCCÈS MONTÉNÉGRIN Cettigné, 28 avril. — Au cours d'un combat d'avant-gardes, dans le voisinage de la) frontière, les Autrichiens ont eu de nom-treux tués et blessés LE TSAR A ODESSA Odessa, 28 avril. — Le tsar est arrivé ici /inna ln matinée.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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