Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 16 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4t6f18t95v/
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DIM AN CHE 16 AOUT 1914 AB0NNEMENT8 Pour touts la Belgique fr. 9.00 . 4.80 . £.35 On an. . . • • • 'Six Biois» • nonconfunden-de se produire a l'occasion de la mobilisa- j u■ n\ ) tion n'ont pas eu a agir une seule fois. »Au jour de la gkrieuse liberation de notre Que j aime la concision de cette petite ■ territoire, nous saurons donner au Sacrê note, et combien elle est eloquente!Oceur de Jésus, a la tres sainte Vierge et 1 Dans la gare Montparnasse, j'ai rencontre, f saint Joseph un témoignage public de notre mercredi, un groupe de 200 deserteurs fran- reconnaissance. Voue en prendrez tous, aveé cais qui rentraient de Beligique. Tous étaient, nous, dès aujourd'huf, 1'engagement. accourus ppur réparer leur fante avant même que l'amnistie eüt été votée par le Parlement. Je dois rendre cette justice au ministère Viviani qu'il tient noblement sa promesse d'agir toujours en gouvernement de la Defense nationale. 11 est pénétré de cette vérité que seulesméritent la victoire les armées oül ^^i desambulanciers, des hommes de cor palpite « cette kme supérieure faite de toutes vee' lesenfante des families mises en dé la foule calme et presque gaie, se croire dans . une ville en fête. Il ne manqüe aux grandes Pati'°ulUes de cayarene se déplacant avec voies de la capitale que ses autobus familiers ^e^fa jra qui sont partis pour la guerre. Mais l'inees- c Hymans, Poullet; MM. Woeste.ministre d'Etat; . rantaine. S'ils étaient plus nombreux, le ser -"*(**)« On aura certaïnement remarqué l'unanimité avec laquelle en Amérique, aussi bien que partout en Europe, les Allemands sont qualifies de « Barbares ». Le terme est exact; ü s'applique a merveille a eet ensemble de brutalité, de cruauté, de felonie dont la preuve vient de nous être donnée dans le déchainement de l'une des guerres les plus affreuses, comme les plus injustifiées, dont l'histoire aura a faire mention. Barbares! comme c'est bien cela. Ds ne savent rienj ils n'ont rien appris. En plein vingtième siècle, et au coeur dte l'Europe, ils ne sont encore qu'un camp militaire,la bande des Germains d'autrefois pour qui tout l'idéal et les moyens d'actions se résument dans la lutte par les armes.'; Bismark proclamait naguère que cc la force prime le droit j, et le kronprinz, en une occasion toute récente, affirmait que « l'avenir est au glaive». Double et grossière erreur! Non, la force ne prime pas le droit, mais il faut, au contraire, qu'elle soit mise a son service. Non, l'avenir n'est pas au glaive, mais a la pensee, a la science,^ l'art, au travail, a 1entr'aide. En dehors de cela aucune civilisation n'est possible. Les peuples, en fait, n'existent pas pour se combattre, mais pour s'avancer dans la voie du progrès. Ce n'est pas, et loin de la, que nous voulions dire du mal de l'épée. Bien au contraire, nous croyons qu'elle aura, jusqu'a la fin, sa place marquée dans Ie monde oü il y aura toujours des torts a redresser et des causes sacrées a défendre. L'état militaire comporte. des vertus magflufiques dont la preuve vient de nous être donnée, avec un sublime heroïsme, par les nötres. Que pour former des hommes eet état soit une ecole incomparable, qui le nierait? Mais il faut que l'épée soit loyale et qu'elle repose en des mains sages qui ne la tireraient qu'a bon escient. Dans les sociétés civilisées son intervention ne peut constituer une perpétuolle menace. Par ailleurs, de cette menace, découle nécessairement et implacablement la folie des armements illimites, cause de mine et de continuel malaise. C'est dans ce cauchemar que l'Allemagne nous fait vivre depuis des années ;et cette conception retrograde du röle politique, économique et social a jouer par une grande puissance la rend absolument incapaQe de devenir, comme elle l'envie orgueilleusement depuis longtemps, la maitresse et la conductrice de l'Eu rope. Héritières directes de la Grèce et de Rome les nations latines, et la France particulièrement, ont recu la mission de promouvoir dans le monde les idees généreuses, délicates et aobles ; la culture intellectuelle,tous les principes d'une civilisation supérieure- Cet heritage ne 'peut souffrir de diminution. Telle qu elle se présente a nous, la vie moderne, »n eet ensemble magnifique que lui font ses industries ,ses géniales découvertes, son in-, lassable poursuite d'un état toujours meilleur et plus equitable, cette vie ne saurait tolérer 1 irruption hasardeuse et prête a déborder a tout instant, de la soldatesque. L'heure n'est plus aux Barbares. Ainsi qu'on l'a tant répété, il s'est trouvé que pour les repousser nous avons été, nous Belges, les ouyriers de la première heure. On disait autrefois : les gestes de Dieu par les Francs. A cette heure il faudrait ajouter, nous en avons la ferme espérance : et par les nations coalisées pour vaincre un ennemi qui les a beaucoup trompées et beaucoup fait souffrir. _0ui. vraiment, notre confiance en un providentiel ayenir est invincible et, en attendant la paix reconquise, notre part est enviable. Quelqu'un dont l'ame est pourtant pacifique me disait tout a l'heure : Ah! s'il n'y avait les douleurs! C'est beau, la guerre. Qui, c'est beau, et grand, et généreux. Et celle^ci que nous n'avons ni désirée ni cherchée mais que nous acceptons d'un cceur vaillant aura fait mieux encore que de nous reveler au» monde, elle nous aura róvélés a nousm êmes. ->-•••—«- Av/'s aux Be/ges des provinces envahies Le ministre de l'intérieur prie tous les journaux de reproduire l'avis snivant. Il y precise la conduite qu'au nom de la pateie, il demande a tous les civils de tenir, pour 'le bien de tous, en vue de notre bon renom devant l'étranger, qui nous admire. Les Belges civils des provinces envahies sont priés : De ne pas combattre j De ne proférer ni injures ni menaces ; De se tenir a l'intérieur et de fermer les fenêtres, afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation ; oi nos soldats occupent, pour se défendre, une maison ou un hameau isolé, de l'évacuer, afin qu'on ne puisse dire que les civils ont tiré; L'acte de violence commis par un seul civil serait un veritable crime que la loi punitd arrestation et condamne,car il pourrait servir de prétexte a une repression sanglante,au pillage et au massacre de la population innocente, des femmes et des enfants. •—>—-f ^ < Les commandants de province »>ïJ_«•+«»_< Le temps qu'il bit... et celui qu'il fera Le vent est faible d'entre N.-E. et E. sur nos contrées, oü la temperature est comprise entre 13° et 15°.i < > Provisions : Vent N. a E., iaible ou modéré ; orageuxc APPEL tin merveilleux [ coup de filet S. E. le Cardinal Mercier, archevêque de Malines, vient d'adresser au clergé du diocese une lettre oontenant, outre des indications pra? tiques, ce passage d'intérêt general : Redoublons de piété et de zèle, mes chers confrères. L'hérqïsme soulève Ia nation. Associons- Le chef de l'espionnage allemand a Bruxelles a été arrêté On sait que la gendarmerie, secondée par un certain nombre de nos concitoyens, a grocédé a l'arrestation d'un grand nombre d'espions que l'Allemagne entretenait depuis quarante ans dans notre pays. Une des principales arrestations a été celle d'un nommé Wolfing, qui habitait avenue de 1'Armee. Au moment oü la gendarmerie a pris sa maison fPassaut, le gaillard était paisiblement occupé a rédiger un rapport au gouvernement allemand. L'homme avait dans sa poche un browning. Une perquisition opérée clans l'immeuble a fait decouvrir dans une < chemise » no précieux carnet oü étaient notés les noms de huit espions qui étaient en rapport avec ftii et q^ue l'on n'a eu que la peine d'aller cueillir a leur domicile. t Ad te, Domine, levavi animam meam. » Deus meus, in- ie confido, non erubes- Veub-on xm exemple de l'audace de ces espions? On nous assure que Ton a arrêté il y a deux ou trois jours un individu qui conduisait une automobile « Sunbeam » pavoisée aux couleurs anglaises et qud avadt IVu ses services agiréés reeemment a la legation d'Ang'lefcerre. Le pseudo-chauffeur, qui in'était autre que le chef de 1'espionnage allemand ^ Bruxelles, avait pendant trois jours pilote dans nos rues 1 attaché militaire anglais et il était allé avec lui a la gare du Nord reeevoir des membres de Féfcat major anglais! Cet individu parlait l'anglais a merveü-le et inspirait toute confiance.' Il a été dirigé sur Anvers. Je vous reste uni, chers confrères, dans lés sentiments de la plus étroite dilection. tD. J. card. MEECIER, Arch, de Malines. P v-S. Les families qui hébergent des mili- Pour 1'entfetieo des enfants de nos miliciens On a établi ég&lement que les fameuses affiches du cc Bouillon Kub » émanaient de l'espionnage allemand. Elles portaient dans un angle des indications signalétiques qui cfevaienrt être extrêmement utiles au;x troupes. aJlemandes dans l'éventualité oü elles teaient arrivées a Bruxelles sans coup férir. tresse par la mobilisation sont dispenses de la loi de l'abstinence. Nous dispensons de la loi du repos dominical les personnes occupées aux ouvrages de la defense de la position d'Anvers. lies princes Leopold et Charles visitent deux écoles MM. les cjirés des grandes villes sont priés de vouloir distribuer la Sainte Communion, dès 5 heures du matin, a l'intention des personnes pieuses et charitables qui ont a rem,plir un service tres matinal auprès de nos valeureux soldats blessés. t D. J. (1) ?s. XXIV. 1-3. '♦■» < Samedi matin,les princes Leopold et Charles ont visite deux des locaux scolaires dans lesquels est orgaoisée l'assistance aux enfants de nos soldats : une école communale située rue Haute et l'école des Frères de la rue des Alexiens. emanasa Neufchateau Les A Nous avons reen, samedi matin, une cor respondance de Neufeh&teau qui nous ap porte d'interessants renseignements. Par tout, dans les environs de la petite ville ar dennaise, il y a des Francais et des Alle- Au local de la rue Haute, 150 enfants étaient reunis, as'sis devant leurs assiettes p.Ieines de soupe fumante. Au moment oü les petits princes, accompagnés du g-énéral Jungrbluth et de M. Plas,;, entrent dans la salie, ils sont recus par des nattements de mains et de joyeuses acclamations. Il y avait la pour reeevoir les visiteurs princiers M. Max, bourg-mestre, et Mmes la duchesse d'Ursel, Henri Carton de Wiart et Paul Hymans. Les princes, tres g'entiment, font le tour des tables, adressent un mot affectueux aux enfants et, après une courte visite des locaux de l'établissement scolaire, regagnent leur auto rue des Alexiens Au dehors, la nouvelle j une grande rapidite et qui se font une guerre | s> estrapidement répandue, mands, jÓe sont de petits détachements, des.; fa0U1se -rend -r -ea - récolelibreSaint-Georges, de de et leur presence de toutes les ruelles de ce quartier populaire des femmes et des enfants sont accourus pour acclamer les enfants de notre Roi. *** Il était 11 h. 1/2 quand les deux petits princes sont arrivés rue des Alexiens. Ils se sont avances entre deux haies d'enfants qu'encadraient les gymnastes de l'c Es» pérance ». Tandis que les petits drapeaux s'agitaient, deux cents voix clamaient ia joie de cette visite. Il y avait Ik, parmi les notabilités, Mmes la duchesse d'Ursel, Henry Carton 'de Wiart, Paul Max, bourgmestre; le general Jungbluth; rechevin Jacqaemain; J. du Pare, Parmentier, F. Orban de Xivry, J. Gosée, etc. Un des enfants s'est avance vers les jeunes princes et a dit son emotion reconnaissante et celle de ses condisciples. Et tous s'écrient avec lui « Vivent nos princes bien aimés ! >. Après avoir signé le livre d'or de i'Institut,les visiteurs princiers parcourent la vaste salieet causent gentimemt avec plusieurs des enfants. Ils se sont retires au milieu de chaleureuses acclamations. >-->•.

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