Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 17 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h41jh3f336/
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LUNDI 17 AOUT 1914 SS It L'UNION PANS L.'ACTION VINGT1EME ANNEE — N° 22^ I tJSt MM» JMM». AQ0NNEMENT3 Pour touts la Belgique Un an. . . . . . . fr. 94M Six mois . . .-V . . • 4.B0 Trois mot» *^ » .... 8»M Gr.-Dnch* de Luxemb. 20.0c Union postal*.SAAB Fernand N EU RAY ANNONCES Annonces ordin., petite Hgne , BécUme» Necrologies . m. . • Les annoncaa sont recues au bureau du Journal Edition *** Edition *Jf Edition Jf 6 h. soir) I Oh. soir) [minuit) Telephones 3S4& et 3533 Redaction et Administration Instatiïare omnia in GZuristo 4, impasse de laFidélité, 4, Bruxelles 5 centime* te numéiw jtLJILiJIBUtfJl. Un violent combat auraftetflïeu* f prés de Dinant La situatiii Les renstignements publiés ct-dêsso* nous sont communiqués par le grand éta major de l'armée beige ou par le ministi] de la guerre, et sont par conséquent Ól FICIELS. DIMANCHE, 4 HEURES SOIR. La situation générale n'a pas changée depuis le dernier communiqué. Devant nous, on ne signale aucune masse importante de troupes allemaivlei. Notre armee n'est au contact direct x.vpc l'ennemi en aucun point de son front, j^ Dans l'ensemble, on a l'impressiond'ap arrêt momentane dans les operations, I ————=>-•♦•-$ -jM La resurrection I de la Polognl Le Tsar promet a la Pologne ii reconstituer son intégrité territoriale D'après une dépêche du « Times » Ie néral en dief des troupes russes a laneé communiqué annoncant aux soldats qu'l avaient a respecter' les populations polo^ naises de Russie, d'Allemagne ou d'Autriche. Les militaires qui ne suivront pas oett» instruction seront sévèrement pums. Les aviateurs allemands répandeat, pap'* raït-il, en Pologne des manifestos conseillant au peuple de se révoiter, leur promettant l'indépendance et Ia liberté. D'autre part, on confirm e que le Tsar a adressé aux populations polonaises de Russie, d'Allemagne et d'Autriche une proclamation annoncant son intention de restituer a la Pologne son intégrité territori»lt j avec une complete autonomie et des garanties concernant l'exercioe du culte et l'emploi de la langue polonaise. Le Tsar désignerait un lieutenant gouverneur. LE TEXTE DE LA PROCLAMATION DU CRAND-DUC NICOLAS Voici le texte de la proclamation qui le gé-, néralissime granddue Nicolas a adreÉ Polonajs :.... D'après des informations qui ne sont pas encore confirmees, un violent combat aurait eu tieu samedi a Dinant et dans les environs. Les Allemands auraient tenté de passer la Meuse en plusieurs endroits, notamment a Bouvignes. U en serait résulté un violent combat d'artillerie a Tissue duquel les ennemis auraient été écrasés par l'artillerie francaise. Ils auraient fait-une retraite précipitée vers Celles et Ciney, abandonnant sur le terrain plusieurs milliers des leurs. automobile, marchant sous le couvert de la ^, Seg^^^ étaieat partis, avec l'ordre Orpix-Rouge et guidees par un officier ajle- |eroute■ marquait^j. letroisième jour, mand genode dunuidustriel delend^ sonfc'l'étape de Bruxelles. Et les voila qui, jour •>-•♦•-«- Une alerte ••e» Uüe alerte? Des gardes civiques viennent sur un ordre de monter rue de la Loi dans des' autos qui les emportent rapidement dans la direction de l'Arcade. Il est midi et demi, Que «e passet-il? Quelqu'un prés de nous explique : On vient d'enjoindre aux gardes civiques d'aller renforcer les postes de l'avenue de Tervueren. L'ennemi serait-il apparu ? Un taxi passé. Nous le hélons et nous voila sur le sentier de la guerre. Au rond point de la rue de la Loi un bataillon de t bleus », pacifiques, est aligmé devant des fusils en faisceaux. Devant l'hémicycle de l'arcade, sur les pelouses riantes que domine le quadrige de Vincotte, d'autres gardes sont mollement couches sur le gazon. Au rond point de l'avenue de Tervueren, des gardes font les cent pas le long de la chaussée éventrée que bloquent dix t remorquées » des Tramways Bruxellois places en travers de la route. Plus loin, c'est le même calme, le même silence paisible trouble de temps a autre par l'appel rauque d'une trompe d'auto. Mais oü est l'ennemi ? — c IIIt n'est pas encore la, vrais * il » pourrait venir, nous dit un garde mélancolique portant le fusil en bandouillère. II parait qu'il y a eu un combat ce matin. . Alors vous comprenez, on nous envoie ici a tout hasard pour arrêter les fuyards, les uhlans affolés qui pourraient arriver jusqu'ici jeter le trouble parmi nos populations. S'ils arrivent ils seront bien recus. A mille metres sur l'avenue nous descendrons les premiers et les autres n'auront plus qu'a lever les mains. Et le patriots partit en sifflotant. Le lendemain, les Allemands sont revenus . tjerehe>\ge fait-une poche. Cest la qu'estchercher leurs morts.' Ohimay, et c'est un des chemins par oü l'ar- Sur un des soWats allemands tués on a méeallemande se flattait, en queïque» jours, trouvé un passeport beige. A leur retouT a d'envahir la France, pendant que,vers MontEghezée, les cavaliers prussiens ont commis médy, une autre colonne cujbuterait notre des atrocités. Ils onfc notamment aat sine opT8 avant k déolia-ration de la gueire de 1870, ia dernière délégotóofl polemaiBB venant ünpJonec le siecouirB^de 1*1 Fnanice. Quand Ja Fananee fut abattue, c'en fut fait de m Pologne : « Finis Poèonise!» Mails j'entendls aussi ceux du lendlernsuo, les histonens au regard profood, comme mon^ ami Aübert Sowel, disant avec enitêtemect : « Tom* eek fihéra psw k réBuprecbiion de Ia Poiogne ». Mais oü, par q#, comments Qui eöt p« peinser que ce seraift de k main du Tsar russe que ce miraele serait accompli 1 Et, poprtant, uin horntne y peneait en E*_ rope, et c'était précasément le tsar NïcoJas J je poite *le dke, mainDemaint. Quand il vin* a Paris en 1896, jeune encore, récerniaeot monté suar le tr&oe, aooaWé et comme effare des lourds devows qui peaaient, dèe lore, suf ses frêles épaules, il daigna se coufier a celui qui signe oet artiele ; ü ©ut avec hoi uc tong eotretien oü il lui ouwit son ooeur. Dans eet entlretiein memorable, doafc i« notai tous les détaiSa, & aborda, de *»-même, he sujet doullouireux et me dS* ! « Je eais quels sont mes devoirs envers nos ' frères slaves de Pologne». P&ndan* dixhuït ans, je me suis tu; je puis parfer aujeunsd hui... Depuis lore, j'ai suivi Jee sage* et lentes manifestatiens de la voSonté impénii'lle. A diverses repriseB, des rmesures atr d'oiïWtssement, trop souvent contrariéesi f'admtósitoation et par ceréakis pè^ü«« la Cour qi'i ne savaieoit pas,Teu3f, P'^f&ieni que re maitejs n'avait pas oubüé. Qlao Qj tsair Niicolas prit i'initiiatóve de ia 'F^nïoa de la Corfférence de La Haye, je ^uprj. qü'U cherchait, si possiblte, iie moWtt d« réalSser par k paix ce qu'il n'eftt p^ vouliu paye'ji de *a ran'von dfune fran^ guerre; et, tout récemmieriè, quand, se ta^ fcant en travers de k vwiloaté du Conisi^al ,js rEmpke, il prónwidguiait « propï*P *B>tu i par uin ukaee sans réplique, que k Impéiriaite « vouikit» que la Podogne vat f usage qfficilel de sa kngue\et i cours direct a 1'autorité suprème., biea que I'heurte des grandes ine| allait sonner. La liberation, k resurrection gne est done Je résuslltat d'un dess3 ment prémédité ; k mesure n'est mesure de circonstanee, ünprovisée prU Sur les bords de la Meuse Samedi matin un ayion allemand qui a survolé Namur a jeté huit bombes sur la ville ne causant que des dégats matériels. L'une de ces bombes est tombée gur le hall de la gare ET LA QA LE MONUMENT ROGIERPAVOISÊ La statue de Charles Rogier, érigée place de !a Liberté, a été oiïiée des coulears nationals par les amis de la Ligug Wallonne du Brabant. DES OFFICIERS ANCLAIS ENLEVENT LES INSIGNES ALLEMANDS DE LEUR REGIMENT. On lit dans 1' t Evening Post.» : Le ministre d'Angleterre a Berlin, sir Edward Goschen, avant son depart de cette ville, aurait recu de l'empereur d'Allemagne une lettre dans laquelle celui-ci disait que jamais plus il ne se déshonorerait (sk) en portant l'uniforme anglais. Les officiers et soldats du ler regiment des dragons légers de la reine Victoria ont enlevé les insignes ]£. R. I. de leurs uniformes. A PARIS, LE PREFET DE POLICE INTERDIT LA VENTE DE L'ABSINTHE Le préfet de police de Paris vient de rendre une ordonnance interdisant la vente de 1'absinthe. Tout débitant de boissons qui contreviendrait aux prescriptions de cette ordonnance s'exposeran -a !? fp"'-h "'*-'•'? de .son établissement. Les Allemands qui-ont oecupé Ciney sans coup férjr ont somméMe chef de gare de lui hvrer Ie montant de Pencaisse. Ce dernier s est immédiaternent execute, a ouvert son coffrefort et leur a remis la somme de quatre francs. .. *** Du cóté de Huy, les Allemands ont construit urn pont de bateaux a hauteur de Fïorie et ont passé des troupes qui ont pris la direction de Vitlers-le-Bouillet. Nos soldats ont fait sauter le pont de pierre et ont endommagé le pont du chemin de fer. A Flöne les Allemands ont naturellement mis le feu a. o ou 6 maisons. Hommages et secours anglais —»o« Le nianéro du « Times » poitant la date de vendredi eontient une pièce de vers dédiée au eei Albert. D'autre part, le même numero annonce que ie roi et la'seine d'Angleterre oaten-. voyé 7,580 ifraoas a la Croix Rouge beige. Lord Reveistoke, da sen cèté, lui a fait parvenir 60,008 francs. ON DEMANDS DIE LA LAINE L'adminfetration communale prie les perscmnes qui disposent de laine a tricoter, de bien vouloir l'adresser en n'importe quelle quantité : 6" Division A, rue du Lombard, 24, afin d'eai fake confectionner par les enfants des écoles, des chaussettes, des écharpes, etc, Ipour nos blessés et nos soldats. Avant la orande bataflle -o-ex»- Le iao de én jours de onerre -»>Jio>IApr^g ladéfaite d'Haelen, au nord- Une quarantaine de cydistes prirent 4>ar ouegfcdfiLif^ voiciladéfaited'Eghezée,le sud tandis que les cavaliers avec d autres ftunorddeNamur, et hier soir encore lescychstes les tournèrent Le igroupe cychste combatsdeGeet-Betz et de Diest. qui déentra e premier en contact avec 1 ennemi. , blantleterraiaaroueat^ Bruxelles et deLes A Iemands des hussards.étaient en train j^^^ Partout, les Allemands reculent, ilsde se laver et de manger Nos hommes com- reculent^ pe^^ leurs^^ en^jg. mencèrent le feu et abattirent une quaran, ^^ auxma^ desBelges tant de prisontame dennemis Plusieurs tomberentle torse ;oiers,flnougfautdo^nerraospit^litéa nu, la figure et le cou pleins de savonnée, premieratémoins de la défaite germani d autres la, tartme k la main. Les autres pri* ,0^^! ouiqu6ue^„peur dans forgueürent immédiaternent la fuite. Au oours de la ■ ^ugeAUema'^j*~ poursmte, une dizame de cavaliers allemsBtas p° furent encore tués. Leur fuite ftt telle-1 # ment précipitée que le second groupe beige jne dut pas iotervenir.Jem'imagine, au bruit de ces exploits, Au oours de ^engagement, Ie oolcmel von »ï'impatiente et juste ardeur de nos trouHanstein et le lieutenant Schultze-Moderow peS)anous. Carl'émulation n'est pas lafurent tues. _jalousie. Enfin, nous y sommes. D'rmpor- Reine Wilhelmine de Hollande, Les ennemis avaient essayé de placer un poste de T. S. F., mais ils n'ont pas réussi dans leur entreprise. Leurs deux mitrailleu-ses, ainsi qu'un four de campagne automobile, ont été pris. Gembloux. Gembloux est a 60 kilometres environ de la frontière francaise. Ainsi voila les deux armées en étroite liaison, prêtes a rejeter les Allemands hors de la Belgique. Arrêtons-nous a cette pensee Sur cette direction de Charleroi, la fron- Cesescadrons de cavalerie apartiennent au tantes forces francaises, disent les dépêches 15ehussard du Hanovre, regiment dit de la»d'hier soir, se portent dans la direction de une jeune fille de seize aas. *** Un officier beige ayant vu un de ses caroarades fait prisonnier amené par deux Sedan. Hier, j'ai montré les consequences du combat de l'Othain. Les victoires belges,la jonetion des armées par Gembloux completen t ces pr#miers résultats. Et je comwhlans, reussit a s approcher de lui et a le -mence a croire, décidément, que la grandedehvrer apres avoir abattu a coups de re.* bataille n'aura pas lieu sur Ia terfe franvolver ses deux gardiens.caise. ■ ♦ l»—~— Je commence a la croire sur toute la li gne. Notre position sur les Vosges est tres j»,1^, I m il ni^iwuMa» nouveaux ^uliQ Fftit1' vernement a tres bien fait de communi|quer|, en témoignage de sa parfaite sincé-r\+*r»**r»s*+*m**.mirm 'i ' D

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