Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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17 February 1917
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s.n. 1917, 17 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xw47p8vq48/
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eS' ANNEE — Série nouvelle — Na S22 Le ivurnéro l O Centimes (5 Centimes au Front) SAMEDI 17 FEVRIER 1917, |YbL>AL 1ÎUIN ce Aumuiioiimiiui 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 PARI S Téléphone : Gutersberg 139-65 BUREAUX AU HAVRE: 28'", rue de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE » LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET Leicester Square, S. W. Directeur : FERNÂND NEURAY LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France...3. 2fr.S0 par mois » 7 fr.50 par tpimesyvii1 '• Anglsterre. 2sh. 6 d. par mois » . 7sh:6d. partrlmestrà Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr.— par trimesirs PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration fin Joarnu ou à l'Office de i_onares Les petites annonces sont éyalertent reçues à la Société Européenno d« Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LA GUERRE VUE DE LONDRES — x — IlISP'tll BIST 'correspondance particuliere du XXe Siècle Londres, 8 février 1917. Il est intéressant de constater quel état esprit a éveillé en Angleterre la crise ?rinano-américaine. Tout le monde se assionne à suivre le conflit, né et futur : mis on ne le considère que comme une éripétie. Nous avons parcouru, depuis quelque mips, du chemin. S'il y a eu jadis des lusions tenaces sur la guerre, ses buts, i durée, c'est bien ici qu'elles ont trouvé ' nid le plus confortable. On s'est attendu voir l'Allemagne céder dès l'entrée en ^ène de l'Italie. On a cru jusqu'au der-ier moment que la Bulgarie marcherait vec nous. On a dit la Turquie anéantie, Allemagne à bout, l'Autriche hostile à la guerre. Quant à la déconvenue rou-laine, elle saigne encore dans tous les leurs. Mais la leçon a porté. La note domi- j ante, dans les journaux, dans les conver- 1 itions, est celle-ci : « L'Amérique est 1 vec nous. Tant mieux. C'est un grand oids moral dans la balance, devant le ; îonde. Ce peut nous être une grosse ! ide matérielle, aussi. Mais elle ne nous iiffira pas pour battre les Boches. Et ous pouvons baltre les Boches sans elle. » »n observe l'attitude de l'Amérique avec empathie, avec intérêt, — mais avec aime. Question d'amour-propre ? Crainte de etomber dans les erreurs passées ? En artie. Mais il .y aussi, il y a surtout, ette pensée : «~Ne nous endormons pas nr des idées jadis caressées ou sur des spoirs chimériques. Travaillons. Travail-)ns tout de suite, autant que nous pou-ons. La victoire est dans nos mains. » Et il v a enfin ceci, c'est que FAngle-irre, qui a cru pendant des" mois, des nnées, que cette guerre n'était pas sa uerre, qu'elle y entrait moins pour son alut que pour sa gloire, sait maintenant ue cette guerre est sienne, prof on dé-ient,^ essentiellement. Elle le sait, elle en, st fière^ — elle y tient. Sont-ce les der-iers crimes de l'Allemagne qui l'ont plus rofondément blessée dans sa conscience e grande nation civilisée ? Sont-ce la ra-eté du fret, la vie chère, qui lui font entir un peu plus directement que jadis 'étreinte du grand cataclysme continen-al ? Toutes ces • raisons^ probablement, 'additionnent. L'Angleterre, maintenant, e défend. Elle se défendra chaque jour dus âpreraent, plus fièrement, — jus-[u'au bout. * * a Même note dans le discours de M. Ne-ille Chamberlain jetant les bases du ervice^ national ; même note dans les ppréciations de la presse. Il faut a^ir tout de suite. U faut réunir outes les energies. Le salut de la nation st à ce prix. Plus de déclarations théoriques : des aits% On demande trente mille femmes, mmédiatement, pour charger des obus rout homme valide, de 16 a 60 ans, voit es services requis. Il doit se déclarer au mreau de « recrutement » le plus proche. 1_ touchera un salaire minimum, — ces }.5 shillings par semaine qui ont été si ongiempjs, avant la guerre, l'une des re-endieations ouvrières. — Une campagne le recrutement spéciale est organisée. Et le mot d'ordre revient en avertisse-nent : tout de suite ! La presse le reprend, l'intensifie : tout de suite ! N'ou->lions pas que Hindenburg aussi a décrété e service national, et que la nouvelle organisation fonctionne_depuis le 1er décembre. Nous aurons donc perdu au noins dix semaines. Ne perdons pas un our de plus : tout de suite. * * * C'est linp rÂcrJnti'rvr» Fellini., II}- Jexible. Nous ne pouvons guère nous en rendre compte. Qui dit volonté chez nous, lit passion, enthousiasme, tension nerveuse. Ici, pas. J'ai causé, longuement, aujourd'hui, avec :!n. . jeune major d'artillerie, venu en Belgique en octobre 1914 avec le coros expéditionnaire sud-africain, blessé près rte Lille, verse en octobre 1915 dans une rtes jeunes « armées de Kitchener » blesse a nouveau à Thiepval pendant l'of-lensive de la Somme. Il parle des Allemands, de leur front d'Ouest. « On les aura », dit-il. Et il explique ses paroles. Il les justifie, paisiblement. 11 dessine alors, à larges traits, la grande guerre d après, la guerre économique que nous préparons, pour ne pas donner 1 avance à l'adversaire. Il me demande : « Vous la croyez nécessaire ? » Un monde nous sépare. Pourtant, il a été au flront, comme moi, plus longtemps que moi. Il a vu l'Allemand de près- Il a vu la Belgique et la France dévastées. Mais il est sans haine. Je le lui fais remarquer, Je le lui reproche. « Il n'y a rien à y faire, me répond-il. Ivous ne haïssons pas. Au front, certains régiments haïssent. Ils ont eu un officier odieusement traité, massacré de façon ignominieuse. Us ont juré de le venger, et ils tiennent parole. Mais ce sont des cas particuliers. De la haine, on en trouve dans >s journaux et chez quelques vieilles bavardes (sic.) — Alors, après la paix, pas de guerre économique ? , — Pourquoi ? Bien entendu, l'Entente est victorieuse. La France obtient l'Alsace et la Lorraine, le Rhin est protégé, l'Italie « le Trentin. Numériquement, géographi-quement, l'Entente est plus forte, à armements égaux, que les puissances centrales. Ça ne suffit-il pas ? — -Même si ça suffisait, si ces répara-lions étaient les seules à obtenir, si l'expiation et le châtiment n'étaient que de vaines paroles, — quel serait l'avantage d'une paix basée sur cette seule entente des armes ? N'en voyez-vous pas les innombrables inconvénients ? Ce sera, de nouveau et vingt fois pire qu'avant, la pourse aux armements, les milliards ab- a———mmmara—^——a sorbés par ce que nos solennels internationalistes appelaient jadis le minotaure militaire. Ne vaut-il pas mieux dépenser ce même argent à refaire nos commerces et nos industries, à les développer, et à rendre inoflensif leur plus mortel ennemi ? » Mes paroles le firent réfléchir, sans le convaincre, et nous discutâmes encore longuement.Si j'ai tenu à rapporter cette conversation et à la rapprocher des faits indiqués plus haut, c'est qu'elle éclaire d'un jour assez lumineux l'esprit dans lequel l'Angleterre mène la guerre actuelle. Il ne faut rien généraliser, et je ne pense pas que cé~jeune officier puisse synthétiser l'armée anglaise ou son état-major. Je pense que les consciences les plus paisiblement britanniques frémissent aux seuls noms de Miss Cavcll et du capitaine Fryatt. Mais quand on voit avec quelle fermeté, quelle simplicité, quelle absence de forfanterie ceux-là mêmes qui se bercent encore de quelques illusions au sujet de l'Allemagne sont décidés à mener contre elle la guerre des armes à une fin victorieuse; quand on voit comme cette volonté est arrêtée, et comme elle est flegmatiquement résolue à ne pas connaître d'obstacle, ^ on comprend les explosions de haine de l'Allemagne. , Elle a pu railler le lion impérial, qui figure sur les images. Mais c'est le bouledogue britannique, aujourd'hui qui l'a saisie- Elle sent ses dents s'enfoncer en pleine chair, et elle sait qu'il ne la lâchera plUS" GUTT. Les raids contre ZEEBRUGGE LeUrç résultats Amsterdam, 1G février. — Le correspondant-frontière du Telegraaf écrit que, lors des trois récents raids des alliés, la jonction des voies ferrées die Bruges a été détruite et un édifice endommagé à Saiint-Michel. Une seconde attaque contre le pori endommagea sérieusement trois torpil-lettrs allemands et un vaisseau anglais fut capturé, probablement le Col-çhester.Une troisième attaque eut lieu contre un dépôt de sous-marins entre Lisse-weghe et Zeebrugge. Branesruers morts au champ d'hauteur Ce n'est pas seulement dans les rangs de nos combattants que la mort fauche. Plusieurs de nos brancardiers ont aussi payé, ces derniers temps, de leur vie leur dévouement au pays. Le 20 décembre 1916, à Het Sas, esl tombé, tué par une bombe, le P. Joseph Dupont, rédemptoriste, ancien étudiant er philosophie au Petit Séminaire de Matines, brancardier au 2e chasseurs à pied. Le 3 février 1917, le P. Oscar Erkens de la Compagnie de Jésus, a été mortellement blessé aux tranchées de l'Yser e est décédé, le même jour, à La Panne. Ii était né à Anvers le 5 septembre 1895 et était brancardier au 1er chasseurs i pied. Il a été inhumé au cimetière militaire d'Adinkerque- En Afrique Orientale Allemande, est décédé, au début de cette année, l'abbé Ar mand Col son, de Dampremy, élève en théo logie au Grand Séminaire de Tournai, sergent brancardier volontaire. Il jsiii lettre ia gênent Mil Le général Nivelle a terminé ses étude_: au lycée Corneille de Rouen où il a fai ses mathématiques spéciales avant d'en trer à l'Ecole polytechnique. Un jeun élève de ce lycée, d'ans une lettre qu'il lu avait adressée, rappelait ce souvenir ; son « ancien ». Le général Nivelle lui a ré "pondu par la lettre suivante : Le général commandî'nt la 2e -année Mon cher et jeune camarade, Merci à vous et à. tous les « taurins » d [lycée Comeiiie de votre aimable penséi Faites des X, cela mène à tout, même flanquer la pile aux Boches. La guerre es une équation du N degré, à >P inconnue Comme dans le théorème de Sturm (ah I a •fonotions V, m'en ont-elles i'ait user de bâtons de craie !), il y a N solutions, mai eOiles ne sont .pas toutes 'bonnes. La rect tude cl'esiprit que donnent les sciences pe: met d'éliminer le plus d'inconnues .poss b'ie, de laisser la moindre part au hasard les qualités môraùes font ûe reste et con mandent à la fortune, au lieu d.Ten être : jouet. Faites des mathématiques, disait Ne ,po!éon à ses officiers Et, après ça, si le remplaçant actueil d père Vincent ne me pique pas 20 pour propagande que je lui fais, c'est à désespi rer de tout, et comme je ne pourrais ix m'eru prendre ù. lui, puisqu'il est le profe seur, et que je suis uè taupm, ce seront Boches qui paieront. Salut-, jeunes "camarades, <t. vive ,1a Frai ce ! Tout .pour elle ; vous lui devez tou votre jeunesse, votre âge mûr. votre vie! lesse ; ellle aura besoin de vous, tenez-voi prêts toujours. Sursum ! et cordiaQemei bonne chance. Général r. Nivelle. LE PRINCE LONYAY EN BELGIQUE? to) i Ee n'est pis la première fois p'il en est question depuis le début de le guerre On a pu lire hier dans une dépêche de j Berne reproduite à notre « Dernière Heure » | que le Kaiser aurait essayé d'envoyer à J 1 Bruxelles le prince Lonyay pour succéder à' j von Bissing ou lui venir en aide dans la | tâche impossible de rallier les Belges à l'Ai- j lemagne. I ■ Cette information n'a rien d'invraisemblable et ce n'est pas Ja première fois qu'on attri- j ■ bue au Kaiser l'intention de recourir à la princesse Stéphanie pour venir à bout de l'opposition patriotique des Belges. Nous savons, pour notre part, que déjà, en novembre 1914, lorsque la retraite du maréchal von der Goltz fut décidée, on songea à Berlin à lui donner pour successeur, au gouvernement général de Bruxelles, le comte Lonyay. Des membres de la société bruxelloise furent discrètement pressentis à ce sujet. Ce fut une réprobation générale. L'enquête fut si édifiante qu'elle fut tôt arrêtée. Est-ce cette expérience qui rend le prince Lonyay défiant à l'égard des offres impériales ? Est-ce un sentiment louable de délicatesse ? C'est possible, bien qu'il soit prudent d'attendre avant de lui accorder le bénéfice de cette dernière supposition. Nous savons, en effet, de source tout à fait sûre également, qu'un agent du prince Lonyay, homme de loi ou homme d'affaires, se présenta au Ministère de la Justice, à Bruxelles, aux débuts de l'occupation allemande pour tenter — vainement d'ailleurs — de mettre la main sur la dossier du procès intenté à l'Etat belge à propos de la succession de Léopold II et on avouera que ce n'est pas précisément une preuve de délicatesse raffinée. Quoi qu'il en soit, même s'il eut obtenu le concours du couple princier, le plan des Ma-chiavels d'Outre-Rhin était condamné à échouer. Personne — fût-il le roi Albert, le cardinal Mercier, le bourgmestre Max qu le général Léman — ne pouvait obtenir du peuple belge qu'il sacrifie quelque chose des sentiments de haine que lui ont mis au cœur les crimes de l'Allemagne. D'ailleurs, la popularité sur laquelle les conseillers du kaiser ont fait fond n'est plus, non plus, ce qu'elle était avant la guerre. Les Belges qui, depuis deux ans, ont beaucoup réfléchi et beaucoup appris, ne jugent plus de la même façon qu'il y a dix-ans les différends entre Léopold II et ses filles. Ce que beaucoup croyaient de simples démê- ! . lés familiaux leur apparaît aujourd'hui comme i la lutte tragique d'un Souverain dévoué à son pays contre des appétits profitables à l'étran-, ger. Dans cette lutte, ce n'était ni l'intérêt personnel, ni la rancune, qui inspiraient le vieux roi, mais uniquement la grandeur de la Belgique, et les Belges qui s'y sont mépris le reconnaissent aujourd'hui : aussi ne veulent-ils plus être dupes du sentimentalisme qui les a rendus si naïfs et si injustes. « ■ ■ ■ - ■ ■ ■ ■ ■. . Sir Doogla? }{aig sera-t-il boi) prophète ? : i ~ « VOUS POURREZ ME CiN£MATOORAPHIER BIENTOT, D1T-IL, QUAND J'ENTRERAI A BRUXELLES i> Le maréchal sir Douglas Haig a été interviewé par un collaborateur du journal « L'Information ». J Voici la lin de cette interview, dont tous : les Belges espéreront ardemment voir la prophétie promptement se réaliser : — Oserai-je vous interroger, Monsieur le Maréchal, sur vos prévisions de victoire ? — La victoire est certaine, inéluctable... • cmais c'est une afDaire de patience. — Cependant, raff&ïblissienuetfit économique des empires centraux... — Nous devons faire, nous autres soldats, comme si cela n'existait pas. Nous n'avoi s , poiait à spéculer sur une disette de munitions allemandes. Rien d'ailleurs ine nous y autorise. Mais nous accumulions de notre côté des réserves inépuisables. Un officier (français qu m'accompagne .re-} merci e le maréchal des «facilités qu'il lui a; données de faire prendre «de précieux films de propagande. Il voudrait bien avoir, un jour plrocWai.n, l'occasion de cinémtaogra-,plûer Sir Douglas en personne. ' — Soit, répondit celui-ci en prenant congé k de nous ; vous ^l'aurez qu'à poster vos opérateurs sur mon passage quand nous entrerons 3 à Bruxelles. i Et. comme «mon compagnon parait désap-i pointé, le généralissime ajoute posément : — Soyez tranquille. Ce sera bientôt. Les Allemands et autres germanophiles qui liront cet article crieront isans doute au bluff. Mais ils n'auront pas vu, comme moi, les yeux clairs, inexorables du maréchal sir Dniislas Hais. lipenieiBiiiifâ omtie u cierge nie Nouvelles arrestations de,prêtres à Bruxelles et à Malines Les Allemands continuent à persécuter e clergé belge. M. le chanoine Aloys Appelmans, processeur au grand séminaire de Malines, a ?té arrêté et conduit à la prison de iasselî. M. l'abbé Kips, directeur de l'Institut Sainte-Marie, à Schaerbeek, a été de nouveau incarcéré. M. l'abbé Cardijn, directeur des Œuvres sociales, à Bruxelles, a été écroué à la prison de Saint-Gilles. On lui fait expier, >ans doute, ainsi, la courageuse lettre de protestation qu'il a adressée au gouver-ieur général au nom des ouvriers chrétiens, contre les déportations. MM. les curés Bernaeris, de Saint-Charles, et van Bostraeten de Saint-Paul, x Anvers, ont été remis en liberté. Epie Gin; avlORS ailema^s aiaitus Les aviateurs français exécutent de nombreux bombardements Paris, 16 février. Oans la journée d'hier, notre aviation tfe chasse a livré de nombreux combats, au cours desquels b avions allemands ont été abattus, dont l'un par l'adjudant Ma-licn qui a de ce fait descendu son septième appareil ennemi. Dans la nuit du 15 au 16, nos escadrilles ont bombardé la gare de Voyenne, les voies ferrées da- la région de Saint-Quentin et de Ham, Ses bivouacs et la gare cie Spinccurt, les hauts fourneaux d'Uchin-gïn, de Rombach et de Maîzière-tes-Metz, la champ d'aviation et les casernes de Qieuze et un parc au nord de Vie. us nuées ses mm su faveur ie IliÉniataiK Les jonrnaux suisses parlent d'un congrès socialiste et d'une conférence catholique La Gazette de Lausanne publie dans son numéro du 16 février les deux de-pêches suivantes : Bâie, 14 février. — Les c Basler Naclirich-4en » apipr.ennent que, sur >une initiative \ e-nue du député a.u Reiohstag Kar Legien, ex-pTésidem- de l'Alliance syndicaliste internationale un icengrès syndicaliste international aurait lieu prochainement à Zurich. Les syndicats français, belges et italiens auraient promis leur participation, de même que les syndicats des para Scandinaves. Le congrès syndicaliste espagnol a décidé a 1 unanimité de se faire représenter. On ne connaît pas encore la décision des syndicats anglais. La presse berlinoise consacre plusieurs jartilcles à ce projet, qui est accueilli avec sympathie ,par les journaux libéraux tandis nue les organes conservateurs n en attendent rien de bon et espèrent que le gouvernement. refusera dnaccoïder des passe-porte aux délégués allemands. Zur.ich 14 lévrier. — 'La « Nouvelle Gazette de 'Zurich » signale une conférence m-terriaT.icmale de politiciens <qajthoUques a Zurich Les débats eurent lieu a a'Hûtel Victoria, le 13 février. . Parmi les nombreux visiteur.:, on croit avoir reconnu, comme représentants de l'Allemagne, les députés au Reichetag Drz-foer»er SpalHi et d'autres. Des deputations italiennes et autrichiennes étaient présentes, ouais les noms de leurs anembr.es \ne sont paa citiés. Il nous parait superflu d'insister sur l'intérêt de ces deux dépêches où apparaît le désir ardent des Boches de toutes opinions de reprendre leurs relations d'avant la guerre. . l-ait à remarquer, les Basler Aaciiricn-ten et la A'eue Zurcher Zeilung, sont des auxiliaires dévoués de la politiqu e allemande. Sans doute, le journal de Bâle serait-il bien embarrassé de dire quels syndicats belges ont promis leur concours a Karel Legien et la Neue Zurcher Zeilung de citer les catholiques italiens qui se sont rencontrés avec Erzberger et Spahn. Ces mensonges, genre Wolff, ne tromperont personne : ils ne suffiront surtout pas à ressusciter l'internationalisme si nécessaire au « Deiitschland ùber ailes l j» U ; h cardinal Mercier l ■ centre les barbares L- 1- " ' ! LETTRES, MANDEMENTS, PROTEST ATIONS DU PRIMAT DE BELGIQUE PENDANT L'OCCUP ATION ALLEMANDE U Le. volume " in-8" de 150 pages environ sera mis ©n vente dans nos bureaux à 1 franc l'exemplaire; 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires; à 65 francs le. 100 au delà de 1.000 exemp'l. ; CO francs le 100 pour les com-t mandes plus importantes. Pour l'Angleterre, s'adresser à l'Office de Londres, 21, Panton Street-, s Londres, S- W. Envois franco aux pr ix suivants : 1 exemplaire lsh- ; £ 3.0.0 ■' j© cent jusau'à 1.000 exempl. ; £ 2.15.0 le cent au delà- de 1.000 exemplaires; £. 2.10.0 le cem-t pour les «numaindes plus-importantes. L'ital s et les âépartaîîoBS i'iffisre Iiip line manifestation émouvants a su lieu dimanche à Roms es rhonnour de la Belgique Correspondance particulière du XX" Siècle Rome, U février. Je sors à l'instant d'une réunion solennelle tenue au théâtre communal « Ar-gentina » pour protester contre les déportations de Belges en Allemagne. A .cette manifestation assisterait une foule considérable où étaient représentées toutes les classes sociales. Aux premiers rags, on remarquait les ministres Bisso-latï, Eonomi, Colosimo, les sous-secrétaires d'Etat Bonicelli, Canepa. Foscari, De Vit.o, MM. le eomte van den Steen, ministre de Belgique, près le Quirinal accompagné de MM. le comte de Lichtervelda et Papeians de Marchoven; M. Barrère, ambassadeur de France, les ministres de Serbie, de Roumanie, de Portugal, les représentants des ambassades de Grande-Bretagne et de Russie, le consul de Belgique, 'la princesse Alix Borghèse et de nombreux membres de la colonie belge. M. Boselli, président du Conseil qui s'était fait représenter par M. Bonicelli avait envoyé aux organisateurs de la réunion la lettre suivante : Je vous remercie de votre invitation ù la réunion pour protester contre les déportations d'oweriers belges, qui aura lieu dimanche prochain. Je regrette de me pebs pouvoir y assister, car, à la même heure, j'ai d'autres engagements; mais avec la pensée, arec l'âme, avec des souhaits qui sont une certitude, -je m'associe aux sentiments de sympathie pour l'héroïque peuple belge. (Signé : Borelli.) M. le ministre Orîando qui s'était fait représenter également avait écrit : Empêché par les charges du gouvernement de prendre part, demain, à la conférence de protestation contre les ouvriers belges, j'ai prié mon collègue Bonicelli de vouloir y assister à ma place. Mais, bien qu'absent, je ■ne peux pas, je ne dois pas retenir dans mini âme la parole de solidarité émue pour les opprimés et le cri de protestation fière contre les oppresseurs, devant les souffrances horribles de ce peuple qui, de son continuel et multiforme martyre, semble tirer une en-dymmee toujours plus tenace, une foi toujours plus courageuse,qui rendent déjà, dans l'histoire, son héroïsme géant comme son malheur. A la puissante évocation de celui qui apporte dans son cœur de fils toute la passion inexprimable de la terre maternel. 1e, répondra non moins puls-samte, dans le frisson de Rome, la vojœnté de l'Italie pour la victoire qui apportera la libération et qui marquera l'heure de la-justice. i(S,); Orlando. Le ministre Comandini avait aussi adhéré à la protestation de même que le ministre Med et d'autre hommes politiques ita-lliens de marque. Les associations constiutîonnellés et démocratiques avaient toutes envoyé de nombreuses délégations. Devant cet auditoire frémissant, M. Alphonse Gaspar a décrit le martyre de la Belgique et les horreurs des déportations dpnt. ses ouvriers ses victimes. Syndicaliste. et socialiste, il a fait appel e"n faveur des ouvriers belges à la solidarité ouvrière internationale. Il a dit sa douleur de voir la protestation des ouvriers belges contre les déportations repoussée par 1' « Avan-ti », l'organe du socialisme officiel italien si hospitalier aux communications de ces mêmes Allemands traître à l'Internationale qu'il a. présenté à ses lecteurs comme de pures vérités les communications de l'agence Wolff ataquant et calomniant la Belgique. Le tableau des souffrances de la Belgique était si douloureux, qu'un officier blessé -et aveugle se leva et cria : « Guerre sans merci à l'Allemagne- ! » C.6 fut un moment d'une grande émotion. La foule debout acclama l'héroïque officier qui lança encore d'une voix vibrante : « Vive la Belgique ! » Après M. Gaspar. on entendit l'avocat républicain Romualdi qui demanda à l'orateur belge de bien dire à ses camarades que si le journal officiel du socialisme italien a refusé de publier le manifeste des ouvriers belges, leur cri de détresse a arraché des larmes à tous les honnêtes gens et tout le peuple italien est solidaire de la Belgique et de ses héroïques travailleurs. iNous, républicains, di;- M. Ramua<3di; nous rendons- hommage à votre héroïque roi A-!-Sert, qui partage sur le Iront les souffrances de ses soldats ; nous, mécréants, nous nous menons à genoux devant cette noibic ■figure de votre cardinal, qui fait revi-vre en Belgique les miracles de la foi. Ces déclarations furent accueillies par des ovations enthousiastes où on entendait les cris de : « Vive le Roi Albert ! )> « Vive le- Cardinal 1 » « Mort nux Hohen^ol-lern ! » Les dames agitaient leurs mouchoirs, et les applaudissements à l'adresse de la Bel gique se poursuivirent jusqu'à la fin de la réunion. .Dans la rue, M. Gaspar fut de nouveau "très acclamé aux cris de « Vive la Belgique ! Vive les ouvriers belges ! » Bruzio Romano. - >K Le ïÊtalssgmeiîî ne l'Usure d'été EN FRANCE La Chambre française a volé, sans dé-bac, la proposition Honnorat, amendée par M. Fernand David, relative à l'avance de l'heure. En voici le texte : « Chaque année, pendant une périodi comprise entre le premier dimanche d'avri et le premier dimanche d'octobre, l'heurt légale, en France et er. Algérie, sera celle qui est fixée par la loi du 9 mars 1916 avancée d'une heure. » — Le général roi'rnain Avcrcscu a reçu ï grand-croix de l'ordr» de la Couronne d Roumanie. III ATTAQUE ALLEMANDE en Champagne Vendredi soir. En Champagne, dans le secteur situé entre le village de Talïure et le village de Massiges, là où tant de luttes sanglantes et épiques furent déjà livrées, les Allemands ont exécuté un « raid » en force, après lin violent bombardement et des explosions de mines. Ils ont pu mordre dans un ouvrage situé à l'ouest de la « Main de Massiges ». Les Français tiennent solidement cette position dominante, comme aussi la butte du Mesnil, si bien que l'ennemi, au point où il en est, doit se trouver sous des feux croisés- Paris, 16 février, 14 heures. Au nord de l'Avro; un coup de main ennemi sur un de nos postes vers Fou-quescourt a complètement échoué. En Champagne, le bombardement dirigé hier par l'ennemi sur notre front Butte du Mesnil-Maisons de Champagne a pris, dans l'après-midi, une intensité extrême. Vers 16 heures, à la faveur de l'explosion de plusieurs mines, les Allemands ont réussi à pénétrer dans un saillant, situé à l'ouest de Maisons de Champagne, au nord de la route qui va de ce point à la Butte du Mesnil. Nos tirs de barrage et nos feux de flanc, partis dé la région nord de la Main de Massiges, ont infligé aux assaillants des pertes élevées. La lutte d'artillerie a repris ce matin avec violence dans cette région. Grande activité de patrouilles en Woëvre, au cours de la nuit. A LA CHAMBRE FRANÇAISE —x — " c4« * J Dix nouveaux mmm'uS-de crédits M. Ribot, ministre des Finances d France, a déposé, à la Chambre, le projt. de loi sur les crédits provisoires du deuxième trimestre de l'année en cours. Ces Crédits s'élèvent à 9 milliards 574 millions. C'est une augmentation de 945 millions sur les crédits du premier trimestre de l'année. LA TENSION GERMANO=AMÉRICAINE EST TOOIOURS EXTRÊME Washingtn est firt in É traitement infligé à H. Grand ihitlock ministre à Bruxelles Nous avons annoncé, hier, que les Allemands, à Bruxelles, avaient contraint le ministre des Etats-Unis, M. Brand Whitlock, à amener le drapeau de. la légation. Cette nouvelle a provoqué à Washington, une vive émotion. Le gouvernement des Etats-Unis a immédiatement câblé à Berlin, par l'intermédiaire du gouvernement puisse, pouj présenter la plus énergique protestation; 11 a, de plus, demandé télégraphiquemenl à M. Branù Whitlock des explications coia plément aires. Accentuant encore son attitude iniju rif-use, le gouvernement allemand a rei'u1 sé à M.. Braud Whitlock l'autorisation d( communiquer avec les Etats-Unis. Il a enfin ordonné la détention des Aîné-licains résidant en Belgique et employé! dans les différentes sociétés de secours aux Belges. Au département d'Etat, ces nouvelles provocations allemandes sont cnvisagéei avec la plus rigoureuse attention. La si taxation est devenue extrêmement grave M. Lansing attend encore de plus amples informations sur ces faits, qui coïncidcin avec le torpillage d'un navire amérieaii en Méditerranée. L'opinion est que les Etats-Unis exige ront, sans délai, des explications et dy réparations. M. GERARD AURAIT ETE MENACE D'INTERNEMENT Washington, 10 février. — Le gouverna ment des Etats-Unis possède mainteiian! la preuve officielle, par une déciaratioi formelle de M. Gérard télégraphiée d< Berne, que le gouvernement allemand, pal un odieux chantage, a. retardé le dépar de l'ambassadeur américain, et qu'il es même allé jusqu'à menacer d'internement , l'ambassadeur, le personnel de l'ambas i sade, et les citoyens américains résidai en Allemagne, si les Etats-Unis ne reeon naissaient pas la validité du fameux trait! de 177S, qui garantit, au cas d'une fpeni entre l'Allemagne et les Etats-Unis, neul mois de pleine liberté aux ressortissant germaniques, en Amérique et aux citoyen! américains résidant en Allomaxjnc. [ LES CONSULS AMERICAINS D'ALLE-MAGNE ONT ETE EN BUTTE A DES PROCEDES GROSSIERS New-York, 10 février. -- Tes Journatc publient ce matin un message du correa j pondant de 1' « United Press » à Berlin : arrivé à Berne en même temps que l'.ua . Iw.sndeur Gérard. i

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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