Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 November 1915
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s.n. 1915, 25 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b56d21sj23/
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LE XXE SIÉCLE RÉDACTION & ADMINISTB ATIOK Jîtii rut 4e !s Baursa — LE HAYRE Téléphone: Le Havre n* 14.05 Sirecteuï* : FERMD KEURAI Tontes les communications concerr.an la rédaction doivent être adressée aS*",rue de la Bourse,Le Havre. LONOON OFFICE: C1,Panton Street (Leicester Sauares.w). ABONNEMENTS I France 2 fr. SO ^ar mot®. d 7 fr. SO par tHnitstfli Angleterre.... 2sh.Sd. par mois, 3h. 8 d. uai* tri -nosti*# Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3. 75 flor. par trimestro. Autres pays.. 3 fr. n par mois. » ..9 fr. d par trimastPg I PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dujournt au Havre ou à Londres Annonces 4* pa'ges Ofr. 40 la l'gfls PotitasannoncesV page: orr. 301a ligne Les petites imonoes sont également reçues à ta Sooiété Européenne de publicité, 1o, rue le a Victoire, Paris, qui en a le rnonopote pour Paris. Quotidien beige paraissant au ïiavre iCes leçons de F Histoire WAiVVWIVW AAAAAA/VAAVV\WVV\^VVVVVV "L'Histoire de ta peuples", de M. 1 finille H n'est pas trop tard pour parler du livi publié, il y a quelques mois, sous ce titre, par M. Jacques Bain ville. L'« Histoire d deux Peuples » se distingue, en effet, parn les ouvrages récents, par les fortes qualité de la composition et du style, qui en foi plus qu'une œuvre d'actualité. Ceux qui coi naissent les précédents travaux de l'autei verront que les idées dont ce volume e: rempli ont été méditées avant la guerre, la lumière des t>lus récentes découvertes d Ja science historique ; M. Bainville rest modéré, ses conclusions sont logiques ; loi de le jeter hors de sa voie, la. guerre a ai porté des preuves nouvelles de la justes1 de son point de vue et de l'extrême gravi! d«s problèmes qu'il ne ceçse^de signaler l'attention de l'opinion publique. « L'Histoire de Deux Peuples » est u «xposé, en trois cents pages, des relatior que la France a entretenues au cours de sièoles avec les Etats allemande. La nu anarchie héréditaire des Capétiens et l'ana ehie allemande ; les traités de "Westphal ou l'anarchie allemande organisée ; France, entre la Prusse et l'Autriche ; la R volution et l'Empire préparant l'unité ail mande ; les traités de 1815 ; les causes g néraîes de la guerre de 19W- : tels sont 1< peints traités dans les six chapitres, av< une clarté toute française et une aisane qui exclut tout pédantisme^ Cette revt d'une partie capitale de l'histoire diplom tique de l'Europe est d'un intérêt oaptivan De6 esprits étroits prétendaient, il ny pas longtemps, que les compétitions qui c visaient jadis les Etats n'étaient que d< agitations factices, étrangères aux intérê réels des peuples ; la diplomatie des grane prinœs et des grands ministres n'étai d'après eus, que jeu de rois, auqjuel siècle nouveau allait enfin mettre un tern pour le repos du monde. Le £oût du publ pour les mémoires et les anecdotes qui foi voir les événements par le pe*it bout de lorgnette, la déformation que l'esprit c parti fait subir à beaucoup de cerveaux rei forçaient cette tendance,née d'une singuKèi méconnaissance de la vaâeur intellectuel et morale de nos pères. Maintenant que li événements ont montré avec évidence ' nécessité d'une politique étrangère active continue, maintenant que l'on saisit plr clairement les rapports d'interdépendam '«xistani naturellement eut ne les Etat l'heure était bien choisie de réagir cont! «es erreurs grosses de fautes par un lurr ifienx et vivant exposé des faits. Primum vivere, deinda philosophar (Bisait le Sage. Ce texte devrait être insci idans tous les parlements et dans tous 1> hôtels ministérieJs pour - -'"r la hiéra «ehie qui existe dans la - : problèrm que soulève le gouverner des homme politique extérieure, roi : ■• ent, a dre 'à une .prééminence toute spéciale car 1 œouci àe comervér l'Etat, de le garantir co: îre les entreprises de l'étranger l'empor s»r celui d'en assurer la direction suiva: «n idéal déterminé. Les événements de cet %rrible année montrent que les états ses ■menacés d'une destruction, complète » '■tarage les prend au dépourvn. ♦ * * « La démocratie française,, écrit M. Bai] ss vilie, s'est occupée avant tout d'une redi in tribution des richesses. Sa. grande préo l» eu-pation a été les imnôts, les traitement In les retraites. Sa politique a été surtout i» cale. Son souci a été de répartir le capifc » de la nation, non de l'accroître, ni mén » de Je protéger. Dans le même temps noi: i> avons vu en Angleterre) une tendane si toute pareille diriger le corps électoral i y le Parlement. Selon la "aroie si souvei f> répétée par Lord Roseberry dans ses can lu pagnes contre le radicalisme anglais i il» qui servira peut-être plus tard à caracti v riser l'attitude de la Franco et de l'Angli !« terre dans les années qui ont précédé 1 » guerre, on s'occupait de qréer dans ce M deux pays une sorte de chimérique Ede 'o» sans s'inquiéter de savoir si les loups r » seraient pas tentés d'entrer dans la be; » gerie ». Il est donc très important de connaître le meilleurs moyens à employer à cette fîi ■d'histoire nous les donnera, et c'est une ra son de plus pour cultiver ceDe-ci et pour s'i IJever contre la défaveur imméritée dont cl! .était l'objet. Nos mémoires trop courtes on ifcélas! réappris ce que voulait _dire i'invii «ion; les crimes des AHemaruds, leurs exai tians sans nombre ont montré à I'évidene <|ue la défense nationale est l'œuvre social par excellence intéressant au même titre 1 riche et le pauvre puisque c'est la vie de populations, l'honneur des forâmes, la dis (position des moyens de prodlaction qui sûr ■en jeu. * * \ *> & fJa potrtfque française, nous dit M. Bair jvffle, a d'abord été terrienne. Qui osera: (maintenant y trouver à reidire! « La di w fense du sol, la protection et l'extensio '»> progressive du territoimî national foi » maient effectivement le premier point d' programme de lia monarchie. 11 a fallu d !» cruelles épreuves pour que notre pay t» appréciât mieux une politique dont l'obje m était de le mettre à l'abri des invasion i» que nous venons, depuis la Révolution, d "Si subir pour la cinquième fois. » La menai diie française a opéré tantôt par offensiv .directe, tantôt par négociations pleines d finesse ayant pour but d'affaiblir et de dés organiser les forces de l'ennemi, et c'est n: imposant spectacle que de la voir opérer d siècle en siècle avec une parfaite unité d vues et une entente merveilleuse des inti rêts permanents de. la. nation. Les Capétiens ont lutté en premier lie «xmtre les efforts que faisaient les emne areurs allemands pour stabiliser les institt ■Sons de l'Empire en y instaurant fhérédit monarchique; ils y ont réussi en jouai! constamment le rôle malicieux do protee leurs des libertés germaniques, et ils on 'fixé l'anarchie allemande dans le droit, eurc ipéeti par le traité die Westphalie qui n'étai <fue Faippli'cation miéthodÎKjue du m«t d'us .ambassadeur d'Hemi II : « tenir sous maii fes aflaires de l'Allemagne en la {Ails grand rtâ&x&é pmm». Lies rMWe d e , cette politique sont claars : la France dei être épairgïiée dE l'invasion jus^'en 1" e Certes, on nie peut décerner à cette di] îi matie habite un brevet die moralité et n> s savons ce qni'il e®' coûta aux provinces ! it giaues ; mais on ne peut nier qu'elle i- efficace, tandis quie celle qui prétendit r remplacer n'aboutit qu'à, des désastres s: it viaJoir mieux. En ce qui nous concerne à Gouvernement dte Juiflet concilia les ta e lions de la politique française et les dr e de notre natonalité en aidant à la const n tian du Rovaume de Belgirfue quâ dsv >" moiinis^ die cent ans piius tard, pajtr au c ? tuiple à la Fraraœ « ce dernier bienfait d< f Monarchie ». a * n 4 * La partie la ptas intéressante et la f instiructive du livre dte M, Bainville est a où il ét/udie l'attitude de la Franice dev la puissance naissante de la Prusse. Lorsque la Succession d'Espagne eut , régnée conformément auK ■vues die ho XIV, le grand roi avait, à la veille de miort, entrevu un plan politique qui de ^ consolider l'oeuvre de Richelieu. La Mai !C d'Autriche avait étté vaincue dans sa li ,e séiculaire et l'on pouvait affirmer qu'elle 0 Ppurrait plus trouver la force d'exei j. ITiécémonie en Allemagne et de réunir t_ un faiscea.u les membres épars d'une na 3 q»4 D-^vait pas encore coascieL d eitle-même. Le_ gouvemiement franc ,s donnait comme instructions au comte s ^llci chargé de l'amliassade à Viea' ;S d amorcer ce renversement d:es allian ^ii allait être une réalité sons Louis 1 e et.«' se rapproclier de l'Autriche qui i .e sait d être un danger, pour se garantir < jc tre le Hanovre assuré de l'appui de l'An ,t terre, et contre la Prasse çui commen a a paraître sur lia scène du monde, le On <xmna.it tes modestes débuts du pi î- s®nl royaume moderne. L'éîecteur Fréd. ■e s était couronné à Kœnigsberg eau 17i le obhge d'attendue 1713 pour être recoi !S Par la France, il donnait è. la Prusse, a te début, ï'aliUire d'un. Etat essentiellem ?t miWaire, dont la guerre allait devenir [8 pruncipae ind^u.&ti'îe. ■c- Mais l'opinion française ne discernait '.p aJ1^er' ^ était devenue i . tme, et le public, moins souple que le vi loi, contiii'uait à voir le'danger à Vie alo-rs^ qu il était à Berlini. Il pierdiait de : it .rarson ?rr?.fionde -de la politique anti-au chienne. Militaires et philosophes forcèi r_ .a main au gouvernement dans Vaïfoire ïs ^ succession d'Autriche et engagèrenl s. j00 dans une alliance avec Fredéri( - contre l ennemi héréditaire. Le gourer e ment de Louis XV ne tarda pas à se ren 1_ compte de la faute commise, et Iorsqu'H •e VIt î°?é après la guerre de sept ans, il it revint au projet caressé par Louix X ■(1 mourant Mais le parti des philosopl it transportant m'aJadroitement ses symi thies politiques dans le domaine interna nal, mit obstacle à l'heureuse exécution I évolution si nécessaire au salut de France. M. Baanvffie voit, dams le mécont tement que suscita l'alliance autrichiei i- une des causes de la Révolution. L'exp 5" des err-eurs de Voltaire et de Rousseau > sur ce point constitue peut-être la partie plus vivante de l'ouvrage. il (( C'est plus qu'une grande Ironie, r te " jw>nce-t-id, c'est le seandaile de notre ] s » toire que le militarisme et l'absolutis ,e )> prussiens aient été adulés en France y. >t " dant cent cinquante années comme 1 » gane et l'expression de la. liberté et j. » idéfîs modernes avant d'être proposée >t » l'horreur et.à l'exécration du monde c 1 » lisé au nom des mêmes idées. » Il n'i î- certainement pas de plus tragique exem a de l'abîme où conduit le transfert des lui s intérieures sur le terrain de la poMi< n étrangère». Ceux qui so laissent guider e cette matière par des préférences de p; m Mitent toujour leur pays à la ruine, car oublient qu'une similitude d'appellation s des vues philosophiques conformes ne ch gent r'ren aux conflits d'intérêts qui divis i_ les peuples. ». Nous ne pouvons suivre M. B'ainv e dans l'exposé qu'il fait de la politique de t, Révolution, .de l'Empire, de la Restau l- tion des régîmes qui l'ont suivie. Il f que le lecteur lise toutes ces pages de î e et clairvopante analyse et voie tous ! 0 maux qui ont découlé de l'abandon e méthodes qui avaient si bien réussi aul s fois. Les conquêtes de Napoléon et 1*< - gouement pour le principe des nationaJi t av^ent détrôné la sage maxime : <( tenir affaires d'AUemagne en la plus grande ( ficy.lté qu'on opurra » et vrévaré 1rs vc à un Bismarck et à un Guillaume II. « L'Histoire des Deux Peuples » figur " avec honneur parmi les ouvrages deTéc * de# l'Action française qui a pris une pl. marquée dans la ilitt-érature politique d' jourd'hui. Son effort pouir une mefflei (X>Tn^réhen'sdon de l'histoire, }X)ur la con 11 tuiWon d'uni pouvoir staibîe qui soit en r ® sure de poursuivre un plan continu est i J acquisition précieuse pour tous les pai de gouvernement, et même ceux" qui s croient pas à la réalisation des espoirs r 0 narch/iques qu'eHe caresse doivent reci '■ naîfcie la bienfaisance de son action. 0 « L'Histoire des Deux Peuples » est s c gestàve pour nous aulires Bdlges ; elle é - b'lit lumineusement la situation rie fait d< 1 notre pays doit tirer parti. « Dès que 3 persévérance de plusieurs générations 5 pétiennes eut donné à la France une figu " le problème des frontières de l'Est posa. » Nous sommes voués à vivre au \ 1 lieu des luttes, <c Le royaume de Lothai " » écrit encore M. BainvBlle a gardé - )> cours des siècles son caractère de tei S » toire contesté. Toutes fles solutions t )) sayées, toutes les combinaisons politwxi » mises en œuvre n'ont pu «résoudre* t » conflit. •■» Nous devons donc faire bor - garde et rejeter loin de nous l'espoir tro t peur de vivre une pastorale au milieu i l'Europe en armes. Plus encore qu'à d\ i très nations i!l nous faut une politique étr; î gère éveillée ,active et continue, souter 5 g®** ub© opinion' publique éclairée par 3 ^ait '92. )lo- )US >el-fûtla ms le idi->itsitu-ait,en-? la lus îlle aiit été uis sa ^ait son itte ne cer en tio-iceais de ne, ces CV, les-on-?le-;aifcîïs-îric>1 ; lfflU •lès ent la pas ou- 3UX ine ^ue I tri-1 ent de ■ la : II ne-drese en IV es, >a-tio-dela en-meosé sur la ro-îis-wieen-or-:les3 à [vl-r a pîe tes pie en irtt ils ou an-entilîe ta l'a-ii 4 Ine es les re-'n-fésles Uf-ies>ra oie lee ÎU-re>li-Te-me•tis. ne ïv->n-ig-ta->ntla pare,se ni-re,au rix 3S es le ne m de LU. m* ne 1£> La tyrannifl allemanfle àBrniellt ILS ARRETENT LA SŒUR DU MINISTI DES COLONIES Une dépêche venue de Hollande, au H vre, annonce l'arrestation, à Bruxelles, eva;j Mlle Juliette Renkin, sœur du ministre d l~n-> Colonies. tinlo- Renkin se coiï6ajci-ait avec un c " vouement admirable, depuis le début de Vl g^rre, aux œuvres en faveur des femm = frtt e' enit'anits de nos soldats. if la C'est là un crime que les Allemands RRnt psrdorment pas. Ils ne comprennent p 77 qu'il n'y a pas de .plus grand honneur a ■f;.1? jourd'hui, pour un patriote belge que d'êt vrrj1" arrêté pour de tels crimes. LES OFFICIERS ARRÊTÉS ■vait, D'après des nouveffles offlciolles, les « cen- ciens officiers supérieurs arrêtés à. Rrux de la les, sont au nombre de quatre : les géi raux retraités Janssen, Van Sprang et Fauconval et le coloneil retraité Brassine. ENCORE DEUX JESUITES CONDAMN: plus ^on montent d'avoir fusillé cinquante Jgljg nos prêtres, — c'est le chiffre otfffciellemÉ fvant établi à l'heure présente — les Alleman s'acharnent contre les membres du clerg t été et ^ n,®s'; î®5 de jour où l'un ou l'aul jjuj ' d'entre eux, suspect de patriotisme, ne s le Sg arrêté et coitdanmé. eva;.' Les dernières nouvelles ^'enues îison Bruxelles, nous apprennent que le R. lutte Devroye, recteur du «collège Saint-MieJi de l'avenue de Tervueren, et le R. P. Duti ri p® du môme collège, ont été condamnés cl ir en cun à 13 mois Pris0D- Le Père Devroye est à la prison de Sai: Giflfes, le Père Dutry a été envoyé à la p son cellulaire de Louvain. rte Leur crime : ils ont fait éditer pour dernière distribution des prix du Collé Jme, Saint-Mschal, un programme orné des a -'îJfL3 leurs nationales ! ,X.\ , TV'V- ces- ^ ngle : Choix malheureux ^^ait — )] Q(( puts- 3ST<ss lecteurs auroiit jugé oemme nous -ai*1? Spectacle que vient d'offrir le Tiid, à prof ! de la révocation de M. René De Glercq. oniin D'un côté, le Roi Albert st le gouven ■ ''-st ment belge déclarent indigne de là missi ment d'éducateur de la jeunesse belge, un éc ir la vain dont les ca.roi>agnes contpro|nett< l'unité du pays au moment le plus eritiq t pas die son histoire. rou- De l'autre, un étrangy défend cet éc zieux vam essaie de prouver qu'on a eu t< emie t,e se montrer .aussi sévère* à l'égard d , vue I défaillances poti-ldiques d'un grand poète, ratri" I Sur une question relevant directement èrent l'intérêt nationall. nos lecteurs n'auront n •e de hésité un instant entre ces deux juges: nt la s'6n seront remis tout naturellement au F •jc jj et au gouvernement. ■mt. La Slem uU Belffie, elle, leur a .préfi ndre l'étranger. Dans son numéro du 19 novei 'il so bre' ce i°'urnaI flamand, publié à Londr< y n reiprodu.it en effet., avec admiration XIV louanges, l'ai-ticle du Tiid. Dhes Signalé à titre documentaire. Dieu mer< , ' ' ions les journaux flamands n'en sont p ». lr> latio- d' iï LESFAITSDUJODI enne ;pOSé %VWW/VM 'ie^a D'après un télégramme de Copenhaqv ,re ld te kaiser, inspectant t'armée du génér. Woyrseh, a (ait un speech aux troupe pro- dans lequel il a demandé aux soldats i bis- » refouler les ennemis, en les massacrar isme jusqu'à ce qu'ils demandent grdee, ce ? pen- ne sera pas long ». l'or- HMMlVMMiV ies à pfl.r l'intermédiare du comte Bcrnstori Çivl- /.'Allemagne a oftert de payer aux Etat 1 y a Onis une indemnité pour la perte des ce nipie vingt-cinq Américains morts dans la cala uttes trophe du Lusitania. Cette indemnité serc tique calculée au taux de 25,000 francs par tét r en L'offre ayant été repoussée, l'Allemagne parti tenté de faire signer aux familles des vi ir ils tirnet, contre espèces sonnantes, une décl n ou ration d'après laquelle le gouvernement a :han- glavs doit être tenu pour responsable de tsent perte du navire, par la raison qu'il a aut risé l'embarquement do munitions à se iville bord. le 'a Jusqu'à présent, tous les intéressés o ura- invariablement mis à la porte les agents t faiV l'Allemagne dès qu'ils ont énoncé leur offr fine IWWVWWW rIes Le gouvernement espagnol a décidé d'à ji're- ptoler sous les drapeaux 110,000 hommes t r7-~ c^sse 1®'®- Le ministre de la guerre e. "''es autorisé à recruter un plus grand nomb, '' de soldats, si les circonstances l'exigent. joies iwwwww La Chambre des députés d'Italie est co\ tf*era vaquée pour le 1er décembre. On est rassiM ^ace Sm Attitude des partis extrêmes. 3'au- iivwwiwwv J"1!? Le gouvernement bavarois a interdit ah rïj " socialistes d'organiser des conférences p\ 1]ni^ bliques contre la cherté des vwres. .irtis i —M.*n* m—"||™ i ne [leçons de l'histoire et dégagée de l'esprit < mo- parti. con- Le livre de M. Bainville nous mont] connr/ent la France a su se mêler des affà sug- res d'Allemagne et en. faire jadis son pr éta- fit. C'est un spectacle plein d'enseign dont merats. Veillons donc à ce que l'étrangi e la se tienne à l'écart de nos disputes et r ca- puisse profiter des faiblesse de l'un ou l'ai pire, tre de nos groupements politiques. Il fai se aux nations qui veulent vivre 'un nation mi- 2isme ardent qui désarme quiconque voi aire, drait. même indireotement faire les'affair* an de l'étranger. Les antimilitaristes de toui erri. couileur dievront^ souvendi. Et souha es tons que les altlês UEnétrès des nonséquei lues ces incalculables de la moindre faute s le cliemtj le jour où l'Allemagne demandei Mine la paix, trouver dans les traditions die 1 •om diplomatie anti-allemande les rossourc' i de nécessaires pour diviser nos ennemis < l'au. les traiter chacun suivant oe que commai ran- dera le maintien d'une paix durable en El ïnu« ropfc lûs L, L, s Eadéfaitedel'^llemsgB est certaine a- DIT LORD KITCHENER le es »o« g. Lors de son nassage à Athènes, lord K là chener a eu l'occasion, en causant avec d es personnalités grecques, de faire connaît son opinion sur l'issue de la guerre, jug Lord Kitchener reconnut que la déclai j.3 tion de guerre avait trouvé les puissanc u_ de l'Entente incomplètement préparées po re une campagne d'aussi longue durée; me il a ajouté que les alliés ont su mettre à pi fit le temps écoulé pour compléter leur pi parution militaire. n- « L'Angleterre, a dit. le maréchal angla =1- aura en mars prochain i millions de solde lé- sous les armes: elle sera en état d'armer de de ravitailler 6 millions de Russes; il fa drait donc être fort naïf pour croire que *.c guerre peut être terminée autrement q par la défaite complète de l'Allemagne. nt ——— ds s La bataille de TTse pe rawatôe par ea critiqua aiLtaiïe sui;;s il, y. ta- HOMMAGE A L'ARMÉE BELGE 4" Dans la Gazette de Lausanne (numéro i n" dimanche 31 novembre 1915), Af. Georg Batault commence la publication d'une élu 'a fort intéressante sur la Bataille des Flandi ge (1(3 octobre-li novembre 1914). Il y marq IU" en traits précis le rôle capital joué par l'i mée belge sur l'Yser où, du 15 au 2'à octob _ 1914, s lie lutta seule, empêchant l'armée . lemande de. tourner l'aile gauche alliée d'atteindre Calais. Voici le passage de cette étude où lém< gnage est rendu à notre armée. Une recti cation de détail seulement : l'a-rmée bel le arrivant sur l'Yser comptait encore 80,C °s hommes ,p. L'armée belge, sortie d'Anvers, parvi >n" à s'établir sur l'Yser le 15 octobre, forma îl. l'extrême aile d'ut* front'continu qui s'éte nï dait de Belfort à la mer du Nord>. Mais l'e '. trémité nord de cette ligne était encore p résistante et il fallut pusieurs jours po ri lui amener les renforts nécessaires. Réduite à 70,000 hommes, dont 48,000 1 silis, fatiguée et démoralisée par les ter Mes journées qu'elle venait de traverse j„ l'armée belgie, renforcée des 6,000 fusilie marins de l'amiral Ronarcli, dut immédi U® tement faire face aux attaques allemand ... qui ayaierat pour but d'enfoncer la ligne ■ l'Yser, pour pouvoir accomplir enfin le mo , veiment tournant si longtemps recherch „ la petite armée belge du roi Albert se co , " vrit sur l'Yser d'une gloire immortelle. C pl lui avait demandé de tenir quarante-ln heures pour donner le temps aux renfoi d'arriver. Elile résista, seule avec l'héroïq' ' ' brigade de fusiliers marins, pendant hi jours, dans des conditions désespérées Le 16 octobre, l'attaque se déclencha. L Allemands mettaient en ligne 100,000 hoi ) mfâs d'inlanterie et 350 canons. Après ave \ repoussé les Belges derrière l'Yser, l'arm du duc de Wurtemberg, dbnt le déploierne était achevé, tenta, le 21, après un bomba œment formidable, le passage de la rivièr : Mais le 22, la 42e division française, sous , commandement du général Grossetti, ave t' débarqué à' Furnes, constituant l'aval 0 garde de l'armée française de Belgique q '. se constituait sou® les ordres du génér ltI d'Urbal. Le 11 novembre, l'armée tout e tière était en ligne, représentant un effec' de cinq corps d'armée, une division de o paierie, une division territorale et seize r f> giments de cavalerie, plus 60 pièces il'irfc ®- ierie lourde. lt Le 23 octobre, quand la situation de l'a s- mée belge est tout à fait critique, le premi it renfort français est en mesure d'interveni e. Dans la nuit du 24 au 25, les Belges ont e a rare à soutenir des attaques terribles ( 0- Va. part des Allemands, dont l'offensive a ®- teint son point culminant Dans la régie 1- de Dixmudé, onze assauts sont dirigé la coup sur coup, contre les secteurs nord o- nord-est de la position, et quinze assau n contre le secteur sud-est. n L'un après l'a tre, écrit uni ojficier belge, ils sont repou it sés : au pied de nos tranchées, s'accumule# te les cadavres ennemis ; c'est, dans la nu a. noire, dans la l/oue gluante, une lutte e Croyable et sans nom. L'ennemi, vaincu, bout de lorces, cède enfin. » 0- Le 25, devant la gravité de la situatioi le l'état-Major belge a recours à uni moyen s: ;f wème de défense et fait ouvrir les digm ■e qui permettent à la mer d'inonder toutes 1< terres qui environnent l'Yser. Enfin, à pa tir du 26, les troupes françaises arrivent c nombre suffisant pour relever peu 4 pe j. l'armée belge épuisée, saignée à blan .(i mais qui vient de sauver d'un grand péi tout le front stratégKjiue des Alliés. « L< stériles hécatombes de l'Yser, écrit Chan paubert, n'ont pas détourné les Aller,lane de leurs projets sur Calais. Leur défaite e: f aue, selon jsuk, aux difficultés du terrai! aux formations vicieuses de leurs batailler eie conscrits » 5 Le 28 octobre, la batailîe d« l'Yser est te le minée. Elle a été un sanglant échec pour 1< trou.pes impériales, et leur a coîité 1i de •t, Vpuciion de corps d'annee de nouveWe fo 1- mation, la fleur de te jeunesse berlinois' 3- contingents inexpérimentés', qu'on a er 3- voy. s au massacre en masses serrées qi ;r fanchaient les canons, les mitrailleuses i ie les îusils. A la fin d'octobre, la sitnatio i- était cemipJètement rétablie en faveur de »t Mliés sur le front de l'Yser. Les inomddlior i- étaient tendues sur tout le pays. U.n -iim i- relatif succédait à la terrible' tempête <p s a.vait grondé pendant quinze jours. La pn e '.mère bataille des Flandres s'était terminé i- à l'avantage des Belges et des França i- grâce à l'indomptable énergie eles troupe i- du roi Albert et de la poignée de héros e: a l'amiral Ronarch. Mais les Allemands, q.i a sont tenaces, ne se tenaient pas encore pou 's battus; ils venaient de subir un sa.mr3a/i :t écbec, i-ls vouirent le oompenser par un i- éclatante victoire. Au moment même où 1 i- bataille de l'Yser s'av^ ra.it comme compli tement perdue, la bataille d'Ygres attei gnait son point oulminamt. e Le wass h Cariai Marclei à. Rome DIFFERE OU ABANDONNE Unie dépêche d'agence a annoncé. « d< source officielle belge », ejue le cardina it- Mercier a renoncé à se rendre à Rome, es Renseignements pris, le gouvernemen re belge a appris officiellement que le dépar de l'archevêque de Matines a été différé a- mais" ignore encore 6i le primat de Belgiqu. es a renoncé à son voyage. ar Cependant, an tient pour très vraisem ,is blable cette décision ejui devrait probable 0- ment être attribuée à certaines condition •é- imposées par l'autorité allemande et jugée par le cardinal contraires à sa dignité, s, De Rome, on télégraphie à ce sujet ai ,ts PetU Journal, le 23 novembre : « On déclare ici qiue le cardinal Mercie , " renonce à tout déplacement, dans la craint " que son voyage ne soit mal interprété. D'au |jc tre part, l'archevêque, de Cologne n'est pa encore parti. La rencontre des trois prélat _ n'aura vraisemblablement pas lieu. » Le troisième prélat auquel fait allusion c téOégramme, est, on s'en souvient, le cardj g* nal Bégein, arche.vê«}ue de Québec. Une autre dépêche de Rome dit qne 1 _ secrétariat rl Etat du. Vatican a été inform D par le gouvei-nement italien qni*>, conforin^ ment, aux lois des garanties, les cardinau de n'import" quelle nationalité sont libre de venir à Rome, sans avoir à demande leur sauf-conduit. lu ____________ es s LA SITUATION i MILITAIRE et ——»0«—— fL Mercredi 24 novembre, midi. " Une erreur de transmission télégraphiqu a singulièrement grossi l'importance et J signification du succès remporté en Vieil! lit Serbie par l'année du roi Pierre. Ce n'ee nt point dans la région de Leskovatz, mas n- dans la direction de Leskovatz (jue le corn x- bat a été livré, sans doute sur lu crête de ïu monts Goliak qui séparent la vallée de 1 ur Morava de la plaine de Kossovo, vers le quelle Se replient les divisions serbes d u- nord et de l'est. Une bonne chaussée reli -i- par monts et vaux Leskovatz et Prishtine r, C est là sur cette chausée, formant axe d rs manoeuvre, que les Serbes sont parvenus a- airêter momentanément l'armée bulgaro d es général Boyadef dont la pression gênait 1 .le retraite du gros de leur armée. Ou nou u- nous trompons fort ou il ne s'agit que d'un é. opération d'arrière-garde dont il faut don u- se garder d'exagérer l'importance. L'armé >n serbe ne peut songer actuellement à repren lit dre Foffensive; elle ne peut <rue couvrir s ts retraite; mais on voit qu'elle se retourn le volontiers pour mordre au vif clans la'meut lit de ses poursuivants. Il en résulte qu'on pet donc conserver l'espoir de la voir échappe ;s à l'encerclement qui se dessinait menaçai! u depuis qu'au nord les Austro-Allemands d i'' Kœwess avaient, occupé Novi Bazar, tandi ie qu'au sud, les Bulgares avaient atteint le at défilés de Katchanik et la ville de Tetov r (Kalkandelen). Pour se replier vers l'ouési » l'armée serbe dispose encore de deux rot le tes : la première mène au Monténégro e it l'une de ses branches se dirige vers Scutai t- d'Albanie; la seconde conduit à Prisrenc ni Pour peu que les troupes franco-britann □1 ques du Vardar puissent montrer quelou 1- activité, elles retiendront vraisemblabl' if ment assez de troupes bulgares pour empf a- cher une offensive de celles-ci de Tetovo su é- Prisrend. Au bref, la situation générale n' 1- pas été modifiée par le succès serbe: mai nous avons moins d'inquiétudes maintenar r- au sujet de la retraite de l'armée du re ir Pierre. r. C'est en principe commettre une faut i- stratégique ejue de diviser ses forces. C'es le pourquoi l'on entend dire qu'il conviendrai t- d'amener sans plus tarder les troupe ■n franco-britanniques de Gallinoli S Sai niuu s, et d'abandonner à son sort la Chersonès ît de Thrace. Mais il n'est point si bon prir Is cipe qui ne supporte des dérogations. Le i- Alliés à Gallipoli possèdent un gage et re s- tiennent devant eux une armée turque d'u: H effectif au moins égal à celui des troupe it franco-britannioues. Ensuite, bien que diffi f- ciles, les opérations des Alliés sont, suscep à tiblcs de se développer heureusement grftc à leur vaillance et à leur opiniâtreté Le der », nier débarquement dans la baie de Suvl; i- n'a-t.-il point failli donner aux Alliés li mal :s trise de toute la presqu'île? Enfin, peut-êtr >3 serait-il quelque peu malaisé de re-nbar r- quer les soldats alliés sans taire de lourd n sacrifices. On ne lâche point, d'ailleurs, li u proie pour l'ombre. Pau! Crokaert. I LMîls àLLEMMS i LODf ,'t non Dans son rapport officiel sur la bataille di iS Loos, le maréchal French avait cité le chif tre de 8.000 à 9.000 cadavres allemands. Is Berlin protesta et publia la note officiel!' s- que voici : « I/e commandant en chef de l'ar r- mée anglaise prétend, dtms son rapport d' >, 15 octobre, qu'après l'attaque allemande di - 8 sur Loos,. S.000 à 9.000 cadavres ennemi: e gisaient devant lœ tranchées anglaises e >t irançaises. Nos pertes totales, en tués,mari n épiants i et morts Je blessures ne sont qu :s de 763. » e Le maréchal French maintient son affir û mation : !- « Quant au démenti de l'ennemi, dit-il, ai. e sujet de mon évaluation de ses pertes ei s tués eu blessés le 8 octobre, il cherche évi s dcmmsnt à tromper en ne faisant allusior e qu'à une partie du champ de bataille, tandi; ii que mon rapport parlait de l'attaque entière, r Le 8 octobre^ l'ennemi a attaqué non seule it ment au sud-ouest de Loos. mais aussi at e sud-est et au nord-est de cette place. Ton; a les renseignements recueillis depuis, y corn-i- pris le communiqué allemand sur les perte.- - au sud-ouest de Loos, oonfirment ma première évaluatiaa. » 4 9SRNISR& USURE i t Garnîmes ofieisl îmçm Paris, 24 novembre, 15 heures. Rien à signaler au cours de la nuit, en • dehors de la canonnade habituelle, sauf en 3 Argonne où, la lutte de mines s'est poursui-3 vie i notre avantage. Dans le secteur de Bolante, nous avons i fait sauter un petit poste allemand. Dans les Vosges, une tentative pour eiUe-r t'er un de nos postes, au nord-est de Celles-3 sur-Plaine, a complètement échoué. IKMt——■ 5 LES DEBARQUEMENTS A SALONIQUE 3 LA SITUATION EN SERBIE 3 Salonique, 24 novembre. — Quatre ba> " teaux pleins de trompes sesit arrivés hi« maton.. Cinq antres navires remplis de muni-3 tions, d'aéroplanes et- d'automobiies sui-' vent les transports. Le transport de grands stocks de munir 5 liojiis et de canons, de Salonique à Marias-= tir, pour le compte de la Serbie, a commen-r cé hier, en partie. Les forces serbes se trouvant en Allia-. nie^ - ont été envoyées renforcer celles qw occupent le défilé 'de Katiehanik. où les Bulgares essayent un grand mouvemeirt enveloppant.Sur le front nord-est, les Bulgares ont êti repoussés pour la troisième fois avant-hier.11% SOCIALISTES & LA GORS »o« e î LES SOCIALISTES DANOIS DEFENDENT! e LA PROPAGANDE GERMANOPHILE t DE BIŒRN BIŒRNSON 3 Le jewrnaliste norvégien Bjoern Bjoern-" son, qui accepta, on s'en souvient, dès le ^ début de la guerre, de se mettre an service de l'Allemagne, est plutôt sévèrement jugé •* par l'opinion pabljqoe danoise. Il a eepe». : uan-t trouvé dès défenseurs. Ce sont les socialistes du petit royaume) dépouillé pal ^ l'Allemagne avant 1870. Voici en quels ter-; mes leur organe, le Socialdêmokraten, blâme œs eiétraoteurs de Bje>em Bjoeim-3 Bon : s « Il est tout à fait regrettable, écrit le ? journal socialiste, de prendra une attitude c aussi impardonmh-'i vis-è-V's <le IVema-e gne. L'AÈemegne est le pays qui. dr-nnii te - début de la guerre, nous a montré le plus 9 dp bienveillance et de prévenance. Elle ac-e cept-e avec patience nue nous continuions à e expédier, comme autrefois, sur la mer du t Nrîrd, nos navires chargés de beurre et de r viande. Tous les honnêtes gens doivent ' blâmer avec indignetion des manifestations e qu» tendent à conduire notre pays à sa s ruine. Un chef connu du Jutiand mérid:onaJ (Slesvig annexé) a réprouvé de la facr>n la plus sévère le scandale Bjéemson, qui ne pewl que Imyi^r fi cette heure le= bonnes relations qui existent entre les Slesvicois et I« gouvernement allemand. » ii Et le Vorwarris. remarque l'Homme Enchaîné de M. Clemenceau, "d'applaudir à la longanimité du gouvernement allemand, qui a décidément trouvé le chemin du cœur de tous les socialistes neutres. » UN CRIi^EFFROYABLÎT DEUX MILDE PRISONNIERS RUSSES ® TUES PAR DES SOLDATS HONGROIS ! Le exirrespondant du « Times » à Bucha-" ri st reçoit de bonne souroe l'information sui-p vante : Deux mille prisonniers rn'f-es internes ^ dans les environs de Delbi-uzen, en Hongrie, se sont révoltes le 11 août à cause de ia 1 mauvaise nourriture qu'on leur donnait. Ils 5 tuèrent deux sentinelles. Las troupes hongroises -jui les gardaient . entourèrent le camp et exterminèrent les , malheureux jusqu'au dernier. Les autorités austro-hongroises eurent tel-j lement le sentiment de l'horreur que soulève un pareil massacre qu'un communiqué oflî , ciel annonça que les deux mille Russes étaient morts du choléra. 1 £f ïtasje h lalffpc I L!« \IVGLAIS ONT REUSSI A FAIRE ! PASSER UNE NOUVELLE Et OT-TILÎ.E DE SOIS MARINS Les journaux danois donnent l'expiltau. tion de l'activité navale qu'on a signalée récemment dans le Cattegat et le Sun 1 : la flotte anglaise a réussi à faire passer dans la Baltique, malgré la surveillance étroite que les Allemands exerœnt sur les elétroiits, un,, flottille de sous-marins destinée soit à compléter le blocus, soit à renforcer la flotte russe. Une escadre anglaise a accompagné cette ; flottille jusque dans le Cattegat ; elle était très puissante et comptait môme des su-perdreadmoughts.Cette escadre n'est pas allée plus loin que le Scaw, tandis que les torpilleurs allaient jusqu'à Elsinove ; quant aux sous-marins, ils ont réussi à franchir 'e Sund après diverses manoeuvres destinées à déjouer les calculs des espions allemands. Comme on n'a entendu aucune canonnade, ein est assuré que les sous-marins ont passé ■vins encombre : de fait, les ese^'dr.n nlle-nwides de torpilleurs qui surveillaient les détroits sont rentrées à leur nort d'attache sans avoir rien vu Leis journaux danois disent que les sous-marins anglais en question sont b;en vingt-cinq. Us feront sans doute bientôt parier d'eui. Jeudi 25 Novembre 1915 Le numéro ; 10 Centimes (5 CMTIMES M PEÛHT) XCVf) 2V ANNÉE.—Série nouvelle. -N8 37e

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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